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Do not miss the Virus Jokes in English and French
Conseil de lecture
Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?" est intéressant avec des regards
très différents des uns des autres sur la crise
dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où
le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux
chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans
la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre inelligence
et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
C'était
avant l'informatique...
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Un timbre-poste aux couleurs de l'agriculture pour célébrer
l'Ordre du Mérite agricole
Le « Mérite agricole » n’est pas récent : il a été créé le 7
juillet 1883, à l’initiative du ministre de l’Agriculture Georges
Méline, sous la présidence de Jules Grévy. Aux termes du décret
du 15 juin 1959, la distinction honorifique est destinée « à
récompenser les femmes et les hommes ayant rendu des services
marquants à l’agriculture ». Le Conseil de l’Ordre du Mérite
agricole émet des avis et c’est le ministre chargé de l’agriculture
qui décide souverainement des nominations. Contrairement à beaucoup
d’autres ordres, il a été maintenu après la création, en 1963,
par le Général de Gaulle, de l’Ordre national du Mérite, réunissant
la plupart des ordres ministériels.
Pour La Poste, ce timbre « illustre la complémentarité des territoires
(plaine, forêt, montagne) et la variété des nombreuses productions
agricoles réparties sur le sol national ». Au premier plan,
« les personnages et l’assiette témoignent du travail intergénérationnel
permettant la transmission des savoirs agricoles, agroalimentaires
et gastronomiques au service de l’alimentation ».
Le vaccin Astra-Zeneca fait peur, les variants font peur
mais... mais… au Royaume-Uni la vaccination a fait des miracles
>>>> As UK nears zero Covid deaths, there’s good
reason for optimism
Analysis: the vaccine strategy and staggered easing of restrictions
have worked well. The next step is crucial.
See
theguardian.com
Dans un domaine où l’Europe peut donner des leçons aux USA…
L'école maternelle aux USA (Source: David Leonhardt in his
NYT newsletter)
Il ne faut pas désagriculturaliser la France comme elle a
été désindustrialisée !
La géographe Sylvie Brunel appelle à protéger et à venir en
aide à l’agriculture française, qui est un secteur stratégique
essentiel pour l’avenir du pays.
> Quel que soit leur modèle agricole, les paysans de France
sont les premiers artisans de notre santé et de notre indépendance
économique, mais aussi de notre écologie quotidienne.
> L’agriculture française, familiale, est durable, par ses
méthodes très exigeantes, les paysages qu’elle produit, qui
font de notre pays la première terre d’accueil des touristes
dans le monde.
Partout dans le monde, et surtout dans les pays pauvres, le
prix de la nourriture conditionne la paix sociale. Bien sûr,
l’agriculture doit être écologiquement responsable, mais sans
renvoyer le paysan à la pénibilité et à la précarité : les méthodes
les plus modernes doivent être mobilisées.
.../...
Et pour le faire, il faut des moyens, de la reconnaissance,
du respect. Notre agriculture est stratégique, ceux qui la mettent
en œuvre au quotidien méritent tout notre soutien.
Voir
lefigaro.fr
Le tsunami
démographique (une hypothèse raisonnable du GIEC par exemple
et de beaucoup d'entre nous) n'aura sans doute lieu
Qui ne veut pas qu’on interdise les « néonics » ? Voulez-vous
vraiment le savoir Madame Lortie ? (Au Canada)
Appliquons le principe de précaution au principe de précaution
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Grande dextérité textuelle de Pierre Repp
Pierre
Repp chez Micel Drucker, un désormais classique !
Dilemme autour du Compa ?
>>> Pourquoi le Compa à Chartres pourrait ne jamais
rouvrir ?
Voir
lechorepublicain.fr
Si l'on peut comprendre les chartrains face au départ du Compa,
il convient aussi de se poser la question des villes moyennes,
telles que Chateaudun (qui a déjà vu partir le siège d'Axeréal
ou la dissolution de la base aérienne en 2014 etc.)?
Faut-il tout concentrer sur les villes (agglos)-préfectures
?
Le lettre de protestation ne dit pas en quoi le "hangar-musée"
serait contraire ou néfaste à un bel objectif culturel ?
Par ailleurs, si la visite du Compa Chartrain était plaisante
ou intéressante, notamment au regard des animations mises
en œuvre, la collection présentée était très limitée du fait
même des limites physiques des lieux.
L'aménagement (décentralisé ?) du territoire ne doit (devrait)
pas être qu'une discussion philosophique ? Alors dilemme ?
NB : Originaire du Pas de Calais, d'où je connais l'histoire
agricole ; notamment des 2 branches Mac-Mahon vs La Fayette
(à Arras : Place vs Bd Carnot), arrivé en Eure et Loir, j'ai
redécouvert cette histoire entre Chartres vs Chateaudun.
Contact : F. COUSIN
Mél : fcexpert(a)orange.fr
Aardappelrooier, Anton Mauve, c. 1848 - c. 1888 - Rijksmuseum
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La confédération, paysanne mais pas seulement, par Emmanuelle
Ducros
Le syndicat agricole, classé très à gauche et proche de l’écologie
politique, laboure des champs divers et variés.
« Beaucoup de Confédération, de moins en moins de paysannerie
». C’est ainsi que, dans les autres syndicats agricoles, on
moque les prises de position parfois surprenantes de la Confédération
paysanne. Fondé en 1987, le Syndicat a recueilli 18,7 % des
suffrages aux élections des chambres d’agricultures de 2019
et est lui aussi saisi par la tentation d’aller jouer sur
le terrain politique.
La Conf’, comme on l’appelle, ratisse large et souvent loin
de la défense des paysans (elle n’aime pas le mot agriculteur),
son cœur de métier. En 2019, des manifestations où la Confédération
s’était retrouvée au coude à coude avec les opposants à l’élevage
de L214, notamment contre la ferme dite « des 1 000 vaches
», avaient fait grincer des dents parmi les militants.
.../...
Voir
lopinion.fr
La “randonnée la plus dangereuse du monde” est en fait…
une via ferrata !
Suivez Pedro dans son aventure dans les montagnes Huashan,
en Chine. Ce youtuber globe-trotter va vous faire découvrir
une région montagneuse qui attire surtout des touristes chinois…
L’une des attractions locales est estampillée “randonnée la
plus dangereuse du monde”. Rien que çà… Un petit trajet en
bus, une montée en télécabine et enfin 3.500 marches d’un
escalier interminable. Parfois bien vertical… Et ensuite,
c’est parti pour une « via ferrata » très vertigineuse ! Au-delà
de la balade de Pedro, c’est l’occasion de découvrir en images
les pentes du Mont Hua.
Voir
altitude.news
Jean Yanne et Daniel Prévost : "Le manifestant professionnel"
Jean Yanne et Daniel Prevost interprètent le sketch "Le
manifestant professionnel". Daniel Prevost explique qu'il
est manifestant professionnel après avoir étudié à l'IDEM
(Institut des Hautes Études de Manifestation). Il évoque les
différents enseignements reçus ; confection des banderoles,
lancé de pavés, etc. Daniel Prevost explique qu'il doit partir
car il doit se rendre à deux manifestations, l'une pour "La
paix en Israël" et l'autre pour "Al Fatah"
mais en cas d'empêchement il peut se faire remplacer par son
beau-frère, qui est policier.
Voir
les inoubliables…
Libres expressions (jouons encore avec les mots !)
En bonne commerçante de ses charmes qu'elle était, la prostituée
proposait une petite gâterie en sus à ses clients fidèles…
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr
400 000 morts par an en Europe à cause de la pollution
de l’air ? Petits éclaircissements sur les (énormes) bugs
méthodologiques de l’OMS, par Philippe Stoop, membre de l'Académie
d'agriculture
Selon des estimations de l'OMS, la pollution de l'air serait
à l'origine de 400 000 décès chaque année. Un chiffre à étudier
de près.
.../...
Face aux incertitudes de plus en plus fortes sur les chiffres
calculés par l’approche OMS, il est vrai que l’on peut se
dire, que, dans le doute, il vaut mieux prendre des mesures
fortes, peu importe que le nombre de victimes soit de 48 000
ou moins. Mais c’est un mauvais calcul, car il peut conduire
à surestimer un risque mineur, et en négliger un autre aussi
important, voire plus.
Il y a bien une différence d’espérance de vie de 3 ans environ
entre le Nord et le Sud de la France, c’est un problème de
santé public majeur dont il faudrait trouver la cause. Le
modèle SPF revient à attribuer cette différence de mortalité
à la pollution, une cause à laquelle les citoyens ne peuvent
pas faire grand-chose individuellement. Cela peut démobiliser
sur les efforts à faire pour une alimentation plus saine,
qui est très probablement un facteur de confusion important
avec l’effet de la pollution.
Un autre exemple de modèle mal validé montre bien le danger
de se focaliser sur une cause unique mal avérée. Pendant les
années 90, les travaux sur la mortalité immédiate associée
aux pics de pollution étaient basés sur des modèles où la
température était prise en compte de façon simpliste, et qui
montraient un fort effet des particules fines.
À l’époque, les épidémiologistes se sont peu inquiétés du
fait que ce modèle ne détectait vraiment bien que les pics
de mortalité estivaux. Il a fallu attendre la canicule catastrophique
de 2003 pour que l’on se rende compte que la chaleur pouvait
tuer en France. Et comme la canicule se produit par temps
très stable sans vent, elle coïncide avec les pics de pollution
: les PM10 étaient dans ce cas en facteur de confusion qui
avait masqué l’effet des températures minimales et maximales
!
