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Do not miss the Virus Jokes in English and French
Conseil de lecture
Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?" est intéressant avec des
regards très différents des uns des autres
sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter
(d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué
à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales
dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre
inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
Dans cette gazette, l'’agriculture présente au splendide
musée du quai Branly – Jacques Chirac… grâce aux sites passioncereales.fr
et lescereales.fr
C'était
avant l'informatique...
0
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La magie de la prière (à voir en faisant attention à
ce qui se passe dans les premières secondes ! - GW)
Voir
paiement moderne
Calamités agricoles : 1 milliard d’euros d’aides débloqué
pour l’agriculture
En déplacement dans le département de l’Hérault, vendredi
16 avril 2021, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé
le déblocage d’environ 1 milliard d’euros afin de faire
face aux premières mesures urgences et d’être en capacité
de donner de la visibilité aux agriculteurs frappés par
l’épisode de gel.
Voir
cultivar.fr
Si vous pensez que, en France, nos gouvernants et nous
tous avons mal géré la crise de la Covid-19…
…allez voir les statistiques présentées par le Financial
Time (mais ignorées en France, ce qui est incroyable) sur
la surmortalité attribuable (du fait de la surmortalité)
au virus en pourcentage du nombre moyen de morts en période
normale :
FT Coronavirus tracker: the latest figures as countries
fight the Covid-19 resurgence | Free to read
Total excess deaths since 100 confimed cases in the country
Ceci montre que les politiques menées en France ont eu un
succès significatif. J'espère que ces statistiques vous
aideront dans vos réflexions et vous rendront le moral !
Voir FT
Brazil |
+28% |
Russia |
+27% |
UK |
+20% |
Poland |
+20% |
US |
+19% |
Spain |
+19% |
Portugal |
+18% |
Belgium |
+16% |
Sweden |
+14% |
Switzerland |
+14% |
Israel |
+11% |
France |
+10% |
Germany |
+4% |
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NB :
1. Il semble que Le Monde se soit décidé (enfin
!) à prendre mieux en compte l'excès de mortalité
plutôt que les déclarations erronées
ou mensongères concernant les décès
suite au Covid-19. Trois exceptions : le Royaume-Uni, la
Belgique et la France, qui auront été honnêtes.
2. The Economist a produit le même genre de statistiques
que le Financial Time... C'est le pouvoir de la City !
3. Le côté marrant de ce tableau de la pandémie
dans le monde est que les dirigeants ceux qui réussissent,
l'Allemagne et la France, font l'objet de critiques insensées.
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Homme assis au crâne déformé
en forme d'épis de maïs tenant un vase - Mexique,
culture Maya, 300 av. JC - 600 ap. JC (musée du quai
Branly - Jacques Chirac)
1
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Enquête auprès d'agriculteurs sur l'utilisation de
plantes de services (PDS) : couverts, plantes compagnes,
bandes fleuries, bandes enherbées, haies, …
… c’est-à-dire une espèce implantée avant, pendant ou
après la culture de rente, non récoltée (au moins en première
intention), qui, dans la parcelle ou à proximité, est
destinée à fournir un ou plusieurs services écosystémiques.
>>> Agriculteurs,
Que vous ayez ou non des couverts, plantes compagnes,
bandes fleuries/enherbées, haies...
>>> Conseillers,
Que vous apportiez ou non un conseil/accompagnement sur
les couverts, plantes compagnes, bandes fleuries/enherbées,
haies...
…votre expertise nous intéresse.
Enquête
de 10-15min, anonyme
Contact : Chloé NOIZET
Mél : chloe.noizet(a)agrocampus-ouest.fr
Le Rustican ou "Livre des proffitz champestres
et ruraulx"(XVième siècle) par Pietro
de Crescenzi (Photo (C) RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly)
/ René-Gabriel Ojeda)
Voir
RMN – Château de Chantilly
Il faut absolument voir magnifiques dessins mentionnés
ci-dessus. Il y a des droits (assez dispendieux) sur ces
belles photos. Je suis donc dans l’incapacité de vous
les montrer ici.
|
Le laboureur et ses enfants, de Jean de la Fontaine
(1621 - 1695)
Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins :
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents ;
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout, si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
Voici le laboureur et ses enfants, un grand classique,
qui a une grande qualité : on comprend facilement
de quoi ça parle et où le poète veut nous emmener
!
Sauf qu’on est quand même chez des drôles de gens.
« Le père mort », les fils n’ont qu’une idée
en tête : trouver le trésor. Voilà des personnages
que le chagrin n’étouffe pas ! Et un père qui avait
de l’humanité une vision quand même assez vénale.
Finalement, je ne sais pas si je vais suivre cet
exemple !
Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
|
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Le laboureur et ses enfants, vu par Grandville,
ou Jean-Jacques Grandville, pseudonyme de Jean Ignace
Isidore Gérard (1803-1847)
Le laboureur et ses enfants, vu par Gustave Doré
(1832-1883)
|
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Cette dame est Anjela Duval, poétesse bretonne (filmée
en 1971)
Elle n’a jamais écrit qu’en breton (mais vous avez la même
chez vous, en Alsace, en Provence, en Auvergne, et même
à Paris…).
Elle a fréquenté l’école pendant quatre ans seulement :
vous admirerez la qualité de son français, elle cite Lamartine.
Elle délivre un message confondant. J'ai fini d'étudier
le recueil " Traoñ an pour ", d'Anjela
Duval, ce qui m'a permis de découvrir qu'elle était
une nationaliste bretonne fanatique, une engeance que j'exècre
Ce qui explique peut-être pourquoi son uvre
n'a jamais été traduite (sauf quelques poèmes
isolés).
Par
exemple, elle a écrit une " Prière
à Monsieur Jean-Marie Perrot, prêtre et martyr
", ou elle qualifie de " traître à
son pays " le résistant qui a exécuté
ce personnage : tu trouveras sur internet l'histoire de
ce triste sire
De temps en temps, elle parle aussi
de la " race " bretonne...
Du coup je vais m'intéresser à un autre
de ses recueils.
On n'est pas obligé de déboulonner toutes
les statues, mais il peut être intelligent de se
poser la question !
Évidemment, avec cette vidéo, il y a un autre problème
: il faut se débrancher quarante
minutes…
Tant pis pour ceux qui n’ont pas le temps.
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
En
1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes,
dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé
une série de cartes et de dessins d'anticipation
sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque
Nationale de France).
|
Des voleurs de nid d'aigle / The Little Eagle-Nest
Robbers
|
In
1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including
notably Jean-Marc Côté, produced a series
of anticipatory drawings on the theme of the year
2000 (BNF). |
La France classée 4ème pays le plus vert au
monde
Selon le classement mondial Green Future Index
réalisé par le MIT Technology Review, la France
est le quatrième pays le plus vert derrière l’Islande,
le Danemark et la Norvège.
Une performance pour un pays qui ne bénéficie
pas des atouts énergétiques (géothermie, éolien
et hydraulique) des trois pays nordiques qui le
précède. Cela n’a pourtant pas empêché au début
de l’année, le tribunal administratif de Paris
de condamner les « manquements » de l’État français
dans la lutte contre le réchauffement climatique…
Ce à quoi réagit un ami bon connaisseur
du droit constitutionnel à qui je suggère qu’au
vu de cet avis du MIT, l’avis du Conseil d’État
(CE) dans l’affaire de Grande Synthe est au mieux
farfelu :
À ce stade (jugement ci-dessus), c’est le tribunal
administratif. On verra ce que dira le CE en appel.
Mais il y a une spécialité française, qui n’est
peut-être pas mesurée par le MIT, qui consiste
à transformer des objectifs (qui pourraient être
seulement des points de repère destinés à orienter
l’action des pouvoirs publics) en normes juridiques
et/ou politiques.
C’est ce que le CE avait déjà relevé dans l’affaire
de la commune de Grande Synthe où la France a
gravé dans le marbre de la loi les objectifs auxquels
elle a souscrit dans le cadre de la COP 21.
Mais c’est aussi le tapis dans lequel E. Macron
s’est pris les pieds en promettant de transmettre
« sans filtre » au Parlement les propositions
de la Convention citoyenne, promesse qui ne pouvait
engendrer que des frustrations.
En matière d’environnement notamment, il serait
très judicieux de commencer à éviter de confondre
objectif et norme.
Global income inequality increased for 2 centuries
and is now falling (since 1980 - GW) - Source
: Our Worl in Data
The visualization shows the end of the long era
in human history in which global inequality was
increasing. Starting with industrialization in
North-Western Europe, incomes in this part of
the world started to increase while material prosperity
in the rest of the world remained low.
While some countries followed the European industrialization
– first Northern America, Oceania, and parts of
South America and later Japan and East Asia –
other countries in Asia and Africa remained poor.
As a consequence of this, global inequality increased
over a long period of time. Only in the period
shown in this visualization did this change: With
rapid growth in much of Asia in particular, the
global distribution of incomes became less unequal.
The incomes of the poorer half of the world population
rose faster than the incomes of the richer half
of the world population.
See
ourworldindata.org
Des inégalités qui diminuent
depuis les années 1980
Enregistré en 1912, ce tapissier découvre son
accent parisien
Un accent du 14e arrondissement, vous savez à
quoi ça ressemble ? Au début du siècle dernier,
on pouvait deviner si un Parisien venait de Montmartre,
Montparnasse ou La Vilette au seul son de sa voix.
La preuve avec ce tapissier enregistré en 1912
qui découvre pour la première fois son accent
“traînard".
Voir
franceculture.fr
Ces Parisiens se souviennent de l'inauguration
du métro en 1900
Voir
le métro quand il était nouveau
Espérance
de vie à la naissance aux USA par race
et genre (dans la série "les inégalités
ont beaucoup diminué !"
