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Nous voici maintenant à 560 documents en ligne dans
notre Encyclopédie (réalisés par 145 membres
de l’Académie et de 67 experts extérieurs)
Dont...
> La
seigneurie et le rang au Canada français
> Les
villages radiaux ou Traits-Carrés du Québec
> L'arpentage
dans les Treize Colonies anglaises d'Amérique du Nord
> Comment
William Penn a organisé sa colonie de propriétaire
> Les
divisions agraires au Texas et en Louisiane
> L'expérimentation
de la colonisation fédérale dans le territoire de l'Ohio
> L'arpentage
du Domaine public nord-américain
> Les
enjeux de la Charte de la forêt de 1217, en Angleterre
> Les
origines seigneuriales de la partecipanza agraria de Cento (Italie)
> Les
sections de commune en France
> La
loi d'août 2022 sur les consorteries en Val d'Aoste
Au total...
- 445 "Questions
sur"
- 59
Repères
- 56
vidéos.
Voir
academie-agriculture.fr
Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de
France
Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000
ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens.
Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale
d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques
(mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la
Compagnie.
S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :
- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)
- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938
- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909
Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis
1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés
par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).
Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ
9 000 volumes.
Les principales collections font l’objet de numérisation grâce
à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).
Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par
reconnaissance des caractères.
Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur
rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce
au logiciel KOHA.
À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture,
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr
Avant l’informatique : Labourage en 1942
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La Lyre, orchestre d’harmonie "Rencontres musicales, du baroque
à nos jours"
Dimanche 3 décembre à 17h - Les Féeries d’Auteuil - 40 rue Jean
de La Fontaine – 75016 Paris
Voir
apprentis-auteuil.org
Concert de Noël de la Lyre à Chatillon (92)
Samedi 9 décembre à 17h30, au Théâtre de Châtillon (92), venez partager
ce grand moment d'émotion avec les 70 musiciens de l’orchestre d’Harmonie
de Châtillon, sous la baguette de Philippe Hervé.
Voir
ville-chatillon.fr
Old soviet joke
Ivanov applied to the Communist Party. The party committee conducts
an interview.
"Comrade Ivanov, do you smoke?"
"Yes, I do a little."
"Do you know that comrade Lenin did not smoke and advised other
communists not to smoke?"
"If comrade Lenin said so, I shall cease smoking."
"Do you drink?"
"Yes, a little."
"Comrade Lenin strongly condemned drunkenness."
"Then I shall cease drinking."
"Comrade Ivanov, what about women?"
"A little...."
"Do you know that comrade Lenin strongly condemned amoral behavior?"
"If comrade Lenin condemned, I shall not love them any longer."
"Comrade Ivanov, will you be ready to sacrifice your life for
the Party?"
"Of course. Who needs such life?"
See johndclare.net
If you are grandparents, read…
My grandmother’s support – and Creole cooking – helped me to love
myself when I didn’t know how, by Margaret Wilkerson Sexton, 8 Nov
2023
See
the guardian.com
If you still have your grandparents
Visiting your grandparents can help them live longer – and help
you to live better, by Ellie Keel, 14 Nov 2023
See
theguardian.com/
Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)
Île-de-France : le 1er bilan de la collecte de la Banque Alimentaire
dans la région
Plus de 2 tonnes de dons à l'Intermarché d'Antony grâce à l’engagement
de E. Bunoz, président de l’AMOMA 92 (association des médaillés
du Mérite Agricole).
Voir
bfmtv.com
Libération d’otages : Shoshan et ses deux filles
Avi Lévy, membre correspondant associé de l’Académie d’agriculture
de France, est heureux de nous informer que Shoshan, sa fille et
ses deux petites filles ont été parmi les 13 otages libérés dimanche
soir.
Notre confrère nous remercie pour l’envoi d'une lettre à l’Assemblée
nationale et au Sénat signée par Agnès Ricroch, Arlette Laval, Judith,
Burstin, Jean-Yves Le Deaut et Jean-Claude Mounolou.
C’est nous qui remercions Avi de sa mobilisation internationale
et partageons sa joie dans l’attente de discuter en visio avec lui
et Shoshan.
Agnès Ricroch, membre de l’Académie d’agriculture, secrétaire de
la section « Sciences de la Vie »
Voir
academie-agriculture.fr
See weizmann.ac.il
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Opinions
et curiosités du web (1)
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Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Glyphosate : la longue histoire d’une manipulation, par Géraldine
Woessner, 16/11/2023
La Commission européenne résiste au complotisme (et au populisme
!) qui gangrène la politique française, et écoute ENFIN la science.
Sans surprise, le glyphosate est réautorisé pour 10 ans.
Depuis 2015 et l'avis solitaire du CIRC, 22 agences sanitaires
indépendantes, dont l'OMS, ont épluché la littérature scientifique,
produite à la fois par les industriels et les organismes de recherche
indépendants, notamment universitaires. Leurs avis sont unanimes
: le glyphosate n'est pas cancérigène, ni génotoxique, ni reprotoxique.
Ces avis forment le consensus actuel.
Ces 22 agences (indépendantes) s'accordent aussi sur le fait que
la balance bénéfices-risques penche en faveur de la molécule sur
le plan environnemental, quand aucune alternative ne convient
- ou quand, cas fréquent, l'alternative identifiée est pire :
le labour, par exemple, ou le mélange acide pélargonique/flazasulfuron
que la SNCF déverse maintenant sur ses voies, peu efficace mais
beaucoup plus nocif pour l'environnement et les organismes aquatiques.
L’histoire retiendra la lourde responsabilité de la presse française,
et de certains lobbys, dans ce monumental fiasco sociétal, auquel
la flambée de complotisme actuelle doit énormément.
J'y reviens dans le détail dans cette enquête, que j'espère la
dernière sur ce sujet lamentable. Je vous engage à la lire, pour
mesurer à quel point on s'est fichu de vous... « Glyphosate :
la longue histoire d’une manipulation »
Voir
bfmtv.com
Les moissonneurs / The harvesters, par Léon-Augustin Lhermitte
(1844-1925)
01
- 27/11/2023
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Au lavoir / At washfontain, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
02
- 27/11/2023
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Un détecteur d’IA repère les textes rédigés par ChatGPT (une
précieuse contribution de Paul Jamet)
Nous y sommes, la boucle est bouclée : l'I.A. surveille l'utilisation
de l'IA…
Un détecteur d’IA repère les textes rédigés par ChatGPT
Accurately detecting AI text when
ChatGPT is told to write like a chemist.
>>> Résumé de l'article traduit par ChatGPT !
Les modèles linguistiques étendus tels que ChatGPT peuvent générer
du texte authentique à une vitesse fulgurante, mais de nombreux
éditeurs de revues rejettent les modèles linguistiques en tant
qu'auteurs sur les manuscrits. Ainsi, il est immédiatement nécessaire
de disposer d'un moyen de distinguer de manière précise le texte
généré par l'homme de celui généré par l'intelligence artificielle
(IA). Nous avons récemment développé un détecteur de texte IA
précis pour les revues scientifiques et, dans cet article, nous
testons sa capacité dans diverses situations difficiles, notamment
sur du texte humain provenant d'une grande variété de revues de
chimie, sur du texte IA provenant du modèle linguistique le plus
avancé disponible publiquement (GPT-4), et, surtout, sur du texte
IA généré à l'aide de consignes conçues pour obscurcir l'utilisation
de l'IA. Dans tous les cas, le texte IA et humain a été attribué
avec une grande précision. Le texte généré par ChatGPT peut être
détecté facilement dans les revues de chimie ; cette avancée est
une condition préalable fondamentale pour comprendre comment la
génération automatisée de texte influencera la publication scientifique
à partir de maintenant et dans le futur.
>>> Ensuite, j'ai demandé à ChatGPT de résumer l'article
; le résumé ci-après est fourni par l'I.A. directement en français
:
L'article aborde le défi que représentent les nouveaux générateurs
de texte d'intelligence artificielle (IA) tels que ChatGPT dans
le domaine de l'édition académique. Les éditeurs de revues scientifiques
réagissent à l'adoption rapide de ces technologies en mettant
à jour leurs directives, souvent en interdisant l'utilisation
de ChatGPT comme auteur et en exigeant la pleine divulgation de
son utilisation. Les auteurs soulignent plusieurs problèmes potentiels,
notamment la surutilisation de ces générateurs, la possible sur-représentation
d'articles très cités et l'ignorance d'œuvres émergentes.
>>>> Un aspect préoccupant concerne la tendance des
outils d'IA à produire des informations fausses, illustrée par
un exemple où ChatGPT a prétendu à tort des faits sur un auteur.
Les auteurs notent que bien que les revues puissent demander aux
auteurs de reconnaître l'utilisation de l'IA, la conformité à
cette politique ne sera probablement pas de 100%, en particulier
sans moyen de surveillance.
Les chercheurs ont développé un détecteur de texte IA précis,
basé sur 20 caractéristiques et un algorithme d'apprentissage
automatique, qu'ils ont validé sur des articles de la revue Science.
Le détecteur a montré une précision de 99% pour différencier le
texte humain de celui généré par ChatGPT. Cependant, l'étude initiale
était limitée, ne testant qu'un type de prompt, un type d'article
et un modèle linguistique. L'article étend cette méthode prometteuse
à des revues de chimie, évaluant sa performance sur plusieurs
types de textes humains et d'IA, ainsi que sur les modèles GPT-3.5
et GPT-4.
Les résultats montrent que le détecteur est très efficace, avec
une précision de 98% à 100% selon le prompt et le modèle utilisé.
Comparé à d'autres détecteurs, y compris ceux de OpenAI et ZeroGPT,
le détecteur développé est plus performant, avec une précision
élevée dans la détection du texte généré par l'IA, même avec des
prompts difficiles.
En conclusion, l'article soutient que ce détecteur efficace peut
aider la communauté scientifique à évaluer l'infiltration de ChatGPT
dans les revues de chimie, identifier les conséquences de son
utilisation et introduire rapidement des stratégies d'atténuation
en cas de problèmes. Les auteurs estiment que les éditeurs de
revues devraient prendre des mesures pour détecter l'utilisation
abusive de la génération de texte par IA, soulignant la faisabilité
de rester en avance sur la détection d'IA dans le domaine de la
publication scientifique.
Il est consistant ce résumé, n'est-ce pas ? Mais peut peut-être
trop long par rapport aux directives de la revue ; aussi, j'ai
demandé à ChatGPT de faire un résumé de quelques 150 mots :
Ce texte examine les défis liés à l'essor des générateurs de texte
basés sur l'intelligence artificielle (IA), comme ChatGPT, dans
l'édition académique. Les éditeurs redoutent l'arrivée de manuscrits
de faible qualité, de biais dans les citations et de fausses informations
générées par ces outils. Les auteurs présentent une méthode utilisant
20 caractéristiques et un algorithme d'apprentissage pour distinguer
les textes humains de ceux générés par ChatGPT, avec une précision
de 99%. Testée sur les introductions de 10 revues de chimie, la
méthode maintient une précision de 98% à 100%. Par comparaison,
un classificateur d'OpenAI montre une précision de 10% à 56%.
Les auteurs soulignent l'importance de détecter l'IA en édition
académique, rejetant l'idée d'une course aux armements et préconisant
que les rédacteurs en chef assument la détection des abus.
Et tout cela avec la version 3.5 de ChatGPT qui est en accès libre
! Il existe déjà des versions supérieures ...
Bref, je pense que cette course folle contre la machine est perdue
d'avance ! Les joueurs d'échec et les joueurs de Go en ont déjà
fait les frais... Sauf à interdire l'accès à cette A.I. ou à d'autres
...
Mais nous savons tous que c'est impossible ? Ceux qui utiliseront
l'I.A. creuseront inévitablement l'écart avec les autres... donc,
ils l'utiliseront... L'interdiction ne me semble pas être la bonne
solution ; il faut dès à présent réfléchir à des utilisations
intelligentes de cette avancée technologique
On a un peu de mal à le comprendre dans l'U.E. malgré les plans
et programmes divers annoncés. Dans l'U.E., notre première réaction,
comme toujours est de pondre des normes, des directives, etc.
plutôt que de financer des labos et de payer correctement les
chercheurs... Le secteur privé français est très en retard comparé
à la situation des partenaires européens. !