Cela a incité l’Institut National de la Veille Sanitaire (structure
maintenant intégrée à SPF) à développer un nouveau un modèle
plus sophistiqué sur l’effet des fortes chaleurs. C’est ce
modèle qui sert désormais aux alertes canicule… et a montré
a posteriori que plusieurs canicules antérieures, en particulier
celle de 1976, avaient fait plusieurs milliers de morts, et
auraient donc pu servir de base plus tôt pour un système d’alerte
sanitaire ! Combien de morts auraient été évités en 2003,
si les données de mortalité avaient été étudiées de façon
plus objective, et moins polarisée sur la démonstration d’effets
de la pollution ?
Voir
atlantico.fr
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En écho au poème de Robert Desnos présenté la semaine
dernière…
Chanson du dernier enfant juif de Edmond Jabès (1912
- 1991)
in Je bâtis ma demeure (1959)
Pour Edith Cohen
Mon père est pendu à l’étoile,
ma mère glisse avec le fleuve,
ma mère luit
mon père est sourd,
dans la nuit qui me renie,
dans le jour qui me détruit.
La pierre est légère.
Le pain ressemble à l’oiseau
et je le regarde voler.
Le sang est sur mes joues.
Mes dents cherchent une bouche moins vide
dans la terre ou dans l’eau,
dans le feu.
Le monde est rouge.
Toutes les grilles sont des lances.
Les cavaliers morts galopent toujours
dans mon sommeil et dans mes yeux.
Sur le corps ravagé du jardin perdu
fleurit une rose, fleurit une main
de rose que je ne serrerai plus.
Les cavaliers de la mort m’emportent.
Je suis né pour les aimer.
Edmond Jabès était un juif francophone, né au Caire.
Il fut l’ami de Max Jacob (le recueil dont est extrait
ce poème lui est dédié) et d’Andrée Chédid (qui partageait
la même origine). Contraint de quitter l’Égypte en 1956
à la suite de la crise du canal de Suez, il émigre en
France. Son œuvre est marquée par ce déracinement, par
son identité juive et par la révolte contre la Shoah.
Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
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Tête de cheval, étude pour Guernica, Picasso, 2 mai
1937, Paris
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía - Madrid

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En
1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont
notamment Jean-Marc Côté, a réalisé
une série de cartes et de dessins d'anticipation
sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque
Nationale de France).
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Une maison sur roues / A House Rolling Through the
Countryside
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In
1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including
notably Jean-Marc Côté, produced a series
of anticipatory drawings on the theme of the year 2000
(BNF). |
World population from 10,000 BC to today
Pesticides : ce que nous enseigne le passé
L’analyse des sédiments lacustres d’un lac des Alpes, couvrant
une période d’environ 100 ans, a permis de suivre l’historique
de l’utilisation des herbicides, fongicides, insecticides
et traitements divers dans un bassin viticole de Savoie.
Voir
encyclopedie-environnement.org
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Ma remarque (GW) : si nos amis chercheurs voulaient être sûr
d’avoir un écho médiatique, ils n’auraient pas fait autrement.
Mais c'est seulement rigolo : ils ne précisent pas s’ils ont
trouvé des fractions de molécules dégradées de pesticides
ou des molécules entières. De toute façon, avec les outils
actuels, quand on cherche la trace d’une molécule, on la trouve…
À quoi répond Paul Jamet qui connait (encore un peu) le sujet
:
L'article a beaucoup de lacunes. Le DDT est interdit en France
depuis octobre 1972. Tout le monde le connait, tout le monde
sait le doser. Pour les molécules plus récentes, c'est à la
fois une question de savoir-faire et de coût des analyses.
En plus, il faut savoir ce que l'on cherche. Sinon, la facture
peut s'élever très vite. On recherche aussi le lindane, l'atrazine.
Et comme tu le dis, il faudrait aussi rechercher les produits
de dégradation ; mais là, c'est une autre histoire ...
Mais le titre de l'article est clair : il s'agit de l'enseignement
du passé ... On peut faire l'analogie de cette démarche avec
les carottages par exemple dans les glaciers ce qui nous renseigne
sur le passé du climat. Une question intéressante serait de
s'interroger sur l'avenir possible de ces " réservoirs
" de résidus en cas de remise en circulation. Les auteurs
parlent du ruissellement et de la remise en circulation. Il
est nécessaire de " fouiller " plus d'en savoir
plus sur la dynamique de ces milieux ...
Je réagis (GW) : Fouiller plus... Tu es bien un chercheur
! Mais fouiller plus, si on est seul au monde à fouiller plus,
il y a de fortes chances que ce soit pour pas grand-chose.
À l'Inra, le grand truc, c'est de choisir son terrain de jeu
et les règles du jeu... alors que la première chose devrait
être de se demander : est-ce que d'autres équipes dans le
monde sont sur le sujet et comment s’y prennent-ils ? Et ensuite
comment être meilleurs que ces équipes ? S’il y a quelque
chose à fouiller, il est certain que d’autres y ont pensé
et s’y sont collés…
Et s'il n'y a personne, c'est que le sujet qui a peut-être
un intérêt pratique, devrait être étudié par un Institut technique,
mais ce n'est sans doute pas de la Recherche.
PJ : " Fouiller " plus est l'essence même des activités
de recherche. Ce très vaste sujet du devenir des pesticides
dans l'environnement est un très bon exemple où la recherche
scientifique sensu stricto doit collaborer avec les instituts
techniques.
À titre d'exemple, la mise au moins de modèles de dispersion
des molécules dans l'environnement a besoin in fine de données
de terrain pour tester la validité des modèles. De 1995 à
2000, j'ai présidé un groupe européen sur le devenir des pesticides
dans l'environnement ; ce groupe était composé de quelque
80 chercheurs de 18 pays répartis en 4 groupes : dégradation
; adsorption ; entraînement par ruissellement et lessivage
; modélisation. Les préoccupations sont très différentes d'un
pays à l'autre car les types d'agriculture, de la Finlande
à l'Espagne sont à l'évidence très différents. Les insecticides
sont beaucoup moins utilisés dans le nord de l'Europe que
dans le sud ; a contrario les fongicides sont plus utilisés
dans le nord que dans le sud.
De par sa position géographique intermédiaire et de l'importance
de son agriculture, la France utilise beaucoup les produits
phytosanitaires. Une coopération accrue Recherche - Instituts
techniques ne peut être que bénéfique pour comprendre et limiter
l'impact des pesticides sur l'environnement.
Cf
Rapport datant de 2005
Quel
avenir pour l’agriculture et l’alimentation bio ? Par Gil
Kressmann
L’agriculture dite « biologique » est née au début du siècle
dernier. Plus qu’un modèle de production, elle prônait le
retour à la nature.
Pendant longtemps, elle n’a intéressé qu’un nombre très
restreint d’agriculteurs et de consommateurs. Il faut attendre
1980 pour que l’État inscrive officiellement l’agriculture
biologique dans la loi d’orientation agricole. Puis la succession
de crises sanitaires dans les années 1990 (vache folle,
scandale des lasagnes au cheval, œufs contaminés…) opère
un changement profond au sein de l’opinion publique vis-à-vis
de l’alimentation. Les consommateurs n’ont plus peur de
manquer, mais s’inquiètent dorénavant de ce qu’ils mangent.
Les critiques d’une agriculture « productiviste » prennent
de l’ampleur. Sont-elles pour autant justifiées ? En toute
hypothèse, ces critiques ont sans doute su convertir un
nombre croissant de consommateurs aux bienfaits avancés
par les promoteurs de l’agriculture et de l’alimentation
biologiques.
À présent, le bio est devenu un véritable marché de masse.
Cette dynamique est en train de transformer en profondeur
l’écosystème de ce secteur d’activité. L’environnement concurrentiel
des filières bio est en grande mutation, avec l’émergence
de nouveaux acteurs. Le monde agricole ne reste pas sans
réagir et s’engage dans la transition écologique en prenant
de multiples initiatives. Encouragée à s’industrialiser
et à s’internationaliser au risque de mettre en péril ses
fondamentaux, la filière bio est néanmoins contrainte de
se remettre en question.
Voir
fondapol.org
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In the kitchen of vaccines / Dans la cuisine du vaccin
How Pfizer Makes Its Covid-19
Vaccine
AFIS
La Commission européenne reconnait que le Pacte vert européen a
besoin des nouvelles techniques génomiques pour réussir
L’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) se réjouit
de constater que les conclusions de l’étude de la Commission européenne
sur les nouvelles techniques génomiques (NTG) confirment qu’elles
seront un atout essentiel pour atteindre les objectifs du « Pacte
vert » européen.
Pour l’ AFBV l’agriculture européenne aura besoin de ces nouvelles
technologies pour concevoir des plantes mieux adaptées aux défis environnementaux,
c’est-à-dire plus résistantes aux maladies et aux insectes nuisibles
pour réduire l’utilisation des produits chimiques et affronter les
changements climatiques.
Cet esprit d’ouverture de la Commission vers ces nouvelles techniques
est rassurant pour tous ceux qui pensent que l’agriculture européenne
a absolument besoin de poursuivre ses efforts d’innovation pour relever
tous les défis auxquels sont confrontées les filières agricoles.
La crédibilité de ces nouvelles techniques est renforcée par le prix
Nobel de chimie attribué à deux chercheuses, dont la française Emmanuelle
Charpentier, pour avoir conçu les nouveaux ciseaux moléculaires ou
CRISPR-Cas.
