Du côté du web et de l’informatique agricole n° 21 du 02 novembre 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 21 du 02 novembre 2023

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 21 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 02 novembre 2023



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Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA.

À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Voir academie-agriculture.fr


Avant l'informatique : la grange de Loucrup (Hautes-Pyrénées)

 


Prochain concert de la Lyre du Plessis-Robinson (GW : Clarinette basse) : réservation indispensable... vu le succès (local !) de nos prestations !



Animation for Water conflict / Water Problems
See video
Contact: Ehud GELB
E-mail: ehudgelb(a)gmail.com


Vieille blague soviétique, qu'il faudrait peut-être rappeler à certains de nos amis (?)

Karl Marx, revenu sur Terre, prend la parole à la radio.

Il se contente d'une phrase :

" Prolétaires de tous pays, excusez-moi. "

Voir blagues soviétiques


Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)

30/10/2023
 


 
Opinions et curiosités du web (1)


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
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Sortie de messe à Gourin, par Jeanne Marie Barbey (1876-1960)

01 - 30/10/2023
 


Marché aux bestiaux, par Joseph-Félix Bouchor (1853–1937)

02 - 30/10/2023
 


Charles Beaudelaire

Évidemment, ce n'est pas le lieu d'émettre un avis sur les malheurs qui assaillent l'humanité depuis quelques semaines.

Parlons plutôt poésie...

La poésie qui, selon moi, a, entre autres mérites, celui de mettre en évidence les invariants de la nature humaine.

Par exemple, il suffit de lire Homère, Agrippa d'Aubigné, Olivier de Magny, Victor Hugo, Robert Desnos et tant d'autres, pour se convaincre que la caractéristique première de la guerre est de partout semer le malheur.

De son côté, voici 170 ans, Baudelaire le Ténébreux s'est intéressé à la haine.

Bonne réflexion à tous !

 

Le tonneau de la haine, de Charles Baudelaire (1821 - 1867), in Les fleurs du mal (1857)

La Haine est le tonneau des pâles Danaïdes ;
La Vengeance éperdue aux bras rouges et forts
A beau précipiter dans ses ténèbres vides
De grands seaux pleins du sang et des larmes des morts,

Le Démon fait des trous secrets à ces abîmes,
Par où fuiraient mille ans de sueurs et d’efforts,
Quand même elle saurait ranimer ses victimes,
Et pour les pressurer ressusciter leurs corps.

La Haine est un ivrogne au fond d'une taverne,
Qui sent toujours la soif naître de la liqueur
Et se multiplier comme l’hydre de Lerne.

— Mais les buveurs heureux connaissent leur vainqueur,
Et la Haine est vouée à ce sort lamentable
De ne pouvoir jamais s‘endormir sous la table.



Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
 

Le visage de la guerre (et de la haine) de Salvador Dali
Musée Boijmans Van Beuningen de Rotterdam




Le Visage de la guerre (en espagnol : El Rostro de la Guerra) est une huile sur toile peinte par l'artiste surréaliste Salvador Dalí en 1940 après la guerre civile espagnole...
 



Israël ne semble disposer d’aucun plan politique, il ne dispose que d’un plan militaire très hasardeux. Interview de Omer Bartov, par Nicolas Weill - Le Monde - 27/10/2023

Le spécialiste de la Shoah, vivant aux Etats-Unis, condamne, dans un entretien au « Monde », l’aveuglement coupable du gouvernement de Nétanyahou, qui n’a rien voulu voir avant le 7 octobre. Mais juge aussi indignes les réactions sur les campus américains après les massacres perpétrés en Israël.

Q. : Quelle a été votre première réaction lorsque vous avez appris l’attaque du 7 octobre ?

R. : Ma première réaction a été la même que celle de beaucoup de gens, en Israël et ailleurs – j’ai ressenti un choc et un sentiment d’horreur. Mais cette réaction initiale s’est accompagnée d’une grande colère, non seulement face à l’épouvantable massacre perpétré par les hommes du Hamas contre des femmes et des enfants, des personnes âgées et des handicapés, et même des bébés, mais aussi à l’endroit de ceux qui auraient pu empêcher ces actes terribles.

Le 4 août, plusieurs collègues et moi-même avions lancé une pétition intitulée « The Elephant in the Room » [« L’éléphant dans la pièce »]. Signée par près de trois mille personnes, parmi lesquelles de nombreux universitaires de premier plan, des dignitaires religieux et des personnalités publiques, elle était née alors que des manifestations se déroulaient en Israël contre la tentative de « réforme » de la justice – en réalité, une ruse du gouvernement en place visant à affaiblir le pouvoir judiciaire et à renforcer l’exécutif au plus grand bénéfice d’une extrême droite qui se soucie avant tout d’annexer la Cisjordanie occupée.

Notre mise en garde était la suivante : l’« éléphant dans la pièce », c’était l’occupation, un enjeu auquel ce mouvement de protestation refusait en grande partie de se confronter. Moins de deux mois plus tard, le sort des Palestiniens sous domination israélienne ou sous siège israélien nous a littéralement explosé à la figure. En ce sens, j’ai été choqué et horrifié, mais pas surpris.

L’attaque perpétrée par le Hamas, horrifique et barbare puisqu’il s’agissait de s’en prendre pour l’essentiel à des civils et de les massacrer, a été une réponse à la politique israélienne d’occupation et de siège et au refus catégorique des gouvernements israéliens successifs de trouver une solution politique au conflit. Nous devrions être capables de condamner le terrorisme du Hamas et de condamner aussi l’intransigeance et la violence d’Israël à l’endroit des Palestiniens, et de comprendre que ce terrorisme est une réponse à cette intransigeance et à cette violence.
…/…
Voir lemonde.fr


Quelle responsabilité du monde arabo-musulman dans le conflit israélo-palestinien ? Un article où la responsabilité de l’extrémiste B. Netanyahou dans l’impasse actuelle, n’est même pas mentionnée… C’est dommage parce que pour le reste…
Voir contrepoints.org


Les génocidaires du Hamas ont pris en otage 10 membres de cette famille, dont la grand-mère spécialiste des semences

En 2012, Shoshan HARAN a quitté un emploi confortable dans l'industrie semencière pour fonder une ONG, Fair Planet.

Shoshan a commencé avec une idée simple : prendre des graines périmées provenant de variétés hybrides élites d'entreprises semencières, sous forme de dons et les tester dans des fermes expérimentales en Afrique.

Les semences de variétés adaptées localement étaient ensuite distribuées aux agriculteurs, ce qui a permis de tripler et parfois de quintupler le rendement. Le modèle a évolué pour ne plus dépendre des dons, en négociant des contrats dans lesquels les agriculteurs payaient les entreprises semencières seulement après avoir vendu leur récolte. Shoshan a aidé des centaines de milliers de personnes à améliorer leurs moyens de subsistance. Elle mérite désormais notre aide.
Voir instagram.com


Le très bon discours de Jean-Louis Bourlanges, député "Démocrate (Modem et indépendants) des Hauts-de-Seine, dans la meilleure tradition de la politique étrangère française

Un discours applaudi par les députés extrémistes de LFI, parfaits hypocrites pour l’occasion (GW), ne prenant seulement en compte que la critique du gouvernement extrémiste israélien, en oubliant la très vive critique des extrémistes palestiniens…
Voir vidéo


>>> Guerre Israël-Hamas : l’émotion de Jean-Louis Bourlanges, souffrant, à la tribune de l’Assemblée nationale, Le Figaro, par Alexis Feertchak, 23/10/2023
Voir lefigaro.fr

Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


Sur une étude de l’Inserm, les questions très pertinentes de Géraldine Woessner (recopié depuis LinkedIn)

La proximité de vignes augmente-t-elle le risque de leucémie chez les enfants ?

Retour sur une étude largement relayée ces derniers jours... Il est parfois utile de prendre le temps de l'analyse.

Les auteurs de cette étude française (Inserm, Santé publique France) pensent montrer que le risque de développer une leucémie lymphoblastique aiguë (maladie rare dont l'incidence annuelle est d'environ 40 cas par million d'enfants de moins de 15 ans) augmente de 5 % quand la densité de vigne augmente de 10 %. Le fait de résider à proximité immédiate de vignes, en revanche, n'aurait aucun effet…

Mais les résultats sont ambivalents. En premier lieu, le fait de résider à moins d'un kilomètre d'une vigne n'aurait aucun impact… Au contraire : selon les données de l'étude, les enfants vivant auprès d'un vignoble auraient 16 % de risque EN MOINS de développer la maladie, comparé à ceux vivant dans une petite agglomération sans agriculture ni viticulture proche. Toujours selon les données publiées, le risque serait même de 34 % inférieur chez les enfants résidant au plus près des vignes, soit à moins de 500 mètres.

En revanche, un risque de développer une leucémie de type lymphoblastique (qui représente 80 % des leucémies aiguës chez l'enfant) serait corrélé à la densité des vignobles.

Les résultats par région sont très hétérogènes. Selon les auteurs, le surrisque observé est « significatif » dans seulement cinq régions, mais il est insignifiant dans d'autres zones pourtant très viticoles, comme la région AURA (où la densité des vignes semble même PROTEGER de la maladie, les enfants qui résident dans une zone à forte densité ayant 50 % de risque en moins de développer une leucémie), ou en Nouvelle-Aquitaine (où l'incidence est nulle).

Les auteurs ne se l'expliquent pas.

Autre limite importante : aucun produit phytosanitaire n'a été étudié, ni aucun facteur confondant : « Il n'a pas été possible de prendre en compte les facteurs individuels qui sont fortement suspectés d'être associés positivement » à cette maladie, écrivent-ils, comme « l'utilisation de pesticides pendant la grossesse, l'exposition professionnelle de la mère aux pesticides, le tabagisme prénatal chez le père, l'augmentation de la croissance fœtale… ».

Pour le biostatisticien Marc Lavielle (École polytechnique), « cette équipe est sérieuse et honnête : ils présentent tous les résultats obtenus, y compris quand il n'y a pas de lien. Cela étant dit, les résultats restent très fragiles et conclure à une relation de cause à effet est sans doute discutable. (...) Lorsque l'on effectue plusieurs comparaisons (par région, par type de leucémie…), on doit normalement corriger les degrés de signification des tests pour prendre en compte cette multiplicité des comparaisons, ce qui ne semble pas être fait ici. »

Bref : on attendra un peu avant de hisser le drapeau rouge.
Voir LinkedIn.com


Et la contribution de Philippe Stoop , membre de l’Académie d’agriculture de France (également recopié depuis LinkedIn)

Une bonne analyse par géraldine woessner d'une publication de l'INSERM bien dans l'air du temps, et un César de l'euphémisme au commentaire du biostatisticien consulté : "Lorsque l'on effectue plusieurs comparaisons (par région, par type de leucémie…), on doit normalement corriger les degrés de signification des tests pour prendre en compte cette multiplicité des comparaisons, ce qui ne semble pas être fait ici. "

"Ne semble pas" ? Non, on ne trouve dans cette publication aucun test de contrôle de l'effet "test multiple", qui serait pourtant indispensable dans le cas d'une fouille de données aussi complexe que celle effectuée ici.

Il s'agit d'un exemple typique de "pêche aux alphas", un processus « déconstruit » dans une séance hebdomadaire de l'Académie d'Agriculture :

>>> Les causes scientifique et réglementaires des divergences entre expertise sanitaire et recherche

En résumé, le principe même des tests statistiques fait que, si on étudie la relation entre l'exposition à un produit chimique et une pathologie, on trouve statistiquement environ 5% de relations significatives à 5%, si le produit est inoffensif. Quand on a testé un grand nombre de corrélations possibles, comme c'est le cas ici, cela n'a donc aucun sens de clamer que l'on a trouvé quelques corrélations significatives : il faut montrer que l'on a trouvé un excès significatif de telles corrélations (c’est à-dire bien plus de 5%).

