Du côté du web et de l’informatique agricole n° 18 du 22 avril 2021

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 18 du 22 avril 2021

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 18 - 2021
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 22 avril 2021



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke

Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 

Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque
Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore, encore Avec des nouveautés
Tout sur le vaccin Nouveauté


Conseil de lecture

Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?" est intéressant avec des regards très différents des uns des autres sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Dans cette gazette, l'’agriculture présente au splendide musée du quai Branly – Jacques Chirac… grâce aux sites passioncereales.fr et lescereales.fr

C'était avant l'informatique...

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La magie de la prière (à voir en faisant attention à ce qui se passe dans les premières secondes ! - GW)
Voir paiement moderne


Calamités agricoles : 1 milliard d’euros d’aides débloqué pour l’agriculture

En déplacement dans le département de l’Hérault, vendredi 16 avril 2021, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé le déblocage d’environ 1 milliard d’euros afin de faire face aux premières mesures urgences et d’être en capacité de donner de la visibilité aux agriculteurs frappés par l’épisode de gel.
Voir cultivar.fr


Si vous pensez que, en France, nos gouvernants et nous tous avons mal géré la crise de la Covid-19…

…allez voir les statistiques présentées par le Financial Time (mais ignorées en France, ce qui est incroyable) sur la surmortalité attribuable (du fait de la surmortalité) au virus en pourcentage du nombre moyen de morts en période normale :

FT Coronavirus tracker: the latest figures as countries fight the Covid-19 resurgence | Free to read

Total excess deaths since 100 confimed cases in the country

Ceci montre que les politiques menées en France ont eu un succès significatif. J'espère que ces statistiques vous aideront dans vos réflexions et vous rendront le moral !


Voir FT


Brazil +28%
Russia +27%
UK +20%
Poland +20%
US +19%
Spain +19%
Portugal +18%
Belgium +16%
Sweden +14%
Switzerland +14%
Israel +11%
France +10%
Germany +4%
 

NB :
1. Il semble que Le Monde se soit décidé (enfin !) à prendre mieux en compte l'excès de mortalité plutôt que les déclarations erronées ou mensongères concernant les décès suite au Covid-19. Trois exceptions : le Royaume-Uni, la Belgique et la France, qui auront été honnêtes.
2. The Economist a produit le même genre de statistiques que le Financial Time... C'est le pouvoir de la City !
3. Le côté marrant de ce tableau de la pandémie dans le monde est que les dirigeants ceux qui réussissent, l'Allemagne et la France, font l'objet de critiques insensées.


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Homme assis au crâne déformé en forme d'épis de maïs tenant un vase - Mexique, culture Maya, 300 av. JC - 600 ap. JC (musée du quai Branly - Jacques Chirac)

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Enquête auprès d'agriculteurs sur l'utilisation de plantes de services (PDS) : couverts, plantes compagnes, bandes fleuries, bandes enherbées, haies, …

… c’est-à-dire une espèce implantée avant, pendant ou après la culture de rente, non récoltée (au moins en première intention), qui, dans la parcelle ou à proximité, est destinée à fournir un ou plusieurs services écosystémiques.

>>> Agriculteurs,
Que vous ayez ou non des couverts, plantes compagnes, bandes fleuries/enherbées, haies...

>>> Conseillers,
Que vous apportiez ou non un conseil/accompagnement sur les couverts, plantes compagnes, bandes fleuries/enherbées, haies...

…votre expertise nous intéresse.

Enquête de 10-15min, anonyme

Contact : Chloé NOIZET
Mél : chloe.noizet(a)agrocampus-ouest.fr


Le Rustican ou "Livre des proffitz champestres et ruraulx"(XVième siècle) par Pietro de Crescenzi (Photo (C) RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojeda)
Voir RMN – Château de Chantilly

Il faut absolument voir magnifiques dessins mentionnés ci-dessus. Il y a des droits (assez dispendieux) sur ces belles photos. Je suis donc dans l’incapacité de vous les montrer ici.

 

Le laboureur et ses enfants, de Jean de la Fontaine (1621 - 1695)

Travaillez, prenez de la peine :

C’est le fonds qui manque le moins.

Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,

Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins :

Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage

Que nous ont laissé nos parents ;

Un trésor est caché dedans.

Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage

Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.

Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.

Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place

Où la main ne passe et repasse.

Le père mort, les fils vous retournent le champ

Deçà, delà, partout, si bien qu’au bout de l’an

Il en rapporta davantage.

D’argent, point de caché. Mais le père fut sage

De leur montrer avant sa mort

Que le travail est un trésor.


Voici le laboureur et ses enfants, un grand classique, qui a une grande qualité : on comprend facilement de quoi ça parle et où le poète veut nous emmener !

Sauf qu’on est quand même chez des drôles de gens. « Le père mort », les fils n’ont qu’une idée en tête : trouver le trésor. Voilà des personnages que le chagrin n’étouffe pas ! Et un père qui avait de l’humanité une vision quand même assez vénale.
Finalement, je ne sais pas si je vais suivre cet exemple !

Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
 

Le laboureur et ses enfants, vu par Grandville, ou Jean-Jacques Grandville, pseudonyme de Jean Ignace Isidore Gérard (1803-1847)



Le laboureur et ses enfants, vu par Gustave Doré (1832-1883)

 

Cette dame est Anjela Duval, poétesse bretonne (filmée en 1971)

Elle n’a jamais écrit qu’en breton (mais vous avez la même chez vous, en Alsace, en Provence, en Auvergne, et même à Paris…).

Elle a fréquenté l’école pendant quatre ans seulement : vous admirerez la qualité de son français, elle cite Lamartine.

Elle délivre un message confondant. J'ai fini d'étudier le recueil " Traoñ an pour ", d'Anjela Duval, ce qui m'a permis de découvrir qu'elle était une nationaliste bretonne fanatique, une engeance que j'exècre… Ce qui explique peut-être pourquoi son œuvre n'a jamais été traduite (sauf quelques poèmes isolés).

Par exemple, elle a écrit une " Prière à Monsieur Jean-Marie Perrot, prêtre et martyr ", ou elle qualifie de " traître à son pays " le résistant qui a exécuté ce personnage : tu trouveras sur internet l'histoire de ce triste sire… De temps en temps, elle parle aussi de la " race " bretonne...

Du coup je vais m'intéresser à un autre de ses recueils
.

On n'est pas obligé de déboulonner toutes les statues, mais il peut être intelligent de se poser la question !

Évidemment, avec cette vidéo, il y a un autre problème : il faut se débrancher quarante minutes

Tant pis pour ceux qui n’ont pas le temps.

Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net

En 1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé une série de cartes et de dessins d'anticipation sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque Nationale de France).


Des voleurs de nid d'aigle / The Little Eagle-Nest Robbers
In 1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including notably Jean-Marc Côté, produced a series of anticipatory drawings on the theme of the year 2000 (BNF).

La France classée 4ème pays le plus vert au monde

Selon le classement mondial Green Future Index réalisé par le MIT Technology Review, la France est le quatrième pays le plus vert derrière l’Islande, le Danemark et la Norvège.

Une performance pour un pays qui ne bénéficie pas des atouts énergétiques (géothermie, éolien et hydraulique) des trois pays nordiques qui le précède. Cela n’a pourtant pas empêché au début de l’année, le tribunal administratif de Paris de condamner les « manquements » de l’État français dans la lutte contre le réchauffement climatique…


Ce à quoi réagit un ami bon connaisseur du droit constitutionnel à qui je suggère qu’au vu de cet avis du MIT, l’avis du Conseil d’État (CE) dans l’affaire de Grande Synthe est au mieux farfelu :

À ce stade (jugement ci-dessus), c’est le tribunal administratif. On verra ce que dira le CE en appel.

Mais il y a une spécialité française, qui n’est peut-être pas mesurée par le MIT, qui consiste à transformer des objectifs (qui pourraient être seulement des points de repère destinés à orienter l’action des pouvoirs publics) en normes juridiques et/ou politiques.

C’est ce que le CE avait déjà relevé dans l’affaire de la commune de Grande Synthe où la France a gravé dans le marbre de la loi les objectifs auxquels elle a souscrit dans le cadre de la COP 21.

Mais c’est aussi le tapis dans lequel E. Macron s’est pris les pieds en promettant de transmettre « sans filtre » au Parlement les propositions de la Convention citoyenne, promesse qui ne pouvait engendrer que des frustrations.

En matière d’environnement notamment, il serait très judicieux de commencer à éviter de confondre objectif et norme.


Global income inequality increased for 2 centuries and is now falling (since 1980 - GW) - Source : Our Worl in Data

The visualization shows the end of the long era in human history in which global inequality was increasing. Starting with industrialization in North-Western Europe, incomes in this part of the world started to increase while material prosperity in the rest of the world remained low.

While some countries followed the European industrialization – first Northern America, Oceania, and parts of South America and later Japan and East Asia – other countries in Asia and Africa remained poor.

As a consequence of this, global inequality increased over a long period of time. Only in the period shown in this visualization did this change: With rapid growth in much of Asia in particular, the global distribution of incomes became less unequal. The incomes of the poorer half of the world population rose faster than the incomes of the richer half of the world population.
See ourworldindata.org


Des inégalités qui diminuent depuis les années 1980



Enregistré en 1912, ce tapissier découvre son accent parisien

Un accent du 14e arrondissement, vous savez à quoi ça ressemble ? Au début du siècle dernier, on pouvait deviner si un Parisien venait de Montmartre, Montparnasse ou La Vilette au seul son de sa voix. La preuve avec ce tapissier enregistré en 1912 qui découvre pour la première fois son accent “traînard".
Voir franceculture.fr


Ces Parisiens se souviennent de l'inauguration du métro en 1900
Voir le métro quand il était nouveau


Espérance de vie à la naissance aux USA par race et genre (dans la série "les inégalités ont beaucoup diminué !"