IA : les entreprises françaises sont (très) en retard
Voir
archimag.com
N'oublions pas que l'Europe a raté les systèmes d'exploitation,
a raté en grande partie Internet, a raté les moteurs de recherche...
Je crains fort que nous rations l'I.A. car les États-Unis et la
Chine ne nous feront aucun cadeau !
Paul JAMET
PS :
1 - je vais vous donner un petit exemple auquel, comme moi, vous
n'avez peut-être pas pensé ... et que vous connaissez forcément.
Il vous est arrivé que l'on vous demande de prouver que vous n'êtes
pas un robot en cochant des cases dans une grille de photos ...
Cochez les cases où il y a des feux de signalisation ... Cochez
les cases où il y a des autobus ? etc. Eh bien sachez qu'en cochant
des cases vous travaillez pour Google et ses bases de données
d'images !
Voir
rts.ch
2 - parts de marché des moteurs de recherche en France, selon
les appareils (article récent)
Moteur
|
Tous
appareils
|
Desktop
|
Mobile
|
Google
|
90,84%
|
79,30%
|
96,28%
|
Bing
|
4,69%
|
13,12%
|
0,68%
|
Yahoo
|
1,31%
|
3,34%
|
0,35%
|
Ecosia
|
0,78%
|
1,07%
|
0,66%
|
Qwant
|
0,53%
|
1,28%
|
0,18%
|
DuckDuckGo
|
0,67%
|
0,59%
|
0,72%
|
Contact
: Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Aragon
Vous pouvez entendre ce poème chanté par Jean Ferrat : c’est
magnifique.
Il ne s’agit pas ici de la poésie, mais de l’art en général.
Aragon mêle l’expérience des peintres, des musiciens, des dramaturges
(le « songe d’une nuit d’été »), des poètes. Ainsi le compositeur
a des couleurs dans l’oreille, le peintre peint une histoire…
Aragon nous explique que les artistes sont des désespérés qui
cachent leur désespoir dans la beauté de leurs productions…
Il l’a fait lui-même, nous dit-il, jusqu’à l’automne de sa vie,
et il s’en fatigue…
Il y a, dans le dernier Aragon, après la mort d’Elsa, une sorte
de désillusion, mêlée à une posture de détachement aristocratique,
un peu condescendant... N’est-ce pas ce qu’évoque le vitrier,
dont les miroirs dansants bernent le public ?
Pour y réfléchir, écoutez dans le détail cet autre poème, également
interprété par Jean Ferrat : « Au bout de mon âge »…
Ça se discute, évidemment…
|
Les oiseaux déguisés de Louis Aragon (1897 - 1982),
in
Les adieux et autres poèmes (1982)
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier.
Les oiseaux déguisés chantés par Jean Ferrat
Voir
vidéo
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
|
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L'oiseau
vert, lithographie couleur de Marc Chagall (1887-1985),
publiée par Maeght en 1965
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"2041
l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète",
un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de
l'Académie d'agriculture
L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis
de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent
comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée
paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes
et de la planète.
Le grand pari des vingt prochaines années est de faire
évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre
eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité,
la transition alimentaire, l’évolution agroécologique
d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants
chimiques et l’action publique.
Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole
nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions,
seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs
du vivant ».
Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences,
politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures
futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours
des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des
vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre
pour s’adapter et anticiper.
L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes
agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage
des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune
connaissance agricole préalable.
Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de
vos envies.
Voir
agroeconomie.com
Voir
editions-france-agricole.fr
|
|
Glyphosate : pas de domaine de préoccupation critique ; identification
de lacunes dans les données, EFSA, 2023
L'EFSA n'a pas identifié de domaine de préoccupation critique lors
de son examen par les pairs de l'évaluation des risques associés
à la substance active glyphosate en ce qui concerne les risques
pour l'homme, pour l'animal ou pour l'environnement. Une préoccupation
est définie comme critique lorsqu'elle affecte toutes les utilisations
proposées de la substance active en cours d'évaluation (par exemple
utilisation avant les semis, utilisation après la récolte, etc.),
empêchant ainsi d’office son autorisation ou le renouvellement de
son autorisation.
En 2022, l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) avait
procédé à une évaluation des dangers du glyphosate et elle avait
conclu que la substance ne présentait pas les critères scientifiques
requis pour être classée dans la catégorie des substances cancérogènes,
mutagènes ou toxiques pour la reproduction. L'EFSA a utilisé la
classification de dangerosité de l'ECHA aux fins de l'évaluation
des risques du glyphosate par l'UE.
.../...
Voir
efsa.europa.eu
L'arbre
dans la cité, par Andrée Corvol-Dessert
Comment l’arbre, qui fut longtemps considéré comme un
ornement végétal puis comme un mobilier urbain, est devenu
« l’ami », l’outil, l’auxiliaire indispensable pour stocker
le carbone atmosphérique (+ 48 % depuis 1750) et créer
des îlots de fraîcheur ?
Autrefois, l'arbre en ville était cantonné aux enclos
vivriers, il n'ombrageait pas nos routes ni nos fleuves
et nos canaux. Vivant plutôt à la campagne, il procurait
bois, fruits, fibres et feuilles.
Aujourd'hui, le végétal entre en force dans nos cités
par trop minérales ; il améliore nos conditions de vie,
protège le sol, régule la température, purifie l'air et
atténue les bruits. Comment l'arbre a-t-il conquis le
pavé ?
Cette histoire, moins utilitaire et monolithique qu'il
n'y paraît, croise en fait celle de la modernité, et mérite
d'être racontée. Car, bien avant la révolution industrielle
et son introduction dans la cité pour assainir l'air,
l'arbre s'y est fait une place dès la Révolution, comme
symbole de la liberté.
Récupéré dans le champ politique, il a depuis servi à
commémorer un événement, à symboliser l'autorité, à améliorer
l'aménagement urbain ou encore à satisfaire le besoin
de nature des administrés. Ce faisant, il a suscité à
la fois colères et affections. Une histoire qui est ainsi
celle des hommes, de leurs revendications et de leurs
aspirations. Mort ou vif, l'arbre fait partie du roman
national.
Voir
par exemple fnac.com
|
|
Fresques de salle de garde : la triste victoire des censeurs
Vannes, le vendredi 10 novembre 2023 – Jugée sexiste, une fresque
de salle de garde va être effacée et ce malgré l’opposition des
internes.
Voir
Journal International de Médecine
Atlas
des vins insolites, par Pierrick Bourgault
Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux
qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent
le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et
technologie sont internationaux, même si l'on découvre,
ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux,
de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois,
des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées
sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables,
des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons
nous offrent des vinifications originales, des saveurs
étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt
de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les
méthodes classiques et expliquer leur contournement.
Bref, la pédagogie par la différence.
À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques
et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons
cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs
improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis,
retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent
les méthodes de l'Antiquité.
Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts
de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace
du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine
culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces
cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un
Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde
entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui
écoutent de la musique classique, le vin d'amphores
de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...
L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas
of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le
13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre.
Atlante dei vini insoliti a rendez-vous avec l'Italie
le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos
insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition
allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en
2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion
mondiale.
Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu
le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix
pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016
et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand
prix du journalisme agricole pour mes reportages en
Irak, en particulier sur les vins clandestins que je
révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir
par exemple fnac.com
|
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New tech boosts Dutch drive for sustainable farming, by Suzanne
Bearne, Business reporter, Lelystad, Netherlands, 4 September 2023
.../...
In the southwest of the Netherlands, Jacob van den Borne is a third-generation
farmer producing mainly potatoes but also sugar beet, wheat and
barley, as well as small crops like parsnips and sweet potatoes
across 900 hectares of land. As well as selling at home, he also
exports to countries such as England, Germany, Belgium and France.
Mr van den Borne started investing in a wider variety of crops when
he noticed the soil quality was deteriorating. An advocate of precision
farming, he turned to GPS technology to measure, analyse and research
his crops as efficiently as possible in order to achieve a higher
yield.
He has invested in soil scanning technology which allows him to
map and document every square metre of soil. "It gives me the
ability to improve the soil potential and predict which are the
good spots and fix the others."
He is also tapping into sensors and data infrastructure.
"I have spent about €1m on such investment, but I have a rule
- don't invest in new toys before the old ones are paid off."
He says a key focus for the next year is variable rate irrigation,
which provides pre-planned levels of water at controlled times.
"This is irrigation on demand. We cannot control the weather
but one thing that is really measurable is the weather. If there's
no rain we can add water."
Mr van den Borne has also invested heavily in disease management.
"We have multiple weather stations looking at weather conditions
and that can calculate when the crop could be attacked. We then
protect just before that moment. It's like when wearing sun lotion,
you don't put it on much earlier as you will still burn."
He says he is investing in AI to help provide the answers in the
future. "For example, asking questions like if there's an issue
in the field, we can try and figure it out with AI."
"For me, the farm of the future is all about data, artificial
intelligence and learning."
Meino Smit, who runs an organic farm and wrote his PhD thesis on
the sustainability of Dutch agriculture from 1950 to 2015, is concerned
that "Dutch agriculture is not currently sustainable".
"Technology has a negative impact on the environment; the more
tech you use, the more it creates a negative impact in the environment,"
he says.
"Big machines are very bad for the soil and they use a lot
of energy. Tech is not a solution. We need reduced energy use combined
with tech and labour."
Looking ahead to the future, farmers are understanding they need
to be more adaptive due to climate change, says Mr van den Borne.
"We are producing more efficiently with a lower ecological
footprint; it's not only quantity but also quality."
Like many farmers, he's feeling the pressure. "It's pretty
scary but less than 1% of the global population is feeding the rest.
It's quite an important job."
See bbc.com
Introduction
à l’histoire du groupe EXEL
L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946,
Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel
conseil d’Administration, invente et construit lui-même
le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux
vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon.
En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix
de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à
l’origine de la motorisation de la culture de la vigne
en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir
exel-industries.com
En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés
- Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir
l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans
Le Betteravier Français)
Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70
ans de recherche d'excellence pour faire différemment
et mieux qu'avant
En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée
sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses
activités.
Voici l’histoire de la success story familiale à la française
qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes
industriels français, restés indépendants et familiaux
à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et
fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout
en respectant leur ADN ?
Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise
maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes
et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant
en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun,
pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en
inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?
Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion
remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées,
en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes
de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi
éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure
humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation,
l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et,
à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir
saisir. »
Voir
par exemple sur amazon.fr
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Les technologies sont devenues de nouveaux "oppresseurs"
en puissance, par Marcel Kuntz, in L'Express, 18/11/2023
OGM, nucléaire… Pour le biologiste, directeur de recherche au
CNRS, la critique de la technique est au cœur même de l’idéologie
de la déconstruction.
En ces temps troubles, il nous faut urgemment comprendre les raisons
du désarmement moral de l’Europe et des paralysies qui la minent.
Nous avons basculé insidieusement, disons depuis une trentaine
d’années, d’un mode de pensée "moderne", inspiré des
Lumières, vers une conception que j’appelle, avec d’autres, "postmoderne".
Notre regard critique porté, légitimement, sur les drames du XXe
siècle (guerres mondiales, totalitarismes), que les Lumières n’ont
pas empêchés, nous a amené à un excès inverse : nous devrions,
nous Européens, être désormais en état de repentance permanent
et renoncer à toute puissance potentiellement belliqueuse, en
faisant de quelques grands principes les seuls textes sacrés qu’il
nous reste (démocratie, état de droit, droits de l’homme…). De
plus, notre appréciation, autrefois majoritairement enthousiaste,
des technologies a également profondément changé. Là aussi, nous
pensons les maîtriser par des grands principes…
Un auteur peu lu, mais qui illustre ce regard critique basé sur
les drames du siècle dernier, est Günther Anders (1902-1992),
un philosophe de la technique. Pour lui, "Hiroshima est partout"
et se rattache indissociablement à "Auschwitz". Pour
Anders, à la suite de ces évènements permis par la technique,
les "éthiques religieuses et philosophiques qui furent jusqu’ici
en vigueur sont devenues toutes, sans exception, obsolètes".