Il existe bien sûr des tests statistiques pour cela, les plus connus étant le test de Bonferroni et les procédures FDR (False Discovery Rate). C'est à eux que fait allusion de façon très feutrée le biostatisticien cité. Or, pour les pesticides et les perturbateurs endocriniens, l'INSERM considère manifestement que la réalisation de ces tests est facultative.

La véritable honnêteté pour les auteurs de cette étude aurait donc été de reconnaître qu'ils ont trouvé des corrélations entre leucémie et quelques indicateurs de proximité géographique avec la vigne, mais qu’ils n’ont pas démontré que ces résultats sont réellement significatifs. C'est seulement si on retrouvait exactement les mêmes indicateurs corrélés à la leucémie dans une autre étude que la démonstration serait faite.

Cette publication est de celles qui entretiennent la situation consternante dénoncée dès 2005 par l’épidémiologiste JPA Ioannidis : lors des tentatives de reproduction d’études épidémiologiques, moins de 50% des réplications retrouvent les mêmes résultats que la publication initiale !

Mais bien sûr ce n'est pas comme cela que l'étude est vendue à la presse.

Et c’est maintenant ce type de publications hasardeuses qui est présenté dans la presse (sauf Le Point ) comme le « consensus scientifique » qui invaliderait les avis des agences sanitaires, alors que celles-ci ont le tort de ne retenir que des travaux dont le protocole expérimental et le traitement statistique garantissent la réplicabilité!

Voir LinkedIn.com


Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)


30/10/2023
 


Sarah Singla: « Plus il y aura d’aléas climatiques, plus nous aurons besoin d’ACE - Agriculture de conservation des sols ! », par Olivier Lévèque, 05/10/2023

Les bottes et les parapluies étaient de mise pour le festival du non-labour et du semis direct (NLSD) organisé cette année à Rouillé dans la Vienne, au lycée agricole de Venours. La pluie a poussé massivement le public à suivre les conférences, dont celle de Sarah Singla, agricultrice dans l’Aveyron, sur la ferme familiale en agriculture de conservation des sols (ACS) depuis 1980.

Installée sur 100 ha, en dactyle et triticale semences, luzerne et prairies, elle a martelé l’importance de maintenir une couverture végétale permanente pour sécuriser le cycle de l’eau: "Sans végétal, vous n’avez pas d’évapotranspiration. Il nous faut récolter le soleil pour semer la pluie."

En conclusion, sur la question posée quant à l’avenir incertain du glyphosate, l’agricultrice a coupé court : "Sans glypho, on ne sait pas faire en ACS ! Pour désherber, chaque solution a ses impacts: charrue, main-d’œuvre ou chimie !"

Voir cultivar.fr
30/10/2023
 


"2041 l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie

L’originalité de l’ouvrage réside dans le souci de s’écarter des propos alarmistes, qui, le plus souvent, conduisent à des pensées de fin du monde. ../..

L’auteur voit dans la science, les micro-organismes, la sélection génétique, le numérique, de puissants outils pour accompagner l’agriculture dans un processus d’innovations et de basculement vers un autre modèle.

Il s’attirera sans doute des remarques critiques sur cette croyance dans le progrès technique.

Thierry Pouch Chef économiste Chambre d'agriculture France


Voir agroeconomie.com




Pour l'agriculture régénératrice avec Christian Rousseau, agriculteur, membre de l'Académie d'agriculture, dans l’esprit de ce qu’avait voulu Stéphane Le Foll avec le 4 pour 1000
Voir l’Agriculture de conservation des sols en Champagne

La réflexion de Ch. Rousseau sur l’Inrae : Et quand tu connais un peu l'AAPRESID argentin et l'EMBRAPA brésilien, on peut se poser des questions sur les positions de l’Inrae et sa fixation sur le glyphosate !
Les autres herbicides autorisés et utilisés sont-ils bons pour les vers de terre ? Il y a de quoi occuper plus d’une carrière….


Glyphosate, le bon grain et l'ivraie par l’excellent Marcel Kuntz
Voir fondapol.org


Glyphosate : il n'y a pas de risque pour la santé et l'environnement - Décryptage de Gil Rivière-Wekstein pour Le Figaro

00:00:00: Glyphosate : pas de risque pour la santé et l’environnement
00:00:16: Sur quelle base scientifique la Commission européenne s’appuyait-elle ?
00:01:60: Pourtant, les opposants à cette nouvelle autorisation brandissent d’autres études scientifiques, comme celle du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) réalisée en 2015, ou celle de l’insert publiée en 2021. Comment y voir claire ?
00:03:27: La presse française se fait également l’écho de cas de maladies, que les médecins du travail reconnaissent comme professionnelles, en raison notamment de l’utilisation du glyphosate. N’est-ce pas là une forme de preuve ?
00:04:05: Pourtant le glyphosate continue d’être présenté comme controversé, voire dangereux, nocif ou même toxique dans nombre d’articles, de reportages, ou de prises de parole de responsables politiques. Comment l’expliquez-vous ?
00:04:50: Si cette démonstration scientifique est implacable, comment expliquer que les pays européens, vendredi dernier, n’aient pas suivi la Commission européenne, et ne se soient pas entendus sur le renouvellement du glyphosate ?
00:05:55: Pourquoi la France s’est-elle abstenue ?
00:06:43: Et pourquoi la France a-t-elle imposé des restrictions si le glyphosate est sans danger ?
Voir vidéo


Le glyphosate est au cœur de nombreux procès. Il représente un peu le mal absolu, le symbole d’un capitalisme qui serait prêt à nous empoisonner pour se remplir les poches. Par David Barroux, 13/10/2023

Le glyphosate nous pose deux problèmes. Le premier, c’est que pour la plupart des agriculteurs, c’est un mal nécessaire. Ils n’aiment pas payer et dépendre du glyphosate mais ne peuvent s’en passer.
Le second problème, c’est qu’en France on voudrait l’interdire mais que la décision ne nous appartient pas. Elle se prend au niveau européen. Lors d’un vote qui se déroule ce vendredi, l’Europe pourrait réautoriser le glyphosate pour 10 ans. La France va s’abstenir.
.../...
Voir radioclassique.fr



Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander


Glyphotest, la manipulation importée par Générations Futures et développée par "Campagne Glyphosate"
Contre le « Glyphotest »


« Les vers de terre sont des alliés plus précieux que le glyphosate pour la santé de notre planète et de ses habitants », Tribune, Collectif…

Mais le non-labour en Agriculture de conservation des sols qui bénéficie tant aux vers de terre, n’est possible que parce que le glyphosate arrive à limiter les mauvaises herbes quand c’est absolument nécessaire, ce que nos auteurs semblent ignorer

Alors que la Commission européenne s’apprête à valider ces jours-ci le renouvellement d’autorisation du glyphosate pour dix ans, un collectif de chercheurs spécialistes des sols alerte, dans une tribune au « Monde », sur les nombreuses études qui montrent « sans équivoque » les effets délétères du glyphosate sur les vers de terre, puissants alliés d’une agriculture durable.

Voir lemonde.fr


Glyphosate : panique chez des écolos, par Gil Rivière-Weckstein, 2 octobre 2023

À voir les agissements tous azimuts à l’encontre de la proposition de la Commission européenne de réhomologuer le glyphosate, on ne peut que faire le constat qu’une sérieuse panique s’est emparée de la nébuleuse écologiste, qui craint de perdre l’une de ses plus emblématiques batailles.

À la manœuvre, on retrouve évidemment le journaliste décroissant Stéphane Foucart, qui a sorti de son chapeau une énième étude suggérant de « potentiels risques sanitaires inattendus de l’herbicide controversé ». De son côté, Générations Futures s’agite en criant au « scandale sur l’évaluation du glyphosate ». Face à la plus robuste évaluation jamais réalisée pour un produit phytosanitaire – 180 000 pages, 32 mois d’expertise menée par 90 experts provenant de 4 agences nationales différentes –, l’association de François Veillerette brandit un document de synthèse de l’Inserm, dont les conclusions sont bien entendu connues par les experts de l’Anses et de l’Efsa.

Et voici que surgit dans le paysage médiatique la nouvelle égérie des antipesticides, Laurence Huc, chercheuse à l’Inrae et porte-parole de Scientifiques en Rébellion, qui ose affirmer que cette évaluation « ne correspond à aucun canon scientifique ». Selon ses dires, les experts de l’Efsa auraient ainsi ignoré que le glyphosate est non seulement « cancérogène chez des rongeurs » mais également un « perturbateur endocrinien », un « produit neurotoxique », une « substance néfaste pour notre microbiote », et il serait « néfaste pour les écosystèmes » car « il appauvrit les sols ; il pollue l’eau, ce qui entraîne une toxicité chez les poissons ; il pollue l’air, ce qui peut être toxique pour les abeilles… ». Bref, une sorte de multipoison qui va être autorisé uniquement pour faire plaisir à une poignée de multinationales avides de dollars ! Tout cela frise le ridicule.
.../...
Voir agriculture-environnement.fr


"Bad" Joke



Glyphosate », médias et politique : la science inaudible et déformée (AFIS - Association française pour l’information scientifique)

La controverse autour du glyphosate, un herbicide largement utilisé dans l’agriculture et commercialisé en France en 1974 sous le nom de Roundup par la société Monsanto 1 (rachetée par Bayer en 2018), est devenue emblématique de la désinformation dans le débat public.

L’Afis rappelle qu’elle ne se prononce pas sur la décision qu’il convient de prendre en termes d’autorisation, de restriction d’usage ou d’interdiction du produit. Il s’agit là, en effet, de choix d’ordre politique qui relèvent de considérations variées : économiques, sociales, environnementales et sanitaires.

Mais l’Afis regrette que la dimension scientifique, indispensable pour éclairer la situation et permettre une décision raisonnée, soit dénaturée à un niveau rarement observé dans ce genre de situation.

L’Afis dénonce en particulier :
- le dénigrement systématique des agences d’expertise publiques quand les avis formulés ne vont pas dans le sens d’orientations idéologiques ou politiques promues.
- la fable propagée d’une « science réglementaire » qui ne prendrait en compte que les études des industriels opposée à une « science académique » qui, seule, identifierait les véritables risques.
- l’emballement médiatique récent qui fait passer l’avis d’une commission d’indemnisation sur un cas particulier comme la reconnaissance d’un lien avéré entre glyphosate et malformations de l’embryon.

>>> Le dénigrement des agences sanitaires

Les avis des agences sanitaires ayant eu à évaluer les risques présentés par le glyphosate convergent : la molécule ne présente pas un profil préoccupant en termes de risques cancérigènes ou génotoxiques [1]. Le dernier avis en date, celui de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) en septembre 2023, « n’a pas identifié de domaine de préoccupation critique lors de son examen par les pairs de l’évaluation des risques associés à la substance active glyphosate en ce qui concerne les risques pour l’Homme, pour l’animal ou pour l’environnement » [2]. Ces avis rassurants concernent les doses auxquelles la plupart des personnes sont exposées, que ce soit professionnellement ou dans la population générale. Concernant les fortes doses, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) indique que « la toxicité aiguë du glyphosate est faible par voie orale » et que « l’exposition par inhalation provoque des atteintes pulmonaires parfois sévères, des atteintes hépatiques et rénales. De légères irritations cutanées et de sévères irritations de l’œil ont été rapportées » [3].

Plutôt que de faire un état de ces avis et d’en décrire le contenu, la plupart de ceux qui militent contre l’usage du glyphosate préfèrent disqualifier les organismes concernés en mettant en cause l’intégrité des experts impliqués (alors qu’ils sont souvent issus du monde académique) et dénoncer des agences « sous influence » [4].

