Du côté du web et de l’informatique agricole n° 23 du 30 novembre 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 23 du 30 novembre 2023

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 23 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 30 novembre 2023



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Nous voici maintenant à 560 documents en ligne dans notre Encyclopédie (réalisés par 145 membres de l’Académie et de 67 experts extérieurs)

Dont...
> La seigneurie et le rang au Canada français
> Les villages radiaux ou Traits-Carrés du Québec
> L'arpentage dans les Treize Colonies anglaises d'Amérique du Nord
> Comment William Penn a organisé sa colonie de propriétaire
> Les divisions agraires au Texas et en Louisiane
> L'expérimentation de la colonisation fédérale dans le territoire de l'Ohio
> L'arpentage du Domaine public nord-américain
> Les enjeux de la Charte de la forêt de 1217, en Angleterre
> Les origines seigneuriales de la partecipanza agraria de Cento (Italie)
> Les sections de commune en France
> La loi d'août 2022 sur les consorteries en Val d'Aoste


Au total...
- 445 "Questions sur"
- 59 Repères
- 56 vidéos.
Voir academie-agriculture.fr


Le fonds documentaire de l’Académie d'agriculture de France

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société Royale d’Agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

S’y ajoutent 3 249 périodiques anciens reliés :

- Annales de l’Agriculture de l’an VI à 1873 (complet)

- Journal d’Agriculture pratique de 1837 à sa disparition en 1938

- Journal de l’Agriculture de 1866 à 1909

Un fonds ancien constitué d’environ 15 300 titres reliés depuis 1512 jusqu’à 1960 et de 10 000 brochures et documents classés par matière (du XIXe et XXe siècles essentiellement).

Un fonds moderne (livres entrés depuis 1960) représentant environ 9 000 volumes.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin depuis 4 ans, les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA.

À ce jour, 3 061 titres sont répertoriés.

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Voir academie-agriculture.fr


Avant l’informatique : Labourage en 1942

Voir Loucrup
27/11/2023

 


La Lyre, orchestre d’harmonie "Rencontres musicales, du baroque à nos jours"

Dimanche 3 décembre à 17h - Les Féeries d’Auteuil - 40 rue Jean de La Fontaine – 75016 Paris
Voir apprentis-auteuil.org


Concert de Noël de la Lyre à Chatillon (92)

Samedi 9 décembre à 17h30, au Théâtre de Châtillon (92), venez partager ce grand moment d'émotion avec les 70 musiciens de l’orchestre d’Harmonie de Châtillon, sous la baguette de Philippe Hervé.
Voir ville-chatillon.fr


Old soviet joke

Ivanov applied to the Communist Party. The party committee conducts an interview.

"Comrade Ivanov, do you smoke?"

"Yes, I do a little."

"Do you know that comrade Lenin did not smoke and advised other communists not to smoke?"

"If comrade Lenin said so, I shall cease smoking."

"Do you drink?"

"Yes, a little."

"Comrade Lenin strongly condemned drunkenness."

"Then I shall cease drinking."

"Comrade Ivanov, what about women?"

"A little...."

"Do you know that comrade Lenin strongly condemned amoral behavior?"

"If comrade Lenin condemned, I shall not love them any longer."

"Comrade Ivanov, will you be ready to sacrifice your life for the Party?"

"Of course. Who needs such life?"

See johndclare.net


If you are grandparents, read

My grandmother’s support – and Creole cooking – helped me to love myself when I didn’t know how, by Margaret Wilkerson Sexton, 8 Nov 2023
See the guardian.com


If you still have your grandparents

Visiting your grandparents can help them live longer – and help you to live better, by Ellie Keel, 14 Nov 2023
See theguardian.com/


Du côté de Xavier Gorce (dans Le Point)

27/11/2023

 

 

 


Île-de-France : le 1er bilan de la collecte de la Banque Alimentaire dans la région

Plus de 2 tonnes de dons à l'Intermarché d'Antony grâce à l’engagement de E. Bunoz, président de l’AMOMA 92 (association des médaillés du Mérite Agricole).
Voir bfmtv.com


Libération d’otages : Shoshan et ses deux filles

Avi Lévy, membre correspondant associé de l’Académie d’agriculture de France, est heureux de nous informer que Shoshan, sa fille et ses deux petites filles ont été parmi les 13 otages libérés dimanche soir.
Notre confrère nous remercie pour l’envoi d'une lettre à l’Assemblée nationale et au Sénat signée par Agnès Ricroch, Arlette Laval, Judith, Burstin, Jean-Yves Le Deaut et Jean-Claude Mounolou.
C’est nous qui remercions Avi de sa mobilisation internationale et partageons sa joie dans l’attente de discuter en visio avec lui et Shoshan.

Agnès Ricroch, membre de l’Académie d’agriculture, secrétaire de la section « Sciences de la Vie »
Voir academie-agriculture.fr
See weizmann.ac.il


 
Opinions et curiosités du web (1)


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
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Glyphosate : la longue histoire d’une manipulation, par Géraldine Woessner, 16/11/2023

La Commission européenne résiste au complotisme (et au populisme !) qui gangrène la politique française, et écoute ENFIN la science. Sans surprise, le glyphosate est réautorisé pour 10 ans.

Depuis 2015 et l'avis solitaire du CIRC, 22 agences sanitaires indépendantes, dont l'OMS, ont épluché la littérature scientifique, produite à la fois par les industriels et les organismes de recherche indépendants, notamment universitaires. Leurs avis sont unanimes : le glyphosate n'est pas cancérigène, ni génotoxique, ni reprotoxique. Ces avis forment le consensus actuel.

Ces 22 agences (indépendantes) s'accordent aussi sur le fait que la balance bénéfices-risques penche en faveur de la molécule sur le plan environnemental, quand aucune alternative ne convient - ou quand, cas fréquent, l'alternative identifiée est pire : le labour, par exemple, ou le mélange acide pélargonique/flazasulfuron que la SNCF déverse maintenant sur ses voies, peu efficace mais beaucoup plus nocif pour l'environnement et les organismes aquatiques.

L’histoire retiendra la lourde responsabilité de la presse française, et de certains lobbys, dans ce monumental fiasco sociétal, auquel la flambée de complotisme actuelle doit énormément.

J'y reviens dans le détail dans cette enquête, que j'espère la dernière sur ce sujet lamentable. Je vous engage à la lire, pour mesurer à quel point on s'est fichu de vous... « Glyphosate : la longue histoire d’une manipulation »
Voir bfmtv.com


Les moissonneurs / The harvesters, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

01 - 27/11/2023
 


Au lavoir / At washfontain, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

02 - 27/11/2023
 


Un détecteur d’IA repère les textes rédigés par ChatGPT (une précieuse contribution de Paul Jamet)

Nous y sommes, la boucle est bouclée : l'I.A. surveille l'utilisation de l'IA…

Un détecteur d’IA repère les textes rédigés par ChatGPT

Accurately detecting AI text when ChatGPT is told to write like a chemist.

>>> Résumé de l'article traduit par ChatGPT !

Les modèles linguistiques étendus tels que ChatGPT peuvent générer du texte authentique à une vitesse fulgurante, mais de nombreux éditeurs de revues rejettent les modèles linguistiques en tant qu'auteurs sur les manuscrits. Ainsi, il est immédiatement nécessaire de disposer d'un moyen de distinguer de manière précise le texte généré par l'homme de celui généré par l'intelligence artificielle (IA). Nous avons récemment développé un détecteur de texte IA précis pour les revues scientifiques et, dans cet article, nous testons sa capacité dans diverses situations difficiles, notamment sur du texte humain provenant d'une grande variété de revues de chimie, sur du texte IA provenant du modèle linguistique le plus avancé disponible publiquement (GPT-4), et, surtout, sur du texte IA généré à l'aide de consignes conçues pour obscurcir l'utilisation de l'IA. Dans tous les cas, le texte IA et humain a été attribué avec une grande précision. Le texte généré par ChatGPT peut être détecté facilement dans les revues de chimie ; cette avancée est une condition préalable fondamentale pour comprendre comment la génération automatisée de texte influencera la publication scientifique à partir de maintenant et dans le futur.

>>> Ensuite, j'ai demandé à ChatGPT de résumer l'article ; le résumé ci-après est fourni par l'I.A. directement en français :

L'article aborde le défi que représentent les nouveaux générateurs de texte d'intelligence artificielle (IA) tels que ChatGPT dans le domaine de l'édition académique. Les éditeurs de revues scientifiques réagissent à l'adoption rapide de ces technologies en mettant à jour leurs directives, souvent en interdisant l'utilisation de ChatGPT comme auteur et en exigeant la pleine divulgation de son utilisation. Les auteurs soulignent plusieurs problèmes potentiels, notamment la surutilisation de ces générateurs, la possible sur-représentation d'articles très cités et l'ignorance d'œuvres émergentes.

>>>> Un aspect préoccupant concerne la tendance des outils d'IA à produire des informations fausses, illustrée par un exemple où ChatGPT a prétendu à tort des faits sur un auteur. Les auteurs notent que bien que les revues puissent demander aux auteurs de reconnaître l'utilisation de l'IA, la conformité à cette politique ne sera probablement pas de 100%, en particulier sans moyen de surveillance.

Les chercheurs ont développé un détecteur de texte IA précis, basé sur 20 caractéristiques et un algorithme d'apprentissage automatique, qu'ils ont validé sur des articles de la revue Science. Le détecteur a montré une précision de 99% pour différencier le texte humain de celui généré par ChatGPT. Cependant, l'étude initiale était limitée, ne testant qu'un type de prompt, un type d'article et un modèle linguistique. L'article étend cette méthode prometteuse à des revues de chimie, évaluant sa performance sur plusieurs types de textes humains et d'IA, ainsi que sur les modèles GPT-3.5 et GPT-4.

Les résultats montrent que le détecteur est très efficace, avec une précision de 98% à 100% selon le prompt et le modèle utilisé. Comparé à d'autres détecteurs, y compris ceux de OpenAI et ZeroGPT, le détecteur développé est plus performant, avec une précision élevée dans la détection du texte généré par l'IA, même avec des prompts difficiles.

En conclusion, l'article soutient que ce détecteur efficace peut aider la communauté scientifique à évaluer l'infiltration de ChatGPT dans les revues de chimie, identifier les conséquences de son utilisation et introduire rapidement des stratégies d'atténuation en cas de problèmes. Les auteurs estiment que les éditeurs de revues devraient prendre des mesures pour détecter l'utilisation abusive de la génération de texte par IA, soulignant la faisabilité de rester en avance sur la détection d'IA dans le domaine de la publication scientifique.

Il est consistant ce résumé, n'est-ce pas ? Mais peut peut-être trop long par rapport aux directives de la revue ; aussi, j'ai demandé à ChatGPT de faire un résumé de quelques 150  mots :

Ce texte examine les défis liés à l'essor des générateurs de texte basés sur l'intelligence artificielle (IA), comme ChatGPT, dans l'édition académique. Les éditeurs redoutent l'arrivée de manuscrits de faible qualité, de biais dans les citations et de fausses informations générées par ces outils. Les auteurs présentent une méthode utilisant 20 caractéristiques et un algorithme d'apprentissage pour distinguer les textes humains de ceux générés par ChatGPT, avec une précision de 99%. Testée sur les introductions de 10 revues de chimie, la méthode maintient une précision de 98% à 100%. Par comparaison, un classificateur d'OpenAI montre une précision de 10% à 56%. Les auteurs soulignent l'importance de détecter l'IA en édition académique, rejetant l'idée d'une course aux armements et préconisant que les rédacteurs en chef assument la détection des abus.

Et tout cela avec la version 3.5 de ChatGPT qui est en accès libre ! Il existe déjà des versions supérieures ...

Bref, je pense que cette course folle contre la machine est perdue d'avance ! Les joueurs d'échec et les joueurs de Go en ont déjà fait les frais... Sauf à interdire l'accès à cette A.I. ou à d'autres ...

Mais nous savons tous que c'est impossible ? Ceux qui utiliseront l'I.A. creuseront inévitablement l'écart avec les autres... donc, ils l'utiliseront... L'interdiction ne me semble pas être la bonne solution ; il faut dès à présent réfléchir à des utilisations intelligentes de cette avancée technologique

On a un peu de mal à le comprendre dans l'U.E. malgré les plans et programmes divers annoncés. Dans l'U.E., notre première réaction, comme toujours est de pondre des normes, des directives, etc. plutôt que de financer des labos et de payer correctement les chercheurs... Le secteur privé français est très en retard comparé à la situation des partenaires européens. !