 

Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie d'agriculture : "Les agriculteurs ont le sentiment d'être les incompris de la République"

La nouvelle version de la Politique agricole commune est-elle un vrai tournant ? "Il y a des changements relativement conséquents de répartition d'un volume d'aide qui sera équivalent au précédent. Ceci dit, je ne pense pas qu'il y ait de véritable révolution derrière cette réforme de la politique agricole commune", estime Jean-Marie Séronie, agroéconomiste indépendant : "Ses bases ont été posées il y a trois ou quatre ans, bien avant que l'Europe ne mette en place son pacte vert".

Pour la France, "l'enveloppe est en gros la même", précise Jean-Marie Séronie. Pourquoi les agriculteurs manifestent-ils partout en France alors ? "Quand les agriculteurs manifestent, c'est un acte très symbolique et significatif : l'interprétation que j'en fais est double. Il y a d'une part une inquiétude sur la répartition des aides, qui va changer. Mais les manifestations ont lieu partout en France. Or comme le volume des aides totales est le même, c'est qu'il y a autre chose, sinon il y aurait des catégories gagnantes, d'autres perdantes, et il n'y aurait pas des manifestations perdues. La deuxième chose, c'est un sentiment de manque de reconnaissance, d'être les incompris de la République", explique l'économiste.
…/…
Voir franceinter.fr


Jean-Marie Séronie : "Agriculteurs des villes, agriculteurs des champs"

"L’agriculture en ville devient peu à peu une évidence politique pour de nombreux élus, soucieux de répondre à une demande citoyenne.
A côté de l’agriculture maraîchère périurbaine traditionnelle, mais en déclin continu, s’invente donc progressivement une agriculture d’un nouveau genre.

C’est une sorte d’hybride atypique mélangeant souvent de la technologie, fascinante pour toute une génération de consommateurs très geek, avec une vision fantasmée de la nature et du monde rural qui elle au contraire réchauffe le cœur d’urbains détachés de la terre, souvent depuis deux ou trois générations, voir davantage.

C’est aussi la cohabitation improbable entre des caissons étanches ou des sous-sols produisant des fraises, des aromatiques, des salades « naturelles » en hydroponie sous lumière artificielle permanente d’un côté et de l’autre côté des « pieds d’arbres » jardinés, des contre allées végétalisées, des composteurs et bacs communautaires mis à disposition des habitants d’un quartier.
Voir agri-city.info


Quel avenir pour l’agriculture et l’alimentation bio ? Par Gil Kressmann

L’agriculture dite « biologique » est née au début du siècle dernier. Plus qu’un modèle de production, elle prônait le retour à la nature.

Pendant longtemps, elle n’a intéressé qu’un nombre très restreint d’agriculteurs et de consommateurs. Il faut attendre 1980 pour que l’État inscrive officiellement l’agriculture biologique dans la loi d’orientation agricole. Puis la succession de crises sanitaires dans les années 1990 (vache folle, scandale des lasagnes au cheval, œufs contaminés…) opère un changement profond au sein de l’opinion publique vis-à-vis de l’alimentation. Les consommateurs n’ont plus peur de manquer, mais s’inquiètent dorénavant de ce qu’ils mangent. Les critiques d’une agriculture « productiviste » prennent de l’ampleur. Sont-elles pour autant justifiées ? En toute hypothèse, ces critiques ont sans doute su convertir un nombre croissant de consommateurs aux bienfaits avancés par les promoteurs de l’agriculture et de l’alimentation biologiques.

À présent, le bio est devenu un véritable marché de masse. Cette dynamique est en train de transformer en profondeur l’écosystème de ce secteur d’activité. L’environnement concurrentiel des filières bio est en grande mutation, avec l’émergence de nouveaux acteurs. Le monde agricole ne reste pas sans réagir et s’engage dans la transition écologique en prenant de multiples initiatives. Encouragée à s’industrialiser et à s’internationaliser au risque de mettre en péril ses fondamentaux, la filière  bio est néanmoins contrainte de se remettre en question.
Voir fondapol.org


Pensée sur ce "Que signifie pour vous "être juif" ?" (suite au paragraphe ainsi intitulé et paru la semaine dernière)

Je vois quelques points communs avec les Alsaciens (on peut évidemment être, sans problème, l'un et l'autre).
À ce propos… Le Concordat et l’usage des compromis politiques
Contact :Marcel KUNTZ
Mél : marcel.kuntz.agri(a)gmail.com


Du côté des anciens (dont je suis – GW) (suite à la gazette de la semaine dernière)

Je me suis amusé, mais de façon admirative, à la lecture de ce morceau de prose accentuée de Michel Gil Antoli, que je salue (nous avons parfois travaillé de concert jadis) puisque je le mets en copie.

À le lire, de temps à autre, à lire ce que Georges Laroque, connu professionnellement il y a un demi-siècle (à un an près), à lire les chroniques de Maurice Guéguen (là encore fréquenté professionnellement avant ma retraite et... salut à toi Maurice)... je me rends compte que, outre que "la gazette" me maintient au contact de débats techniques et économiques, elle offre les plaisirs d'une gazette éclectique et révèle chez des amis une culture et des talents que nos préoccupations de métier masquaient...

Donc, avec ces lascars : à suivre ! Bien cordialement,

Contact : Bruno DE LA ROCQUE
Mél : bruno33.lrs(a)orange.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Personnage en posture de méditation, consommation de maïs fermenté, boisson psychotrope, à des fins rituelles - Équateur, 500 av. JC - 500 ap. JC (Inv. 71.1973.48.1) © musée du quai Branly - Jacques Chirac)

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Réduction d'azote : comment s'y prendre sans y mettre les taxes (suite à la gazette de la semaine dernière)

Pour réduire les doses d'azote naturellement, sans effort et avec raisonnement, il faudrait déjà que les agriculteurs s'engagent à ce que font certains (environ deux mille en France) et ce depuis plus de quarante ans : la modulation intraparcellaire qui permet de mettre précisément les doses aux bons endroits à la bonne dose.

Pour cela, il faudrait aider les agriculteurs à mailler et effectuer beaucoup plus de prélèvements et de mesures d'azotes dans leurs parcelles et non pas les 1 ou 3 obligatoires selon que l'agriculteur est en zone vulnérable ou en zone d'action renforcée.

Dans notre clientèle, les agriculteurs font une moyenne pour une surface en grandes cultures de 200 ha quinze profils azotés et toutes les cultures y sont mesurées (blé, orge, betterave, pommes de terre, lin, légumes, colza, maïs qu'il soit pour l'ensilage et le grain). L'essentiel des baisses d'azotes a été effectué au début des année 1990, avec une réduction entre le début de cette décennie et la fin de celle-ci d'environ 20% des doses d'azote conseillées alors par l'entourage de l'agriculteur.

Aujourd'hui, et pour certains de nos clients agriculteurs engagés dans l'agriculture de précision depuis 2008, les gains annuels sont plus faibles mais ils ont gagné en précision et ces gains sont de l'ordre de 3 à 5% par an. Ils le sont aussi parce que les matériels d'épandage, associés à cette gestion intraparcellaire de précision, permettent la coupure de tronçon avec une précision au mètre près.

Les techniques de localisation des engrais azotés et phosphatés et de modulation des densités de semis permettent aussi cette réduction des apports d'engrais. Même, la gestion des apports organiques peut être modulée en intraparcellaire, ce qui permet aussi aux agriculteurs bio d'avoir des rendements plus élevés et réguliers par une meilleure répartition des engrais organiques sur leurs parcelles. Ils maintiennent un rendement optimum dans leurs zones favorables où ils arrivent à économiser un peu d'engrais qu'ils mettent dans des zones moins propices pour en augmenter la fertilité et ainsi le rendement potentiel.

Donc ce raisonnement intra parcellaire, outre le fait qu'il fait baisser les quantités d'azote sur l'ensemble d'une exploitation a un coût et aujourd’hui ce coût n'est pas reconnu par la puissance publique : faire 15 parcelles sur 200ha au lieu de trois (obligatoires) permet de gagner en moyenne 3 % d'azote tous les ans mais les agriculteurs ne peuvent justifier d'un bilan positif, si on prend les trois dernières années, les grosses économies ayant été effectuées il y a trente ans. Aujourd'hui les réductions qu'ils font sont à la marge et le peu de crédits carbone (à moins que ceux-ci soit à plus de 75€ la tonne) qu'ils pourraient vendre ne permet pas de couvrir l'engagement qu'ils ont pris pour maitriser leurs apports.

Par contre, ils ont l'immense joie de montrer que leurs productions sont de très haute qualité (meilleurs taux de protéines, meilleur goût pour les tomates, ou meilleure conservation pour les pommes de terre, les oignons, l'ail....) avec à la clé une bonne nutrition des plantes qui impacte une diminution plus forte des produits phytopharmaceutiques eux aussi raisonnés et dont les utilisations ont aussi fortement baisser depuis le milieu des années 90 (de l'ordre de 30% en volume et de 10% en coûts à cause du doublement du prix des matières actives).