Partageant les convictions de la Commission sur l’intérêt des NTG
pour la réussite du Pacte vert européen, l’AFBV a anticipé et s’est
impliquée dans une démarche commune avec son partenaire allemand le
WGG pour proposer une adaptation de la législation actuelle sur les
OGM destinée à rendre utilisables ces nouvelles techniques.
Ces propositions ont été communiquées aux Ministres compétents en
France comme en Allemagne et à la Commission. L’AFBV est prête à apporter
ses compétences à la France, à l’Europe et à toutes les parties prenantes
pour progresser rapidement dans l’atteinte des objectifs fixés par
la Commission.
Plus que jamais l’agriculture européenne doit s’appuyer sur les nouvelles
technologies et l’innovation pour produire plus et mieux afin de fournir
aux citoyens des denrées alimentaires en suffisance à des prix abordables
tout en préservant notre environnement.
Signalé par Gil KRESSMANN
Mél : gil.kressmann(a)wanadoo.fr
La
transition agroécologique – Tome
I - Tome
II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans
le monde ?
Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de
priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation
et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture
de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les premières
réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés sur
les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.
Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse
un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa
situation actuelle dans différentes parties du monde tandis
que le second volume s’attachera à définir les perspectives
et les changements à promouvoir pour réaliser une transition
agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le développement
de l’agroécologie dans d’autres continents, les réflexions
et les propositions rassemblées dans cet ouvrage sont fondées
sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques,
économiques et sociales ainsi que sur des analyses et témoignages
issus du terrain.
Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux agents
de développement, aux professionnels comme aux décideurs
politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une transition
agroécologique mieux à même de faire face au changement
climatique, à l’érosion de la biodiversité, ainsi qu’aux
attentes des consommateurs pour une alimentation saine et
diversifiée.
Voir
pressesdesmines.com
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La société ouverte et ses nouveaux ennemis, De Michael Esfeld
- Nous sommes aujourd’hui, comme au sortir de la Seconde Guerre
mondiale, confrontés à un choix entre liberté et totalitarisme
– entre une société ouverte qui reconnaît inconditionnellement
chaque être humain comme une personne et une société fermée qui
soumet les droits fondamentaux à certaines conditions.
- La nature et l’ampleur de défis tels que la propagation du coronavirus
ou le changement climatique ne sont pas entièrement nouvelles.
De tels défis ont toujours été maîtrisés par les sociétés ouvertes
grâce à l’adaptation spontanée des comportements et à l’innovation
technologique.
- Des scientifiques, des politiciens, des dirigeants de l’économie
et des médias transforment ces défis en des crises existentielles
pour l’humanité afin de faire accepter la suppression des valeurs
fondamentales de notre vie commune par la diffusion d’une peur
délibérément suscitée.
-Les externalités négatives des actions libres sont exploitées
de telle manière qu’en fin de compte, chaque action libre est
soupçonnée de nuire à autrui. On ne peut alors se libérer de ce
soupçon qu’au moyen d’un passeport de vaccination, de durabilité
ou, de façon générale, d’un passeport social. L’exercice de la
liberté est ainsi placé sous des conditions fixées par des experts
qui réclament de posséder un savoir moral-normatif pour diriger
la société.
- Ce développement néfaste ne peut être contré que par une vision
substantielle de l’humanité fondée sur la liberté et la dignité
humaine, qui donne lieu à des droits fondamentaux s’appliquant
sans condition. Il n’y a pas de valeur morale supérieure à la
dignité de chaque être humain.
Voir
europeanscientist.com
Ma réaction (GW) : Cet argumentaire bien conçu me parait
présenter quelques faiblesses :
- il n’y a pas besoin, dans nos démocraties, de traiter les gens
avec qui nous ne sommes pas d’accord comme des ennemis, à moins
d’éprouver en soi-même un sentiment d’insécurité et de fragilité.
En vérité, ce ne sont que des adversaires avec qui nous pourrions
très bien travailler.
- ce n’est pas la première fois que l’humanité est confrontée
à une maladie grave très contagieuse et ce n’est pas la première
fois que des mesures comme celles que prennent nos responsables
politiques sont prises. Dernièrement, par exemple, cela a touché
certaines régions d’Afrique avec le virus Ebola qui s’est avéré
difficile à maitriser, d’où l’angoisse de nos dirigeants. M. Esfeld
fait des comparaisons entre situations et se trompe sur la situation
en Suède, mais surtout il ne veut pas prendre en considération
la « chance », qui toujours dans la vie joue son rôle,
parce qu’à mon avis et par exemple, la différence entre la France
et l’Allemagne lors de la première vague tient beaucoup au décalage
dans le temps dans le surgissement de l’épidémie entre nos pays
et à la chance !
- si certaines mesures prises par nos responsables peuvent paraitre
excessives, il y a tout lieu de penser que ces mesures seront
évaluées et que des corrections y seront apportées. Nos démocraties
savent se corriger elles-mêmes quand nous faisons des erreurs.
On peut voir chez M. Esfeld un manque de confiance certain dans
nos systèmes démocratiques, manque de confiance que M. Esfeld
partage avec des populistes peu démocrates de tous bords.
- je suis toujours étonné quand on me dit que la Covid-19 est
juste une petite grippe et que son danger est exagéré pour susciter
la peur, comme l’a indiqué le bon Dr Raoult qui nous a bien fait
rire par ailleurs avec sa façon d’envisager les expérimentations
en médecine. Mais Il faudrait demander leur avis aux malades qui
en ont souffert, et regarder ce qui se passe dans les régions
ou les agglomérations les plus affectées (en Inde, au Pérou…).
- il y a moyen d’évaluer les politiques des uns et des autres,
et pour ce qui concerne le coronavirus, un indicateur me parait
tout à fait valide, c’est en pourcentage l’excès de mortalité
dans la période que nous traversons par rapport à la normale (10
% pour la France, 3 à 4 % pour l’Allemagne).
Bien sûr, chaque pays a ses spécificités, plus ou moins de chance,
et des populations au tempéraments très divers. Mais tout de même…
la compétence, cela ne s’invente pas et les résultats sont troublants
!
Mais je ne trouve pas ce pourcentage pour la Hongrie qui a un
excès de mortalité épouvantable.
Rien n’est parfait, mais le fait que les dirigeants français
aient essayé de maintenir les établissements scolaires ouverts
me parait très positif et contredit le discours catastrophiste
de M. Esfeld.
Ceci étant, je partage complètement le point de vue de M. Esfeld
sur la capacité de nos sociétés ouvertes et libres autant qu’il
est possible, à surmonter nos difficultés, y compris en ce qui
concerne le changement climatique, grâce à l’adaptation de nos
comportements et à l’innovation technologique.
L'agriculture
bio et l’environnement, par Bernard Le Buanec
L’un des arguments le plus souvent mobilisé par les adeptes
de l’agriculture biologique pour justifier leur recours
aux aliments issus de ce mode de production est son impact
sur l’environnement, censé être meilleur que celui de l’agriculture
dite conventionnelle. Alors que le marché du bio est en
forte expansion et en sachant qu’aucun des critères de la
certification bio n’a trait directement à des caractéristiques
environnementales, il convient de s’interroger sur le bien-fondé
de cet argument, et ce afin que les citoyens puissent choisir
en connaissance de cause.
Cette étude s’appuie sur la recherche scientifique afin
d’analyser l’impact différencié des agricultures biologique
et conventionnelle sur divers compartiments de l’environnement,
à savoir : l’eau, l’air, la fertilité des sols, la biodiversité
sauvage et l’utilisation de l’espace terrestre. Les principaux
indicateurs utilisés seront les teneurs en différents éléments
« polluants » de l’eau et de l’air, l’impact sur la production
de gaz à effet de serre, la teneur des sols en matière organique
et en éléments fertilisant minéraux, l’abondance de différentes
espèces formant la biodiversité et, enfin, les surfaces
nécessaires pour une production agricole suffisante.
Voir
fondapol.org
|
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False Alarm de Bjorn Lomborg : un seau d’eau sur l’alarmisme
climatique, de Jean-Paul Oury
La question finale posée par Lomborg est « si on veut un monde meilleur,
est-ce que la politique climatique est la chose la plus importante
sur laquelle on doit se concentrer. » S’il est essentiel d’investir
dans les bonnes politiques climatiques, diminuer le réchauffement
climatique n’est qu’une politique parmi d’autres. Hélas on a fini
par la privilégier aux dépens de toute autre politique. Or, il est
tout aussi essentiel de rendre le monde plus prospère. Lomborg cite
les travaux menés avec son Think Tank sur les politiques qui délivrent
le meilleur retour sur investissement. Il fournit un classement
de ces politiques. Aussi, il ne faudrait pas que le combat contre
le réchauffement climatique détourne notre attention des autres
combats à mener tels que favoriser l’ouverture du marché et la libre
entreprise, développer les politiques de santé, lutter contre la
malnutrition, aider la contraception, l’éducation et le développement
des technologies. Or c’est l’obsession des « histoires effrayantes
» sur le réchauffement climatique qui nous pousse à prendre de mauvaises
décisions.
(1) Bjorn Lomborg, False Alarm, How climate change panic costs us
trillions, hurts the poor, and fails to fix the planet, Basic Books
See
europeanscientist.com

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Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une
opinion !)