IA : les entreprises françaises sont (très) en retard
Voir archimag.com

N'oublions pas que l'Europe a raté les systèmes d'exploitation, a raté en grande partie Internet, a raté les moteurs de recherche... Je crains fort que nous rations l'I.A. car les États-Unis et la Chine ne nous feront aucun cadeau !

Paul JAMET

PS :

1 - je vais vous donner un petit exemple auquel, comme moi, vous n'avez peut-être pas pensé ... et que vous connaissez forcément. Il vous est arrivé que l'on vous demande de prouver que vous n'êtes pas un robot en cochant des cases dans une grille de photos ... Cochez les cases où il y a des feux de signalisation ... Cochez les cases où il y a des autobus ? etc. Eh bien sachez qu'en cochant des cases vous travaillez pour Google et ses bases de données d'images !
Voir rts.ch

2 - parts de marché des moteurs de recherche en France, selon les appareils (article récent)

Moteur

Tous appareils

Desktop

Mobile

Google

90,84%

79,30%

96,28%

Bing

4,69%

13,12%

0,68%

Yahoo

1,31%

3,34%

0,35%

Ecosia

0,78%

1,07%

0,66%

Qwant

0,53%

1,28%

0,18%

DuckDuckGo

0,67%

0,59%

0,72%

Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Aragon

Vous pouvez entendre ce poème chanté par Jean Ferrat : c’est magnifique.

Il ne s’agit pas ici de la poésie, mais de l’art en général. Aragon mêle l’expérience des peintres, des musiciens, des dramaturges (le « songe d’une nuit d’été »), des poètes. Ainsi le compositeur a des couleurs dans l’oreille, le peintre peint une histoire…

Aragon nous explique que les artistes sont des désespérés qui cachent leur désespoir dans la beauté de leurs productions… Il l’a fait lui-même, nous dit-il, jusqu’à l’automne de sa vie, et il s’en fatigue…

Il y a, dans le dernier Aragon, après la mort d’Elsa, une sorte de désillusion, mêlée à une posture de détachement aristocratique, un peu condescendant... N’est-ce pas ce qu’évoque le vitrier, dont les miroirs dansants bernent le public ?

Pour y réfléchir, écoutez dans le détail cet autre poème, également interprété par Jean Ferrat : « Au bout de mon âge »…

Ça se discute, évidemment…

 



Les oiseaux déguisés de Louis Aragon (1897 - 1982),
in Les adieux et autres poèmes (1982)

Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau

Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix

Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé

Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été

Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier.


Les oiseaux déguisés chantés par Jean Ferrat
Voir vidéo


Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com

 

L'oiseau vert, lithographie couleur de Marc Chagall (1887-1985),
publiée par Maeght en 1965

 



Humour québécois
Voir vieille vidéo


"La recette des crêpes" par Pierre Repp
Voir vieille vidéo

"2041 l'Odyssée paysanne pour la santé de l'homme et de la planète", un excellent bouquin de Jean-Marie Séronie, membre de l'Académie d'agriculture

L’agriculture est aujourd’hui au coeur de nombreux défis de la modernité. Les vingt prochaines années s’annoncent comme passionnantes et mouvementées, une véritable odyssée paysanne. C’est un enjeu majeur pour la santé des hommes et de la planète.

Le grand pari des vingt prochaines années est de faire évoluer simultanément et à des rythmes compatibles entre eux, la demande des consommateurs vers plus de naturalité, la transition alimentaire, l’évolution agroécologique d’agricultures utilisant de moins en moins d’intrants chimiques et l’action publique.

Toutes ces évolutions dessineront un paysage agricole nouveau. Les paysans, acteurs majeurs de ces évolutions, seront encore plus demain de véritables « entrepreneurs du vivant ».

Cet essai analyse les grandes tendances (société, sciences, politique, géostratégie) qui façonneront les agricultures futures. Il propose des clefs pour imaginer les contours des agricultures françaises aux termes de l’odyssée des vingt prochaines années, identifier les marges de manoeuvre pour s’adapter et anticiper.

L’auteur s’adresse aux agriculteurs, aux spécialistes agricoles comme à toute personne motivée par le décryptage des futurs possibles. Ce livre ne requière donc aucune connaissance agricole préalable.

Il peut se lire en continu ou se « picorer » au gré de vos envies.

Voir agroeconomie.com
Voir editions-france-agricole.fr


Glyphosate : pas de domaine de préoccupation critique ; identification de lacunes dans les données, EFSA, 2023

L'EFSA n'a pas identifié de domaine de préoccupation critique lors de son examen par les pairs de l'évaluation des risques associés à la substance active glyphosate en ce qui concerne les risques pour l'homme, pour l'animal ou pour l'environnement. Une préoccupation est définie comme critique lorsqu'elle affecte toutes les utilisations proposées de la substance active en cours d'évaluation (par exemple utilisation avant les semis, utilisation après la récolte, etc.), empêchant ainsi d’office son autorisation ou le renouvellement de son autorisation.

En 2022, l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) avait procédé à une évaluation des dangers du glyphosate et elle avait conclu que la substance ne présentait pas les critères scientifiques requis pour être classée dans la catégorie des substances cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction. L'EFSA a utilisé la classification de dangerosité de l'ECHA aux fins de l'évaluation des risques du glyphosate par l'UE.
.../...
Voir efsa.europa.eu


L'arbre dans la cité, par Andrée Corvol-Dessert

Comment l’arbre, qui fut longtemps considéré comme un ornement végétal puis comme un mobilier urbain, est devenu « l’ami », l’outil, l’auxiliaire indispensable pour stocker le carbone atmosphérique (+ 48 % depuis 1750) et créer des îlots de fraîcheur ?

Autrefois, l'arbre en ville était cantonné aux enclos vivriers, il n'ombrageait pas nos routes ni nos fleuves et nos canaux. Vivant plutôt à la campagne, il procurait bois, fruits, fibres et feuilles.

Aujourd'hui, le végétal entre en force dans nos cités par trop minérales ; il améliore nos conditions de vie, protège le sol, régule la température, purifie l'air et atténue les bruits. Comment l'arbre a-t-il conquis le pavé ?

Cette histoire, moins utilitaire et monolithique qu'il n'y paraît, croise en fait celle de la modernité, et mérite d'être racontée. Car, bien avant la révolution industrielle et son introduction dans la cité pour assainir l'air, l'arbre s'y est fait une place dès la Révolution, comme symbole de la liberté.

Récupéré dans le champ politique, il a depuis servi à commémorer un événement, à symboliser l'autorité, à améliorer l'aménagement urbain ou encore à satisfaire le besoin de nature des administrés. Ce faisant, il a suscité à la fois colères et affections. Une histoire qui est ainsi celle des hommes, de leurs revendications et de leurs aspirations. Mort ou vif, l'arbre fait partie du roman national.

Voir par exemple fnac.com


Fresques de salle de garde : la triste victoire des censeurs

Vannes, le vendredi 10 novembre 2023 – Jugée sexiste, une fresque de salle de garde va être effacée et ce malgré l’opposition des internes.
Voir Journal International de Médecine


Atlas des vins insolites, par Pierrick Bourgault

Depuis une trentaine d'années, j'écoute celles et ceux qui cultivent les ceps, vendangent le raisin et élaborent le vin, dans le vaste monde. Bien souvent, cépages et technologie sont internationaux, même si l'on découvre, ici et là, d'ingénieuses variantes, des cépages locaux, de passionnantes initiatives personnelles. Et parfois, des vins carrément insolites, issus de vignes cultivées sous des climats inhabituels, dans des terroirs improbables, des cépages oubliés, voire créés. Certains vignerons nous offrent des vinifications originales, des saveurs étonnantes et l'histoire de leurs vies. Autre intérêt de ce tour du monde des vins insolites : rappeler les méthodes classiques et expliquer leur contournement. Bref, la pédagogie par la différence.

À notre époque mondialisée, l'uniformisation des techniques et des goûts semble inévitable. Or quelques vignerons cultivent la vigne sous des climats et dans des terroirs improbables, sauvent des cépages oubliés ou bannis, retrouvent ou créent des vins. Certains même perpétuent les méthodes de l'Antiquité.

Quelques exemples, à travers le monde : des ceps hauts de 15 mètres en Italie et au Portugal, les vins de glace du Québec, des vignes héroïques inscrites au patrimoine culturel de l'Unesco, le vin du désert de Gobi, ces cuvées d'Indonésie issues d'une récolte continue, un Vin de la paix associant plus de 600 cépages du monde entier, une vendange du 31 décembre, des vignes qui écoutent de la musique classique, le vin d'amphores de Géorgie, un effervescent à dégorger soi-même...

L'Atlas des vins insolites est paru 19 octobre, Atlas of Unusual Wines est déjà sorti en Grande-Bretagne le 13 octobre et sera distribué aux États-Unis le 4 décembre. Atlante dei vini insoliti  a rendez-vous avec l'Italie le 23 octobre. La traduction espagnole Atlas de vinos insolitos sera disponible le 14 novembre et une édition allemande Atlas außergewöhnlicher Weine est prévue en 2024. Les éditions Jonglez offrent à ce thème une diffusion mondiale.

Cet ouvrage succède à Vins insolites, qui avait reçu le Prix OIV 2016 vins et territoires, le premier prix pour la France aux Gourmand World Cookbook Awards 2016 et le grand prix Spirit 2016. L'Afja m'a remis le grand prix du journalisme agricole pour mes reportages en Irak, en particulier sur les vins clandestins que je révèle dans cet Atlas des vins insolites.
Afin que vive le vin !
Voir par exemple fnac.com



New tech boosts Dutch drive for sustainable farming, by Suzanne Bearne, Business reporter, Lelystad, Netherlands, 4 September 2023
.../...
In the southwest of the Netherlands, Jacob van den Borne is a third-generation farmer producing mainly potatoes but also sugar beet, wheat and barley, as well as small crops like parsnips and sweet potatoes across 900 hectares of land. As well as selling at home, he also exports to countries such as England, Germany, Belgium and France.

Mr van den Borne started investing in a wider variety of crops when he noticed the soil quality was deteriorating. An advocate of precision farming, he turned to GPS technology to measure, analyse and research his crops as efficiently as possible in order to achieve a higher yield.

He has invested in soil scanning technology which allows him to map and document every square metre of soil. "It gives me the ability to improve the soil potential and predict which are the good spots and fix the others."

He is also tapping into sensors and data infrastructure.

"I have spent about €1m on such investment, but I have a rule - don't invest in new toys before the old ones are paid off."

He says a key focus for the next year is variable rate irrigation, which provides pre-planned levels of water at controlled times. "This is irrigation on demand. We cannot control the weather but one thing that is really measurable is the weather. If there's no rain we can add water."

Mr van den Borne has also invested heavily in disease management. "We have multiple weather stations looking at weather conditions and that can calculate when the crop could be attacked. We then protect just before that moment. It's like when wearing sun lotion, you don't put it on much earlier as you will still burn."

He says he is investing in AI to help provide the answers in the future. "For example, asking questions like if there's an issue in the field, we can try and figure it out with AI."

"For me, the farm of the future is all about data, artificial intelligence and learning."

Meino Smit, who runs an organic farm and wrote his PhD thesis on the sustainability of Dutch agriculture from 1950 to 2015, is concerned that "Dutch agriculture is not currently sustainable".

"Technology has a negative impact on the environment; the more tech you use, the more it creates a negative impact in the environment," he says.

"Big machines are very bad for the soil and they use a lot of energy. Tech is not a solution. We need reduced energy use combined with tech and labour."

Looking ahead to the future, farmers are understanding they need to be more adaptive due to climate change, says Mr van den Borne. "We are producing more efficiently with a lower ecological footprint; it's not only quantity but also quality."

Like many farmers, he's feeling the pressure. "It's pretty scary but less than 1% of the global population is feeding the rest. It's quite an important job."

