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Do not miss the Virus Jokes in English and French
Conseil de lecture
Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?" est intéressant avec des regards
très différents des uns des autres sur la crise
dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où
le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux
chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans
la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre inelligence
et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
C'était
avant l'informatique...
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Paludisme : un candidat vaccin d’Oxford fait renaître l’espoir,
par Jean-Yves Dana
Publiée en amont de la journée mondiale contre le paludisme,
dimanche 25 avril, une étude du magazine scientifique « The
Lancet » fait état de résultats prometteurs pour un vaccin mis
au point par l’université d’Oxford, avec l’américain Novavax.
Voir
la-croix.com
Time laps de Google Earth évolue : 40 ans d’évolution du
monde (Bruno Tisseyre)
Des vidéos ont déjà été postées sur youtube pour avoir un aperçu
du rendu. Certaines vidéos sont d’ailleurs impressionnantes
en particulier l’évolution de certaines régions du Brésil en
bordure de la forêt amazonienne ou l’évolution de la mer d’Aral.
Voir
agrotic.org
Sur l'avenir du COMPA, conservatoire du machinisme agricole
à Chartres
Concernant
l'avenir du COMPA, tu n'as publié la semaine dernière
qu'un son de cloche, celui du département, pas celui
des professionnels qui défendent l'esprit et le contenu
du Compa.
De l'Académie, Bertrand Hervieu, René Autellet
et moi, nous nous bagarrons pour maintenir le Compa et son bel
espace de visite dans Chartres ( pas nécessairement les
réserves, qui sont oui à regrouper ).
Ci joint la récente lettre ouverte aux ministres, que
tu peux diffuser.
Contact : Pierre DEL PORTO
Mél : pierre.delporto(a)gmail.com
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La croissance du business de la décroissance
La croissance des budgets des organisations franchisées de l'écologie
politique, entre 2007 et 2019, suivant leur volume financier,
dans l'ordre : budget inférieur à 1 million d'euros, entre 1
et 5 millions, et supérieur à 5 millions (source écolopedia.fr).
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Voir
marcel-kuntz-ogm.fr
« Si les écologistes veulent aider les paysans, qu’ils
leur fichent la paix ! » Par Jean-Paul Pelras
« Les agriculteurs, dans leur grande majorité, ne supportent
plus les leçons qui leur sont assénées par les mouvements
environnementalistes », souligne l’auteur, spécialiste du
monde agricole.
.../...
« Nourrir 67 millions de Français ? Un challenge que l’écologie
politicienne, moins rompue au maniement des outils qu’à celui
des idées, aura du mal à remporter »
La question, puisqu’elle est politique, n’est pas de savoir
pourquoi les écologistes veulent imposer leurs dogmes aux
agriculteurs, mais plutôt pourquoi les agriculteurs, dans
leur grande majorité, ne supportent plus les leçons qui leur
sont assénées par les mouvements environnementalistes.
Plutôt que de rédiger des tribunes matinées de compassion
en prenant à témoin le contribuable-électeur et en réclamant
plus de contraintes, que les écologistes laissent travailler
les paysans. Ou bien, d’ici quelques années, le criquet importé,
le nugget de fourmi lyophilisé et la tartine de tofu congelé
auront remplacé ces productions agricoles locales traditionnelles
qui, jour après jour, garantissent sur le plan quantitatif
et qualitatif une autonomie alimentaire à 67 millions de Français.
Un challenge que l’écologie politicienne, beaucoup moins rompue
au maniement des outils qu’à celui des idées, aura certainement
beaucoup de mal à remporter.
Voir
lopinion.fr
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Le bucheron de Vincent Van Gogh, d'après JF
Millet, Saint-Rémy: February 1890 (Amsterdam: Van Gogh Museum)
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La
fourmi de Robert Desnos (1900-1945) in Chantefables
Une fourmi de dix-huit mètres
avec un chapeau sur la tête
Ça n'existe pas, ça n'existe pas
Une fourmi traînant un char
plein de pingouins et de canards
Ça n'existe pas, ça n'existe pas
Une fourmi parlant français
parlant latin et javanais
Ça n'existe pas, ça n'existe pas
Eh ! pourquoi pas ?
Robert Desnos, écrivain et poète, est aussi un des pionniers
de la « réclame » dans les années trente. Durant la
guerre, il s’engage dans la Résistance : grâce à son
métier, il collecte et transmet des renseignements.
Il est capturé en 1943, déporté au camp de concentration
de Theresienstadt (en Tchéquie), libéré par les Soviétiques
en janvier 1945.
Très malade, il meurt quelques jours après sa libération.
Certains de ses poèmes, publiés pendant la guerre, sont
de nos jours encore récités par les enfants (le recueil
« Chantefleurs et chantefables »). Pour autant, il y
cachait parfois des messages cryptés.
La fourmi de 18 mètres en est un exemple. Il s’agit
d’une allégorie des convois de déportés. Les locomotives,
noires comme des fourmis mesuraient 18 mètres et étaient
surmontées d’un gros chapeau-fumée ; les pingouins et
les canards sont les déportés, épuisés, malhabiles à
se déplacer. La fourmi parlant latin (la langue de la
domination), français (les pétainistes), et javanais
(aussi incompréhensible que l’allemand) sont les occupants.
Et le dialogue « ça n’existe pas, eh pourquoi pas ?
» reflète les questions des Français qui se demandaient
où allaient tous ces trains, incrédules aux réponses
qui circulaient déjà…
Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
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Détail du tableau de Salvador Dali "La Persistance
de la mémoire" (1931), huile sur toile connue sous
le titre "Les Montres molles"

Dictionnaire amoureux des fourmis,
par Alain Lenoir Professeur émérite à l'IRBI, Institut
de Recherche sur la Biologie de l'Insecte, CNRS et Université
de Tours
Voir
dictionnaire-amoureux-des-fourmis.fr
Thérésine, 1943, par Leo Haas (Thérésin, nom tchèque
de Theresienstadt)

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Ricet Barrier : La servante du château
Chanson
pas vraiment récente mais avec le fantastique accent qui va
bien
Libres expressions (jouons encore avec les mots !)
Relevant de blessure, le jockey dut cravacher dur pour se remettre
en selle.
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr
En
1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont
notamment Jean-Marc Côté, a réalisé
une série de cartes et de dessins d'anticipation
sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque
Nationale de France).
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Un orchestre sans musicien / A Well-Trained Orchestra
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In
1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including
notably Jean-Marc Côté, produced a series
of anticipatory drawings on the theme of the year 2000
(BNF). |
Gazette du 22 avril et ses statistiques vaseuses
(mais amusante ?) sur le danger très relatif
du vaccin Astra-Zeneca
Je lis régulièrement et avec beaucoup de plaisir votre
gazette, aussi bien pour sa qualité d'informations
que pour son humour.
Sans être toujours d'accord avec vos prises de position,
je vous rejoins complètement concernant le militantisme
et la science, pour le dire simplement, "Greta
a tué Einstein".
Cependant, je souhaite vous faire un commentaire concernant
le texte sur le vaccin Astra Zeneca, publié dans la
dernière Gazette. En effet, il me semble que vous
vous êtes plus inspiré de Greta que d'Albert. J'explique
:
Tout d'abord, pour que les choses soient claires,
je suis entièrement d'accord que les bénéfices du
vaccin l'emportent largement sur les risques. Je ne
conteste pas le fond du texte, mais la méthode employée.
Déjà, parler d'incidents quand il s'agit des décès
ne me semble pas le terme le plus approprié, c'est
une façon de minimiser le problème, plus digne de
Greta que d'Albert.
Les sources des données ne sont pas citées, ce qui
ne s'inscrit pas non plus dans une démarche scientifique.
Si les données concernant la mortalité suite à la
prise du vaccin Astra Zeneca étaient largement publiées
dans la presse récemment (même si ce n'était pas toujours
d'une manière très claire), les données sur les causes
de la mort m'interrogent davantage, et je trouve certaines
assez farfelues (je vais y revenir).
Mais avant tout, comparer les causes de la mortalité
avec les décès suite à l'injection d'un vaccin n'a
aucun sens. Les causes de la mortalité doivent d'abord
être contextualisées d'un point de vue spatio-temporel
(les décès en France en 2019, par exemple), car il
est sûr que dans l'absolu la probabilité de mourir
est de 100% ! Les causes de mortalité sont relatives
aux personnes décédées, et non aux personnes vivantes.
Le risque de mourir suite (et à cause de) une vaccination
est relative aux personnes vivantes, et plus particulièrement
celles qui se font vacciner.
Il serait plus judicieux de comparer le risque de
mourir de thrombose provoquée par le vaccin Astra
Zeneca aux risques de mourir du Covid-19. Il y a eu
environ 100 000 morts du Covid-19 en France depuis
le début de l'épidémie, donc approximativement un
an (données largement diffusées dans la presse, mais
pour bon ordre, je fournis une référence
officielle.