L’une des racines la moins souvent évoquée de l’idéologie postmoderne
est précisément sa perception de la technique, telle qu’Anders
l’exprime.
En fait, les critiques, sociales ou anthropologiques, de la technique
ont toujours existé, avant notre ère postmoderne. Je cite les
principales dans mon dernier ouvrage (De la déconstruction au
wokisme. La science menacée). Par exemple Henri Bergson dans Les
deux sources de la morale et de la religion en 1932, où il critique
le machinisme qui réduit "l’ouvrier à l’état de machine".
Sa critique est cependant ancrée dans la modernité : la technique
peut être utilisée bien ou mal. Bergson écrit : la mécanique "ne
rendra des services proportionnés à sa puissance, que si l’humanité
qu’elle a courbée encore davantage vers la terre arrive par elle
à se redresser, et à regarder le ciel". Chez ces auteurs
"modernes", la technique est vue comme l’objectivation,
principalement neutre, de la volonté humaine ("un moyen mis
en œuvre en vue d’une fin").
Au contraire, pour les auteurs postmodernes "technocritiques",
souvent influencés par Martin Heidegger pour qui la science est
au service de la technique et non l’inverse, et qui avait rejeté
l’idée de la neutralité de la technique, il n’est plus question
de considérer la technique comme un ensemble de moyens que l’homme
peut utiliser bien ou mal selon ses intentions. L’arraisonnement
techniciste de la nature arraisonnerait l’homme lui-même. Cette
conception se retrouve dans diverses idéologies, comme l’écologisme,
le "retour à la terre", etc. Il serait impossible de
renoncer au cours de la technique, comme si elle était dans un
processus historique, initié par l’Homme, mais hors de contrôle
de sa volonté.
>>> "Domination"
Il m’a semblé également important de citer dans mon livre Herbert
Marcuse, pour qui a technique n’est pas neutre et impose des finalités
: "Ce n’est pas après coup seulement, et de l’extérieur,
que sont imposés à la technique certaines finalités et certains
intérêts appartenant en propre à la domination. Ces finalités
et ces intérêts entrent déjà dans la constitution de l’appareil
technique lui-même".
Le concept qui apparaît ici est celui de "domination"
: est "domination" sur la nature et les hommes non pas
simplement l’utilisation de la technique, mais la technique elle-même.
Cette idée de domination est bien sûr inspirée du marxisme : le
capitalisme ne peut être qu’"exploitation des travailleurs".
Aujourd’hui, les "travailleurs" et leur condition sociale
n’intéressent plus guère la gauche postmoderne et son avatar wokiste
: la domination à dénoncer est celle qui s’exercerait sur les
minorités, les femmes et la nature. Il ne s’agit plus de prôner
l’"appropriation collective des moyens de production"
(marxiste), mais de détruire ces moyens et, au-delà, toute la
civilisation occidentale doit être "déconstruite".
La pensée postmoderne a également imposé une lecture erronée de
la célèbre phrase de Descartes dans le Discours de la méthode,
qui recommandait aux hommes de devenir "comme maîtres et
possesseurs de la nature", en omettant la finalité : "mais
principalement aussi pour la conservation de la santé".
Les écologistes politiques ne sont pas postmodernes par hasard
: leurs références intellectuelles se trouvent dans les auteurs
"technocritiques". Cela les amène naturellement, si
j’ose dire, au wokisme le plus fanatique (les maires écologistes
et l’inénarrable Sandrine Rousseau en témoignent…). En fait, l’écologisme
est l’un des constituants inséparables (pseudo-scientifique) de
cette idéologie postmoderne. On peut même se demander si cette
dernière aurait pu prendre de telles proportions chez les "élites"
et une large part du spectre politique en Europe sans l’écologisme.
Je propose de dater l’origine de l’idéologie postmoderne en 1962,
année de la publication du livre Silent Spring de Rachel Carson
(à quelques années de la parution des œuvres majeures de Günther
Anders). Cet ouvrage initia le combat contre les pesticides et
plus largement contre la chimie. L’idée de progrès est dès lors
remise en cause, et peu à peu, l’"écologie" a gagné
la bataille des idées, jusqu’à l’hégémonie culturelle (selon les
préceptes d’Antonio Gramsci). L’homme est coupable de détruire
la nature par la technique. Il est ensuite devenu coupable de
tout (s’il est un mâle blanc…).
>>> Sans-tragique
Tout n’est évidemment pas faux dans les critiques sur l’utilisation
des techniques, tant s’en faut. Le problème est qu’une utilisation
raisonnée et raisonnable d’une technologie n’est plus envisageable
lorsqu’elle a été mise en accusation par l’écologie politique
et ses organisations franchisées. Ni aucune évaluation au cas
par cas. Les dossiers du nucléaire civil, des OGM ou encore du
glyphosate en témoignent. Sauf bien sûr en cas de retour du réel,
comme récemment pour le nucléaire. L’écologisme reste cependant
une machine redoutable contre les technologies et les entreprises
qui les mettent sur le marché. Ces dernières, si elles ne se soumettent
pas, doivent être détruites.
Si cette idéologie "écologiste" a pris une telle ampleur,
c’est bien qu’elle est entrée en résonance avec une aspiration
au sans-tragique, à la suite des guerres et totalitarismes du
XXe siècle, et avec notre culpabilité occidentale. L’écologie
politique a étendu cette aspiration au sans-tragique aux risques
technologiques. Les technologies, du moins celles ciblées par
l’écologie politique, sont devenues comme de nouveaux oppresseurs
en puissance, pour l’environnement et la santé. De nouveaux grands
principes ont été inventés, dont le principe de précaution, pour
y remédier.
Les problèmes que nous avons désormais à résoudre sont les dérives
paralysantes, pour ne pas dire suicidaires, de nos grands principes
: dont le principe de précaution devenu "précautionnisme"
ou principe d’inaction, qui empêche une approche raisonnée de
certaines technologies. Produit de la même idéologie, la sacralisation
de l’"état de droit" semble bien souvent brider l’action
des gouvernements et des parlements (alors que c’est leurs rôles
que de faire évoluer le droit de manière raisonnée, quand l’intérêt
du pays le demande).
* Marcel Kuntz est directeur de recherche au CNRS et auteur de
"De la déconstruction au wokisme. La science menacée"
(VA Editions).
Voir
lexpress.fr
Too many taking sides in this conflict miss the true nature of
Hamas – and Netanyahu, by Jonathan Freedland, The Guardian
Both those calling for a ceasefire and those opposing it are
making assumptions that don’t stack up.
See
theguardian.com
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BELLE-MÈRE (Sa) :
"- Vous me ferez mourir de chagrin ! dit une belle-mère à
son gendre.
- Tant mieux. Comme ça, on ne retrouvera pas l'arme du crime !"
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
To seek understanding before taking action, yet to trust my instincts
when action is called for. Never to avoid danger from fear, never
to seek out danger for its own sake. Never to conform to fashion
from fear of eccentricity, never to be eccentric from fear of
conformity.
Steven BRUST, novelist (1955-)
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 16 novembre 2023 de cette gazette afia
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1083 dated November 13, 2023
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
Be Api pousse l'agriculture de précision
Émanation de Bioline by InVivo, la société Be Api veut développer
la vente de produits en s'appuyant sur l’hétérogénéité intraparcellaire.
Le but ? Une gestion fine des interventions culturales et
de l’ensemble des intrants. Elle cherche de nouveaux relais, en
particulier dans la communauté des coopératives, et s’est fixée
comme objectif de couvrir 800000 ha d’ici 2030.
Selon Be Api, société née au sein de Bioline by InVivo il y a
six ans, la plupart des parcelles agricoles sont hétérogènes.
Ce constat serait particulièrement avéré dans le sud de la France.
L’une des solutions, dans ce cas, est de pratiquer l’agriculture
de précision, qui permet de moduler les interventions culturales
et les doses d’intrants, le tout en fonction des zones d’hétérogénéité
diagnostiquées.
C’est ce que propose la société Be Api, avec, d’abord, des diagnostics
intraparcellaires à base de cartographie satellitaire, associés
ensuite à la vente de diagnostics spécifiques (fertilité, potentiel,
carbone, azote SP et rendement).
.../...
Voir
circuits-culture.com
Les nominés des SITEVI Innovation Awards 2023
Les dossiers d'innovation présentés cette année couvrent une palette
très large de matériels, produits et services couvrant tous les
pans de la viticulture, de l'oenologie et des filières arboricoles
et oléicoles.
Les innovations proposées sont à la fois les marqueurs des besoins
des producteurs, et des évolutions qui se font jour dans le monde
agricole.
Malgré cette palette très large de besoins couverts, il est possible
de dégager trois tendances majeures. Voici les nominés dans chacune
des tendances :
1- La première concerne cette année encore le Numérique et ses
applications
> Egretier : Le Copilote - Interface de réglage des outils
: Interface électronique qui permet un réglage plus aisé du cadre
support et des machines du travail du sol.
> IFV - Les Sensorielles - Outil de formation pour la reconnaissance
des goûts de souris : Coffret de formation à la reconnaissance
des goûts de souris dans les vins, coffret destiné aux acteurs
de la filière pour apprendre à détecter ces goûts.
> Kubota - AIs - Capteurs 3D et I.A. pour la modulation de
la pulvérisation : Ensemble de caméras 3D et de traitement intégrant
de l'intelligence artificielle pour moduler les doses d'engrais
foliaires et de pulvérisation en vergers.
> Netafim -GrowSphere™ - Interface de surveillance et pilotage
de l'irrigation : Interface de surveillance et de pilotage optimisé
de l'irrigation et de la ferti-irrigation.
> New Holland - Intelliflow - Gestion de la répartition des
débits d'huile entre les outils : Système hydraulique pour tracteurs
enjambeurs qui gère intelligemment la répartition hydraulique
vers tous les outils branchés sur le tracteur.
> Optima Concept - Option AFS - Détection de feuillage automatique
: Système qui permet de détecter en temps réel la présence de
végétation devant la buse afin d'autoriser celle-ci à pulvériser.
Le système gère l’ouverture / fermeture des buses en fonction
des corps détectés par les capteurs à ultrasons.
> Pellenc - RX-20 - Robot viticole : Robot viticole interligne
capable de travailler sans supervision humaine grâce à un procédé
de geofencing (barrière virtuelle).
> Sabi Agri - L'Accord Robotique - Duo tracteur viticole électrique
et robot : Ensemble composé d'un tracteur électrique et d'un robot
qui travaillent ensemble, le chauffeur du tracteur pouvant superviser
le robot.
> Studio Nyx – Vinum Ampelos - Outil de formation pour la taille
de la vigne : Service de formation pour l'apprentissage de la
taille des vignes par simulation numérique des résultats des opérations
virtuelles de taille.
> Agriculteur d'aujourd'hui
Dans les bottes - Outil de communication et d'organisation des
activités d'œnotourisme : Application informatique destinée à
augmenter le dialogue entre agriculteurs et grand public. Les
viticulteurs déjà très présents en agritourisme trouveront dans
cette application un outil de communication et d'organisation,
et une aide précieuse pour leur développement d'activité de vente
et touristique.
Thierry Agriculteur d'Aujourd'hui - dans les bottes
> Vitibot : Cartographie automatique des rangs de vignes aux
interceps électriques
> Watgrid - Winegrid - Système de surveillance de la prise
de mousse : Solution de Surveillance à Distance et en Temps Réel
de la prise de mousse.
2- La deuxième tendance porte sur l'amélioration de la productivité,
mais tout en assurant l'aide à la conduite, le confort et, surtout,
la sécurité
3- La dernière tendance, qui prend de plus en plus d'importance,
porte sur la réduction de l'empreinte environnementale des activités
agricoles, et en particulier la décarbonation de l'agriculture.