See bbc.com


Introduction à l’histoire du groupe EXEL

L’histoire d’EXEL industries commence lorsqu’en 1946, Vincent Ballu, père de Patrick Ballu Président de l’actuel conseil d’Administration, invente et construit lui-même le premier « tracteur enjambeur ». Il est destiné aux vignobles de Champagne de la célèbre maison Moët et Chandon. En 1947, cette réalisation lui vaudra le premier prix de « l’Association viticole champenoise ». Elle sera à l’origine de la motorisation de la culture de la vigne en Champagne, puis dans tous les vignobles étroits.
Voir exel-industries.com


En quarante ans, j'ai repris une centaine de sociétés - Patrick Ballu, Groupe Exel
Voir l'incroyable épopée d'un constructeur champenois (vu dans Le Betteravier Français)


Enjamber l'espace et le temps. EXEL Industries, 70 ans de recherche d'excellence pour faire différemment et mieux qu'avant

En 70 ans, Tecnoma, petite entreprise d’Épernay, est montée sur le podium des leaders mondiaux dans chacune de ses activités.

Voici l’histoire de la success story familiale à la française qu’est Exel Industries. Connaît-on beaucoup de groupes industriels français, restés indépendants et familiaux à plus de 80 %, et capables de grandir en attirant et fédérant harmonieusement des entreprises autonomes, tout en respectant leur ADN ?

Un groupe français, parti de rien en 1952, qui réalise maintenant plus d’un milliard d’euros avec 4 000 femmes et hommes, en majorité hors de France ? Un groupe mettant en avant l’humain, la confiance et l’initiative de chacun, pour mieux tendre vers l’excellence, au point de s’en inspirer pour lui donner son nom : Exel Industries ?

Ce groupe, Patrick Ballu, qui a permis cette expansion remarquable avec sa famille et ses équipes passionnées, en raconte ici la saga et livre, à coeur ouvert, quelques-unes de ses clés. De nombreux autres témoins viennent aussi éclairer, sous leur angle personnel, cette belle aventure humaine et collective. Une épopée portée par l’innovation, l’agilité, l’initiative, l’audace, le pragmatisme. « Et, à certains moments, par la chance aussi… qu’il faut savoir saisir. »

Voir par exemple sur amazon.fr



Les technologies sont devenues de nouveaux "oppresseurs" en puissance, par Marcel Kuntz, in L'Express, 18/11/2023

OGM, nucléaire… Pour le biologiste, directeur de recherche au CNRS, la critique de la technique est au cœur même de l’idéologie de la déconstruction.

En ces temps troubles, il nous faut urgemment comprendre les raisons du désarmement moral de l’Europe et des paralysies qui la minent. Nous avons basculé insidieusement, disons depuis une trentaine d’années, d’un mode de pensée "moderne", inspiré des Lumières, vers une conception que j’appelle, avec d’autres, "postmoderne". Notre regard critique porté, légitimement, sur les drames du XXe siècle (guerres mondiales, totalitarismes), que les Lumières n’ont pas empêchés, nous a amené à un excès inverse : nous devrions, nous Européens, être désormais en état de repentance permanent et renoncer à toute puissance potentiellement belliqueuse, en faisant de quelques grands principes les seuls textes sacrés qu’il nous reste (démocratie, état de droit, droits de l’homme…). De plus, notre appréciation, autrefois majoritairement enthousiaste, des technologies a également profondément changé. Là aussi, nous pensons les maîtriser par des grands principes…

Un auteur peu lu, mais qui illustre ce regard critique basé sur les drames du siècle dernier, est Günther Anders (1902-1992), un philosophe de la technique. Pour lui, "Hiroshima est partout" et se rattache indissociablement à "Auschwitz". Pour Anders, à la suite de ces évènements permis par la technique, les "éthiques religieuses et philosophiques qui furent jusqu’ici en vigueur sont devenues toutes, sans exception, obsolètes". L’une des racines la moins souvent évoquée de l’idéologie postmoderne est précisément sa perception de la technique, telle qu’Anders l’exprime.

En fait, les critiques, sociales ou anthropologiques, de la technique ont toujours existé, avant notre ère postmoderne. Je cite les principales dans mon dernier ouvrage (De la déconstruction au wokisme. La science menacée). Par exemple Henri Bergson dans Les deux sources de la morale et de la religion en 1932, où il critique le machinisme qui réduit "l’ouvrier à l’état de machine". Sa critique est cependant ancrée dans la modernité : la technique peut être utilisée bien ou mal. Bergson écrit : la mécanique "ne rendra des services proportionnés à sa puissance, que si l’humanité qu’elle a courbée encore davantage vers la terre arrive par elle à se redresser, et à regarder le ciel". Chez ces auteurs "modernes", la technique est vue comme l’objectivation, principalement neutre, de la volonté humaine ("un moyen mis en œuvre en vue d’une fin").

Au contraire, pour les auteurs postmodernes "technocritiques", souvent influencés par Martin Heidegger pour qui la science est au service de la technique et non l’inverse, et qui avait rejeté l’idée de la neutralité de la technique, il n’est plus question de considérer la technique comme un ensemble de moyens que l’homme peut utiliser bien ou mal selon ses intentions. L’arraisonnement techniciste de la nature arraisonnerait l’homme lui-même. Cette conception se retrouve dans diverses idéologies, comme l’écologisme, le "retour à la terre", etc. Il serait impossible de renoncer au cours de la technique, comme si elle était dans un processus historique, initié par l’Homme, mais hors de contrôle de sa volonté.

>>> "Domination"

Il m’a semblé également important de citer dans mon livre Herbert Marcuse, pour qui a technique n’est pas neutre et impose des finalités : "Ce n’est pas après coup seulement, et de l’extérieur, que sont imposés à la technique certaines finalités et certains intérêts appartenant en propre à la domination. Ces finalités et ces intérêts entrent déjà dans la constitution de l’appareil technique lui-même".

Le concept qui apparaît ici est celui de "domination" : est "domination" sur la nature et les hommes non pas simplement l’utilisation de la technique, mais la technique elle-même. Cette idée de domination est bien sûr inspirée du marxisme : le capitalisme ne peut être qu’"exploitation des travailleurs". Aujourd’hui, les "travailleurs" et leur condition sociale n’intéressent plus guère la gauche postmoderne et son avatar wokiste : la domination à dénoncer est celle qui s’exercerait sur les minorités, les femmes et la nature. Il ne s’agit plus de prôner l’"appropriation collective des moyens de production" (marxiste), mais de détruire ces moyens et, au-delà, toute la civilisation occidentale doit être "déconstruite".

La pensée postmoderne a également imposé une lecture erronée de la célèbre phrase de Descartes dans le Discours de la méthode, qui recommandait aux hommes de devenir "comme maîtres et possesseurs de la nature", en omettant la finalité : "mais principalement aussi pour la conservation de la santé".

Les écologistes politiques ne sont pas postmodernes par hasard : leurs références intellectuelles se trouvent dans les auteurs "technocritiques". Cela les amène naturellement, si j’ose dire, au wokisme le plus fanatique (les maires écologistes et l’inénarrable Sandrine Rousseau en témoignent…). En fait, l’écologisme est l’un des constituants inséparables (pseudo-scientifique) de cette idéologie postmoderne. On peut même se demander si cette dernière aurait pu prendre de telles proportions chez les "élites" et une large part du spectre politique en Europe sans l’écologisme.

Je propose de dater l’origine de l’idéologie postmoderne en 1962, année de la publication du livre Silent Spring de Rachel Carson (à quelques années de la parution des œuvres majeures de Günther Anders). Cet ouvrage initia le combat contre les pesticides et plus largement contre la chimie. L’idée de progrès est dès lors remise en cause, et peu à peu, l’"écologie" a gagné la bataille des idées, jusqu’à l’hégémonie culturelle (selon les préceptes d’Antonio Gramsci). L’homme est coupable de détruire la nature par la technique. Il est ensuite devenu coupable de tout (s’il est un mâle blanc…).

>>> Sans-tragique

Tout n’est évidemment pas faux dans les critiques sur l’utilisation des techniques, tant s’en faut. Le problème est qu’une utilisation raisonnée et raisonnable d’une technologie n’est plus envisageable lorsqu’elle a été mise en accusation par l’écologie politique et ses organisations franchisées. Ni aucune évaluation au cas par cas. Les dossiers du nucléaire civil, des OGM ou encore du glyphosate en témoignent. Sauf bien sûr en cas de retour du réel, comme récemment pour le nucléaire. L’écologisme reste cependant une machine redoutable contre les technologies et les entreprises qui les mettent sur le marché. Ces dernières, si elles ne se soumettent pas, doivent être détruites.

Si cette idéologie "écologiste" a pris une telle ampleur, c’est bien qu’elle est entrée en résonance avec une aspiration au sans-tragique, à la suite des guerres et totalitarismes du XXe siècle, et avec notre culpabilité occidentale. L’écologie politique a étendu cette aspiration au sans-tragique aux risques technologiques. Les technologies, du moins celles ciblées par l’écologie politique, sont devenues comme de nouveaux oppresseurs en puissance, pour l’environnement et la santé. De nouveaux grands principes ont été inventés, dont le principe de précaution, pour y remédier.

Les problèmes que nous avons désormais à résoudre sont les dérives paralysantes, pour ne pas dire suicidaires, de nos grands principes : dont le principe de précaution devenu "précautionnisme" ou principe d’inaction, qui empêche une approche raisonnée de certaines technologies. Produit de la même idéologie, la sacralisation de l’"état de droit" semble bien souvent brider l’action des gouvernements et des parlements (alors que c’est leurs rôles que de faire évoluer le droit de manière raisonnée, quand l’intérêt du pays le demande).

* Marcel Kuntz est directeur de recherche au CNRS et auteur de "De la déconstruction au wokisme. La science menacée" (VA Editions).

Voir lexpress.fr


Too many taking sides in this conflict miss the true nature of Hamas – and Netanyahu, by Jonathan Freedland, The Guardian

Both those calling for a ceasefire and those opposing it are making assumptions that don’t stack up.
See theguardian.com


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BELLE-MÈRE (Sa) :
"- Vous me ferez mourir de chagrin ! dit une belle-mère à son gendre.
- Tant mieux. Comme ça, on ne retrouvera pas l'arme du crime !"
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

To seek understanding before taking action, yet to trust my instincts when action is called for. Never to avoid danger from fear, never to seek out danger for its own sake. Never to conform to fashion from fear of eccentricity, never to be eccentric from fear of conformity.
Steven BRUST, novelist (1955-)



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 16 novembre 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1083 dated November 13, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


Be Api pousse l'agriculture de précision

Émanation de Bioline by InVivo, la société Be Api veut développer la vente de produits en s'appuyant sur l’hétérogénéité intraparcellaire. Le but ? Une gestion fine des interventions culturales et de l’ensemble des intrants. Elle cherche de nouveaux relais, en particulier dans la communauté des coopératives, et s’est fixée comme objectif de couvrir 800000 ha d’ici 2030.
Selon Be Api, société née au sein de Bioline by InVivo il y a six ans, la plupart des parcelles agricoles sont hétérogènes. Ce constat serait particulièrement avéré dans le sud de la France.

L’une des solutions, dans ce cas, est de pratiquer l’agriculture de précision, qui permet de moduler les interventions culturales et les doses d’intrants, le tout en fonction des zones d’hétérogénéité diagnostiquées.

C’est ce que propose la société Be Api, avec, d’abord, des diagnostics intraparcellaires à base de cartographie satellitaire, associés ensuite à la vente de diagnostics spécifiques (fertilité, potentiel, carbone, azote SP et rendement).
.../...
Voir circuits-culture.com


Les nominés des SITEVI Innovation Awards 2023

Les dossiers d'innovation présentés cette année couvrent une palette très large de matériels, produits et services couvrant tous les pans de la viticulture, de l'oenologie et des filières arboricoles et oléicoles.

Les innovations proposées sont à la fois les marqueurs des besoins des producteurs, et des évolutions qui se font jour dans le monde agricole.

Malgré cette palette très large de besoins couverts, il est possible de dégager trois tendances majeures. Voici les nominés dans chacune des tendances :

1- La première concerne cette année encore le Numérique et ses applications

> Egretier : Le Copilote - Interface de réglage des outils : Interface électronique qui permet un réglage plus aisé du cadre support et des machines du travail du sol.

> IFV - Les Sensorielles - Outil de formation pour la reconnaissance des goûts de souris : Coffret de formation à la reconnaissance des goûts de souris dans les vins, coffret destiné aux acteurs de la filière pour apprendre à détecter ces goûts.