La France compte 67 millions
d'habitants. Donc, le risque de mourir du Covid-19
était 1/670 pour un Français au cours des douze derniers
mois. En retenant votre chiffre, le risque de mourir
du vaccin Astra Zeneca est pratiquement mille fois
inférieur ! Bien sûr, dans un cas il s'agit d'un risque
(passée) sur une année, dans l'autre d'un risque (futur)
sur quelques jours/semaines, etc., etc., mais la comparaison
me semble beaucoup plus pertinente que de regarder
les causes de mortalité.
À ce propos, un article intéressant était publié dans
"Le
Monde" tout récemment.
Pour revenir sur les chiffres des causes de mortalité,
je vais m'attarder un peu sur les accidents d'avion.
Avec l'aide de notre Google bien aimé, j'ai
trouvé qu'au cours de vingt dernières années le
nombre de morts dans les accidents d'avion ne dépassait
pas en moyenne mille par an (en fait, il est bien
plus bas au cours de quelques dernières années). Si
l'accident d'avion cause une mort sur 5862, cela voudrait
dire que sur une année il y a au total 5 862 000 morts
dans le monde. Or, il y en
a mille fois plus !
D'autre part, pour comparer avec le vaccin Astra Zeneca,
il faudrait considérer le nombre de morts, donc disons
mille, par rapport au nombre de passagers transportés,
c'est-à-dire 4,5
milliards. Donc le risque de mourir quand on prend
l'avion est de 1 pour 4,5 millions, largement inférieur
au risque de mourir de conséquences de la vaccination
par Astra Zeneca.
Un lecteur qui souhaite rester anonyme
Share
of global plastic waste emitted to the ocean, 2019
(per continent)
See
ourworldindata.org
Les Masterclass d’Hervé This au Cordon bleu sur
les chemins de la cuisine moléculaire, en 6 parties
Voir Science et art culinaire 1/6 ; 2/6 ; 3/6 ; 4/6 , 5/6 , 6/6
Quel
avenir pour l’agriculture et l’alimentation bio
? Par Gil Kressmann
L’agriculture dite « biologique » est née au début
du siècle dernier. Plus qu’un modèle de production,
elle prônait le retour à la nature.
Pendant longtemps, elle n’a intéressé qu’un nombre
très restreint d’agriculteurs et de consommateurs.
Il faut attendre 1980 pour que l’État inscrive officiellement
l’agriculture biologique dans la loi d’orientation
agricole. Puis la succession de crises sanitaires
dans les années 1990 (vache folle, scandale des
lasagnes au cheval, œufs contaminés…) opère un changement
profond au sein de l’opinion publique vis-à-vis
de l’alimentation. Les consommateurs n’ont plus
peur de manquer, mais s’inquiètent dorénavant de
ce qu’ils mangent. Les critiques d’une agriculture
« productiviste » prennent de l’ampleur. Sont-elles
pour autant justifiées ? En toute hypothèse, ces
critiques ont sans doute su convertir un nombre
croissant de consommateurs aux bienfaits avancés
par les promoteurs de l’agriculture et de l’alimentation
biologiques.
À présent, le bio est devenu un véritable marché
de masse. Cette dynamique est en train de transformer
en profondeur l’écosystème de ce secteur d’activité.
L’environnement concurrentiel des filières bio est
en grande mutation, avec l’émergence de nouveaux
acteurs. Le monde agricole ne reste pas sans réagir
et s’engage dans la transition écologique en prenant
de multiples initiatives. Encouragée à s’industrialiser
et à s’internationaliser au risque de mettre en
péril ses fondamentaux, la filière bio est néanmoins
contrainte de se remettre en question.
Voir
fondapol.org
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L’histoire rocambolesque d’une carte de géographie gravée
à l’âge du bronze dans le Finistère, Par Pierre Barthélémy
Une lourde dalle, découverte en 1900 dans un tumulus finistérien,
perdue puis retrouvée, comporte des gravures vieilles de 4
000 ans que des chercheurs interprètent comme des éléments
de la géographie environnante.
Voir
lemonde.fr
AFIS
La
transition agroécologique – Tome
I - Tome
II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans
le monde ?
Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de
priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation
et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture
de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les premières
réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés sur
les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.
Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse
un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa
situation actuelle dans différentes parties du monde tandis
que le second volume s’attachera à définir les perspectives
et les changements à promouvoir pour réaliser une transition
agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le développement
de l’agroécologie dans d’autres continents, les réflexions
et les propositions rassemblées dans cet ouvrage sont fondées
sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques,
économiques et sociales ainsi que sur des analyses et témoignages
issus du terrain.
Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux agents
de développement, aux professionnels comme aux décideurs
politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une transition
agroécologique mieux à même de faire face au changement
climatique, à l’érosion de la biodiversité, ainsi qu’aux
attentes des consommateurs pour une alimentation saine et
diversifiée.
Voir
pressesdesmines.com
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L'agriculture
bio et l’environnement, par Bernard Le Buanec
L’un des arguments le plus souvent mobilisé par les adeptes
de l’agriculture biologique pour justifier leur recours
aux aliments issus de ce mode de production est son impact
sur l’environnement, censé être meilleur que celui de l’agriculture
dite conventionnelle. Alors que le marché du bio est en
forte expansion et en sachant qu’aucun des critères de la
certification bio n’a trait directement à des caractéristiques
environnementales, il convient de s’interroger sur le bien-fondé
de cet argument, et ce afin que les citoyens puissent choisir
en connaissance de cause.
Cette étude s’appuie sur la recherche scientifique afin
d’analyser l’impact différencié des agricultures biologique
et conventionnelle sur divers compartiments de l’environnement,
à savoir : l’eau, l’air, la fertilité des sols, la biodiversité
sauvage et l’utilisation de l’espace terrestre. Les principaux
indicateurs utilisés seront les teneurs en différents éléments
« polluants » de l’eau et de l’air, l’impact sur la production
de gaz à effet de serre, la teneur des sols en matière organique
et en éléments fertilisant minéraux, l’abondance de différentes
espèces formant la biodiversité et, enfin, les surfaces
nécessaires pour une production agricole suffisante.
Voir
fondapol.org
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Coup de projecteur sur l’hydrogène !
Christelle Rouillé, directrice générale d’Hynamics, intervient dans
un reportage de « L’info du vrai » sur Canal+, consacré à la production
d’hydrogène décarboné. Elle y explique le fonctionnement d'une station
de production d'hydrogène au sein d'une plateforme de la R&D
d'EDF qui permet de simuler les différents types de production d'électricité
nécessaire à l'électrolyseur.
Voir promotion
de l’hydrogène par EDF

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une
opinion !)
SOIXANTE CINQ (ans) : L'âge à partir duquel on se répète
toujours, excepté en amour Gaston Galliffet.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour
les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 29 avril 2021 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 983 dated April 26, 2021
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Peasant Watering Her Cow, ca. 1863, by
Jean-François Millet (French, 1814–1875), Museum of Fine Arts,
Boston
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Définition, utilisation et impact des outils d’aide à la décision
en agriculture
Avec le développement, ces dernières décennies, des systèmes informatiques,
d’Internet et plus récemment des objets connectés, l’aide à la
décision a pris le virage du numérique. Les systèmes d’information
décisionnels agricoles se développent de plus en plus rapidement
et intègrent de nouvelles dimensions : collaboratif, contextualisation
et géolocalisation, interactivité, visualisation multimédia, big
data, intelligence artificielle... Comment sont-ils conçus ? Comment
sont-ils déployés auprès des agriculteurs et portés par les entreprises
numériques ou les instituts techniques ? En quoi leur utilisation
transforme le travail des conseillers qui les utilisent et change
la nature de la relation qu’ils entretiennent aux agriculteurs
?
Intervenants :
Émmanuelle GOURDAIN, Arvalis-institut du végétal, Philippe STOOP,
société ITK, membre de l’Académie d’agriculture, Soazig Di BIANCO,
École Supérieure d’Agricultures d’Angers (ESA).
Voir captation
du webinaire du 13 avril 2021 Acta-Agreenium - durée : 1 heure
Share of global plastic waste emitted to the ocean, 2019
See ourworldindata.org
Un OAD pour prévenir le risque piétin échaudage dans les parcelles
de céréales à paille
La société Certis annonce l’arrivée d’un nouvel outil d’aide à la
décision pour prévenir le risque de piétin échaudage. Baptisé "BonAtitude",
il se télécharge gratuitement sur le site certieurope.fr sous forme
de web app.
L’institut Arvalis rappelle que, dans les situations les plus graves,
les pertes de rendement peuvent aller jusqu’à 50 %. Un retour trop
fréquent des espèces sensibles, notamment blé sur blé, est une situation
à risque. Par ailleurs, Arvalis précise que les hivers doux et humides
suivis de printemps pluvieux et de périodes de sécheresse pendant
le remplissage du grain accentuent les symptômes et les dégâts,
tout comme les semis précoces.
.../...