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Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie
d'agriculture : "Les agriculteurs ont le
sentiment d'être les incompris de la République"
La nouvelle version de la Politique agricole
commune est-elle un vrai tournant ? "Il
y a des changements relativement conséquents
de répartition d'un volume d'aide qui sera équivalent
au précédent. Ceci dit, je ne pense pas qu'il
y ait de véritable révolution derrière cette
réforme de la politique agricole commune",
estime Jean-Marie Séronie, agroéconomiste indépendant
: "Ses bases ont été posées il y a trois
ou quatre ans, bien avant que l'Europe ne mette
en place son pacte vert".
Pour la France, "l'enveloppe est en gros
la même", précise Jean-Marie Séronie. Pourquoi
les agriculteurs manifestent-ils partout en
France alors ? "Quand les agriculteurs
manifestent, c'est un acte très symbolique et
significatif : l'interprétation que j'en fais
est double. Il y a d'une part une inquiétude
sur la répartition des aides, qui va changer.
Mais les manifestations ont lieu partout en
France. Or comme le volume des aides totales
est le même, c'est qu'il y a autre chose, sinon
il y aurait des catégories gagnantes, d'autres
perdantes, et il n'y aurait pas des manifestations
perdues. La deuxième chose, c'est un sentiment
de manque de reconnaissance, d'être les incompris
de la République", explique l'économiste.
…/…
Voir
franceinter.fr
Jean-Marie Séronie : "Agriculteurs des
villes, agriculteurs des champs"
"L’agriculture en ville devient peu à peu
une évidence politique pour de nombreux élus,
soucieux de répondre à une demande citoyenne.
A côté de l’agriculture maraîchère périurbaine
traditionnelle, mais en déclin continu, s’invente
donc progressivement une agriculture d’un nouveau
genre.
C’est une sorte d’hybride atypique mélangeant
souvent de la technologie, fascinante pour toute
une génération de consommateurs très geek, avec
une vision fantasmée de la nature et du monde
rural qui elle au contraire réchauffe le cœur
d’urbains détachés de la terre, souvent depuis
deux ou trois générations, voir davantage.
C’est aussi la cohabitation improbable entre
des caissons étanches ou des sous-sols produisant
des fraises, des aromatiques, des salades «
naturelles » en hydroponie sous lumière artificielle
permanente d’un côté et de l’autre côté des
« pieds d’arbres » jardinés, des contre allées
végétalisées, des composteurs et bacs communautaires
mis à disposition des habitants d’un quartier.
Voir
agri-city.info
Quel
avenir pour l’agriculture et l’alimentation
bio ? Par Gil Kressmann
L’agriculture dite « biologique » est née au
début du siècle dernier. Plus qu’un modèle de
production, elle prônait le retour à la nature.
Pendant longtemps, elle n’a intéressé qu’un
nombre très restreint d’agriculteurs et de consommateurs.
Il faut attendre 1980 pour que l’État inscrive
officiellement l’agriculture biologique dans
la loi d’orientation agricole. Puis la succession
de crises sanitaires dans les années 1990 (vache
folle, scandale des lasagnes au cheval, œufs
contaminés…) opère un changement profond au
sein de l’opinion publique vis-à-vis de l’alimentation.
Les consommateurs n’ont plus peur de manquer,
mais s’inquiètent dorénavant de ce qu’ils mangent.
Les critiques d’une agriculture « productiviste
» prennent de l’ampleur. Sont-elles pour autant
justifiées ? En toute hypothèse, ces critiques
ont sans doute su convertir un nombre croissant
de consommateurs aux bienfaits avancés par les
promoteurs de l’agriculture et de l’alimentation
biologiques.
À présent, le bio est devenu un véritable marché
de masse. Cette dynamique est en train de transformer
en profondeur l’écosystème de ce secteur d’activité.
L’environnement concurrentiel des filières bio
est en grande mutation, avec l’émergence de
nouveaux acteurs. Le monde agricole ne reste
pas sans réagir et s’engage dans la transition
écologique en prenant de multiples initiatives.
Encouragée à s’industrialiser et à s’internationaliser
au risque de mettre en péril ses fondamentaux,
la filière bio est néanmoins contrainte de
se remettre en question.
Voir
fondapol.org
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Pensée sur ce "Que signifie pour vous "être
juif" ?" (suite au paragraphe ainsi intitulé
et paru la semaine dernière)
Je vois quelques points communs avec les Alsaciens (on
peut évidemment être, sans problème, l'un et l'autre).
À ce propos… Le
Concordat et l’usage des compromis politiques
Contact :Marcel KUNTZ
Mél : marcel.kuntz.agri(a)gmail.com
Du côté des anciens (dont je suis – GW) (suite à la
gazette de la semaine dernière)
Je me suis amusé, mais de façon admirative, à la lecture
de ce morceau de prose accentuée de Michel Gil Antoli,
que je salue (nous avons parfois travaillé de concert
jadis) puisque je le mets en copie.
À le lire, de temps à autre, à lire ce que Georges Laroque,
connu professionnellement il y a un demi-siècle (à un
an près), à lire les chroniques de Maurice Guéguen (là
encore fréquenté professionnellement avant ma retraite
et... salut à toi Maurice)... je me rends compte que,
outre que "la gazette" me maintient au contact
de débats techniques et économiques, elle offre les plaisirs
d'une gazette éclectique et révèle chez des amis une culture
et des talents que nos préoccupations de métier masquaient...
Donc, avec ces lascars : à suivre ! Bien cordialement,
Contact : Bruno DE LA ROCQUE
Mél : bruno33.lrs(a)orange.fr
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Personnage en posture de méditation,
consommation de maïs fermenté, boisson psychotrope,
à des fins rituelles - Équateur, 500 av.
JC - 500 ap. JC (Inv. 71.1973.48.1) © musée
du quai Branly - Jacques Chirac)
2
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Réduction d'azote : comment s'y prendre sans y mettre les
taxes (suite à la gazette de la semaine dernière)
Pour réduire les doses d'azote naturellement, sans effort
et avec raisonnement, il faudrait déjà que les agriculteurs
s'engagent à ce que font certains (environ deux mille en France)
et ce depuis plus de quarante ans : la modulation intraparcellaire
qui permet de mettre précisément les doses aux bons endroits
à la bonne dose.
Pour cela, il faudrait aider les agriculteurs à mailler et
effectuer beaucoup plus de prélèvements et de mesures d'azotes
dans leurs parcelles et non pas les 1 ou 3 obligatoires selon
que l'agriculteur est en zone vulnérable ou en zone d'action
renforcée.
Dans notre clientèle, les agriculteurs font une moyenne pour
une surface en grandes cultures de 200 ha quinze profils azotés
et toutes les cultures y sont mesurées (blé, orge, betterave,
pommes de terre, lin, légumes, colza, maïs qu'il soit pour
l'ensilage et le grain). L'essentiel des baisses d'azotes
a été effectué au début des année 1990, avec une réduction
entre le début de cette décennie et la fin de celle-ci d'environ
20% des doses d'azote conseillées alors par l'entourage de
l'agriculteur.
Aujourd'hui, et pour certains de nos clients agriculteurs
engagés dans l'agriculture de précision depuis 2008, les gains
annuels sont plus faibles mais ils ont gagné en précision
et ces gains sont de l'ordre de 3 à 5% par an. Ils le sont
aussi parce que les matériels d'épandage, associés à cette
gestion intraparcellaire de précision, permettent la coupure
de tronçon avec une précision au mètre près.
Les techniques de localisation des engrais azotés et phosphatés
et de modulation des densités de semis permettent aussi cette
réduction des apports d'engrais. Même, la gestion des apports
organiques peut être modulée en intraparcellaire, ce qui permet
aussi aux agriculteurs bio d'avoir des rendements plus élevés
et réguliers par une meilleure répartition des engrais organiques
sur leurs parcelles. Ils maintiennent un rendement optimum
dans leurs zones favorables où ils arrivent à économiser un
peu d'engrais qu'ils mettent dans des zones moins propices
pour en augmenter la fertilité et ainsi le rendement potentiel.
Donc ce raisonnement intra parcellaire, outre le fait qu'il
fait baisser les quantités d'azote sur l'ensemble d'une exploitation
a un coût et aujourd’hui ce coût n'est pas reconnu par la
puissance publique : faire 15 parcelles sur 200ha au lieu
de trois (obligatoires) permet de gagner en moyenne 3 % d'azote
tous les ans mais les agriculteurs ne peuvent justifier d'un
bilan positif, si on prend les trois dernières années, les
grosses économies ayant été effectuées il y a trente ans.
Aujourd'hui les réductions qu'ils font sont à la marge et
le peu de crédits carbone (à moins que ceux-ci soit à plus
de 75€ la tonne) qu'ils pourraient vendre ne permet pas de
couvrir l'engagement qu'ils ont pris pour maitriser leurs
apports.
Par contre, ils ont l'immense joie de montrer que leurs productions
sont de très haute qualité (meilleurs taux de protéines, meilleur
goût pour les tomates, ou meilleure conservation pour les
pommes de terre, les oignons, l'ail....) avec à la clé une
bonne nutrition des plantes qui impacte une diminution plus
forte des produits phytopharmaceutiques eux aussi raisonnés
et dont les utilisations ont aussi fortement baisser depuis
le milieu des années 90 (de l'ordre de 30% en volume et de
10% en coûts à cause du doublement du prix des matières actives).
Les coupures de tronçons aujourd'hui très performantes permettent
de réduire légèrement ce volume de phytos. Demain, en ciblant
les zones de démarrage des maladies ou de présences des insectes
nuisibles par drone ou satellite, on pourra moduler les doses
d'apports de ces produits par rapport à la pression biotique
constatée. Comme ses contrôles (surtout satellitaires) se
font tous les trois à quatre jours, la réaction est d'autant
plus rapide et efficace, ce qui pourra entrainer une diminution
des passages. L'utilisation de variétés tolérantes ou résistantes
aux stress biotiques ou abiotiques (sécheresse, gels tardifs)
sera aussi un moyen d'optimiser les actions de l'agriculteur.