> Kubota - AIs - Capteurs 3D et I.A. pour la modulation de la pulvérisation : Ensemble de caméras 3D et de traitement intégrant de l'intelligence artificielle pour moduler les doses d'engrais foliaires et de pulvérisation en vergers.

> Netafim -GrowSphere™ - Interface de surveillance et pilotage de l'irrigation : Interface de surveillance et de pilotage optimisé de l'irrigation et de la ferti-irrigation.

> New Holland - Intelliflow - Gestion de la répartition des débits d'huile entre les outils : Système hydraulique pour tracteurs enjambeurs qui gère intelligemment la répartition hydraulique vers tous les outils branchés sur le tracteur.

> Optima Concept - Option AFS - Détection de feuillage automatique : Système qui permet de détecter en temps réel la présence de végétation devant la buse afin d'autoriser celle-ci à pulvériser. Le système gère l’ouverture / fermeture des buses en fonction des corps détectés par les capteurs à ultrasons.

> Pellenc - RX-20 - Robot viticole : Robot viticole interligne capable de travailler sans supervision humaine grâce à un procédé de geofencing (barrière virtuelle).

> Sabi Agri - L'Accord Robotique - Duo tracteur viticole électrique et robot : Ensemble composé d'un tracteur électrique et d'un robot qui travaillent ensemble, le chauffeur du tracteur pouvant superviser le robot.

> Studio Nyx – Vinum Ampelos - Outil de formation pour la taille de la vigne : Service de formation pour l'apprentissage de la taille des vignes par simulation numérique des résultats des opérations virtuelles de taille.

> Agriculteur d'aujourd'hui
Dans les bottes - Outil de communication et d'organisation des activités d'œnotourisme : Application informatique destinée à augmenter le dialogue entre agriculteurs et grand public. Les viticulteurs déjà très présents en agritourisme trouveront dans cette application un outil de communication et d'organisation, et une aide précieuse pour leur développement d'activité de vente et touristique.
Thierry Agriculteur d'Aujourd'hui - dans les bottes

> Vitibot : Cartographie automatique des rangs de vignes aux interceps électriques

> Watgrid - Winegrid - Système de surveillance de la prise de mousse : Solution de Surveillance à Distance et en Temps Réel de la prise de mousse.

2- La deuxième tendance porte sur l'amélioration de la productivité, mais tout en assurant l'aide à la conduite, le confort et, surtout, la sécurité

3- La dernière tendance, qui prend de plus en plus d'importance, porte sur la réduction de l'empreinte environnementale des activités agricoles, et en particulier la décarbonation de l'agriculture.
Voir sitevi.com


Sciences et Pseudo-Sciences n°345 (octobre 2023) : Liberté de prescrire ?

- Un médecin peut-il prescrire librement ce qu’il veut ? Dossier coordonné par Jean-Jacques Pik, Jacques Amsilli et Jean-Paul Krivine avec la participation de Michel Baussier, Jean Brissonnet, Jacques Cohen, Hervé Foenrenbach, Catherine Hill, et Jean-Paul Parier

- Les prescriptions hors autorisation de mise sur le marché par Alain Saint-Pierre

- Baclofène et alcool : la saga atypique d’un médicament par Jean-Jacques Pik et Thierry Kin

- Prescription hors autorisation de mise sur le marché en psychiatrie adulte par Fabien Vinckier

- Maigrir à tout prix ? par Emmanuelle Lecornet-Sokol

- Hydroxychloroquine : prescrire un médicament hors AMM en temps de crise ? par Matthieu Mulot



Kuhn Karl, le nouveau robot des champs

Après le lancement remarqué de l’Aura, premier robot d’alimentation de la marque, Kuhn vise désormais la grande culture avec Karl.

Révélé dimanche à l’ouverture d’Agritechnica, le robot chenillé de 8 tonnes est associé à une herse rotative intelligente à l’arrière et un tasse avant, pour améliorer l’équilibre global et réaliser un travail homogène. C’est tout l’enjeu de cet appareil, d’être réellement autonome, même lorsque ça va mal ! Kuhn a potassé le sujet et investi lourdement pour que son appareil puisse se débrouiller seul en cas de bourrage ou de dysfonctionnement.

Une fois la parcelle arpentée, l’opérateur crée une mission de travail, dépose Karl dans la parcelle, ajuste les paramètres de travail et démarre la mission. Celle-ci s’exécute alors de manière automatique. In fine, le résultat attendu est une opération culturale réussie dans une fenêtre optimale de travail, par exemple la bonne profondeur de travail du sol, la bonne dose de semis ou même un broyage régulier et fin des résidus.

L’outil lié à Karl, animé électriquement lui transmet les informations nécessaires à une bonne exécution et Karl module ainsi ses paramètres de manière à réaliser un travail adapté aux différentes situations de sol et de végétation. « Ça permet d’avoir un sensoriel affuté puisqu’on va mesurer la prise de consommation sur la machine. » indique David Hild, responsable produits chez Kuhn. « Avec ça, on va renvoyer les infos à l’unité de traction (Karl) et lui dire de s’adapter. Cela permet aussi lors d’un blocage d’une pierre dans la herse rotative de débloquer en tournant à l’envers. Ce qui n’est pas possible avec une herse rotative standard. ». Les applications possibles avec l’aide de Karl seront nombreuses selon le spécialiste, qui prévoit d’autres outils que sa herse rotative.
Voir farm-connexion.com


Claas rend son Xerion 12 autonome

L’autonomisation des machines n’est désormais plus un rêve. Il n’est également plus l’apanage des start-ups, puisque cette technologie est déployée et testée au sein même des tractoristes et full-liners, bien au-delà des cultures spécialisées et de l’élevage. A Agritechnica, un Claas Xerion série 12 est capable de se déplacer sans conducteur.
Voir farm-connexion.com




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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÉNÉFICES (Les) : Entre truands, ça se divise, la réclusion, ça s'additionne.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Every man is guilty of all the good he didn't do.
VOLTAIRE, philosopher (1694-1778)



Informatiques et réseaux


Viré d’OpenAI, Sam Altman rejoint Microsoft, Philippe Leroy, 20 novembre 2023 / Mais depuis il a repris le pouvoir au sein de OpenIA…

Deux jours après avoir été écarté de son poste de CEO d’OpenAI, Sam Altman va rejoindre Microsoft pour diriger une nouvelle équipe de recherche avancée sur l’IA.

Week-end à haute tension émotionnelle pour Sam Altman. Viré vendredi 17 novembre de son poste de CEO d’OpenAI, il vient de retrouver un job chez Microsoft ce lundi matin,

C’est Satya Nadella, son nouveau patron, qui l’a annoncé sur X. « Nous sommes extrêmement heureux d’annoncer que Sam Altman et Greg Brockman ( NDLR : Président du conseil d’administration) , ainsi que leurs collègues, rejoindront Microsoft pour diriger une nouvelle équipe de recherche avancée sur l’IA. Nous sommes impatients d’agir rapidement pour leur fournir les ressources nécessaires à leur réussite .» écrit-il, confirmant à demi mots que plusieurs collaborateurs de Sam Altman ont démissionné d’OpenAI pour le suivre dans son nouveau projet.

Pour autant, Microsoft annonce poursuivre sa collaboration avec OpenAI...
Voir silicon.fr


Cybersécurité des PME : 3 recommandations pour éviter les attaques, par Philippe Leroy, 9 novembre 2023

Plus de la moitié des PME françaises ont été victimes d’un incident de cybersécurité mais elles sont trop mal préparées pour y faire face. Dans un rapport remis au gouvernement, le Campus Cyber propose trois recommandations pour les remettre sur le bon rail.
Voir itespresso.fr


Fournisseurs cloud : comment le gouvernement veut réguler le marché, par Clément Bohic, 13 octobre 2023

Le gouvernement prépare un projet de loi pour encadrer les fournisseurs de cloud. Interopérabilité, données sensibles, frais de sortie... tous les sujets doivent être couverts.
Voir itespresso.fr


Microsoft Surface : le support étendu à six ans

Une extension de support s’applique aux tablettes Surface mises sur le marché à partir du 1er janvier 2021. Pour les modèles antérieurs, Microsoft maintient l’ancienne politique, soit au moins quatre ans de support.
Voir itespresso.fr


Les glaneuses, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

03 - 27/11/2023
 


Jeune mère, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

04 - 27/11/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BOIRE : "Si je buvais moins je serai un autre homme. Et j'y tiens pas.".
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

The truth isn't always beauty, but the hunger for it is.
Nadine GORDIMER, novelist, Nobel laureate (1923-2014)



Agricultures


Nouveautés et innovations Agritechnica 2023
Voir lafranceagricole.fr


Les bassines, il faut les couvrir de panneaux photovoltaïques flottants ?!?

L’installation de capteurs photovoltaïques flottants sur les plans d’eau vient battre en brèche les principaux arguments des anti-bassines, en limitant l’évaporation et le réchauffement tant décriés.

En effet, la quantité d’énergie diffusée par le soleil à la surface de l’eau est très largement transformée en électricité, ce qui limite le réchauffement de l’eau de surface. La chaleur dégagée par les panneaux solaire est anecdotique en comparaison, et parfaitement évacuée par le film d’air circulant sous les flotteurs.

Par le même effet, l’évaporation est limitée par l’ombrage, la surface de l’eau n’étant pas soumise au rayonnement direct.

Ce même effet d’ombrage est très apprécié des poissons en pisciculture, ils viennent ostensiblement s’y réfugier, d’autant qu’ils sont à l’abri également des cormorans…

27/11/2023
 

Voir l'état des connaissances et perspectives de recherche sur l’agrivoltaïsme

Lire le rapport sur "Les bassines" de l'Académie d'agriculture


Les glaneuses, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

05 - 27/11/2023
 


Le lavoir près de la Ferme d'Erlan, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

06 - 27/11/2023
 

Énergies renouvelables : La FFPA (Fédération française des producteurs agrivoltaïquesà réclame un taux d’emprise maxi de 45 % pour les projets agrivoltaïques

Inquiète des velléités du gouvernement d’instaurer, dans le décret d’application encadrant l’agrivoltaïsme, des taux d’emprise au sol variables selon le type de culture, la Fédération française des producteurs agrivoltaïques, estime que les critères qui seront retenus doivent « favoriser la diversité des projets » sans freiner « l’arrivée de nouvelles technologies photovoltaïques ».
Voir agri-mutuel.com


Quel est l’effet des panneaux photovoltaïques sur les prairies ?

Une étude réalisée par l’Inrae, JPEE (producteur indépendant français d’énergies renouvelables) et Photosol (spécialiste des grandes installations photovoltaïques, supérieures à 3 ha) sur deux sites agrivoltaïques dans l’Allier et le Cantal a permis de mesurer l’impact des panneaux sur la qualité et la quantité de végétation.
Voir agri-mutuel.com


Agrivoltaïsme et photovoltaïque au sol : un modèle industriel, par Marc Guilbaud, 17/11/2023

Les projets agrivoltaïques sont le plus souvent des projets de type industriel.
Voir cultivar.fr


La population doit accepter les projets agrivoltaïques, par Marc Guilbaud, 28/11/2023

Installer des panneaux dans les champs, quelle que soit la formule, cela se voit. Même si les études d’impact environnemental évaluent l’impact visuel et paysager, "il y a parfois une opposition locale analogue à celle pour les éoliennes", confie Jean-Luc Bochu.
Voir cultivar.fr


Diesel, gaz, hydrogène… Ce moteur FPT s’adapte « en quelques coups de tournevis »

Le motoriste, qui fournit notamment tout le groupe CNH (Case IH, New Holland, Steyr…), a présenté la nouvelle version de son XC13 adaptée à l’hydrogène lors du salon Agritechnica.
Voir agri-mutuel.com


Entrée de l’Ukraine dans l’UE: clap de fin pour notre agriculture ? Par Vincent Chaplot IRD, 23/11/2023

Quel impact aura l’adhésion de l’Ukraine à l’Europe sur l’agriculture européenne? Si les négociations débutent, il faudra attendre encore de nombreuses années avant d’avoir une réponse claire.
Voir cultivar.fr

Ma remarque (GW) : Je me répète mais il me semble que le poids économique et politique de l’agriculture européenne a diminué à l’ouest de l’UE. Ce poids est encore important à l’est de l’UE, en Pologne ou en Roumanie par exemple. L’entrée de l’Ukraine dans l’UE posera beaucoup de pbs, mais forcera le renouvellement de la politique agricole commune et ce sera peut-être une chance.