Voir
cultivar.fr
API-Agro : Rendez vos offres de données visibles même en
dehors de la plateforme
Vous avez publié des offres de données sur la plateforme API-Agro
et vous souhaitez le faire savoir à l’audience la plus large possible
? C’est désormais possible via un lien de partage. Copiez-le et
diffusez-le sur vos réseaux sociaux, dans vos newsletters ou encore
sur votre site Web. L’objectif ? Améliorer la visibilité de vos
offres de données.
Voir
api-agro.eu
Share
of mismanaged plastic waste, 2019
See ourworldindata.org
La Blockchain : vers un rétablissement de la confiance des agriculteurs
?
Actuellement, un agriculteur passe par des intermédiaires (société
A et société B) pour gérer ses données et les exploiter. Un consentement
est requis pour que ces différents acteurs puissent accéder aux
données. Ceci est réalisé pour les données personnelles, en lien
avec le RGPD, mais Multipass vise à généraliser ce schéma pour l’ensemble
des données agricoles et assurer une transparence. En tant qu’outil
de gestion, il permet donc d’enregistrer les consentements et de
les consulter de manière sécurisée. Mais il permet également d’auditer
le système de gestion pour vérifier que les consentements renseignés
sont bien pertinents.
A travers cet outil se forme donc un écosystème d’acteurs, comme
représenté sur le schéma précédent. Des règles d’engagement régissent
leur appartenance à l’écosystème, et un service d’identification
sécurisé permet de garantir l’identité des acteurs pour assurer
la validité des consentements.
Pour développer cet outil de gestion, la Blockchain se révèle être
une technologie en tant qu’écosystème. Elle sera évaluée sur sa
capacité de décentralisation de la confiance, en lien avec les éléments
décrits précédemment sur la Blockchain. A terme, améliorer la confiance
des producteurs pourra permettre de faire émerger de nouvelles connaissances
et de nouveaux services. Étant donné que toutes les données pourront
être exploitées et analysées dans une chaîne de confiance, cela
évitera le risque de concentration de l’innovation, et permettra
alors une innovation ouverte.
Voir
agrotic.org
Meat@ppli – Une appli smartphone pour déterminer le gras de la
viande bovine par analyse d’image
Le projet Meat@ppli a pour objet le développement d’une application
smartphone permettant d’estimer en temps réel, la quantité de gras
d’une pièce de viande bovine, à partir d’une photo réalisée avec
un smartphone. Cet outil sera utilisable par tous les maillons de
la filière : pour faire du phénotypage massif et sélectionner les
animaux de demain, pour trier les carcasses en fonction des circuits
commerciaux, pour guider le consommateur dans ses achats de viande…
Voir
idele.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: La moisson de Charles-François Daubigny - Musée d'Orsay
- Paris - France
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Dewulf : Une planteuse de pommes de terre autonome à l’étude,
par Willy Deschamps
Dewulf et Agrointelli ont annoncé leur collaboration pour explorer
ensemble les avantages des machines autonomes dans la culture de
la pomme de terre. Un premier projet verra la combinaison de la
plateforme autonome Robotti à la planteuse à godets à 4 rangs Miedema
CP 42.
Les deux entreprises ont pour ambition de permettre aux producteurs
de pommes de terre de bénéficier d'opérations automatisées pour
la préparation du sol, la plantation et le soin des cultures pendant
la saison grâce à une configuration automatisée légère.
Voir
grostracteurspassion.com
Le 100 % pâturage est compatible avec le robot de traite
« La première clé de réussite pour faire pâturer un troupeau laitier
avec un robot de traite, c'est la motivation de l'éleveur », affirme
Thomas Huneau de la ferme expérimentale de Derval (44), où les 70
vaches laitières pâturent une vingtaine d'hectares tout en saturant
une stalle de robot.
Voir
agri-mutuel.com
Claas : Le premier site First Claas Used et First Claas Rental
mis en place en France
Le groupe Savas a inauguré le premier site « First Claas Used »
dédié à l’occasion premium et à la location courte durée.
Voir
grostracteurspassion.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Peasants digging for potatoes, a donkey seen beyond
by Jean-François Millet
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Les Sima Innovation Awards 2021, par Willie Deschamps
Malgré l'absence de Sima cette année, le jury des Sima Innovation
Awards a dévoilé les lauréats de l’édition 2021.
Voir
grostracteurspassion.com
Solutions numériques pour le machinisme agricole primées au SIMA
2021
AGDATAHUB : Agri-consent – Solution de gestion d’identité numérique
pour les exploitations agricoles
Voir agdatahub.eu
AGROINTELLIGENT SL : Agroxcontrol – Solution digitale destinée
à améliorer le suivi et la déclaration des épandages de lisier
Voir agrointelligent.com
AMAZONE : Cenius – TX Zone Finder – Dispositif qui permet d’établir
des cartographies de sol en temps réel lors du travail du sol
Voir amazone.fr
AMAZONE : FERTISPOT – Séquenceur de précision pour la distribution
de fertilisant
Voir amazone.fr
Devrions-nous manger bio ? par Léon Guéguen
S’appuyant sur les travaux de recherche et les faits ayant
permis d’aboutir à un consensus scientifique international,
cette étude déconstruit certains arguments sous-tendant
la promotion de l’agriculture biologique.
En termes nutritionnels, il est admis que la valeur des
aliments bio est relativement similaire à celle des aliments
conventionnels et que les quelques différences relevées
demeurent négligeables au sein du régime alimentaire global.
Au niveau sanitaire, si des traces quantifiables de résidus
de pesticides sont beaucoup plus souvent détectées dans
les fruits, légumes et céréales conventionnels, mais sans
conséquences sur la santé, les produits bio végétaux –
non protégés – ou animaux – élevés en plein air – présentent
plus de risques de présence de constituants naturels toxiques
ou de contaminations chimiques ou microbiennes.
La traduction médiatique de récentes études épidémiologiques
liant une plus faible incidence de cancers à une alimentation
bio confond souvent association et relation causale. Ces
résultats ne traduisent pas un effet bénéfique des seuls
aliments bio mais de la meilleure hygiène de vie et du
comportement alimentaire des « mangeurs bio ». L’argument
« nutrition santé », le plus souvent avancé, ne devrait
donc plus être revendiqué.
Enfin, il convient de souligner qu’une expansion de l’agriculture
bio au-delà de 15% des surfaces cultivées n’est pas possible,
notamment pour les grandes cultures, sans élevage de proximité
pour fournir les engrais organiques indispensables. Une
trop grande expansion, a fortiori le tout-bio, n’est pas
non plus souhaitable pour pouvoir nourrir une population
mondiale croissante : les rendements plus faibles nécessiteraient
de plus grandes surfaces cultivées, non disponibles, et
la hausse des prix associée rendrait les aliments plus
difficilement accessibles au plus grand nombre.
Voir
fondapol.org
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FarmLEAP : Le CETA numérique – Ensemble de solutions d’animation,
de mise en réseau et de comparaison des données et de pratiques
pour faire progresser les exploitations agricoles
Voir farmleap.com
KRAMP : Kramp App – Application mobile permettant de trouver
la bonne pièce agricole en quelques clics
Voir kramp.com
MSA Auvergne : J’M utiliser les automoteurs de levage et de manutention
à mât télescopique en sécurité – Pack de formation
Voir auvergne.msa.fr
MyEasyFarm : MyEasyFarm DRIVER – 1ère application mobile de traçabilité
sans saisie et automatique des interventions dans les parcelles
agricoles
Voir myeasyfarm.com
SAS Go4ioT : KHIKO – L’antivol connecté
Voir go4iot.fr
SICK : WGS (Windrow Guidance System) – Système d’aide à la conduite
WGS pour la détection et la mesure de l’andain
Voir sick.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Glaneuses, 1857, de JF Millet
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SMAG : SMAG TRACE – Diagnostic de l’empreinte écologique des
exploitations agricoles : GES, carbone et biodiversité
Voir smag.tech
Smart-Apply ® : Intelligent Spray Control System ™ - Système
de pulvérisation précise basé sur le LiDAR qui dentifie avec précision
la densité du couvert et du feuillage, puis contrôle chaque buse
individuellement.
Voir smartapply.com
TrackenGo : RECKEO – Assistant numérique pour l’organisation
logistique du ramassage des bottes de foin et paille
Voir trackengo.fr
VITIBOT SAS : VitiDrive – Le contrôleur universel innovant rendant
les machines et outils viticoles électriques intelligents
Voir vitibot.fr
Xarvio tm Digital Farming Solutions : Healthy Fields – Expérimentation
innovante d’un modèle économique disruptif dans le secteur de la
protection des cultures.
Voir xarvio.com
« Arrêtez
de vous priver ! », par David Hhayat, ancien chef
du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière
à Paris, ancien Président de l’Institut national du cancer
« Manger, boire, bien vivre, tout est enfin possible !
»
Dans son dernier livre « Arrêtez de vous priver ! »,
le professeur Khayat répond à son tour par une injonction
aux nombreux interdits qui pourrissent le quotidien des
Français. Des interdits (pas de viande, pas d’alcool…)
présents partout et qui amplifient le sentiment de culpabilité.