Cette attitude consistant à sélectionner les avis des agences en fonction des conclusions rendues (climat, énergie, OGM, agriculture, etc.) est délétère pour le débat public. Bien entendu, il est nécessaire de garder un regard critique sur tous les sujets, et des avis biaisés ou influencés existent et ont même parfois fait l’objet de scandales majeurs (le Mediator par exemple). Mais ce regard critique doit s’appuyer sur les faits et non pas se faire en fonction de la compatibilité de la conclusion avec tel ou tel intérêt idéologique ou économique. Le consensus scientifique n’est pas un supermarché où l’on pourrait se servir selon ses convictions partisanes.
En ce qui concerne le glyphosate, l’agence belge en charge des produits phytosanitaires (partie intégrante de l’agence de santé publique de Belgique) reprend en détail, pour les réfuter, les principales accusations portées contre les processus d’expertise [5].

>>> La fable de la « science réglementaire » contre la « science académique »

En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé le glyphosate comme « cancérigène probable ». Cette information a été très largement relayée et instrumentalisée en omettant souvent de rappeler la portée de cet avis que le Circ lui-même explique en ces termes [6] : « La classification indique le poids de la preuve quant à savoir si un agent est capable de provoquer le cancer (techniquement appelé « danger »), mais elle ne mesure pas la probabilité qu’un cancer se produise (techniquement appelé « risque ») à la suite d’une exposition à l’agent » 2.

Les nombreuses agences sanitaires qui se sont penchées sur la question concluent, en tenant compte de l’exposition dans les situations normales d’utilisation 3, à une absence de risque significatif. Par ailleurs, elles ne partagent pas la conclusion à laquelle arrive le Circ. Ces agences sont alors toutes accusées d’être le relais des « lobbies agro-alimentaires » et d’ignorer la littérature académique pour ne prendre en compte que les résultats des industriels. Cela ne correspond pas à la réalité. Au niveau européen, mais également dans de nombreux pays en dehors de l’Union européenne, le dossier d’homologation ou de réhomologation comprend toutes les études pertinentes, et donc également les études publiées émanant de laboratoires indépendants [5].

De son côté, contrairement à la fable propagée par certains, le CIRC s’appuie aussi largement sur les études industrielles. Ainsi, fait rarement rappelé dans la controverse, l’évaluation du CIRC sur la cancérogénicité animale du glyphosate repose sur l’analyse des données de sept études de long terme (sur des rats et des souris) dont six sont des études réglementaires commanditées par les industriels (Monsanto, Cheminova et Syngenta) [7]. Pour l’étude restante, publiée dans une revue scientifique [8], le CIRC conclut qu’« aucune augmentation significative de l’incidence des tumeurs n’a été observée dans aucun des groupes traités » [9]. Tous les indices retenus par le CIRC pour conclure à la cancérogénicité du glyphosate pour les animaux provenaient donc d’études industrielles. Cette conclusion sur la cancérogénicité animale, qu’aucune autre institution scientifique ne retient à ce jour 4, a joué un rôle crucial dans la décision finale du CIRC de classer le glyphosate « cancérogène probable », car il jugeait que les preuves épidémiologiques de cancérogénicité du glyphosate pour l’Homme étaient « limitées ».

L’opposition « science réglementaire » qui ne se s’appuierait que sur les études produites par les industriels contre « littérature scientifique évaluée par les pairs » est donc une construction partisane complaisamment médiatisée, mais sans fondement 5.

>>> Emballement médiatique autour du risque de malformation

Très récemment, c’est le risque tératogène (malformation de l’embryon) qui s’est invité dans le débat. On a ainsi assisté à un emballement médiatique initié par le journal Le Monde (9 octobre 2023 [11]) affirmant, à quelques jours d’un vote prévu au niveau européen sur l’avenir du glyphosate, que, pour « la première fois en France […] l’herbicide est officiellement considéré comme une cause potentielle de malformations congénitales ». De nombreuses prises de positions politiques vont s’ensuivre. Le journal Le Monde appuie son propos sur un avis de la Commission d’indemnisation des enfants victimes d’une exposition prénatale aux pesticides (CIEVEP) rendu un an et demi auparavant (10 mars 2022). Statuant sur le cas de Théo, un enfant âgé aujourd’hui de 16 ans et né avec une atrésie de l’œsophage associée à d’autres malformations, cet avis n’utilise pourtant pas le mot « glyphosate ». La commission a simplement considéré que, « devant la profession exercée par la maman […], l’exposition professionnelle aux pesticides, bien que limitée, est plausible et retient la possibilité de lien de causalité entre la pathologie de l’enfant et l’exposition aux pesticides durant la période prénatale ».

L’atrésie de l’œsophage est une malformation dans laquelle le tube œsophagien qui relie la bouche à l’estomac est interrompu. Elle touche chaque année environ deux enfants sur 10 000 [12] (soit environ 200 nouveaux cas par an en France). La mère de Théo attribue la pathologie de son fils à un herbicide à base de glyphosate (le Glyper) qu’elle a manipulé au début de sa grossesse, sans savoir qu’elle était enceinte. L’affaire avait été une première fois médiatisée dans l’émission Envoyé spécial en janvier 2019 (voir notre analyse de l’émission [13]).

À ce jour, aucune agence de sécurité sanitaire ne classe le glyphosate comme agent tératogène. L’évaluation de l’Inserm de 2021 indique que les données recueillies, leur qualité insuffisante et les faibles effectifs concernés « ne permettent pas à ce jour de conclure et donc d’établir de présomption de lien avec une exposition au glyphosate » [14].

En ce qui concerne l’atrésie de l’œsophage en particulier, aucune cause n’a clairement été identifiée jusque-là. Une méta-analyse de 2011 [15] passe en revue différents facteurs environnementaux et ne trouve que de « faibles associations » avec, par exemple, l’âge de la mère, l’âge du père, la consommation d’alcool et de tabac ainsi que la présence d’un diabète chez la mère. Une seule étude [16] montre « une association d’importance limitée » entre le contact avec des herbicides ou des insecticides pendant la grossesse, sans que ne puisse être écarté le risque de biais dû au grand nombre d’hypothèses considérées. Les auteurs concluent en des causes multifactorielles où les faibles associations trouvées rendent difficile l’extraction d’un élément prépondérant.

Le Pr Frédéric Gottrand, responsable du centre de référence des malformations œsophagiennes et qui coordonne le registre le plus important au monde dans le domaine (2 500 cas observés en France depuis 2008) a été interrogé par la journaliste Géraldine Woessner (Le Point [17]). Pour lui, « le glyphosate n’est évoqué que parce qu’il est médiatisé, et qu’il intéresse beaucoup nos associations de patients. Mais il n’y a rien sur le plan scientifique ». Et il ajoute n’avoir pu identifier des endroits où la malformation serait sur-représentée (les campagnes par rapport aux villes par exemple). Ainsi, ajoute-t-il, « on ne peut pas exclure que la malformation ait été provoquée par le glyphosate, mais il est impossible de le prouver. Et pourquoi lui ? Cela pourrait tout aussi bien être une autre substance. La peinture utilisée pour peindre un berceau, un médicament ou un élément présent dans l’air… ».

La Commission d’indemnisation a accordé une indemnisation sur la base d’une possibilité que la pathologie de Théo soit reliée à l’exposition professionnelle de sa mère. Cependant, cette décision sur un seul cas n’est pas une analyse à finalité scientifique et ne saurait bien sûr être tenue pour une étude épidémiologique.

>>> L’éclairage de la science

Aucune pratique et aucun produit ne saurait avoir que des avantages ou que des inconvénients. Il importe alors de bien évaluer les risques réels pour pouvoir établir une analyse risques/bénéfices fondées sur des faits validés et ainsi permettre des décisions éclairées. Le débat public gagnerait à ce que soit restitué, en intégralité et sans déformation, l’ensemble des expertises. L’Afis regrette que, sur la question du glyphosate, cet éclairage soit rendu inaudible.
Voir afis.org


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
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A thought for today

Fatalism is the lazy man's way of accepting the inevitable.
Natalie Clifford BARNEY, poet, playwright, and novelist (1876-1972)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ACCORD (Son) : "Tu es comme ma femme, tu es toujours d'accord quand on fait ce que tu veux."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 19 octobre 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1081 dated October 16, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


L’intelligence artificielle peut-elle remplacer le conseiller agricole ? Par Adèle Magnard, 24 octobre 2023 sur pleinchamp.com

[Vidéo] Il ne se passe plus une journée sans que les prouesses ou les limites de ChatGPT ne fassent l’objet de commentaires dans les médias. Pour autant, l’Intelligence Artificielle (IA) ne date pas d’hier et ses applications sont déjà nombreuses, y compris dans le domaine agricole. Décryptage avec Arnaud Rey, expert en innovation à la direction agri-agro du Crédit Agricole.

Cela fait déjà plusieurs années que des algorithmes de détection et d’aide à la décision existent en agriculture. L’analyse d’image est d’ailleurs sûrement le domaine de l’agriculture où l’IA est la plus utilisée aujourd’hui. On la retrouve ainsi dans le domaine de la viticulture (les solutions de Chouette ou Scanopy par exemple) pour réaliser des cartes de vigueur ou détecter le mildiou, mais également dans le domaine de l’élevage (chez AI Herd) pour analyser les comportements des animaux à partir de vidéo. Toujours au registre de l’analyse d’image, les pulvérisateurs de précision seraient « aveugles » si l’IA ne leur permettait pas de détecter les adventices au sein des cultures !

En dépit des atouts de ces applications de l’intelligence artificielle, elles restent encore peu diffusées, et c’est là que l’irruption des IA conversationnelles, comme ChatGPT, pourrait accélérer les choses, voire entraîner à une véritable révolution dans les usages, comme l’ont été les smartphones il y a une quinzaine d’années. Ainsi, demain l’intelligence artificielle pourrait être le conseiller et l’assistant des agriculteurs : c’est la voie choisie par Farmers Business Network, une plateforme américaine qui a lancé un conseiller agronomique issu de l’intelligence artificielle et baptisé Norm. Au-delà du conseil, l’IA pourrait aussi demain permettre de prendre en charge une large partie du travail administratif des agriculteurs, notamment en matière déclarative.

L’intelligence artificielle présente donc des atouts qui pourraient être mis à profit dans le domaine agricole et assister les agriculteurs dans leurs prises de décisions. Pour autant, elle fait déjà face à plusieurs défis dans le monde agricole : avoir accès à de larges bases de données exploitables mais également aux compétences pour les développer et les exploiter.

Voir pleinchamp.com
Voir vidéo sur pleinchamp.com


Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté de prescrire ?

- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul Parier

- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché par Alain Saint-Pierre

- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin

- Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier

- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol

- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM en temps de crise ? par Matthieu Mulot




IA et agriculture : pour le meilleur et pour le pire ? Par Mélodie Comte, 7 juin 2023 sur pleinchamp.com

Le pôle de compétitivité Végépolys Valley a proposé un éclairage sur les avancées potentielles permises en agriculture par l’intelligence artificielle mais aussi les garde-fous à prévoir.

L’intelligence artificielle (IA), ou comment la machine reproduit l’intelligence humaine, a d’abord été un rêve fou d’écrivains futuristes avant de devenir bien réel sous les codes binaires des programmateurs. Ce qui hier encore paraissait n’être que pure science-fiction, est devenu réalité. Ces dernières semaines, la société médiatique s’est emparée du sujet sous l’émergence de chatGPT (entre autres), une application capable de tenir une conversation avec des propos troublants de réalisme. Bien avant lui, d’autres programmes informatiques ont fait réagir puisqu’ils peuvent créer des œuvres artistiques, photographiques et littéraires sans intervention de la main de l’Homme.

Lors de son assemblée générale, le 25 mai à Clermont-Ferrand, le pôle de compétitivité Végépolys Valley n’a pas caché son intérêt pour l’IA. Cette nouvelle technologique pourrait être source de réponses pour les quelque 500 entreprises et centre de recherche adhérents dans leur objectif commun de construire “des agricultures plus compétitives, plus qualitatives et respectueuses de l’environnement”, comme le décrit Séverine Darsonville, la présidente. L’IA serait ainsi capable d’aller au-delà de la réflexion humaine en réalisant ce que l’Homme n’a jamais pu accomplir : établir des prédictions.