TEMPS (Le) : Mon passé très présent rend mon futur imparfait.
Laurent BAFFIE
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour
les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 6 mai 2021 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 985 dated May 10, 2021
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
Nouveau site Internet et manifestations à prévoir pour
Agriculteurs de Bretagne, par Claire Lamy Grandidier
L’association Agriculteurs de Bretagne fait peau neuve et
vient de lancer son tout nouveau site Internet. Elle dévoile
également ses manifestations à venir.
Agriculteurs de Bretagne, association loi 1901 créée en janvier
2012, porte une démarche de communication positive et collective
de l’agriculture bretonne. Aujourd’hui, elle regroupe plus
de 3300 adhérents individuels, agriculteurs et sympathisants,
160 organismes et entreprises partenaires et également plus
de 220 communes soutiens.
L’association vient d’ouvrir son nouveau site Internet. «
Plus moderne et plus simple d’accès, ce site répond aux interrogations
des Bretons sur l’agriculture et présente les actions de l’association
comme Tous à la Ferme, Découvertes à la Ferme et bien d’autres
», expliquent les membres d’Agriculteurs de Bretagne.
Voir
mon-cultivar-elevage.com
Ploegende boer, Anton Mauve, ca. 1885 - Rijksmuseum
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Améliorer les prévisions à court et moyen terme des modèles
agronomiques en prenant mieux en compte l’incertitude des prévisions
météorologiques
Belle thèse d’Ivana Aleksovska, analysée par Philippe Stoop, membre
de l’Académie d’agriculture de France
Voir
academie-agriculture.fr
Proagrica et Agro EDI Europe annoncent avoir conclu un accord
de collaboration stratégique visant à intégrer les standards Agro
EDI Europe dans la plateforme internationale de traçabilité et
d'échange de données Agro CloSer
Agro CloSer est une organisation née aux Pays-Bas en 2019 sous
l'impulsion des associations de distributeurs et de fabricants
de protection des cultures afin de faciliter la traçabilité au
travers de la Supply Chain agricole et permettre une meilleure
efficacité des échanges électroniques entre les partenaires.
Fort de ses 20 années d'expérience dans le domaine, Proagrica
a su développer ce réseau de connectivité capable d'échanger et
de transformer les données à partir de sources multiples, au travers
d'une solution combinant la technologie EDI (échange de données
informatisé) et différents portails, le tout s'intégrant de manière
transparente avec l'ERP de chaque entreprise. La plateforme Agro
CloSer est déjà déployée dans plusieurs pays européens : Pays
Bas, Belgique, Allemagne et commence maintenant son développement
en France.
.../...
Voir
lelezard.com
Lucie Mainard, d’enseignante à éleveuse connectée aux 5 000
abonnés
Titulaire de deux masters, cette ancienne enseignante s’est lancée
dans l’élevage de poules il y a deux ans. Grâce aux réseaux sociaux,
elle ouvre les portes de son poulailler, Les Jolies rousses. Pour
Lucie Mainard, l’agriculteur doit désormais savoir « expliquer
pour faire du lien ». Une démarche que le dossier En quête de
demain met en lumière.
Voir
ouest-france.fr
How has the world population growth rate changed?
Projet Clochète - Caractérisation du comportement et localisation
des ovins et caprins grâce à des technologies embarquées
Le projet Clochète, co-construit avec des éleveurs ovins et caprins,
a permis de rédiger le cahier des charges d’un collier connecté
en vue de faciliter leur travail, dans la conduite des troupeaux
sur les surfaces pastorales. Les spécifications fonctionnelles et
techniques de l’outil Clochète associent deux capteurs embarqués
: un GPS, pour permettre la localisation, et un accéléromètre pour
caractériser le comportement des animaux.
Voir
idele.fr
Le carbone des sols sous l’œil des satellites
L’Inrae a mis en évidence un lien direct entre la durée annuelle
de couverture végétale des sols cultivés et l’accumulation de carbone
en grandes cultures. L’indicateur Soccrop est de nature à aiguiller
les pratiques agricoles et à flécher les fonds publics (Pac) et
privés (Label bas carbone) soutenant l’atténuation du changement
climatique.
Voir
pleinchamp.com
Deux agriculteurs de l’Aisne font le buzz sur les réseaux sociaux
avec leur danse de la pluie : Bruno Cardot et Vincent Guyot sont
deux influenceurs du monde agricole.
Voir
aisnenouvelle.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Carting the log, Anton Mauve
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MyPrécifield déploie un module d’azote sur blé en partenariat
avec Visio-Crop
En cette fin de mois d’avril 2021, Visio-Crop et Précifield lancent
sur plus de 300 parcelles la phase de test d’un module de conseil
en azote sur blé codéveloppé par les deux structures. Ce nouveau
module sera disponible sur MyPrécifield. Il viendra compléter celui
lancé en février "Conseil et modulation d'azote sur colza".
Voir
cultivar.fr
« La présence de ruches sur la ferme change l’approche du système
» (article réservé aux abonnés)
Jean-Charles Desforges s’est adapté aux ruchers qu’il héberge sur
son exploitation depuis dix ans. Cette année, des ruches connectées
ont confirmé ses bonnes pratiques agricoles.
Voir
lafranceagricole.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: A shepherd with his flock in a winter landscape by
Anton Mauve
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Le 100 % pâturage est compatible avec le robot de traite
« La première clé de réussite pour faire pâturer un troupeau laitier
avec un robot de traite, c'est la motivation de l'éleveur », affirme
Thomas Huneau de la ferme expérimentale de Derval (44), où les 70
vaches laitières pâturent une vingtaine d'hectares tout en saturant
une stalle de robot.
Voir
agri-mutuel.com
TrackenGo : Une application conçue pour les marchands de paille
TrackenGo a développé Kropeo pour digitaliser la gestion logistique
de la récolte de paille et fournir un outil adapté aux marchands
de paille et à leur mode de fonctionnement. Kropeo est une application
Web associée à une application mobile sous iOS et Android.
Dans son utilisation complète, Kropeo sert à gérer tous les chantiers
par parcelle, gérer les chauffeurs et faire la saisie.
.../...
Voir
grostracteurspassion.com
Devrions-nous manger bio ? par Léon Guéguen
S’appuyant sur les travaux de recherche et les faits ayant
permis d’aboutir à un consensus scientifique international,
cette étude déconstruit certains arguments sous-tendant
la promotion de l’agriculture biologique.
En termes nutritionnels, il est admis que la valeur des
aliments bio est relativement similaire à celle des aliments
conventionnels et que les quelques différences relevées
demeurent négligeables au sein du régime alimentaire global.
Au niveau sanitaire, si des traces quantifiables de résidus
de pesticides sont beaucoup plus souvent détectées dans
les fruits, légumes et céréales conventionnels, mais sans
conséquences sur la santé, les produits bio végétaux –
non protégés – ou animaux – élevés en plein air – présentent
plus de risques de présence de constituants naturels toxiques
ou de contaminations chimiques ou microbiennes.
La traduction médiatique de récentes études épidémiologiques
liant une plus faible incidence de cancers à une alimentation
bio confond souvent association et relation causale. Ces
résultats ne traduisent pas un effet bénéfique des seuls
aliments bio mais de la meilleure hygiène de vie et du
comportement alimentaire des « mangeurs bio ». L’argument
« nutrition santé », le plus souvent avancé, ne devrait
donc plus être revendiqué.
Enfin, il convient de souligner qu’une expansion de l’agriculture
bio au-delà de 15% des surfaces cultivées n’est pas possible,
notamment pour les grandes cultures, sans élevage de proximité
pour fournir les engrais organiques indispensables. Une
trop grande expansion, a fortiori le tout-bio, n’est pas
non plus souhaitable pour pouvoir nourrir une population
mondiale croissante : les rendements plus faibles nécessiteraient
de plus grandes surfaces cultivées, non disponibles, et
la hausse des prix associée rendrait les aliments plus
difficilement accessibles au plus grand nombre.
Voir
fondapol.org
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Krone : La formation digitale s'accélère pour s’adapter à la
pandémie, par Simon Billaud
Il y a un an, le coronavirus faisait son apparition et a bouleversé
les processus de formation sur les machines au centre de formation
Krone de Spelle.
Krone propose 82 formations vidéo et à distance en allemand et en
anglais. Elles peuvent être réservées à volonté par les partenaires
commerciaux Krone. Les formations intègrent de façon régulière des
tests de connaissances.
Voir
grostracteurspassion.com
Semis de maïs pour un autre agriculteur (vidéo)
Dans la série "il faut s'entraider entre collègues voisins",
David Forge, agriculteur en Indre-et-Loire, entreprend cette fois
de semer le maïs sur la parcelle d'un confrère.
Voir
wikiagri.fr
Protection fongicide des blés en Eure-et-Loir (vidéo)
Valentin Aufort, salarié agricole au sein d'une exploitation céréalière
du nord de l'Eure-et-Loir, procède ici à une protection fongicide
des blés.
Voir
wikiagri.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Harvesting in Glaisdale by John Atkinson
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1.200 inscrits à la plateforme API-Agro !
Vous n'êtes pas encore inscrit ? C'est le moment !
1.200 inscrits sur API-Agro, cela représente autant de potentiels
acquéreurs pour vos données... qu'il n'y a plus qu'à déconfiner
! Dans le respect, bien sûr, des gestes barrières : en choisissant
un espace sécurisé où la confiance est de mise.