Cet ouvrage se veut un véritable pied-de-nez aux gourous
de l’aseptisation. À la sinistrose ambiante le professeur
Khayat préfère une ode à la vie et livre quelques astuces
pour ne plus vivre dans l’angoisse permanente.
Arrêtez de vous priver !
Éditions Albin Michel - 224 pages
Voir
par exemple Fnac
Et concernant les nitrites ?
Il faut savoir
que la proportion de nitrites que vous ingérez
qui provient de la charcuterie est seulement de 12 à
15 %. Tout le reste vient de l'eau et des légumes.
Lorsque les fabricants de charcuterie communiquent sur
du jambon " sans sel nitrité ajouté
", c'est qu'ils ont simplement cuit le jambon dans
un bouillon de légumes qui a apporté les
nitrites. Pour revenir sur le rapport de 2015 qui a dit
que la charcuterie est cancérigène, il prenait
en compte la consommation de cinq charcuteries seulement
: le corned-beef, les lanières de buf séchées,
le bacon frit le matin - qu'on ne mange pour ainsi dire
pas en France - et deux charcuteries que nous avons en
commun avec les Américains, la saucisse et le jambon.
Quand vous comparez
la composition du jambon cuit acheté dans un supermarché
américain et celle d'un jambon français,
même industriel, ça n'a rien à voir.
En France on a de la saumure et de la viande de porc alors
que là-bas il y a plein de produits chimiques,
c'est une véritable armoire à pharmacie,
pas du jambon ! Là encore, dans l'ensemble des
études prises en compte, il n'y en a aucune qui
parle de la charcuterie française. En fait, cette
idée que la charcuterie pourrait être cancérigène
part d'une étude d'un très grand chercheur
qui s'appelle Denis Corpet, qui a donné à
des rats l'équivalent, pour un être humain
de 75 kg, de six kilos par jour d'une charcuterie expérimentale
nitritée pendant cent jours. À l'issue de
quoi, il a trouvé qu'il y avait une augmentation
des polypes dans le colon des rats. Or, Denis Corpet a
préfacé un livre il y a quelques temps (2017)
dans lequel il affirme que la consommation de charcuterie
dans une alimentation équilibrée n'est absolument
pas dangereuse. Ajoutons que les expériences récentes,
depuis le rapport de 2015, montrent que prendre du calcium,
des polyphénols, de la vitamine E avec de la charcuterie
élimine complètement l'effet potentiellement
cancérigène. Comme le dit le professeur
Corpet, si vous mangez un yaourt après votre charcuterie,
vous éliminez l'effet potentiellement cancérigène.
Idem si vous prenez un peu de vitamine D le matin.
Source : La
boucherie Française - Mars 2021
Voir
L'info du vrai
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
Soixante-deux (ans) : Un "trente et un", sur son "trente
et un." (NDJ)*.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Cloud JEDI : l'avenir du programme remis en cause ?
La justice refuse de disqualifier les allégations d'ingérence formulées
par Amazon concernant l'attribution du méga-contrat JEDI à Microsoft
par le Pentagone.
Voir
silicon.fr
Sécurité applicative : l'industrie manufacturière à l’épreuve
Les entreprises industrielles affichent le taux le plus faible de
correction de vulnérabilités applicatives, relève Veracode.
Voir
silicon.fr
"Malgré́ la loi mobilités, les procès en requalification
de chauffeurs VTC et livreurs ne disparaitront pas" (avec François
Livernet-d’Angelis (Chassany Watrelot & A.)
L'avocat décrypte le statut juridique des travailleurs des plateformes,
dont l'imprécision provoque des décisions judiciaires contradictoires
en France.
Voir
journaldunet.com
Les start-ups françaises ont levé́ 800 millions d'euros
en avril
Ce chiffre énorme est porté par les grosses opérations d'Alan,
Ornikar et BlaBlaCar, qui permettent aux secteurs fintech et mobilités
de récolter près des deux tiers des fonds levés en avril.
Voir
journaldunet.com
Début de procès à couteaux tirés entre Epic games et Apple, par
Théophile Larcher
L’ouverture du procès entre Epic et Apple a vu les deux parties
exposer leurs arguments et défenses. Epic dénonce l’imposition de
règles trop strictes pour les développeurs par l’App Store d’Apple,
une situation qu’il qualifie d’abus de position dominante. Apple
avance un système ayant bénéficié à des milliers de développeurs.
Cela faisait un an que son démarrage était attendu. Un an d’attente
d’un procès dont les décisions pourraient remettre en cause le fonctionnement
de l’App Store.
Voir
linformaticien.com
Géographie des phishings, par Bertrand Garé
Barracuda s’est récemment associé à des chercheurs de l’université
de Columbia pour analyser la géographie des e-mails de phishing
et la façon dont ils sont acheminés. Ils ont examiné la géolocalisation
et l’infrastructure réseau de plus de 2 milliards d’e-mails, dont
218 000 e-mails de phishing, envoyés au cours du mois de janvier
2020.
Quasiment sans surprise, ils proviennent principalement de quatre
zones géographiques : d’Europe de l’Est, d’Amérique centrale, du
Moyen-Orient et d’Afrique. La plupart des emails de ce type utilisent
des méthodes d’ingénierie sociale pour extorquer des informations
personnelles telles que des noms d’utilisateur, des mots de passe,
des numéros de carte de crédit ou des informations bancaires.
Voir
linformaticien.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
SOIXANTE-DIX (ans) : On a plus d'appétit, on dort d'un sommeil plus
profond, on se sent plus en forme, il est visiblement meilleur pour
la santé d'avoir des femmes dans la mémoire que sur les genoux.
Maurice CHEVALIER
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
La seule solution pour sauver la biodiversité animale et végétale
est-elle d’intensifier l’agriculture dans la mesure du possible
là où c’est possible pour libérer des surfaces ?
>>> Wild mammals have declined by 85% since the rise
of humans, but there is a possible future where they flourish, by
Hannah Ritchie
A diverse range of mammals once roamed the planet. This changed
quickly and dramatically with the arrival of humans. Since the rise
of humans, wild land mammal biomass has declined by 85%. Our history
with them has been a zero-sum game: we either hunted them or destroyed
their habitats with the expansion of agricultural lands. Without
these wild habitats to expand into and produce food on, the rise
of humans would have been impossible.
But, for the first time in human history, we have the opportunity
to turn this into a net-sum game: we can produce enough food from
a smaller land area, making it possible for them to flourish again.
Ouverture d’un deuxième guichet d’aides à l’acquisition d’agroéquipements
Le 28 avril 2021, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie,
a annoncé l’ouverture d’un second dispositif d’aides à l’acquisition
d’agroéquipements dans le cadre du plan protéines.
Voir
cultivar.fr
Livre blanc : stocker le carbone dans le sol
Terre-net et OleoZE ont publié un livre blanc sur un thème bien
d’actualité : Stocker le carbone dans les sols…
- Piéger le carbone : de l’atmosphère à la terre
- Stocker le carbone dans les sols cultivés : quels enjeux, quels
intérêts ?
- Quelles techniques pour stocker du carbone ?
- La valeur carbone : quelle rentabilité pour le producteur ?
- Des initiatives encore récentes : limites et perspectives
Voir
agrotic.org
Un rapport de la Commission européenne propose d’ouvrir la voie
aux #NBT (avec GRW, toujours excellent)
La publication du rapport de la Commission européenne sur les #NBT
est l’occasion de rappeler que cela fait des dizaines d’années que
nous consommons des #OGM en bio comme en conventionnel sans aucun
impact pour notre santé !
Pour les "nouveaux
OGM"
"Les NBT, ce ne sont pas des OGM” déclare Julien Denormandie
En réalité, tout autant que le lobby des OGM, celui du bio a intérêt
à faire évoluer ladite directive. Cela éviterait notamment aux acteurs
de la filière bio de continuer à tromper les consommateurs, qui
restent persuadés que les denrées alimentaires en vente dans les
rayons bio ne sont jamais des OGM, une croyance totalement erronée.
Voir
agriculture-environnement.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory (?????): The Diggers, 1889, by Vincent Van Gogh
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Dessins de systèmes racinaires. Impressionnant...
See
images.wur.nl
Signalé par Hugues THORÉ
Mél : hthore(a)gmail.com
Du côté
d'Auguste Derrière
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« La 6ème extinction c'est un slogan qui participe au climat
anxiogène », interview de Christian Lévêque
Q. par The European Scientist : Vous avez publié la biodiversité
avec ou sans l’homme. Pourquoi ce titre ?
R. de Christian Lévêque : Cela permet de discuter la thèse du dualisme.
Soit l’homme est extérieur à la nature et alors on suppose qu’il
l’agresse. Soit l’homme est un élément de la nature et alors son
action n’est plus jugée de la même manière. Selon le point de vue
qu’on adopte, on aura un regard différent en matière de protection
ou de conservation de la biodiversité.
