Du côté du web et de l’informatique agricole n° 22 du 16 novembre 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 22 du 16 novembre 2023

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 22 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 16 novembre 2023



Pour être sûr de recevoir cette gazette, abonnez-vous au fil RSS comme indiqué...


Nous voici maintenant à 560 documents en ligne dans notre Encyclopédie de l'Académie d'agriculture

- 445 "Questions sur"
- 59 Repères
- 56 vidéos
Voir academie-agriculture.fr


Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA.

À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Voir academie-agriculture.fr


Avant l'informatique : Pendant les foins à Loucrup (Hautes-Pyrénées)

Voir Loucrup
13/11/2023

 


Prochain concert de la Lyre du Plessis-Robinson (GW : Clarinette basse) : réservation indispensable... vu le succès (local !) de nos prestations !



Vieille blague soviétique, qu'il faudrait rappeler à certains de nos amis (?)

En 1977, la fille de Sigmund Jähn, premier cosmonaute est-allemand, habite à la Cité des étoiles près de Moscou avec sa mère et est interrogée par la télé. Question du reporter :
– « Quand est-ce que ton père revient du cosmos ?
– Demain à 12 h 52, répond la fillette.
– Et quand est-ce que ta mère revient de chez le boucher ?
– Demain ou après-demain, ça je sais pas.

Voir blagues soviétiques


Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)

13/11/2023

 

 

 

 
Opinions et curiosités du web (1)


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
> Acheter le livre


Nouveaux OGM : « Effrayer le public en prétendant que ces plantes vont faire augmenter les intrants chimiques est un mensonge », Tribune, Collectif

Des scientifiques du CNRS, de l’Inrae et du CEA, parmi lesquels François Parcy et Christophe Robaglia, expliquent, dans une tribune au « Monde », le contexte et les perspectives des nouvelles techniques génétiques, à la suite du projet de modification de la réglementation européenne sur les OGM.

Toutes les plantes que nous mangeons depuis les débuts de l’agriculture sont différentes de celles existant à l’état sauvage. Elles ont, par exemple, des fruits plus gros, plus sucrés, des graines plus nombreuses, non toxiques et qui restent attachées à l’épi. Ces différences sont dues à des accidents génétiques variés dans leur génome : les mutations stricto sensu mais aussi des insertions aléatoires d’éléments génétiques mobiles (comme dans les oranges sanguines) ou même des multiplications du nombre de chromosomes (comme dans le blé).

Au cours des siècles, les humains ont d’abord sélectionné, dans la nature puis dans le contexte artificiel du champ, des plantes possédant des mutations spontanées avantageuses. Puis on a croisé des variétés de provenances éloignées et même des espèces différentes (comme l’abricot et l’amande ou le pomelo et la mandarine), qui n’auraient probablement jamais eu de descendance sans l’aide de l’homme.

Depuis plus d’un demi-siècle, on utilise des agents mutagènes physiques (rayonnement) ou chimiques pour obtenir des variations intéressantes agronomiquement. On a ainsi créé des milliers de variétés dont le pomelo américain, une banane soudanaise ou une pomme française.

Ces différentes méthodes (croisement et mutagenèse) introduisent de plusieurs milliers à plusieurs millions de mutations et les génomes des plantes comprennent de quelques centaines de millions pour la tomate à plusieurs milliards de bases de l’ADN pour le maïs. Toutes les plantes cultivées sont donc génétiquement modifiées et ont toujours été considérées sans risques sanitaire ou environnemental.

>>> Les avancées positives des techniques d’édition du génome

Le terme « OGM » [organisme génétiquement modifié] est une définition réglementaire, réservée à des plantes dans lesquelles est introduit de l’ADN étranger à l’espèce pour les rendre, par exemple, capables de produire leur propre insecticide bio (issu de la bactérie Bacillus thuringiensis) ou de résister aux virus (papayers sur les îles Hawaï). Ces plantes sont soumises en Europe à une réglementation extrêmement lourde basée sur leur méthode d’obtention (la transgenèse) qui rend leur culture quasiment impossible (mais pas leur importation).

Aujourd’hui, grâce aux techniques d’édition du génome (résumées par l’acronyme CrispR/Cas9), on sait introduire une poignée de variations à des endroits définis du génome. On fait toujours la même chose, insérer et sélectionner des mutations, mais de façon rapide et choisie, en se basant sur les connaissances scientifiques établies au cours des dernières décennies, plutôt que trier parmi de nombreuses mutations aléatoires, spontanées ou induites.

Les plantes issues de ces approches sont génétiquement bien plus proches de leurs parents que celles provenant de croisements entre variétés ou traitées aux rayons X. Les changements génétiques introduits étant identiques à ceux causés par la mutagenèse naturelle ou induite, rien ne permet même de distinguer s’ils sont apparus spontanément ou ont été créés par l’homme.

>> La notion d’intrant génétique n’a elle aussi aucun sens

Ainsi, on sait produire des tomates ou des pommes de terre qui résistent par elles-mêmes au mildiou ou à certains virus. Cela permet de limiter considérablement les traitements antifongiques, comme la bouillie bordelaise, qui contamine les sols en cuivre toxique ou les traitements insecticides permettant de détruire les pucerons qui sont les vecteurs de virus. Le potentiel de ces techniques est immense, il permet de modifier toutes les caractéristiques des plantes incluant l’adaptation aux températures croissantes.

Ces plantes sont qualifiées de « nouveaux OGM », ou d’« OGM cachés », pour agiter un chiffon rouge et créer de l’anxiété, mais une telle définition, prise au pied de la lettre, devrait conduire à bannir les « anciens OGM » produits par 9 000 ans d’agriculture et à ne se nourrir que de pissenlits et d’ail des ours… Effrayer le public en prétendant que ces plantes vont nécessairement faire augmenter les intrants chimiques est un mensonge. La notion d’intrant génétique également utilisée pour inquiéter n’a elle aussi aucun sens.

Produire une tomate plus riche en vitamine D ou une pomme de terre résistante au mildiou est un progrès pour le consommateur et pour l’agriculteur. Et une mutation obtenue dans un laboratoire et évaluée avant sa commercialisation ne présente pas plus de danger qu’une variation génétique aléatoire, observée et retenue par un agriculteur.

>>> Des nouvelles variétés compatibles avec la sélection « classique »

Exploiter le potentiel e cette nouvelle technologie demande une législation pour évaluer les bénéfices et les risques comme cela se fait aujourd’hui pour les nouvelles variétés. Imposer sans raison une réglementation trop contraignante serait la garantie que ces avancées ne profitent qu’à un très petit nombre d’entreprises capables d’assumer le coût de l’homologation (une dizaine de millions d’euros), comme c’est le cas actuellement pour les plantes transgéniques. Cela priverait de la possibilité d’innover les quelque 80 PME qui, rien qu’en France, produisent des semences et créent de nouvelles variétés.

On reproche aussi aux biotechnologies végétales de privatiser le vivant sous forme de brevets. Mais il existe une alternative à favoriser : c’est le certificat d’obtention végétale (COV) qui permet la libre réutilisation des variétés nouvelles, tout en préservant le travail des entreprises semencières. Loin de nous cependant l’idée que les nouvelles variétés issues de cette sélection végétale avancée vont résoudre tous les problèmes de l’agriculture liés au dérèglement climatique et à la nécessité de réduire les phytosanitaires tout en nourrissant convenablement une humanité en croissance.

Ces nouvelles variétés resteront compatibles avec la sélection variétale « classique », qui devra toujours être largement utilisée, et avec les approches agroécologiques considérant les champs comme des écosystèmes incluant un cortège de micro-organismes. Les habitudes alimentaires devront également évoluer pour augmenter la part de la production végétale destinée aux humains plutôt qu’aux animaux d’élevage.

Sans sombrer dans une vision cornucopienne, où la technologie suffirait à résoudre toutes les difficultés, l’enjeu est toutefois trop important pour refuser des solutions pour des raisons dogmatiques, en ne s’appuyant sur aucune base scientifique.

Paradoxalement, ces nouvelles variétés seront plus adaptées aux pratiques de l’agriculture raisonnée ou de l’agriculture biologique que celles utilisées jusque-là et dépendantes des produits phytosanitaires. Vivement qu’arrivent dans nos champs, nos jardins et nos assiettes, les nouveaux OGM bio !

Les premiers signataires : David Bouchez, directeur de recherche Inrae Versailles ; Véronique Brault, directrice de Recherche Inrae Colmar ; Michel Delseny, directeur de recherche CNRS, Académie des sciences ; David Gilmer, professeur à l’université de Strasbourg ; Christian Meyer, directeur de Recherche Inrae Versailles ; Sébastien Mongrand, directeur de recherche CNRS Bordeaux ; François Parcy, directeur de recherche CNRS Grenoble ; Christophe Robaglia, professeur à Aix-Marseille université ; Francis-André Wollman, directeur de recherche CNRS, Académie des sciences ; Véronique Ziegler-Graff, directrice de recherche CNRS Strasbourg.
Voir lemonde.fr


Misery, 1919, by Nikolay Bogdanov-Belsky (1868-1945)

01 - 13/11/2023
 


In a Village. Going to Liturgy, 1903, by Andrei Ryabushkin (1861-1904)

02 - 13/11/2023
 


Victor Hugo

Même grand père attendri, Victor Hugo est en guerre contre cet " aventurier " qui " pose un forfait contre la France ", Napoléon III, bien entendu...

Et il nous laisse son message, attendri, puissant et combatif, dans une antithèse dont il a le secret, sur les pères pourris et les enfants gâtés.

Ce qui m'inspire, quand je gâte ma petite fille : elle aura plus tard assez de monde pour l'emmerder...

 


Laus puero de Victor Hugo (1802-1885)
in L’art d’être grand-père (1877)

Jetons le masque. Eh bien ! je tiens pour préjugés,
Oui, je tiens pour erreurs stupides les maximes
Qui veulent interdire aux grands aigles les cimes,
L’amour aux seins d’albâtre et la joie aux enfants.
Je nous trouve ennuyeux, assommants, étouffants.
Je ris quand nous enflons notre colère d’homme
Pour empêcher l’enfant de cueillir une pomme,
Et quand nous permettons un faux serment aux rois.
Défends moins tes pommiers et défends mieux tes droits,
Paysan. Quand l’opprobre est une mer qui monte,
Quand je vois le bourgeois voter oui pour sa honte ;
Quand Scapin est évêque et Basile banquier ;
Quand, ainsi qu’on remue un pion sur l’échiquier,
Un aventurier pose un forfait sur la France,
Et le joue, impassible et sombre, avec la chance
D’être forçat s’il perd et s’il gagne empereur ;
Quand on le laisse faire, et qu’on voit sans fureur
Régner la trahison abrutie en orgie,
Alors dans les berceaux moi je me réfugie,
Je m’enfuis dans la douce aurore, et j’aime mieux
Cet essaim d’innocents, petits démons joyeux
Faisant tout ce qui peut leur passer par la tête,
Que la foule acceptant le crime en pleine fête
Et tout ce bas-empire infâme dans Paris ;
Et les enfants gâtés que les pères pourris.


Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
 

Pour Bernard, ton grand-père (1960),
par Pablo Picasso (1881-1973)



Le Père Noël de Picasso
 


L'entrée de l'Ukraine dans l'UE serait « une catastrophe » pour l'agriculture (Arnaud Rousseau, Fnsea)... pour ma part, je crois que ce serait un moindre mal (GW, mais ce n’est qu’une hypothèse d’un non-spécialiste)

La Commission européenne a recommandé mercredi l'ouverture de négociations d'adhésion à l'UE avec l'Ukraine et la Moldavie, et l'octroi du statut de candidat à la Géorgie.

« Dans le contexte de guerre, il est très difficile de se prononcer sur ce sujet car on vous accuse tout de suite de ne pas soutenir l'Ukraine. Mais du seul point de vue agricole, une entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne serait une catastrophe pour l'agriculture européenne », a déclaré Arnaud Rousseau aux quotidiens du groupe Ebra.
.../...
Voir terre-net.fr


Ma réflexion (GW) : Le Président de la Fnsea a raison de souligner la difficulté d’intégrer l’agriculture ukrainienne, mais ceci étant acté, l’intégration de l’agriculture ukrainienne est la garantie que l’Union Européenne gardera une politique agricole commune pour encore de nombreuses années, alors que ce que nous devons craindre le plus, c’est l’abandon de la PAC…


"2041 l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie d'agriculture

L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes et de la planète.

Le grand pari des vingt prochaines années est de faire évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité, la transition alimentaire, l’évolution agroécologique d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants chimiques et l’action publique.

Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions, seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs du vivant ».

Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences, politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre pour s’adapter et anticiper.

L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune connaissance agricole préalable.

Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de vos envies.

Voir agroeconomie.com
Voir editions-france-agricole.fr


Agriculture et environnement : biodiversité et productivité ne sont pas incompatibles ! Par Philippe Stoop, membre de l'Académie d'agriculture

Une des principales idées reçues sur l’agriculture est que son impact néfaste sur la biodiversité, que personne ne nie, serait dû essentiellement à l’utilisation des intrants chimiques de synthèse.

Or le débat scientifique dit du land sharing et du land sparing, remis récemment sur le devant de la scène par l’Académie d’agriculture de France, arrive à de toutes autres conclusions. Comme souvent, la réalité est plus complexe…
Voir agridees.com

Atlas des vins insolites, par Pierrick Bourgault

Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et technologie sont internationaux, même si l'on découvre, ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux, de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois, des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables, des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par la différence.

À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes de l'Antiquité.

Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...

L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le 13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre. Atlante dei vini insoliti  a rendez-vous avec l'Italie le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en 2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion mondiale.

Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en particulier sur les vins clandestins que je révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir par exemple fnac.com



« Pesticides : réduire les risques, pas notre souveraineté alimentaire ». La tribune de Gil Rivière-Wekstein

La semaine dernière, pas moins de cinq ministres ont participé à la présentation des orientations de la stratégie Ecophyto 2030, visant à la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en France.

Après Ecophyto 1 & 2, ce nouveau plan s’inscrit dans le même esprit que celui des précédents — qui ont tous échoué —, avec un objectif chiffré de baisse de l’usage des pesticides.

Comble du ridicule, on annonce encore une fois l’objectif arbitraire d’une réduction de 50  % de volume, comme ce fut déjà le cas, il y a quinze ans, lors du Grenelle de l’environnement, et toujours sans aucune évaluation scientifique préalable.
Voir lopinion.fr


Introduction à l’histoire du groupe EXEL

L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946, Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel conseil d’Administration, invente et construit lui-même le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon. En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à l’origine de la motorisation de la culture de la vigne en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir exel-industries.com


En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés - Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans Le Betteravier Français)


Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70 ans de recherche d'excellence pour faire différemment et mieux qu'avant

En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses activités.

Voici l’histoire de la success story familiale à la française qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes industriels français, restés indépendants et familiaux à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout en respectant leur ADN ?

Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun, pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?

Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées, en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation, l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et, à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir saisir. »

Voir par exemple sur amazon.fr



Les habitants des villes aiment les insectes ailleurs que chez eux, dans nos campagnes par exemple. En tous cas, ils n’aiment pas les puces de lit...

   


Un couple de touristes anglais décédés en Égypte dans leur chambre d'hôtel, mitoyenne d'une chambre traitée au monoxyde carbone contre les punaises de lit

>>> Because of a small insect… British couple in Egypt ‘died of carbon monoxide poisoning’, inquest hears, by Nadeem Badshah, 9 Nov 2023

Pathologist gives cause of death of John and Susan Cooper, whose hotel room was next to one being treated for bedbugs.

A statement from Dominik Bibi, a German tourist, read at the inquest on Tuesday said there had been a bedbug infestation in the room next door to the Coopers.

It was then treated with the pesticide, referred to as Lambda, at lunchtime, with the Coopers falling ill in the early hours and dying the next day.

Prof Robert Chilcott told the hearing he detected the presence of carbon monoxide in blood samples from the bodies of the couple.

Home Office pathologist Dr Charles Wilson gave a cause of death for John Cooper as carbon monoxide toxicity and heart disease, and for Susan Cooper carbon monoxide toxicity.

Dr Wilson said: “What you have here is a situation whereby the trajectory of the Coopers’ deaths, the circumstances surrounding it, how that evolved is not compatible with natural disease.

“It is typical of something in the environment and carbon monoxide is a common environmental toxin. It shows lots of features I would expect to see in carbon monoxide poisoning.

“It’s exactly what I would expect to see in people poisoned by carbon monoxide.”

Dr Wilson added that someone with cardiovascular disease, like John Cooper, would find it more difficult to withstand carbon monoxide poisoning.

Prof Chilcott, a toxicology expert, told the hearing carbon monoxide was present in the blood samples from the bodies but he could not be certain of the levels.
.../...

 


Peut-on encore parler des produits animaux sans se fâcher ?

Alimenté par les réseaux sociaux dont les algorithmes isolent les internautes de toute contradiction, chaque sujet mis en débat se transforme désormais en une polémique.

Un débat est une discussion argumentée entre deux personnes ayant la même légitimité pour parler du sujet, de par leur expérience et leur niveau de connaissance. En revanche, lorsque les deux camps n’ont pas la même expertise du sujet, le débat se transforme immanquablement en une polémique. Le camp incompétent, qui ne peut soutenir le débat sur le fond, le transforme en un affrontement personnel, usant non plus d’arguments scientifiques mais d’arguments moraux. Enfermés dans leur idéologie, les opposants contournent le débat de fond pour imposer une supériorité morale au « camp de la compétence ».

Dans le contexte actuel de l’hypermédiatisation, cette technique est utilisée à outrance et fonctionne très bien. Nombre de débats scientifiques ont été confisqués par des opposants idéologiques pour les transformer en polémiques morales entre deux camps : le « camp du bien » contre le « camp du mal ».

Citons les exemples des OGM, des énergies renouvelables, des vaccins, de l’agriculture bio, du glyphosate ou de l’élevage… Il s’agit là de sujets scientifiques parfaitement documentés et étudiés de longue date. L’étude des connaissances acquises permet à des personnes qualifiées de débattre de ces questions techniques pour atteindre un consensus. Il serait ensuite possible d’évaluer le rapport bénéfice/risque de chaque option pour décider de choix politiques éclairés.

Malheureusement, ces questions sont désormais sorties du débat car elles ont été érigées en totem idéologiques. Oser en discuter s’apparente à une agression envers le « camp du bien » qui prétend imposer sa supériorité morale à tout opposant. A partir de là, toute argumentation rationnelle s’opposant au « camp du bien » est disqualifiée ce qui empêche tout débat raisonnable.
Voir europeanscientist.com


page facebook


Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur…
Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net

S'abonner à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !)

S'abonner à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos amis)

Lire une des dernières gazettes Efita en anglais

Suivre l’Afia sur Facebook

Groupe LinkedIn Afia

Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


A thought for today

I shut my eyes and all the world drops dead; I lift my eyes and all is born again.
Sylvia PLATH, poet (1932-1963)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ANTISÉMITE(Un) : "Tout antisémite a son Juif. Tout anticlérical peut bien avoir son curé, pas vrai ?"
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 02 novembre 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1082 dated October 30, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


La 5G au service de l’innovation dans l’agriculture, par Maxime Voineau

L’État a lancé un appel à projets pour « favoriser l’émergence de technologies grâce à la 5G. » La plateforme expérimentale 5G4agri fait partie des lauréats. Son but : expérimenter de nouveaux cas d’usage dans la médecine animale ou la robotique.
Voir smartcitymag.fr


Partenariats de John Deere avec respectivement DeLaval, Yara, et Xarvio Field Manager de BASF

Après la création de la plateforme numérique Milk Sustainability Center avec le spécialiste des équipements d’élevage DeLaval, John Deere annonce deux nouveaux partenariats dans le secteur de la protection des plantes et de la fertilisation. Le premier consiste à améliorer la connectivité entre les plateformes numériques Xarvio Field Manager de BASF et l’Operations Center de John Deere.

La simplification des opérations permettra de mieux valoriser les données liées à la pulvérisation,d'améliorer la précision des traitements, de faciliter la mise en œuvre de la modulation, afin de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires.

Le second accord concerne les échanges de données entre l’Operations Center et la plateforme Atfarm de Yara. Là encore, la réduction des intrants est en ligne de mire, grâce à l’optimisation des apports d’engrais, notamment en rendant plus accessible la modulation intraparcellaire.
Voir reussir.fr


Tournesol : des OAD pour piloter le semis et la récolte

Dans le cadre du plan d’action Téo visant à développer le tournesol en France, Terres Inovia met à disposition deux outils d’aide à la décision pour la culture :
- le premier, pour aider les producteurs à estimer la densité de semis optimale, et
- le second à évaluer la date de récolte en fonction de la date de semis.
Ces outils permettent donc d’estimer en conséquence la date de semis adaptée pour une récolte dans de bonnes conditions. Objectif de ces deux nouveaux outils disponibles en ligne sur le site Internet de l’institut technique : mettre tous les atouts du côté des producteurs pour récolter tous les quintaux.
.../...
Voir cultivar.fr


Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté de prescrire ?

- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul Parier

- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché par Alain Saint-Pierre

- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin

- Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier

- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol

- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM en temps de crise ? par Matthieu Mulot




Agriculture Regenerative ; partenariat dans le numérique de Rewrow Ag et Xarvio Digital Faming

Pour accélérer le déploiement de l’agriculture régénératrice des sols, xarvio® Digital Farming Solutions de BASF et Regrow annoncent leur collaboration. Les logiciels de vérification scientifique de Regrow et la plateforme agricole intelligente xarvio® FIELD MANAGER contribuent à l’adaptation des pratiques agricoles aux enjeux des changements climatiques.