Il faut donc avoir la bonne vision du point de départ et surtout
des actions que l'agriculteur mène sur son exploitation pour
réduire son empreinte écologique pour bien évaluer le stockage
carbone (direct ou indirect) qu'il fait et donc la quantité
de crédits carbone qu'il pourra obtenir. Ces agriculteurs
qui font déjà des actions précises depuis vingt ou trente
ans les feront encore pour cinq ou dix ans pour respecter
les engagements qu'ils signent car c'est déjà dans leur nature.
Et pour cela pas besoin d'être dans les nouvelles tendances
de l'agriculture car pour moi ils pratiquent déjà depuis trente
ans les bases de l'agro écologie.
Contact : Richard DAMBRINE, Ingénieur Agronome, Consultant,
spécialiste de la nutrition et de la santé des plantes
Mél : dambrine.richard2(a)wanadoo.fr
La perception de la diminution de la pauvreté
A quoi répond Philippe Viaux
Merci pour vos remarques. Je voudrais juste rappeler que j'ai
longtemps œuvrer pour un raisonnement le plus précis possible
des doses d'azote en grandes cultures (au sein de l'ITCF, Arvalis
actuellement).
Et donc je ne peux qu'encourager vos travaux. Mais il y a erreur
sur les objectifs de ma réflexion. Nous sommes engagés (au niveau
français, européen, et international) à réduire drastiquement
nos émissions de GES. Le Projet Stratégique Bas Carbone français
(version 2018) prévoit pour l’agriculture une baisse de 20%
(par rapport à 2015) d’ici 2030 et de 46% d’ici 2050 des émissions
de GES. Rappelons qu'en grandes cultures, les émissions de GES
dues aux engrais (fabrication et épandage) représentent environ
70 à 80% des émissions de GES (CO2 + N2O) des exploitations.
Pour atteindre les objectifs du plan français il faut envisager
autre chose que des ajustements. Si on veut maintenir (au minimum)
les niveaux de rendements actuels dans les pays développés il
faut, en grandes cultures, trouvez d'autres sources d'azote
: les légumineuses ! mais ces légumineuses doivent trouver des
consommateurs. La meilleure solution est donc de mieux répartir
l'élevage sur le territoire et de se passer à terme des sojas
importés. On améliorerait ainsi la valorisation des engrais
de ferme qui aujourd’hui sont mal valorisés du fait de la concentration
des élevages dans quelques régions (on valoriserait aussi mieux
le phosphore !). Bien entendu il faudra du temps pour cette
évolution.
Pour moi, il est impossible de se passer complètement des engrais
azotées minéraux si on veut maintenir les niveaux de rendements
en grandes cultures. L'exemple des agriculteurs AB le prouve
: même les bons agriculteurs AB ont des rendements très inférieurs
à ceux des conventionnels. Pour de nombreuses raisons (environnementale,
économique, fertilité des sols) la meilleure fertilisation est
une combinaison engrais de ferme et engrais minéraux.
Pour finir, je voudrais dire que je ne suis pas un fana des
réglementations qui compliquent de plus en plus la vie des agriculteurs.
Mais si on pense, comme moi, qu'il faut entreprendre quelque
chose pour éviter au maximum le dérèglement climatique il faut
entreprendre des actions fortes et efficace. la taxation des
engrais azotés ne répond pas à ces objectifs, d'où ma proposition
sur les quotas.
Et Richard Dambrine poursuit le dialogue
Je suis totalement d'accord avec vous sur les grandes lignes.
Mais dans les grandes plaines des trois régions du Nord, les
légumineuses sont déjà fortement représentées (luzerne, pois
et haricots) et même le soja commence à arriver. Des clients
éleveurs ont remplacé 50 à 70 du maïs ensilage par des méteils
dont l’apport azoté est couvert à moitié par des légumineuses
(en général de la vesce et des pois protéagineux ou du trèfle).
Mais quand sur une exploitation vous arrivez à baisser de 5%
chaque année, après avoir baisser il y a déjà 20 ans de 25%
les quantités d’azote en augmentant de 3% encore les rendements
moyens de votre exploitation toutes cultures confondues et que
les GES de votre cheptel ont aussi baissé de 15 à 20 %, vous
ne croyez pas que ces agriculteurs sont largement en avance
sur l’objectif de la France et surtout de l’Europe, car la France
est en avance aussi sur ce point-là.
La chose à faire pour baisser c’est de faire rouler les tracteurs
au biogaz (méthanisation transformant les cultures intermédiaires
couvertures entre les cultures et utiliser le digestat comme
engrais azoté) ou à l’électricité par l’incitation à couvrir
tout nouveau bâtiment par des photovoltaïques et autoconsommer
l’électricité pour toutes les opérations de production.
Les webconférences de l'Afis : une bonne raison d’adhérer
à l’Afis !
L'Afis organise des webconférences ouvertes aux adhérents de
l'association et aux personnes invitées par les adhérents. Les
liens de connexion seront envoyés un peu avant l'événement.
Voir
afis-science.assoconnect.com
En réponse à Ph. Viaux, sur l’instauration de quotas pour
réduire la consommation d’engrais azotés
J’avoue que la proposition de mon ancien collègue Ph. Viaux
me laisse fort dubitatif. Déjà la référence à la CCC (Consultation
citoyenne sur le climat), cette parodie de démocratie et de
science, même si pour notre malheur elle débouche sur une législation
supplémentaire qu’il faut bien analyser, ne m’a pas particulièrement
inspiré. De plus remplacer des taxes dont personne ne veut plus
pour cause de grave indigestion par des quotas me fait plus
penser aux cartes de rationnement mises en œuvre pendant la
dernière guerre où l’on rationnait les hommes pour cause de
manque, alors qu’ici on rationne les plantes pour cause paraît-il
de surplus.
Je me demande toujours quand viendra le temps ou l’écologie
empruntera la technique et la technologie (les NBT par exemple
et l’amélioration de l’efficience de l’azote…) pour réussir
son pari, plutôt que de faire voter des lois décrets qui font
d’elle une écologie punitive montrant l’irréalisme de son l’idéologie.
Rationner l’engrais avec des quotas et voir crever ses plantes
plutôt que de vouloir leur donner juste ce qu’il faut et quand
il faut. Nous avons passé une vie d’agronome à peaufiner la
méthode des bilans pour ajuster l’azote au plus près des besoins
de la plante.
Depuis les années 90, les quantités d’azote amenées sous forme
d’engrais dans les grandes cultures ont diminué de 20 à 30 %,
alors que dans le même temps la production a augmenté d’un même
ordre de grandeur.
Ne serait-il pas plus sage de poursuivre cette trajectoire certes
lente mais effective et significative ?
Je veux parler d’une démarche d’agronome à mettre en œuvre par
les agris avec leurs techniciens de terrain et avec l’aide de
la recherche agronomique et en particulier des Instituts techniques
! Plutôt que d’essayer de prendre une mesure politique brutale
avec des quotas rappelant de sombres périodes, à l’instar de
la réduction drastique des quantités de pesticides du plan Ecophyto,
qui à l’image de celui-ci se terminera encore par un échec.
Je ne rentrerai pas dans l’argumentaire technique, si ce n’est
que je ne vois vraiment pas de grande différence entre azote
issu des engrais et azote d’origine organique et l’hypothétique
effet sur le réchauffement climatique… Mon intime conviction
est que tout ceci participe à une écologie de la décroissance
qui nous mène dans une impasse, alors que nous avons besoin
d’une écologie de croissance réellement durable qui s’appuie
sur l’amélioration des techniques et de la technologie, la recherche
agronomique publique nous faisant aujourd’hui cruellement défaut.
Contact : Bernard CURÉ
Mél : currebe(a)orange.fr
El despertador que necesito
Voir
réveille-matins vraiment efficaces
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
La
transition agroécologique – Tome
I - Tome
II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans
le monde ?
Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de
priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation
et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture
de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les
premières réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés
sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.
Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse
un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa
situation actuelle dans différentes parties du monde tandis
que le second volume s’attachera à définir les perspectives
et les changements à promouvoir pour réaliser une transition
agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le
développement de l’agroécologie dans d’autres continents,
les réflexions et les propositions rassemblées dans cet
ouvrage sont fondées sur la contribution des sciences
agronomiques, écologiques, économiques et sociales ainsi
que sur des analyses et témoignages issus du terrain.
Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux
agents de développement, aux professionnels comme aux
décideurs politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une
transition agroécologique mieux à même de faire face au
changement climatique, à l’érosion de la biodiversité,
ainsi qu’aux attentes des consommateurs pour une alimentation
saine et diversifiée.
Voir
pressesdesmines.com
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Mettez-y l'accent ! (suite à la gazette de la semaine
dernière)
J'ai lu avec plaisir le texte sur les accents signalé par
Michel Gil Antoli de votre lettre du 16 avril. Au risque
de passer pour un "jacquestouboniste" radicalement
forcené, je voudrais apporter quelques idées sur l'orthographe
en général.
S'il n'y a pas de honte à faire quelques fautes, n'en point
commettre aide à une compréhension plus exacte des mots
et des phrases. Et comme le disait ce cher Boileau "Ce
que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour
le dire arrivent aisément."
Lors d'une requête sur un moteur de recherche on vous balance
des ribambelles de résultats qui ne correspondent pas à
votre demande car d'une orthographe voisine. Je ne connais
pas de moteur de recherche en français (avec accents, cédille
et cætera). Cela manque. Après, que les informaticiens proposent
une fonction du type "orthographe approchée",
pourquoi pas ? Et le pire, c'est que les erreurs sont "copiées-collées"
et congestionnent la toile. Que de temps perdu à faire le
tri !