Voir
europeanscientist.com
La biodiversité entre faits et extrapolations
Dire que tout va bien serait peu sérieux, mais faire croire que
tout va mal l’est tout autant. - Christian Lévêque, membre de l'Académie
d'agriculture
Voir
lespiedsdansleplat.me
Signalé par André FOUGEROUX, membre de l’Académie d’agriculture
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com
Pour préserver la biodiversité des espèces cultivées : naissance
d’un Fonds de dotation
Huit acteurs du monde des ressources génétiques végétales d’horizons
divers ont lancé le 19 avril 2021 le Fonds de dotation pour la préservation
de la biodiversité des espèces cultivées et de leurs apparentées
sauvages (hors arbres forestiers) et ont confié sa présidence à
Marion GUILLOU.
À un moment où nos sociétés prennent conscience de l’érosion importante
de la biodiversité, ce Fonds a pour objectif de financer des activités
d’intérêt général contribuant à l’inventaire - y compris des savoir-faire
- à la caractérisation, à l’évaluation, à la conservation, à la
gestion pérenne et à la valorisation de cette biodiversité, que
ce soit dans son milieu naturel ou dans des centres de conservation.
Composée de l’ensemble des plantes cultivées et de leurs apparentées
sauvages (hormis les arbres forestiers), la biodiversité cultivée
concernée est constituée d’une grande diversité génétique, sélectionnée
ou, parfois apparue, dans des environnements variés. Elle est une
réserve pouvant contribuer à des réponses potentielles, aux enjeux
présents ou à venir de l’agriculture, de l’alimentation, des attentes
sociétales et des évolutions climatiques. Elle est également porteuse
d’une valeur patrimoniale, expression d’une culture locale, régionale
ou nationale.
La préservation de cette biodiversité est assurée en France par
de très nombreux acteurs professionnels ou amateurs selon des modalités
variées de conservation de gestion, de représentation et d’usage.
L’objectif de ce Fonds est de préserver sur le long terme, par un
soutien et un financement appropriés, cette biodiversité afin d’éviter
toute perte irréversible de ce patrimoine végétal vivant, source
d’innovation pour l’avenir.
Il sera fait appel très largement au mécénat pour l’alimenter.
Contact : Audrey DIDIER
Mél : audrey.didier(a)geves.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
SOUHAIT (Mon) : Ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est
de mourir jeune à un âge avancé. Gilbert CESBRON
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Pour
sourire
Avant d’être réduit en Fruits ou en Légumes, comme je ne suis pas
bête comme Chou avec un Pois Chiche dans la tête, j’ai décidé de
vous raconter des Salades et de ramener ma Fraise.
Alors pour se fendre la Pêche et vous donner la Patate, je vais
appuyer sur le Champignon avant de manger les Pissenlits par la
Racine.
Aujourd’hui un Virus nous oblige à faire le Poireau chez nous, afin
de nous éviter de prendre une Châtaigne avec ses effets qui pourraient
nous transformer en Asperge.
Comme je suis une bonne Poire, je fais comme tout le monde et pour
éviter de prendre une Prune, je reste en confinement…
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
TEMPS (Du) : Même quand on en a pour en perdre, il faut encore trouver
les jeunes femmes avec lesquelles le perdre.
Jacques STERNBERG
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Les webinaires Agreenium / Acta
> 11 mai 2021 : Évaluation du numérique dans les fermes connectées
> 18 mai 2021 : Agroforesterie
> 25 mai 2021 : Apport des images drones et Sentinel-2 pour
le suivi de l’état sanitaire de la vigne
> 1er juin 2021 : La transition agroécologique des systèmes
d’élevage : une transformation des façons de faire et de penser
et un renouvellement du rapport à la nature
> 8 juin 2021 : L’horticulture connectée
> 15 juin 2021 : La microbiologie des sols au service de la
production agricole
> 22 juin 2021 : L’apport des Fablabs dans le développement
de l’agriculture numérique
> 29 juin 2021 : Les services des pollinisateurs en agriculture
Voir
séminaires Acta-Agreenium
Semences et Plants : les raisons du succès d’une filière
12 mai – 14h30 - Webinaire
En 2020, en France, les semences et plants ne connaissent pas
la crise !
Bien sûr, l’activité a été perturbée au début du confinement pour
les transports et échanges internationaux. Mais au final, la campagne
2019/2020 affiche des résultats record puisque l’excédent de la
balance commerciale des semences et plants dépasse pour la première
fois le milliard d’euros.
La France est le leader mondial des exportations de semences de
grandes cultures devant les USA et les Pays Bas.
Les semences et plants, point de départ de toute culture, représentent
un domaine stratégique pour notre autonomie alimentaire et notre
place internationale dans les productions agricoles.
Qu’est ce qui explique cette situation exceptionnelle ? Les raisons
en sont nombreuses :
- les investissements importants dans la recherche (13% du chiffre
d’affaires) et le dynamisme de la création variétale. 74 entreprises
de sélection créent chaque année de nouvelles variétés pour répondre
aux multiples besoins,
- des conditions pédoclimatiques variées adaptées à la production
et à la multiplication de nombreuses espèces potagères et de grandes
cultures,
- Un important réseau d’agriculteurs-multiplicateurs compétents
et spécialisés. Environ 18 000 agriculteurs multiplient chaque
année plus de 6 000 variétés, en relations contractuelles avec
les établissements producteurs pour répondre aux besoins quantitatifs
et qualitatifs des utilisateurs.
Ainsi, c’est surtout l’organisation collective de la profession
semencière autour de la qualité des semences qui est la principale
raison du succès de cette filière, depuis de très nombreuses années.
Cette séance est dédiée à la mémoire de Philippe Gracien, membre
de l’Académie et directeur général du Gnis pendant 22 années,
qui a consacré sa vie professionnelle à l’équilibre et au dynamisme
de l’Interprofession. Plusieurs grands témoins professionnels
expliqueront comment la France répond aux besoins des agriculteurs
français et européens, accueille de nombreuses entreprises étrangères
de production de semences et plants, et exporte dans 153 pays,
en développant de nombreux partenariats techniques, économiques
et réglementaires.
Voir
academie-agriculture.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
La Fileuse, 1889, par Vincent Van Gogh d'après JF Millet
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Irrigation et gestion de l’eau. Enjeux dans le cadre du changement
climatique
19 mai – 14h30 - Webinaire
Le changement climatique est aujourd’hui une réalité. La hausse des
températures entraîne une augmentation de l’évapotranspiration et
le bilan hydrique des sols se dégrade.
L’efficience de l’eau dans les systèmes agricoles et le devenir de
l’irrigation sont des conditions de durabilité en agriculture.
Cette séance propose plusieurs exemples en France et en Espagne, et
aborde les politiques publiques et projets de territoire sur l’agriculture
et la gestion de l’eau.
Voir
academie-agriculture.fr
Participez à la présentation du guide GESTIM +… Gaz à effet de
serres et agriculture
4 juin – Webinaire (inscription préalable indispensable
Émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), séquestration du carbone,
qualité de l’air… l’agriculture est au cœur des enjeux environnementaux
et de plus en plus placée au centre des stratégies nationales de réduction
de nos impacts sur l’environnement.
Mais comment mesurer ces impacts à l’échelle d’une exploitation ou
d’un territoire agricole ? Quels sont les méthodes et outils disponibles,
et comment les choisir ?
Plusieurs instituts techniques agricoles se sont associés pour répondre
à ces différentes questions et synthétiser leur expertise au sein
d’un guide méthodologique publié en juin 2020 : le guide GESTIM +.
En suivant cette présentation, vous pourrez échanger en direct avec
les experts du réseau Acta–les instituts techniques agricoles : Emilie
ADOIR, (IFV), Cécile LE GALL, Sylvie DAUGUET (Terres Inovia), Maxime
FOSSEY (Idele – Institut de l’Elevage), Coraline DESSIENNE (ARVALIS-du
végétal), Elodie PÉCHENART (ITAVI).
Voir
acta.asso.fr
Scientifiques, journalistes, militant.e.s : Comment communiquer
sur les OGM et pesticides ?
2 juillet - Webinaire
La Maison des sciences de l'Homme Sud propose un cycle de conférences
"Recherche en Société". Dans ce cadre, un nouveau webinaire
est organisé sur le thème "Scientifiques, journalistes, militant.e.s
: Comment communiquer sur les OGM et pesticides ?"
Une militante, un journaliste et un chercheur témoigneront de leurs
expériences.
Avec
le soutien de l’Inrae, du Cnrs, de l’Ird… contre les technologies
et le capitalisme coupables de tous les maux de la terre
Ma remarque (GW) : Une conférence où on mélange allègrement et
de façon rigolote science / journalisme / militantisme et avec le
soutien des principaux organismes français de recherche et où la communication
sur les OGM et celle sur les pesticides sont confondues.
Du côté
d'Auguste Derrière
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
TEMPS (heureux) : À celui des cadrans solaires, il n'y avait pas l'ombre
d'une exactitude.