Alors, déconfinez vos données en souscrivant au niveau d'abonnement
Basique, accessible à partir de 240 € HT/an.
Voir api-agro.eu
« Arrêtez
de vous priver ! », par David Hhayat, ancien chef
du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière
à Paris, ancien Président de l’Institut national du cancer
« Manger, boire, bien vivre, tout est enfin possible !
»
Dans son dernier livre « Arrêtez de vous priver ! »,
le professeur Khayat répond à son tour par une injonction
aux nombreux interdits qui pourrissent le quotidien des
Français. Des interdits (pas de viande, pas d’alcool…)
présents partout et qui amplifient le sentiment de culpabilité.
Cet ouvrage se veut un véritable pied-de-nez aux gourous
de l’aseptisation. À la sinistrose ambiante le professeur
Khayat préfère une ode à la vie et livre quelques astuces
pour ne plus vivre dans l’angoisse permanente.
Arrêtez de vous priver !
Éditions Albin Michel - 224 pages
Voir
par exemple Fnac
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
TEMPS (Le) : À vouloir vivre avec, on meurt avec son époque.
STENDHAL.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Belnet : une cyberattaque au motif politique ?
Belnet, le FAI des institutions belges, a connu mardi un DDoS d'ampleur.
L'attaque a compromis les travaux du parlement fédéral, qui devait
discuter d'un sujet politique sensible.
.../...
L’assaut n’a épargné aucune des quelque 200 organisations utilisatrices
du réseau Belnet, touchées à divers degrés. Parmi elles, le parquet
fédéral, qui a rencontré des problèmes pendant une réunion en visio.
Mais aussi des centres de vaccination, dont les systèmes de réservation
en ligne ont connu des indisponibilités.
La Chambre des représentants du parlement fédéral a aussi eu des
soucis. C’est de là que part la piste chinoise. Et pour cause :
l’attaque a démarré peu avant la tenue d’une audition sur la situation
des Ouïghours. L’une des personnes appelées à témoigner devait raconter
son expérience dans les camps du Xinjiang.
.../...
Voir
silicon.fr
Podcast Éducation : en route vers un renouveau technologique
!
Apprentissage hybride, accompagnement, usages : le rôle central
de la technologie. A l’heure de la classe hybride et de la continuité
pédagogique, la technologie doit s’adapter …
Voir
silicon.fr
Ordinateur portable : les 5 éléments clés pour choisir, par Philippe
Azouyan
L'essor du Smart Working(a impacté les décisions d'achat concernant
les ordinateurs portables dans les petites et moyennes entreprises.
Voir
silicon.fr
Intel’s Challenge: WinARM, by Jean-Louis Gassée
The Wintel alliance, Windows and Office running on Intel x86 processors,
enjoyed its dominant position for more than three decades. Today,
ARM processors have shuffled the deck, presenting serious challenges
to Intel’s new CEO.
See mondaynote.com/
Plus d’internet à cause… de castors, par Théophile Larcher
Ils ne sont pas appelés des rongeurs pour rien.
« Une tournure très inhabituelle et canadienne des évènements »
a indiqué le service de télécommunication.
900 des 2000 habitants de Tumbler Ridge, petit village à 1200 kilomètres
au nord de Vancouver sur la côte ouest canadienne, a vu son accès
à internet coupé pendant 36 heures à cause de castors, ont rapporté
plusieurs médias anglo-saxons ainsi que Ouest-France.
Voir
linformaticien.com
Google veut activer la double authentification par défaut, par
Guillaume Périssat
Le géant de Mountain View compte améliorer la sécurité de ses utilisateurs,
de force si nécessaire. Google va prochainement automatiquement
imposer la sécurité à double facteur pour ceux qui utilisent ses
services, à condition que leurs comptes soient correctement configurés.
Voilà presque vingt ans, Bill Gates annonçait la fin prochaine des
mots de passe. Et pourtant, le mot de passe est toujours bien là,
dans les services que nous utilisons comme dans les bases de données
dérobées par des pirates. Hier, journée internationale des mots
de passe, Google a indiqué qu’il était temps de prendre le taureau
par les cornes.
Certes il ne sera pas aisé de se débarrasser du bon vieux mot de
passe, mais il peut être renforcé, complété par un second niveau
de sécurité. L’authentification multifacteur n’est pas chose neuve,
certaines méthodes sont même pointées du doigt pour leur manque
de robustesse. Mais aux yeux de Mountain View deux protections valent
mieux qu’une.
Voir
linformaticien.com
Yahoo ET AOL vendus par Verizon, par Théophile Larcher
Les deux sociétés ont été cédées au fonds Apollo Capital Management
pour quelque 5 milliards de dollars, deux fois moins que leurs prix
de rachat respectifs. L’entité sera renommée Yahoo.
Deux des entreprises les plus iconiques des débuts de l’Internet
sont en passe d’être renvoyées dans les cartons.
Verizon Media, l’un des principaux opérateurs téléphoniques américains,
vient d’annoncer avoir cédé Yahoo et AOL à Apollo Global Management
Inc, un fonds de capital-investissement américain, pour la somme
de 5 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros), selon un communiqué
diffusé le 3 mai. Verizon conservera 10 % des parts de la nouvelle
entreprise, renommée pour l’occasion Yahoo.
Voir
linformaticien.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
TEMPS (Le) : Beaucoup y courent toujours après, mais c'est toujours
lui qui les rattrape.
ANONYME.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
F2F : un manque de vision stratégique qui nuira à la souveraineté
alimentaire de l’Europe » Interview de Pierre Pagesse
Dans le monde il y a deux systèmes de protection de l’agriculture.
La protection aux frontières du pays avec droit de douane et celui
des compensations financières dues aux déséquilibres des marchés
agricoles mondiaux. En Europe les aides sont découplées de la production
et ne jouent plus ce rôle. Les Américains, grande nation agricole,
ont des prix planchers en dessous desquels ils compensent leurs
agriculteurs producteurs. L’Europe qui a signé des accords mondiaux
de libre échange en agriculture l’a fait sans adaptation de sa politique
agricole. Celle-ci repose de plus en plus sur les contraintes environnementales.
Ce déséquilibre remet en cause notre précaire indépendance alimentaire
et ses aspects géo-stratégiques.
Il est temps d’y remédier ; mais les prémisses de la nouvelles PAC
ne semblent pas en prendre le chemin. La concurrence doit être loyale
pour être facteur d’efficacité : messieurs les décideurs, la balle
est dans votre camps.
Voir
europeanscientist.com
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory (?????): Tietorul de lemne de Ludovic Bassarab
(1866 – 1933) (Le bucheron, Roumanie)
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L'élevage français profite de l'évolution de l'alimentation
due à la Covid, par Frédéric Hénin
Le changement des habitudes alimentaires consécutif à la fermeture
des établissements de restauration collective réoriente en France
les débouchés des produits animaux. Les consommateurs achètent
davantage de viande française, moins concurrencée par les importations.
La dernière note de conjoncture de l’Institut de l’élevage illustre
une nouvelle fois les tendances observées depuis plusieurs mois
sur les marchés français des produits de la viande.
Voir
wikiagri.fr
« En 20 ans de semis direct, j’ai peut-être créé 1 millimètre
de sol »
.../...
Au plan agronomique, Christian Abadie peut se satisfaire d’avoir
fait remonter le taux de matière organique à 3% et d’avoir amélioré
la fertilité de ses parcelles, le tout assorti d’une économie
sur les ressources (eau, engrais, carburant) et d’une baisse des
impacts environnementaux. « Jusqu’à preuve du contraire, la technique
reste toutefois suspendue au sort du glyphosate », analyse l’agriculteur.
Une forme de reconnaissance viendra peut-être avec les crédits
carbone. « Cela fait vingt ans que l’on en parle, il va falloir
faire vite car je suis proche de la retraite, ironise-t-il. J’espère
que le dispositif ne se limitera pas aux objectifs et qu’il récompensera
aussi les acquis. Il faut 2000 ans pour créer 10 centimètres de
sol. En 20 ans, j’ai peut-être créé 1 millimètre de sol ». Christian
Abadie ou les pieds sur terre. Un peu plus de terre.
Voir
pleinchamp.com
La Directive 2001/18 devrait être amendée, estime Alain Deshayes,
président de l’AFBV
Rencontre avec Alain Deshayes, Président de l’Association française
des biotechnologies végétales (AFBV) au sujet de l’arrêt de la
Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
Voir
agriculture-environnement.fr
Du côté
d'Auguste Derrière
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Bienvenue sur ce guide consacré à l'agriculture de conservation
des sols !
L’agriculture de conservation des sols (ACS) vise à favoriser les
mécanismes naturels du sol pour produire dans une perspective efficiente
et durable. Ce guide vous propose quelques éléments clés pour mieux
appréhender cette pratique, préparer votre transition et pourquoi
pas vous lancer !
Voir
pleinchamp.com
Les NBT incarnent l’avenir de l’agriculture, estime la députée
Valérie Bazin-Malgras
Animée par la députée LR de l’Aube Valérie Bazin-Malgras, la convention
consacrée à l’alimentation et à l’agriculture a permis de dégager
une vingtaine de propositions censées dresser les contours du programme
agricole du futur candidat LR à l’élection présidentielle
Voir
agriculture-environnement.fr
La merveilleuse aventure des pionniers de CRISPR-Cas9
Le prix Nobel de chimie a été décerné cette année à la Française
Emmanuelle Charpentier et à l’Américaine Jennifer Doudna pour leurs
travaux sur les « ciseaux moléculaires ». L’Académie suédoise a
ainsi récompensé les deux chercheuses pour la mise au point du système
universel d’édition du génome Crispr-Cas9.