Voir
sitevi.com
Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté
de prescrire ?
- Un
médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier
coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul
Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet,
Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul
Parier
- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché
par Alain Saint-Pierre
- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament
par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin
- Prescription hors autorisation de mise sur le marché
en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier
- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol
- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM
en temps de crise ? par Matthieu Mulot
Kuhn Karl, le nouveau robot des champs
Après le lancement remarqué de l’Aura, premier robot d’alimentation
de la marque, Kuhn vise désormais la grande culture avec Karl.
Révélé dimanche à l’ouverture d’Agritechnica, le robot chenillé de
8 tonnes est associé à une herse rotative intelligente à l’arrière
et un tasse avant, pour améliorer l’équilibre global et réaliser un
travail homogène. C’est tout l’enjeu de cet appareil, d’être réellement
autonome, même lorsque ça va mal ! Kuhn a potassé le sujet et investi
lourdement pour que son appareil puisse se débrouiller seul en cas
de bourrage ou de dysfonctionnement.
Une fois la parcelle arpentée, l’opérateur crée une mission de travail,
dépose Karl dans la parcelle, ajuste les paramètres de travail et
démarre la mission. Celle-ci s’exécute alors de manière automatique.
In fine, le résultat attendu est une opération culturale réussie dans
une fenêtre optimale de travail, par exemple la bonne profondeur de
travail du sol, la bonne dose de semis ou même un broyage régulier
et fin des résidus.
L’outil lié à Karl, animé électriquement lui transmet les informations
nécessaires à une bonne exécution et Karl module ainsi ses paramètres
de manière à réaliser un travail adapté aux différentes situations
de sol et de végétation. « Ça permet d’avoir un sensoriel affuté puisqu’on
va mesurer la prise de consommation sur la machine. » indique David
Hild, responsable produits chez Kuhn. « Avec ça, on va renvoyer les
infos à l’unité de traction (Karl) et lui dire de s’adapter. Cela
permet aussi lors d’un blocage d’une pierre dans la herse rotative
de débloquer en tournant à l’envers. Ce qui n’est pas possible avec
une herse rotative standard. ». Les applications possibles avec l’aide
de Karl seront nombreuses selon le spécialiste, qui prévoit d’autres
outils que sa herse rotative.
Voir
farm-connexion.com
Claas rend son Xerion 12 autonome
L’autonomisation des machines n’est désormais plus un rêve. Il n’est
également plus l’apanage des start-ups, puisque cette technologie
est déployée et testée au sein même des tractoristes et full-liners,
bien au-delà des cultures spécialisées et de l’élevage. A Agritechnica,
un Claas Xerion série 12 est capable de se déplacer sans conducteur.
Voir
farm-connexion.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BÉNÉFICES (Les) : Entre truands, ça se divise, la réclusion, ça s'additionne.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Every man is guilty of all the good he didn't do.
VOLTAIRE, philosopher (1694-1778)
Viré d’OpenAI, Sam Altman rejoint Microsoft, Philippe Leroy, 20
novembre 2023 / Mais depuis il a repris le pouvoir au sein de OpenIA…
Deux jours après avoir été écarté de son poste de CEO d’OpenAI, Sam
Altman va rejoindre Microsoft pour diriger une nouvelle équipe de
recherche avancée sur l’IA.
Week-end à haute tension émotionnelle pour Sam Altman. Viré vendredi
17 novembre de son poste de CEO d’OpenAI, il vient de retrouver un
job chez Microsoft ce lundi matin,
C’est Satya Nadella, son nouveau patron, qui l’a annoncé sur X. «
Nous sommes extrêmement heureux d’annoncer que Sam Altman et Greg
Brockman ( NDLR : Président du conseil d’administration) , ainsi que
leurs collègues, rejoindront Microsoft pour diriger une nouvelle équipe
de recherche avancée sur l’IA. Nous sommes impatients d’agir rapidement
pour leur fournir les ressources nécessaires à leur réussite .» écrit-il,
confirmant à demi mots que plusieurs collaborateurs de Sam Altman
ont démissionné d’OpenAI pour le suivre dans son nouveau projet.
Pour autant, Microsoft annonce poursuivre sa collaboration avec OpenAI...
Voir
silicon.fr
Cybersécurité des PME : 3 recommandations pour éviter les attaques,
par Philippe Leroy, 9 novembre 2023
Plus de la moitié des PME françaises ont été victimes d’un incident
de cybersécurité mais elles sont trop mal préparées pour y faire face.
Dans un rapport remis au gouvernement, le Campus Cyber propose trois
recommandations pour les remettre sur le bon rail.
Voir
itespresso.fr
Fournisseurs cloud : comment le gouvernement veut réguler le marché,
par Clément Bohic, 13 octobre 2023
Le gouvernement prépare un projet de loi pour encadrer les fournisseurs
de cloud. Interopérabilité, données sensibles, frais de sortie...
tous les sujets doivent être couverts.
Voir
itespresso.fr
Microsoft Surface : le support étendu à six ans
Une extension de support s’applique aux tablettes Surface mises sur
le marché à partir du 1er janvier 2021. Pour les modèles antérieurs,
Microsoft maintient l’ancienne politique, soit au moins quatre ans
de support.
Voir
itespresso.fr
Les glaneuses, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
03
- 27/11/2023
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Jeune mère, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
04
- 27/11/2023
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
BOIRE : "Si je buvais moins je serai un autre homme. Et j'y
tiens pas.".
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
The truth isn't always beauty, but the hunger for it is.
Nadine GORDIMER, novelist, Nobel laureate (1923-2014)
Nouveautés et innovations Agritechnica 2023
Voir
lafranceagricole.fr
Les bassines, il faut les couvrir de panneaux photovoltaïques
flottants ?!?
L’installation de capteurs photovoltaïques flottants sur les plans
d’eau vient battre en brèche les principaux arguments des anti-bassines,
en limitant l’évaporation et le réchauffement tant décriés.
En effet, la quantité d’énergie diffusée par le soleil à la surface
de l’eau est très largement transformée en électricité, ce qui limite
le réchauffement de l’eau de surface. La chaleur dégagée par les
panneaux solaire est anecdotique en comparaison, et parfaitement
évacuée par le film d’air circulant sous les flotteurs.
Par le même effet, l’évaporation est limitée par l’ombrage, la surface
de l’eau n’étant pas soumise au rayonnement direct.
Ce même effet d’ombrage est très apprécié des poissons en pisciculture,
ils viennent ostensiblement s’y réfugier, d’autant qu’ils sont à
l’abri également des cormorans…
27/11/2023
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Voir
l'état des connaissances et perspectives de recherche sur l’agrivoltaïsme
Lire
le rapport sur "Les bassines" de l'Académie d'agriculture
Les glaneuses, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
05
- 27/11/2023
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Le lavoir près de la Ferme d'Erlan, par Léon-Augustin Lhermitte
(1844-1925)
06
- 27/11/2023
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Énergies renouvelables : La FFPA (Fédération française des
producteurs agrivoltaïquesà réclame un taux d’emprise maxi de
45 % pour les projets agrivoltaïques
Inquiète des velléités du gouvernement d’instaurer, dans le décret
d’application encadrant l’agrivoltaïsme, des taux d’emprise au
sol variables selon le type de culture, la Fédération française
des producteurs agrivoltaïques, estime que les critères qui seront
retenus doivent « favoriser la diversité des projets » sans freiner
« l’arrivée de nouvelles technologies photovoltaïques ».
Voir
agri-mutuel.com
Quel est l’effet des panneaux photovoltaïques sur les prairies
?
Une étude réalisée par l’Inrae, JPEE (producteur indépendant français
d’énergies renouvelables) et Photosol (spécialiste des grandes
installations photovoltaïques, supérieures à 3 ha) sur deux sites
agrivoltaïques dans l’Allier et le Cantal a permis de mesurer
l’impact des panneaux sur la qualité et la quantité de végétation.
Voir
agri-mutuel.com
Agrivoltaïsme et photovoltaïque au sol : un modèle industriel,
par Marc Guilbaud, 17/11/2023
Les projets agrivoltaïques sont le plus souvent des projets de
type industriel.
Voir
cultivar.fr
La population doit accepter les projets agrivoltaïques, par
Marc Guilbaud, 28/11/2023
Installer des panneaux dans les champs, quelle que soit la formule,
cela se voit. Même si les études d’impact environnemental évaluent
l’impact visuel et paysager, "il y a parfois une opposition
locale analogue à celle pour les éoliennes", confie Jean-Luc
Bochu.
Voir
cultivar.fr
Diesel, gaz, hydrogène… Ce moteur FPT s’adapte « en quelques
coups de tournevis »
Le motoriste, qui fournit notamment tout le groupe CNH (Case IH,
New Holland, Steyr…), a présenté la nouvelle version de son XC13
adaptée à l’hydrogène lors du salon Agritechnica.
Voir
agri-mutuel.com
Entrée de l’Ukraine dans l’UE: clap de fin pour notre agriculture
? Par Vincent Chaplot IRD, 23/11/2023
Quel impact aura l’adhésion de l’Ukraine à l’Europe sur l’agriculture
européenne? Si les négociations débutent, il faudra attendre encore
de nombreuses années avant d’avoir une réponse claire.
Voir
cultivar.fr
Ma remarque (GW) : Je me répète mais il me semble que le poids
économique et politique de l’agriculture européenne a diminué
à l’ouest de l’UE. Ce poids est encore important à l’est de l’UE,
en Pologne ou en Roumanie par exemple. L’entrée de l’Ukraine dans
l’UE posera beaucoup de pbs, mais forcera le renouvellement de
la politique agricole commune et ce sera peut-être une chance.
Des leviers de réduction des émissions d’ammoniac en élevage
bovin, par Ronan Lombard, le 8 novembre 2023
Compte tenu de son importante contribution aux émissions d’ammoniac,
les réglementations sur la qualité de l’air visent particulièrement
l’agriculture. Les systèmes laitiers sont les plus émissifs et
sont en même temps ceux disposant de marges de réduction des pertes
d’ammoniac. Car les leviers d’actions existent.
Les réglementations européenne et nationale sur la qualité de
l’air fixent l’objectif d’une réduction des émissions d’ammoniac
de 13% (1). Idele identifie que l’élevage bovin dispose de leviers
permettent de l’atteindre, et même le dépasser. Un quatre pages
de l’institut et des interprofessions Cniel et Interbev en liste
plusieurs et résume : « En activant trois leviers, la ferme bovine
France pourrait réduire ses émissions de NH3 de plus de 15 %.
»
Voir
entraid.com
Egalim : des lois imparfaites, mais pas inutiles
Les lois destinées à rééquilibrer les relations commerciales se
succèdent depuis 2018 avec, entre autres objectifs, celui de redonner
du pouvoir et de la valeur aux producteurs. Si l’inflation a brouillé
les pistes, on constate tout de même des avancées, notamment dans
la filière laitière.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
Les résistances aux antibiotiques, stables ou en baisse (grâce
à l’élevage !)
.../...
La consommation des antibiotiques en élevage baisse massivement.
Dans le cadre de la semaine mondiale pour le bon usage des antibiotiques,
qui a commencé samedi dernier, l’Anses présente son rapport annuel
sur l’antibiorésistance en santé animale. Un rapport qui montre
que la diminution des quantités d’antibiotiques utilisées a un
effet positif sur les résistances des bactéries à ces molécules.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
Le hanneton et la Lemoultine (référence AAF : 04.03.Q01)
Au XIXe siècle, les dégâts de vers blancs constituent une préoccupation
majeure des cultivateurs, et les campagnes de ramassage des hannetons
sont complexes et coûteuses.
La découverte d'un champignon pathogène du ver blanc conduira
Léopold Le Moult à développer une des premières solutions de biocontrôle
en France.
Voir
academie-agriculture.fr
Eugène Le Moult (1882-1965)
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BOULOT (Le) : "C'est un truc qu'il vaut mieux commencer jeune.