Albert WILLEMETZ.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Du côté de vitisphere.com : Avec des si, par Alexandre Abellan
Dans le long tunnel des confinements, reconfinements et autres couvre-feux,
les annonces présidentielles d’un calendrier prévisionnel de
réouverture de la restauration (19 mai en terrasse et 9 juin en salle)
et des salons (9 juin avec une jauge de 5 000 personnes ayant
le pass sanitaire) font renaître la lumière au bout du souterrain.
De quoi redonner un peu de visibilité, et d’espoir, à la filière des
vin français. Certes, ces perspectives sont conditionnées aux évolutions
locales de la pandémie de covid-19, qui reste imprévisible dans ses
évolutions.
Mais même avec des si, il est permis de projeter sur ces lueurs l’espoir,
sur une sortie de ce long tunnel, en mettant de côté la crainte de
nouveaux feux stop, voire de recul. Si les feux de détresse restent
allumés pour le vignoble, ses fournisseurs et ses metteurs en marché,
le souvenir de la bonne activité du déconfinement millésime 2020 permet
de se projeter sur une reprise d’activité domestique. Après la levée,
certes temporaire, des surtaxes américaines, la perspective d’une
décontraction du marché intérieur est l’autre bonne nouvelle de ce
début 2021 pour attendre le retour des beaux jours. Sans tunnel mais
sous les tonnelles, bien plus propices à la dégustation.
Voir
vitisphere.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Enclosed Field with Ploughman, 1889, by Vincent Van Gogh
Commentaire
en anglais (activer l’apparition des sous-titres !)
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Du côté de pleinchamp.com... Protéines : relever le défi du pois…
chiche ?
Les légumes secs, de surcroît s’ils sont bio, symbolisent à eux seuls
la triple ambition du gouvernement de développer la production de
plantes riches en protéines, d’augmenter les surfaces en agriculture
biologique et d’approvisionner les cantines en produits « de qualité
et durables ». Mais malgré les plans protéines successifs, ils peinent
encore à faire leur place dans les rotations et dans les assiettes.
Lentilles vertes du Puy, coco de Paimpol, mogette de Vendée, haricot
tarbais… malgré des produits bien ancrés dans les terroirs, les légumes
secs n’ont pas la cote en France. Leur consommation a été divisée
par quatre en vingt ans et les Français consomment en moyenne trois
fois moins de légumes secs que les autres habitants de la planète.
Leurs bénéfices ne sont pourtant plus à démontrer, tant sur le plan
nutritionnel qu’agronomique. Ils s’insèrent dans les rotations comme
cultures de diversifications, dans les couverts d’intercultures comme
fixateurs d’azote, ou encore comme plantes compagnes dans les cultures
principales. Ils sont également des atouts maîtres en agriculture
biologique et font d’ailleurs partie des cultures les plus cultivées
en bio, avec une part de 35% des surfaces (contre 8% toutes cultures
confondues).
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’André Heitz
> «
La Russie, nouvel eldorado du bio ? », une chronique de M. Sébastien
Abis dans l'Opinion
> OGM
naturels : comment les plantes et les animaux « volent » les gènes
d'autres espèces pour accélérer l'évolution
> Un
« Varenne de l'agriculture »... et « du climat »
> Un
agriculteur à terre : le sacrifice qui accompagne votre nourriture
> «
Il ne faut pas désagriculturaliser la France comme elle a été désindustrialisée!
», une tribune de Mme Sylvie Brunel dans le Figaro
> La
plateforme « Pour une autre PAC » fait l'article dans Libération...
M. Jean-Paul Pelras répond dans l'Opinion
> L'agro-écologie,
un choix, pas une contrainte
> L'édition
génétique pourrait aider la précieuse culture du thé au Kenya à conserver
son avantage concurrentiel
> Les
agriculteurs mexicains résistent à la tentative du gouvernement d'interdire
le cotonnier GM
> Néonicotinoïdes
au Canada : « Appliquons le principe de précaution au principe de
précaution », de M. Colin Hélie-Harvey, aka Agricolincrédule
> Ghana
: l'agriculteur Davies M. Korboe défend l'implication des jeunes dans
l'agriculture
> «
La confédération, paysanne mais pas seulement », un petit article
de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion
> Les
agriculteurs kenyans font une première récolte abondante de coton
GM
Du côté de l’excellente lettre d'informations sur les plantes génétiquement
modifiées, N° 272, 25 avril 2021
Voir
marcel-kuntz-ogm.fr
Du côté de l'Institut de l'élevage : Idele Première n° 698
Voir
idele.fr
Du côté des Insectes, revue trimestrielle
Voir Office pour
les insectes et leur environnement
Du côté des insectes, quatre épingles
> « Au poteau, les lanternes » - et, par milliers à la fois, elles
y vont toutes seules. Les fulgores Lycorma delicatula.
> « Les ouvrières souffrent du distanciel » et même une fois revenues
dans le groupe, vont probablement tomber malades. Les fourmis Temnothorax
nylanderi.
> « Isolement social et prosopagnosie » en 2 mois, une région du
cerveau se développe mal et s'en est fini de la reconnaissance faciale.
Les guêpes Polistes fuscatus.
> « Au-delà des dix kilomètres », la faim les pousse à voler, tout
droit, sans faire de pause, jusque dans le contraventionnel. Les Mouches
du vinaigre Drosophila melanogaster.
Voir OPIE
Contact : Alain FRAVAL
Mél : alain.fraval(a)orange.fr
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Le
« Bon Diagnostic Carbone » du plan France Relance est désormais opérationnel
> Plan
protéines végétales : ouverture d’un second dispositif d’aides à l’acquisition
d’agroéquipements
> Michel
Papaud, nommé coordinateur du plan de soutien aux exploitations et
entreprises touchées par le gel
> Plus
de 8,2 milliards d'euros déjà versés aux agriculteurs au titre de
la PAC 2020
Du côté de la Fnsea
> «
Varenne de l’eau et du climat » : les agriculteurs saluent l’initiative…mais
demandent des résultats concrets !
A la demande du Président de la République, le ministre de l’Agriculture
a annoncé l’organisation d’un Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation
au changement climatique. La FNSEA et Irrigants de France saluent
cette volonté de sortir des postures et de faire confiance à la science
pour trouver les meilleures solutions d’adaptation au changement climatique.
Tous les travaux du GIEC et des météorologues convergent vers la certitude
de pluviométries annuelles maintenues en volume mais très déséquilibrées
entre période hivernale et estivale. Il faut donc gérer l’eau « en
bon père de famille » : la stocker l’hiver quand elle est abondante
pour pouvoir l’utiliser l’été en période de pénurie. Seule cette irrigation
de résilience apportera des garanties de productions alimentaires.
>> Sortir de l’immobilisme
L’engagement pris lors des Assises de l’Eau en vue d’élaborer au moins
50 projets de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE) d’ici 2022
ne sera pas tenu. A ce jour seulement deux projets ont vu le jour.
En outre, l’écriture des articles relatifs à l’eau dans projet de
loi Climat et résilience en discussion au Parlement ne vont pas dans
le sens d’une gestion conciliant tous les usages et préservant notre
agriculture. Et il en est de même des projets de Schémas Directeurs
d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) en cours de finalisation
dans les bassins.
Sans eau, pas de vie, pas de nourriture, pas d’agriculture, l’accès
à l’eau est bien un facteur clé pour s’adapter au changement climatique.
C’est pourquoi les agriculteurs saluent cette initiative mais les
attentes sont fortes.
>> Aboutir sur de la création de ressources
Le Varenne de l’eau et du climat doit être ambitieux et faire du Changement
Climatique une opportunité pour l’agriculture. La première urgence
est de sécuriser juridiquement la gestion collective de l’eau et de
garder toutes les possibilités pour développer les infrastructures
de stockage ou de transferts d’eau pour l’alimentation en eau potable,
la préservation des milieux et une production alimentaire diversifiée
dans tous les territoires.
La souveraineté de notre agriculture française implique des actes
devant se traduire en lois, en priorités budgétaires et dans l’action
quotidienne des administrations de l’Etat.
Alors oui au Varenne de l’eau et du climat, dans lequel nous nous
engagerons pleinement au regard de l’enjeu, mais sans perdre de vue
que les agriculteurs attendent du concret.
> Réforme
de la PAC : pour un accord, « dans les temps »
La veille du trilogue, les Présidents de la FNSEA, de la CONFAGRICOLTURA
et du DBV, représentant non seulement les agriculteurs français, italiens
et allemands, mais aussi en tant que Présidente du COPA (Comité des
Organisations Professionnelles Agricoles), Vice-Président du COPA
et ancien président du COPA, ont souligné leurs préoccupations concernant
les discussions en cours sur la PAC (Politique Agricole Commune).
Les trois Présidents sont fermement convaincus que la PAC doit rester
une politique économique, pour, comme prévu par les Traités européens,
stabiliser et soutenir les revenus des agriculteurs, tout en s’adaptant
aux défis environnementaux actuels.