Quant aux majuscules accentuées, elles existaient en typographie.
Si leur emploi a régressé, c'est pour la raison très technique
que le clavier d'une machine à écrire ne peut pas accepter
toute la diversité des caractères. Leur utilisation est
redevenue possible avec les claviers d'ordinateurs. Non
seulement pour le français, pour l'espagnol aussi, le cyrillique
itou et même pour les langues non alphabétiques comme le
mandarin.
Étant depuis peu retiré de l'élevage, ma curiosité reste
ouverte au monde en général et à l'agriculture en particulier
; c'est pourquoi je continue à lire et apprécier votre Gazette.
Bonne continuation et joyeux courage !
Contact : Philippe FOLLIOT
Mél : phil(a)folliot.fr
Le dessert de Renaud Rutten (RTBF), marrant et « un peu
rude »
Voir
Renaud Rutten
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
L'agriculture
bio et l’environnement, par Bernard Le Buanec
L’un des arguments le plus souvent mobilisé par les adeptes
de l’agriculture biologique pour justifier leur recours
aux aliments issus de ce mode de production est son impact
sur l’environnement, censé être meilleur que celui de
l’agriculture dite conventionnelle. Alors que le marché
du bio est en forte expansion et en sachant qu’aucun des
critères de la certification bio n’a trait directement
à des caractéristiques environnementales, il convient
de s’interroger sur le bien-fondé de cet argument, et
ce afin que les citoyens puissent choisir en connaissance
de cause.
Cette étude s’appuie sur la recherche scientifique afin
d’analyser l’impact différencié des agricultures biologique
et conventionnelle sur divers compartiments de l’environnement,
à savoir : l’eau, l’air, la fertilité des sols, la biodiversité
sauvage et l’utilisation de l’espace terrestre. Les principaux
indicateurs utilisés seront les teneurs en différents
éléments « polluants » de l’eau et de l’air, l’impact
sur la production de gaz à effet de serre, la teneur des
sols en matière organique et en éléments fertilisant minéraux,
l’abondance de différentes espèces formant la biodiversité
et, enfin, les surfaces nécessaires pour une production
agricole suffisante.
Voir
fondapol.org
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Les programmes de vaccination sont de plus en plus confrontés
aux hésitations de la population
Voir
OMS
À propos des incidents de vaccination contre la Covid-19 avec
le vaccin Astra Zeneca
Une fois de plus, les journalistes veulent « vendre » du sensationnel,
alors que leur rôle est de décrire des faits avérés et de relativiser
les infos qu'ils donnent…
Actuellement, il y a eu 30 incidents sur 18 millions de gens vaccinés
par Astra-Zeneca, soit 1 cas possible sur 600 000.
Donc, on a :
- 8000 fois plus de chances (?) d'avoir un accident de la route...
Arrêtons-nous de conduire?
- 1000 fois plus de chances (?) de se faire renverser en étant
piéton... Arrêtons-nous de sortir?
- Et 100 fois plus de chances (?) de recevoir un coup de fusil...
Mettons-nous un gilet pare-balles?
La 20e cause de mort, une chance sur 81.701, est d'être frappé
par la foudre.
La 19e cause de mort, une chance sur 62.950, est liée à des piqûres
d'abeilles, de guêpes, de frelons.
La 18e cause de mort, une chance sur 51.199, est d'être victime
d'une tempête.
La 17e cause de mort, une chance sur 6.174, est la chaleur.
La 16e cause de mort, une chance sur 5.981, est un coup de feu
accidentel.
La 15e cause de mort, une chance sur 5.862, est un accident d'avion.
La 14e cause de mort, une chance sur 4.147, est un accident de
vélo.
La 13e cause de mort, une chance sur 1.235, est un incendie.
La 12e cause de mort, une chance sur 1.073, est la noyade.
La 11e cause de mort, une chance sur 802, est un accident de moto.
La dixième cause de mort, une chance sur 623, est de se faire
renverser en étant piéton.
La neuvième cause de mort, une chance sur 300, est d'être victime
d'armes à feu.
La huitième cause de mort, une chance sur 272, est d'être passager
d'un véhicule accidenté.
La septième cause de mort, une chance sur 184, est de faire une
chute.
La sixième cause de mort, une chance sur 139, est un empoisonnement
accidentel.
La cinquième cause de mort, une chance sur 115, est une blessure
auto-infligée.
La quatrième cause de mort, une chance sur 85, est un accident
de voiture en tant que conducteur.
La troisième cause de mort, une chance sur 28, un infarctus.
La deuxième cause de mort, une chance sur 7, un cancer.
La première cause de mort, une chance sur 6, une maladie cardiaque.
Avantages et inconvénients de vivre son enfance en milieu rural
par Olivier Hielle
Dans une petite étude publiée en mars dernier, la direction de
la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques
(Drees) du ministère de la Santé, constate que si les enfants
ruraux ont des conditions de logement plus favorables que les
enfants urbains, ils sont en revanche plus éloignés des services
et des équipements.
Voir
cultivar.fr
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Si ce lien
ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une
opinion !)
SÉNILITÉ (La) : L'enfantillage ingrat.
NOCTUEL
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour
les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 15 avril 2021 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 982 dated April 19, 2021
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
Les demandes d’aides sur Telepac (par Cogedis)
Les demandes d’aides pour la PAC 2021 sont à déposer sur le portail
Telepac. Les exploitants agricoles ont jusqu’au 17 mai pour effectuer
leurs déclarations.
Voir
paysan-breton.fr
Outils connectés / élevage : fiches descriptives et témoignages
L'élevage de précision apporte des solutions efficaces pour épauler
l'éleveur dans son travail, en réduisant la pénibilité, l'astreinte
et en facilitant les tâches répétitives. Le développement du numérique
permet aujourd'hui un suivi personnalisé des animaux, la détection
précoce des troubles de santé et du comportement ainsi qu'un pilotage
facilité du bâtiment, des parcelles et du troupeau.
Voir
idele.fr
RMT NAEXUS, Le Réseau Mixte Technologique du Numérique Agricole
Voir numerique.acta.asso.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Chicomecoatl, déesse du maïs - Mexique, culture
aztèque 1350 - 1521 (Inv. 71.1887.155.14) © musée
du quai Branly - Jacques Chirac)
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Applications numériques développées par les instituts techniques
- BioclimSol par le CNPF,
- Cap’2ER, OSA, SmartGrazing et Innov’In par l’IDELE,
- Tameo et Vigimobile par Arvalis,
- Tour de Plaine par Terres Inovia,
- DeciTrait par l’IFV,
- Sam par l’Astredhor,
- Porci’SAnté et BatiSanté par l’IFIP,
- EBENE par l’ITAVI,
- DiagAgroEco et Ruralis par l’ACTA.
Voir
numerique.acta.asso.fr
ALFAZONE, un nouveau site internet d'annonces de matériels agricoles
Après une vie de viticulteur et céréalier bien accomplie, je crée
"ALFAZONE", un site d'annonces nouvelle génération pour
améliorer les ventes de matériels agricoles, viticoles, élevage,
forestiers, motoculture et maraîchage et ainsi donner plus de visibilité
sur le parc de matériels neufs et d'occasion dont souffrent les
acteurs du monde agricole aujourd'hui.
ALFAZONE se sera des prix très simples : 1 €/mois par annonce. Qu'elle
que soit votre annonce, sa valeur, sa catégorie.
Les prix ALFAZONE sont bas pour permettre à tous les annonceurs
d'accéder à une plateforme nationale et bientôt européenne à moindre
frais et ainsi permettre à toute la filière agricole de connaître
l'ensemble du parc de matériels neufs, occasion et pièces détachées.
ALFAZONE, c'est aussi un dépôt d'annonce simplifié pour gagner du
temps.
Les prix des publicités pour les marques seront également extrêmement
attractifs.
Besoin d'une estimation de vos dépôts d'annonces sans aucun engagement
? Besoin de renseignements ? Je me tiens à votre entière disposition.
Faites votre demande par mail à : alan.lacroix(a)alfazone.fr
Voir
Alan Lacroix
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Chicomecoatl, déesse du maïs - Mexique, culture
aztèque 1350 - 1521 (Inv. 71.1887.155.13) © musée
du quai Branly - Jacques Chirac
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De meuh en mieux, notre métier de nutritionniste
Concept unique en France, notre cabinet conseils et solutions
en nutrition animale De Meuh en Mieux est 100% indépendant.
Experts en ration mélangée, nous proposons nos services aux éleveurs
de bovins lait, viande, caprins et ovins sur toute la France.
Aujourd’hui, notre équipe suit en moyenne 250 troupeaux avec une
approche adaptée aux objectifs et équipements de chacun.
Notre volonté : vous aider à optimiser vos ressources et votre
exploitation pour élever, produire mieux et gagner en rentabilité.
Voir de-meuh-en-mieux.com
Travaux d'aménagement devant la bergerie (vidéo)
Guillaume, éleveur de brebis en Haute-Loire, entreprend des travaux
devant sa bergerie pour rendre l'espace plus fonctionnel, tant
pour lui que pour les brebis, car il pense que si certaines d'entre
elles souffrent de boiterie, c'est en raison de ce terrain, jusqu'alors,
bosselé.
Voir
wikiagri.fr
Méthanisation, l'épandage d'un digestat (vidéo)
Thomas Fenaux, fils d'agriculteur et éleveur dans l'Aisne, montre
ici comment un digestat issu de la méthanisation est épandu sur
un champ agricole.