>>> Décider à la place de... plutôt que l’aider à décider

Plusieurs entreprises adhérentes à Végépolys Valley travaillent depuis plusieurs années à mettre la machine au service de l’Homme de sorte qu’elle l’accompagne dans ses décisions, quand elle ne décide pas elle-même.

L’Inrae, dans son unité robotique basée à Clermont-Ferrand, développe des approches algorithmiques pour le fonctionnement de robots agricoles. Ces engins doivent pouvoir faire face à une multitude de situations, de cultures... tout en ayant des interventions régulières. L’IA, espèrent les chercheurs, va permettre par sa capacité de calcul multifactoriel de développer un fonctionnement autonome des robots, quelle que soit la situation. “L’extrême variabilité des paramètres agronomiques entre un robot et son environnement, à la fois en termes de contrôle et de perception (météo, croissance des plantes...), nous limite dans l’approche de commande par les algorithmes. Nous devons pouvoir adapter en temps réel le comportement du robot en fonction de la situation et des tâches qu’il doit accomplir. L’IA va nous permettre d’avoir accès à cette variation, de modifier les paramètres de commande des robots et de maintenir leur comportement”, détaille Roland Lenain, directeur de recherche à l’Inrae. Toutefois, le chercheur, conscient des problématiques éthiques entourant l’IA, ne revendique pas un usage de cette technologie pour un contrôle direct mais plutôt pour une vérification de haut niveau.

Dans son projet Ortikat, le groupe Zekat, implanté à Angers, œuvre à dépasser cette contrainte. Luc Jarry et ses équipes souhaitent “proposer des outils d’aide à la décision capables d’offrir la solution à une problématique”. Pour se faire, l’entreprise va s’appuyer sur de nouveaux boîtiers télématiques, installés sur les engins agricoles. Grâce à l’IA, combinée à la collecte de données via ses boîtiers, le service sera en mesure d’analyser en temps réel le travail de l’outil et de proposer d’autres usages et configurations pour en améliorer l’efficience. “Elle sera également en mesure d’optimiser les processus lors des chantiers de récoltes, sans oublier l’observation des cultures, du sol...”

Enfin, le projet de l’entreprise Kermap de Rennes est moins méconnu puisqu’il concerne directement la lecture des images satellites rappelant le fameux système 3 STR récemment mis en place pour le contrôle de la Pac. L’entreprise, qui dans un premier temps s’est développée sur la cartographie satellitaire de la végétation urbaine, s’est tournée depuis trois ans vers l’agriculture avec des solutions de suivi parcellaire. “Nous nous sommes orientés vers ce domaine parce que de plus en plus d’initiatives, menées par des acteurs publics ou privés, voyaient le jour pour une transformation des pratiques et aller vers un modèle agricole plus durable”, explique Yann Daoulas, responsable communication et marketing.

L’entreprise s’est donc positionnée sur ce segment afin d’offrir une solution de suivi à ces acteurs et leur permettre de qualifier et quantifier l’impact de ces pratiques. Dans ce cas, l’IA permet le traitement des images satellites souvent “ennuagées” et “complexes à manipuler”. “En termes de culture, nous sommes en mesure de distinguer la trentaine de cultures conduites en France, la couverture des sols, la diversification des rotations...”

>>> Jusqu’où peut aller l’IA ?

Ces quelques projets en cachent de nombreux autres. S’ils viennent à voir le jour, ils ouvriront ainsi une voie dans laquelle l’Homme aura à terme peu de voix au chapitre ramenant donc à cette fameuse question de l’éthique. Une interrogation qu’il serait bon de ne pas écarter selon Fabien Chel, enseignant chercheur informatique à l’école des ingénieurs d’Angers. “Avec l’IA, il sera possible d’arriver à ce que la machine décide à la place des humains.” Quid alors du libre-arbitre et de la capacité de chacun à user de sa matière grise ? De la responsabilité des acteurs publics et privés ? L’IA peut-elle être une source d’idées ? Serons-nous toujours en capacité de comprendre les décisions de l’IA et à les accepter à chaque instant de nos vies ? “Nous devrons nous poser ces questions car la porosité entre comportement humain et artificiel se réduit comme peau de chagrin.”

Autre aspect rarement abordé au sein de ce débat sur l’IA, son énorme consommation d’énergie. “L’application chatGPT requiert pour son fonctionnement plus de 175 milliards de paramètres et 570 giga-ampères. C’est considérable, même si l’automatisation de certaines actions permet d’optimiser cette consommation.”
Voir pleinchamp.com


Amazon Curve Control : Même dans les virages, la dose d’engrais tient la route
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Le constructeur allemand ajoute une fonctionnalité au logiciel de ses épandeurs à engrais dont l’objectif est de maintenir la dose d’engrais souhaitée jusque dans les courbes. Son nom : CurveControl. L’idée est d’adapter la répartition latérale en fonction de la vitesse dans les virages en corrigeant le mouvement du schéma d’épandage dans les diffuseurs d’engrais centrifuges. Cela en vue d’éviter de surfertiliser l’intérieur de la courbe, au détriment de l’extérieur qui lui en reçoit moins que la dose demandée.

Les ingénieurs d’Amazone ont déjà planché sur le sujet pour les pulvérisateurs, désormais ils appliquent la logique aux épandeurs d’engrais. À la différence près que la rampe du pulvérisateur est fixée à l’arrière du point de pivot physique de la machine. Le taux d’application ne doit être ajusté que dans la largeur de la rampe pour compenser la courbe. Sur les équipements de fertilisation, la distance de projection du disque d’épandage est jusqu’à deux fois supérieure à la largeur de travail et la zone d’application peut atteindre plusieurs mètres derrière l’outil. Sans oublier que le spectre de répartition a la forme d’un rein ! Outre l’ajustement de la vitesse à l’intérieur du coude, il faut donc contrecarrer le mouvement de la zone d’application.
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Voir agri-mutuel.com




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A thought for today

For me, words are a form of action, capable of influencing change.
Ingrid BENGIS, writer and teacher (1944-2017)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ACTION (Mauvaise) : Elle trouve toujours sa récompense.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
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Informatiques et réseaux


5G/6G : quelles technologies pour quels usages ?

Un réseau Telecom performant, fiable et rapide est indispensable pour réaliser les promesses de la télémédecine, du véhicule autonome ou encore de la réalité virtuelle en direct. Les réseaux 5G et 6G, exploitant des bandes de fréquences supérieures à 3,5 GHz, sont toutes désignées pour devenir les épines dorsales de ces nouveaux marchés.

Mais atteindre les performances demandées pour ces applications critiques, une latence d'une microseconde ou un débit de plusieurs Gb, demandent encore d'importants efforts de recherche. Grâce aux travaux des laboratoires de recherche publique, l'Hexagone, en retard sur la 5G mobile, peut encore attraper le wagon des réseaux 5G professionnels et de la future 6G.
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Voir livestorm.co


Digital workplace : comment utiliser des PC reconditionnés ? Par Clément Bohic, 9 octobre 2023

Dans le cadre d’une politique RSE, l’utilisation de PC reconditionnés est un scénario pertinent mais qui doit s’appliquer quelques bonnes pratiques. En particulier pour se prémunir des risques de cybersécurité.
Voir itespresso.fr


Fournisseurs cloud : comment le gouvernement veut réguler le marché, par Clément Bohic, 13 octobre 2023

Le gouvernement prépare un projet de loi pour encadrer les fournisseurs de cloud. Interopérabilité, données sensibles, frais de sortie… tous les sujets doivent être couverts.
Voir itespresso.fr


Utiliser ChatGPT Enterprise : combien ça coûte ?

En lançant ChatGPT Enterprise, OpenAI veut professionnaliser son offre en améliorant notamment ses engagements sur la cybersécurité.
Voir itespresso.fr


Le marché aux cochons d'Auray, par Joseph-Félix Bouchor (1853-1937), Vannes, musée des Beaux-Arts La Cohue

03 - 30/10/2023
 


Portrait d’une Fouesnantaise par John Recknagel (USA, 1870-1940)

04 - 30/10/2023
 


A thought for today

What I like in a good author isn't what he says, but what he whispers.
Logan Pearsall SMITH, essayist (1865-1946)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ÂGE (L') : En prendre, c'est le jour où l'on constate que l'on passe plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agricultures


La rotation, facteur clé de réussite des systèmes en semis direct

La rotation est centrale dans la réussite de systèmes en semis direct. Après sept ans d’expérimentation sur la plateforme Syppre Béarn, plusieurs ajustements ont été faits pour atteindre les objectifs visés. Explications.
Voir syppre.fr


La lutte contre la jaunisse, une victoire collective et inspirante

[Edito] Le programme de recherche contre la jaunisse de la betterave laisse entrevoir une maîtrise de la maladie, moyennant une lutte combinatoire et collective. De quoi inspirer l’avenir phytosanitaire prochainement balisé par Ecophyto 2030.

« Une démarche absolument exemplaire de ce que peut faire une filière quand elle s’unit pour relever un défi un peu fou : résoudre en quelques années un problème face à une impasse technique liée à la disparition d’un certain nombre de produits ». C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Agriculture venu juger sur pièces à Betteravenir les enseignements du Programme national de recherche et d’innovation (PNRI), Lancé à l’automne 2020 au lendemain d’une attaque de jaunisse qui avait sonné la filière, avec une perte de production de près de 30% et un rendement moyen de 65t/ha, renvoyant au XXème siècle, le PNRI ouvre de très sérieuses perspectives à court terme de lutte contre une maladie potentiellement porteuse d’un risque existentiel pour une filière qui génère bon an mal an entre 800 millions et 1 milliard d’euros d’excédent commercial et emploie 45.000 salariés.

>>> La recette du PNRI

La première vertu du PNRI est d’avoir embarqué tous les acteurs de la filière, de l’enseignement à la recherche fondamentale et appliquée en passant par les organisations professionnelles, les entreprises et les pouvoirs publics, sans oublier les planteurs eux-mêmes. 70 d’entre eux ont fait office durant trois ans de ferme pilote d’expérimentation et de tremplin au transfert à venir des solutions. Le PNRI est donc une prouesse collective, qui a bénéficié de moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux. Sa deuxième vertu est d’avoir exploré sans tabou et sans a priori tout le champ des possibles de l’agronomie autour du triptyque virus-pucerons-betterave, sans occulter la dimension économique des solutions techniques expérimentées.
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Voir pleinchamp.com


L'agriculture en environnement contrôlé, un nouveau paradigme, par Alain Bonjean (Réf. AAF : 01.07.Q01)

L'agriculture en environnement contrôlé, ou AEC, fait partie des nouvelles pratiques agricoles durables répondant aux besoins actuels de l'humanité et à ses attentes de préservation intelligente de l'environnement pour les générations futures. Cette forme émergente de production agricole présente déjà beaucoup avantages, qui ne pourront que se renforcer.