Voir
agriculture-environnement.fr
F. Descrozaille : « Les agriculteurs doivent s’approprier la
culture du risque »
Le député Frédéric Descrozaille (LREM) a remis au ministre de l’Agriculture
son rapport sur la gestion des risques en agriculture, clarifiant
le rôle assigné aux assurances climatiques et aux calamités. Il
invite les agriculteurs à s’approprier la culture du risque et l’État
à avancer sur le chantier de l’eau. Le député s’est remis à l’ouvrage,
en s’attaquant au droit de la concurrence dont pâtit fortement l’économie
agricole.
Voir
pleinchamp.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
TEMPS (Le) : Ce que les hommes essayent toujours de tuer, mais qui
finit par les tuer.
Herbert SPENCER
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> 105
ans: Bon anniversaire Geneviève
> Pour
sourire
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
TEMPS (Le) : Ce qui empêche tout d'arriver en même temps.
Trouvé sur "La Toile"
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Irrigation et gestion de l’eau. Enjeux dans le cadre du changement
climatique
19 mai – 14h30 - Webinaire
Le changement climatique est aujourd’hui une réalité. La hausse
des températures entraîne une augmentation de l’évapotranspiration
et le bilan hydrique des sols se dégrade.
L’efficience de l’eau dans les systèmes agricoles et le devenir
de l’irrigation sont des conditions de durabilité en agriculture.
Cette séance propose plusieurs exemples en France et en Espagne,
et aborde les politiques publiques et projets de territoire sur
l’agriculture et la gestion de l’eau.
Voir
academie-agriculture.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Meule de foin par Ludovic Bassarab (1866 – 1933)
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Les prairies et les herbivores au cœur de la durabilité agricole
et alimentaire
26 mai 2021 - 14H30 - Webinaire
Au cours des dernières décennies, la prairie pérenne est revenue au
centre des débats économiques, écologiques et sociétaux. Ses contributions
à la qualité de l’eau, à la biodiversité et à la lutte contre le réchauffement
climatique par le stockage du carbone font désormais largement consensus
dans le monde scientifique et bien au-delà. Cependant force est de
reconnaître que les politiques de soutien à l’agriculture ont été
défavorables aux prairies pendant des décennies, tant en Europe que
dans la plupart des autres pays, notamment pour les systèmes pastoraux.
Aujourd’hui encore, malgré la reconnaissance de l’ampleur des services
écosystémiques attribués aux prairies et aux parcours, la question
de leur rémunération reste posée.
On ne peut pas parler de prairies sans parler des élevages d’herbivores
qui les valorisent et des productions de lait et de viande associées.
Depuis des millénaires ces élevages contribuent largement à la sécurité
alimentaire locale et mondiale, en valorisant d’immenses surfaces
non cultivables et de grandes quantités de coproduits. C’est aujourd’hui
encore une source de revenu minimum et une épargne pour 500 millions
de paysans pauvres. Mais c’est aussi un sujet de controverse qui s’est
imposé dans le débat public en Europe, concernant la place du lait
et de la viande dans l’alimentation humaine, les émissions de méthane,
le bien-être animal, etc.
Face à des visions souvent sectorielles, cette nouvelle séance AAF
sur les prairies et les herbivores a pour objectif d’examiner la très
grande diversité des systèmes d’élevages d’herbivores, les contributions
positives et les impacts négatifs, au niveau mondial, européen et
français, par une approche systémique pour mieux cerner les enjeux
et leur rôle pour une alimentation et une planète durables.
Voir
academie-agriculture.fr
Loi climat et résilience : comment une loi non agricole peut impacter
durablement l’agriculture
8 juin 2021 - 8h30 - 10h - Webinaire
Le projet de loi sur le climat en discussion au Parlement contient
des textes qui ne relèvent pas d’une loi sur l’agriculture, mais qui
impactent de façon décisive l’agriculture en limitant le recours aux
intrants.
Carole Hernandez-Zakine, spécialisée en droit de l’environnement appliqué
à l’agriculture, décryptera les articles de cette loi Climat qui portent
sur l’eau, les engrais et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr
Du côté
d'Auguste Derrière
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
TEMPS (Le) : Ce sculpteur, qui réussit parfois si bien les têtes de
vieux.
Natalie CLIFFORD-BARNEY
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Produire du vin ne doit plus tuer, par Alexandre Abellan
Drame individuel et multifactoriel, chaque suicide reste une question
sans réponse. Jusque-là cachée par la pudeur des familles et l’intimité
des proches, cette tragédie de l’agriculture française frappe désormais
visiblement le vignoble. En une semaine, trois personnalités du vignoble
ont mis fin à leurs jours (à Aniane, Puget-Ville et Arbois). Si aucune généralité
ne peut en être tirée, ce ne sont hélas pas de premiers cas isolés.
On peut y voir le symptôme d’une fragilité exacerbée par un trop-plein
de calamités.
Les crises se succèdent, se cumulent, pèsent sur le pouvoir de résilience
et peuvent saborder le vouloir d’existence. Aux difficultés commerciales
démultipliées (taxes américaines, fermetures des restaurants, annulations
des salons…) s’ajoutent un gel historique (aux conséquences réelles
mal appréhendées par le gouvernement français et
la Commission Européenne) et des
épreuves individuelles (qui n’appartiennent qu’à l’intimité). Les
dernières digues éclatent. Et le mot tabou de suicide est prononcé
par de plus en plus de lèvres dans la filière vin.
Craint depuis des mois par les représentants de la filière et ses
assistants sociaux, ce signe de désespoir n’est pas une fatalité.
S’il n’existe pas de solution miracle, les opérateurs se trouvant
acculé dans une impasse peuvent se rapprocher de conseillers psychologiques, juridiques et syndicaux.
Alors que la honte de l’échec contraint les vignerons et négociants
au silence solitaire, les exceptionnelles conditions actuelles doivent
briser cette spirale mortifère. Chaque suicide est un drame pour la
filière vin, qui doit affronter cette question pour y apporter une
réponse.
Voir
vitisphere.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Harman Yerinde, by Nicolae Grigorescu (1838 - 1907)
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Du côté de pleinchamp.com : Fin de l’artificialisation, début de
l’aridification ?
La Loi Climat et résilience fixe à 2050 la fin de l’artificialisation
nette des espaces agricoles, forestiers et naturels. Mais le renforcement
de la protection des ressources en eau pourrait contribuer à assécher
ce qui aura été préservé.
L’horizon est certes lointain, le parcours législatif n’est pas achevé,
mais c’est une première : la loi Climat et résilience, adoptée en
première lecture par l’Assemblée nationale le 4 mai, fixe un cadre
et un horizon pour en finir avec l’artificialisation des espaces agricoles,
forestiers et naturels. En 2050, le solde entre l’artificialisation
des sols et la renaturation des friches urbaines et industrielles
devra être égal à zéro. C’est le « zéro artificialisation nette »,
qu’évoquait déjà le Plan biodiversité de 2018 mais sans en préciser
ni l’horizon temporel, ni les modalités, tandis que les lois précédentes
relevaient de l’incantation.
Quand la loi sera promulguée et si elle est appliquée, l’artificialisation
sera donc enterrée. Certes, d’ici à 2050, l’agriculture va encore
abandonner des dizaines de milliers d’hectares, attendu que l’artificialisation
grignote aux deux-tiers des terres agricoles, majoritairement bonnes
et très bonnes, contre un tiers d’espace naturels et forestiers. Selon
l’Observatoire de l’artificialisation des sols, 276.376 ha ont ainsi
été artificialisés entre 2010 et 2019, soit environ 1% de la SAU.
A l’intention des sceptiques, le législateur donne deux gages, à commencer
par la division par deux du rythme d’artificialisation au cours des
dix ans à venir. Et chaque année, le gouvernement sera comptable,
devant le Parlement, de l’évaluation de l’application la loi par la
Cour des comptes, secondée par le Haut conseil pour le climat.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’André Heitz
> Plus
de 2.000 agriculteurs nigérians prêts à cultiver du niébé GM cette
annéev
> Une
équipe de chercheurs de l'INRAE et universitaires produit un lorem
ipsum post-moderne
NB (source Wikipedia) : Le lorem ipsum (également appelé faux-texte,
lipsum, ou bolo bolo) est, en imprimerie, une suite de mots sans signification
utilisée à titre provisoire pour calibrer une mise en page, le texte
définitif venant remplacer le faux-texte dès qu'il est prêt ou que
la mise en page est achevée.
Généralement, on utilise un texte en faux latin (le texte ne veut
rien dire, il a été modifié), le Lorem ipsum ou Lipsum. L'avantage
du latin est que l'opérateur sait au premier coup d'œil que la page
contenant ces lignes n'est pas valide et que l'attention du lecteur
n'est pas dérangée par le contenu, lui permettant de demeurer concentré
sur le seul aspect graphique.
> Attention
aux abeilles : Walmart dit aux agriculteurs états-uniens comment cultiver
leurs terres
> 40
millions d'emplois américains
> Lutter
contre le mildiou de la pomme de terre en Afrique subsaharienne
> 400.000
morts par an en Europe à cause de la pollution de l’air ? De petits
éclaircissements de M. Philippe Stoop sur Atlantico
> Biden
veut casser les brevets des vaccins contre la Covid. Il devrait faire
très attention.