En adoptant des pratiques agricoles régénératrices, respectueuses des ressources, les agriculteurs peuvent jouer un rôle important dans la limitation du réchauffement climatique, tout en aidant les entreprises qu’ils approvisionnent à atteindre leurs objectifs d’émissions de GES. Ils ont besoin d’une technologie fondée sur la science et répondant aux normes les plus strictes pour mesurer et vérifier l’impact climatique de leurs actions.

>>> Le numérique pour mieux adapter les pratiques agricoles.

Dans ce cadre, xarvio® Digital Farming Solutions, marque de solutions d’agriculture numérique de BASF, et Regrow Ag, fournisseur de logiciels de mesure, de notification et de vérification (MRV) sur le développement durable dans le domaine agricole, vont connecter leurs solutions. Le logiciel MRV de Regrow sera intégré à xarvio® FIELD MANAGER. Cette plateforme agricole numérique s’appuie sur des modèles de culture et des algorithmes agronomiques éprouvés. Elle fournit des recommandations agronomiques claires afin d’optimiser la gestion des cultures jusqu’au niveau de la parcelle.
.../...
Voir phyteis.fr


Mesure de l’indice de mérite agronomique des variétés de colza

Terres Inovia renforce l’accompagnement des producteurs dans le choix de leur variété de colza en leur proposant un indice de mérite agronomique dans Myvar®, l’outil gratuit d’aide au choix des variétés d’oléoprotéagineux et de chanvre.

Grâce à cette fonctionnalité, développée dans le cadre du programme Cap Protéines et déjà disponible pour les variétés de tournesol, les producteurs de colza disposent désormais d’une approche globale qui prend en compte les critères agronomiques et identifie les variétés les mieux adaptées à chaque situation pédoclimatique et sanitaire. Myvar® est disponible en libre accès sur myvar.fr.
Voir terresinovia.fr/
Voir myvar.fr


Guide multimédia de Deleplanque Saaten-Union
Votre votrerotation-nossolutions.fr


Interopérabilité entre FieldView et Wanaka

Climate FieldView et Wanaka deviennent interopérables pour simplifier la modulation et le pilotage de la fertilisation azotée.

Grâce à l’interopérabilité créée avec Wanaka, outil de gestion de la fumure azotée en grandes cultures, le pilotage et la modulation de la fertilisation azotée sont maintenant accessibles depuis la plateforme Climate FieldView de Bayer. Fieldview permet aux agriculteurs de collecter, visualiser et analyser leurs données agricoles. Les distributeurs et les agriculteurs bénéficient ainsi d’une offre complète allant de la génération du conseil jusqu’à l’analyse de rendement en fin de campagne.
Voir bayer.com


In the village, Girl with a bucket, 1989, by Andrei Ryabushkin (1861-1904)

03 - 13/11/2023
 


The Tea, 1903, by Andrei Ryabushkin (1861-1904)

04 - 13/11/2023
 


Adama met en ligne les digi.docs.agri

En France, les utilisateurs des produits de protection des plantes doivent respecter divers règlements. Il est parfois difficile d’avoir tout en tête.

Pour vous aider, ADAMA a créé les Digi.Docs.Agri : un ensemble de documents connectés qui permettent d'avoir :

- L’essentiel des règlements sans complications,
- Des schémas et des arbres de décisions facilement utilisables,
- Des QR codes pour accéder à nos simulations, nos questions-réponses et les informations produits en ligne.
Voir adama.com


L’autorisation : un principe-clé préalable à tout échange de données agricoles

Les exploitations agricoles génèrent d’importante quantité de données qui trouvent un intérêt majeur à être échangées avec leurs partenaires qui les traitent afin d’apporter de nouveaux services ou de mieux valoriser les productions agricoles. Les solutions Agdatahub sont là pour accompagner et protéger la circulation de ces données en toute sécurité, dans un environnement de confiance.
Voir agdatahub.eu


Construire une Europe où les données agricoles et agroalimentaires circulent en toute sécurité

À l’automne 2022 était lancé, sous le mandat de la Commission européenne, AgriDataSpace. Ce consortium européen rassemble une équipe d'experts issus de quinze organisations (instituts de recherche, intermédiaires de données agricoles, associations industrielles, fédérations professionnelles…) représentant dix États-membres enracinés dans l'écosystème des espaces de données européens.

Sa mission ? Faire l’état des lieux des plateformes existantes et co-construire une feuille de route afin de guider le déploiement puis la maintenance du futur espace de données européen dédié à l’agriculture. Un projet de grande envergure dont Agdatahub assure la coordination.
Voir agdatahub.eu


OWD, la plateforme dédiée aux professionnels de la viticulture : de la génération du QR code pour l'étiquette à l'échange de données multi-acteurs, par Ingrid Proust, 09 mai 2023

Créatrice du logiciel Vitisoft, Solumatic va proposer une plateforme pour permettre aux professionnels de la filière vin de générer des QR codes de leurs cuvées afin de se conformer à la nouvelle réglementation européenne sur l’étiquetage.
Voir vitisphere.com




Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook


A thought for today

Truth is not only violated by falsehood; it may be equally outraged by silence.
Henri Frederic AMIEL, philosopher and writer (1821-1881)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ATTENTE (Mon) : "Le Lundi, je suis comme Robinson Crusoé : j'attends Vendredi."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatiques et réseaux



Mac M3 : à la découverte de la nouvelle gamme d'Apple, par Clément Bohic, 3 novembre 2023

Les gammes iMac et MacBook Pro sont désormais équipées des nouvelles puces M3. Passage en revue de la nouvelle offre d’Apple.
Voir itespresso.fr


FTX : Sam Bankman-Fried reconnu coupable

Le fondateur de l’exchange de cryptomonnaie FTX a été reconnu coupable des sept chefs d’inculpation qui pesaient contre lui. Il risque jusqu’à 115 ans de prison.
Voir linformaticien.com


LockBit : Boeing confirme un « cyberincident »

Après enquête, le géant de l’aéronautique Boeing a confirmé avoir été victime d’un « cyberincident », quelques jours après que LockBit ait revendiqué une cyberattaque contre l’avionneur.
Voir linformaticien.com


A thought for today

Besides the noble art of getting things done, there is the noble art of leaving things undone. The wisdom of life consists in the elimination of nonessentials.
Lin Yutang, writer and translator (1895-1976)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BANQUES (Des) : "Si t'as pas de grand-père banquier, veux-tu me dire à quoi ça sert d'être juif."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agricultures


Nouvelle-Zélande : quels enjeux pour les filières lait, ovin et bovin viande

Des professionnels de l'agriculture se sont rendus en Nouvelle-Zélande en février 2023. Ce voyage était organisé par l'Idele-Institut de l'Élevage et Agrilys, une agence de voyage agricole pour les scolaires et les professionnels. La parole est donnée aux participants qui expliquent ce qu'ils ont retenu de ce voyage formation. Puis retrouverez en fin d'article un dossier complet sur l'agriculture en Nouvelle-Zélande.
Voir reussir.fr


Commerce : premier feu vert du Parlement européen à l’accord de libre-échange entre l’UE et la Nouvelle-Zélande (Rappel - GW : l’accord entre l’UE et le Canada n’a eu jusqu’à présent aucun des conséquences négatives annoncées)

Ce mardi 24 octobre, les députés de la commission du commerce international (INTA) au Parlement européen ont approuvé un accord de libre-échange entre Bruxelles et Wellington. Celui-ci pourrait entrer en vigueur à la mi-2024.
Voir touteleurope.eu
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


La classification des aliments selon leur degré de transformation : le système NOVA, par
Véronique Braesco (08.04.Q12)

Le rôle de l'alimentation sur la santé fait désormais l'objet d'un fort consensus, qui repose sur de nombreuses études scientifiques conduites durant les quarante dernières années. Celles-ci mettent en relation la consommation de certains groupes d'aliments (fruits et légumes, produits laitiers, céréales, etc.) et de certains nutriments (sucres, sel, sodium, fibres alimentaires) avec une modification du risque de maladies telles que cancer, diabète ou maladies cardio-vasculaires. Jusqu'au milieu des années 2010, c'était essentiellement la composition nutritionnelle de l'alimentation qui était proposée comme mécanisme d'explication de ces relations.
Voir academie-agriculture.fr


Aliments ultra-transformés et santé, par Jean-Michel Lecerf (08.04.Q13)

La classification NOVA a apporté un nouveau regard sur les aliments et plus globalement sur l'alimentation en proposant de classer les aliments en fonction de leur degré de transformation, selon des critères multiples et arbitraires.
Deux groupes se détachent : les bons (bruts ou peu transformés) et les mauvais (aliments ultra-transformés). L'intérêt de cette classification, discuté sur la fiche 08.04.Q12, semble conforté par l'association entre une consommation élevée d'AUT et un risque accru de survenue de diverses pathologies, voire de mortalité prématurée. Dans une étude sur le risque de cancer, le groupe NOVA3 (aliments seulement transformés) est aussi mis en cause.
Que nous reste-t-il ? Toute transformation serait-elle à exclure ? Quelles sont les données existantes ? Comment les analyser ?
Voir academie-agriculture.fr


Aliments ultra-transformés. Comment peut-on expliquer que leur consommation soit associée à un risque accru de maladies ? par Véronique Braesco (08.04.Q14)

La précédente fiche de cette série, fiche 08.04.Q12, décrit le système NOVA, qui propose de classer les aliments selon leur degré de transformation. En complément, la fiche 08.04.Q13 a présenté les études qui s'accordent à établir une association entre une consommation élevée d'aliments ultratransformés (AUT) et un risque accru de mortalité et de maladies (cancer, maladies cardiovasculaire, obésité, diabète, dépression, etc.) ; la cohérence des conclusions de cette fiche interroge, et il est légitime de se pencher sur les différents mécanismes qui pourraient expliquer ces associations.
Voir academie-agriculture.fr


A peasant wedding in the Tambov Region (Russia), 1880, by Andrei Ryabushkin (1861-1904)

05 - 13/11/2023
 


A lad has wormed his way into the girl's round dance, 1902, by Andrei Ryabushkin (1861-1904)

06 - 13/11/2023
 


L'arbre dans la cité, histoire d'une conquête XVIIe-XXIe siècle, par Andrée Corvol

Pendant longtemps, la végétation a été exclue de la ville : seuls quelques enclos vivriers ou des jardins de grands hôtels se frayaient une place entre d'étroites rues serrées derrière de hautes fortifications. Les arbres relevaient du monde des campagnes, et étaient le plus souvent coupés pour répondre à des besoins socio-économiques. Or, si cette vision utilitaire de l'arbre dans la forêt n'a désormais plus cours, il restait à écrire une histoire de l'arbre en milieu urbain.
On connaît le souci hygiéniste qui a présidé à son introduction dans les cités de l'ère industrielle, où il fut investi de la mission d'assainir l'air vicié, mais on oublie trop vite qu'il fut d'abord introduit comme un symbole de la liberté pendant la Révolution française. En quoi cette généalogie explique-t-elle le rôle dont nous chargeons les arbres dans nos villes à l'heure de la lutte contre les émissions de CO2 et le réchauffement climatique ? C'est toute l'histoire croisée entre l'arbre et la modernité qu'Andrée Corvol retrace dans ces pages.
Où l'on découvre que le geste de planter ou couper un arbre est toujours, à quelque moment historique qu'on se place, une action politique.
Voir decitre.fr


Les prairies stockent le carbone émis par les vaches, 06/11/2023, par Amélie DI BELLA

L’élevage bovin représente la plus grande part des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur agricole au niveau mondial. Pourtant, une des solutions pour diminuer son impact environnemental se trouve aux pieds des vaches : les prairies sont des puits de carbone.
Voir mon-cultivar-elevage.com


Et si les vaches pouvaient sauver la planète ?