L'AEC va se déployer durant le XXIe siècle sous de multiples formes. Elle ne se substituera pas aux productions agricoles classiques, mais leur sera complémentaire. Aux côtés de l'agriculture traditionnelle pourvoyeuse de commodités (dont elle pourrait réguler les flux sous réserve d'une volonté politique suffisante), elle permettra – en combinaison avec les nouveaux outils d'amélioration génétique et la chimie verte – de faire émerger une agriculture de spécialités et de diversifier plus encore les productions agricoles.
Voir academie-agriculture.fr


Questions de gouvernance en Camargue gardoise : un territoire à forts enjeux environnementaux, par Marie-Claude Maurel (Réf. AAF : 07.02.Q01)

 Pour faire face aux multiples effets du réchauffement climatique et sauvegarder un patrimoine d’exception, la Camargue gardoise peut mobiliser une tradition continue d’adaptation, une gouvernance participative fondée sur une culture du travail en commun, donc autant d’atouts dans lesquels les acteurs du territoire peuvent puiser une capacité de résilience sociale et écologique pour s’adapter aux bouleversements à venir.
Voir academie-agriculture.fr


Bien-être animal : l’Europe ne légiférera pas avant les prochaines élections

Initialement prévue pour l’automne 2023, la révision de la réglementation européenne sur le bien-être animal ne figure pas au calendrier de la Commission.
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Et si la Commission renonce temporairement à légiférer sur les conditions d’élevage, elle publie dans le même temps un sondage eurobaromètre évaluant le rapport des Européens aux problématiques de bien-être animal. D’après l’enquête, publiée le 19 octobre, « 84 % des Européens estiment que le bien-être des animaux d’élevage devrait être mieux protégé qu’il ne l’est actuellement ». Preuve en est que la pression sociétale reste forte sur ces thématiques.
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Voir agri-mutuel.com


Fontaine Sainte-Barbe, par Henri Alphonse Barnoin (1882-1940)

05 - 30/10/2023
 


Vieux Breton (1910), par Charles Rivière (1848-1920)

06 - 30/10/2023
 


Veille Bretonne (1910), par Henri Guinier (1867-1927)

07 - 30/10/2023
 


Journée de l’emploi partagé : innover pour recruter et fidéliser les salariés en agriculture

Aller à la rencontre du grand public, plutôt que le convier à des réunions d’informations ou forums, utiliser d’autres techniques de recrutement, s’impliquer dans la formation des apprentis, proposer des moments d’échanges conviviaux : les groupements d’employeurs Sdaec-Terralliance ne manquent pas d’idées pour favoriser l’embauche et la fidélisation des salariés agricoles.
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Voir agri-mutuel.com


Pour le maïs, « la France ne doit pas être à contrecourant du reste du monde »
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« L’AGPM appelle à un changement de paradigme sur la question du maïs, il faut en finir avec l’idéologie, s’en tenir aux faits, et engager des politiques publiques qui accompagnent, et non qui limitent et qui taxent. Les producteurs doivent être soutenus et pas contraints. Un investissement massif est nécessaire dans l’accompagnement et la poursuite de la transition de la maïsiculture », conclut Franck Laborde, en annonçant le prochain congrès de l’association, programmé à Clermont-Ferrand les 21 et 22 novembre prochains.
Voir agri-mutuel.com


Adventices et couverts vivants : une équation pas si simple à résoudre, par Léa Fréhel, 18/10/2023

Allongement des rotations, faux semis… Les agriculteurs associent les leviers agronomiques pour ne pas se laisser envahir. Malgré ses effets concurrentiels sur la flore spontanée, un couvert permanent peut-il être un levier d’action dans la gestion des adventices ? Si en théorie, oui, le couvert permanent lutte contre l’enherbement, il arrive que sur le terrain tout ne se passe pas aussi bien que prévu.
Voir cultivar.fr


Simplifier et rendre plus cohérent le droit applicable aux exploitations agricoles

Deux députés viennent de rendre un rapport sur les multiples contrôles effectués dans l'agriculture. S'ils ne contestent pas leur nécessité, ils font 19 propositions pour rendre la vie plus facile aux producteurs.
Voir cultivar.fr


« La conservation des sols est une solution pour la durabilité de l’agriculture » par Gérard Rass (Interview), in European Scientist - 18.10.2023

Gérard Rass est administrateur et fondateur de l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable (APAD) et du Global Conservation Agriculture Network (GCAN), associations française et internationale d’agriculteurs en Agriculture de Conservation des Sols (ACS). Dans cette interview il nous expose le développement mondial de cette agriculture peu connue mais en plein essor et propose un état des lieux de l’agriculture française et européenne.
Voir europeanscientist.com


Pâturage tournant dynamique : ces éleveurs ont complètement redessiné leur parcellaire, par Alexandre Coronel, 17/10/2023

Producteurs de lait à comté à Vercel, dans le Doubs, les quatre associés du Gaec Petitjean ont investi dans l’aménagement du pâturage et de ses accès : le parcellaire a été entièrement redessiné en prenant en compte la flore, le potentiel agronomique et la forme des lots pour permettre le pâturage tournant dynamique.
Voir mon-cultivar-elevage.com/


La météo de cette année sans conséquence sur la production de pommes, estime l’ANPP

Quel a été l’impact du climat très particulier de cette année sur la récolte de pommes et de poires ?

Nous avons vécu une situation très différente pour les deux récoltes. Pour la production de poires, essentiellement à cause des questions d’alternance, les arbres fruitiers donnant davantage de fruits une année sur deux, mais aussi en raison de petits soucis de pollinisation au printemps dus à un climat défavorable aux insectes, on a obtenu une récolte inférieure à celle de l’année dernière.

En ce qui concerne les pommes, on a eu incontestablement un printemps et un été avec des températures supérieures à la moyenne, mais, contrairement à l’année précédente, sans épisode caniculaire prolongé, en tout cas sur les zones de production. Deuxièmement, même avec une faible disponibilité en eau en raison des niveaux des nappes phréatiques au-dessous de la moyenne, nous avons eu suffisamment de précipitations depuis la floraison jusqu’à la récolte pour éviter aux arbres – et donc aux fruits – de souffrir de la chaleur et de la sécheresse.
Voir agriculture-environnement.fr


Les canopées agrivoltaïques au chevet des cultures, par Mathieu Lecourtier, 19/10/2023

Le 21 septembre dernier, Benoît Bougler inaugurait sur son exploitation le premier site agrivoltaïque français de l’entreprise TSE équipé d’un système d’irrigation. Nous sommes allés à sa rencontre quelques jours plus tard pour échanger au calme avec lui sur ce projet de canopée photovoltaïque. Son expérience est à lire dans le numéro de novembre de Cultivar. Aujourd’hui, nous questionnons Rayan Balhawan, directeur régional Nord de TSE.

Voir cultivar.fr
30/10/2023
 


A thought for today

Every great advance in science has issued from a new audacity of imagination.
John DEWEY, philosopher, psychologist, and educational reformer (1859-1952)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AMANT (exceptionnel) : Il ne peut faire qu'un mauvais mari.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des écrivains et artistes paysans



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Pour vos cadeaux de Noël, pensez à commander des livres au Garae

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Marcel Marloie signe la dernière page du "Monde"

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Mouans-Sartoux 2023: Nous y étions!


A thought for today

What I like in a good author isn't what he says, but what he whispers.
Logan Pearsall SMITH, essayist (1865-1946)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CERVEAU (Notre) : On utilise que les deux tiers de notre cerveau. Le reste, c'est la connerie.
Jean-Marie GOURIO

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Goût sucré et santé

8 novembre 2023 - 14h30 - Paris et sur youtube.com

Bien que la perception gustative soit un des déterminants sensoriels majeurs de nos choix alimentaires, l’impact potentiel de la perception des saveurs sur la santé a longtemps été négligé.

Les découvertes, parfois inattendues, de ces dernières décennies ont permis de corriger cette vision restrictive ouvrant ainsi des perspectives inédites d’interventions nutritionnelles et/ou thérapeutiques visant à favoriser des comportements alimentaires plus sains.

L’objectif de cette séance, ayant pour fil conducteur le goût sucré, est d’illustrer ce nouveau paradigme au moyen d’exemples en phase avec des problématiques sociétales fortes en lien avec l’alimentation (obésité et addiction) et des questionnements sur la composition de nos aliments (édulcorants).
Voir academie-agriculture.fr


Face au risque accru de feux de forêts : quelles stratégies pour prévenir, lutter et reconstituer des territoires plus résilients après sinistre ? Focus sur l’Aquitaine

15 novembre 2023 – Paris et sur youtube.com

>>> Rappels

Dès 1990 le premier rapport du Giec (groupe d’experts intergouvernemental pour l’évolution du climat, placé sous l’égide des nations Unies) alertait sur le réchauffement climatique en cours dû pour une large part à l’augmentation historique des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, notamment le dioxyde de carbone (CO2).

Rappelons également les fameux « accords de Paris adoptés par 195 pays le 12 Décembre 1995 dans le cadre de la conférence des parties (Cop21), entrés en vigueur le 4 Novembre 2016 et comprenant l’engagement des signataires à « maintenir l’augmentation de la température mondiale au-dessous de 2°C à l’horizon 20100 par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre les efforts en vue de limiter cette augmentation à +1.5°C ».

Comme chacun sait, malgré des efforts louables observés ça et là et notamment en Europe, nous sommes loin des objectifs affichés et notre confrère Jean Jouzel tirait tout récemment la sonnette d’alarme en déclarant : « c’est maintenant qu’il faut agir…En réalité nous partons de façon délibérée vers un réchauffement qui pourra atteindre 3°C, voire 4°C en France ».

>>> Les incendies de forêts en 2022 et 2023

Alors que nos forêts sont considérées comme des puits de carbone essentiels en raison des échanges photosynthétiques (absorption du CO2 et rejet d’oxygène), l’accélération du changement climatique se traduit par une moindre efficacité du processus de stockage par les peuplements. ; les forêts sont en souffrance et peinent à s’adapter au changement climatique.

Sous l’effet de sécheresses à répétition, d’épisodes caniculaires inédits (cf. 2023), on observe des dépérissements inquiétants, des attaques multiples de ravageurs connus (ex : scolytes) ou inconnus (chalarose du frêne), et le déclenchement de nombreux incendies de forêts. Ces derniers font l’objet d’une attention particulière puisque :

Tout incendie de forêts entraîne un relargage immédiat du CO2 accumulé sur de très longues périodes par les arbres sinistrés.
- Les incendies s’accompagnent souvent de pertes de vies humaines, déstabilisent de nombreuses populations et causent des dommages économiques considérables.
- Ils induisent des atteintes durables aux paysages et à la biodiversité.
- Ils représentent un coût énorme pour les propriétaires, les industries du bois, les États, les collectivités, les assureurs, tant au niveau de la prévention que de la lutte active.

En France les années 2022 et 2023 sont les plus chaudes mesurées par les climatologues et se caractérisent par des périodes de sécheresse très longues et des épisodes de canicule jamais observés.

En 2022, on a répertorié 66 000 ha brûlés alors que la moyenne observée sur la les 15 dernières années tourne autour de 15 000ha/an2.

Ce sont les incendies du massif landais (30 000ha en Gironde) qui ont le plus retenu l’attention ; or au même moment des feux inhabituels parcouraient la Bretagne, le Jura, l’Anjou et une partie de la région Centre.

En 2023, la France retrouve une situation « normale » cependant qu’au plan européen, le Bassin méditerranéen (Portugal, Grèce, Algérie, Turquie, Sicile) s’embrase et que le Canada bat tous ses records avec plus de 15 millions d’hectares sinistrés.

Devant les évolutions constatées, largement imputables au réchauffement accéléré de notre planète, l’Académie d’Agriculture a souhaité organiser une séance publique concernant les feux de forêts : évolutions constatées, prévention, lutte active et perspectives de reconstitution après sinistre.
Les discussions avancées concernant le Massif landais, parfois vives, permettent de poser l’ensemble de ces problèmes.
Voir academie-agriculture.fr


Rencontres scientifiques de l’Anses sur la santé des abeilles

7 décembre 2023 - PARIS
Voir anses.fr


Du côté de ebbh.fr : En résumé #106, la Boule Athée*

Voir ebbh.fr
30/10/2023
 



A thought for today

The same people who can deny others everything are famous for refusing themselves nothing.
Leigh HUNT, poet and essayist (19 Oct 1784-1859)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AMOUR (En) : Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève et en cas d'urgence on épouse.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de pleinchamp.com : La hausse des taux d’intérêt, ou l’agrandissement en roue libre

La terre plus chère. Les bâtiments plus chers. Les animaux plus chers. Le matériel plus cher et pour finir, le crédit plus cher. Et en face, des céréales, du lait et de la viande qui ont bien du mal à suivre la cadence, et qui ne sont jamais à l’abri d’un trou d’air, volatilité oblige. Résultats : des ratios de rentabilité qui se dégradent, une solvabilité des projets de reprise qui s’émousse, des dossiers de financement qui virent au rouge, quand les mêmes, un an plus tôt, passaient au vert. Si la crise inflationniste percute l’ensemble de l’économie, l’agriculture présente une vulnérabilité particulière, du fait de la pyramide démographique : 100.000 exploitations seront potentiellement mises sur le marché dans la décennie à venir, un marché de vendeurs.