Voir
wikiagri.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Poupée katchina - Etats-Unis, culture Zuni, début
XXè siècle (Inv. 71.1951.35.4)
© musée du quai Branly - Jacques Chirac
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L’engrais : un « starter » pour sécuriser les levées au monograine
(viéo)
Qui dit semis au monograine dit également très souvent apports de
fertilisation au semis, notamment pour l’effet starter que cet apport
peut procurer. Ces apports constituent souvent un investissement
rentabilisé par une vigueur au démarrage plus forte, notamment en
conditions froides.
Voir
wikiagri.fr
Case IH propose un voyage virtuel en 3D pour découvrir ses nouveautés
Plutôt que d'attendre le redémarrage des salons, Case IH propose
son événement digital baptisé Youniverse. Un voyage en immersion
en 3D pour découvrir les dernières machines de la marque, plus vraies
que natures.
Voir
agri-mutuel.com
Un tracteur-robot conçu et fabriqué en Mauricie (Québec, Canada)
Une révolution technologique est sur le point d'atteindre les fermes
maraîchères. Un fabricant de bornes de recharge de Shawinigan, en
Mauricie, vient de mettre au point pour elles un tracteur robotisé,
électrique, intelligent et autonome.
Voir
journaldemontreal.com
« Arrêtez
de vous priver ! », par David Hhayat, ancien chef
du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière
à Paris, ancien Président de l’Institut national du
cancer
« Manger, boire, bien vivre, tout est enfin possible
! »
Dans son dernier livre « Arrêtez de vous priver
! », le professeur Khayat répond à son tour par
une injonction aux nombreux interdits qui pourrissent
le quotidien des Français. Des interdits (pas de viande,
pas d’alcool…) présents partout et qui amplifient le
sentiment de culpabilité.
Cet ouvrage se veut un véritable pied-de-nez aux gourous
de l’aseptisation. À la sinistrose ambiante le professeur
Khayat préfère une ode à la vie et livre quelques astuces
pour ne plus vivre dans l’angoisse permanente.
Arrêtez de vous priver !
Éditions Albin Michel - 224 pages
Voir
par exemple Fnac
Et concernant les nitrites ?
Il faut savoir
que la proportion de nitrites que vous ingérez
qui provient de la charcuterie est seulement de 12 à
15 %. Tout le reste vient de l'eau et des légumes.
Lorsque les fabricants de charcuterie communiquent sur
du jambon " sans sel nitrité ajouté
", c'est qu'ils ont simplement cuit le jambon dans
un bouillon de légumes qui a apporté les
nitrites. Pour revenir sur le rapport de 2015 qui a
dit que la charcuterie est cancérigène,
il prenait en compte la consommation de cinq charcuteries
seulement : le corned-beef, les lanières de buf
séchées, le bacon frit le matin - qu'on
ne mange pour ainsi dire pas en France - et deux charcuteries
que nous avons en commun avec les Américains,
la saucisse et le jambon.
Quand vous
comparez la composition du jambon cuit acheté
dans un supermarché américain et celle
d'un jambon français, même industriel,
ça n'a rien à voir. En France on a de
la saumure et de la viande de porc alors que là-bas
il y a plein de produits chimiques, c'est une véritable
armoire à pharmacie, pas du jambon ! Là
encore, dans l'ensemble des études prises en
compte, il n'y en a aucune qui parle de la charcuterie
française. En fait, cette idée que la
charcuterie pourrait être cancérigène
part d'une étude d'un très grand chercheur
qui s'appelle Denis Corpet, qui a donné à
des rats l'équivalent, pour un être humain
de 75 kg, de six kilos par jour d'une charcuterie expérimentale
nitritée pendant cent jours. À l'issue
de quoi, il a trouvé qu'il y avait une augmentation
des polypes dans le colon des rats. Or, Denis Corpet
a préfacé un livre il y a quelques temps
(2017) dans lequel il affirme que la consommation de
charcuterie dans une alimentation équilibrée
n'est absolument pas dangereuse. Ajoutons que les expériences
récentes, depuis le rapport de 2015, montrent
que prendre du calcium, des polyphénols, de la
vitamine E avec de la charcuterie élimine complètement
l'effet potentiellement cancérigène. Comme
le dit le professeur Corpet, si vous mangez un yaourt
après votre charcuterie, vous éliminez
l'effet potentiellement cancérigène. Idem
si vous prenez un peu de vitamine D le matin.
Source : La
boucherie Française - Mars 2021
Voir
L'info du vrai
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Birds can dance!
Phenomenal colorful Birds performing a wonderful Walz by Johann
Strauss
The most amazing
dancing birds’ performance you will ever see!
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
SÉNILITÉ (La) : Ou gâtisme, étape sans queue ni tête.
Georges ELGOZY
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Société Générale sur la blockchain Tezos
Société Générale a émis le premier produit structuré au format «
Security Token » directement inscrit sur la blockchain publique
Tezos. Ces titres ont été entièrement souscrits par Société Générale
Assurances.
Voir
linformaticien.com
Pénurie mondiale de composants électroniques : Les limites du
modèle Fabless
Nouvelle génération de consoles, smartphones 5G et reprise des ventes
automobiles, la demande en composants électroniques explose et toute
l’industrie des semiconducteurs se grippe. Autopsie de l’échec d’une
industrie à 440 milliards de dollars
Voir
linformaticien.com
5G : "pas de risques nouveaux" pour la santé selon
les données disponibles, estime l'Anses
La nouvelle génération de réseaux mobiles 5G en cours de déploiement
ne présente "pas de risques nouveaux" pour la santé, au
vu des données actuellement disponibles, a estimé mardi l'Agence
nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un avis très attendu
sur cette technologie controversée.
Voir
linternaute.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
SÉNILITÉ (La) : Vieillissement normal ou prématuré selon le degré
de sympathie éprouvé pour le sénile.
Philippe BOUVARD
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
La FRSEA condamne les « actes malveillants » visant la journaliste
Morgan Large
La Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA)
de Bretagne a condamné jeudi les « actes malveillants » visant la
journaliste Morgan Large, spécialisée dans l'agro-industrie bretonne,
après le déboulonnage d'une roue de sa voiture, tout en affirmant
n'en être « nullement responsable ».
.../...
« Nous espérons que tous les journalistes qui dénoncent les agissements
visant l’une des leurs condamneront aussi fermement les nombreux
actes illicites ciblant les agriculteurs ou leurs biens », ajoute
la FRSEA. « Si la liberté de la presse est réelle, la liberté d’expression
syndicale l’est aussi. Alors, nous continuerons à exprimer notre
vision, à défendre l’agriculture qui permet de nourrir nos concitoyens
», poursuit le syndicat agricole.
Voir
agri-mutuel.com
Lutte contre le changement climatique : Nestlé mise sur l'agriculture
régénératrice, par Ian Fafet (« regenerative agriculture » en anglais
= ACS, agriculture de conservation des sols avec non-labour
et cultures intermédiaires et rotations longues)
En tant que signataire de l’engagement des Nations Unies "Business
Ambition for 1.5°C", Nestlé a dévoilé son plan détaillé pour
le climat. L’entreprise prend des mesures pour réduire de moitié
ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 dans l'objectif
de parvenir à zéro émissions nettes d’ici à 2050.
Voir
cultivar.fr
Nestlé choisit la France pour tester l'agriculture régénératrice
Le groupe international associe ses partenaires agricoles français
à une démarche remettant le sol au coeur de l'activité agricole.
Voir
reussir.fr
Devrions-nous manger bio ? par Léon Guéguen
S’appuyant sur les travaux de recherche et les faits ayant
permis d’aboutir à un consensus scientifique international,
cette étude déconstruit certains arguments sous-tendant
la promotion de l’agriculture biologique.
En termes nutritionnels, il est admis que la valeur des
aliments bio est relativement similaire à celle des aliments
conventionnels et que les quelques différences relevées
demeurent négligeables au sein du régime alimentaire global.
Au niveau sanitaire, si des traces quantifiables de résidus
de pesticides sont beaucoup plus souvent détectées dans
les fruits, légumes et céréales conventionnels, mais sans
conséquences sur la santé, les produits bio végétaux –
non protégés – ou animaux – élevés en plein air – présentent
plus de risques de présence de constituants naturels toxiques
ou de contaminations chimiques ou microbiennes.
La traduction médiatique de récentes études épidémiologiques
liant une plus faible incidence de cancers à une alimentation
bio confond souvent association et relation causale. Ces
résultats ne traduisent pas un effet bénéfique des seuls
aliments bio mais de la meilleure hygiène de vie et du
comportement alimentaire des « mangeurs bio ». L’argument
« nutrition santé », le plus souvent avancé, ne devrait
donc plus être revendiqué.
Enfin, il convient de souligner qu’une expansion de l’agriculture
bio au-delà de 15% des surfaces cultivées n’est pas possible,
notamment pour les grandes cultures, sans élevage de proximité
pour fournir les engrais organiques indispensables. Une
trop grande expansion, a fortiori le tout-bio, n’est pas
non plus souhaitable pour pouvoir nourrir une population
mondiale croissante : les rendements plus faibles nécessiteraient
de plus grandes surfaces cultivées, non disponibles, et
la hausse des prix associée rendrait les aliments plus
difficilement accessibles au plus grand nombre.
Voir
fondapol.org
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Au Brésil, les déboires du soja non OGM
Malgré la demande des éleveurs européens, la production de soja
non transgénique recule dans les états brésiliens du Mato Grosso
et du Goias.
Au Brésil, premier exportateur mondial de soja, les OGM sont rois.
Seulement 4 % des surfaces cultivées proviennent de semences dites
conventionnelles, c’est-à-dire non transgéniques.