La France est, avec 17 millions de bovins, le premier cheptel d’Europe. La filière est responsable de 10% des émissions de gaz à effet de serre du pays. Pour compenser son empreinte carbone, l’élevage bovin essaie de se réinventer.
Voir la vidéo des Échos et del’Institut de l’Elevage


Bert&You : « Un écosystème hydrogène vert à trouver pour la mobilité lourde »

L'an prochain, le transporteur routier et logisticien Bert&You déploiera six camions à hydrogène. Son directeur Mobilités Vertes, Yann Colin, partage les étapes franchies, pour arriver à ce premier résultat, et les freins à lever, pour soutenir l'hydrogène vert dans la mobilité lourde.
Voir h2-mobile.fr


A thought for today
It is criminal to steal a purse, daring to steal a fortune, a mark of greatness to steal a crown. The blame diminishes as the guilt increases.
Johan Christoph Friedrich von SCHILLER, poet and dramatist (1759-1805)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ASSASSINS (Les) : Il serait normal qu'ils signalent les crimes. Après tout, ils sont les premiers informés.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des écrivains et artistes paysans


Le billet N°30 de Michel Boudaud


A thought for today
Your voice dries up if you don't use it.
Patti PAGE, singer (1927-2013)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AVOIR (Un) : Pourquoi certains n'auraient pas tout ? Il y en a qui n'ont rien. Ça fait l'équilibre.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Le rôle des technologies numériques dans la sobriété énergétique

14 novembre 2023 - Webinaire qui doit se retrouver facilement...

Avec :
- Claire Rogel-Gaillard - Directrice scientifique adjointe Agriculture à INRAE, Directrice du PEPR (Programme et Équipements Prioritaires de Recherche) Agroécologie et numérique)
- Clément Emine - Délégué aux affaires publiques, Numéum
- Nicolas Chaffurin - Directeur de l'exploitation viticole de Belleville sur Saône

Comme les autres secteurs industriels, l’agriculture doit elle aussi relever le défi de l'efficacité énergétique et réduire autant que possible sa consommation d'énergie. Selon l’ADEME, en 2012, l’agriculture consommait 4.4 Mtep soit 2,8 % de la consommation d’énergie finale directe française. La consommation énergétique globale des exploitations agricoles se décline en deux volets : tout d’abord, les consommations directes (électricité, gaz, carburants) représentent en moyenne 9% des charges variables d’une exploitation (Chiffres clés - Climat, air et énergie - 2018). A ces émissions directes, s’ajoutent les consommations indirectes liées par exemple à la fabrication et au transport des intrants agricoles, ainsi qu’à la fabrication des matériels et des bâtiments agricoles (l'amortissement).

Les outils numériques utilisés dans le secteur agricole peuvent constituer un levier dans la sobriété énergétique des exploitations agricoles, en permettant par exemple de réduire la consommation d’intrants ou en optimisant l’utilisation des engins agricoles en réduisant le nombre de passages.

Ce webinaire permettra de parcourir plusieurs initiatives mises en place autour de cette thématique. Dans un premier temps, Claire Rogel-Gaillard présentera le PEPR (Programme et Équipements Prioritaires de Recherche) Numérique et Agroécologie, programme lancé en janvier 2030 et ayant pour but de mobiliser le numérique afin d'accélérer la transition écologique des systèmes agricoles et faire face aux enjeux de sécurité alimentaire, climatiques et environnementaux. Il sera exposé en quoi ce programme peut représenter une opportunité intéressante pour les porteurs de projets travaillant sur le numérique comme levier de la sobriété énergétique de l’agriculture.

Ensuite, Clément Emine, Délégué aux affaires publiques pour Numéum, présentera les conclusions du Groupe de Travail “ Rôle du numérique dans la décarbonation de l’agriculture”, piloté par Numéum et Infranum dans le cadre de la feuille de route décarbonation du numérique.

Enfin, Nicolas Chaffurin, présentera à la fois les dispositifs déjà mis en œuvre au sein de l'exploitation du lycée viticole de Belleville sur Saône, et les investissements à venir allant dans le sens de la sobriété énergétique. Il nous expliquera ce qui a motivé cette démarche et les avantages constatés suite aux changements réalisés.
Voir acta.asso.fr/


Inscription aux webinaires de présentation de OWD (Open Vine Data) des 16 et 21 novembre

OWD : Le 1er référentiel commun pour l’ensemble des acteurs de la filière Vignes et Vins
Voir openwinedata.fr


Du côté de ebbh.fr : Épisode #50 – Le pari de Loki,  publié le 31 décembre 2019

Voir ebbh.fr
13/11/2023


Listes de toutes les excellentes « bandes dessinées » de Romain Meunier
Voir ebbh.fr
 


Smart Agri : la 5G au service de l’agriculture de demain

16 novembre - 13 h - 14 h - Webinaire
Voir Smart Agri


Administrer ses Plans de Gestion de Données

7 et 14 décembre 2023

Proposée sur deux matinées, cette formation à distance a pour objectifs de :
- comprendre les principes d’un plan de gestion de données (PGD ou en anglais DMP, Data Management Plan),
- être capable de rédiger un PGD,
- savoir utiliser l’outil OPIDOR pour gérer ses PGD.

Les données et leur gestion ont un rôle de plus en plus important dans les projets de Recherche, Innovation, Développement. Savoir rédiger correctement un Plan de Gestion de Données est donc un grand avantage. C’est aussi une exigence exprimée par beaucoup de financeurs nationaux et grandement impulsée par les dynamiques européennes. Les Plans de Gestion des Données sont d’ailleurs désormais obligatoires dans les projets Horizon Europe.

En effet, avoir un plan de gestion de données robuste présente plusieurs intérêts :

- permettre de mieux se projeter dans la mise en œuvre des projets dès la phase de montage
- apporter un avantage compétitif lors de l’évaluation des projets
- faciliter la mise en œuvre opérationnelle du projet et de la gestion des données

> Public : Ce stage s’adresse à toute personne ayant à rédiger et gérer des Plans de Gestion de Données (PGD).

> Intervenant : Rémy Coffion, Chef de projet Système d’information et Délégué à la Protection des Données (Acta Digital Services)
Voir acta.asso.fr


Elevate Your Ag Tech Strategy at VISION 2024

January 22-24, 2024 - GLENDALE, AZ, USA
Now in its seventh year, The Vision Conference is the event for forward-thinking executives of the ag tech community to come together to chart the strategic roadmap for the adoption of the latest innovative technologies and systems, with a focus on the drivers that will transform the agribusiness industry within 3 – 5 years.

> Industry Insights: In 2024, we’re taking innovation to the next level. Glean insight from sessions that bring technologies and strategies to ground level for real-world, actionable takeaways.

> Cutting-Edge Topics: Dive deep into through-provoking discussions on how the industry can work together toward impactful, integrated technologies and services from precision agriculture to sustainable practices to data-driven decision-making and beyond. Learn how you can leverage the voice of the end user to revolutionize your agribusiness approach.

> Strategic Roadmaps: Develop a clear go-forward plan, tailored to your organization’s needs, with guidance from industry experts.
See thevisionconference.com


Stages of life: damn, I'm on the third? / Les étapes de la vie. Zut, j’en suis à la troisième ?

13/11/2023
 


La caricature est marrante... et notre niveau en maths toujours médiocre !

13/11/2023
 


Tech Hub Live 2024

July 29-31 in DES MOINES, IA.
Explore the latest tech innovations and connect with industry stakeholders committed to leveraging the latest tech innovations for practical business advantages on the farm.
See techhublive.com


L'agriculture cherche des têtes et des bras !

13/11/2023
 


A thought for today
Don't wait for the Last Judgment. It takes place every day. -Albert Camus, writer and philosopher (1913-1960)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BABY-SITTER (Une) : La différence entre un homme et un enfant, c'est qu'un enfant, on peut le laisser tout seul avec la baby-sitter. Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Vinosferatu🧛, Par Alexandre Abellan, 03 novembre 2023

Non-mort, mais non-vivant : l’état d’esprit de vignobles en difficulté, voyant leurs trésoreries se réduire à peau de chagrin et leurs créances enfler à en éclater, ressemble à celui d’un remord vivant. Le regret d’avoir augmenté les surfaces de production pour augmenter les profits à l’hectare et se retrouver avec des coûts désormais insoutenables. Le dépit d’avoir investi dans une certification agroenvironnementale coûteuse mais non rémunératrice (du bio déclassé au HVE sans valeur ajoutée). L’impuissance de devoir répondre à une offre d’achat non-rémunératrice pour dégager des liquidités avant que les cours baissent encore… Et l’angoisse de voir les finances saignées par les créances sans que les ventes les contrebalancent. Bref, tout pour se retrouver dans de beaux Draculas : sauvegarde, redressement, liquidation...

Mais le vampire n’étant jamais sûr, la cessation des paiements n’est pas une fatalité. Les tribunaux proposent des procédures préventives pour tenter de donner un nouveau souffle aux caves particulières et coopératives en difficulté. Demandant du courage, pour dévoiler l’ampleur de ses difficultés matérielles, ce premier pas permet de sortir de la torpeur d’une nuit sans fin, ne pouvant déboucher que sur l’évanouissement au chant du coq… Au-delà des expertises administrativo-juridiques, des dispositifs d’écoute psychologique et de conseil personnel existent pour ne pas sombrer dans le désespoir et la dévalorisation. Yes we canine !
Voir vitisphere.com


In the village, 1902, by Andrei Ryabushkin (1861-1904)

07 - 13/11/2023
 


Haystack, 1901, by Valentín Serov (1865-1911)

08 - 13/11/2023
 


Du côté de pleinchamp.com : Carbone : l’exception agricole

[Edito] Dans la lutte contre le réchauffement climatique et la baisse des gaz à effet de serre, le gouvernement demande moins d’efforts au secteur de l’agriculture qu’aux autres secteurs d’activité. Une exception qui est liée à la nature-même des émissions agricoles, majoritairement issues de processus biologiques.