Du côté du ministère de l’Agriculture
> France
Relance : 6 M€ pour 9 associations qui développent des projets au
service d’une alimentation locale et solidaire
> France
Relance : 10 millions d’euros pour les entreprises de la transition
agroécologique
> Déplacement
de Barbara Pompili, Julien Denormandie et Cédric O à Poulainville
dans la Somme pour l’inauguration du chantier ŸnFarm de la startup
Ÿnsect
> Le
« Bon Diagnostic Carbone » du plan France Relance est désormais opérationnel
Du côté de la Fnsea
> Projet
de Loi Climat et Résilience : Des avancées mais des inquiétudes persistantes
pour l’agriculture française
A l’occasion du vote du Projet de Loi portant lutte contre le dérèglement
climatique et renforcement de la résilience face à ses effets à l’Assemblée
Nationale, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs se félicitent du début
de reconnaissance du rôle de l’agriculture française comme source
de solutions face au changement climatique (Captation de carbone dans
les sols, production de biomasse pour les matériaux biosourcés, production
d’énergies renouvelables…) Aucune profession n’est plus à même que
les agriculteurs de percevoir les enjeux climatiques qui bousculent
collectivement la société. Ils subissent de plein fouet l’accroissement
des aléas extrêmes qui déstabilise la production et les systèmes agronomiques
et engendre une forte volatilité des prix.
À ce titre, le projet de loi « Climat et Résilience » comporte des
avancées attendues depuis de nombreuses années par la profession agricole
: des mesures concrètes en faveur de la lutte contre l’artificialisation
des sols, des adaptations essentielles sur les conditions des commandes
publiques de produits agricoles et des dispositions facilitant le
développement des énergies renouvelables dans les territoires.
Mais la FNSEA et JA appellent, dès à présent, les sénateurs à revenir
sur les dispositions créant des contraintes supplémentaires pour la
production alimentaire sur notre territoire, sans réels effets sur
le changement climatique.
Les articles relatifs à la ressource en eau (articles 19 à 19 bis),
représentent pour la FNSEA et Jeunes Agriculteurs, de véritables inquiétudes.
Sans évolutions du texte, ils sont de nature à remettre en question
les fondements du droit de l’eau et par là-même l’avenir de projets
nouveaux (irrigation, retenues d’eau), mais aussi des travaux agricoles
« traditionnels » comme le drainage des parcelles agricoles par exemple.
A la veille du Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement
climatique annoncé par le ministre de l’Agriculture, la FNSEA et Jeunes
Agriculteurs appellent à maintenir le principe d’une gestion équilibrée
de la ressource en eau.
La création potentielle d’une redevance sur les émissions liées aux
engrais azotés est également une menace pour les agriculteurs français.
Cet article doit être revu pour s’inscrire dans le cadre d’une harmonisation
européenne. Une réflexion sur une redevance ne peut être conduite
qu’au niveau européen, partagée par l’ensemble des Etats membres et
s’accompagner d’une protection aux frontières face aux importations
en provenance des pays n’appliquant pas de taxation. A défaut, il
s’agira d’une nouvelle distorsion pénalisant les agriculteurs français
et ouvrant la porte à des importations de produits ne respectant pas
les règles imposées en France…
La FNSEA et Jeunes Agriculteurs restent totalement mobilisés, dans
le cadre de l’examen prochain du projet de loi au Sénat, afin de faire
valoir la vision d’une production alimentaire souveraine et performante,
tant sur le plan environnemental que sur le plan socio-économique…
l’un n’allant pas sans l’autre.
Du côté d'Auguste Derrière
3
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
TEMPS (Le) : Celui où nous aurions aimé vivre est celui qui précède
immédiatement le temps où nous sommes venus.
SAINTE-BEUVE
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Une vieille dame a décidé de s'offrir un beau cadeau pour ses 85
ans en passant une nuit dans un magnifique hôtel
Au moment de payer le lendemain matin au départ, l'employé au comptoir
lui tend une note pour 250€.
Elle demande alors pourquoi c'est si cher... ?
- Je suis bien d'accord que c'est un bel hôtel mais franchement ça
ne valait pas 250 € pour juste une nuit et en plus, je n'ai pas pris
de petit déjeuner !
L'employé lui répond que 250€, c'est le prix standard, que le petit
déjeuner était compris et qu'elle aurait pu le prendre.
Elle demande alors à parler au directeur.
Celui-ci arrive à la réception et, déjà prévenu par l'employé, lui
annonce :
- Madame, cet hôtel a une piscine de taille olympique et un centre
de conférences tout équipé, cela fait partie de notre standing.
- Mais je ne les ai pas utilisés, dit-elle
- Peut-être, mais c'était là et vous pouviez les utiliser.
Il continue en expliquant que l'hôtel a aussi un spectacle très connu
chaque soir et qu'elle aurait pu y assister
- Mais je n'y suis pas allée, insiste-t-elle.
Après chaque service que le directeur de l'hôtel lui détaille, elle
répond qu'elle n'en a pas profité.
Mais le directeur a toujours réponse à tout.
Au bout d'un moment, elle se décide enfin et fait un chèque de...
50€, qu'elle tend au directeur.
Celui-ci, surpris en voyant le chèque, lui dit :
- Mais Madame, votre chèque est de 50€ !
- C'est vrai mais je vous ai facturé 200€ pour avoir couché avec moi.
- Madame, je n'ai pas couché avec vous ! s'exclame le directeur.
- Ah c'est bien dommage, j'étais là, et vous auriez pu en profiter
!
Faut pas se moquer du troisième âge, non mais !
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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Pensée sur l’islamo-gauchisme… Ogien et Laugier sont dans
une galère, par Pierre Jourde (enfin du raisonnable à l'Obs !)
Écrivain, professeur d’université et critique littéraire, Pierre Jourde
se pose ici quelques questions.
.../...
Sans surprise, Ogien et Laugier n’aiment pas qu’on parle d’islamo-gauchisme.
Essayons de leur expliquer les choses. Donc. La gauche française s’est
construite en grande partie sur la critique de la religion, et le
refus de son emprise sur l’espace public. Ça va, jusque-là ? On suit
? Pas de problème tant que le catholicisme était en gros la seule
religion concernée. Puis l’Islam est devenu la religion d’une partie
importante de la population, immigrée, venant de pays où la religion
est omniprésente dans l’espace public.
À partir de là, la gauche s’est scindée en deux courants : un qui
est resté dans la ligne de la critique des religions, ne voyant pas
pourquoi on ferait une exception pour l’islam. Et inquiète, en outre,
qu’une partie de ces populations qu’elle défendait, effectivement,
au nom de l’égalité, réintroduise en France, au nom de l’Islam, des
idées dont on pensait être en train de se défaire : sexisme, patriarcat,
antisémitisme, homophobie, obscurantisme religieux.
L’autre courant a considéré que l’Islam était la religion d’une minorité
opprimée, et que les critiques qu’on pouvait lui adresser étaient
forcément, comme le disent les duettistes, l’expression d’« une peur
viscérale de la religion musulmane ». Dans leur imagination, certainement.
Mais en réalité, personne ne dit que tous les musulmans adhèrent à
l’islamisme, à part des extrémistes ultra-minoritaires. On ne cesse
même de dire le contraire. L’astuce des Laugier-Ogien consiste à affirmer
: on ne le dit pas, mais on le pense. C’est ce qu’on appelle l’honnêteté
intellectuelle. C’est un peu comme si j’affirmais : Laugier ne dit
pas qu’elle souhaite l’instauration de la charia en France, mais elle
le pense très fort. Pas mal, non ? Rigoureux, non ?
Cette façon d’assimiler toute critique adressée à une religion à de
l’islamophobie, du racisme, du fascisme est caractéristique de cette
deuxième tendance, dont l’apparition au sein de la gauche restera
comme un fait majeur de l’histoire des idées. L’appellation d’« islamo-gauchisme
» pour la désigner me semble parfaitement pertinente, d’autant que
ceux qui la représentent n’hésitent pas, au nom de la liberté et du
progrès, à se retrouver dans des manifestations où on crie « mort
aux juifs », ou « Allah Akbar » devant le Bataclan, ni à afficher
leur soutien aux mouvements les plus racistes, les plus homophobes,
les plus misogynes, les plus antisémites, comme les Indigènes de la
République. L’intersectionnalité, mes enfants, c’est pas gagné…
Cette tendance qu’ont les islamistes à considérer les femmes comme
inférieures, à massacrer les infidèles, à se montrer intolérants,
antisémites, la difficulté dans certaines banlieues à parler de la
Shoah, à présenter des théories scientifiques qui ne cadrent pas avec
le Coran, évidemment, c’est ennuyeux pour des gens qui se prétendent
progressistes. La solution est toute trouvée. Faites état de ces difficultés,
sans pour autant accuser tous les musulmans, les Laugier et les Ogien
crieront à l’islamophobie et au racisme. Comme ça, pas de problème,
on balaie la poussière sous le tapis. Or, ceux qui souffrent de cela,
en premier lieu, ce sont les musulmans, pris en otage par les islamistes
et par ceux pour qui tout va bien.