Une goutte d’eau pour le Brésil, qui représente tout de même 6 millions
de tonnes, récoltées sur 2 millions d’hectares, soit la surface
agricole d’une dizaine de départements français, et plus de dix
fois la sole française de soja. Ce soja non-OGM est majoritairement
exporté vers l’Europe, où il alimente des élevages de saumons norvégiens,
ou de poulets français, suisses ou allemands. Le produit est en
vogue, la demande est soutenue, pourtant les surfaces cultivées
reculent, observent les exportateurs.
.../...
Voir
ouest-france.fr
Du colza pour remplacer le diesel dans les trains normands, par
Maxime Debs
Les TER entre Paris et Granville carburent depuis ce mardi au colza.
Une expérimentation qui va durer trois mois et participe de la volonté
de décarbonation du rail.
Voir
franceinter.fr
Suicide d'un paysan à Anché : une famille dénonce la "maltraitance
paysanne"
e 12 mars 2021, Vincent Vuzé, 52 ans, un éleveur d’Anché, s’est
donné la mort. Il laisse une famille et un terroir dans la peine.
Ses deux enfants et sa maman parlent d’une « maltraitance paysanne
».
Voir
lanouvellerepublique.fr
PNB par personne
: les changement depuis 1960 et surtout depuis 1980 sont incroyables
64 ours ont été détectés dans les Pyrénées en 2020 indique le
réseau Ours brun de l’Office français de la biodiversité (OFB)
Voir
professionnels.ofb.fr
L’irrigation, un enjeu de durabilité pour l’agriculture
Avec l'augmentation des températures, liée au changement climatique,
l'évapotranspiration des plantes augmente et le bilan hydrique des
sols se dégrade. Sans prise de conscience de la société sur les
enjeux liés à l'eau, l'agriculture risque d'être fortement pénalisée.
L'irrigation apparaît donc comme garante de la durabilité économique,
environnementale et sociale dans beaucoup de territoires français
pour Guillaume Benoit, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts
(CGAAER).
Voir
arvalis-infos.fr/
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas
une opinion !)
TEMPS
(anciens) : Il y avait des ânes que la rencontre d'un ange
faisait parler. De nos jours, il y a des hommes que la rencontre
d'un génie fait braire.
Victor HUGO
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Festival
du livre de Mouans-Sartoux 2021
> Elyane
Gastaud: une nouvelle adhérente pour l’AEAP
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
SEPTUAGÉNAIRE : Marié à une jeune et jolie femme, il n'est pas cocu,
il est secondé.
Louis LAVELLE
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Quelles conséquences du Brexit pour les secteurs agricole et
agroalimentaire ?
5 mai 2021 - 14h30 - Webinaire
Depuis que le Royaume Uni a quitté l’Union européenne le 31 décembre
2020, leurs relations sont régies par l’accord de commerce et
de coopération du 24 décembre 2020.
Les échanges de produits agricoles et alimentaires entre le Royaume
Uni et l’Union européenne sont très importants. Dans ce domaine,
le Royaume Uni est un partenaire essentiel pour plusieurs pays
de l’Union européenne tels que l’Irlande et la France.
Si l’accord commercial du 24 décembre 2020 permet aux deux parties
d’échanger sans quotas ni droits de douane, il n’évite pas de
nouveaux coûts et formalités administratives pour les entreprises,
notamment en raison des contrôles sanitaires et phytosanitaires
des denrées alimentaires, ainsi que des exigences requises en
matière de « règles d’origine ».
D’autre part, le Royaume Uni, qui a toujours été hostile à la
PAC, va pouvoir élaborer et conduire sa propre politique agricole.
Il s’agit donc, au cours de cette séance, d’appréhender :
- l’impact du Brexit sur les échanges agricoles et alimentaires
du Royaume Uni avec l’Union européenne, en particulier avec l’Irlande
et la France, mais également avec des pays tiers,
- les orientations de la nouvelle politique agricole du Royaume
Uni.
Voir
academie-agriculture.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory (?????): Cuiller anthropomorphe wakemia - Côte d'Ivoire,
culture Dan, XIXè siècle (musée du quai Branly
- Jacques Chirac)
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La transition agroécologique : Quelles perspectives en France
et ailleurs dans le monde ?
7 mai - 10h - 12h - Webinaire
Le déploiement en France de l’agroécologie est, rappelons-le,
l’une des priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation
et de la forêt.
Dans l’ouvrage collectif : « La transition agroécologique :
Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ? »
des membres de l’Académie d’agriculture de France et de nombreux
collègues se sont interrogés sur les conditions et les solutions
pour réussir ce déploiement.
Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse un
état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation
actuelle dans différentes parties du monde. Le second s’attache
à définir les perspectives et les changements à promouvoir pour
réaliser une transition agroécologique.
Réunion Zoom
ID de réunion : 892 8367 0292
Code : 270167
Du côté
d'Auguste Derrière
Semences et Plants : les raisons du succès d’une filière et
hommage à Philippe Gracien , ancien directeur du GNIS et
membre de l'Académie d'agriculture de France
12 mai - 14h30 - Webinaire
En 2020, en France, les semences et plants ne connaissent pas
la crise !
Bien sûr, l’activité a été perturbée au début du confinement pour
les transports et échanges internationaux. Mais au final, la campagne
2019/2020 affiche des résultats record puisque l’excédent de la
balance commerciale des semences et plants dépasse pour la première
fois le milliard d’euros. La France est le leader mondial des
exportations de semences de grandes cultures devant les USA et
les Pays Bas.
Les semences et plants, point de départ de toute culture, représentent
un domaine stratégique pour notre autonomie alimentaire et notre
place internationale dans les productions agricoles.
Qu’est ce qui explique cette situation exceptionnelle ? Les raisons
en sont nombreuses :
- les investissements importants dans la recherche (13% du chiffre
d’affaires) et le dynamisme de la création variétale. 74 entreprises
de sélection créent chaque année de nouvelles variétés pour répondre
aux multiples besoins,
- des conditions pédoclimatiques variées adaptées à la production
et à la multiplication de nombreuses espèces potagères et de grandes
cultures,
- Un important réseau d’agriculteurs-multiplicateurs compétents
et spécialisés. Environ 18 000 agriculteurs multiplient chaque
année plus de 6 000 variétés, en relations contractuelles avec
les établissements producteurs pour répondre aux besoins quantitatifs
et qualitatifs des utilisateurs.
Ainsi, c’est surtout l’organisation collective de la profession
semencière autour de la qualité des semences qui est la principale
raison du succès de cette filière, depuis de très nombreuses années.
Cette séance est dédiée à la mémoire de Philippe Gracien, membre
de l’Académie et directeur général du Gnis pendant 22 années,
qui a consacré sa vie professionnelle à l’équilibre et au dynamisme
de l’Interprofession. Plusieurs grands témoins professionnels
expliqueront comment la France répond aux besoins des agriculteurs
français et européens, accueille de nombreuses entreprises étrangères
de production de semences et plants, et exporte dans 153 pays,
en développant de nombreux partenariats techniques, économiques
et réglementaires.
Voir
academie-agriculture.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Masque d'épaule Nimba - Guinée, culture Baga, fin
du XIXè siècle - début du XXè siècle
(musée du quai Branly - Jacques Chirac)
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Guide GESTIM +
4 juin - 9h30 - 12h - Webinaire
Émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), séquestration du carbone,
qualité de l’air… l’agriculture est au cœur des enjeux environnementaux
et de plus en plus placée au centre des stratégies nationales de réduction
de nos impacts sur l’environnement.
Mais comment mesurer ces impacts à l’échelle d’une exploitation ou
d’un territoire agricole ? Quels sont les méthodes et outils disponibles,
et comment les choisir ?
Voir
arvalis-infos.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
SÉRÉNITÉ (La) : La cellulite de l'âme.
Pierre DANINOS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Jusqu’où faudra-t-il que ça aille trop loin ? Par Marion Ivaldi
Jusqu’où faudra-t-il que ça aille trop loin ? De combien d’accidents
climatiques dramatiques, aura-t-on encore besoin pour comprendre que
leur récurrence est désormais quasi-annuelle ?
Qualifié cette fois-ci de « plus grande catastrophe agronomique du
21ème siècle », l’effroyable gel qui s’est abattu sur l’Hexagone sera-t-il
enfin l’événement déclencheur de la mise en œuvre de solutions efficaces,
économiquement optimales et environnementalement responsables ?
À chaque épisode climatique douloureux : la sidération, l’appel à
l’aide, le désespoir... et le sparadrap. Les demandes de la filière viticole auprès du ministre visent
à traiter l’urgence. Mais, est-il véritablement durable de sortir
l’attirail classique de sauvegarde des exploitations (exonérations
fiscales, sociales, bancaires…) à chaque épisode climatique, sans
aboutir à un mécanisme ambitieux de sécurisation du revenu ?
Des solutions sont pourtant là, notamment celui du stockage assurantiel.
Facile à mettre en œuvre avec un produit peu périssable. Si la distillation de crise a permis d'évacuer quelques volumes
(ce qui, vu d'aujourd'hui semble une décision mal avisée), on se dit
qu'heureusement le Covid a aussi permis de déclencher une aide au
stockage. De quoi être un soin palliatif pour certains.
Voir
vitisphere.com
Du côté
d'Auguste Derrière
Du côté de pleinchamp.com : « Y’a plus de saisons » … il y a 200
ans déjà
En 1821, après plusieurs années de fortes gelées et d'inondations,
le gouvernement pose pour la première fois la question d’un lien entre
les variations du climat et la déforestation importante de l’époque.
Dans des documents d’archives mis en ligne sur son site, Météo-France
révèle que les variations du climat et leurs impacts sur les cultures
faisaient déjà partie des préoccupations du gouvernement il y a 200
ans. Ainsi en 1821, après plusieurs années de fortes gelées et d'inondations,
le ministre de l’Intérieur de Louis XVIII interroge pour la première
fois le lien possible entre la déforestation importante et ces variations
du climat. A l’époque, la forêt française a atteint sa plus faible
superficie avec 1 300 000 ha.