Quand tu démarres tout môme, c'est comme si t'étais né infirme
: tu prends le pli et t'y penses plus."
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Through others, we become ourselves.
Lev VYGOTSKY, psychologist (1896-1934)
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Note
aux auteurs
> “Au
pas de Jean et de ses vaches gasconnes des Pyrénées”, par Jean-Paul
Abadie, Editions Lafont de Ménat
> Les
archives de l'AEAP aux archives du Gers
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BOURGEOISES (Bonnes) : C'est avec elles qu'on fait les meilleures
grues.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
It has always seemed to me that the test of integrity is its blunt
refusal to be compromised.
Chinua ACHEBE, writer and professor (1930-2013)
Chaptal et Redouté, une petite histoire de raisins
27 novembre - 15 décembre – MONTPELLIER
Du côté d'ebbh.fr... En résumé #136 : Pausé
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Listes de toutes les excellentes « bandes dessinées
» de Romain Meunier
Voir
ebbh.fr
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Agriculture oasienne
6 décembre 2023 - PARIS
La séance sur « l’agriculture oasienne » fait suite à deux séances
de 2013 et 2014 sur le thème général « production végétale en
situation de manque d’eau », puis un thème spécifique consacré
à « l’aridoculture » en 2021. Dans les milieux semi-arides ou
arides, lorsque des ressources en eau sont localement présentes
existent des oasis et une agriculture adaptée, résultant de milliers
d’années de pratiques. Cette séance présente les conditions naturelles
qui les rendent possibles, les pratiques traditionnelles caractéristiques
de l’agriculture oasienne, les services écosystémiques qu’elle
rend aux sociétés, sa vulnérabilité et les solutions d’adaptation
aux pressions actuelles.
Dans les milieux semi-arides ou arides, lorsque des ressources
en eau sont localement présentes existent des oasis et une agriculture
adaptée, résultant de milliers d’années de pratiques. Cette séance
présente les conditions naturelles qui les rendent possibles,
les pratiques traditionnelles caractéristiques de l’agriculture
oasienne, les services écosystémiques qu’elle rend aux sociétés,
sa vulnérabilité et les solutions d’adaptation aux pressions
actuelles.
Voir
academie-agriculture.fr
Xavier Bernard : un mécène de l’Académie d’Agriculture de France
13 décembre 2023 - PARIS
Xavier Bernard (1873-1965) est né voilà un siècle et demi. Cadet
d’une famille nombreuse, ce petit paysan poitevin réussit admirablement
dans le commerce des semences à Paris, allant les chercher en
Europe, Amérique du Nord et Maroc (1904-1916).
Autodidacte, il approfondit ses connaissances en agronomie pour
améliorer semences et cultures. Cela lui fait acquérir quatre
domaines au Maroc et un autre près de Poitiers. Ayant défriché
ses 560 hectares, il y applique les techniques les plus modernes
de son époque, tout en contrôlant la qualité de ses semences.
C’est dans la perspective d’une utilisation à grande échelle qu’il
crée la première coopérative céréalière du département de la Vienne.
Ses recherches en biologie vont de pair avec l’expérimentation
dans ses domaines et la communication de leurs résultats aux jeunes
agriculteurs. Dans cette perspective, il fonde d’ailleurs une
École d’agriculture au Maroc et en France, dans son Poitou natal.
En 1952, élu à l’Académie d’agriculture de France, il décide de
financer des prix scientifiques de Technique agricole et d’Économie
rurale pour récompenser les travaux ou les livres qui accéléreront
le progrès agricole.
Au terme de sa vie, il crée une Fondation qu’alimentent ses entreprises
et qui continuera son œuvre. Chaque année, le Prix Xavier Bernard
récompense donc l’œuvre d’un grand chercheur, sans parler des
Prix qui distinguent les meilleurs mémoires de fin d’études. La
séance publique veut rendre hommage à ce mécène trop peu connu.
On présentera d’abord l’homme et son existence, puis ce qui fut
essentiel à ses yeux : la production et la diffusion des semences,
ainsi que l’enseignement agricole auquel il consacra tant d’efforts.
Voir
academie-agriculture.fr
27/11/2023
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SIA 2024
27/11/2023
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27/11/2023
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
BRUTE (Une) : Faut pas faire attention, c'est une brute née de la
guerre. En langage clinique on appelle ça un paranoïaque, en langage
militaire un brigadier.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
He who, when called upon to speak a disagreeable truth, tells
it boldly and has done, is both bolder and milder than he who nibbles
in a low voice and never ceases nibbling.
Johann Kaspar LAVATER, poet, writer, philosopher (1741-1801)
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de pleinchamp.com... Glyphosate : l’histoire
sans fin, par Adèle Magnard
[Edito] Cinquante ans après son lancement, le glyphosate n’a pas
fini de faire parler de lui. Depuis son classement comme « cancérogène
probable » par le Centre international de recherche sur le cancer
(CIRC) en 2015, le renouvellement de son autorisation à l’échelle
européenne suscite à chaque fois bon nombre de débats scientifiques,
politiques et sociétaux. Mais l’herbicide le plus utilisé dans le
monde (et en France) ne se laisse pas interdire aussi facilement.
Alors que son autorisation dans l’Union européenne expirait le 15
décembre 2023, elle vient d’être reconduite pour les dix prochaines
années.
Si le déroulé de cette réautorisation ne fut pas aussi rocambolesque
que la précédente en 2017, il n’en est pas moins intéressant à décrypter.
Le 16 novembre, à l’issue d’un vote, les États membres de l’UE n’ont
pas réussi à s’entendre sur la prolongation pour dix ans de l’autorisation
du glyphosate. La « majorité qualifiée », requise pour valider ou
rejeter le texte - soit 15 États sur 27, représentant au moins 65%
de la population européenne - n'a pas été atteinte. La France, l'Allemagne,
la Belgique, la Bulgarie, l'Italie, Malte et les Pays-Bas se sont
abstenus. L'Autriche, la Croatie et le Luxembourg ont voté contre.
Les autres 17 États-membres ont voté pour.
Dans cette situation, la décision revient à la Commission européenne
de trancher. Celle-ci, en se fondant sur les évaluations de l'Autorité
européenne de sécurité des aliments (EFSA) et de l'Agence européenne
des produits chimiques (ECHA), a décidé de procéder au renouvellement
de l'approbation du glyphosate pour une période de dix ans.
En 2017, dans la même situation (pas de majorité lors du vote des
États membres), la Commission avait refusé d’assumer cette responsabilité,
et demandé aux États de voter une nouvelle fois. Parmi les pays
qui avaient changé leur vote par rapport au scrutin précédent figurait
l’Allemagne, qui avait cette fois validé la proposition de la Commission.
Un choix décisif dans la mesure où elle représente à elle seule
plus de 16% de la population européenne. La France avait maintenu
son vote négatif. À l’époque, Emmanuel Macron entendait « sortir
du glyphosate » dans les trois ans. Il a depuis reconnu que ce n’était
pas si simple. En 2023, désormais partisane du mantra « pas d’interdiction
sans solution », la France n’a pas voté contre la réhomologation
du glyphosate, préférant s’abstenir.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté de l'institut de l'élevage
> Idele-Première
n° 814 - 28/11/2023
> Idele-Première
n° 813 - 24/11/2023
> Idele-Première
n° 812 - 20/11/2023
Au jardin, Chartèves (Aisne), près de Mont-Saint-Père, par Léon-Augustin
Lhermitte (1844-1925)
07
- 27/11/2023
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Avril, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
08
- 27/11/2023
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Du côté d’André Heitz
> Tournant
énergétique de l'UE ? Fausse information : 50 % des panneaux solaires
ne sont pas installés
> Reconnaître
le triomphe de la science dans l'espace et l'agriculture
> Avec
l'accès aux bons outils, l'Afrique contribuera à nourrir le monde
> Le
CIRC se délecte de remuer le couteau dans la plaie avec des données
scientifiques insuffisantes pour l'aspartame
> Un
chanvre et une pomme de terre génétiquement modifiés obtiennent le
feu vert de l'USDA
> Pourquoi
élever des volailles au fond du jardin ? Huit raisons indiscutables
pour lesquelles vous devriez le faire (Afrique)
> Les
agriculteurs du monde entier interrogés : le changement climatique
est-il leur plus gros problème ?
Bayer a commandé cette étude à grande échelle à la société de conseil
en communication Kekst CNC. L'entreprise Kekst CNC a interrogé des
agriculteurs des pays suivants, dans des proportions égales, entre
avril et juillet 2023 : Allemagne ; Australie ; Brésil ; Chine ; États-Unis
; Inde ; Kenya ; Ukraine
Les enquêtes ont été menées auprès de grands et de petits agriculteurs.
L'échantillon a été sélectionné au hasard et jusqu'à la fin de l'entretien,
les personnes interrogées ne savaient pas que Bayer était le client.
En outre, 2.056 petits agriculteurs indiens ont été interrogés en
mai et juin 2023 à l'aide d'un questionnaire abrégé. Les agriculteurs
indiens interrogés en plus ont un lien avec Bayer par le biais de
différents réseaux.
…/…
> Les
chiffres : la relation entre le pétrole brut et les surfaces de maïs
> Des
entraves qui détruisent la prospérité
> Une
leçon de réalisme et de pragmatisme en matière d'agriculture, par
Gérard Rass
> Les
États-Unis sans commerce
> Les
agriculteurs allemands achètent de moins en moins d'engrais – quantités,
prix, restrictions
> A
propos de l'échec de la campagne sur le glyphosate, par David Zaruk
(Risk-monger)
Avec 25 ans d'expérience dans les tranchées bruxelloises, je ne prévoyais
pas que les choses se passent ainsi... ni aussi facilement.
En ce morne après-midi de novembre, alors que des militants en colère
sont blottis dans des cafés autour de la place du Luxembourg pour
planifier les prochaines étapes de leur assaut anti-agricole, nous
devrions profiter de ce calme pour procéder à une évaluation a posteriori
de ce qui vient de se passer. Comment les ONG antichimie et leur campagne
#StopGlyphosate ont-elles pu si mal faire les choses.
.../...
27/11/2023
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27/11/2023
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> Cultures
génétiquement modifiées naturelles : les graminées prennent un raccourci
évolutif en empruntant des gènes à leurs voisines
> Selon
la Royal Society, une réglementation des cultures génétiquement modifiées
fondée sur des données probantes pourrait aider le Royaume-Uni à prendre
la tête de la lutte contre les risques liés à la sécurité alimentaire
mondiale et au changement climatique
> Bayer
: Les mauvais chiffres conduisent-ils à la vente de la division agriculture
?
> Règlement
phytosanitaire de l'UE : débat houleux au Parlement Européen
> L'agriculture
dans l'UE en 2032 – une fiction ?
> «
Mégabassines » : que d'air, que d'air brassé à l'Assemblée Nationale
!
> Un
nouveau traitement révolutionnaire de thérapie génique pour l'anémie
falciforme est imminent
Du côté de la Fnsea
> Inondations
dans le Pas-de-Calais : La FNSEA salue l’annonce d’un fonds de soutien
exceptionnel et appelle les pouvoirs publics à une mise en place immédiate
des dispositifs d’indemnisations
Au lendemain du déplacement du Président de la République, du Ministre
de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et du Ministre
de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires dans
le département du Pas de Calais touché par des inondations destructrices,
la FNSEA salue l’annonce d’un fonds de soutien exceptionnel de 80
millions d’euros, en complément des dispositifs assurantiels et du
régime des calamités agricoles. Ce fonds doit également permettre
de répondre aux besoins des agriculteurs touchés par la tempête Ciaran
en Bretagne et Normandie qui ont vu leurs outils de production détruits.
Face à des dégâts d’une importance exceptionnelle et à la détresse
physique et morale de nombreux agriculteurs, cette annonce est la
première pierre de la réponse attendue en matière de solidarité nationale.