La feuille de route de la France pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre a fixé, pour le secteur de l’agriculture, un objectif de réduction de 46% d’ici 2050. C’est très inférieur à ceux des autres secteurs d’activité : le bâtiment, le transport et l’énergie ayant l’objectif de neutralité carbone totale en 2050. Pourquoi cette exception ? Car la nature-même des émissions agricoles rend plus difficile leur diminution comparativement à d’autres secteurs d’activité. En effet, contrairement aux autres secteurs, les émissions de gaz à effet de serre en agriculture n’ont pas pour principale origine l’énergie. Elles sont surtout liées au cycle du carbone et de l’azote et à l’activité de bactéries. Les émissions de méthane sont liées à la rumination et à la dégradation des fumiers et lisiers. Le protoxyde d’azote quant à lui est majoritairement émis lors des fertilisations minérales et organiques des cultures ou prairies, mais également via les effluents au niveau des bâtiments et du stockage.

>>> L'élevage, principale source d'émissions

L’élevage est régulièrement pointé du doigt comme un secteur important d’émissions de gaz à effet de serre. La consommation de viande est appelée à être réduite, voire, aux dires de certains, complètement stoppée. Le cheptel est appelé à diminuer encore plus vite qu’il ne le fait déjà. Qu’en est-il réellement ? Selon l’étude MyCO₂, réalisée par Carbone 4 en 2022, l’alimentation représente 24% des émissions totales de gaz à effet de serre de la consommation française. De son côté, l’alimentation à base de produits animaux représente 13% de notre empreinte carbone, dont 4% sont liés aux produits laitiers et œufs et 9% sont liés à la viande.
.../...
Les solutions de réduction de l’empreinte carbone dans les élevages sont donc propres à chaque filière, et peuvent être mises en place à l’échelle de chaque ferme, sans pour autant agiter le chiffon rouge de la baisse du cheptel, qui ne fera qu’amplifier la hausse des importations.
Voir pleinchamp.com

   


Du côté d’André Heitz

> Extraordinaire ! Une tribune positive sur les NGT dans le Monde !

> Augmenter les surfaces en bio dans les pays développés... et les prix dans les pays pauvres

13/11/2023
 

> Viticulture et leucémies infantiles : une étude un peu « survendue » et instrumentalisée

> Transition ou bon sens ?

> La punaise, le moustique, le puceron et la démangeaison

> Étude : une variable contrôlable a un impact clé sur les rendements du maïs doux

> Mieux vaut tard que jamais : le Bangladesh introduit enfin le cotonnier Bt après des années de tergiversations

> Les prix des engrais sont étonnamment stables – Le calme avant la tempête ?

> Glyphosate et maladies neurodégénératives : le lobbying outrancier du Monde

> « Trop de manipulations autour du glyphosate » ? À qui le dis-tu, UFC-Que Choisir ?

> Beyond Meat s'effondre sans répit – la vérité sur le veggie boom

> Tribune : Les biocarburants ne volent pas les terres des producteurs de denrées alimentaires

> Du potentiel au progrès : derniers développements dans le déploiement du Riz Doré aux Philippines

> Revoilà Vandana Shiva ! (Republié)

> Les agriculteurs s'adaptent à l'évolution de la situation pour produire les denrées alimentaires souhaitées par les consommateurs

> Du pain toxique ?


page facebook

Le Mensuel de l'Académie


Abonnez-vous


Millenials prefer bonds / Les milléniums achètent des obligations

01 - 13/11/2023
 


Outlays increasing: reform of retirement programs necessary / Des dépenses qui croissent plus vite que les revenus : réforme des systèmes de retraite à faire aux USA comme en France

02 - 13/11/2023
 


Luxury Electric Vehucules Crash / La voiture électrique de luxe a du mal à s’imposer

03 - 13/11/2023
 


Nuclear Arms Race: USA Number 1 (Good News) / Course aux armements nucléaires : USA bien armés et la France aussi (heureusement)

04 - 13/11/2023
 


Sea Level Rise in NYC / Montée de la mer à New-York

05 - 13/11/2023
 


Dry Mississippi / Le Mississipi à sec

06 - 13/11/2023
 


WeWork Losses / WeWork en faillite

07 - 13/11/2023
 


Democratic Dissatisfaction (here Democrat party) / En démocratie, nous ne sommes jamais vraiment contents et encore moins jamais tous contents

08 - 13/11/2023
 


Japanese Dissatisfaction / Le mécontentement des Japonais

09 - 13/11/2023
 


US Infant Mortality Rate Up (because of minorities, especially Indian tribes) / Mortalité infantile en hausse, notamment à cause des peuples premiers, autrement les tribus indiennes

10 - 13/11/2023
 


Du côté de la Fnsea

> La France doit renoncer aux surtranspositions qui affaiblissent l’agriculture française !

Ce mardi 31 octobre, Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA, a rencontré Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, afin d’évoquer les sujets d’actualité et de préoccupation des agriculteurs français.

Cet échange a notamment permis d’aborder l’augmentation des Redevances pour Pollution Diffuse (RPD) et pour prélèvement d’eau prévues dans le Projet de Loi de Finances, qui suscitent une vive inquiétude du monde agricole. Il fut aussi question des modalités du décret agrivoltaïsme dans un objectif de souveraineté énergétique, pour lequel nous attendons une publication rapide. La question de l’indemnisation des éleveurs confrontés à l’expansion de la Maladie hémorragique épizootique (MHE), portée par la Fédération Nationale Bovine (FNB), et dont les conséquences sont un export fortement contraint, des frais sanitaires qui explosent et des rendements en baisse a fait l’objet de débats.

Les sujets européens étaient également à l’ordre du jour. A quelques jours d’un nouveau vote pour la réhomologation du glyphosate, la France doit faire acte de cohérence et de respect de la science. Elle doit donc adopter une position favorable. Par respect des engagements pris au Salon International de l’Agriculture en matière de souveraineté alimentaire et de planification écologique, le Gouvernement doit s’engager à renoncer à toute surtransposition qui placerait les agriculteurs français en faiblesse par rapport à leurs homologues européens.


A thought for today
For me, words are a form of action, capable of influencing change. -Ingrid Bengis, writer and teacher (1944-2017)

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BAGAGE (Un) : "À juger ton bagage intellectuel, j'en déduis que tu aimes voyager léger."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

 
Opinions et curiosités du web (2)


Un noir au volant d'une voiture immatriculée en Belgique est stoppé par un douanier

Celui-ci lui fait signe de s'arrêter et lui demande ses papiers.

En examinant les papiers du noir, il prend un petit air satisfait et dit :

- « Hé bien d'où viennent ces papiers ? ».

- « De la préfecture » lui répond le black un peu courroucé.

- « Dites, mon garçon, on ne me la fait pas à moi ! Sur vos papiers, il y a d'écrit que vous êtes Belge ? ».

- « Oui Monsieur je suis Belge ».

- « Arrêtez de vous foutre de moi, je vois bien que vous êtes noir ».

- « Parfaitement Monsieur, je suis Belge et je suis noir » dit le gars de plus en plus en plus énervé.

- « C'est ça oui mon garçon et je dois vous croire ? ».

- « Mais oui, enfin puisque je vous le dis » presque en criant. Le type dit haut et clair :

- « Je suis Belge, je suis Wallon et noir ».

Il y a tant de conviction dans les propos de ce brave type que, pris d'un doute, le douanier va voir son collègue et lui demande :

- « Tu y crois toi qu'il y a des Belges Wallons noirs ? ».

« Tu sais », dit l'autre douanier « il ne faut plus s'étonner de rien, j'ai vu un reportage sur ARTE. Il paraîtrait qu'il y a des Flamands roses... ».

Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Domotkanovo, 1886, by Valentín Serov (1865-1911)

09 - 13/11/2023
 


Winter Road to Domotkanovo, 1904, by Valentin Serov (1865-1911)

10 - 13/11/2023
 


Proche-Orient : les mots justes au bon moment de M. Robert Habeck, vice-chancelier de la République Fédérale d'Allemagne (traduit de l’allemand par André Heitz)

L'attaque terroriste du Hamas contre Israël a eu lieu il y a bientôt quatre semaines. Beaucoup de choses se sont passées depuis : politiquement, mais surtout pour les gens, tant de gens dont la vie est dévorée par la peur et la souffrance. Depuis l'attaque, le débat public s'est enflammé, parfois de manière confuse. Je souhaite contribuer à le démêler avec cette vidéo.

Trop de choses me semblent être mélangées trop rapidement. La phrase : « La sécurité d'Israël est une raison d'État allemande » n'a jamais été une formule creuse et ne doit pas le devenir. Elle dit que la sécurité d'Israël est nécessaire pour nous en tant qu'État. Cette relation particulière avec Israël découle de notre responsabilité historique : c'est la génération de mes grands-parents qui a voulu détruire la vie juive en Allemagne et en Europe. La création d'Israël a ensuite été, après l'Holocauste, la promesse de protection faite aux Juifs – et l'Allemagne a le devoir d'aider et de faire que cette promesse puisse être tenue. C'est un fondement historique de cette République.

La responsabilité de notre histoire signifie également que les Juives et les Juifs de l'Allemagne peuvent y vivre librement et en toute sécurité. Qu'ils ne doivent plus jamais avoir peur d'afficher ouvertement leur religion et leur culture. Or, c'est précisément cette peur qui est revenue.

>>> Les enfants juifs ont peur d'aller à l'école

J'ai récemment rencontré des membres de la communauté juive de Francfort. Au cours d'une conversation intense, douloureuse, les représentants de la communauté m'ont raconté que leurs enfants avaient peur d'aller à l'école, qu'ils ne fréquentaient plus les clubs de sport, que sur le conseil de leurs parents, ils laissaient à la maison la chaînette avec l'étoile de David. Aujourd'hui, ici en Allemagne, près de 80 ans après l'Holocauste.

Ils ont raconté qu'ils n'osaient plus eux-mêmes monter dans un taxi, qu'ils ne mettaient plus d'expéditeur sur les lettres pour protéger leurs destinataires. Aujourd'hui, ici en Allemagne, près de 80 ans après l'Holocauste.

Et un ami juif m'a fait part de sa peur, de son désespoir pur et simple, de son sentiment de solitude. Les communautés juives recommandent à leurs membres d'éviter certains endroits – pour leur propre sécurité. Et cela aujourd'hui, ici en Allemagne, près de 80 ans après l'Holocauste.

L'antisémitisme se manifeste lors des manifestations, il se manifeste par des déclarations, il se manifeste par des attaques contre des magasins juifs, par des menaces. Alors qu'il y a rapidement de grandes vagues de solidarité, par exemple lorsqu'il y a des attaques racistes, la solidarité se fragilise vite lorsqu'il s'agit d'Israël. On dit alors que le contexte est difficile. Mais la contextualisation ne doit pas conduire à la relativisation. Nous avons certainement trop d'indignation dans notre culture du débat. Mais ici, nous ne serons jamais assez indignés. Nous avons besoin de clarté et non de flou. Et la clarté implique que l'antisémitisme ne peut être toléré sous quelque forme que ce soit.

L'ampleur des manifestations islamistes à Berlin et dans d'autres villes d'Allemagne est inacceptable et nécessite une réponse politique ferme. Celle-ci doit également venir des associations musulmanes. Certaines se sont clairement distanciées des actes du Hamas et de l'antisémitisme, et ont cherché le dialogue. Mais pas toutes, et certaines de manière trop hésitante, et je trouve qu'elles sont globalement trop peu nombreuses.