Une circulaire est adressée à l’ensemble des préfets, qui doivent
procéder au recensement détaillé des forêts françaises et rendre compte
des modifications météorologiques depuis les 30 dernières années.
Les réponses préfectorales conservées dans le fonds d’archives de
Météo-France montrent que les destinataires de cette circulaire se
sont en majorité retrouvés désemparés par la demande. Certains préfets
ont pris leur mission à cœur en fournissant des réponses sur plusieurs
pages, relate Météo-France. D’autres ont tout simplement ignoré la
demande du ministère, à l’instar du sous-préfet d’Embrun qui répondra
à l’une des notes de rappel ainsi : « Il faut cesser ces folles demandes...
».
Deux siècles plus tard, la France possède plus de 10 millions d’hectares
de forêt supplémentaires et une température moyenne en hausse de 2°C.
Les causes du dérèglement climatique sont désormais connues mais,
malgré les progrès techniques, les parades disponibles pour lutter
contre les aléas climatiques demeurent insuffisantes.
Au sortir d’un épisode de gel 2021 exceptionnel de par son ampleur
géographique et son intensité, les toutes premières estimations des
pertes de production commencent à tomber : -60% pour les abricots,
-40% pour les pêches, -30% pour la viticulture, -10% pour les betteraves…
.../...
Voir
pleinchamp.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:Serrure
de grenier à céréales - Mali, culture Dogon,
fin du XXè siècle (musée du quai Branly - Jacques
Chirac)
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Du côté d’André Heitz
> Engrais
azotés, loi « lutte contre le dérèglement climatique » et le Monde
> Un
jardin pour honorer les héros américains
> Une
nouvelle étude suggère que CRISPR pourrait contribuer à réduire le
paludisme en modifiant des gènes intestinaux des moustiques
> Il
ne s'agit pas d'opposer le bio au conventionnel, mais de blâmer un
sous-ensemble subversif
> L'agroécologie
en Afrique : solution miracle ou chemin vers la pauvreté ?
> Le
Brésil approuve un outil génétiquement modifié respectueux de l'environnement
pour lutter contre la légionnaire d'automne
> Accepter
le défi carbone du XPrize d'Elon Musk au nom des agriculteurs du monde
entier
> Des
chercheurs stimulent l'absorption du zinc par Arabidopsis afin d'atténuer
à terme la malnutrition
> Des
virus modifiés peuvent lutter contre l'augmentation des bactéries
résistantes à des antibiotiques
> De
la ferme à la table, etc. : l'enquête de l'UE sur les pesticides est
naïve, chimiophobe et polluée par le militantisme (1ère partie)
> La
hausse des températures modifie la photosynthèse dans un climat changeant
> Le
maroilles devrait dire au Nutri-Score : « tu pues ! »
> La
pauvreté et la faim suivent l'invasion de la chenille légionnaire
d'automne en Afrique
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Transition
bas carbone : le Gouvernement place la filière bois au cœur de sa
stratégie
> Mesures
de soutien aux agriculteurs sinistrés par les épisodes de gel
> France
Relance : 97 lauréats pour l’appel à projets amont de la filière bois-forêt
> France
Relance : 48 nouveaux lauréats de l'appel à projets « Les Quartiers
Fertiles »
> EGalim
: la proposition de loi portée par le député Grégory Besson-Moreau
(LREM)
Du côté de la Fnsea
> Proposition
de loi Besson-Moreau : une ambition bienvenue pour renforcer la loi
EGAlim, mais à affermir
FNSEA et JA saluent la proposition de loi du député Grégory Besson-Moreau
qui s’inscrit dans les attentes répétées de la profession et qui pose
les bases pour conforter l’ensemble du dispositif EGAlim. Il s’agit
là d’un texte important qui permettrait de rendre plus efficace et
plus opérationnelle la construction du prix en marche avant. Nous
saurons être force de proposition pour que dans le cadre du débat
parlementaire certains éléments essentiels puissent être introduits
et affermis.
Au terme d’un long travail parlementaire initié dans le cadre de la
Commission d’enquête sur les pratiques de la grande distribution mais
aussi du rapport de Serge Papin, cette proposition de loi arrive à
point nommé. En effet, le résultat des dernières négociations commerciales
est loin d’être à la hauteur des espoirs que les agriculteurs ont
placé dans le dispositif EGAlim. Les hausses des coûts de production,
notamment en matière d’alimentation animale, n’ont par ailleurs pas
été prises en compte, contractant à nouveau le revenu de nombreux
agriculteurs.
Cette proposition de loi traite de nombreux sujets portés de longue
date par la FNSEA et JA. Nous demandions une consolidation législative
sur la contractualisation, la transparence et la sécurisation du prix
de la matière première agricole dans les négociations commerciales,
l’étiquetage de l’origine, l’instauration d’un dispositif permettant
de trancher les litiges et un encadrement de toutes les formes de
braderies de produits alimentaires.
Cependant, afin que ces outils fonctionnent, le législateur ne pourra
faire l’impasse sur le renforcement des indicateurs de coûts de production,
malheureusement absents du texte. FNSEA et JA formuleront donc des
propositions pour que leur prise en compte soit précisée et renforcée
dans le cadre de la contractualisation, en commençant par l’obligation
de leur diffusion. C’est la condition essentielle pour construire
un prix en « marche avant » qui couvre les coûts de production pour
les agriculteurs.
De même, nous serons attentifs à ce qu’il n’y ait aucune forme possible
de contournement de la sécurisation de la part agricole du tarif du
fournisseur. Il en va de la pérennité de chacun des maillons de notre
chaîne d’approvisionnement alimentaire, dont la compétitivité est
essentielle pour maintenir un tissu productif en France capable de
répondre à l’enjeu de souveraineté alimentaire.
Les agriculteurs attendent beaucoup de cette proposition de loi !
Son examen doit être à la hauteur de l’enjeu pour la profession. Nous
attendons une efficacité et un consensus qui permettra la mise en
œuvre rapide et complète du dispositif dans les négociations commerciales.
Le monde agricole a déjà trop attendu : il ne doit plus y avoir aucune
excuse au retour de valeur dans les cours de ferme !
> Gel
: répondre à l’urgence et apporter des solutions durables !
Face à l’ampleur des dégâts et après un premier bilan de l’épisode
de gel catastrophique, la FNSEA et JA appellent solennellement à une
mobilisation générale pour prendre les mesures d’urgence indispensables
pour redonner un minimum de visibilité à des agriculteurs qui, pour
certains, ont perdu la totalité ou la quasi-totalité de leur production
de l’année et doivent être soutenus dans ce moment de détresse financière
et morale incommensurable. Un soutien qui devra être renforcé par
des mesures spécifiques pour les jeunes agriculteurs qui sont dans
des situations particulièrement vulnérables. L’expression de la solidarité
nationale, telle qu’elle a été annoncée par le Président de la République
et le Premier Ministre va dans ce sens, mais elle ne doit pas rester
un vain mot ! A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles
!
Mais au-delà de ces réponses immédiates à une situation de crise majeure,
la FNSEA, comme elle a voté dans son rapport d’orientation 2020 «
Faire du défi climatique une opportunité pour l’agriculture », appelle
à porter d’urgence un projet ambitieux pour la gestion des risques,
adapté aux attentes professionnelles et à la réalité des situations
des exploitations et qui offre des filets de sécurité permettant de
supporter les aléas qui vont en s’amplifiant. Cette stratégie de développement
d’une politique de gestion des risques efficace repose sur des principes
fondamentaux auxquels la FNSEA et JA sont particulièrement attachés
:
– La responsabilité des agriculteurs, des assureurs et des pouvoirs
publics
– La mise en place d’une politique de prévention des risques ambitieuse,
– Le renforcement d’un mécanisme « à étages » fonction de l’intensité
et la fréquence de l’aléa.
Cela passe, immédiatement, par l’activation dans la réforme de la
PAC des possibilités du règlement « Omnibus » pour améliorer le dispositif
assurantiel et par la mise en place d’une gouvernance associant État,
assureurs et profession agricole en vue de donner plus de transparence
aux différents acteurs.
Cela passe aussi par des décisions, attendues par des années, sur
des mesures structurantes afin d’aboutir d’une part à une meilleure
articulation entre assurances et fonds d’indemnisation et d’autre
part à un appui marqué de la solidarité nationale pour faire face
au changement climatique et réussir l’ambition de souveraineté alimentaire
par la pérennité des productions françaises.
La gestion des risques en agriculture est aujourd’hui au cœur des
débats publics. Mandaté par le ministre de l’Agriculture, le député
Frédéric Descrozaille a multiplié ces dernières semaines les concertations
pour améliorer le dispositif actuel. Ne laissons pas, une fois de
plus, filer l’occasion de bâtir ensemble, profession agricole, assureurs
et État, un projet de politique de gestion des risques offrant à tous
les agriculteurs un filet de sécurité adapté à leurs attentes et à
la réalité économique.
Du côté d'Auguste Derrière
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
SÉRÉNITÉ (La) : Maquillage de la vieillesse.
Bertrand VAC
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Communiqué du diocèse
Merci d'en prendre bonne note !!!!!
"L'église informe qu'à partir de 70 ans, l'adultère n'est plus
considéré comme un péché, mais comme un miracle !"
Libres expressions (jouons encore avec les mots !)
Ne disposant que des ressources dont l’avait richement dotée la nature,
la fiancée du pirate vivait au crochet du capitaine.
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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Pensée sur l'ambiance anxiogène en France… la faute des médias
! (sur RTL)
Imaginez qu'on dise tous les soirs le nombre de morts par cancer,
tout cela est absurde. Est-ce que le travail des médias, c'est faire peur aux
gens ?"