La FNSEA appelle maintenant l’Etat à mettre en œuvre rapidement toutes
les mesures permettant aux agriculteurs d’envisager l’avenir. Mobilisation
rapide des assureurs et des services déconcentrés pour évaluer les
pertes au plus vite, lancement des procédures de calamités agricoles,
déclaration de catastrophes naturelles, , lancement des procédures
d’indemnisation, mises en place de mesures d’aide à la trésorerie
et au redémarrage… Il est impératif de donner de la visibilité aux
agriculteurs touchés.
La FNSEA appelle également les pouvoirs publics à tirer les enseignements
de cette catastrophe. Le changement climatique est une réalité et
les agriculteurs en sont les premières victimes. Les quantités d’eau
tombées dans le Pas de Calais durant les derniers jours montrent que
certaines pratiques doivent évoluer. Après des années d’alerte de
la part des agriculteurs, il semble que les autorités aient entendus
raison sur le curage des fossés et des cours d’eau. Il en va de même
sur la nécessité de stocker l’eau dans les périodes d’abondance pour
couvrir les besoins en période de sécheresse. Espérons que cet épisode
permettra un retour du bon sens dans la gestion de ce dossier de l’eau.
Enfin, la FNSEA, tient à réexprimer son soutien total à tous les habitants
du Pas de Calais et des Hauts de France touchés et à tous les agriculteurs
qui font face à cette épreuve, notamment en Bretagne et en Normandie.
Chacun pourra compter sur le soutien indéfectible de toute la profession
agricole et tout particulièrement pendant cette difficile période
de reconstruction.
> Mesures
d’urgence de lutte contre l’inflation : La FNSEA ne tolérera aucun
retour en arrière sur les acquis des lois EGalim !
Ce mardi 14 novembre, la Loi « portant mesures d’urgence pour lutter
contre l’inflation concernant les produits de grande consommation
» a été votée. Y figure l’avancement des dates de négociations commerciales
à titre exceptionnel pour l’année 2024. Ainsi, celles-ci se termineront
le 31 janvier au lieu du 1er mars traditionnellement.
La FNSEA a, dès l’origine, affiché son scepticisme quant aux effets
réels de cette Loi, conçue pour répondre politiquement à une urgence
conjoncturelle liée au pouvoir d’achat. Argumenter sur une baisse
des coûts de production pour accélérer les négociations et ainsi entraîner
une baisse des prix des produits alimentaires est un non-sens pour
le secteur agricole qui voit, lui, ses propres coûts de production
demeurer à un niveau élevé : + 18 % sur deux ans !
La plus grande vigilance est de mise dans la séquence de négociations
commerciales anticipées qui s’ouvrira prochainement. La FNSEA veillera
à ce que les dispositions des lois EGalim soient appliquées dans leur
entièreté et particulièrement la répercussion des coûts de production
des agriculteurs dans la construction du prix final.
Il est bien entendu qu’aucune dérogation à la sanctuarisation du prix
de la matière première agricole ne pourra être tolérée : la FNSEA
appelle à des contrôles drastiques sur le sujet, et à ce que la mission
d’audit par l’inspection générale des finances (IGF), demandée par
la FNSEA, relève scrupuleusement tout manquement aux règles du droit
commercial.
Enfin, la FNSEA soutient que cette modification de la période des
négociations commerciales est et doit rester exceptionnelle et provisoire,
et appelle à un retour aux dates initiales dès 2025. C’est le message
que la FNSEA portera dans la mission gouvernementale transpartisane
qui s’ouvrira prochainement auprès des parlementaires. Celle-ci vise
à « repenser le cadre global des négociations commerciales », selon
les termes de la Ministre Olivia Grégoire : la FNSEA sera inflexible
sur la logique de construction du prix en marche avant, unique voie
pour permettre la prise en compte des coûts de production des agriculteurs,
leur garantir un revenu décent et soutenir la souveraineté alimentaire
de la France sans la compromettre davantage ! La seule discussion
possible est celle qui permettra de faire émerger des pistes de progrès
pour l’application efficace de ces lois.
> Réhomologation
du glyphosate : La FNSEA salue une décision qui s’appuie sur la science
et appelle le Gouvernement à la cohérence
La Commission européenne a annoncé ce jour le renouvellement de l’approbation
du glyphosate dans l’Union Européenne, pour une période de dix ans,
sous réserve de certaines nouvelles conditions et restrictions.
La FNSEA salue la décision de la commission qui a fait le choix du
respect de la science en s’appuyant sur l’avis de l‘EFSA. Elle a suppléé
à l’incapacité et à l’absence de courage politique des Etats membres
pour trouver une majorité qualifiée sur un dossier que de trop nombreux
acteurs politiques et associatifs ont voulu transformer en marqueur
de la transition écologique.
Ce choix va permettre de donner de la visibilité aux agriculteurs
et permettra à tous ceux qui sont engagés dans des techniques agronomiques
vertueuses de poursuivre cette voie en termes d’agroécologie car ils
auraient été confrontés à une totale absence d’alternative en cas
d’interdiction.
La balle est maintenant dans le camp de la France, qui a fait le choix
de l’abstention plutôt que de s’appuyer sur la science, pour définir
dans notre pays les conditions d’application de cette décision.
Dans ce cadre, la FNSEA appelle dès à présent le Gouvernement à respecter
l’engagement de la Première Ministre, pris au dernier salon de l’agriculture
lorsqu’elle déclarait qu’ « en matière de produits phytosanitaires,
nous respecterons désormais le cadre européen et rien que le cadre
européen ».
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CHARME (oriental) : Tout le charme de l'Orient... Moitié loukoum,
moitié ciguë... L'indolence et la cruauté... En somme, le Coran
alternatif.
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
Besides the noble art of getting things done, there is the noble
art of leaving things undone. The wisdom of life consists in the
elimination of nonessentials.
Lin YUTANG, writer and translator (1895-1976)
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Le chauffeur de taxi français et le Chinois
Un touriste chinois atterrit en France à l'aéroport de Roissy.
Il saute dans un taxi et se dirige vers Paris.
Sur le trajet, le taxi croise quelques bus. "Ces bus sont
très lents", remarque le touriste chinois au chauffeur de
taxi. "En Chine, les bus sont très rapides".
Le chauffeur de taxi l'ignore.
Un peu plus tard, ils croisent un train sur la nouvelle voie ferrée.
"Ce train est très lent", remarque le touriste chinois.
"En Chine, les trains sont très rapides".
Le chauffeur de taxi l'ignore toujours.
Quand ils arrivent à Paris, ils voient des gens se promener. "Ces
gens marchent très lentement" remarque le touriste chinois.
"En Chine, les gens marchent très vite."
Le chauffeur de taxi l'ignore toujours.
Ils arrivent enfin à l'hôtel du touriste. "Quelle est la
lecture du compteur ?" demande le touriste.
"200 Euros", répond le chauffeur de taxi.
"C'est fou", répond le touriste chinois. "En France,
les bus roulent lentement, les trains roulent lentement et les
gens marchent lentement. Comment se fait-il que le compteur soit
la seule chose ici qui aille vite ? "
Le chauffeur de taxi hausse les épaules et dit : "Le compteur
a été fabriqué en Chine".
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georgesa(a)orange.fr
Taxer la viande pour lutter contre le réchauffement : une si
mauvaise idée…par Jason Reed, 9 novembre 2023
Voir
irefeurope.org
Mon sanglier est cuit ! Comme dirait Obélix...
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
IREF - La France est championne européenne des dépenses publiques,
l’Irlande est dernière mais son PIB/hab est deux fois supérieur
au nôtre !
Les dépenses publiques en France représentent 58.1 % du PIB (2022)
ce qui fait de notre pays le champion de l’Europe.
A la dernière place de ce classement se trouve l’Irlande avec
des dépenses publiques à seulement 21.4 % du PIB ou 36.7 points
de moins que la France.
Et pourtant, le PIB/hab (PPA) de l’Irlande est le troisième au
monde, plus de deux fois plus élevé que celui de la France (qui
se situe à la 25e place) : 99.520 euros contre 47 290 euros.
Et si l’on diminuait les dépenses pour enrichir les Français ?
Voir
irefeurope.org (l’IREF est souvent très conservateur mais
énonce parfois quelques vérités dérangeantes – GW)
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
La faneuse / The tedder, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
09
- 27/11/2023
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L’écologie kidnappée se libérera-t-elle enfin ? par Bertrand
Alliot -16 novembre 2023
L’écologie peut être un grand projet motivant qui allie développement
humain et respect de l’environnement, réindustrialisation et préservation
de la beauté. Ailleurs qu’en France, l’écologie n’est pas forcément
accaparée par l’extrême gauche…
« La gauche a kidnappé l’écologie à partir des années 1990 » déclarait
récemment le journaliste Hugo Clément en réponse à la violente
polémique suscitée par son débat avec Jordan Bardella. La mise
au point était salutaire.
En effet, les premiers responsables politiques français à agir
concrètement pour la protection de l’environnement furent Charles
De Gaulle, Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing avec en
particulier la création du ministère de l’environnement, l’instauration
du principe du pollueur payeur et la création des parcs naturels
régionaux dans les années soixante, suivie lors de la décennie
suivante, par les premières actions en faveur de la protection
du littoral… Sandrine Rousseau et le parti les Verts n’étaient
pas encore nés que les enjeux écologiques avaient déjà été intégrés
par une famille politique qui deviendra plus tard leur adversaire.
Le mouvement de l’écologie, de par son appel récurent aux limites,
présente un tropisme conservateur… À l’origine, la motivation
première des écologistes sincères était de conserver le capital
de nature, l’esthétique des paysages ainsi que le patrimoine architectural
et traditionnel afin de pouvoir les transmettre aux générations
futures. Cet élan était magnifiquement incarné par un programme
télévisé très suivi entre 1971 et 1978 intitulé « la France défigurée
».
.../...
Voir
causeur.fr
Quand s’arrêtera la hausse de la production mondiale de nourriture
? Par Vincent Chaplot, IRD, 27/10/2023
L’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère va-t-elle permettre
de poursuivre l’augmentation des rendements agricoles ?
Selon la FAO, la planète n’a jamais produit autant de nourriture
qu’en 2022. Chiffres à l’appui, nous assistons à un accroissement
constant depuis les premières mesures globales des années 1960.
Dès lors, comment expliquer cette étonnante productivité des systèmes
agricoles ? Quand s’arrêtera-t-elle ? Vincent Chaplot, docteur
en sciences de l’environnement, propose son analyse.
.../...
Un doublement de la teneur en CO2 de 0,04 à 0,08% conduit à une
hausse de 50% environ de la production des principaux grains,
selon des études. L’accroissement de la teneur en CO2 sera d’autant
plus bénéfique pour les sols peu profonds et les climats secs,
puisque la photosynthèse devenant plus efficace, les stomates
des feuilles s’ouvrent moins longtemps pour adsorber le CO2. Il
en résulte une baisse de l’évaporation de 30% à chaque doublement
de la teneur en CO2. La hausse de la production agricole risque
donc de se poursuivre pour longtemps, même si la planète se réchauffe.
Les canicules et autres sécheresses des dernières décennies n’ont
pas enrayé la tendance globale.
À l’échelle régionale, certains pays voient pourtant leur production
baisser ou stagner : c’est le cas de la France, seul pays européen
connaissant cette tendance. Aurait-on atteint des seuils de sécheresse
ou de température néfastes aux plantes ou faut-il y voir un lien
de cause à effet avec des orientations réglementaires ne favorisant
pas les productions ?
Voir
cultivar.fr
La France a la plus grosse communauté chinoise, vietnamienne,
juive et arménienne de l’UE...
L’essayiste Pierre Conesa énumère toutes les communautés étrangères
qui trouvent en France un pays d’accueil, et déplore une «inversion
des valeurs» qui freinent les expulsions des criminels étrangers.
Voir Le
Figaro
Dans quels pays les immigrés sont-ils les plus nombreux ?
.../...
Pour l’Europe, en 2020, sur les 447,3 millions d’habitants des
27 pays de l’Union européenne (UE27), 36,6 millions sont étrangers
et 54,5 millions sont nés dans un pays étranger, soit respectivement
8,2 % et 12,2 % de la population. La France se situe dans la moyenne
européenne.