>>> Il n'y a pas de place pour l'intolérance religieuse en Allemagne

Les musulmans qui vivent ici ont droit à une protection contre la violence d'extrême droite – à juste titre. Lorsqu'ils sont attaqués, ce droit doit être respecté et ils doivent faire de même lorsque des Juifs sont attaqués. Ils doivent se distancier clairement de l'antisémitisme afin de ne pas saper leur propre exigence de tolérance. Il n'y a pas de place pour l'intolérance religieuse en Allemagne. Celui qui vit ici, vit ici selon les règles de ce pays. Et ceux qui viennent ici doivent savoir que c'est ainsi et que cela sera appliqué.

Notre Constitution protège et donne des droits, mais elle impose aussi des devoirs que chacun doit respecter. On ne peut pas séparer les deux. La tolérance ne peut tolérer l'intolérance. C'est le cœur de notre cohabitation dans cette République. Cela signifie que brûler des drapeaux israéliens est un délit, tout comme louer la terreur du Hamas. Celui qui est allemand devra en répondre devant un tribunal, celui qui ne l'est pas risque en outre de perdre son statut de résident. Celui qui n'a pas encore de titre de séjour fournit une raison d'être expulsé.

L'antisémitisme islamiste ne doit toutefois pas faire oublier que nous avons également un antisémitisme consolidé en Allemagne : cependant, c'est pour des raisons purement tactiques que l'extrême droite se retient, afin de pouvoir s'en prendre aux musulmans. Relativiser la Seconde Guerre Mondiale, le régime nazi comme une « chiure de mouche » n'est pas seulement une relativisation de l'Holocauste, c'est une gifle au visage des victimes et des survivants.

Tous ceux qui écoutent peuvent et doivent le savoir. La Seconde Guerre Mondiale était une guerre d'extermination contre les Juifs. Pour le régime nazi, l'objectif principal était l'anéantissement du judaïsme européen. Et puisque parmi les extrémistes de droite, il y a quelques amis de Poutine : Poutine se fait photographier avec des représentants du Hamas et du gouvernement iranien et déplore les victimes civiles dans la bande de Gaza, tout en faisant des victimes civiles en Ukraine. Ses amis en Allemagne ? Ils ne sont certainement pas les amis des Juifs et des Juives.

>>> Chaque enfant mort est un enfant mort de trop

Mais je m'inquiète aussi de l'antisémitisme qui règne dans une partie de la gauche politique, et malheureusement aussi chez les jeunes militants. L'anticolonialisme ne doit pas conduire à l'antisémitisme. En ce sens, cette partie de la gauche politique devrait revoir ses arguments et se méfier du grand récit de la résistance.

L'argument « d'un côté comme de l'autre » est ici trompeur. Le Hamas est un groupe terroriste meurtrier qui lutte pour l'extinction de l'État d'Israël et la mort de tous les Juifs. La clarté avec laquelle la section allemande de Fridays for Future, par exemple, l'a constaté, en se démarquant de ses amis internationaux, est plus que respectable.

Récemment, lorsque j'étais en Turquie, on m'a reproché qu'en Allemagne, les manifestations propalestiniennes étaient interdites. Et que l'Allemagne devait également appliquer ses exigences humanitaires aux habitants de Gaza. J'ai expliqué que chez nous, la critique d'Israël était bien sûr autorisée. Et qu'il n'est pas interdit de défendre les droits des Palestiniens et leur droit à leur propre État. Mais l'appel à la violence contre les Juifs ou la célébration de la violence contre les Juifs sont interdits – et à juste titre !

Oui, la vie à Gaza est une vie d'absence de perspectives et de pauvreté. Oui, les implantations de colons en Cisjordanie attisent la discorde et privent les Palestiniens d'espoir et de droits – et de plus en plus de vie. Et la souffrance de la population civile dans la guerre est un fait, un fait terrible. Chaque enfant mort est un enfant mort de trop. Je réclame moi aussi des livraisons humanitaires, je m'engage pour que l'eau, les médicaments et les biens de première nécessité arrivent à Gaza, pour que les réfugiés soient protégés.

Avec nos amis américains, nous ne cessons de faire comprendre à Israël que la protection de la population civile est essentielle. La mort et la souffrance qui s'abattent actuellement sur les habitants de la bande de Gaza sont graves. Le dire est aussi nécessaire que légitime. Mais cela ne peut pas légitimer la violence systématique contre les Juifs. Elle ne peut pas non plus justifier l'antisémitisme. Bien sûr, Israël doit respecter le droit international et les normes internationales. Mais la différence est la suivante : qui formulerait jamais de telles attentes à l'égard du Hamas ?

>>> Le Hamas veut l'anéantissement d'Israël

Et parce que j'ai récemment été confronté à l'étranger à la manière dont l'attaque contre Israël du 7 octobre a été minimisée en tant que – je cite – « incident malheureux », voire même dont les faits ont été remis en question, rappelons-le ici encore une fois : c'est le Hamas qui a assassiné bestialement des enfants, des parents, des grands-parents dans leurs maisons. Ses combattants ont mutilé des corps, enlevé des personnes et les ont exposées à l'humiliation publique en riant. Ce sont des récits d'horreur pure – et pourtant le Hamas est célébré comme un mouvement de libération ? C'est une inversion des faits que nous ne pouvons pas laisser perdurer.

Et cela m'amène au dernier point : l'attaque contre Israël intervient dans une phase de rapprochement de plusieurs États musulmans avec Israël. Il y a les accords d'Abraham entre Israël et les États musulmans de la région. La Jordanie et Israël travaillent ensemble sur un grand projet d'eau potable. L'Arabie Saoudite était sur le point de normaliser ses relations avec Israël. Mais une coexistence pacifique d'Israël et de ses voisins, des Juifs et des Musulmans, la perspective d'une solution à deux États – tout cela, le Hamas et ses soutiens, notamment le gouvernement iranien, n'en veulent pas. Ils veulent le détruire.

Ceux qui n'ont pas abandonné l'espoir de paix dans la région, ceux qui tiennent au droit des Palestiniens à leur propre État et à une véritable perspective – et c'est ce que nous faisons – doivent maintenant faire preuve de différenciation en ces semaines de mise à l'épreuve. Et la différenciation implique que les actes meurtriers du Hamas visent à empêcher la paix. Le Hamas ne veut pas la réconciliation avec Israël, mais l'anéantissement d'Israël. Et c'est pourquoi la règle est immuable : le droit à l'existence d'Israël ne doit pas être relativisé. La sécurité d'Israël est notre obligation. L'Allemagne le sait.
Voir seppi.over-blog.com


Du côté d'Auguste Derrière - 1



Belle présentation des nouvelles techniques de sélection des plantes, par Agnès Ricroch, membre de l’Académie d’agriculture, avec l'Institut Sapiens

Les Nouvelles Techniques de Sélection (New Breeding Techniques, NBT) pourraient bien inaugurer une nouvelle ère pour notre agriculture. Ces méthodes innovantes promettent de nous offrir des plantes améliorées, adaptées à des besoins en pleine évolution.
Voir vidéo


Plan #Ecophyto 2030 : pourquoi le @gouvernementFR prend le problème de la réduction de l’usage des #phytos à l’envers
Voir GRW toujours convaincant


France-Info - " L'automobiliste en plein brouillard " : les Français sont les plus sceptiques des Européens sur la voiture électrique, selon une étude

Cette étude de l'observatoire Cetelem, réalisée dans 16 pays, montre aussi que ce sont les Français qui sont les plus sceptiques par rapport à la voiture électrique. - Les automobilistes sont un peu perdus, voire agacés face à l’évolution réglementaire, la motorisation et la tarification de la voiture électrique, révèle une étude de l'observatoire Cetelem, publiée mardi 7 novembre et intitulée "L'automobiliste en plein brouillard". Six personnes sur dix pensent qu’il est difficile d’acheter une voiture et ce sont les Français qui sont les plus sceptiques par rapport à la voiture électrique, montre cette étude réalisée dans 16 pays, et auprès de 15 000 personnes.
Voir francetvinfo.fr


Ma réflexion (GW) : De fait, le brouillard est entretenu par un certain nombre d’acteurs dont les médias et activistes des réseaux sociaux qui sèment le doute sur l’avenir de la voiture électrique. Partout dans le monde, on se prépare à l’abandon des moteurs à explosion pour les voitures au moins. Dès à présent les petites voitures électriques sont avantageuses pour tous les petits déplacements.


Le glyphosate, un allié des vers de terre... quoi qu'ils en disent !

Le non-labour nécessite de temps en temps l'utilisation du glyphosate en dernier recours... mais le glyphosate est bien le meilleur allié des vers de terre



Le beau dossier de la séance de l'AAF sur le "goût sucré et santé" (le goût du sucré est contrôlé par deux gènes très répandus dans le règne animal, sauf chez les félins…)

Bien que la perception gustative soit un des déterminants sensoriels majeurs de nos choix alimentaires, l’impact potentiel de la perception des saveurs sur la santé a longtemps été négligé. Les découvertes, parfois inattendues, de ces dernières décennies ont permis de corriger cette vision restrictive ouvrant ainsi des perspectives inédites d’interventions nutritionnelles et/ou thérapeutiques visant à favoriser des comportements alimentaires plus sains.
L’objectif de cette séance, ayant pour fil conducteur le goût sucré, est d’illustrer ce nouveau paradigme au moyen d’exemples en phase avec des problématiques sociétales fortes en lien avec l’alimentation (obésité et addiction) et des questionnements sur la composition de nos aliments (édulcorants).
Voir academie-agriculture.fr


Lettre au sujet des positions anti-scientifiques et contraires à l’éthique du Dr Vandana Shiva, De Giovanni Molteni Tagliabue - 05.10.2021

Réagissant à l’invitation du Dr Vandana Shiva par l’Université du Missouri-Kansas, un groupe d’universitaires a écrit une lettre à C. Mauli Agrawal, chancelier de l’université afin de rappeler « ses positions anti-scientifiques et contraires à l’éthique » de l’activiste indienne. Voici la lettre et en dessous, la réponse de l’UMKC. Cette initiative a été dirigée par Giovanni Molteni Tagliabue, chercheur indépendant en philosophie des sciences de la vie et de la science politique.
Voir europeanscientist.com


Du côté d'Auguste Derrière - 2



"Les oiseaux et l'agriculture au 19è siècle m'ont conduit aux sources de l'écologie", C. Lévêque (Interview)