Une mise en œuvre pragmatique de l’architecture verte et l’absence
de charge administrative supplémentaire pour les agriculteurs sont
les priorités des trois représentants des agriculteurs.
Les trois organisations soutiennent une PAC plus verte, gérable et
attractive pour les agriculteurs, et également plus efficace. Dans
le dispositif de l’architecture verte, les agriculteurs ont besoin
d’une « ligne de base » (la conditionnalité) se concentrant sur les
éléments essentiels des bonnes pratiques agricoles et environnementales,
pour permettre des politiques plus ciblées dans le cadre des éco-régimes
et du 2ème pilier de la PAC. FNSEA, CONFAGRICOLTURA et DBV soutiennent
l’approche du Conseil basée sur une diversification pragmatique des
cultures (« BCAE 8 »). De plus, les surfaces et éléments productifs
favorables à la biodiversité ne devraient pas être exclus du champ
de l’application des engagements de la conditionnalité (« BCAE 9 »).
Concernant les nouveaux éco-régimes, ils doivent être accessibles
à tous les agriculteurs pour une véritable contribution aux transitions
écologique et environnementale.
Concernant la conditionnalité sociale, les trois présidents soulignent
que les agriculteurs doivent déjà respecter de nombreuses règles nationales.
Il y a un risque considérable de charge administrative supplémentaire
pour les agriculteurs, sans que cela conduise à une amélioration significative
de la situation des travailleurs puisqu’en France, Italie et Allemagne,
il existe des règles et des contrôles stricts, dans les domaines des
droits sociaux et du travail.
« Alors que notre secteur est attaqué, nous soulignons l’importance
de la contribution de l’agriculture et des agriculteurs, à la protection
de l’environnement. Sans exploitations compétitives et sans agriculture,
nous pourrions juste consommer une nourriture « artificielle » ou
importée de pays tiers ne respectant pas nos standards de production,
non seulement en termes de qualité mais aussi du point de vue des
normes sociales et environnementales » a déclaré M. Giansanti, Président
de la CONFAGRICOLTURA
« Dans la future PAC, il nous faut réconcilier économie, protection
de l’environnement et lutte contre le changement climatique. Les agriculteurs
sont engagés pour relever ces défis. Les outils de la PAC peuvent
les soutenir, pour une agriculture encore plus durable » a souligné
Mme Lambert, Présidente de la FNSEA
« Il est essentiel que la nouvelle PAC permette aux agriculteurs de
continuer à produire une nourriture saine et nutritive, tout en protégeant
la biodiversité et le climat. Pour cela, la fonction de soutien aux
revenus de la PAC reste essentielle pour tous les agriculteurs européens.
De plus, nous avons besoin de nouveaux instruments orientés vers les
marchés, pour « l’agriculture carbonée » et la conservation de la
nature » a insisté M. Rukwied, Président du DBV.
Du côté d'Auguste Derrière
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
TEMPS (Le) : "C'est de l'argent."
Benjamin FRANKLIN
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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C’est un certain Monsieur Goldenbaum qui tient un restaurant à
Jérusalem…
Il a écrit des centaines de lettres aux Papes.
Une centaine au Pape Jean-Paul II, autant à Benoît XVI et à François,
pour demander un entretien privé ; et lorsqu’il apprend que le Pape
vient à Jérusalem il se rend illico à la nonciature.
« Je suis Monsieur Goldenbaum, restaurateur à Jérusalem... Je dois
absolument rencontrer le Pape.
– Ah, content de vous connaître, cher Monsieur, depuis le temps que
nous recevons vos courriers.
Malheureusement l’emploi du temps du Saint Père...
– S’il vous plaît, s’il vous plaît, juste une minute, c’est très important
!
– Bon ! Demain le Saint Père doit quitter la résidence à 11h. Venez
un peu avant, à 10h55. »
Le lendemain dès 8h Monsieur Goldenbaum est dans la salle d’attente
et à 10h55 précises, le Saint Père sort de l’ascenseur.
« Ah, très Saint Père je suis Monsieur Goldenbaum.
– Ah oui, on m’a parlé de vous, cher Monsieur, Que puis-je faire pour
vous ?
– Et bien voilà : je suis restaurateur à Jérusalem. Mon père était
restaurateur à Jérusalem, mon grand-père était restaurateur. Mon arrière
grand-père était aussi restaurateur. Mon arrière arrière....
– Bon, ça va ! Au fait ! S'il vous plaît ; on ne va pas remonter
à Jésus-Christ...
– Et bien si, justement ! Figurez-vous qu'il y a 13 couverts qui ne
nous ont toujours pas été réglés... »
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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Première pensée du jour, celle de notre Présidente de la Commission
Européenne
Je suis la première femme présidente de la Commission européenne et
je souhaite être traitée comme présidente de la Commission. À Ankara,
cela n’a pas été le cas et c’est arrivé parce que je suis une femme…
Je me suis sentie blessée et je me suis sentie seule en tant que femme
et en tant qu’européenne
Mme Ursula VON DER LEYEN
Voir
lemonde.fr
Seconde pensée du jour
Où que j’aille dans le monde, j’ai toujours trouvé de la bonté chez
les gens que je rencontre. Cela vaut pour tous ceux qui ont la foi
et le courage de préserver la bonté qui est en eux ainsi que la bonté
qui est chez l’autre, aussi difficile que cela soit.
Le Classique des trois caractères, un texte de la Chine ancienne,
cité par Chloé ZHAO, primée aux Oscars, au grand déplaisir des dirigeants
de la Chine
Troisième pensée du jour
La lutte contre le réchauffement climatique est au centre de tout,
sauf pour les économistes.
…/…
L’éditorialiste de Bloomberg, Noah Smith, dans un récent post de blog,
affirme que les économistes préfèrent se concentrer sur ce qu’ils
peuvent mesurer au détriment de phénomènes où l’incertitude domine.
Autre écueil : leur manque d’appétence pour l’interdisciplinarité,
qui est pourtant indispensable à la compréhension des effets du changement
climatique.
Pour Noah Smith, la défaillance de la recherche économique n’est pas
uniquement quantitative – le nombre d’articles parus –, elle est aussi
qualitative. C’est le cas d’inspirateurs du climatoscepticisme comme
Richard Tol, de l’université du Sussex, qui, dans un célèbre article
de 2009, affirmait que le réchauffement climatique se traduirait par
des gains économiques dans les zones tempérées en négligeant quantité
d’effets négatifs.
Plus gênant encore, les travaux de William Nordhaus, de l’université
Yale, pourtant couronnés en 2018 par un prix de la Banque de Suède
en sciences économiques (l’équivalent du prix Nobel). Il prône une
poursuite d’un modèle de croissance qui conduirait à un réchauffement
de 3,5 °C en 2100, quand l’accord de Paris vise un objectif de 2 °C.
Nordhaus a été très critiqué pour sa mauvaise évaluation des « taux
d’actualisation », c’est-à-dire le rapport entre les coûts immédiats
de la lutte contre le réchauffement climatique, auxquels il donne
une importance excessive, et ses bénéfices pour les générations futures,
qu’il a amplement minorés.
« Ces modèles où le changement climatique nécessite une action modeste,
qui arrange des décideurs politiques, sont en perte de vitesse »,
estime néanmoins Céline Guivarch, qui met en avant les progrès d’une
recherche davantage pluridisciplinaire, capable de prendre en compte
toutes les dimensions du phénomène. « Reste qu’entre savoir et agir
il y a un pas qui a du mal à être franchi », déplore-t-elle.
Il est de la responsabilité de la science économique d’aider à franchir
ce pas, à condition de se mobiliser davantage. Cet apport peut être
précieux dans un débat qui a tendance à se laisser enfermer entre
les tenants d’un déni de réalité et une idéologie de l’apocalypse
davantage obsédée par la disparition du capitalisme que par la transition
vers un nouveau mode de croissance. Le réveil est d’autant plus indispensable
que c’est maintenant que la réflexion est utile, pas dans dix ans,
quand l’irréversibilité du phénomène aura fait son œuvre.
Stéphane LAUER, éditorialiste
Voir
lemonde.fr
Ma remarque (GW) : Voilà un article dont la conclusion, pour
une fois sur ce sujet, me convient… Nous avons effectivement affaire
aux tenants d’une « idéologie de l’apocalypse davantage obsédée
par la disparition du capitalisme que par la transition vers un nouveau
mode de croissance… ».
Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
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A first thought for today
If life's lessons could be reduced to single sentences, there would
be no need for fiction.
Scott TUROW, author and lawyer (1949 -)
A second thought for today
There is a beauty in discovery. There is mathematics in music, a kinship
of science and poetry in the description of nature, and exquisite
form in a molecule. Attempts to place different disciplines in different
camps are revealed as artificial in the face of the unity of knowledge.
All literate men are sustained by the philosopher, the historian,
the political analyst, the economist, the scientist, the poet, the
artisan, and the musician.