>>> Le non-retour des prêts bonifiés
Or une partie du vivier réside dans les candidats dits non issus du milieu agricole (NIMA), que le renchérissement des capitaux et des taux d’intérêt risque d’exclure de l’écosystème, plus sûrement que les apparentés au milieu, financièrement moins contraints, sauf à choisir la voie du rachat de parts sociales de Gaec quand la possibilité se présente. Il ne faudra sans doute pas compter sur le retour des prêts bonifiés, réactivés cette semaine par le gouvernement pour permettre aux entreprises viticoles, non pas d’investir... mais de de rembourser leur PGE. En matière d’installation, rien ne dit que les Régions, qui ont récupéré les prérogatives et les budgets, vont opérer un tour de passe-passe et de vases communicants entre leurs différents dispositifs de soutien.

>>> Capitulation et capitalisation
Les fonds de portage foncier, présentés comme une des solutions à l’allègement de la charge de reprise, pourraient eux aussi ne pas être épargnés par la hausse des taux d’intérêt. Sauf renversement de tendance, le scénario le plus probable qui se dessine est celui de l’agrandissement à marche forcée, plus ou moins forcée si l’on considère le taux de faux-semblants. A moins que la récente loi Sempastous, instaurant des garde-fous contre l’agrandissement excessif, via les cessions de parts sociales, ne s’avère efficiente. Mais rien ne dit qu’elle va couper tous les chemins permettant de contourner la régulation.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour que le niveau atteint par les taux d’intérêt génère un appel d’air à l’agrandissement...
.../...
Voir pleinchamp.com


Sortie de messe au Faouët (détail) de Henri Barnoin (1882-1940), Collection musée du Faouët

08 - 30/10/2023
 


La Bigoudène au travail (huile sur toile, 1926), par Henri Guinier (1867-1927), musée départemental breton de Quimper

09 - 30/10/2023
 


La fontaine miraculeuse, pardon des aveugles, chapelle de La Clarté à Combrit, Pays Bigouden (1914), de Henri Guinier (1867-1927), musée départemental breton de Quimper

10 - 30/10/2023
 


Du côté d’André Heitz

> Citation de document administratif bidouillée, 5.400 plaintes pour « mise en danger de la vie d'autrui », etc. classées, procès en diffamation perdu : la grande misère du « journalisme » militant et/ou paresseux

> Le secteur canadien de l'élevage bovin s'oppose à un accord commercial avec le Royaume-Uni

> Un yaourt à base de plantes ?

> Théo et le glyphosate : la dérive médiatique vers l'indignité, par André Heitz

> Aperçu de l'approche européenne à l'égard des PFAS

> Glyphosate : Lyssenko et Gribouille à Bruxelles, par André Heitz
La science – et l'économie agricole et alimentaire – succombera peut-être devant les contingences politiciennes. Le glyphosate est, pour beaucoup, un totem à abattre... quoi qu'il en coûte.

> Des bactéries génétiquement modifiées pour lutter contre la pollution des océans en décomposant les plastiques dans l'eau salée

> Mettre en jachère les bonnes terres arables – un problème de prospérité ?

> Des millets résistants à la sécheresse pourraient aider le Midwest à survivre au changement climatique

> Règlement européen SUR – Usage Durable des Pesticides : Encore un double discours du Gouvernement français !

> Les prix du lait bio chutent, chutent en Allemagne - trop de lait bio et crise d'achat

> Glyphosate : y en a marre de la désinformation !

> La lutte contre le formaldéhyde se poursuit depuis des décennies

   


Du côté de la Fnsea

> La FNSEA engage le Gouvernement à une action d’ampleur et durable sur l’emploi agricole, pour lever les difficultés de recrutement et de compétitivité

La FNSEA salue la qualité et la richesse des échanges à l’occasion de la Conférence Sociale qui s’est tenue ce lundi 16 octobre, sous la présidence de Mme Elisabeth Borne, Première Ministre.

En tant que syndicat patronal attentif à la situation sociale, la FNSEA a devancé l’appel du Gouvernement pour trouver des solutions à la problématique du pouvoir d’achat des travailleurs français dans un contexte inflationniste. Ainsi, le secteur agricole est à jour de sa classification et de sa grille de salaire minima, notamment grâce à la mise en place d’une convention collective nationale. Une négociation est en cours sur la thématique du partage de la valeur.

Cependant, pour la FNSEA, la question de l’emploi en agriculture doit être raisonnée sur le long terme, car le secteur connait des difficultés de recrutement structurelles. Ainsi, chaque année, de nombreux emplois, permanents comme saisonniers, ne sont pas pourvus : 14% pour l’année 2023. Cette situation est à rapprocher du défi de renouvellement des générations qui pèse sur l’agriculture française : d’ici 2030, 116 000 agriculteurs auront atteint l’âge de la retraite.

Parce que l’agriculture française repose et continuera à reposer sur des femmes et des hommes dont l’activité est tournée vers la souveraineté alimentaire durable, la FNSEA engage le Gouvernement à entamer d’urgence une réflexion pour lever les freins à la compétitivité et à l’attractivité des métiers agricoles.

A ce titre, la FNSEA a demandé dans le cadre de la PLOAA la mise en place d’un « grand plan compétences 2030 » pour affronter les défis de la transition écologique, du numérique et de la robotisation.

Plus largement, la FNSEA insiste sur la nécessité d’attribuer à l’agriculture la reconnaissance de « secteur en tension », pour doter l’agriculture des outils nécessaires à l’embauche directe. Cette reconnaissance permettra de mieux encadrer les contrats saisonniers, et d’éviter les situations qui placent les travailleurs dans des conditions moralement inacceptables pour notre profession, et pour la France en général. Celles-ci doivent être dûment sanctionnées.

> Règlement européen SUR – Usage Durable des Pesticides :Encore un double discours du Gouvernement français !

Le mardi 24 octobre, les députés de la majorité française à la Commission de l’Environnement du Parlement Européen ont voté en faveur du rapport Wiener sur l’utilisation durable des pesticides (SUR) contribuant ainsi à son adoption : une catastrophe pour l’agriculture française.

Ce rapport, qui se révèle plus irréaliste encore dans ses objectifs que la proposition initiale de la Commission européenne, a été établi en l’absence de l’étude d’impact complémentaire demandée par les Etats membres. De surcroit, il va à l’encontre de toutes les études menées dans le cadre du Pacte Vert qui démontrent une baisse significative des rendements agricoles et un renchérissement des aliments, sans effet environnemental concluant.

Ce vote intervient quelques jours seulement après l’abstention de la France pour la réhomologation du glyphosate. Il suscite à nouveau une vive indignation de la FNSEA : encore une preuve du double discours du Gouvernent français !

Les grandes déclarations – « la science et rien que la science », l’engagement à ne plus faire subir à l’agriculture française de surtranspositions néfastes à sa compétitivité intra et extra européenne – demeurent au stade de l’intention. Les faits prouvent l’absence de réelle volonté de les transformer en actes.

Dans un contexte où la préservation de notre souveraineté alimentaire est essentielle, et alors que l’agriculture française tient le haut du palmarès des systèmes agricoles les plus durables au monde, cet entêtement à retirer aux agriculteurs leurs moyens de production, à les placer en position de faiblesse, à freiner leur transformation agroécologique est parfaitement incompréhensible.

Chaque jour, l’agriculture française perd en compétitivité. Chaque nouvelle décision à contre sens des objectifs exigeants et contraignants de la planification écologique lui fait perdre un temps précieux. Les agricultrices et agriculteurs le demandent avec insistance : de la cohérence !


> Réforme de l’assiette sociale des indépendants : un pas décisif pour l’avenir

Alors qu’Élisabeth Borne vient de déclencher la procédure de l’article 49-3 pour l’adoption du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2024, le gouvernement a déposé un amendement qui vise à unifier l’assiette de calcul des cotisations sociales et des contributions sociales (CSG-CRDS) de l’ensemble des travailleurs indépendants.

Cet amendement met en place, pour les cotisations et contributions versées à compter de 2026, une assiette unique pour les cotisations sociales et la CSG/CRDS des indépendants, agriculteurs compris, à l’instar des salariés. Cette nouvelle assiette sera constituée à partir d’un revenu correspondant au chiffre d’affaires après déduction des charges professionnelles hors cotisations et contributions sociales, auquel sera appliqué un abattement fixe de 26 % plafonné en fonction des revenus.

La FNSEA se réjouit de la mise en oeuvre de cette réforme qui manifeste une avancée majeure en termes de simplification et d’équité. Comme l’ensemble des syndicats d’indépendants, la FNSEA contestait le calcul de la CSG et la CRDS sur une assiette « superbrute » réintégrant les cotisations sur la CSG-CRDS, donc plus large que l’assiette des salariés pour lesquels les assiettes CSG-CRDS et sociales sont identiques.

Au-delà de l’objectif d’équité, de simplification et de lisibilité, l’économie de prélèvements générée sera utilisée pour améliorer les droits à la retraite dans les différents régimes d’indépendants. Pour ce faire, la mise en place de cette assiette unique se fera à prélèvement constant, mais les montants de cotisations versés « à fonds perdus » au titre de la CSG-CRDS, seront désormais créateurs de droits au titre de la retraite permettant ainsi une amélioration des pensions. Ce sont les cotisations de retraite complémentaires qui seront, dans chaque régime d’indépendants, améliorées.

Toutefois, dans un souci d’équilibre des comptes sociaux, le Gouvernement impose une augmentation des cotisations à la retraite de base et à la maladie : ce sont donc les marges de manœuvre restantes qui seront affectées à la retraite complémentaire obligatoire (RCO).

Malgré la ponction opérée, la FNSEA salue cette nouvelle avancée concernant les retraites
complémentaires, qui vient compléter le principe de calcul de la retraite de base des agriculteurs sur
leurs 25 meilleures années de revenu.

> La France doit renoncer aux surtranspositions qui affaiblissent l’agriculture française !

Ce mardi 31 octobre, Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA, a rencontré Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, afin d’évoquer les sujets d’actualité et de préoccupation des agriculteurs français.

Cet échange a notamment permis d’aborder l’augmentation des Redevances pour Pollution Diffuse (RPD) et pour prélèvement d’eau prévues dans le Projet de Loi de Finances, qui suscitent une vive inquiétude du monde agricole. Il fut aussi question des modalités du décret agrivoltaïsme dans un objectif de souveraineté énergétique, pour lequel nous attendons une publication rapide. La question de l’indemnisation des éleveurs confrontés à l’expansion de la Maladie hémorragique épizootique (MHE), portée par la Fédération Nationale Bovine (FNB), et dont les conséquences sont un export fortement contraint, des frais sanitaires qui explosent et des rendements en baisse a fait l’objet de débats.

Les sujets européens étaient également à l’ordre du jour. A quelques jours d’un nouveau vote pour la réhomologation du glyphosate, la France doit faire acte de cohérence et de respect de la science. Elle doit donc adopter une position favorable. Par respect des engagements pris au Salon International de l’Agriculture en matière de souveraineté alimentaire et de planification écologique, le Gouvernement doit s’engager à renoncer à toute surtransposition qui placerait les agriculteurs français en faiblesse par rapport à leurs homologues européens.