Ogien et Laugier poussent cet aveuglement volontaire et ce déni de
réel jusqu’à l’indécence. « Chaque meurtre commis au nom de l’Etat
islamique (quelle que soit la réalité de cette allégeance) est une
occasion de raviver la suspicion », osent-ils écrire. Comme si ce
doute sur l’allégeance devait faire douter qu’on massacre au nom du
prophète. Comme si la « suspicion » était scandaleuse après 20 ans
d’attentats et 300 morts au nom d’Allah. Comme si la « suspicion »
était gravissime alors que les musulmans vivent en paix et sont libres
de pratiquer leur religion, ce qui reste la meilleure preuve de la
capacité d’accueil et de tolérance de ce pays. Comme si, finalement,
les professeurs, les enfants juifs, les vieilles dames juives, tous
les innocents assassinés, il était tout de même un peu louche de leur
donner de l’importance. Ils en sont à suggérer la manipulation, dans
un passage très complotiste, où ils considèrent que la menace de l’Islam
est un fantasme (il faut le faire !) : « aucune information ne filtre
qui permettrait de confirmer les craintes des apeurés. La seule indication
qui vient périodiquement donner un peu de crédit à cette accusation
est celle, livrée sans aucun détail, du nombre d’attentats qui auraient
été déjoués par les services de renseignements sur le territoire français.
Parfois, la mise en scène de l’arrestation d’un ou une « terroriste
» dont, la plupart du temps, on est bien en peine de savoir exactement
quel objectif il ou elle poursuivait ».
Je ne sais pas vous, mais personnellement j’adore les guillemets à
« terroriste ». Et les attentats déjoués, comme celui d’Inès Madani
à Notre-Dame de Paris, celui, tout récent, de Béziers, avec des explosifs
artisanaux, on ne sait pas si c’est bien vrai, ni quels objectifs
étaient poursuivis ! La réalité ne cadre pas avec vos convictions
? Changez de réalité.
…/…
Voir
nouvelobs.com
Autre pensée du jour
L’inculture scientifique des élites françaises a des effets profonds
sur la conduite des affaires de l’État.
.../...
La France était traditionnellement le pays de la conversation. On
y était d’accord pour être en désaccord, on y doutait comme le scientifique
face à l’expérience qui contredit ses hypothèses. Or, sur les réseaux
sociaux ou les chaînes en continu, il est interdit de douter. On se
claquemure dans ses certitudes, on ne parle qu’à son propre clan.
La complexité devient une faiblesse dans les médias qui exigent brièveté
et immédiateté. L’important n’est plus de convaincre ou de se laisser
convaincre, mais de tuer l’adversaire. En cela, il y a un lien profond
entre l’effondrement de l’enseignement des sciences et la disparition
de la dispute intellectuelle, la violence des réseaux sociaux et la
fragmentation de la société en tribus qui ne se parlent que pour s’excommunier.
L’effacement des sciences est bien un désarmement intellectuel global.
Réinjecter de la science dans la sphère publique n‘est pas une affaire
de moyens. C’est d’abord une affaire de contenu, et une ambition à
assumer. À l’école, mieux former les enseignants, les ouvrir à des
pédagogies de l’expérience, leur faire confiance, les laisser libres
et les aider à échanger, stimuler la curiosité de l’enfant, lui apprendre
à douter, accorder plus d’heures aux sciences. Côté administration,
former nos futurs cadres aux enjeux scientifiques et favoriser les
parcours issus du monde scientifique et technique. Dans la sphère
publique et politique, assumer une parole capable de reconnaître erreurs
et ignorances. En formant les futurs citoyens à la démarche scientifique,
on réarme intellectuellement les Français face à la complexité du
monde. La Révolution française avait débuté avec l’Encyclopédie.
Philippe JUVIN, maire LR de La Garenne-Colombes et médecin
Voir
lemonde.fr
Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
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A first thought for today
It is wrong always, everywhere, and for anyone, to believe anything
upon insufficient evidence.
William Kingdon CLIFFORD, mathematician and philosopher (1845-1879)
A second thought for today
Not thinking critically, I assumed that the "successful"
prayers were proof that God answers prayer while the failures were
proof that there was something wrong with me.
Dan BARKER, former preacher, musician (1949 -)
A third thought for today
“The real industrial revolution is starting now – provided we make
the right investments in key technologies and set the right framework
conditions.”
Thierry BRETON, Commissioner for the Internal Market
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Oxcart by Nicolae Grigorescu (1838 - 1907)
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Pour « une politique agricole et alimentaire commune »
Cinq membres de l’Académie d’agriculture de France proposent, dans
une tribune au « Monde », de faire d’une alimentation sûre et saine
l’un des objectifs de la politique agricole commune.
.../...
Pour assurer une dimension alimentaire à cette politique européenne,
il faudra agir simultanément à différents niveaux :
Le partage équilibré de la valeur créée dans la chaîne alimentaire,
du producteur au consommateur, doit être le premier objectif d’une
PAAC efficace. C’est l’ambition, en France, de la loi pour l’équilibre
des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire
(EGalim) dont les résultats restent limités faute de dispositifs suffisamment
incitatifs.
Une attention particulière doit être portée à l’importance de l’alimentation
pour la santé des populations. Certains fléaux sanitaires (obésité,
maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers) sont liés à des régimes
alimentaires déséquilibrés, et leur régulation passera par un renforcement
de la chaîne des savoirs (R&D, formation, information) et des
incitations économiques et fiscales.
L’indéniable succès des circuits de proximité, créateurs de revenus,
d’emplois et de lien social, ne doit pas occulter l’importance de
« circuits longs vertueux », car la grande majorité des aliments consommés
par les Européens passent toujours par une phase industrielle et commerciale
qui doit être bien intégrée dans la PAAC.
La souveraineté alimentaire ne sera acquise que si les règles de mise
en marché des productions agricoles sont les mêmes pour tous : il
faut imposer des « mesures miroirs » dans tous les accords commerciaux
internationaux agricoles.
La lutte contre la précarité alimentaire doit être un objectif de
la PAAC, avec par exemple le projet français de chèques alimentaires
pour les plus démunis, qui devrait être mis en place à l’échelle européenne.
La PAAC doit aussi consacrer des moyens pour éduquer – dans le cadre
scolaire, universitaire et associatif – les Européens à une alimentation
plus saine, à une bonne compréhension de la nature des systèmes alimentaires
et à la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Avec cette nouvelle ambition alimentaire, la gouvernance de la PAAC
doit être partenariale entre acteurs privés et publics, et plus décentralisée
au niveau des territoires et notamment des régions – le succès des
projets alimentaires territoriaux en France en est un bel exemple.
Pour réussir l’indispensable transition écologique de l’Europe, la
dimension alimentaire doit être mieux intégrée aux enjeux de la PAC.
Voir
lemonde.fr
Séquelles de la Covid : 60 % des patients hospitalisés présentent
au moins un symptôme après 6 mois
Combien de temps les symptômes de la Covid-19 peuvent-ils persister
après une hospitalisation pour une infection par le SARS-CoV-2 ?
Les scientifiques continuent à se poser de nombreuses questions
sur ce virus émergeant et sur les conséquences à long terme de la
maladie qu’il cause. Parmi les équipes qui s’intéressent à la problématique
de la « Covid longue », les investigateurs de la cohorte French
Covid, promue par l’Inserm. Dans une nouvelle étude publiée dans
le journal CMI, ces chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de l’AP-HP
et d’Université de Paris montrent qu’une proportion importante de
patients ayant été hospitalisés et suivis dans le cadre de French
Covid présentent encore des symptômes 3 et 6 mois après l’infection.
Voir
inserm.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
TEMPS (Le) : Celui passé dans les salles d'attente, fait des malades,
des patients.
Claude FRISONI
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Du côté d'EBBH : Là, j’touille…
When Telemedicine Works, and When It Doesn’t
Doctors and patients discuss how virtual medicine can best be used,
such as for preventive care and for understanding blood test results,
and how it can be misused.
See
NYT
China’s population growing at slowest rate in generations
Census data reveals demographic timebomb, adding pressure on Beijing
to boost incentives for couples to have more children.
China has reported the slowest population growth since the early
1960s, despite scrapping its one-child policy in 2015 to encourage
more births and stave off a looming demographic crisis.
.../...
See
The Guardian
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Girl Crying, by Nicolae Tonitza (1886 – 1940, Romanian)
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What are the safest and cleanest sources of energy? by Hannah
Ritchie
All energy sources have negative effects. But they differ enormously
in size: as we will see, in all three aspects, fossil fuels are
the dirtiest and most dangerous, while nuclear and modern renewable
energy sources are vastly safer and cleaner.
From the perspective of both human health and climate change,
it matters less whether we transition to nuclear power or renewable
energy, and more that we stop relying on fossil fuels.
- Nuclear energy and renewables are far, far safer than fossil
fuels
- Putting death rates from different energy sources in perspective
- Contrary to popular belief, nuclear power has saved lives by
displacing fossil fuels
- Modern renewables and nuclear energy are not only safer but
also cleaner than fossil fuels
Sánchez y Macron legalizan en Montauban la doble nacionalidad
hispano-francesa
Los presidentes español y francés homenajean a Azaña ante su tumba
como símbolo del lazo histórico íntimo entre ambos países.
Ver
elpais.com
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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The sports Jewish joke
A yeshiva decides to start a crew team.
But no matter how much they practice, they lose every single race.
Eventually they decide to send one boy down to the nearby prep school
as a spy, to watch their winning crew team and find out what their
secret is.
After a day of reconnaissance, the boy comes back.
“Listen!” he tells his teammates.
“I learned how they do it — they have eight guys rowing, and only
one guy screaming!”
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d’informatique agricole (Afia)
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