Les coupures de tronçons aujourd'hui très performantes permettent de réduire légèrement ce volume de phytos. Demain, en ciblant les zones de démarrage des maladies ou de présences des insectes nuisibles par drone ou satellite, on pourra moduler les doses d'apports de ces produits par rapport à la pression biotique constatée. Comme ses contrôles (surtout satellitaires) se font tous les trois à quatre jours, la réaction est d'autant plus rapide et efficace, ce qui pourra entrainer une diminution des passages. L'utilisation de variétés tolérantes ou résistantes aux stress biotiques ou abiotiques (sécheresse, gels tardifs) sera aussi un moyen d'optimiser les actions de l'agriculteur.

Il faut donc avoir la bonne vision du point de départ et surtout des actions que l'agriculteur mène sur son exploitation pour réduire son empreinte écologique pour bien évaluer le stockage carbone (direct ou indirect) qu'il fait et donc la quantité de crédits carbone qu'il pourra obtenir. Ces agriculteurs qui font déjà des actions précises depuis vingt ou trente ans les feront encore pour cinq ou dix ans pour respecter les engagements qu'ils signent car c'est déjà dans leur nature. Et pour cela pas besoin d'être dans les nouvelles tendances de l'agriculture car pour moi ils pratiquent déjà depuis trente ans les bases de l'agro écologie.

Contact : Richard DAMBRINE, Ingénieur Agronome, Consultant, spécialiste de la nutrition et de la santé des plantes
Mél : dambrine.richard2(a)wanadoo.fr


La perception de la diminution de la pauvreté

 

A quoi répond Philippe Viaux

Merci pour vos remarques. Je voudrais juste rappeler que j'ai longtemps œuvrer pour un raisonnement le plus précis possible des doses d'azote en grandes cultures (au sein de l'ITCF, Arvalis actuellement).

Et donc je ne peux qu'encourager vos travaux. Mais il y a erreur sur les objectifs de ma réflexion. Nous sommes engagés (au niveau français, européen, et international) à réduire drastiquement nos émissions de GES. Le Projet Stratégique Bas Carbone français (version 2018) prévoit pour l’agriculture une baisse de 20% (par rapport à 2015) d’ici 2030 et de 46% d’ici 2050 des émissions de GES. Rappelons qu'en grandes cultures, les émissions de GES dues aux engrais (fabrication et épandage) représentent environ 70 à 80% des émissions de GES (CO2 + N2O) des exploitations.

Pour atteindre les objectifs du plan français il faut envisager autre chose que des ajustements. Si on veut maintenir (au minimum) les niveaux de rendements actuels dans les pays développés il faut, en grandes cultures, trouvez d'autres sources d'azote : les légumineuses ! mais ces légumineuses doivent trouver des consommateurs. La meilleure solution est donc de mieux répartir l'élevage sur le territoire et de se passer à terme des sojas importés. On améliorerait ainsi la valorisation des engrais de ferme qui aujourd’hui sont mal valorisés du fait de la concentration des élevages dans quelques régions (on valoriserait aussi mieux le phosphore !). Bien entendu il faudra du temps pour cette évolution.

Pour moi, il est impossible de se passer complètement des engrais azotées minéraux si on veut maintenir les niveaux de rendements en grandes cultures. L'exemple des agriculteurs AB le prouve : même les bons agriculteurs AB ont des rendements très inférieurs à ceux des conventionnels. Pour de nombreuses raisons (environnementale, économique, fertilité des sols) la meilleure fertilisation est une combinaison engrais de ferme et engrais minéraux.

Pour finir, je voudrais dire que je ne suis pas un fana des réglementations qui compliquent de plus en plus la vie des agriculteurs. Mais si on pense, comme moi, qu'il faut entreprendre quelque chose pour éviter au maximum le dérèglement climatique il faut entreprendre des actions fortes et efficace. la taxation des engrais azotés ne répond pas à ces objectifs, d'où ma proposition sur les quotas.


Et Richard Dambrine poursuit le dialogue

Je suis totalement d'accord avec vous sur les grandes lignes. Mais dans les grandes plaines des trois régions du Nord, les légumineuses sont déjà fortement représentées (luzerne, pois et haricots) et même le soja commence à arriver. Des clients éleveurs ont remplacé 50 à 70 du maïs ensilage par des méteils dont l’apport azoté est couvert à moitié par des légumineuses (en général de la vesce et des pois protéagineux ou du trèfle).

Mais quand sur une exploitation vous arrivez à baisser de 5% chaque année, après avoir baisser il y a déjà 20 ans de 25% les quantités d’azote en augmentant de 3% encore les rendements moyens de votre exploitation toutes cultures confondues et que les GES de votre cheptel ont aussi baissé de 15 à 20 %, vous ne croyez pas que ces agriculteurs sont largement en avance sur l’objectif de la France et surtout de l’Europe, car la France est en avance aussi sur ce point-là.

La chose à faire pour baisser c’est de faire rouler les tracteurs au biogaz (méthanisation transformant les cultures intermédiaires couvertures entre les cultures et utiliser le digestat comme engrais azoté) ou à l’électricité par l’incitation à couvrir tout nouveau bâtiment par des photovoltaïques et autoconsommer l’électricité pour toutes les opérations de production.


Les webconférences de l'Afis : une bonne raison d’adhérer à l’Afis !

L'Afis organise des webconférences ouvertes aux adhérents de l'association et aux personnes invitées par les adhérents. Les liens de connexion seront envoyés un peu avant l'événement.
Voir afis-science.assoconnect.com



En réponse à Ph. Viaux, sur l’instauration de quotas pour réduire la consommation d’engrais azotés

J’avoue que la proposition de mon ancien collègue Ph. Viaux me laisse fort dubitatif. Déjà la référence à la CCC (Consultation citoyenne sur le climat), cette parodie de démocratie et de science, même si pour notre malheur elle débouche sur une législation supplémentaire qu’il faut bien analyser, ne m’a pas particulièrement inspiré. De plus remplacer des taxes dont personne ne veut plus pour cause de grave indigestion par des quotas me fait plus penser aux cartes de rationnement mises en œuvre pendant la dernière guerre où l’on rationnait les hommes pour cause de manque, alors qu’ici on rationne les plantes pour cause paraît-il de surplus.

Je me demande toujours quand viendra le temps ou l’écologie empruntera la technique et la technologie (les NBT par exemple et l’amélioration de l’efficience de l’azote…) pour réussir son pari, plutôt que de faire voter des lois décrets qui font d’elle une écologie punitive montrant l’irréalisme de son l’idéologie.

Rationner l’engrais avec des quotas et voir crever ses plantes plutôt que de vouloir leur donner juste ce qu’il faut et quand il faut. Nous avons passé une vie d’agronome à peaufiner la méthode des bilans pour ajuster l’azote au plus près des besoins de la plante.

Depuis les années 90, les quantités d’azote amenées sous forme d’engrais dans les grandes cultures ont diminué de 20 à 30 %, alors que dans le même temps la production a augmenté d’un même ordre de grandeur.

Ne serait-il pas plus sage de poursuivre cette trajectoire certes lente mais effective et significative ?

Je veux parler d’une démarche d’agronome à mettre en œuvre par les agris avec leurs techniciens de terrain et avec l’aide de la recherche agronomique et en particulier des Instituts techniques ! Plutôt que d’essayer de prendre une mesure politique brutale avec des quotas rappelant de sombres périodes, à l’instar de la réduction drastique des quantités de pesticides du plan Ecophyto, qui à l’image de celui-ci se terminera encore par un échec.

Je ne rentrerai pas dans l’argumentaire technique, si ce n’est que je ne vois vraiment pas de grande différence entre azote issu des engrais et azote d’origine organique et l’hypothétique effet sur le réchauffement climatique… Mon intime conviction est que tout ceci participe à une écologie de la décroissance qui nous mène dans une impasse, alors que nous avons besoin d’une écologie de croissance réellement durable qui s’appuie sur l’amélioration des techniques et de la technologie, la recherche agronomique publique nous faisant aujourd’hui cruellement défaut.

Contact : Bernard CURÉ
Mél : currebe(a)orange.fr


El despertador que necesito
Voir réveille-matins vraiment efficaces
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

La transition agroécologique – Tome I - Tome II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les premières réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.

Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation actuelle dans différentes parties du monde tandis que le second volume s’attachera à définir les perspectives et les changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le développement de l’agroécologie dans d’autres continents, les réflexions et les propositions rassemblées dans cet ouvrage sont fondées sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques, économiques et sociales ainsi que sur des analyses et témoignages issus du terrain.

Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux agents de développement, aux professionnels comme aux décideurs politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une transition agroécologique mieux à même de faire face au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité, ainsi qu’aux attentes des consommateurs pour une alimentation saine et diversifiée.

Voir pressesdesmines.com




Mettez-y l'accent ! (suite à la gazette de la semaine dernière)

J'ai lu avec plaisir le texte sur les accents signalé par Michel Gil Antoli de votre lettre du 16 avril. Au risque de passer pour un "jacquestouboniste" radicalement forcené, je voudrais apporter quelques idées sur l'orthographe en général.

S'il n'y a pas de honte à faire quelques fautes, n'en point commettre aide à une compréhension plus exacte des mots et des phrases. Et comme le disait ce cher Boileau "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément."