Des leviers de réduction des émissions d’ammoniac en élevage bovin, par Ronan Lombard, le 8 novembre 2023

Compte tenu de son importante contribution aux émissions d’ammoniac, les réglementations sur la qualité de l’air visent particulièrement l’agriculture. Les systèmes laitiers sont les plus émissifs et sont en même temps ceux disposant de marges de réduction des pertes d’ammoniac. Car les leviers d’actions existent.

Les réglementations européenne et nationale sur la qualité de l’air fixent l’objectif d’une réduction des émissions d’ammoniac de 13% (1). Idele identifie que l’élevage bovin dispose de leviers permettent de l’atteindre, et même le dépasser. Un quatre pages de l’institut et des interprofessions Cniel et Interbev en liste plusieurs et résume : « En activant trois leviers, la ferme bovine France pourrait réduire ses émissions de NH3 de plus de 15 %. »
Voir entraid.com


Egalim : des lois imparfaites, mais pas inutiles

Les lois destinées à rééquilibrer les relations commerciales se succèdent depuis 2018 avec, entre autres objectifs, celui de redonner du pouvoir et de la valeur aux producteurs. Si l’inflation a brouillé les pistes, on constate tout de même des avancées, notamment dans la filière laitière.
.../...
Voir agri-mutuel.com


Les résistances aux antibiotiques, stables ou en baisse (grâce à l’élevage !)
.../...
La consommation des antibiotiques en élevage baisse massivement. Dans le cadre de la semaine mondiale pour le bon usage des antibiotiques, qui a commencé samedi dernier, l’Anses présente son rapport annuel sur l’antibiorésistance en santé animale. Un rapport qui montre que la diminution des quantités d’antibiotiques utilisées a un effet positif sur les résistances des bactéries à ces molécules.
.../...
Voir agri-mutuel.com


Le hanneton et la Lemoultine (référence AAF : 04.03.Q01)

Au XIXe siècle, les dégâts de vers blancs constituent une préoccupation majeure des cultivateurs, et les campagnes de ramassage des hannetons sont complexes et coûteuses.
La découverte d'un champignon pathogène du ver blanc conduira Léopold Le Moult à développer une des premières solutions de biocontrôle en France.
Voir academie-agriculture.fr


Eugène Le Moult (1882-1965)

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BOULOT (Le) : "C'est un truc qu'il vaut mieux commencer jeune. Quand tu démarres tout môme, c'est comme si t'étais né infirme : tu prends le pli et t'y penses plus."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Through others, we become ourselves.
Lev VYGOTSKY, psychologist (1896-1934)



Du côté des écrivains et artistes paysans


> Note aux auteurs

> “Au pas de Jean et de ses vaches gasconnes des Pyrénées”, par Jean-Paul Abadie, Editions Lafont de Ménat

> Les archives de l'AEAP aux archives du Gers


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BOURGEOISES (Bonnes) : C'est avec elles qu'on fait les meilleures grues.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

It has always seemed to me that the test of integrity is its blunt refusal to be compromised.
Chinua ACHEBE, writer and professor (1930-2013)



Agenda


Chaptal et Redouté, une petite histoire de raisins

27 novembre - 15 décembre – MONTPELLIER

Voir inrae.fr
27/11/2023
 



Du côté d'ebbh.fr... En résumé #136 : Pausé

Voir ebbh.fr
27/11/2023


Listes de toutes les excellentes « bandes dessinées » de Romain Meunier
Voir ebbh.fr
 



Agriculture oasienne

6 décembre 2023 - PARIS
La séance sur « l’agriculture oasienne » fait suite à deux séances de 2013 et 2014 sur le thème général « production végétale en situation de manque d’eau », puis un thème spécifique consacré à « l’aridoculture » en 2021. Dans les milieux semi-arides ou arides, lorsque des ressources en eau sont localement présentes existent des oasis et une agriculture adaptée, résultant de milliers d’années de pratiques. Cette séance présente les conditions naturelles qui les rendent possibles, les pratiques traditionnelles caractéristiques de l’agriculture oasienne, les services écosystémiques qu’elle rend aux sociétés, sa vulnérabilité et les solutions d’adaptation aux pressions  actuelles.

Dans les milieux semi-arides ou arides, lorsque des ressources en eau sont localement présentes existent des oasis et une agriculture adaptée, résultant de milliers d’années de pratiques. Cette séance présente les conditions naturelles qui les rendent possibles, les pratiques traditionnelles caractéristiques de l’agriculture oasienne, les services écosystémiques qu’elle rend aux sociétés, sa vulnérabilité et les solutions d’adaptation aux pressions  actuelles.
Voir academie-agriculture.fr


Xavier Bernard : un mécène de l’Académie d’Agriculture de France

13 décembre 2023 - PARIS
Xavier Bernard (1873-1965) est né voilà un siècle et demi. Cadet d’une famille nombreuse, ce petit paysan poitevin réussit admirablement dans le commerce des semences à Paris, allant les chercher en Europe, Amérique du Nord et Maroc (1904-1916).

Autodidacte, il approfondit ses connaissances en agronomie pour améliorer semences et cultures. Cela lui fait acquérir quatre domaines au Maroc et un autre près de Poitiers. Ayant défriché ses 560 hectares, il y applique les techniques les plus modernes de son époque, tout en contrôlant la qualité de ses semences. C’est dans la perspective d’une utilisation à grande échelle qu’il crée la première coopérative céréalière du département de la Vienne.

Ses recherches en biologie vont de pair avec l’expérimentation dans ses domaines et la communication de leurs résultats aux jeunes agriculteurs. Dans cette perspective, il fonde d’ailleurs une École d’agriculture au Maroc et en France, dans son Poitou natal. En 1952, élu à l’Académie d’agriculture de France, il décide de financer des prix scientifiques de Technique agricole et d’Économie rurale pour récompenser les travaux ou les livres qui accéléreront le progrès agricole.

Au terme de sa vie, il crée une Fondation qu’alimentent ses entreprises et qui continuera son œuvre. Chaque année, le Prix Xavier Bernard récompense donc l’œuvre d’un grand chercheur, sans parler des Prix qui distinguent les meilleurs mémoires de fin d’études. La séance publique veut rendre hommage à ce mécène trop peu connu. On présentera d’abord l’homme et son existence, puis ce qui fut essentiel à ses yeux : la production et la diffusion des semences, ainsi que l’enseignement agricole auquel il consacra tant d’efforts.
Voir academie-agriculture.fr

27/11/2023
 


SIA 2024

27/11/2023
 


27/11/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BRUTE (Une) : Faut pas faire attention, c'est une brute née de la guerre. En langage clinique on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today
He who, when called upon to speak a disagreeable truth, tells it boldly and has done, is both bolder and milder than he who nibbles in a low voice and never ceases nibbling.
Johann Kaspar LAVATER, poet, writer, philosopher (1741-1801)




Du côté des gazettes et des blogs agricoles



Du côté de pleinchamp.com... Glyphosate : l’histoire sans fin, par Adèle Magnard

[Edito] Cinquante ans après son lancement, le glyphosate n’a pas fini de faire parler de lui. Depuis son classement comme « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) en 2015, le renouvellement de son autorisation à l’échelle européenne suscite à chaque fois bon nombre de débats scientifiques, politiques et sociétaux. Mais l’herbicide le plus utilisé dans le monde (et en France) ne se laisse pas interdire aussi facilement. Alors que son autorisation dans l’Union européenne expirait le 15 décembre 2023, elle vient d’être reconduite pour les dix prochaines années.

Si le déroulé de cette réautorisation ne fut pas aussi rocambolesque que la précédente en 2017, il n’en est pas moins intéressant à décrypter. Le 16 novembre, à l’issue d’un vote, les États membres de l’UE n’ont pas réussi à s’entendre sur la prolongation pour dix ans de l’autorisation du glyphosate. La « majorité qualifiée », requise pour valider ou rejeter le texte - soit 15 États sur 27, représentant au moins 65% de la population européenne - n'a pas été atteinte. La France, l'Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, l'Italie, Malte et les Pays-Bas se sont abstenus. L'Autriche, la Croatie et le Luxembourg ont voté contre. Les autres 17 États-membres ont voté pour.

Dans cette situation, la décision revient à la Commission européenne de trancher. Celle-ci, en se fondant sur les évaluations de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et de l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA), a décidé de procéder au renouvellement de l'approbation du glyphosate pour une période de dix ans.

En 2017, dans la même situation (pas de majorité lors du vote des États membres), la Commission avait refusé d’assumer cette responsabilité, et demandé aux États de voter une nouvelle fois. Parmi les pays qui avaient changé leur vote par rapport au scrutin précédent figurait l’Allemagne, qui avait cette fois validé la proposition de la Commission. Un choix décisif dans la mesure où elle représente à elle seule plus de 16% de la population européenne. La France avait maintenu son vote négatif. À l’époque, Emmanuel Macron entendait « sortir du glyphosate » dans les trois ans. Il a depuis reconnu que ce n’était pas si simple. En 2023, désormais partisane du mantra « pas d’interdiction sans solution », la France n’a pas voté contre la réhomologation du glyphosate, préférant s’abstenir.
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Voir pleinchamp.com


Du côté de l'institut de l'élevage

> Idele-Première n° 814 - 28/11/2023

> Idele-Première n° 813 - 24/11/2023

> Idele-Première n° 812 - 20/11/2023


Au jardin, Chartèves (Aisne), près de Mont-Saint-Père, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

07 - 27/11/2023
 


Avril, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

08 - 27/11/2023
 


Du côté d’André Heitz

> Tournant énergétique de l'UE ? Fausse information : 50 % des panneaux solaires ne sont pas installés

> Reconnaître le triomphe de la science dans l'espace et l'agriculture

> Avec l'accès aux bons outils, l'Afrique contribuera à nourrir le monde

> Le CIRC se délecte de remuer le couteau dans la plaie avec des données scientifiques insuffisantes pour l'aspartame

> Un chanvre et une pomme de terre génétiquement modifiés obtiennent le feu vert de l'USDA

> Pourquoi élever des volailles au fond du jardin ? Huit raisons indiscutables pour lesquelles vous devriez le faire (Afrique)

> Les agriculteurs du monde entier interrogés : le changement climatique est-il leur plus gros problème ?

Bayer a commandé cette étude à grande échelle à la société de conseil en communication Kekst CNC. L'entreprise Kekst CNC a interrogé des agriculteurs des pays suivants, dans des proportions égales, entre avril et juillet 2023 : Allemagne ; Australie ; Brésil ; Chine ; États-Unis ; Inde ; Kenya ; Ukraine

Les enquêtes ont été menées auprès de grands et de petits agriculteurs. L'échantillon a été sélectionné au hasard et jusqu'à la fin de l'entretien, les personnes interrogées ne savaient pas que Bayer était le client. En outre, 2.056 petits agriculteurs indiens ont été interrogés en mai et juin 2023 à l'aide d'un questionnaire abrégé. Les agriculteurs indiens interrogés en plus ont un lien avec Bayer par le biais de différents réseaux.
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> Les chiffres : la relation entre le pétrole brut et les surfaces de maïs

> Des entraves qui détruisent la prospérité

> Une leçon de réalisme et de pragmatisme en matière d'agriculture, par Gérard Rass

> Les États-Unis sans commerce

> Les agriculteurs allemands achètent de moins en moins d'engrais – quantités, prix, restrictions

> A propos de l'échec de la campagne sur le glyphosate, par David Zaruk (Risk-monger)

Avec 25 ans d'expérience dans les tranchées bruxelloises, je ne prévoyais pas que les choses se passent ainsi... ni aussi facilement.