Le Luxembourg compte proportionnellement le plus d’étrangers (47
% de sa population). Toutefois, 81 % d'entre eux sont ressortissants
d’un autre pays de l'UE27.
Les étrangers représentent moins de 2 % de la population en Roumanie,
en Pologne, en Slovaquie et en Bulgarie. Avec 10,4 millions de
personnes, l’Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre
d’étrangers. Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays
de l'UE27.
L'Espagne, la France et l'Italie accueillent un nombre similaire
d'étrangers (environ 5 millions) mais ces derniers sont moins
souvent ressortissants de l'UE27 (environ 30%).
Voir
histoire-immigration.fr
La ferme de Sombre / Farm at Sombre, par Léon-Augustin Lhermitte
(1844-1925)
10
- 27/11/2023
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Les cornucopiens sont parmi nous ! Mais qui sont-ils ? Par
Aurélien Boutaud et Natacha Gondran (Cnrs), 9 août 2023
Cornucopiens : croyant en la corne d’abondance du changement technique.
Nous croyons au progrès technique pour lutter contre le changement
climatique, tout en faisant confiance aux entreprises qui savent
déjà ou sauront découvrir et mettre sur le marché les outils permettant
de limiter les émissions de GES (émissions passées et à venir).
Ceci nécessite un consensus social et la mise en place de politiques
adaptées, mais ce consensus ne peut pas être obtenu sans la participation
des entreprises.
Ceci nécessite sans doute des changements de nos comportements
de consommation… toujours très lents.
Voir
theconversation.com
Zet' & La Licorne - Raconte-moi l'esprit critique #1
Voir
vidéo
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
CHAT (Mon) : "Quand je le réveille, il a l'air reconnaissant
de celui à qui l'on donne l'occasion de se rendormir."
Michel AUDIARD
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A thought for today
In science it often happens that scientists say, "You know
that's a really good argument; my position is mistaken,"
and then they would actually change their minds and you never
hear that old view from them again. They really do it. It doesn't
happen as often as it should, because scientists are human and
change is sometimes painful. But it happens every day. I cannot
recall the last time something like that happened in politics
or religion.
Carl SAGAN, astronomer and writer (1934-1996)
Lavandières au bord de la Marne / Washerwomen on the banks
of the Marne River, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
11
- 27/11/2023
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Laveuses au soir / Washerwomen in the evening, par Léon-Augustin
Lhermitte (1844-1925)
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- 27/11/2023
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Laveuses des bords de la Marne / Washerwomen from the banks
of the Marne River, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)
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- 27/11/2023
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Raven Event Offers a Glimpse of a Bright Ag Tech Future
Throughout its history, Raven Industries, has always prided itself
on being not only a leader in existing ag technology, but an innovator
of new technologies as well, writes Eric Sfiligoj at CropLife. Recently,
both of these characteristics were on display as the company held
its third annual Ignite Event for customers and visitors at its
Sioux Falls, SD, headquarters and nearby research facility in Baltic,
SD.
Paul Welbig, then-Director of Business Development, kicked off the
meeting, explaining the company’s thought process behind Ignite.
“We are coming out with new innovations all the time,” said Welbig.
“What if we brought everybody together to share best practices and
ideas?” The three-day gathering, held in mid-August, attracted 145
attendees, with many in attendance from the ag retail community.
.../...
See
globalagtechinitiative.com
Du côté d'Auguste Derrière - 1
Aigen raises $12m to scale solar-powered autonomous robots
to 20,000+ acres
- US-based Aigen Robotics has raised a $12 million Series A
for its solar-powered, autonomous robots for agriculture.
- Australia VC ReGen Ventures led the round with participation
from New Enterprise Associates, Cleveland Ave, Incite, and Susquehanna
Private Equity Investments.
- Aigen will use the funding to scale its robotic fleet for
a wide launch in the US in 2024.
“It was always part of our vision to not use fossil fuels as
part of the energy source during the operation of the robot,”
Aigen cofounder Kenny Lee tells AgFunderNews.
To avoid fossil fuels, Aigen has developed a solar-powered robotics
platform equipped with sensors, cameras and software that monitors
and manages plants in the field.
Its fleet will autonomously navigate the field, removing weeds
via blades at the end of the robotic arms and deploying “advanced
ML [machine learning] for precision strikes,” says Lee. Solar
panels double as “sails,” helping the robot take advantage of
any high winds on the farm.
Simultaneously, the robots analyzes the crops and provides farmers
with data to assist growers in plant management decisions.
…/…
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agfundernews.com
Du côté d'Auguste Derrière - 2
John Deere’s Heraud looks back on 10 years of leading ag
innovation — and what to expect in the next decade, by Jennifer
Marston, November 17, 2023
.../...
Some of the most important developments within John Deere could
be categorized in three areas.
The first category is our machine journey. Two examples are
ExactEmerge planter technology and X9 combines. The ExactEmerge
technology is designed to put seed into the ground at speed
with pinpoint population and spacing accuracy. This technology
has resulted in up to a 9% increase in grain yields, showcasing
the direct benefits of sustainable practices. Leveraging the
data collected using this technology, farmers can gain new insights
and make better decisions year after year to grow more with
less.
The X9 combine allows farmers to be more productive. The machine
can harvest up to 30 acres an hour in wheat and up to 7,200
bushels an hour in high yielding corn. The technology on the
combine can sense varying crop conditions and automatically
adjusts the machines ground speed to maintain a consistent crop
load. This helps farmers get more out of the machine’s capacity
and improve grain quality.
The second area is our automation journey. See & Spray technology
is a game-changer in our Leap Ambition journey, helping farmers
reduce their non-residual herbicide use by more than two thirds
and maintain a hit rate comparable to traditional spraying.
This technology uses our integrated tech stack, letting farmers
manage their production at the plant level. The result is fewer
chemicals applied to places where they’re not necessary, in
this case the soil, which can create an overall positive outcome
for the farmer’s economics as well as the health of the soil,
waterways, and biodiversity.
Another example in the automation journey is our Combine Advisor
package on combines. Combine Advisor automatically adjusts the
combine’s harvest settings to put higher quality grain in the
tank and reduce the chance of grain loss. Cameras on the clean
grain and tailings elevator help them make informed decisions
on the crop that is flowing up and into the grain tank.
The third category is our digital journey. As these advanced
machines pass through the field, vital sensor readings are being
gathered in the John Deere Operations Center, enabling easy
documentation and traceability of field practices, so farmers
and their trusted advisors can easily evaluate productivity
and agronomic outcomes.
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agfundernews.com
Du côté d'Auguste Derrière - 3
Investment in data integration is crucial for companies in
the agricultural supply chain, by Peter Leppan, November 20,
2023
Over the last decade, the agricultural industry has shown a
strong willingness to embrace digital transformation. Significant
advancements in technology and data have improved commercial
performance and competitiveness in an ever-evolving market landscape.
To date, digitization has been focused on the farm itself, but
there is a growing emphasis on the wider agricultural supply
chain.
The acceleration of transformation in agriculture
In recent years the global agriculture industry has experienced
a near “perfect storm” of external events in a condensed timeframe,
such as the pandemic, the ongoing war between Russia and Ukraine
and ever-increasing food demands. Because of this, we are seeing
further acceleration of digital transformation and reassessment
of processes as organizations strive to optimize their commercial
performance and retain competitiveness.
Proagrica research has found that 100% of companies interviewed
had started investing in the digitalization of internal workflows,
including ERP systems, as well as external digital integration
with customers and/ or suppliers. Most now recognize that this
investment is crucial to not only their profitability and customer
loyalty but also their competitiveness and indeed in some cases,
survival.
Considering the above change in emphasis, the data-driven transformation
of the agricultural supply chain is growing, but each organization
consider take certain vital steps to begin with.
Critically, organizations must ensure that integrated digitization
is the first of these. Without this, the more ambitious goal
of connecting to the supply chain of the future will remain
impossible.
>>> Removing data silos through integration is critical
The agriculture industry has undergone much consolidation in
the recent past. Approximately 60% of the companies consulted
for a Proagrica white paper have been involved in merger and
acquisition activities over the past three years.
In light of this market consolidation, it is not uncommon to
find organizations operating multiple operational processes
at the same time. This leads to organizational and data silos.
These silos can lead to a host of issues, including overstaffing,
data errors, and delayed message transmission. Such issues can
limit the potential of data to optimize the supply chain.
Data in these scenarios tends to stagnate within the confines
of individual organizations. On top of this, market consolidation
processes are usually complex, and organizations do not want
this complexity to spread externally and have an impact on how
easy it is to conduct business with them, and how they serve
their customers.
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agfundernews.com
Crunch time for cultivated meat: ‘Probably 70-90% of players will
fail in the next year’, by Elaine Watson, November 20, 2023
On paper, cultivated meat might seem like a no-brainer. Unlike plant-based
options, which still don’t quite hit the spot for many consumers,
it promises the allure of ‘real’ meat without the ethical and environmental
baggage that comes with plundering our oceans and raising billions
of sentient land animals for food.
In practice, however, there’s no playbook for biomanufacturing meat
at scale. The funding environment has changed dramatically as investors
have soured on alt proteins, and we don’t know whether consumers will
pay a premium once the novelty wears off.
The media narrative around cultivated meat, which was universally
positive a few years ago, has also changed dramatically over the past
year: Articles about innovations in the space now compete with headlines
about cancerous cells, greenwashing, vaporware, and business failures,
against a backdrop of grim quarterly results from plant-based meat
brand Beyond Meat.
So, can cultivated meat make the transition from a loss-making novelty
served at a handful of high-end restaurants to a commercially viable
alternative to animal agriculture?
…/…
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agfundernews.com
Recognizing the Triumph of Science in Space and Agriculture, by
V. Ravichandran, August 24, 2023
India’s successful lunar landing this week is a proud moment for our
country and a pivotal, positive moment for our farmers.
It offers important proof how far India has come and points to what
we may yet attain—both in the heavens above and here on earth.
Remember the Apollo 11 moon landing in 1969. How can anyone forget
such a great moment? Neil Armstrong’s quote still reverberates in
my mind: “One small step for a man, one giant leap for mankind.”
Many people around the world watched the event on their televisions,
but not me. Those days, there were no televisions in India. We were
listening to the status of the Apollo 11 space mission through radio
news.
The launch of Chandrayaan-3 last month, by contrast, was televised
throughout our country on all the channels as well as streamed on
the internet. Millions of people are in awe of the technology behind
the spacecraft and full of patriotic pride about India’s accomplishment.
.../...
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globalfarmernetwork.org
Q&A with CEO of Verdant Robotics, Gabe Sibley, By Alex Gray,
Published on November 22, 2023
Verdant Robotics seeks to expand its precision solutions to more
crops.
Gabe Sibley, the CEO and cofounder of Verdant Robotics, is looking
to make an immediate impact on the world through his work.
In 2018, Sibley and Curtis Garner launched Verdant Robotics, a Silicon
Valley company developing precision spraying solutions. It brings
an array of technologies together to apply inputs down to the millimeter
level. This system uses multiple-view geometry, hyperspectral imaging,
inertial sensors, light detection and ranging (lidar), kinematic
sensors, and GPS when available.
Verdant’s service is currently available only for specialty row
crop operations, but the company is running trials for corn and
soybean applications in the Midwest, and units are available for
purchase now.
See
agriculture.com
In the 1920s, Americans used to wish for “a chicken for every
pot” (and possibly a turkey for every table)
We’ve accomplished that goal and then some.
According to the U.S. Department of Agriculture, U.S. farmers produced
over 8 times as much poultry in 2019 as in 1948.
Why Raise Backyard Poultry? 8 Undisputable Reasons Why You Should,
By Sandra Yin- September 8, 2016
Raising Backyard poultry, a lovely farming hobby at our backyards.
If you are in Ghana, you will notice the raising of backyard chickens
as a common trend in most households. Almost all farm households
keep one type of animal basically for subsistence and chicken is
the commonest of them. The practice of raising chickens in backyards
hold some tremendous benefits beyond the obvious.