Lors d'une requête sur un moteur de recherche on vous balance des ribambelles de résultats qui ne correspondent pas à votre demande car d'une orthographe voisine. Je ne connais pas de moteur de recherche en français (avec accents, cédille et cætera). Cela manque. Après, que les informaticiens proposent une fonction du type "orthographe approchée", pourquoi pas ? Et le pire, c'est que les erreurs sont "copiées-collées" et congestionnent la toile. Que de temps perdu à faire le tri !

Quant aux majuscules accentuées, elles existaient en typographie. Si leur emploi a régressé, c'est pour la raison très technique que le clavier d'une machine à écrire ne peut pas accepter toute la diversité des caractères. Leur utilisation est redevenue possible avec les claviers d'ordinateurs. Non seulement pour le français, pour l'espagnol aussi, le cyrillique itou et même pour les langues non alphabétiques comme le mandarin.

Étant depuis peu retiré de l'élevage, ma curiosité reste ouverte au monde en général et à l'agriculture en particulier ; c'est pourquoi je continue à lire et apprécier votre Gazette.
Bonne continuation et joyeux courage !

Contact : Philippe FOLLIOT
Mél : phil(a)folliot.fr


Le dessert de Renaud Rutten (RTBF), marrant et « un peu rude »
Voir Renaud Rutten
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr

L'agriculture bio et l’environnement, par Bernard Le Buanec

L’un des arguments le plus souvent mobilisé par les adeptes de l’agriculture biologique pour justifier leur recours aux aliments issus de ce mode de production est son impact sur l’environnement, censé être meilleur que celui de l’agriculture dite conventionnelle. Alors que le marché du bio est en forte expansion et en sachant qu’aucun des critères de la certification bio n’a trait directement à des caractéristiques environnementales, il convient de s’interroger sur le bien-fondé de cet argument, et ce afin que les citoyens puissent choisir en connaissance de cause.

Cette étude s’appuie sur la recherche scientifique afin d’analyser l’impact différencié des agricultures biologique et conventionnelle sur divers compartiments de l’environnement, à savoir : l’eau, l’air, la fertilité des sols, la biodiversité sauvage et l’utilisation de l’espace terrestre. Les principaux indicateurs utilisés seront les teneurs en différents éléments « polluants » de l’eau et de l’air, l’impact sur la production de gaz à effet de serre, la teneur des sols en matière organique et en éléments fertilisant minéraux, l’abondance de différentes espèces formant la biodiversité et, enfin,  les surfaces nécessaires pour une production agricole suffisante.

Voir fondapol.org

Les programmes de vaccination sont de plus en plus confrontés aux hésitations de la population
Voir OMS


À propos des incidents de vaccination contre la Covid-19 avec le vaccin Astra Zeneca

Une fois de plus, les journalistes veulent « vendre » du sensationnel, alors que leur rôle est de décrire des faits avérés et de relativiser les infos qu'ils donnent…

Actuellement, il y a eu 30 incidents sur 18 millions de gens vaccinés par Astra-Zeneca, soit 1 cas possible sur 600 000.

Donc, on a :

- 8000 fois plus de chances (?) d'avoir un accident de la route... Arrêtons-nous de conduire?

- 1000 fois plus de chances (?) de se faire renverser en étant piéton... Arrêtons-nous de sortir?

- Et 100 fois plus de chances (?) de recevoir un coup de fusil... Mettons-nous un gilet pare-balles?

La 20e cause de mort, une chance sur 81.701, est d'être frappé par la foudre.

La 19e cause de mort, une chance sur 62.950, est liée à des piqûres d'abeilles, de guêpes, de frelons.

La 18e cause de mort, une chance sur 51.199, est d'être victime d'une tempête.

La 17e cause de mort, une chance sur 6.174, est la chaleur.

La 16e cause de mort, une chance sur 5.981, est un coup de feu accidentel.

La 15e cause de mort, une chance sur 5.862, est un accident d'avion.

La 14e cause de mort, une chance sur 4.147, est un accident de vélo.

La 13e cause de mort, une chance sur 1.235, est un incendie.

La 12e cause de mort, une chance sur 1.073, est la noyade.

La 11e cause de mort, une chance sur 802, est un accident de moto.

La dixième cause de mort, une chance sur 623, est de se faire renverser en étant piéton.

La neuvième cause de mort, une chance sur 300, est d'être victime d'armes à feu.

La huitième cause de mort, une chance sur 272, est d'être passager d'un véhicule accidenté.

La septième cause de mort, une chance sur 184, est de faire une chute.

La sixième cause de mort, une chance sur 139, est un empoisonnement accidentel.

La cinquième cause de mort, une chance sur 115, est une blessure auto-infligée.

La quatrième cause de mort, une chance sur 85, est un accident de voiture en tant que conducteur.

La troisième cause de mort, une chance sur 28, un infarctus.

La deuxième cause de mort, une chance sur 7, un cancer.

La première cause de mort, une chance sur 6, une maladie cardiaque.


Avantages et inconvénients de vivre son enfance en milieu rural par Olivier Hielle

Dans une petite étude publiée en mars dernier, la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees) du ministère de la Santé, constate que si les enfants ruraux ont des conditions de logement plus favorables que les enfants urbains, ils sont en revanche plus éloignés des services et des équipements.
Voir cultivar.fr

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SÉNILITÉ (La) : L'enfantillage ingrat.
NOCTUEL

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 15 avril 2021 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 982 dated April 19, 2021

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Les demandes d’aides sur Telepac (par Cogedis)

Les demandes d’aides pour la PAC 2021 sont à déposer sur le portail Telepac. Les exploitants agricoles ont jusqu’au 17 mai pour effectuer leurs déclarations.
Voir paysan-breton.fr


Outils connectés / élevage : fiches descriptives et témoignages

L'élevage de précision apporte des solutions efficaces pour épauler l'éleveur dans son travail, en réduisant la pénibilité, l'astreinte et en facilitant les tâches répétitives. Le développement du numérique permet aujourd'hui un suivi personnalisé des animaux, la détection précoce des troubles de santé et du comportement ainsi qu'un pilotage facilité du bâtiment, des parcelles et du troupeau.
Voir idele.fr


RMT NAEXUS, Le Réseau Mixte Technologique du Numérique Agricole
Voir numerique.acta.asso.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Chicomecoatl, déesse du maïs - Mexique, culture aztèque 1350 - 1521 (Inv. 71.1887.155.14) © musée du quai Branly - Jacques Chirac)

3  

Applications numériques développées par les instituts techniques

- BioclimSol par le CNPF,
- Cap’2ER, OSA, SmartGrazing et Innov’In par l’IDELE,
- Tameo et Vigimobile par Arvalis,
- Tour de Plaine par Terres Inovia,
- DeciTrait par l’IFV,
- Sam par l’Astredhor,
- Porci’SAnté et BatiSanté par l’IFIP,
- EBENE par l’ITAVI,
- DiagAgroEco et Ruralis par l’ACTA.
Voir numerique.acta.asso.fr


ALFAZONE, un nouveau site internet d'annonces de matériels agricoles

Après une vie de viticulteur et céréalier bien accomplie, je crée "ALFAZONE", un site d'annonces nouvelle génération pour améliorer les ventes de matériels agricoles, viticoles, élevage, forestiers, motoculture et maraîchage et ainsi donner plus de visibilité sur le parc de matériels neufs et d'occasion dont souffrent les acteurs du monde agricole aujourd'hui.

ALFAZONE se sera des prix très simples : 1 €/mois par annonce. Qu'elle que soit votre annonce, sa valeur, sa catégorie.

Les prix ALFAZONE sont bas pour permettre à tous les annonceurs d'accéder à une plateforme nationale et bientôt européenne à moindre frais et ainsi permettre à toute la filière agricole de connaître l'ensemble du parc de matériels neufs, occasion et pièces détachées. ALFAZONE, c'est aussi un dépôt d'annonce simplifié pour gagner du temps.

Les prix des publicités pour les marques seront également extrêmement attractifs.

Besoin d'une estimation de vos dépôts d'annonces sans aucun engagement ? Besoin de renseignements ? Je me tiens à votre entière disposition. Faites votre demande par mail à : alan.lacroix(a)alfazone.fr
Voir Alan Lacroix


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Chicomecoatl, déesse du maïs - Mexique, culture aztèque 1350 - 1521 (Inv. 71.1887.155.13) © musée du quai Branly - Jacques Chirac

4  


De meuh en mieux, notre métier de nutritionniste

Concept unique en France, notre cabinet conseils et solutions en nutrition animale De Meuh en Mieux est 100% indépendant.

Experts en ration mélangée, nous proposons nos services aux éleveurs de bovins lait, viande, caprins et ovins sur toute la France.

Aujourd’hui, notre équipe suit en moyenne 250 troupeaux avec une approche adaptée aux objectifs et équipements de chacun.