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Persistent heat / Chaleur persistante

01 - 30/10/2023
 



New Speaker: Most conservative speaker / un nouveau Président de la Chambre des représentants extrêment conservateur

02 - 30/10/2023
 



Indonesian dynasty / Dynastie présidentielle en Indonésie

03 - 30/10/2023
 


Less sex, less children in Hong-Kong / Plus d’envie d’avoir des enfants à Hong-Kong

04 - 30/10/2023
 


Japanese elderly people are working very late / Les japonais travaillent jusqu’à très tard dans leur vie

05 - 30/10/2023
 


Fascinating Maine legislative work / Dans le Maine, un travail législatif un peu baroque

06 - 30/10/2023
 


More and more mass shooting in USA / De plus en plus de crimes de masse aux USA

07 - 30/10/2023
 


Buying firearms to protect yourself or to kill yourself? / Acheter des armes pour se protéger et se suicide au besoin

08 - 30/10/2023
 


Ukrain needs more help / L’Ukraine mérite toujours notre aide

09 - 30/10/2023
 


USA Homeownership by age / Propriétaires US et leur âge

10 - 30/10/2023
 


A thought for today

A big problem is that people think you have something sensible to say about nearly everything.
Paul NURSE, Geneticist and Nobel laureate


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CERVEAU (Le) : Organe (unicellulaire chez certains individus) permettant de réfléchir et de comprendre.
Le DÉFINISTAIRE

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


 
Opinions et curiosités du web (2)


Un homme d’affaire monte à bord d’un train et se retrouve assis face à une très belle femme...

Il remarque qu’elle est en train de lire un livre sur les statistiques sexuelles.

Il l’interroge sur ce sujet, et elle lui répond :

« C’est un livre très intéressant. Ainsi les Indiens sont ceux dont le pénis est le plus long, et les bretons sont ceux qui savent le mieux s’en servir »

« Au fait poursuit-elle, je m’appelle Florence. Et vous ? »

« Géronimo LE GUENNEC ! Enchanté de vous rencontrer. »

Signalée par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Paysanne de Concarneau (vers 1920), de Henri Guinier (1867-1927), musée départemental breton de Quimper

11 - 30/10/2023
 


Le vieux terrien (Salon de 1921), de Henri Guinier (1867-1927)

12 - 30/10/2023
 


Femme à la coiffe rouge à fleurs (pastel), de Henri Guinier (1867-1927), Musée du Faouët

13 - 30/10/2023
 


Agence Science-Presse #AvideDeFaits depuis 45 ans, au Québec
Voir sciencepresse.qc.ca


Maladies génétiques : comment un champignon comestible pourrait corriger notre ADN

Mucoviscidose, myopathies, hémophilies… Les maladies génétiques touchent une personne sur vingt dans le monde. En règle générale, elles apparaissent durant l’enfance, et sont liées à l’absence ou au dysfonctionnement d’une protéine. Leur issue est malheureusement souvent fatale, car les traitements permettant d’y remédier sont encore trop rares.

Nos travaux pourraient cependant ajouter une corde à l’arc des scientifiques qui cherchent à réparer certaines anomalies de l’ADN impliquées dans ces maladies.

Nous avons en effet identifié, dans un champignon commun qui pousse notamment dans les forêts françaises (le clytocybe inversé), une molécule capable de corriger des mutations particulières appelées mutations « STOP », non seulement dans des cellules en culture, mais aussi chez la souris. Et peut-être, demain, chez l’être humain… Explications.
Voir theconversation.com
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


La génétique animale : une ambition pour la transition vers l’élevage de demain
Voir franceagrimer.fr


L'autoconsommation solaire photovoltaïque, par la Chambre d'Agriculture du Loiret

Dans un contexte énergétique tendu, l’autoconsommation solaire fait l’objet d’un intérêt croissant dans le domaine agricole. Réduire le montant de la facture d’électricité, voir devenir complètement autonome, voilà ce que l’on peut attendre des panneaux installés sur nos exploitations.

L’électricité produite par le solaire photovoltaïque s’inscrit dans le mix énergétique de notre pays. Fin 2022, l’ensemble des énergies renouvelables (solaire, éolien, biogaz, géothermie, hydraulique …) couvraient 24% de notre consommation finale brute d’énergie dont seulement 4% pour le solaire photovoltaïque.

À ce jour, l’autoconsommation solaire, autrement dit le fait de consommer l’électricité produite avec ses propres panneaux solaires, ne représente qu’une faible part du développement du photovoltaïque.
Seulement 7% de la puissance raccordée (soit 1.1 GW sur 16) y est dédiée contre 93% pour l’injection totale (vente d’électricité sans autoconsommation de la production).
36% des producteurs auto-consomment une partie de leur production, essentiellement sur des sites résidentiels de petite puissance. Cela ne représente que 3% de la totalité des kWh solaire produit à l’échelle nationale.

Mais, la progression est désormais forte : 50% de puissance dédiée raccordée en plus en 2021 et 2022, +77% au premier semestre 2023.
De plus, le cadre règlementaire évolue favorablement, le dispositif de soutien de l’État (guichet ouvert) offre depuis 2021 plus d’opportunité et de nouveaux modèles d’affaire font leur apparition. Neuf nouveaux producteurs sur 10 (centrale <3kWc) autoconsomment désormais une partie de leur production.
Selon RTE, le gisement solaire en autoconsommation serait estimé à 40 GW à l’horizon 2035 (source : schéma décennal de développement du réseau – 2019).
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté d’Auguste Derrière



Fraises : un déficit des échanges limité, 17/10/2023 (contrairement à ce que nous pensons généralement !)
Voir agiragri.com


La Ménagerie Impériale, 3e épisode : du zoo à la jungle, alerte évasion ! Par Henri Regnault (La crise, n°57, Octobre 2023)

L’Ours russe, l’Aigle américain et le Boa chinois se sont évadés du zoo international inauguré en 1945, où ils étaient parqués dans des enclos surveillés par de multiples organisations internationales. Certes, les surveillants étaient accusés, non sans raisons, de partialité en faveur de l’Aigle, dont ils toléraient qu’il sorte de sa volière pour survoler le monde entier et s’y repaître à sa guise. Il est vrai aussi que ces trois pensionnaires, comme bien d’autres, s’invectivaient derrière leurs grillages respectifs, mais la situation était globalement sous contrôle, malgré quelques coups de pattes, de becs ou morsures. Aujourd’hui, c’est le retour à la jungle et à sa loi du plus fort. Chacun des évadés ne rêve que d’enlever la belle et douce Europe, aux bras accueillants et au sein généreux, pour en occuper les territoires, ou s’approprier ses technologies ou encore s’assurer de sa docilité à la pénétration commerciale ou migratoire. Voici donc venu le temps du 3e épisode de notre grande série géo-économico-politique La Ménagerie Impériale. La prise d’un euphorisant avant de commencer la lecture pourrait s’avérer utile pour éviter le coup de blues ou la dépression !

1. Rapport sur l’état de la Ménagerie Impériale dans la Jungle

1.1. L’Ours russe ou la puissance pauvre

1.2. Le Boa chinois ou la puissance aux anneaux d’argile

1.3. L’Aigle américain ou la puissance riche mais divisée

1.4. Europe : le Cercle des Empires Disparus ou la puissance impuissante

2. Le courroux de l’Aigle : sanctions, fragmentations et découplages

3. La grande parade monétaire de l’Aigle et du Boa

4. « Et mes sous dans tout ça » : la Galerie des tortures à l’heure de la Jungle !

Voir « La crise, n° 57 »


Une curiosité pour nous français… La commotion (émotion ?) aux Pays-Bas suite au prélèvement pour les propriétaires de panneaux solaires : les prosumers belges (producteurs d’énergie solaire) doivent également payer auprès des fournisseurs d’énergie suivants

Aux Pays-Bas, les fournisseurs d’énergie estiment les besoins énergétiques pour chaque heure de la journée suivante. En réalité – par exemple lorsqu’il y a beaucoup plus d’énergie solaire que prévue -, cette prévision peut différer considérablement de la consommation et l’injection réelles ; c’est ce que l’on appelle un ‘déséquilibre’ dans le secteur énergétique. En tant que responsable de l’équilibre, le responsable de l’énergie doit payer des redevances d’équilibrage en cas d’écarts.

Les compagnies d’énergie prennent en compte ces redevances d’équilibrage dans les factures d’électricité de tous leurs clients. Ainsi, ceux qui ne disposent pas de panneaux solaires, doivent également payer les coûts liés aux panneaux solaires. En transférant la facture vers les propriétaires de panneaux solaires, Vandebron souhaite rendre la tarification plus équitable. Ce fournisseur d’énergie fait dépendre le montant du prélèvement de la quantité d’énergie que vous fournissez au réseau. Selon lui, ceci devrait amener ses clients à tout mettre en œuvre pour consommer l’énergie au moment où leurs panneaux solaires la génèrent.

En Belgique, le fournisseur d’énergie Mega avait déjà introduit un prélèvement fixe il y a exactement 1 an. Il n’est d’application que pour les propriétaires de panneaux solaires disposant d’un compteur inverseur analogique. « En ce qui concerne les clients disposant d’un compteur digital, nous savons exactement combien d’énergie ils consomment et combien ils en mettent sur le réseau. Elle est toujours facturée selon les tarifs en vigueur et ces coûts supplémentaires y sont déjà inclus. » En ce qui concerne le compteur analogique, le compteur est tout simplement inversé et le fournisseur ne sait donc pas exactement combien un prosumer consomme et génère,» avait déclaré à l’époque la porte-parole Elsie van Linthout.
Voir monenergie.be


Du côté d'Auguste Derrière



Marc Levy dénonce les enlèvements d’enfants en Ukraine « pour qu’on ne puisse pas dire on ne savait pas »

Dans son nouveau roman, Marc Levy aborde un sujet grave et peu médiatisé : la déportation de milliers d’Ukrainiens par la Russie. L’auteur de 61 ans, qui s’est rendu récemment à Kiev, nous raconte la genèse de son livre.

Dans « La Symphonie des monstres », l’auteur Marc Levy raconte le kidnapping de Valentyn, petit Ukrainien de 9 ans, par les autorités russes. Et il dénonce ainsi une réalité glaçante : la déportation de milliers d’enfants, notamment dans des « camps de rééducation », pour leur faire oublier leurs racines.
.../...
Voir leparisien.fr


USA : Pandémie de Covid-19, excès de mortalité chez les votants républicains (qui se sont faits peu vacciner par rapport aux démocrates) dans les deux états étudiés (Floride et Ohio)
.../...
En conclusion, une surmortalité a été retrouvée chez les votants républicains, vs les votants démocrates de 2 états (Floride et Ohio), lors de l’épidémie de Covid, et ce durant la période où la vaccination était disponible (et non dans la période antérieure). Cet excès de létalité a été plus marqué dans les zones où le taux de vaccination a été le plus faible. Ces constats peuvent être un des nombreux facteurs expliquant la sévérité et la trajectoire de l’épidémie récente de Covid-19 aux Etats-Unis.
Voir jim.fr (Journal International de Médecine)


Prémices du grand remplacement : l’IA est-elle l’avenir de l’homme ?

Dans cette tribune, le psychiatre Alain Cohen, dont les lecteurs du JIM connaissent bien les contributions, en multipliant les références toujours pertinentes à la littérature (de science-fiction bien sûr), à l’histoire et à la philosophie nous invite à aller bien plus loin que les habituelles digressions sur l’intelligence artificielle en médecine (et en psychiatrie notamment). Car on n’y évoquera pas les limites de l’intelligence artificielle ou les peurs qu’elle provoque, mais on découvrira comment cette innovation éclaire d’un jour singulièrement nouveau la question centrale de Dieu (entre autres) … A ne remplacer par une autre lecture sous aucun prétexte.
.../...
Voir jim.fr


A thought for today

A thing is not necessarily true because a man dies for it.
Oscar WILDE, writer (1854-1900)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ANIMAUX (Les) : "On ose me demander à moi qui ai un chien, un chat, une tortue, deux enfants, une femme et plusieurs belles-mères si j'aime les animaux."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté d'Auguste Derrière



Great Barrier Reef’s record coral cover is good news but climate threat remains, by Graham Readfearn, 5 Aug 2022

The world heritage site still has some capacity for recovery but the window is closing fast as the climate continues to warm
See theguardian.com


High hopes for short corn, 26 Oct 2023, by by Erik Stokstad

Plants bred or engineered to be short can stand up better to windstorms. They could also boost yields and benefit the environment.
.../...
Decades after wheat and rice were transformed in the Green Revolution, corn is getting its turn.
See archive of a paper published by Science

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Taking a Deep Dive into Climate Data

Our climate is ever-changing, and the stress these conditions are placing on our crops is tremendous. Drought, increasing rainfall, and extreme weather conditions are adversely affecting the health of our soil as well as the hydrological cycle. In order to study current and future weather patterns in different regions across the globe, researchers need accurate modeling tools based on atmospheric data.