En ce morne après-midi de novembre, alors que des militants en colère sont blottis dans des cafés autour de la place du Luxembourg pour planifier les prochaines étapes de leur assaut anti-agricole, nous devrions profiter de ce calme pour procéder à une évaluation a posteriori de ce qui vient de se passer. Comment les ONG antichimie et leur campagne #StopGlyphosate ont-elles pu si mal faire les choses.
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27/11/2023
 

27/11/2023
 

> Cultures génétiquement modifiées naturelles : les graminées prennent un raccourci évolutif en empruntant des gènes à leurs voisines

> Selon la Royal Society, une réglementation des cultures génétiquement modifiées fondée sur des données probantes pourrait aider le Royaume-Uni à prendre la tête de la lutte contre les risques liés à la sécurité alimentaire mondiale et au changement climatique

> Bayer : Les mauvais chiffres conduisent-ils à la vente de la division agriculture ?

> Règlement phytosanitaire de l'UE : débat houleux au Parlement Européen

> L'agriculture dans l'UE en 2032 – une fiction ?

> « Mégabassines » : que d'air, que d'air brassé à l'Assemblée Nationale !

> Un nouveau traitement révolutionnaire de thérapie génique pour l'anémie falciforme est imminent


   


Du côté de la Fnsea

> Inondations dans le Pas-de-Calais : La FNSEA salue l’annonce d’un fonds de soutien exceptionnel et appelle les pouvoirs publics à une mise en place immédiate des dispositifs d’indemnisations

Au lendemain du déplacement du Président de la République, du Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et du Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires dans le département du Pas de Calais touché par des inondations destructrices, la FNSEA salue l’annonce d’un fonds de soutien exceptionnel de 80 millions d’euros, en complément des dispositifs assurantiels et du régime des calamités agricoles. Ce fonds doit également permettre de répondre aux besoins des agriculteurs touchés par la tempête Ciaran en Bretagne et Normandie qui ont vu leurs outils de production détruits.

Face à des dégâts d’une importance exceptionnelle et à la détresse physique et morale de nombreux agriculteurs, cette annonce est la première pierre de la réponse attendue en matière de solidarité nationale.

La FNSEA appelle maintenant l’Etat à mettre en œuvre rapidement toutes les mesures permettant aux agriculteurs d’envisager l’avenir. Mobilisation rapide des assureurs et des services déconcentrés pour évaluer les pertes au plus vite, lancement des procédures de calamités agricoles, déclaration de catastrophes naturelles, , lancement des procédures d’indemnisation, mises en place de mesures d’aide à la trésorerie et au redémarrage… Il est impératif de donner de la visibilité aux agriculteurs touchés.

La FNSEA appelle également les pouvoirs publics à tirer les enseignements de cette catastrophe. Le changement climatique est une réalité et les agriculteurs en sont les premières victimes. Les quantités d’eau tombées dans le Pas de Calais durant les derniers jours montrent que certaines pratiques doivent évoluer. Après des années d’alerte de la part des agriculteurs, il semble que les autorités aient entendus raison sur le curage des fossés et des cours d’eau. Il en va de même sur la nécessité de stocker l’eau dans les périodes d’abondance pour couvrir les besoins en période de sécheresse. Espérons que cet épisode permettra un retour du bon sens dans la gestion de ce dossier de l’eau.

Enfin, la FNSEA, tient à réexprimer son soutien total à tous les habitants du Pas de Calais et des Hauts de France touchés et à tous les agriculteurs qui font face à cette épreuve, notamment en Bretagne et en Normandie. Chacun pourra compter sur le soutien indéfectible de toute la profession agricole et tout particulièrement pendant cette difficile période de reconstruction.

> Mesures d’urgence de lutte contre l’inflation : La FNSEA ne tolérera aucun retour en arrière sur les acquis des lois EGalim !

Ce mardi 14 novembre, la Loi « portant mesures d’urgence pour lutter contre l’inflation concernant les produits de grande consommation » a été votée. Y figure l’avancement des dates de négociations commerciales à titre exceptionnel pour l’année 2024. Ainsi, celles-ci se termineront le 31 janvier au lieu du 1er mars traditionnellement.

La FNSEA a, dès l’origine, affiché son scepticisme quant aux effets réels de cette Loi, conçue pour répondre politiquement à une urgence conjoncturelle liée au pouvoir d’achat. Argumenter sur une baisse des coûts de production pour accélérer les négociations et ainsi entraîner une baisse des prix des produits alimentaires est un non-sens pour le secteur agricole qui voit, lui, ses propres coûts de production demeurer à un niveau élevé : + 18 % sur deux ans !

La plus grande vigilance est de mise dans la séquence de négociations commerciales anticipées qui s’ouvrira prochainement. La FNSEA veillera à ce que les dispositions des lois EGalim soient appliquées dans leur entièreté et particulièrement la répercussion des coûts de production des agriculteurs dans la construction du prix final.

Il est bien entendu qu’aucune dérogation à la sanctuarisation du prix de la matière première agricole ne pourra être tolérée : la FNSEA appelle à des contrôles drastiques sur le sujet, et à ce que la mission d’audit par l’inspection générale des finances (IGF), demandée par la FNSEA, relève scrupuleusement tout manquement aux règles du droit commercial.

Enfin, la FNSEA soutient que cette modification de la période des négociations commerciales est et doit rester exceptionnelle et provisoire, et appelle à un retour aux dates initiales dès 2025. C’est le message que la FNSEA portera dans la mission gouvernementale transpartisane qui s’ouvrira prochainement auprès des parlementaires. Celle-ci vise à « repenser le cadre global des négociations commerciales », selon les termes de la Ministre Olivia Grégoire : la FNSEA sera inflexible sur la logique de construction du prix en marche avant, unique voie pour permettre la prise en compte des coûts de production des agriculteurs, leur garantir un revenu décent et soutenir la souveraineté alimentaire de la France sans la compromettre davantage ! La seule discussion possible est celle qui permettra de faire émerger des pistes de progrès pour l’application efficace de ces lois.

> Réhomologation du glyphosate : La FNSEA salue une décision qui s’appuie sur la science et appelle le Gouvernement à la cohérence

La Commission européenne a annoncé ce jour le renouvellement de l’approbation du glyphosate dans l’Union Européenne, pour une période de dix ans, sous réserve de certaines nouvelles conditions et restrictions.

La FNSEA salue la décision de la commission qui a fait le choix du respect de la science en s’appuyant sur l’avis de l‘EFSA. Elle a suppléé à l’incapacité et à l’absence de courage politique des Etats membres pour trouver une majorité qualifiée sur un dossier que de trop nombreux acteurs politiques et associatifs ont voulu transformer en marqueur de la transition écologique.

Ce choix va permettre de donner de la visibilité aux agriculteurs et permettra à tous ceux qui sont engagés dans des techniques agronomiques vertueuses de poursuivre cette voie en termes d’agroécologie car ils auraient été confrontés à une totale absence d’alternative en cas d’interdiction.

La balle est maintenant dans le camp de la France, qui a fait le choix de l’abstention plutôt que de s’appuyer sur la science, pour définir dans notre pays les conditions d’application de cette décision.

Dans ce cadre, la FNSEA appelle dès à présent le Gouvernement à respecter l’engagement de la Première Ministre, pris au dernier salon de l’agriculture lorsqu’elle déclarait qu’ « en matière de produits phytosanitaires, nous respecterons désormais le cadre européen et rien que le cadre européen ».


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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CHARME (oriental) : Tout le charme de l'Orient... Moitié loukoum, moitié ciguë... L'indolence et la cruauté... En somme, le Coran alternatif.
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

Besides the noble art of getting things done, there is the noble art of leaving things undone. The wisdom of life consists in the elimination of nonessentials.
Lin YUTANG, writer and translator (1895-1976
)


 
Opinions et curiosités du web (2)


Le chauffeur de taxi français et le Chinois

Un touriste chinois atterrit en France à l'aéroport de Roissy. Il saute dans un taxi et se dirige vers Paris.

Sur le trajet, le taxi croise quelques bus. "Ces bus sont très lents", remarque le touriste chinois au chauffeur de taxi. "En Chine, les bus sont très rapides".

Le chauffeur de taxi l'ignore.

Un peu plus tard, ils croisent un train sur la nouvelle voie ferrée. "Ce train est très lent", remarque le touriste chinois. "En Chine, les trains sont très rapides".

Le chauffeur de taxi l'ignore toujours.

Quand ils arrivent à Paris, ils voient des gens se promener. "Ces gens marchent très lentement" remarque le touriste chinois. "En Chine, les gens marchent très vite."

Le chauffeur de taxi l'ignore toujours.

Ils arrivent enfin à l'hôtel du touriste. "Quelle est la lecture du compteur ?" demande le touriste.

"200 Euros", répond le chauffeur de taxi.

"C'est fou", répond le touriste chinois. "En France, les bus roulent lentement, les trains roulent lentement et les gens marchent lentement. Comment se fait-il que le compteur soit la seule chose ici qui aille vite ? "

Le chauffeur de taxi hausse les épaules et dit : "Le compteur a été fabriqué en Chine".

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georgesa(a)orange.fr


Taxer la viande pour lutter contre le réchauffement : une si mauvaise idée…par Jason Reed, 9 novembre 2023
Voir irefeurope.org
Mon sanglier est cuit !   Comme dirait Obélix...
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


IREF - La France est championne européenne des dépenses publiques, l’Irlande est dernière mais son PIB/hab est deux fois supérieur au nôtre !

Les dépenses publiques en France représentent 58.1 % du PIB (2022) ce qui fait de notre pays le champion de l’Europe.

A la dernière place de ce classement se trouve l’Irlande avec des dépenses publiques à seulement 21.4 % du PIB ou 36.7 points de moins que la France.

Et pourtant, le PIB/hab (PPA) de l’Irlande est le troisième au monde, plus de deux fois plus élevé que celui de la France (qui se situe à la 25e place) : 99.520 euros contre 47 290 euros.

Et si l’on diminuait les dépenses pour enrichir les Français ?

Voir irefeurope.org (l’IREF est souvent très conservateur mais énonce parfois quelques vérités dérangeantes – GW)
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


La faneuse / The tedder, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

09 - 27/11/2023
 


L’écologie kidnappée se libérera-t-elle enfin ? par Bertrand Alliot -16 novembre 2023

L’écologie peut être un grand projet motivant qui allie développement humain et respect de l’environnement, réindustrialisation et préservation de la beauté. Ailleurs qu’en France, l’écologie n’est pas forcément accaparée par l’extrême gauche…

« La gauche a kidnappé l’écologie à partir des années 1990 » déclarait récemment le journaliste Hugo Clément en réponse à la violente polémique suscitée par son débat avec Jordan Bardella. La mise au point était salutaire.

En effet, les premiers responsables politiques français à agir concrètement pour la protection de l’environnement furent Charles De Gaulle, Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing avec en particulier la création du ministère de l’environnement, l’instauration du principe du pollueur payeur et la création des parcs naturels régionaux dans les années soixante, suivie lors de la décennie suivante, par les premières actions en faveur de la protection du littoral… Sandrine Rousseau et le parti les Verts n’étaient pas encore nés que les enjeux écologiques avaient déjà été intégrés par une famille politique qui deviendra plus tard leur adversaire.

Le mouvement de l’écologie, de par son appel récurent aux limites, présente un tropisme conservateur… À l’origine, la motivation première des écologistes sincères était de conserver le capital de nature, l’esthétique des paysages ainsi que le patrimoine architectural et traditionnel afin de pouvoir les transmettre aux générations futures. Cet élan était magnifiquement incarné par un programme télévisé très suivi entre 1971 et 1978 intitulé « la France défigurée ».
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Voir causeur.fr


Quand s’arrêtera la hausse de la production mondiale de nourriture ? Par Vincent Chaplot, IRD, 27/10/2023

L’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère va-t-elle permettre de poursuivre l’augmentation des rendements agricoles ?

Selon la FAO, la planète n’a jamais produit autant de nourriture qu’en 2022. Chiffres à l’appui, nous assistons à un accroissement constant depuis les premières mesures globales des années 1960. Dès lors, comment expliquer cette étonnante productivité des systèmes agricoles ? Quand s’arrêtera-t-elle ? Vincent Chaplot, docteur en sciences de l’environnement, propose son analyse.
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Un doublement de la teneur en CO2 de 0,04 à 0,08% conduit à une hausse de 50% environ de la production des principaux grains, selon des études. L’accroissement de la teneur en CO2 sera d’autant plus bénéfique pour les sols peu profonds et les climats secs, puisque la photosynthèse devenant plus efficace, les stomates des feuilles s’ouvrent moins longtemps pour adsorber le CO2. Il en résulte une baisse de l’évaporation de 30% à chaque doublement de la teneur en CO2. La hausse de la production agricole risque donc de se poursuivre pour longtemps, même si la planète se réchauffe. Les canicules et autres sécheresses des dernières décennies n’ont pas enrayé la tendance globale.