Notre volonté : vous aider à optimiser vos ressources et votre exploitation pour élever, produire mieux et gagner en rentabilité.
Voir de-meuh-en-mieux.com


Travaux d'aménagement devant la bergerie (vidéo)

Guillaume, éleveur de brebis en Haute-Loire, entreprend des travaux devant sa bergerie pour rendre l'espace plus fonctionnel, tant pour lui que pour les brebis, car il pense que si certaines d'entre elles souffrent de boiterie, c'est en raison de ce terrain, jusqu'alors, bosselé.
Voir wikiagri.fr


Méthanisation, l'épandage d'un digestat (vidéo)

Thomas Fenaux, fils d'agriculteur et éleveur dans l'Aisne, montre ici comment un digestat issu de la méthanisation est épandu sur un champ agricole.
Voir wikiagri.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Poupée katchina - Etats-Unis, culture Zuni, début XXè siècle (Inv. 71.1951.35.4)
© musée du quai Branly - Jacques Chirac

5  

L’engrais : un « starter » pour sécuriser les levées au monograine (viéo)

Qui dit semis au monograine dit également très souvent apports de fertilisation au semis, notamment pour l’effet starter que cet apport peut procurer. Ces apports constituent souvent un investissement rentabilisé par une vigueur au démarrage plus forte, notamment en conditions froides.
Voir wikiagri.fr


Case IH propose un voyage virtuel en 3D pour découvrir ses nouveautés

Plutôt que d'attendre le redémarrage des salons, Case IH propose son événement digital baptisé Youniverse. Un voyage en immersion en 3D pour découvrir les dernières machines de la marque, plus vraies que natures.
Voir agri-mutuel.com


Un tracteur-robot conçu et fabriqué en Mauricie (Québec, Canada)

Une révolution technologique est sur le point d'atteindre les fermes maraîchères. Un fabricant de bornes de recharge de Shawinigan, en Mauricie, vient de mettre au point pour elles un tracteur robotisé, électrique, intelligent et autonome.
Voir journaldemontreal.com

« Arrêtez de vous priver ! », par David Hhayat, ancien chef du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, ancien Président de l’Institut national du cancer

« Manger, boire, bien vivre, tout est enfin possible ! »

Dans son dernier livre « Arrêtez de vous priver ! », le professeur Khayat répond à son tour par une injonction aux nombreux interdits qui pourrissent le quotidien des Français. Des interdits (pas de viande, pas d’alcool…) présents partout et qui amplifient le sentiment de culpabilité.

Cet ouvrage se veut un véritable pied-de-nez aux gourous de l’aseptisation. À la sinistrose ambiante le professeur Khayat préfère une ode à la vie et livre quelques astuces pour ne plus vivre dans l’angoisse permanente.
Arrêtez de vous priver !

Éditions Albin Michel - 224 pages

Voir par exemple Fnac

Et concernant les nitrites ?

Il faut savoir que la proportion de nitrites que vous ingérez qui provient de la charcuterie est seulement de 12 à 15 %. Tout le reste vient de l'eau et des légumes. Lorsque les fabricants de charcuterie communiquent sur du jambon " sans sel nitrité ajouté ", c'est qu'ils ont simplement cuit le jambon dans un bouillon de légumes qui a apporté les nitrites. Pour revenir sur le rapport de 2015 qui a dit que la charcuterie est cancérigène, il prenait en compte la consommation de cinq charcuteries seulement : le corned-beef, les lanières de bœuf séchées, le bacon frit le matin - qu'on ne mange pour ainsi dire pas en France - et deux charcuteries que nous avons en commun avec les Américains, la saucisse et le jambon.

Quand vous comparez la composition du jambon cuit acheté dans un supermarché américain et celle d'un jambon français, même industriel, ça n'a rien à voir. En France on a de la saumure et de la viande de porc alors que là-bas il y a plein de produits chimiques, c'est une véritable armoire à pharmacie, pas du jambon ! Là encore, dans l'ensemble des études prises en compte, il n'y en a aucune qui parle de la charcuterie française. En fait, cette idée que la charcuterie pourrait être cancérigène part d'une étude d'un très grand chercheur qui s'appelle Denis Corpet, qui a donné à des rats l'équivalent, pour un être humain de 75 kg, de six kilos par jour d'une charcuterie expérimentale nitritée pendant cent jours. À l'issue de quoi, il a trouvé qu'il y avait une augmentation des polypes dans le colon des rats. Or, Denis Corpet a préfacé un livre il y a quelques temps (2017) dans lequel il affirme que la consommation de charcuterie dans une alimentation équilibrée n'est absolument pas dangereuse. Ajoutons que les expériences récentes, depuis le rapport de 2015, montrent que prendre du calcium, des polyphénols, de la vitamine E avec de la charcuterie élimine complètement l'effet potentiellement cancérigène. Comme le dit le professeur Corpet, si vous mangez un yaourt après votre charcuterie, vous éliminez l'effet potentiellement cancérigène. Idem si vous prenez un peu de vitamine D le matin.

Source : La boucherie Française - Mars 2021
Voir L'info du vrai



Birds can dance!

Phenomenal colorful Birds performing a wonderful Walz by Johann Strauss
The most amazing dancing birds’ performance you will ever see!
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SÉNILITÉ (La) : Ou gâtisme, étape sans queue ni tête.
Georges ELGOZY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Société Générale sur la blockchain Tezos

Société Générale a émis le premier produit structuré au format « Security Token » directement inscrit sur la blockchain publique Tezos. Ces titres ont été entièrement souscrits par Société Générale Assurances.
Voir linformaticien.com


Pénurie mondiale de composants électroniques : Les limites du modèle Fabless

Nouvelle génération de consoles, smartphones 5G et reprise des ventes automobiles, la demande en composants électroniques explose et toute l’industrie des semiconducteurs se grippe. Autopsie de l’échec d’une industrie à 440 milliards de dollars
Voir linformaticien.com


5G : "pas de risques nouveaux" pour la santé selon les données disponibles, estime l'Anses

La nouvelle génération de réseaux mobiles 5G en cours de déploiement ne présente "pas de risques nouveaux" pour la santé, au vu des données actuellement disponibles, a estimé mardi l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dans un avis très attendu sur cette technologie controversée.
Voir linternaute.com


Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SÉNILITÉ (La) : Vieillissement normal ou prématuré selon le degré de sympathie éprouvé pour le sénile.
Philippe BOUVARD

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

La FRSEA condamne les « actes malveillants » visant la journaliste Morgan Large

La Fédération régionale des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) de Bretagne a condamné jeudi les « actes malveillants » visant la journaliste Morgan Large, spécialisée dans l'agro-industrie bretonne, après le déboulonnage d'une roue de sa voiture, tout en affirmant n'en être « nullement responsable ».
.../...
« Nous espérons que tous les journalistes qui dénoncent les agissements visant l’une des leurs condamneront aussi fermement les nombreux actes illicites ciblant les agriculteurs ou leurs biens », ajoute la FRSEA. « Si la liberté de la presse est réelle, la liberté d’expression syndicale l’est aussi. Alors, nous continuerons à exprimer notre vision, à défendre l’agriculture qui permet de nourrir nos concitoyens », poursuit le syndicat agricole.
Voir agri-mutuel.com


Lutte contre le changement climatique : Nestlé mise sur l'agriculture régénératrice, par Ian Fafet (« regenerative agriculture » en anglais = ACS, agriculture de conservation des sols avec non-labour et cultures intermédiaires et rotations longues)

En tant que signataire de l’engagement des Nations Unies "Business Ambition for 1.5°C", Nestlé a dévoilé son plan détaillé pour le climat. L’entreprise prend des mesures pour réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 dans l'objectif de parvenir à zéro émissions nettes d’ici à 2050.
Voir cultivar.fr


Nestlé choisit la France pour tester l'agriculture régénératrice

Le groupe international associe ses partenaires agricoles français à une démarche remettant le sol au coeur de l'activité agricole.
Voir reussir.fr


Devrions-nous manger bio ? par Léon Guéguen

S’appuyant sur les travaux de recherche et les faits ayant permis d’aboutir à un consensus scientifique international, cette étude déconstruit certains arguments sous-tendant la promotion de l’agriculture biologique.

En termes nutritionnels, il est admis que la valeur des aliments bio est relativement similaire à celle des aliments conventionnels et que les quelques différences relevées demeurent négligeables au sein du régime alimentaire global. Au niveau sanitaire, si des traces quantifiables de résidus de pesticides sont beaucoup plus souvent détectées dans les fruits, légumes et céréales conventionnels, mais sans conséquences sur la santé, les produits bio végétaux – non protégés – ou animaux – élevés en plein air – présentent plus de risques de présence de constituants naturels toxiques ou de contaminations chimiques ou microbiennes.

La traduction médiatique de récentes études épidémiologiques liant une plus faible incidence de cancers à une alimentation bio confond souvent association et relation causale. Ces résultats ne traduisent pas un effet bénéfique des seuls aliments bio mais de la meilleure hygiène de vie et du comportement alimentaire des « mangeurs bio ». L’argument « nutrition santé », le plus souvent avancé, ne devrait donc plus être revendiqué.

Enfin, il convient de souligner qu’une expansion de l’agriculture bio au-delà de 15% des surfaces cultivées n’est pas possible, notamment pour les grandes cultures, sans élevage de proximité pour fournir les engrais organiques indispensables. Une trop grande expansion, a fortiori le tout-bio, n’est pas non plus souhaitable pour pouvoir nourrir une population mondiale croissante : les rendements plus faibles nécessiteraient de plus grandes surfaces cultivées, non disponibles, et la hausse des prix associée rendrait les aliments plus difficilement accessibles au plus grand nombre.

Voir fondapol.org

Au Brésil, les déboires du soja non OGM

Malgré la demande des éleveurs européens, la production de soja non transgénique recule dans les états brésiliens du Mato Grosso et du Goias.

Au Brésil, premier exportateur mondial de soja, les OGM sont rois. Seulement 4 % des surfaces cultivées proviennent de semences dites conventionnelles, c’est-à-dire non transgéniques.