« Comment on parlait du rapport nature-agriculture et plus particulièrement des oiseaux au XIXeme siècle », c’est le sujet du nouveau livre de Christian Lévêque. Dans Agir avec la nature au XIXe siècle, l’écologue mène une enquête passionnante au sujet des oiseaux, de l’agriculture et de l’émergence de l’écologie. En exhumant des textes rares et précieux, il reconstitue les problématiques de l’époque et montre que bien qu’on ne parlait pas encore de biodiversité à l’époque, toutes les problématiques traitées aujourd’hui dans ce sujet étaient déjà présentes. Préfacé par Nadine Vivier et publié aux Presses des Mines dans la collection Académie d’Agriculture de France, dirigée par Catherine Regnault Roger, cet ouvrage est un recueil précieux pour tous ceux qui souhaitent comprendre l’émergence de l’écologie et mettre en perspective les problématiques auxquelles sont confrontées l’agriculture et l’écologie contemporaine… des sujets que Christian Lévêque traite dans l’interview qu’il a bien voulu nous consacrer.
.../...
Voir europeanscientist.com


L’EPR finlandais a atteint sa pleine puissance électrique, 1600MW bas carbone ! De Christian Semperes - 07.10.2022

Pourquoi les médias n’en parlent pas ? Alors qu’on se félicite de l’ouverture de parcs de production d’électricité décarbonés pour limiter l’emploi des énergies fossiles à grand renfort de communication et de propagande VERTE de l’Europe et des états comme l’Allemagne, la Belgique et la France, là … rien ! Pas un mot non plus des médias, sur l’atteinte de 100% de puissance du plus gros réacteur de production d’électricité bas carbone en Europe et le plus sûr au monde. 1600MW électriques, excusez du peu ! En pleine crise du gaz russe, pas un mot de cette bonne nouvelle pour les défenseurs de la lutte contre le réchauffement climatique et de la limitation des énergies fossiles.
Voir europeanscientist.com


A thought for today
The sons of torture victims make good terrorists.
Andre MALRAUX, novelist, adventurer, art historian, and statesman (1901-1976)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BANQUE (La) : C'est un endroit où on vous prête de l'argent si vous arrivez à prouver que vous n'en avez pas besoin.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté d'Auguste Derrière - 3



Farm robotics startups face a talent shortage. Academia and tech are working together to change that, by Jennifer Marston

Startups have made strides in the last few years turning the theoretical benefits of ag robotics and automation into actual realities for farmers. But there’s still a ton of work to be done when it comes to making tools that are complex enough for smart spraying and laser weeding, but don’t also require a PhD to operate.

Ergo, startups will have a lot of new hires to make in the coming years, many of them from the growing pool of talent coming out of college, said many at the FIRA USA 2023 farm robotics show in Salinas, California.

Enter the annual Farm Robotics Challenge organized by the AI Institute for Next Gen Food Systems (AIFS), University of California Agriculture and Natural Resources (UC ANR) initiative the VINE, the Fresno-Merced Future of Food (F3) coalition, and robotics company farm-ng.
.../...
See agfundernews.com


Verqor lands $7.5m from Yara, Accion and others to offer farmers ‘the fastest credit for agriculture in Mexico’, by Jennifer Marston

- Agrifintech startup Verqor has raised $7.5 million in funding to connect more farmers with credit via its alternative underwriting process.
- Funding includes a $4 million pre-Series A led by Yara Growth Ventures. Accion Venture Lab, SP Ventures, GLOCAL, and Amplifica Capital also participated.
- The remainder of the new capital comes via a $3.5 million debt round from Co_Capital and Addem Capital.
- Verqor will use the capital to expand in Mexico as well as become a direct financial lender to farmers and approve loan applications in “48 hours or less.”
See agfundernews.com


Ag Biotechnology investment surges in Asia-Pacific as funding swims upstream, November 1, 2023, by Jennifer Marston

Despite an overall decline in funding to the region last year, some Asia-Pacific startups are seeing an increase in new VC capital (venture capital).

 

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Earth just had its hottest year on record

Over the past 12 months, the average global temperature was 1.32 ℃ above the pre-industrial baseline, and one-quarter of people experienced dangerous levels of extreme heat, according to a report by the non-profit organization Climate Central.

The European Union’s Copernicus Climate Change Service predicts that 2023 will be the warmest calendar year on record. “This is the hottest temperature that our planet has experienced in something like 125,000 years,” says climate scientist Andrew Pershing, vice-president for science at Climate Central. Most of this warming, about 1.28 ℃, is the product of human impacts.

Natural variations caused by processes such as the ongoing ocean-warming event El Niño contributed much less, says climate researcher Friederike Otto.
See nature.com
13/11/2023
 


Podcast: How ChatGPT will change research

Generative artificial intelligence (AI), such as the chatbot ChatGPT, is already transforming research and scientific publishing — for better and for worse. Nature editor-in-chief Magdalena Skipper, journalist and features editor Richard Van Noorden and Yann Sweeney, the editor responsible for AI-related manuscript submissions at Nature, join host Nick Petrić Howe to discuss how these AIs are affecting science and what the future might hold.
See nature.com


Plan to breed domestication out of wildcats

Researchers trying to rebuild the Scottish wildcat (Felis silvestris) population are gaining insights from ancient genomics. At a remote wildlife park in the Scottish Highlands, a captive-breeding programme is considering an audacious breeding strategy to eliminate the house-cat DNA that has infiltrated the wildcat genome.

To help them to unpick the problem, researchers analysed the genomes of dozens of ancient and modern cats, including the 2,000-year-old remains of a domestic cat found at a Roman palace in West Sussex and those of a wildcat that died 600 years ago, uncovered at a now-ruined castle in the north of England.

See nature.com
13/11/2023
 

 

 


Study: A controllable variable has key impact on sweet corn yields, August 25, 2023

A new analysis from the University of Illinois Urbana-Champaign and the Agricultural Research Service has identified the top factors accounting for yield variability in processing sweet corn, including one within the control of processors — seed source.

“We used a very robust approach to account for sweet corn yield with field-level data across some 16,000 fields and 27 years. Year and production region were the two most important variables, which makes logical sense. But the third was seed source: the company that developed the hybrids. That’s interesting because it’s actually something the industry has a choice over,” said senior study author Marty Williams, ARS ecologist and affiliate professor in the Department of Crop Sciences.

The analysis drew from confidential industry data on 67 variables relating to crop genetics, management, weather, and soil factors from fields in the Upper Midwest and Pacific Northwest, where most of the nation’s processing sweet corn is grown. Williams and co-author Daljeet Dhaliwal, who completed his doctorate in the Department of Crop Sciences, used machine learning techniques to narrow down which of the dozens of factors correlated most strongly to yield across nearly 30 years.
.../...
See Agdaily.Com


5 of the coolest innovations I saw in Senegal, by Bill Gates, November 02, 2023, 5 minute read

I got to meet with amazing scientists working on the next big breakthrough while I was in Dakar.

I had an amazing trip to Senegal last month. I always love getting the chance to travel and see the remarkable work the foundation’s partners are doing firsthand. These visits leave me more energized than ever to go to work every day—and my time in Senegal was no exception.

Senegal is a particularly interesting country to visit, because it has made exemplary progress improving the health of its people thanks to a focus on community-led care and many years of smart policymaking. Some of the statistics are mind-blowing: Since 1992, the country has cut its stunting rate in half. Since 2000, the number of Senegalese children who die before their 5th birthday has dropped by 70 percent. And since 2005, the number of women giving birth in health facilities has increased from 62 percent to 80 percent. It’s the perfect place to talk about progress.

One of the highlights of my visit was a trip to the Institut Pasteur de Dakar, or IPD—a research center that has been pushing the frontiers of global health for nearly a century. The facility does it all: IPD plays a key role in monitoring for disease outbreaks in the region; produces millions of diagnostics every year; serves as an educational hub for the next generation of health workers and biomanufacturing workers; and will soon resume manufacturing vaccines.
.../...
See gatesnotes.com


Ryanair profitable (business as usual) / Ryanair rentable

11 - 13/11/2023
 


CO2 emissions per dolllar of GDP / Plus on est riche, moins on émet de CO2

12 - 13/11/2023
 


Where are the jobs? / Où sont les emplois pour les étudiants de la Columbia Business School ?

13 - 13/11/2023
 


Restaurant Productivity Up / Augmentation de la productivité dans les restaurants

14 - 13/11/2023
 


US Wages Up / Salaires en hausse aux USA

15 - 13/11/2023
 


More EV / Toujours plus de voitures électriques

16 - 13/11/2023
 


Into cryptocurrency hell / Dans l'enfer des cryptomonnaies

17 - 13/11/2023
 


Inflation down, growth too / L'inflation baisse, la croissance aussi

18 - 13/11/2023
 


US People more and more stressed / Les Américains toujours plus stressés

19 - 13/11/2023
 


Ukraine rotten by Russian mines / Ukraine pourrie par les mines russes

20 - 13/11/2023
 


Better late than never: Bangladesh finally introduces Bt cotton after years of dilly-dallying, by Reaz Ahmad, October 12, 2023
.../...
Scientists involved in agro-biotech product development in Bangladesh find it painful that regulators sit on their decisions for years without assigning much of a reason. Biotech regulators at different tiers don’t hold their scheduled meetings. As a result, scientists miss out on seasons and have to wait for the next season, next year, to go for field tests and other necessary trials.

These act as disincentives – a likely reason why hundreds of Bangladeshi agricultural scientists leave the country for better pro-science ecosystems. There appears to be no hesitance from the growers or consumers in appreciating biotech-derived agricultural products in Bangladesh. The rapid expansion of Bt brinjal over the past ten years and consumers’ acceptance of the crop is a testament. Even before any biotech crop approval in Bangladesh, consumers had already accepted GM soybean oil, one of the country’s most popular cooking oils.

There is a range of other biotech products in the approval queue or at different stages of development at various premier agricultural research stations, but regulatory inertia appears counterproductive. Bangladeshi scientists are still working on iron and zinc-rich rice, biotech potatoes, tomatoes, and blast-resistant wheat.
See allianceforscience.org


From potential to progress: Latest developments in Golden Rice deployment in the Philippines

In the Philippines, about two million children under five are at risk of vision issues and weak immune systems. These symptoms are consequences of diets lacking in Vitamin A. This number is equivalent to one out of five Filipino children from the less fortunate communities in the country with Vitamin A deficiency (VAD). This preventable nutritional problem impacts the Philippines and an estimated 190 million children globally.

Several initiatives have addressed this problem, including supplementation, diversified diet, and food fortification. Yet, many are still being missed. One of the complementary solutions to these initiatives is now in the hands of Filipino farmers—a healthier kind of rice known as Golden Rice. This effort was initiated in 1982 by Dr Ingo Potrykus of the Swiss Federal Institute of Technology and Dr Peter Beyer of the University of Freiburg, Germany, and aimed to address VAD by developing a kind of rice that can provide Vitamin A in the diet.
.../...
See allianceforscience.org


Perspective: IARC relishes stirring the pot with thin science, by Amanda Zaluckyj, July 21, 2023
.../...
Aspartame is an artificial sweetener found in a variety of foods and beverages, like diet sodas and chewing gum. It provides a sweet flavor without the calories associated with sugar. Although some people complain of side effects like headaches and dizziness, the Food and Drug Administration has concluded that aspartame is safe for most people to consume in moderation. Most importantly, it doesn’t cause cancer.
.../...
See agdaily.com


"Bad" Joke



China’s carbon emissions set for structural decline from next year, by Jillian Ambrose, Energy correspondent, 13 Nov 2023

Emissions by world’s most polluting country could peak this year after surge in clean energy investments.