See nobowa.com
The rice crisis, by DigitalFoodLab
When we consider the future of food, we often focus on challenges
related to the Western diet, such as meat production, food waste
or labour shortages. However, half of the world’s population lives
in Asia; if solutions are needed somewhere, it’s definitely there.
Today, we’ll focus on under-discussed parts of the (Asian) food
supply chain that should deserve more attention.
While many developing economies are adopting (mainly for the worse)
such a diet, it doesn’t tell the whole story. And it often leads
to forgetting one key ingredient: rice.
Rice is a staple food for more than half the world’s population
(and 1/5 of the population depends on rice cultivation for its livelihood).
There is no other single ingredient with such a huge importance.
However, rice faces many problems, mostly related to climate change.
Indeed, to illustrate the danger of climate change on food (and
vice versa), I often use the example of rice.
The impact of rice on the environment is enormous, and it’s not
only emissions. It also consumes enormous amounts of water.
However, climate change has already had a severe impact on rice.
As the number of heatwaves increases year after year, productivity
decreases. India has banned some rice exports, which is creating
a surge in prices (which has a devastating impact in Africa)
Did you know that rice contributes more to climate change regarding
GHG than the aviation industry (2% vs. 2.5% of the world’s emissions)?
It’s partly due to how rice paddies are flooded (bacteria decomposing
organic matter develops and releases methane).
However, the energy (and money) invested into hydrogen-fueled planes
and carbon-neutral paddies are not quite comparable.
Solutions exist and include regenerative agriculture, better water
management and crop selection. However, the challenge is often incentivising
farmers to such practices and verifying their commitment. Some startups,
such as CarbonFarm (which recently raised €2.5M), are specialising
in this field, showing its importance for the planet and large companies
in their overall emission reduction plans. I hope many new entrepreneurs
will venture into this field (pun intended) with tech (notably advanced
crops, bioinputs, etc.) and non-tech solutions.
…/…
Evidence-led GM crop regulation could help UK lead on tackling
global food security and climate change risks, says Royal Society,
24 October 2023
.../...
- Examples of GM applications being developed in the UK and around
the world:
- Pest and disease resistance – Late blight costs UK potato farmers
around £50m a year in crop losses and fungicide treatments. The
blight resistant variety of Maris Piper potato developed by The
Sainsbury Laboratory contains genes from species in the same Solanum
genus as domesticated potatoes and that are already deployed in
the US. Other examples include insect resistant aubergines for Bangladesh
and the Philippines, insect resistant cowpea in West Africa, tomatoes
and potatoes resistant to viruses and bacterial wilt, and wheat
resistant to stem rust.
- Improving yields and reducing fertiliser dependence – Researchers
at the Crop Science Centre, Cambridge, are testing GM barley modified
with genes from the leguminous plant, Medicago truncatula, that
enhance access to soil nutrients through symbiotic association with
soil fungi. This could help reduce applications of fertilisers and
their environmental impacts on soil and river ecosystems.
- Adapting to environmental change – A drought resistant wheat variety,
modified with a gene from sunflowers, was developed in Argentina
and has been approved for cultivation in Brazil and certified safe
for human consumption in Australia, Brazil, Columbia, New Zealand,
Nigeria and the US.
- Removing heavy metals or explosive contaminants from soil – In
a three-year field trial, the University of York’s Centre for Novel
Agricultural Products, working with the US Department of Defence,
demonstrated a genetically modified native grass species (Panicum
virgatum) can effectively remediate soils contaminated with explosive
residues.
See royalsociety.org
Glyphosate warning label unconstitutional, appeals court finds,
11/07/23, by Steve Davies
A label required by the state of California warning of glyphosate’s
potential as a human carcinogen is unconstitutional, the 9th Circuit
Court of Appeals concluded in a decision that could aid Bayer in
its ongoing legal battle over Roundup.
See
agri-pulse.com
39 biotech experts’ open letter protests anti-GMO activist Vandana
Shiva’s ‘anti-science’ talks at Stanford and UC Santa Cruz, January
14, 2020
See
geneticliteracyproject.org
"Bad"
Joke
Acceptance of homosexuality around the world / L'acceptation
de l'homosexualité dans le monde
Marriage for all in the world / Le mariage pour tous dans
le monde
Familial hypercholesterolemia: CRISPR gene editing shown
to permanently lower high cholesterol, by Emily Mullin, wired.com
- 11/15/2023
Folks with hereditary high cholesterol would be able avoid lifelong
medication.
See
arstechnica.com
The world’s first gene therapy for sickle cell disease has
been approved in Britain, by Maria Cheng, November 16, 2023
Britain’s medicines regulator has authorized the world’s first
gene therapy treatment for sickle cell disease, in a move that
could offer relief to thousands of people with the crippling
disease in the U.K.
In a statement Thursday, the Medicines and Healthcare Regulatory
Agency said it approved Casgevy, the first medicine licensed
using the gene editing tool CRISPR, which won its makers a Nobel
prize in 2020.
The agency approved the treatment for patients with sickle cell
disease and thalassemia who are 12 years old and over. Casgevy
is made by Vertex Pharmaceuticals (Europe) Ltd. and CRISPR Therapeutics.
To date, bone marrow transplants, extremely arduous procedures
that come with very unpleasant side effects, have been the only
long-lasting treatment.
.../...
See
apnews.com
What do volcanoes have to do with climate change? (Source:
Nasa)
Annually, human activities produce about 100 times the carbon
dioxide (CO2) of Earth'volcanic eruptions.
Volcanic eruptions are often discussed in the context of climate
change because they release CO2 and other gases into our atmosphere.
However, the impact of human activities on the carbon cycle
far exceeds that of all the world's volcanoes combined, by more
than 100 times.
To put it in perspective, while volcanic eruptions do contribute
to an increase in atmospheric CO2, human activities release
an amount of CO2 equivalent to what a Mount St. Helens-sized
eruption produces every 2.5 hours and a Mount Pinatubo-sized
eruption twice daily.
The most significant eruptions come from super volcanoes like
Yellowstone or Mount Toba, which erupt very rarely, about every
100,000 to 200,000 years or more. Yet, the total annual CO2
emissions from human activities are akin to one or more Yellowstone-sized
super eruptions occurring every year.
In essence, CO2 emissions from human activities greatly surpass
those from volcanoes.
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Heat pump could transform air conditioning
A prototype air conditioner could do the job without the environmentally
damaging refrigerants that the world uses now. Instead of alternately
vaporizing a fluid and condensing it with a compressor, the
device takes advantage of a ceramic with a strong ‘electrocaloric’
effect. Electrocaloric materials heat up when exposed to electric
fields and cool down when the field is removed. More work needs
to be done to get the prototype ready for commercialization,
but the outcome could be a smaller, simpler and greener device.
See
nature.com
The long-run decline in US traffic deaths
While there has been a spike in traffic fatalities during the
pandemic, the long-run trend is still very impressive. In 2022,
fatalities as a proportion of miles traveled was half of the
number in the early 1980s, and 1/5 of the early 1950s
Annual US traffic fatalities per billion vehicle miles traveled
(VMT) (red), per million people (orange), total annual deaths
(light blue), VMT in 10s of billions (dark blue) and population
in millions (teal), from 1921 to 2017
Most children die from preventable causes
To make progress against child mortality, we need to know what
children are dying from.
In the chart, you can see global estimates from the Institute
for Health Metrics and Evaluation in 2019. The size of each
box corresponds to the number of children under five years old
who die from each cause.
Infectious diseases, shown on the left, were most common, killing
an estimated 2.17 million children annually. This includes respiratory
infections, diarrheal diseases, malaria and meningitis.
Next were birth disorders, such as preterm birth, neonatal asphyxia
(suffocation), and trauma, which together caused an estimated
1.88 million deaths.
Several other causes, such as heart abnormalities and malnutrition,
were also responsible for hundreds of thousands of deaths.
These figures are astonishing because many of these causes are
preventable. With vaccination, basic medication, rehydration
treatment, nutrition supplementation, and neonatal healthcare,
a large share of child deaths could be prevented.
On our new page, you can find all of our data, visualizations,
and writing about child and infant mortality.
Many countries have decoupled economic growth from CO2 emissions
— even if we take offshored production into account
Does reducing CO2 emissions mean sacrificing economic growth?
Or can we “decouple” the two, by both growing the economy and
reducing emissions?
The answer is yes: many countries have managed to achieve economic
growth while reducing emissions.
You can see several examples in the chart: it shows the change
in annual CO2 emissions and GDP per capita since 1990. In these
countries, GDP has increased over the last 30 years while emissions
have fallen. You can also see the data without per capita adjustments.
But is this all due to offshoring production overseas — transferring
emissions to manufacturing economies such as China and India?
In the chart, we see that consumption-based CO2 emissions —
which adjust for emissions from goods that are imported or exported
— have also fallen. It’s true that some emissions have been
offshored overseas, but that is not the only driver of the decline.
In this article, we describe the decoupling of economic growth
and emissions and why it’s been possible.
Only a small share of plastic gets recycled
While we might think that much of the world’s plastic waste
is recycled, only 9% is.
Half of the world’s plastic still goes straight to landfill.
Another fifth is mismanaged – meaning it is not recycled, incinerated,
or kept in sealed landfills – putting it at risk of being leaked
into rivers, lakes, and the ocean.
This chart gives the breakdown of waste management strategies
across regions.
Waste management varies greatly: incineration is high in Europe,
while three-quarters of plastics in the United States go to
landfills.
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Children across the world receive very different amounts
of quality learning
There are still significant inequalities in the amount of education
children get across the world.
This can be measured as the total number of years that children
spend in school. However, researchers can also adjust for the
quality of education to estimate how many years of quality learning
they receive. This is done using an indicator called “learning-adjusted
years of schooling”.
On the map, you see vast differences across the world.
In many of the world’s poorest countries, children receive less
than three years of learning-adjusted schooling. In most rich
countries, this is more than 10 years.
Across most countries in South Asia and Sub-Saharan Africa –
where the largest share of children live – the average years
of quality schooling are less than 7.
Internet, by Hannah Ritchie, Edouard Mathieu, Max Roser and
Esteban Ortiz-Ospina
The rise of social media, by Esteban Ortiz-Ospina, September
18, 2019
Social media sites are used by more than two-thirds of internet
users. How has social media grown over time?
A Catholic priest, a Protestant pastor and a Jewish rabbi are
playing poker
Now, this was back during the times of the German Empire when
poker was highly illegal and the police was quite antisemitic.
And as bad luck would have it, a raid happens.
They can get rid of the cards, but it's still kind of obvious
what's going on.
"Confess! You have been playing poker!"
"Me?", said the priest, "No, I swear, by the Virgin
Mary!"
Hmm. Ok, a priest swearing on the virgin, he can't arrest him.
"But you!"
"Me?", the pastor said, "No, I swear by our saviour
Jesus Christ!"
Hmm. Can't arrest a pastor swearing on the Christ, but no matter
what the Jew would swear on, he's due!
"So, Jew, what do you want to swear on?"
"Swear?", the Rabbi asks, "Why should I need to
swear, do you think I played poker against myself?"
Gun violences in US cities down
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- 27/11/2023
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Too liberal or too conservative?
02
- 27/11/2023
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China as largest methane emitter
03
- 27/11/2023
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It would better to invest now to cope with climate change
04
- 27/11/2023
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Anxious US consumers
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- 27/11/2023
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Cost of housing in NL
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- 27/11/2023
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America's Trust down among American people
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Incredible Donald
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- 27/11/2023
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More costly Credit Cards
09
- 27/11/2023
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Profitable loosingweight enabler up
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- 27/11/2023
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Turkey Consumption Down
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- 27/11/2023
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Turkeys: today cheaper than yesterday
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Nitrogen fertilizers in Germany Down (-55% in 8 years)
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India attracts more investments than China
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BP Left Behind
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- 27/11/2023
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Artificial Diamond Down
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- 27/11/2023
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Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
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