À l’échelle régionale, certains pays voient pourtant leur production baisser ou stagner : c’est le cas de la France, seul pays européen connaissant cette tendance. Aurait-on atteint des seuils de sécheresse ou de température néfastes aux plantes ou faut-il y voir un lien de cause à effet avec des orientations réglementaires ne favorisant pas les productions ?
Voir cultivar.fr


La France a la plus grosse communauté chinoise, vietnamienne, juive et arménienne de l’UE...

L’essayiste Pierre Conesa énumère toutes les communautés étrangères qui trouvent en France un pays d’accueil, et déplore une «inversion des valeurs» qui freinent les expulsions des criminels étrangers.
Voir Le Figaro


Dans quels pays les immigrés sont-ils les plus nombreux ?
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Pour l’Europe, en 2020, sur les 447,3 millions d’habitants des 27 pays de l’Union européenne (UE27), 36,6 millions sont étrangers et 54,5 millions sont nés dans un pays étranger, soit respectivement 8,2 % et 12,2 % de la population. La France se situe dans la moyenne européenne.

Le Luxembourg compte proportionnellement le plus d’étrangers (47 % de sa population). Toutefois, 81 % d'entre eux sont ressortissants d’un autre pays de l'UE27.

Les étrangers représentent moins de 2 % de la population en Roumanie, en Pologne, en Slovaquie et en Bulgarie. Avec 10,4 millions de personnes, l’Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre d’étrangers. Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27.

L'Espagne, la France et l'Italie accueillent un nombre similaire d'étrangers (environ 5 millions) mais ces derniers sont moins souvent ressortissants de l'UE27 (environ 30%).
Voir histoire-immigration.fr


La ferme de Sombre / Farm at Sombre, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

10 - 27/11/2023
 


Les cornucopiens sont parmi nous ! Mais qui sont-ils ? Par Aurélien Boutaud et Natacha Gondran (Cnrs), 9 août 2023

Cornucopiens : croyant en la corne d’abondance du changement technique.

Nous croyons au progrès technique pour lutter contre le changement climatique, tout en faisant confiance aux entreprises qui savent déjà ou sauront découvrir et mettre sur le marché les outils permettant de limiter les émissions de GES (émissions passées et à venir).

Ceci nécessite un consensus social et la mise en place de politiques adaptées, mais ce consensus ne peut pas être obtenu sans la participation des entreprises.

Ceci nécessite sans doute des changements de nos comportements de consommation… toujours très lents.
Voir theconversation.com


Zet' & La Licorne - Raconte-moi l'esprit critique #1
Voir vidéo


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CHAT (Mon) : "Quand je le réveille, il a l'air reconnaissant de celui à qui l'on donne l'occasion de se rendormir."
Michel AUDIARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


A thought for today

In science it often happens that scientists say, "You know that's a really good argument; my position is mistaken," and then they would actually change their minds and you never hear that old view from them again. They really do it. It doesn't happen as often as it should, because scientists are human and change is sometimes painful. But it happens every day. I cannot recall the last time something like that happened in politics or religion.
Carl SAGAN, astronomer and writer (1934-1996)


Lavandières au bord de la Marne / Washerwomen on the banks of the Marne River, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

11 - 27/11/2023
 


Laveuses au soir / Washerwomen in the evening, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

12 - 27/11/2023
 


Laveuses des bords de la Marne / Washerwomen from the banks of the Marne River, par Léon-Augustin Lhermitte (1844-1925)

13 - 27/11/2023
 


Raven Event Offers a Glimpse of a Bright Ag Tech Future

Throughout its history, Raven Industries, has always prided itself on being not only a leader in existing ag technology, but an innovator of new technologies as well, writes Eric Sfiligoj at CropLife. Recently, both of these characteristics were on display as the company held its third annual Ignite Event for customers and visitors at its Sioux Falls, SD, headquarters and nearby research facility in Baltic, SD.

Paul Welbig, then-Director of Business Development, kicked off the meeting, explaining the company’s thought process behind Ignite. “We are coming out with new innovations all the time,” said Welbig. “What if we brought everybody together to share best practices and ideas?” The three-day gathering, held in mid-August, attracted 145 attendees, with many in attendance from the ag retail community.
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See globalagtechinitiative.com


Du côté d'Auguste Derrière - 1



Aigen raises $12m to scale solar-powered autonomous robots to 20,000+ acres

- US-based Aigen Robotics has raised a $12 million Series A for its solar-powered, autonomous robots for agriculture.
- Australia VC ReGen Ventures led the round with participation from New Enterprise Associates, Cleveland Ave, Incite, and Susquehanna Private Equity Investments.
- Aigen will use the funding to scale its robotic fleet for a wide launch in the US in 2024.

“It was always part of our vision to not use fossil fuels as part of the energy source during the operation of the robot,” Aigen cofounder Kenny Lee tells AgFunderNews.

To avoid fossil fuels, Aigen has developed a solar-powered robotics platform equipped with sensors, cameras and software that monitors and manages plants in the field.

Its fleet will autonomously navigate the field, removing weeds via blades at the end of the robotic arms and deploying “advanced ML [machine learning] for precision strikes,” says Lee. Solar panels double as “sails,” helping the robot take advantage of any high winds on the farm.

Simultaneously, the robots analyzes the crops and provides farmers with data to assist growers in plant management decisions.
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See agfundernews.com


Du côté d'Auguste Derrière - 2



John Deere’s Heraud looks back on 10 years of leading ag innovation — and what to expect in the next decade, by Jennifer Marston, November 17, 2023
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Some of the most important developments within John Deere could be categorized in three areas.

The first category is our machine journey. Two examples are ExactEmerge planter technology and X9 combines. The ExactEmerge technology is designed to put seed into the ground at speed with pinpoint population and spacing accuracy. This technology has resulted in up to a 9% increase in grain yields, showcasing the direct benefits of sustainable practices. Leveraging the data collected using this technology, farmers can gain new insights and make better decisions year after year to grow more with less.

The X9 combine allows farmers to be more productive. The machine can harvest up to 30 acres an hour in wheat and up to 7,200 bushels an hour in high yielding corn. The technology on the combine can sense varying crop conditions and automatically adjusts the machines ground speed to maintain a consistent crop load. This helps farmers get more out of the machine’s capacity and improve grain quality.

The second area is our automation journey. See & Spray technology is a game-changer in our Leap Ambition journey, helping farmers reduce their non-residual herbicide use by more than two thirds and maintain a hit rate comparable to traditional spraying. This technology uses our integrated tech stack, letting farmers manage their production at the plant level. The result is fewer chemicals applied to places where they’re not necessary, in this case the soil, which can create an overall positive outcome for the farmer’s economics as well as the health of the soil, waterways, and biodiversity.

Another example in the automation journey is our Combine Advisor package on combines. Combine Advisor automatically adjusts the combine’s harvest settings to put higher quality grain in the tank and reduce the chance of grain loss. Cameras on the clean grain and tailings elevator help them make informed decisions on the crop that is flowing up and into the grain tank.

The third category is our digital journey. As these advanced machines pass through the field, vital sensor readings are being gathered in the John Deere Operations Center, enabling easy documentation and traceability of field practices, so farmers and their trusted advisors can easily evaluate productivity and agronomic outcomes.

See agfundernews.com


Du côté d'Auguste Derrière - 3



Investment in data integration is crucial for companies in the agricultural supply chain, by Peter Leppan, November 20, 2023

Over the last decade, the agricultural industry has shown a strong willingness to embrace digital transformation. Significant advancements in technology and data have improved commercial performance and competitiveness in an ever-evolving market landscape. To date, digitization has been focused on the farm itself, but there is a growing emphasis on the wider agricultural supply chain.

The acceleration of transformation in agriculture
In recent years the global agriculture industry has experienced a near “perfect storm” of external events in a condensed timeframe, such as the pandemic, the ongoing war between Russia and Ukraine and ever-increasing food demands. Because of this, we are seeing further acceleration of digital transformation and reassessment of processes as organizations strive to optimize their commercial performance and retain competitiveness.

Proagrica research has found that 100% of companies interviewed had started investing in the digitalization of internal workflows, including ERP systems, as well as external digital integration with customers and/ or suppliers. Most now recognize that this investment is crucial to not only their profitability and customer loyalty but also their competitiveness and indeed in some cases, survival.

Considering the above change in emphasis, the data-driven transformation of the agricultural supply chain is growing, but each organization consider take certain vital steps to begin with.

Critically, organizations must ensure that integrated digitization is the first of these. Without this, the more ambitious goal of connecting to the supply chain of the future will remain impossible.

>>> Removing data silos through integration is critical                  

The agriculture industry has undergone much consolidation in the recent past. Approximately 60% of the companies consulted for a Proagrica white paper have been involved in merger and acquisition activities over the past three years.

In light of this market consolidation, it is not uncommon to find organizations operating multiple operational processes at the same time. This leads to organizational and data silos. These silos can lead to a host of issues, including overstaffing, data errors, and delayed message transmission. Such issues can limit the potential of data to optimize the supply chain.

Data in these scenarios tends to stagnate within the confines of individual organizations. On top of this, market consolidation processes are usually complex, and organizations do not want this complexity to spread externally and have an impact on how easy it is to conduct business with them, and how they serve their customers.
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See agfundernews.com

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Crunch time for cultivated meat: ‘Probably 70-90% of players will fail in the next year’, by Elaine Watson, November 20, 2023

On paper, cultivated meat might seem like a no-brainer. Unlike plant-based options, which still don’t quite hit the spot for many consumers, it promises the allure of ‘real’ meat without the ethical and environmental baggage that comes with plundering our oceans and raising billions of sentient land animals for food.

In practice, however, there’s no playbook for biomanufacturing meat at scale. The funding environment has changed dramatically as investors have soured on alt proteins, and we don’t know whether consumers will pay a premium once the novelty wears off.

The media narrative around cultivated meat, which was universally positive a few years ago, has also changed dramatically over the past year: Articles about innovations in the space now compete with headlines about cancerous cells, greenwashing, vaporware, and business failures, against a backdrop of grim quarterly results from plant-based meat brand Beyond Meat.

So, can cultivated meat make the transition from a loss-making novelty served at a handful of high-end restaurants to a commercially viable alternative to animal agriculture?
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See agfundernews.com


Recognizing the Triumph of Science in Space and Agriculture, by V. Ravichandran, August 24, 2023

India’s successful lunar landing this week is a proud moment for our country and a pivotal, positive moment for our farmers.

It offers important proof how far India has come and points to what we may yet attain—both in the heavens above and here on earth.

Remember the Apollo 11 moon landing in 1969. How can anyone forget such a great moment? Neil Armstrong’s quote still reverberates in my mind: “One small step for a man, one giant leap for mankind.”

Many people around the world watched the event on their televisions, but not me. Those days, there were no televisions in India. We were listening to the status of the Apollo 11 space mission through radio news.

The launch of Chandrayaan-3 last month, by contrast, was televised throughout our country on all the channels as well as streamed on the internet. Millions of people are in awe of the technology behind the spacecraft and full of patriotic pride about India’s accomplishment.
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See globalfarmernetwork.org

 


Q&A with CEO of Verdant Robotics, Gabe Sibley, By Alex Gray, Published on November 22, 2023

Verdant Robotics seeks to expand its precision solutions to more crops.

Gabe Sibley, the CEO and cofounder of Verdant Robotics, is looking to make an immediate impact on the world through his work.

In 2018, Sibley and Curtis Garner launched Verdant Robotics, a Silicon Valley company developing precision spraying solutions. It brings an array of technologies together to apply inputs down to the millimeter level. This system uses multiple-view geometry, hyperspectral imaging, inertial sensors, light detection and ranging (lidar), kinematic sensors, and GPS when available.

Verdant’s service is currently available only for specialty row crop operations, but the company is running trials for corn and soybean applications in the Midwest, and units are available for purchase now.
See agriculture.com


In the 1920s, Americans used to wish for “a chicken for every pot” (and possibly a turkey for every table)

We’ve accomplished that goal and then some.