 


Op-ed: Biofuels don't steal land from food producers, by AGDAILY contributors, September 06, 2023

Food insecurity continues to be a problem for the world — and it’s a problem that’s getting worse. According to the World Bank , the number of people facing moderate to severe food insecurity topped 2 billion in 2022. Logic tells us that we need to grow as much food as possible — but a good deal of arable land is used to grow crops that end up not as food, but as feedstock for biofuel production.

Globally, at least 8 percent of agricultural land is used to grow biofuel feedstock, mainly for biodiesel and ethanol; in the U.S., nearly half of corn production is used in ethanol production. On the other hand, biofuels help reduce greenhouse gas emissions — in some cases by over 80 percent, depending on the feedstock used. And according to studies, biofuel based gas and diesel could replace as much as half the amount of petroleum-based fuels now in use — a prospect that should be taken seriously as a path to reducing carbon dioxide and greenhouse gas emissions.

The world definitely needs more food — yet we can’t afford to increase pollution in order to produce it. Biofuel technology is a proven and effective way of doing that. But we don’t have to make a choice here; instead of using prime agricultural land, biofuel feedstock can be grown in vast swathes of “marginal” agricultural land that is currently used for food production.
See agdaily.com


Flooded and forgotten: How Europe's disused coal mines are successfully being used to heat our homes

Abandoned coal mines are providing a surprisingly potent source of zero-carbon energy in Europe.

An old coal mine has been providing an English town with green energy for the last six months.

The ground-breaking project in Gateshead is using the warm water that has filled the tunnels to heat hundreds of homes and businesses in the former coalfield community.

Hailed a success, the UK’s first large-scale network shows the huge potential to be found in the nation’s sprawling warren of old mining tunnels, which sit beneath roughly a quarter of homes.
.../...
See euronews.com


How did Uruguay cut carbon emissions? The answer is blowing in the wind, October 6, 20232, by Erika Beras, Amanda Aronczyk, Keith Romer, Willa Rubin

Ramón Méndez Galain was Uruguay's National Director of Energy from 2008 to 2015. His plan for the energy sector led to 98% of Uruguay's grid being powered by green energy. And a good deal of that comes from wind energy — from turbines.
See npr.org


Do voters like moderate messages more? Some new tests of a Slow Boring theory, by Matthew Yglesias, 30 oct. 2023

When the Biden administration decided to approve the Willow oil extraction project in Alaska, I defended their decision on the merits.

Addressing climate change is important, but trying to address climate change through supply constriction has a very unfavorable cost-benefit profile. I’m all for demand-side policies (like a carbon tax) and efforts to facilitate clean energy deployment (like the IRA). But blocking Willow wouldn’t have made sense as climate policy, and the local environmental case against it wasn’t very strong either. Willow was supported by Alaska labor groups, by most Alaska indigenous groups, but Alaska’s Democratic House member, and by both of its Republican senators (including Lisa Murkowksi, who is a reasonable person). Under the circumstances, I thought Biden clearly did the right thing and could use some people saying so in the face of inevitable climate criticisms.

What’s interesting is that Biden did not defend this call on the merits. Instead, he said:

My strong inclination was to disapprove of it across the board but the advice I got from counsel was that if that were the case, I may very well lose that case in court to the oil company and then not be able to do what I really want to do beyond that.

This reflects a broader set of messaging decisions that I find somewhat odd. My sense is that traditionally, politicians try to make themselves sound more moderate than they are. Barack Obama often insisted that his policies were just common sense or based only on the evidence, untouched by ideology. Donald Trump would lie and say he cared passionately about clean air and water, even as his EPA eased up on these rules. Regardless of how the internal debate over Willow really went, once you decide you’re not going to block it, why not position yourself as moderate? When accused of strangling American oil production, the White House will mention that actually, output is at an all-time high, but it’s never something they brag about as part of Bidenomics. But why not put forward the most moderate possible face?

My tendency when talking about this stuff has been to assert that for any given policy, a more moderate frame is more popular. But is that true? I partnered with a public affairs group to conduct a few message tests and their data suggests that, yes, if you are going to build a wall and approve oil projects, you may as well claim credit for it.
.../...
See slowboring.com


Provectus Algae seeks to disrupt livestock methane reduction space with a change in 'the cost of goods’, by Jennifer Marston

Provectus Algae is entering the livestock methane reduction market with an indoor growing system it claims transforms the unit economics of growing Asparagopsis (red seaweed) for feed additives.

The Queensland-based startup has just opened a 30,000-liter demonstration plant for growing Asparagopsis, which can scale up to 160,000 liters, with construction of a larger-scale facility planned in 2024.

By 2025, Provectus aims to supply Asparagopsis extracts to over 250,000 animals, reducing enteric methane emissions by 500,000+ metric tons of CO2 equivalent annually.
…./…
See agfundernews.com


VCs bet on ag biotech & farmtech as the new stars of Asia-Pacific’s agrifoodtech ecosystem, October 26, 2023, by Jennifer Marston

Asia-Pacific has long been a hotbed for agrifoodtech innovation. That’s unlikely to change, despite the recent drop in agrifoodtech funding to the region.

Investment in Asia-Pacific agrifoodtech startups reached $6.5 billion in 2022, a 58% year-over-year decline on 2021’s record-breaking year, according to the new Asia-Pacific Agrifood Investment report from AgFunder in collaboration with the Bill & Melinda Gates Foundation, Omnivore and AgriFutures Australia.

While funding levels in 2023 are down on 2022, the ecosystem is still very active with a similar number of deals closing during the first half of this year compared to H1 2022.

And though the decline is in keeping with broader macro trends, it’s only part of the story for Asia-Pacific agrifoodtech investment.

A far more interesting narrative is the emergence of upstream technologies — those close to the farm or lab — as the new star of the region’s agrifoodtech sector.
.../...
... Farm Management Software, Sensing & IoT ($334m), Farm Robotics ($252m) and Novel Farming Systems startups ($254m), which include indoor farming and aquaculture and insect farming, brought in more funding across fewer deals.

See agfundernews.com


Need for a 'humanitarian truce' in Gaza... and need for the release of Israeli hostages held by Hamas / Besoin d’une trêve humanitaire à Gaza et besoin de libération par le Hamas de ses otages israéliens

21 - 13/11/2023
 


Walls again / De plus en plus de murs entre nos pays

22 - 13/11/2023
 


Unfinished Chinese constructions, a human and economical drama / Les immeubles non-terminés en Chine, un drame humain et économique

23 - 13/11/2023
 


Rich Chinese richer than ever / Les riches chinois plus riches que jamais (beauté du socialisme vu par les chinois)

24 - 13/11/2023
 


Monthly Subscription Fees / Vos abonnements ?

25 - 13/11/2023
 


Better waste management is key to ending plastic pollution

Crucial to ending plastic pollution is improving waste management strategies.

It’s a solvable problem, and making a difference here would do much more to reduce plastic pollution than even considerably decreasing the production of plastic. Even if the world used half as much, we’d still have significant amounts of plastic flowing into our rivers and oceans.

To end plastic pollution, waste needs to be adequately managed. Around one-fifth of plastics are still mismanaged, meaning they are not recycled, incinerated, or kept in sealed landfills.

The amount of mismanaged plastic waste varies across the world, but tends to be much higher in low-to-middle-income countries. This is shown in the chart here in per capita terms.

Domestic policies to improve waste management will be crucial, but richer countries can also contribute through foreign investments in waste management infrastructure.

On our new topic page, you can find all of our data, visualizations, and writing on plastic pollution.

See ourworldindata.org
OWID - 01 - 13/11/2023
 


The world has made substantial progress in increasing basic levels of education

Access to education is now seen as a fundamental right. In many cases, it’s the government’s duty to provide it.

But formal education is a very recent phenomenon. In the chart here, we see the share of the adult population — those older than 15 — that has received some basic education, and those who haven’t.

In the early 1800s, fewer than 1 in 5 adults had some basic education. Education was a luxury; in all places, it was only available to a small elite.

But you can see that this share has grown dramatically, such that this ratio is now reversed: fewer than 1 in 5 adults has not received any formal education.

This is reflected in literacy data, too: 200 years ago, very few people could read and write. Now, most adults have basic literacy skills.

Explore our data, visualizations, and writing about global education on our new topic page.

See ourworldindata.org
OWID - 02 - 13/11/2023
 


The Human Development Index and related indices: what they are and what we can learn from them

Measuring human development helps us understand how people’s lives and livelihoods vary across the world and how they have changed over time.

Several prominent measures try to capture these changes, such as the Human Development Index (HDI) shown in the chart here.

All of the measures seek to broaden the scope of development beyond simply economic growth, and to capture other key metrics that track peoples’ standards of living.

However, measuring human development comes with many challenges. People do not always agree on what should be included. And even once defined, some features of human development are difficult to measure.

So, how do these indices track human development? And what can we learn from them?

In this article, we summarize the similarities and differences between the different approaches and how to decide on which one to use.

See ourworldindata.org
OWID - 03 - 13/11/2023
 


People around the world have gained democratic rights, but some have many more rights than others

Two hundred years ago, everyone lacked democratic rights. Now, billions of people have them.

But there are still significant differences in the degree to which citizens enjoy political rights, most clearly between democracies and non-democracies, but also within these broad political regimes.

To understand the extent of people’s political rights, we shouldn’t look only at whether a country is classified as a democracy. We should also look at more minor differences in how democratic countries are.

In this article, we do just that: We use data on the extent of democracy to compare how democratic countries have been over the last two centuries.

See ourworldindata.org
OWID - 04 - 13/11/2023
 


Rabbi fill in

A Catholic priest is called away by a family emergency one day, while on duty attending confession.

Not wanting to leave the confessional unattended, he asks his friend, a rabbi from the synagogue across the street, if he can fill in for him.

The rabbi says he wouldn't know what to do, so the priest agrees to stay with him for a few minutes and show him the ropes.

They enter their half of the confessional together and soon enough, a woman enters and says, "Father forgive me, for I have sinned."

"What did you do?" asks the priest.

"I have committed adultery," she replies.

"How many times?" continues the priest.

"Three times."

"Do three Hail Marys, put $5 in the poor-box, and sin no more," finishes the priest.

The woman leaves and not long after a man enters and says, "Father forgive me, for I have sinned."

"What did you do?"

"I have committed adultery."

"How many times?"

"Three times."

"Do three Hail Marys, put $5 in the poor-box, and sin no more." The man leaves.

The rabbi tells the priest he thinks he's got it figured out now, so the priest leaves, and the rabbi waits until another woman enters the confessional, who says, "Father forgive me, for I have sinned."

"What did you do," asks the rabbi.

"I have committed adultery," she replies.

"How many times?"

"Twice."

"I tell you what," says the rabbi. "Go do it one more time and come back. We got a special this week, three for $5!"

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)

Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia

La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere

Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net


Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970
Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire suivant

Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman.
Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net




Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title="" rel=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>