Accurately modeling variables such as precipitation and drought requires long-term, high-resolution, and high-quality data for a number of different variables. However, datasets that meet these requirements are often not available, especially across large swaths of land in the Global South, such as Africa and South America.

“Ground stations providing long-term climate observations are largely concentrated in Europe, Australia, and North America, and this hampers our ability to model current and future evolution of critical climate parameters across large areas of land,” said Dr. Andrew Fullhart, post-doc at ARS’s Southwest Watershed Research Center in Tucson, AZ. Fullhart is also a member of the Long-term Agroecosystem Research network.

Researchers currently apply transformations to popular global datasets to estimate an average variable value at a given single (point-scale) location. One such transformation is called statistical downscaling. The popular weather generator CLImate GENerator (CLIGEN) can be used for statistical downscaling of global data in areas where primary data sources are scarce or non-existent.

A flowchart showing statistical downscaling of 20-year gridded precipitation parameters with gradient boosting algorithms
However, statistical downscaling can result in significant modeling uncertainties because regional and local climate conditions can be complex and variable. What is needed is a strong climatic baseline to use in conjunction with CLIGEN to more accurately predict future weather patterns. Recently, Fullhart and his colleagues developed a CLIGEN gridded dataset, yielding 20-year average point-scale data across Africa and South America. Their approach made use of powerful machine learning-techniques that analyze 21 variables, including mean precipitation, annual rainfall, surface air pressure, latitude, and elevation, along with a variety of statistical measures.

The grid created by Fullhart includes 40,936 points in Africa and 24,588 points in South America based on data from the past two decades. Fullhart utilized several data sources to compile this gridded dataset, including satellite-based remote sensing datasets and climate model reanalyzes – creating a comprehensive record of weather dynamics during the 21st century. Fullhart also collected directly observed precipitation data from two global ground-based networks, covering over 11,000 stations.
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See tellus.ars.usda.gov



Médecine moderne (et c'est encore pire dans beaucoup de pays très développés)

 

 

 

 


 

 

 

 


 

 

 

 



Canadian cattle industry has a beef with British trade deal

This week, the Canadian Cattle Association, Canadian Meat Council, and National Cattle Feeders’ Association launched the “Say No To A Bad Deal” campaign and website. The associations’ goal is to pressure the Canadian government into keeping Britain out of the Comprehensive Progressive Trans-Pacific Partnership — at least until a trade deal is made that they feel is more fair to Canadian producers.

The partnership was announced in July, welcoming Britain, the 12th member of the pact. Although International Trade Minister Mary Ng supports the addition, Canada’s red meat sector is vehemently opposed to the addition, saying that Britain hasn’t met the standards of the free trade agreement.

The problem is that Britain won’t permit Canadian pork or beef imports because the United Kingdom does not accept Canadian food safety systems.
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See agdaily.com


Plant-Based Yogurt? By Chuck Dinerstein, MD, MBA — September 4, 2023

Remember plant-based meats? Ok, then how about plant-based yogurt? Roughly 6.3% of the dairy consumed finds its way into yogurt. The environmental footprint of the producers of that yogurt is significant. How does plant-based yogurt measure up nutritionally against the classic?
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Plant and dairy-based yogurts are similar, not the same, and that is alright. If you must use solely plant-based yogurts because of your dietary choices, you will need supplements, but you already knew that. Adding plant-based yogurts into an already balanced, diverse diet is nutritionally sound for most of us. Whether we can eat our way to significantly fewer greenhouse gases by switching to plant-based yogurts is more aspirational than real.
See acsh.org


In agricultural advocacy, choose unification, not more division, by Michelle Miller, Farm Babe

When your passion is public speaking, it is disappointing to lose an opportunity. A few months ago, I reserved a date in November to be a keynote speaker with the University of Wisconsin Extension, but due to a single compliant directly to the university, I had been removed from the agenda. It’s sad to not be able to address an audience in my home state, but such cancellations also have significant financial impact, as I had to pass on other opportunities in order to speak at UW.

Why would an academic institution like University of Wisconsin cancel my presentation? What kind of complaint was it?

The complaint originated from Pam Janke, a well-known, award-winning farm broadcaster in Southwest Wisconsin. She’s been hosting a regional morning farm report for decades.
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See agdaily.com


Arizona National Livestock Show: A visual walk through livestock show trends from 1990s to 2020s

Like many other competitions, showing livestock has undoubtedly changed over the years from the breeds shown to the type of animals exhibited, and more.
See agdaily.com


 


Progress on girls’ access to education: What the new UNESCO data reveals

New UNESCO data reveals that 50 million more girls have been enrolled in school globally since 2015.
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New data drawing from the UNESCO Institute for Statistics shows that there are 22.5 million more girls in primary school, 14.6 million more in lower secondary and 13 million in upper secondary education now than in 2015. Completion rates of girls increased from 86% to 89% in primary education, from 74% to 79% in lower secondary and 54% to 61% in upper secondary education. That means that 5 million more girls are completing each level of education from primary to upper secondary education now than there were in 2015.

As a global average, girls are now outperforming boys in reading across all education levels and country income groups. They are also performing the same as boys in mathematics.
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See unesco.org



Killing yourself by Fentanyl / Se tuer avec le Fentanyl

11 - 30/10/2023
 


Rent burden / Coût des loyers

12- 30/10/2023
 


Increasing Interest rates

13 - 30/10/2023
 


To learn or not to learn about climate change? Apprendre ou non ce qu’est le changement climatique

14 - 30/10/2023
 


Reduce synthetic fertilizers and improve yields? The microbiome revolution comes to agriculture, by Henry Miller, Kathleen Hefferon, August 29, 2023
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An intricate relationship like that between humans and microorganisms also exists between microorganisms and our soil. Mimicking the impact of deciphering the microbiome on human health, could an improved comprehension of the soil microbiome lead to a better understanding of complex environmental problems, and perhaps offer new solutions? Might knowing more about the soil microbiome even provide us with new approaches to the formidable problem of climate change? Could this research lead to a sharp reduction in the use of polluting synthetic fertilizers?
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See geneticliteracyproject.org


Drought-resistant millets could help the Midwest survive climate change, By Eva Tesfaye, Harvest Public Media, August 31, 2023
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More research is needed to really advance millets, said Myers of the University of Missouri.

“If you spend an extra $1 million on corn research, you don’t necessarily advance the state of corn science very much,” he said, “but if you spent a million dollars on millet research, you might suddenly create a whole lot of new information that we didn’t have before.”

For example, millet yields would be easier to improve than getting corn to take up less water, according to James Schnable, a professor at the University of Nebraska. He and his father, Patrick Schnable, a professor at Iowa State University, co-founded the start-up, Dryland Genetics. A lack of funding for research is partly why they started a company to research and breed proso millet.

“[Proso millet] is in this weird hole in the federal funding schemes, which is part of why we ended up using private money to start Dryland Genetics. Because it’s a grain, it doesn’t qualify for a lot of the specialty crop grants,” said James Schnable.

In Ames, Iowa, farmer Jeff Taylor said he started growing proso millet about six years ago, with the help of Dryland Genetics. He thinks more farmers would try new crops if federal programs would shoulder some of the risk.

“It would be wonderful if crops like proso millet were researched more and there were some incentives for farmers to consider planting alternative crops outside of just corn and soybeans,” he said.
See agdaily.com


Insights Into The European Approach To PFAS, By Susan Goldhaber MPH — October 17, 2023

I have previously authored many articles about per- and polyfluroalkyl substances (PFAS), also known as “forever chemicals,” and the misinformation and lack of scientific credibility surrounding them. However, Europe has outdone the U.S. on the absurdity of their proposed regulations on these chemicals. On February 7, 2023, the European Chemicals Agency (ECHA) proposed to ban all PFAS, which would affect more than 12,000 chemicals. To do this, they used a definition of PFAS so broad that it includes almost any chemical that contains fluorine [1]. What is going on?
See acsh.org

 



Taylor Swift performance / La performance extraordinaire de Taylor Swift

15 - 30/10/2023
 


USA : Hiring More People of Color / Embaucher des gens de couleur aux USA

16 - 30/10/2023
 


We've massively reduced the amount of land required to feed a person / Nous avons besoin de moins en moins de terre pour nourrir l’humanité
Agriculture Land Use per capita for the latest 2000 years…

17 - 30/10/2023
 


Land use of energy sources per unit of electricity / La consommation de surface par la production d’énergies

18 - 30/10/2023
 


Ireland: a territory dedicated to multinational companies / Le sort de l’Irlande lié à celui des multinationales qui y ont leur siège européen

19 - 30/10/2023
 


Situation not as bad as thought / La situation n’est pas “si pire”

20 - 30/10/2023
 


"Our World in Data" has launched a major redesign of our interactive data visualizations

Interactive data visualizations are at the heart of our work. The Our World in Data “Grapher” is the software we’ve developed in-house to let you, our readers, explore and visualize data. It powers all the interactive charts on our website.

You can also find our Grapher charts elsewhere, such as embedded in news articles or other websites; reusability is at the core of its design.

Maintaining and improving this software is a significant part of our team’s work. But the latest round of changes marks a more substantial and concerted effort over the past few months to rethink and improve the layout and functionality of our charts.

In this article, we show the changes we’ve made and talk about why we made them, our plans to improve things further, and how you can help.

See ourworldindata.org
OWID - 01 - 30/10/2023
 


Guinea worm disease is close to being eradicated — how was this progress achieved?

Guinea worm disease is a painful and debilitating disease that was once common in Asia, the Middle East, and many countries in Africa. In 1989, almost 900,000 cases were recorded globally.

In 2022, the number of cases had fallen to just 13. Guinea worm disease is now close to being eradicated.

Although there is no vaccine, this much progress has been possible because we know how to prevent the disease's spread: by preventing people from drinking contaminated water. The eradication program has therefore focused on water treatment and filtration, public education, and providing safe sources of drinking water.

In this article, we explain what guinea worm disease is, which countries have eliminated it, and the challenges that remain to eradicate the disease once and for all.

See ourworldindata.org
OWID - 02 - 30/10/2023
 


How does the land use of different electricity sources compare?

All energy sources have an environmental impact. Whether it’s coal or gas, nuclear or renewables, every energy source takes up land, uses water, and needs natural resources for fuel or manufacturing.

But there are vast differences in these impacts between sources. Fossil fuels emit much more greenhouse gasses per unit of energy than nuclear or renewables. They kill many more people from air pollution, too.

How do these energy sources stack up when it comes to land use?

In this article, we describe how the land use of different sources is measured by taking the full life-cycle of an energy source into account.

See ourworldindata.org
OWID - 03 - 30/10/2023
 


A Man goes to see the rabbi

“Rabbi, something terrible is happening and I have to talk to you about it.”

The Rabbi asked,

“What”s wrong?”

The man replied,

“My wife is poisoning me.”

The Rabbi, very surprised by this, asks,

“How can that be?”

The man then pleads,

“I”m telling you, I”m certain she”s poisoning me, what should I do?”

The Rabbi then offers,

“Tell you what. Let me talk to her, I”ll see what I can find out and I”ll let you know.”

A week later, the Rabbi calls the man and says,

“Well, I spoke to your wife. I spoke to her on the phone for three hours. You want my advice?”

The man said YES and the Rabbi replied, “Take the poison.”


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




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