Une goutte d’eau pour le Brésil, qui représente tout de même 6 millions de tonnes, récoltées sur 2 millions d’hectares, soit la surface agricole d’une dizaine de départements français, et plus de dix fois la sole française de soja. Ce soja non-OGM est majoritairement exporté vers l’Europe, où il alimente des élevages de saumons norvégiens, ou de poulets français, suisses ou allemands. Le produit est en vogue, la demande est soutenue, pourtant les surfaces cultivées reculent, observent les exportateurs.
.../...
Voir ouest-france.fr


Du colza pour remplacer le diesel dans les trains normands, par Maxime Debs

Les TER entre Paris et Granville carburent depuis ce mardi au colza. Une expérimentation qui va durer trois mois et participe de la volonté de décarbonation du rail.
Voir franceinter.fr


Suicide d'un paysan à Anché : une famille dénonce la "maltraitance paysanne"

e 12 mars 2021, Vincent Vuzé, 52 ans, un éleveur d’Anché, s’est donné la mort. Il laisse une famille et un terroir dans la peine. Ses deux enfants et sa maman parlent d’une « maltraitance paysanne ».
Voir lanouvellerepublique.fr


PNB par personne : les changement depuis 1960 et surtout depuis 1980 sont incroyables

   

64 ours ont été détectés dans les Pyrénées en 2020 indique le réseau Ours brun de l’Office français de la biodiversité (OFB)
Voir professionnels.ofb.fr


L’irrigation, un enjeu de durabilité pour l’agriculture

Avec l'augmentation des températures, liée au changement climatique, l'évapotranspiration des plantes augmente et le bilan hydrique des sols se dégrade. Sans prise de conscience de la société sur les enjeux liés à l'eau, l'agriculture risque d'être fortement pénalisée. L'irrigation apparaît donc comme garante de la durabilité économique, environnementale et sociale dans beaucoup de territoires français pour Guillaume Benoit, ingénieur des ponts, des eaux et des forêts (CGAAER).
Voir arvalis-infos.fr/


 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (anciens) : Il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler. De nos jours, il y a des hommes que la rencontre d'un génie fait braire.
Victor HUGO

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des écrivains et artistes paysans

> Festival du livre de Mouans-Sartoux 2021

> Elyane Gastaud: une nouvelle adhérente pour l’AEAP


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SEPTUAGÉNAIRE : Marié à une jeune et jolie femme, il n'est pas cocu, il est secondé.
Louis LAVELLE

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

Quelles conséquences du Brexit pour les secteurs agricole et agroalimentaire ?

5 mai 2021 - 14h30 - Webinaire
Depuis que le Royaume Uni a quitté l’Union européenne le 31 décembre 2020, leurs relations sont régies par l’accord de commerce et de coopération du 24 décembre 2020.
Les échanges de produits agricoles et alimentaires entre le Royaume Uni et l’Union européenne sont très importants. Dans ce domaine, le Royaume Uni est un partenaire essentiel pour plusieurs pays de l’Union européenne tels que l’Irlande et la France.
Si l’accord commercial du 24 décembre 2020 permet aux deux parties d’échanger sans quotas ni droits de douane, il n’évite pas de nouveaux coûts et formalités administratives pour les entreprises, notamment en raison des contrôles sanitaires et phytosanitaires des denrées alimentaires, ainsi que des exigences requises en matière de « règles d’origine ».
D’autre part, le Royaume Uni, qui a toujours été hostile à la PAC, va pouvoir élaborer et conduire sa propre politique agricole.
Il s’agit donc, au cours de cette séance, d’appréhender :
- l’impact du Brexit sur les échanges agricoles et alimentaires du Royaume Uni avec l’Union européenne, en particulier avec l’Irlande et la France, mais également avec des pays tiers,
- les orientations de la nouvelle politique agricole du Royaume Uni.
Voir academie-agriculture.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): Cuiller anthropomorphe wakemia - Côte d'Ivoire, culture Dan, XIXè siècle (musée du quai Branly - Jacques Chirac)

6  

La transition agroécologique : Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

7 mai - 10h - 12h - Webinaire
Le déploiement en France de l’agroécologie est, rappelons-le, l’une des priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et de la forêt.

Dans l’ouvrage collectif : « La transition agroécologique : Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ? » des membres de l’Académie d’agriculture de France et de nombreux collègues se sont interrogés sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.

Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation actuelle dans différentes parties du monde. Le second s’attache à définir les perspectives et les changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique.

Réunion Zoom
ID de réunion : 892 8367 0292
Code : 270167


Du côté d'Auguste Derrière



 

Semences et Plants : les raisons du succès d’une filière et hommage à Philippe Gracien , ancien directeur du GNIS et membre de l'Académie d'agriculture de France

12 mai - 14h30 - Webinaire
En 2020, en France, les semences et plants ne connaissent pas la crise !
Bien sûr, l’activité a été perturbée au début du confinement pour les transports et échanges internationaux. Mais au final, la campagne 2019/2020 affiche des résultats record puisque l’excédent de la balance commerciale des semences et plants dépasse pour la première fois le milliard d’euros. La France est le leader mondial des exportations de semences de grandes cultures devant les USA et les Pays Bas.
Les semences et plants, point de départ de toute culture, représentent un domaine stratégique pour notre autonomie alimentaire et notre place internationale dans les productions agricoles.

Qu’est ce qui explique cette situation exceptionnelle ? Les raisons en sont nombreuses :
- les investissements importants dans la recherche (13% du chiffre d’affaires) et le dynamisme de la création variétale. 74 entreprises de sélection créent chaque année de nouvelles variétés pour répondre aux multiples besoins,
- des conditions pédoclimatiques variées adaptées à la production et à la multiplication de nombreuses espèces potagères et de grandes cultures,
- Un important réseau d’agriculteurs-multiplicateurs compétents et spécialisés. Environ 18 000 agriculteurs multiplient chaque année plus de 6 000 variétés, en relations contractuelles avec les établissements producteurs pour répondre aux besoins quantitatifs et qualitatifs des utilisateurs.

Ainsi, c’est surtout l’organisation collective de la profession semencière autour de la qualité des semences qui est la principale raison du succès de cette filière, depuis de très nombreuses années.

Cette séance est dédiée à la mémoire de Philippe Gracien, membre de l’Académie et directeur général du Gnis pendant 22 années, qui a consacré sa vie professionnelle à l’équilibre et au dynamisme de l’Interprofession. Plusieurs grands témoins professionnels expliqueront comment la France répond aux besoins des agriculteurs français et européens, accueille de nombreuses entreprises étrangères de production de semences et plants, et exporte dans 153 pays, en développant de nombreux partenariats techniques, économiques et réglementaires.
Voir academie-agriculture.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Masque d'épaule Nimba - Guinée, culture Baga, fin du XIXè siècle - début du XXè siècle (musée du quai Branly - Jacques Chirac)

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Guide GESTIM +

4 juin - 9h30 - 12h - Webinaire
Émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), séquestration du carbone, qualité de l’air… l’agriculture est au cœur des enjeux environnementaux et de plus en plus placée au centre des stratégies nationales de réduction de nos impacts sur l’environnement.
Mais comment mesurer ces impacts à l’échelle d’une exploitation ou d’un territoire agricole ? Quels sont les méthodes et outils disponibles, et comment les choisir ?
Voir arvalis-infos.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SÉRÉNITÉ (La) : La cellulite de l'âme.
Pierre DANINOS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Jusqu’où faudra-t-il que ça aille trop loin ? Par Marion Ivaldi

Jusqu’où faudra-t-il que ça aille trop loin ? De combien d’accidents climatiques dramatiques, aura-t-on encore besoin pour comprendre que leur récurrence est désormais quasi-annuelle ?

Qualifié cette fois-ci de « plus grande catastrophe agronomique du 21ème siècle », l’effroyable gel qui s’est abattu sur l’Hexagone sera-t-il enfin l’événement déclencheur de la mise en œuvre de solutions efficaces, économiquement optimales et environnementalement responsables ?

À chaque épisode climatique douloureux : la sidération, l’appel à l’aide, le désespoir... et le sparadrap. Les demandes de la filière viticole auprès du ministre visent à traiter l’urgence. Mais, est-il véritablement durable de sortir l’attirail classique de sauvegarde des exploitations (exonérations fiscales, sociales, bancaires…) à chaque épisode climatique, sans aboutir à un mécanisme ambitieux de sécurisation du revenu ?

Des solutions sont pourtant là, notamment celui du stockage assurantiel. Facile à mettre en œuvre avec un produit peu périssable. Si la distillation de crise a permis d'évacuer quelques volumes (ce qui, vu d'aujourd'hui semble une décision mal avisée), on se dit qu'heureusement le Covid a aussi permis de déclencher une aide au stockage. De quoi être un soin palliatif pour certains.
Voir vitisphere.com


Du côté d'Auguste Derrière

 

Du côté de pleinchamp.com : « Y’a plus de saisons » … il y a 200 ans déjà

En 1821, après plusieurs années de fortes gelées et d'inondations, le gouvernement pose pour la première fois la question d’un lien entre les variations du climat et la déforestation importante de l’époque.

Dans des documents d’archives mis en ligne sur son site, Météo-France révèle que les variations du climat et leurs impacts sur les cultures faisaient déjà partie des préoccupations du gouvernement il y a 200 ans. Ainsi en 1821, après plusieurs années de fortes gelées et d'inondations, le ministre de l’Intérieur de Louis XVIII interroge pour la première fois le lien possible entre la déforestation importante et ces variations du climat. A l’époque, la forêt française a atteint sa plus faible superficie avec 1 300 000 ha.