André COMTE-SPONVILLE
Pensée de M. JM Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, après
l’assassinat de Samuel Paty, tué à cause du mensonge d’une gamine
Par l’effet de sidération qu’a produit ce crime, par son extrême violence.
Le 16 octobre 2020 aura été en quelque sorte le 11-Septembre des professeurs.
Rendez-vous compte, un homme est mort pour avoir voulu transmettre
les valeurs de la République !
Pour moi-même, j’en ai tiré le constat plus que jamais qu’il ne fallait
rien céder sur le fond. La laïcité n’est pas une variable d’ajustement
du système scolaire : elle est son socle fondamental. Pour l’éducation
nationale, au-delà de tout ce qui avait déjà été engagé, j’ai voulu
aller plus loin pour donner aux enseignants les outils dont ils ont
besoin. Il y a d’abord des normes claires et nettes, grâce au Conseil
des sages de la laïcité. Il y a, en deuxième lieu, les équipes « Valeurs
de la République » qui interviennent chaque fois que cela est demandé
dans une école ou un établissement. Et nous irons plus loin, en matière
de formation des professeurs, avec la mission que j’ai confiée à [l’ancien
inspecteur] Jean-Pierre Obin. Nous avançons aussi sur une amélioration
de la relation école-parents car il y a aujourd’hui trop d’incompréhension
et d’agressivité.
Voir
lemonde.fr
Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
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A first thought for today
I became a vegetarian after realizing that animals feel afraid, cold,
hungry, and unhappy like we do.
Cesar CHAVEZ, farm worker and activist (1927-1993)
A second thought for today
You can't hold a man down without staying down with him.
Booker T. WASHINGTON, reformer, educator, and author (5 Apr 1856-1915)
A third thought for today
How far should one accept the rules of the society in which one lives?
To put it another way: at what point does conformity become corruption?
Only by answering such questions does the conscience truly define
itself.
Kenneth TYNAN, theater critic and author (1927-1980)
A fourth thought for today
It would indeed be ironic if, in the name of national defense,
we would sanction the subversion of one of those liberties which make
the defense of our nation worthwhile.
Earl WARREN, jurist (1891-1974)
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Poupée - Cameroun, épis de maïs, perles,
début du XXè siècle (musée du quai Branly
- Jacques Chirac)
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
SEXAGÉNAIRE (Le) : Dans le mot, il y a sexe.
Guy BEDOS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Entre dogmatisme écologique et difficultés climatiques : c’est
compliqué d’être agriculteur en 2020 ! Par Frédéric Thomas
Fin septembre, s’est ouvert le grand débat national sur l’agriculture
rassemblant 134 français tirés au sort mais dont seulement deux
agriculteurs pour représenter la profession qui est au cœur des
sujets de discussion. La mise en pratique de cette nouvelle forme
de démocratie participative est censée répondre à des questions
aussi complexes que : « Qui décide de la PAC ? », « Quelle transition
agroécologique ? », « Eau, air, sols, biodiversité ? », « Comment
cohabiter dans les campagnes ? », « Comment accéder à la terre ?
», « Quel revenu agricole ? », « Souveraineté alimentaire », pour
les principales.
Si l’on peut comprendre l’intérêt d’une telle consultation, il semble
très dangereux de permettre à des néophytes, bien qu’ils puissent
être de bonne volonté, de proposer, voire de décider, d’orientations
stratégiques. Ils peuvent difficilement appréhender l’extrême complexité
des filières agricoles et souvent, ils ignorent les efforts déjà
entrepris par la grande majorité des acteurs. Enfin, la notion d’inertie
mais aussi de prudence qu’imposent les cycles de production auxquelles
s’ajoutent les complications climatiques, ne sont certainement pas
pris en compte. S’il s’agit d’une consultation permettant de prendre
la température et d’ouvrir positivement le dialogue entre deux mondes
qui s’ignorent et même s’opposent jusque dans les campagnes, pourquoi
pas ? Par contre, leur confier des décisions et des orientations
est irresponsable au niveau agronomique, économique et même environnemental
sans même intégrer la dimension de souveraineté alimentaire.
.../...
Voir
agriculture-de-conservation.com
Circuits Courts, feux verts mais il faut adapter la conduite,
par J. Massé
Si la pandémie remet en question l’ensemble du fonctionnement de
nos sociétés (relations sociales, économie, services publics…),
elle rediscute aussi courts : les modèles alimentaires. La
proximité rassure, la relation directe avec les producteurs authentifie
tous les feux l’origine des aliments. Bref, l’épidémie aura renforcé
dans la tête des locavores l’intérêt des productions locales alimentaires.
La demande est de plus en sont au vert plus dynamique, la balle
est dans le camp des producteurs qui doivent y répondre au mieux.
mais il faut Pourtant, si le nombre de projets fermiers tend à croître,
leur pérennité n’est pas assurée. Trop de projets sous-dimensionnés,
souvent chronophages adapter et faiblement rémunérateurs, posent
la question des clés de succès d’une exploitation agricole la conduite !
en circuit court.
Voir
veille économique de CER France
Le tournant mal négocié de la reconstruction agricole en France
après la Première Guerre mondiale (1920-1939), par Thierry Pouch,
membre de l'Académie d'agriculture
.../...
L’accession au pouvoir du Front populaire en 1936 constitue un tournant
et dessine une nouvelle orientation de la politique agricole nationale.
Loin des fantasmes diffusés par les forces politiques libérales,
selon lesquels le Front populaire aurait préparé la collectivisation
de l’agriculture – la propriété privée des outils de production
ne fait à aucun moment l’objet d’une quelconque menace – il est
au contraire question d’adopter des mesures d’urgence pour préserver
le secteur agricole. La création de l’Office national interprofessionnel
du blé (ONIB), en août 1936, symbolise à elle toute seule le tournant
opéré par l’État en matière de politique agricole. Placé sous la
double tutelle des ministères de l’Agriculture et des Finances,
l’ONIB est doté du monopole des flux commerciaux de blé et doit
procéder à la fixation des prix ainsi qu’à la séquence temporelle
des achats de l’État auprès des producteurs. L’une des conséquences
notables de la formation de l’ONIB se situe évidemment dans la nette
remontée du prix du blé, puisque la hausse est de 125% entre 1935
et 1937. Les voix hostiles à toute tentation d’organiser les marchés
agricoles se raréfient, sombrant dans le silence par la suite puisque
le régime de Vichy, en dépit du retour des agrariens conservateurs
au pouvoir, ne reviendra pas sur cette institution, élargissant
même ses prérogatives à l’ensemble des céréales (Gervais, Jollivet,
Tavernier, op. cit.).
.../...
Voir
sciences-po.fr
Du côté d'EBBH : ration(alité) individuelle…
F2F FFS Pt 1: The EU Pesticide Survey – Naïve, Chemophobic and
Activist-driven
The European Commission is holding a public consultation on pesticides
in order to review their Sustainable Use Directive and to legitimise
their Farm2Fork (embrace organic) strategy. With a wee bit of a
wince, the Risk-Monger thought it worthwhile to participate.
See
risk-monger.com
EU must not risk becoming an ‘agricultural museum’, stakeholders
warn, by Natasha Foote
The EU must up the ante when it comes to innovation if it is to
align high levels of agricultural production with the vision of
a more sustainable future, as set out in the Green Deal, according
to EU lawmakers, who warn that the bloc is “lagging behind”.
See
euractiv.com
Don’t let GM technology die, by Ram Kaundinya (India)
Activists and those with vested interests are blocking the technology
that will help farmers
The status of GM crops in India is like that of Karna in Mahabharata.
A peerless archer who was done in by six curses. Some vested interests
in the country want GM technology to go the same way. Biotech developers
have been goig around in circles for last 15 years.
See
thehindubusinessline.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
TEMPS (Du) : Il faut en donner au temps.
Miguel DE CERVANTÈS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Poupée, jouet pour les petites filles fait par les
mères - Sénégal, épi de maïs égrainé,
début du XXè siècle (musée du quai Branly
- Jacques Chirac)
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Mauro Guillén: “Whoever wants to see the future of the world
has to travel to Africa”
Economic prospects trials are almost a genre unto themselves.
These are, in many cases, futurology treatises in which the probability
is less remote. Others, however, have expectations more anchored
to reality and not to distant probabilities. That is the case
of 2030: traveling towards the end of the world as we know it
(Deusto), in which Mauro Guillén (León, 1964), professor at the
Wharton business school (Pennsylvania, USA) and as of September
dean of the Cambridge Judge Business School (UK), tries to show
that not only the economist lives with groundbreaking forecasts
and that it is possible to draw a credible projection for 10 years.
By then, he says, there will be more grandparents than grandchildren,
more industrial robots than traditional workers, more computers
than human brains, more sensors than organic eyes, and more currency
than states.
See
pledgetimes.com
Mauro Guillén: “Quien quiera ver el futuro del mundo tiene
que viajar a África”
El profesor en Wharton avisa de los cambios que transformarán
el mundo en una década: habrá más abuelos que nietos, más robots
que obreros y más divisas que Estados
Ver
elpais.com
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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The desert island (Jewish) joke
A Jewish man is shipwrecked on a desert island.
He’s stuck for years!
Using materials from around the island, he builds a house, a store,
and a synagogue.
Eventually, he’s made a whole neighborhood.
One day, he’s rescued by a passing ship.
The sailors help him collect his few possessions and get ready to
leave the island forever.
Just before they leave, one of the sailors says, “Hey! Why’d you build
two synagogues?”
The man rolls his eyes. “This,” he says, pointing at one building,
“Is my synagogue.”
“And that,” he says, pointing at the other, “Is the one I would never
set foot in!”
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d’informatique agricole (Afia)
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