According to the U.S. Department of Agriculture, U.S. farmers produced over 8 times as much poultry in 2019 as in 1948.



Why Raise Backyard Poultry? 8 Undisputable Reasons Why You Should, By Sandra Yin- September 8, 2016

Raising Backyard poultry, a lovely farming hobby at our backyards.

If you are in Ghana, you will notice the raising of backyard chickens as a common trend in most households. Almost all farm households keep one type of animal basically for subsistence and chicken is the commonest of them. The practice of raising chickens in backyards hold some tremendous benefits beyond the obvious.
See nobowa.com


The rice crisis, by DigitalFoodLab

When we consider the future of food, we often focus on challenges related to the Western diet, such as meat production, food waste or labour shortages. However, half of the world’s population lives in Asia; if solutions are needed somewhere, it’s definitely there. Today, we’ll focus on under-discussed parts of the (Asian) food supply chain that should deserve more attention.
While many developing economies are adopting (mainly for the worse) such a diet, it doesn’t tell the whole story. And it often leads to forgetting one key ingredient: rice.

Rice is a staple food for more than half the world’s population (and 1/5 of the population depends on rice cultivation for its livelihood). There is no other single ingredient with such a huge importance.

However, rice faces many problems, mostly related to climate change. Indeed, to illustrate the danger of climate change on food (and vice versa), I often use the example of rice.

The impact of rice on the environment is enormous, and it’s not only emissions. It also consumes enormous amounts of water.

However, climate change has already had a severe impact on rice. As the number of heatwaves increases year after year, productivity decreases. India has banned some rice exports, which is creating a surge in prices (which has a devastating impact in Africa)

Did you know that rice contributes more to climate change regarding GHG than the aviation industry (2% vs. 2.5% of the world’s emissions)?

It’s partly due to how rice paddies are flooded (bacteria decomposing organic matter develops and releases methane).

However, the energy (and money) invested into hydrogen-fueled planes and carbon-neutral paddies are not quite comparable.

Solutions exist and include regenerative agriculture, better water management and crop selection. However, the challenge is often incentivising farmers to such practices and verifying their commitment. Some startups, such as CarbonFarm (which recently raised €2.5M), are specialising in this field, showing its importance for the planet and large companies in their overall emission reduction plans. I hope many new entrepreneurs will venture into this field (pun intended) with tech (notably advanced crops, bioinputs, etc.) and non-tech solutions.
…/…



Evidence-led GM crop regulation could help UK lead on tackling global food security and climate change risks, says Royal Society, 24 October 2023
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- Examples of GM applications being developed in the UK and around the world:
- Pest and disease resistance – Late blight costs UK potato farmers around £50m a year in crop losses and fungicide treatments. The blight resistant variety of Maris Piper potato developed by The Sainsbury Laboratory contains genes from species in the same Solanum genus as domesticated potatoes and that are already deployed in the US. Other examples include insect resistant aubergines for Bangladesh and the Philippines, insect resistant cowpea in West Africa, tomatoes and potatoes resistant to viruses and bacterial wilt, and wheat resistant to stem rust.
- Improving yields and reducing fertiliser dependence – Researchers at the Crop Science Centre, Cambridge, are testing GM barley modified with genes from the leguminous plant, Medicago truncatula, that enhance access to soil nutrients through symbiotic association with soil fungi. This could help reduce applications of fertilisers and their environmental impacts on soil and river ecosystems.
- Adapting to environmental change – A drought resistant wheat variety, modified with a gene from sunflowers, was developed in Argentina and has been approved for cultivation in Brazil and certified safe for human consumption in Australia, Brazil, Columbia, New Zealand, Nigeria and the US.
- Removing heavy metals or explosive contaminants from soil – In a three-year field trial, the University of York’s Centre for Novel Agricultural Products, working with the US Department of Defence, demonstrated a genetically modified native grass species (Panicum virgatum) can effectively remediate soils contaminated with explosive residues.
See royalsociety.org


Glyphosate warning label unconstitutional, appeals court finds, 11/07/23, by Steve Davies

A label required by the state of California warning of glyphosate’s potential as a human carcinogen is unconstitutional, the 9th Circuit Court of Appeals concluded in a decision that could aid Bayer in its ongoing legal battle over Roundup.
See agri-pulse.com


39 biotech experts’ open letter protests anti-GMO activist Vandana Shiva’s ‘anti-science’ talks at Stanford and UC Santa Cruz, January 14, 2020
See geneticliteracyproject.org


"Bad" Joke



Acceptance of homosexuality around the world / L'acceptation de l'homosexualité dans le monde



Marriage for all in the world / Le mariage pour tous dans le monde



Familial hypercholesterolemia: CRISPR gene editing shown to permanently lower high cholesterol, by Emily Mullin, wired.com - 11/15/2023

Folks with hereditary high cholesterol would be able avoid lifelong medication.
See arstechnica.com


The world’s first gene therapy for sickle cell disease has been approved in Britain, by Maria Cheng, November 16, 2023

Britain’s medicines regulator has authorized the world’s first gene therapy treatment for sickle cell disease, in a move that could offer relief to thousands of people with the crippling disease in the U.K.

In a statement Thursday, the Medicines and Healthcare Regulatory Agency said it approved Casgevy, the first medicine licensed using the gene editing tool CRISPR, which won its makers a Nobel prize in 2020.

The agency approved the treatment for patients with sickle cell disease and thalassemia who are 12 years old and over. Casgevy is made by Vertex Pharmaceuticals (Europe) Ltd. and CRISPR Therapeutics. To date, bone marrow transplants, extremely arduous procedures that come with very unpleasant side effects, have been the only long-lasting treatment.
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See apnews.com


What do volcanoes have to do with climate change? (Source: Nasa)

Annually, human activities produce about 100 times the carbon dioxide (CO2) of Earth'volcanic eruptions.

Volcanic eruptions are often discussed in the context of climate change because they release CO2 and other gases into our atmosphere. However, the impact of human activities on the carbon cycle far exceeds that of all the world's volcanoes combined, by more than 100 times.

To put it in perspective, while volcanic eruptions do contribute to an increase in atmospheric CO2, human activities release an amount of CO2 equivalent to what a Mount St. Helens-sized eruption produces every 2.5 hours and a Mount Pinatubo-sized eruption twice daily.

The most significant eruptions come from super volcanoes like Yellowstone or Mount Toba, which erupt very rarely, about every 100,000 to 200,000 years or more. Yet, the total annual CO2 emissions from human activities are akin to one or more Yellowstone-sized super eruptions occurring every year.
In essence, CO2 emissions from human activities greatly surpass those from volcanoes.
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Heat pump could transform air conditioning

A prototype air conditioner could do the job without the environmentally damaging refrigerants that the world uses now. Instead of alternately vaporizing a fluid and condensing it with a compressor, the device takes advantage of a ceramic with a strong ‘electrocaloric’ effect. Electrocaloric materials heat up when exposed to electric fields and cool down when the field is removed. More work needs to be done to get the prototype ready for commercialization, but the outcome could be a smaller, simpler and greener device.
See nature.com


The long-run decline in US traffic deaths

While there has been a spike in traffic fatalities during the pandemic, the long-run trend is still very impressive. In 2022, fatalities as a proportion of miles traveled was half of the number in the early 1980s, and 1/5 of the early 1950s

Annual US traffic fatalities per billion vehicle miles traveled (VMT) (red), per million people (orange), total annual deaths (light blue), VMT in 10s of billions (dark blue) and population in millions (teal), from 1921 to 2017



 


Most children die from preventable causes

To make progress against child mortality, we need to know what children are dying from.

In the chart, you can see global estimates from the Institute for Health Metrics and Evaluation in 2019. The size of each box corresponds to the number of children under five years old who die from each cause.

Infectious diseases, shown on the left, were most common, killing an estimated 2.17 million children annually. This includes respiratory infections, diarrheal diseases, malaria and meningitis.

Next were birth disorders, such as preterm birth, neonatal asphyxia (suffocation), and trauma, which together caused an estimated 1.88 million deaths.

Several other causes, such as heart abnormalities and malnutrition, were also responsible for hundreds of thousands of deaths.

These figures are astonishing because many of these causes are preventable. With vaccination, basic medication, rehydration treatment, nutrition supplementation, and neonatal healthcare, a large share of child deaths could be prevented.

On our new page, you can find all of our data, visualizations, and writing about child and infant mortality.



Many countries have decoupled economic growth from CO2 emissions — even if we take offshored production into account

Does reducing CO2 emissions mean sacrificing economic growth? Or can we “decouple” the two, by both growing the economy and reducing emissions?

The answer is yes: many countries have managed to achieve economic growth while reducing emissions.

You can see several examples in the chart: it shows the change in annual CO2 emissions and GDP per capita since 1990. In these countries, GDP has increased over the last 30 years while emissions have fallen. You can also see the data without per capita adjustments.

But is this all due to offshoring production overseas — transferring emissions to manufacturing economies such as China and India?

In the chart, we see that consumption-based CO2 emissions — which adjust for emissions from goods that are imported or exported — have also fallen. It’s true that some emissions have been offshored overseas, but that is not the only driver of the decline.

In this article, we describe the decoupling of economic growth and emissions and why it’s been possible.



Only a small share of plastic gets recycled

While we might think that much of the world’s plastic waste is recycled, only 9% is.

Half of the world’s plastic still goes straight to landfill. Another fifth is mismanaged – meaning it is not recycled, incinerated, or kept in sealed landfills – putting it at risk of being leaked into rivers, lakes, and the ocean.

This chart gives the breakdown of waste management strategies across regions.

Waste management varies greatly: incineration is high in Europe, while three-quarters of plastics in the United States go to landfills.

 


Children across the world receive very different amounts of quality learning

There are still significant inequalities in the amount of education children get across the world.

This can be measured as the total number of years that children spend in school. However, researchers can also adjust for the quality of education to estimate how many years of quality learning they receive. This is done using an indicator called “learning-adjusted years of schooling”.

On the map, you see vast differences across the world.

In many of the world’s poorest countries, children receive less than three years of learning-adjusted schooling. In most rich countries, this is more than 10 years.

Across most countries in South Asia and Sub-Saharan Africa – where the largest share of children live – the average years of quality schooling are less than 7.

 

 


Internet, by Hannah Ritchie, Edouard Mathieu, Max Roser and Esteban Ortiz-Ospina

 


The rise of social media, by Esteban Ortiz-Ospina, September 18, 2019

Social media sites are used by more than two-thirds of internet users. How has social media grown over time?

 


A Catholic priest, a Protestant pastor and a Jewish rabbi are playing poker

Now, this was back during the times of the German Empire when poker was highly illegal and the police was quite antisemitic. And as bad luck would have it, a raid happens.

They can get rid of the cards, but it's still kind of obvious what's going on.

"Confess! You have been playing poker!"

"Me?", said the priest, "No, I swear, by the Virgin Mary!"

Hmm. Ok, a priest swearing on the virgin, he can't arrest him.

"But you!"

"Me?", the pastor said, "No, I swear by our saviour Jesus Christ!"

Hmm. Can't arrest a pastor swearing on the Christ, but no matter what the Jew would swear on, he's due!

"So, Jew, what do you want to swear on?"

"Swear?", the Rabbi asks, "Why should I need to swear, do you think I played poker against myself?"


Gun violences in US cities down

01 - 27/11/2023
 



Too liberal or too conservative?

02 - 27/11/2023
 



China as largest methane emitter

03 - 27/11/2023
 



It would better to invest now to cope with climate change

04 - 27/11/2023
 



Anxious US consumers

05 - 27/11/2023
 



Cost of housing in NL

06 - 27/11/2023
 



America's Trust down among American people

07 - 27/11/2023
 



Incredible Donald

08 - 27/11/2023
 



More costly Credit Cards

09 - 27/11/2023
 



Profitable loosingweight enabler up

10 - 27/11/2023
 



Turkey Consumption Down

11 - 27/11/2023
 



Turkeys: today cheaper than yesterday

12 - 27/11/2023
 



Nitrogen fertilizers in Germany Down (-55% in 8 years)

13 - 27/11/2023
 



India attracts more investments than China

14 - 27/11/2023
 



BP Left Behind

15 - 27/11/2023
 



Artificial Diamond Down

16 - 27/11/2023
 


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




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