Une circulaire est adressée à l’ensemble des préfets, qui doivent procéder au recensement détaillé des forêts françaises et rendre compte des modifications météorologiques depuis les 30 dernières années. Les réponses préfectorales conservées dans le fonds d’archives de Météo-France montrent que les destinataires de cette circulaire se sont en majorité retrouvés désemparés par la demande. Certains préfets ont pris leur mission à cœur en fournissant des réponses sur plusieurs pages, relate Météo-France. D’autres ont tout simplement ignoré la demande du ministère, à l’instar du sous-préfet d’Embrun qui répondra à l’une des notes de rappel ainsi : « Il faut cesser ces folles demandes... ».

Deux siècles plus tard, la France possède plus de 10 millions d’hectares de forêt supplémentaires et une température moyenne en hausse de 2°C. Les causes du dérèglement climatique sont désormais connues mais, malgré les progrès techniques, les parades disponibles pour lutter contre les aléas climatiques demeurent insuffisantes.

Au sortir d’un épisode de gel 2021 exceptionnel de par son ampleur géographique et son intensité, les toutes premières estimations des pertes de production commencent à tomber : -60% pour les abricots, -40% pour les pêches, -30% pour la viticulture, -10% pour les betteraves…
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Voir pleinchamp.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:Serrure de grenier à céréales - Mali, culture Dogon, fin du XXè siècle (musée du quai Branly - Jacques Chirac)

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Du côté d’André Heitz

> Engrais azotés, loi « lutte contre le dérèglement climatique » et le Monde

> Un jardin pour honorer les héros américains

> Une nouvelle étude suggère que CRISPR pourrait contribuer à réduire le paludisme en modifiant des gènes intestinaux des moustiques

> Il ne s'agit pas d'opposer le bio au conventionnel, mais de blâmer un sous-ensemble subversif

> L'agroécologie en Afrique : solution miracle ou chemin vers la pauvreté ?

> Le Brésil approuve un outil génétiquement modifié respectueux de l'environnement pour lutter contre la légionnaire d'automne

> Accepter le défi carbone du XPrize d'Elon Musk au nom des agriculteurs du monde entier

> Des chercheurs stimulent l'absorption du zinc par Arabidopsis afin d'atténuer à terme la malnutrition

> Des virus modifiés peuvent lutter contre l'augmentation des bactéries résistantes à des antibiotiques

> De la ferme à la table, etc. : l'enquête de l'UE sur les pesticides est naïve, chimiophobe et polluée par le militantisme (1ère partie)

> La hausse des températures modifie la photosynthèse dans un climat changeant

> Le maroilles devrait dire au Nutri-Score : « tu pues ! »

> La pauvreté et la faim suivent l'invasion de la chenille légionnaire d'automne en Afrique


Terre-net Web TV


Du côté du ministère de l’Agriculture

> Transition bas carbone : le Gouvernement place la filière bois au cœur de sa stratégie

> Mesures de soutien aux agriculteurs sinistrés par les épisodes de gel

> France Relance : 97 lauréats pour l’appel à projets amont de la filière bois-forêt

> France Relance : 48 nouveaux lauréats de l'appel à projets « Les Quartiers Fertiles »

> EGalim : la proposition de loi portée par le député Grégory Besson-Moreau (LREM)



Du côté de la Fnsea

> Proposition de loi Besson-Moreau : une ambition bienvenue pour renforcer la loi EGAlim, mais à affermir

FNSEA et JA saluent la proposition de loi du député Grégory Besson-Moreau qui s’inscrit dans les attentes répétées de la profession et qui pose les bases pour conforter l’ensemble du dispositif EGAlim. Il s’agit là d’un texte important qui permettrait de rendre plus efficace et plus opérationnelle la construction du prix en marche avant. Nous saurons être force de proposition pour que dans le cadre du débat parlementaire certains éléments essentiels puissent être introduits et affermis.

Au terme d’un long travail parlementaire initié dans le cadre de la Commission d’enquête sur les pratiques de la grande distribution mais aussi du rapport de Serge Papin, cette proposition de loi arrive à point nommé. En effet, le résultat des dernières négociations commerciales est loin d’être à la hauteur des espoirs que les agriculteurs ont placé dans le dispositif EGAlim. Les hausses des coûts de production, notamment en matière d’alimentation animale, n’ont par ailleurs pas été prises en compte, contractant à nouveau le revenu de nombreux agriculteurs.

Cette proposition de loi traite de nombreux sujets portés de longue date par la FNSEA et JA. Nous demandions une consolidation législative sur la contractualisation, la transparence et la sécurisation du prix de la matière première agricole dans les négociations commerciales, l’étiquetage de l’origine, l’instauration d’un dispositif permettant de trancher les litiges et un encadrement de toutes les formes de braderies de produits alimentaires.

Cependant, afin que ces outils fonctionnent, le législateur ne pourra faire l’impasse sur le renforcement des indicateurs de coûts de production, malheureusement absents du texte. FNSEA et JA formuleront donc des propositions pour que leur prise en compte soit précisée et renforcée dans le cadre de la contractualisation, en commençant par l’obligation de leur diffusion. C’est la condition essentielle pour construire un prix en « marche avant » qui couvre les coûts de production pour les agriculteurs.

De même, nous serons attentifs à ce qu’il n’y ait aucune forme possible de contournement de la sécurisation de la part agricole du tarif du fournisseur. Il en va de la pérennité de chacun des maillons de notre chaîne d’approvisionnement alimentaire, dont la compétitivité est essentielle pour maintenir un tissu productif en France capable de répondre à l’enjeu de souveraineté alimentaire.

Les agriculteurs attendent beaucoup de cette proposition de loi ! Son examen doit être à la hauteur de l’enjeu pour la profession. Nous attendons une efficacité et un consensus qui permettra la mise en œuvre rapide et complète du dispositif dans les négociations commerciales. Le monde agricole a déjà trop attendu : il ne doit plus y avoir aucune excuse au retour de valeur dans les cours de ferme !

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> Gel : répondre à l’urgence et apporter des solutions durables !

Face à l’ampleur des dégâts et après un premier bilan de l’épisode de gel catastrophique, la FNSEA et JA appellent solennellement à une mobilisation générale pour prendre les mesures d’urgence indispensables pour redonner un minimum de visibilité à des agriculteurs qui, pour certains, ont perdu la totalité ou la quasi-totalité de leur production de l’année et doivent être soutenus dans ce moment de détresse financière et morale incommensurable. Un soutien qui devra être renforcé par des mesures spécifiques pour les jeunes agriculteurs qui sont dans des situations particulièrement vulnérables. L’expression de la solidarité nationale, telle qu’elle a été annoncée par le Président de la République et le Premier Ministre va dans ce sens, mais elle ne doit pas rester un vain mot ! A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles !

Mais au-delà de ces réponses immédiates à une situation de crise majeure, la FNSEA, comme elle a voté dans son rapport d’orientation 2020 « Faire du défi climatique une opportunité pour l’agriculture », appelle à porter d’urgence un projet ambitieux pour la gestion des risques, adapté aux attentes professionnelles et à la réalité des situations des exploitations et qui offre des filets de sécurité permettant de supporter les aléas qui vont en s’amplifiant. Cette stratégie de développement d’une politique de gestion des risques efficace repose sur des principes fondamentaux auxquels la FNSEA et JA sont particulièrement attachés :

– La responsabilité des agriculteurs, des assureurs et des pouvoirs publics

– La mise en place d’une politique de prévention des risques ambitieuse,

– Le renforcement d’un mécanisme « à étages » fonction de l’intensité et la fréquence de l’aléa.

Cela passe, immédiatement, par l’activation dans la réforme de la PAC des possibilités du règlement « Omnibus » pour améliorer le dispositif assurantiel et par la mise en place d’une gouvernance associant État, assureurs et profession agricole en vue de donner plus de transparence aux différents acteurs.

Cela passe aussi par des décisions, attendues par des années, sur des mesures structurantes afin d’aboutir d’une part à une meilleure articulation entre assurances et fonds d’indemnisation et d’autre part à un appui marqué de la solidarité nationale pour faire face au changement climatique et réussir l’ambition de souveraineté alimentaire par la pérennité des productions françaises.

La gestion des risques en agriculture est aujourd’hui au cœur des débats publics. Mandaté par le ministre de l’Agriculture, le député Frédéric Descrozaille a multiplié ces dernières semaines les concertations pour améliorer le dispositif actuel. Ne laissons pas, une fois de plus, filer l’occasion de bâtir ensemble, profession agricole, assureurs et État, un projet de politique de gestion des risques offrant à tous les agriculteurs un filet de sécurité adapté à leurs attentes et à la réalité économique.


Du côté d'Auguste Derrière

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SÉRÉNITÉ (La) : Maquillage de la vieillesse.
Bertrand VAC

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Opinions et curiosités du web (2)


Communiqué du diocèse

Merci d'en prendre bonne note !!!!!

"L'église informe qu'à partir de 70 ans, l'adultère n'est plus considéré comme un péché, mais comme un miracle !"


Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

Ne disposant que des ressources dont l’avait richement dotée la nature, la fiancée du pirate vivait au crochet du capitaine.
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Pensée sur l'ambiance anxiogène en France… la faute des médias ! (sur RTL)

Imaginez qu'on dise tous les soirs le nombre de morts par cancer, tout cela est absurde. Est-ce que le travail des médias, c'est faire peur aux gens ?"
André COMTE-SPONVILLE


Pensée de M. JM Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, après l’assassinat de Samuel Paty, tué à cause du mensonge d’une gamine

Par l’effet de sidération qu’a produit ce crime, par son extrême violence. Le 16 octobre 2020 aura été en quelque sorte le 11-Septembre des professeurs. Rendez-vous compte, un homme est mort pour avoir voulu transmettre les valeurs de la République !

Pour moi-même, j’en ai tiré le constat plus que jamais qu’il ne fallait rien céder sur le fond. La laïcité n’est pas une variable d’ajustement du système scolaire : elle est son socle fondamental. Pour l’éducation nationale, au-delà de tout ce qui avait déjà été engagé, j’ai voulu aller plus loin pour donner aux enseignants les outils dont ils ont besoin. Il y a d’abord des normes claires et nettes, grâce au Conseil des sages de la laïcité. Il y a, en deuxième lieu, les équipes « Valeurs de la République » qui interviennent chaque fois que cela est demandé dans une école ou un établissement. Et nous irons plus loin, en matière de formation des professeurs, avec la mission que j’ai confiée à [l’ancien inspecteur] Jean-Pierre Obin. Nous avançons aussi sur une amélioration de la relation école-parents car il y a aujourd’hui trop d’incompréhension et d’agressivité.
Voir lemonde.fr

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 


A first thought for today

I became a vegetarian after realizing that animals feel afraid, cold, hungry, and unhappy like we do.
Cesar CHAVEZ, farm worker and activist (1927-1993)


A second thought for today

You can't hold a man down without staying down with him.
Booker T. WASHINGTON, reformer, educator, and author (5 Apr 1856-1915)


A third thought for today

How far should one accept the rules of the society in which one lives? To put it another way: at what point does conformity become corruption? Only by answering such questions does the conscience truly define itself.
Kenneth TYNAN, theater critic and author (1927-1980)


A fourth thought for today

It would indeed be ironic if, in the name of national defense, we would sanction the subversion of one of those liberties which make the defense of our nation worthwhile.
Earl WARREN, jurist (1891-1974)


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Poupée - Cameroun, épis de maïs, perles, début du XXè siècle (musée du quai Branly - Jacques Chirac)

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

SEXAGÉNAIRE (Le) : Dans le mot, il y a sexe.
Guy BEDOS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Entre dogmatisme écologique et difficultés climatiques : c’est compliqué d’être agriculteur en 2020 ! Par Frédéric Thomas

Fin septembre, s’est ouvert le grand débat national sur l’agriculture rassemblant 134 français tirés au sort mais dont seulement deux agriculteurs pour représenter la profession qui est au cœur des sujets de discussion. La mise en pratique de cette nouvelle forme de démocratie participative est censée répondre à des questions aussi complexes que : « Qui décide de la PAC ? », « Quelle transition agroécologique ? », « Eau, air, sols, biodiversité ? », « Comment cohabiter dans les campagnes ? », « Comment accéder à la terre ? », « Quel revenu agricole ? », « Souveraineté alimentaire », pour les principales.

Si l’on peut comprendre l’intérêt d’une telle consultation, il semble très dangereux de permettre à des néophytes, bien qu’ils puissent être de bonne volonté, de proposer, voire de décider, d’orientations stratégiques. Ils peuvent difficilement appréhender l’extrême complexité des filières agricoles et souvent, ils ignorent les efforts déjà entrepris par la grande majorité des acteurs. Enfin, la notion d’inertie mais aussi de prudence qu’imposent les cycles de production auxquelles s’ajoutent les complications climatiques, ne sont certainement pas pris en compte. S’il s’agit d’une consultation permettant de prendre la température et d’ouvrir positivement le dialogue entre deux mondes qui s’ignorent et même s’opposent jusque dans les campagnes, pourquoi pas ? Par contre, leur confier des décisions et des orientations est irresponsable au niveau agronomique, économique et même environnemental sans même intégrer la dimension de souveraineté alimentaire.
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Voir agriculture-de-conservation.com

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

Circuits Courts, feux verts mais il faut adapter la conduite, par J. Massé

Si la pandémie remet en question l’ensemble du fonctionnement de nos sociétés (relations sociales, économie, services publics…), elle rediscute aussi courts : les modèles alimentaires. La proximité rassure, la relation directe avec les producteurs authentifie tous les feux l’origine des aliments. Bref, l’épidémie aura renforcé dans la tête des locavores l’intérêt des productions locales alimentaires. La demande est de plus en sont au vert plus dynamique, la balle est dans le camp des producteurs qui doivent y répondre au mieux. mais il faut Pourtant, si le nombre de projets fermiers tend à croître, leur pérennité n’est pas assurée. Trop de projets sous-dimensionnés, souvent chronophages adapter et faiblement rémunérateurs, posent la question des clés de succès d’une exploitation agricole la conduite ! en circuit court.
Voir veille économique de CER France


Le tournant mal négocié de la reconstruction agricole en France après la Première Guerre mondiale (1920-1939), par Thierry Pouch, membre de l'Académie d'agriculture

.../...
L’accession au pouvoir du Front populaire en 1936 constitue un tournant et dessine une nouvelle orientation de la politique agricole nationale. Loin des fantasmes diffusés par les forces politiques libérales, selon lesquels le Front populaire aurait préparé la collectivisation de l’agriculture – la propriété privée des outils de production ne fait à aucun moment l’objet d’une quelconque menace – il est au contraire question d’adopter des mesures d’urgence pour préserver le secteur agricole. La création de l’Office national interprofessionnel du blé (ONIB), en août 1936, symbolise à elle toute seule le tournant opéré par l’État en matière de politique agricole. Placé sous la double tutelle des ministères de l’Agriculture et des Finances, l’ONIB est doté du monopole des flux commerciaux de blé et doit procéder à la fixation des prix ainsi qu’à la séquence temporelle des achats de l’État auprès des producteurs. L’une des conséquences notables de la formation de l’ONIB se situe évidemment dans la nette remontée du prix du blé, puisque la hausse est de 125% entre 1935 et 1937. Les voix hostiles à toute tentation d’organiser les marchés agricoles se raréfient, sombrant dans le silence par la suite puisque le régime de Vichy, en dépit du retour des agrariens conservateurs au pouvoir, ne reviendra pas sur cette institution, élargissant même ses prérogatives à l’ensemble des céréales (Gervais, Jollivet, Tavernier, op. cit.).
.../...
Voir sciences-po.fr


Du côté d'EBBH : ration(alité) individuelle…

   

F2F FFS Pt 1: The EU Pesticide Survey – Naïve, Chemophobic and Activist-driven

The European Commission is holding a public consultation on pesticides in order to review their Sustainable Use Directive and to legitimise their Farm2Fork (embrace organic) strategy. With a wee bit of a wince, the Risk-Monger thought it worthwhile to participate.
See risk-monger.com


EU must not risk becoming an ‘agricultural museum’, stakeholders warn, by Natasha Foote

The EU must up the ante when it comes to innovation if it is to align high levels of agricultural production with the vision of a more sustainable future, as set out in the Green Deal, according to EU lawmakers, who warn that the bloc is “lagging behind”.
See euractiv.com


Don’t let GM technology die, by Ram Kaundinya (India)

Activists and those with vested interests are blocking the technology that will help farmers

The status of GM crops in India is like that of Karna in Mahabharata. A peerless archer who was done in by six curses. Some vested interests in the country want GM technology to go the same way. Biotech developers have been goig around in circles for last 15 years.
See thehindubusinessline.com


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Du) : Il faut en donner au temps.
Miguel DE CERVANTÈS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Poupée, jouet pour les petites filles fait par les mères - Sénégal, épi de maïs égrainé, début du XXè siècle (musée du quai Branly - Jacques Chirac)

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Mauro Guillén: “Whoever wants to see the future of the world has to travel to Africa”

Economic prospects trials are almost a genre unto themselves. These are, in many cases, futurology treatises in which the probability is less remote. Others, however, have expectations more anchored to reality and not to distant probabilities. That is the case of 2030: traveling towards the end of the world as we know it (Deusto), in which Mauro Guillén (León, 1964), professor at the Wharton business school (Pennsylvania, USA) and as of September dean of the Cambridge Judge Business School (UK), tries to show that not only the economist lives with groundbreaking forecasts and that it is possible to draw a credible projection for 10 years. By then, he says, there will be more grandparents than grandchildren, more industrial robots than traditional workers, more computers than human brains, more sensors than organic eyes, and more currency than states.
See pledgetimes.com


Mauro Guillén: “Quien quiera ver el futuro del mundo tiene que viajar a África”

El profesor en Wharton avisa de los cambios que transformarán el mundo en una década: habrá más abuelos que nietos, más robots que obreros y más divisas que Estados
Ver elpais.com

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France



The desert island (Jewish) joke

A Jewish man is shipwrecked on a desert island.

He’s stuck for years!

Using materials from around the island, he builds a house, a store, and a synagogue.

Eventually, he’s made a whole neighborhood.

One day, he’s rescued by a passing ship.

The sailors help him collect his few possessions and get ready to leave the island forever.

Just before they leave, one of the sailors says, “Hey! Why’d you build two synagogues?”

The man rolls his eyes. “This,” he says, pointing at one building, “Is my synagogue.”

“And that,” he says, pointing at the other, “Is the one I would never set foot in!”

   

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