Glenn T. SEABORG, scientist, Nobel laureate (1912-1999)
A third thought for today
Man is so made that he can only find relaxation from one kind of labor
by taking up another.
Anatole FRANCE, novelist, essayist, Nobel laureate (1844-1924)
A fourth thought for today
The supreme accomplishment is to blur the line between work and play.
Arnold J. TOYNBEE, historian (1889-1975)
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Lieuse de gerbes par JF Millet
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
TEMPS (Le) : "J'ai tellement besoin de temps pour ne rien faire,
qu'il ne m'en reste plus assez pour travailler." Pierre REVERDY.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Confiance, innovation, progrès, par Claude Debru
En cette période de pandémie, le succès des vaccinations est déterminant.
Cependant, en France, nous vivons une période « d’hésitation vaccinale
». Quelques raisons qui conduisent à cette attitude sont identifiées
: les questions des conflits d’intérêt, le développement du complotisme
sur les réseaux sociaux, le scandale sanitaire lié aux effets secondaires
du Médiator, l’attitude « antisystème » de l’opposition aux vaccins,
mais aussi la perte de mémoire de nos sociétés sur les précédentes
maladies infectieuses et le succès des vaccinations.
Claude Debru, professeur émérite de philosophie des sciences et
membre de l’Académie d’agriculture, nous invite à une réflexion
philosophique : « Qu’est-ce que la confiance ? »
Dans sa conclusion, il souligne que la responsabilité des scientifiques
est régulièrement pointée du doigt, mais beaucoup moins la responsabilité
médiatique. « Le poison du doute, l’imprécision, l’esprit de parti
pris sont trop fréquemment observés dans les grands médias » précise-t-il.
Comment y remédier ? Le principe de responsabilité est une question
très actuelle souvent débattue au sein de nos académies.
Voir
academie-agriculture.fr
« Je fais ma prière et je regarde du porno » : « Eib », le podcast
qui bouscule les tabous arabes
L’émission traite des tabous sociaux, notamment en matière de sexe
et de relations hommes-femmes, deux terrains minés dans les sociétés
du Proche-Orient, en proie à un conservatisme religieux encore très
fort.
Par Benjamin BARTHE(Beyrouth, correspondant du Monde
Voir
lemonde.fr
Les écologistes et le nucléaire : qu’il est difficile de rompre
avec son ennemi ! Par François de Closets
Dans la mouvance verte, la lutte contre l’atome a pris une place
aussi centrale que la lutte des classes dans la gauche radicale.
.../...
Dans la mouvance écologiste, la lutte contre l’atome avait pris
une place aussi centrale que la lutte des classes dans la gauche
radicale. Il était plus important de dénoncer la malfaisance de
l’atome que de préparer le monde durable de demain.
La prise de conscience écologiste s’est construite sur l’abus des
pesticides, l’explosion démographique et l’invasion industrielle.
L’épuisement de la nature et surtout le dérèglement climatique s’y
sont ajoutés dans les années 1980. Puis le réchauffement, suivi
année après année par les savants, est devenu le pire danger. L’humanité
joue son avenir sur sa capacité à réduire les émissions de gaz à
effet de serre. Les défenseurs de l’environnement se sont découvert
un nouvel ennemi : le carbone.
Les inconvénients de l’énergie nucléaire sont bien connus : risque
d’accident, production de déchets. Le bon fonctionnement du parc
français aurait pu réduire les préventions. D’autant que, face au
réchauffement, le nucléaire présentait un avantage capital : celui
d’offrir une énergie décarbonée. Ce moindre danger et ce nouvel
avantage ne changèrent en rien l’idéologie nucléophobe des mouvements
écologistes.
.../...
Et l’on continuera à repousser l’horizon d’une France dénucléarisée
et décarbonée. Tout cela parce que nous avons l’obligation idéologique
de sortir du nucléaire.
Des leaders écologistes, toujours plus nombreux, s’interrogent sur
le bien-fondé de ce postulat. À l’étranger, mais aussi en France.
Comme les communistes qui pratiquaient le réformisme en se référant
à la révolution, ils préparent le Bad Godesberg des écolos – l’heure
de vérité où ils reconnaîtront que l’on devra vivre avec le nucléaire
tout en développant au maximum des énergies renouvelables. Cela
ne se fera pas sans des protestations et des déchirements, car il
est bien souvent plus difficile de rompre avec un ennemi qu’avec
un ami.
Voir
lopinion.fr
Du côté d'EBBH : riche comme crédule
Le prix du glyphosate monte…
« E pur si muove ! » comme disait Galilée : nos amis soi-disant
écologistes pourront toujours raconter des sornettes sur le glyphosate,
cela n'empêchera pas la terre de de tourner, et le glyphosate d’être
très utile, parfaitement inoffensif, et de se vendre assez cher.
>>> Will glyphosate price continue to rise? - Dialogue
with suppliers and buyers, By Christina Xie and Erwin Xue
Recently, the price of glyphosate has continued to soar and it remains
in short supply, having aroused lively discussions within the industry.
The price of glyphosate technical rose from Yuan22,000 per ton in
August 2020 to Yuan36,500 per ton currently, an increase of 66%
over 10 months.
AgroPages was asked by many customers to offer news on glyphosate
and whether its price will continue to rise going forward. Concerning
glyphosate's price rise and short supply, we communicated with suppliers
and buyers. Based on this, we would like to provide industry players
with some references to support their judgement on glyphosate’s
price trend, as well as its supply and demand situation.
See
news.agropages.com
Cancer rates in medieval Britain around ten times higher than
previously thought, study suggests, by University of Cambridge
"We now have to add cancer as one of the major classes of disease
that afflicted medieval people," Dittmar said.
See
medicalxpress.com
Explore how much the world has changed since you were born
Is life getting better or worse? Watching the news, it’s easy to
become pessimistic. But don’t forget that reporting is often selective.
Bad news leads to higher ratings, while good news is seldom covered.
So, what is the real state of humanity? Consider the changes that
have occurred in the world over the last half-century.
> In 1966, average life expectancy was only 56 years. In 2016,
it was 72. That’s an increase of 29 percent.
> Out of every 1,000 infants born, 113 died before their first
birthday. In 2016, only 32 died. That’s a reduction of 72 percent.
> Average income per person rose from $3,698 to over $17,469,
or by 372 percent – and that’s adjusted for inflation.
> The food supply rose from about 2,300 calories per person per
day to over 2,800 calories, an increase of 22 percent, thus reducing
hunger.
> The length of schooling that a person could typically expect
to receive was 4.15 years. In 2016, it was 8.71 years – a 110 percent
increase.
> On a scale from 0, which denotes autocracy, to 10, which denotes
democracy, political freedom rose from 4.55 in 1966 to 7.05 in 2016.
That’s an improvement of 55 percent.
> Those are global improvements. What about life in your country?
See humanprogress.org
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Paysage estival avec paysan au travail par Simon van Gelderen
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Biden releases more details of American Families Plan for family
farms
During his first joint address to Congress last night, President
Joe Biden highlighted the progress the United States has made
on pandemic recovery and laid out his strategy to create additional
jobs and lift more families out of poverty. The key to that strategy
is his American Families Plan, a comprehensive package that would
invest $1.8 trillion in education, childcare, nutrition assistance,
and paid leave.
The American Families Plan includes critical tax reform to ensure
that the wealthy pay what he calls their “fair share” of taxes
in order to finance essential investments in workers and families,
including childcare, nutrition, higher education, and more. One
of those overhauls is a change in the way capital gains are treated
in our tax system so that, for people making over $1 million,
the tax system no longer favors income from wealth over income
from work. The plan won’t raise taxes on anyone making less than
$400,000 a year.
Part of Biden’s plan to make sure the wealthy pay more in taxes
is a proposal to close the “stepped-up basis” loophole for wealthy
estates so that enormous fortunes do not completely escape taxation.
Under the proposal, unrealized capital gains (those that have
never been previously taxed) are taxed at death above $2 million
in gains per couple.
However, the U.S. Department of Agriculture points out how this
largely won’t affect family farms that stay in the family.
…/…
See
agdaily.com
What the data says (and doesn’t say) about crime in the United
States, by John Gramlich
In 20 of 24 Gallup surveys conducted since 1993, at least 60%
of U.S. adults have said there is more crime nationally than there
was the year before, despite the generally downward trend in national
violent and property crime rates during most of that period.
While perceptions of rising crime at the national level are common,
fewer Americans believe crime is up in their own communities.
https://www.pewresearch.org/wp-content/uploads/2020/11/FT_20.11.12_CrimeInTheUS_2.png
See
pewresearch.org
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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The (loving) Jewish mothers’ joke
Three Jewish mothers are sitting on a bench, arguing over which one’s
son loves her the most.
The first one says, “You know, my son sends me flowers every Shabbos.”
“You call that love?” says the second mother. “My son calls me every
day!”
“That’s nothing,” says the third woman.
“My son is in therapy five days a week. And the whole time, he talks
about me!”
Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone
d’informatique agricole (Afia)
Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia
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Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970
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