Du côté du web et de l’informatique agricole n° 26 du 17 juin 2021

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 26 du 17 juin 2021

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 26 - 2021
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 17 juin 2021



Pour être sûr de recevoir cette gazette, abonnez-vous au fil RSS comme indiqué...


Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke

Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies" Vraie nouveauté !
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque
Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore
Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021 Avec des compléments...

Conseil de lecture

Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?" est intéressant avec des regards très différents des uns des autres sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Une belle reconnaissance

decodagr.fr, le site de fact-checking en #agriculture, reçoit le prix des nouveaux formats par MediaPro de la FNPS - Fédération Nationale de la Presse d'information Spécialisée.
Voir decodagri.fr


Qui a raison, les nostalgiques du train ou ceux qui croient au progrès technologique ?

>>> United Airlines commande 15 avions supersoniques capables de relier New York et Londres en 3 h 30

>>> Retour du Paris-Nice (en 12 heures) : le sujet très politique des trains de nuit


C'était avant l'informatique...

0
 

Bien sincèrement et merci pour votre lettre...

Un peu longue, parfois de mon point de vue, hors sujet, mais où je trouve toujours un élément intéressant pour alimenter ma réflexion !
Contact : Henri DE RICHECOUR
Mél : henri.derichecour(a)neayi.com>


C'est toujours un plaisir de recevoir et parcourir (sans tout lire...) ta Gazette

Toujours aussi intéressante - et bien faite. Je te souhaite plein d'énergie pour continuer.
Contact : Alain FRAVAL
Mél : afraval(a)orange.fr


Raisons de la perte de compétitivité de notre agriculture (suite)

Les raisons de cette situation de perte de compétitivité, mentionnées dans votre gazette, sont pertinentes et jouent un rôle.

J'en rajoute deux :
- d’une part notre incapacité à comprendre la dimension essentielle géostratégique de l'agriculture, et
- d’autre part incapacité à comprendre que les temps ont bien changés, que les paysans/agriculteurs sont devenus, par nécessité, des entrepreneurs et qu'ils n'ont plus l'intention de se faire dicter (verticalement) une manière de faire que ce soit par les politiques, ou tel ou tel institut aussi compétent soit-il.

Cette logique verticale a fonctionné pour façonner l'agriculture à partir des années 1960. Les paysans y ont cru... pour se retrouver maintenant trop souvent accusés de trop de maux (agribashing). Leçon retenue. Il s'agit de les associer aux changements nécessaires et de développer les outils pour que leurs perspectives (partage d'expérience, commentaires) soient prises en compte. C'est la modeste contribution que souhaite apporter le projet Neayi au travers de la plateforme TriplePerformance !
Voir neayi.com
Contact : Henri DE RICHECOUR
Mél : henri.derichecour(a)neayi.com


Ma remarque (GW) : Depuis au moins vingt ans, les parcours et façons de faire des agriculteurs se sont individualisés au point que les exploitations sont devenues difficilement comparables les unes avec les autres. Il en est de même de toute notre société où les individus et leurs choix personnels sont mieux respectés sans qu’on puisse parler d’individualisme puisque la redistribution est devenue massive.


À quoi répond M. Henri DE RICHECOUR :
Oui, je suis d'accord le développement de l'individualisme de nos sociétés joue un rôle dans l'individualisation des pratiques agricoles. Mais, beaucoup plus important à mon sens, c'est la nécessité de combiner différentes pratiques (notamment de nouvelles pratiques biocontrôle, biodiversité, OAD, etc.) qui implique de prendre en compte plus finement le contexte de chaque agriculteur.

On ne peut plus pratiquer l'agriculture en s'appuyant seulement sur 2 leviers (machinisme et agrochimie). C'est une évolution positive, il me semble. Le corollaire est de comprendre le mode opératoire et le contexte de chacun. De fait, il y a une forme d'individualisation dans ce processus. Je préfère parler de prise en compte du contexte propre à chaque ferme, notamment parce que notre plateforme a pour objectif de stimuler la collaboration et l'apprentissage par le partage d'expériences.
Voir Triple Performance


Suite à votre remarque dans le dernier bulletin, je me permets de vous faire parvenir ce petit texte, très court comme vous l'aviez demandé. Je ne vous en voudrais nullement si vous ne souhaitiez pas le publier, il est sans doute trop critique vis à vis de notre sacro-saint ministère...

Bien cordialement et encore une fois bravo pour votre magnifique travail !

>>> Les causes du déclassement de l’agriculture française

Jusqu’au début des années 90, l’agriculture française, structurée par la PAC et ses prix garantis, a bien tenu le choc et s’est affirmée comme le leader européen que ses sols et son climat lui permettaient d’être. Mais le démantèlement progressif de la PAC « traditionnelle » a entraîné une double conséquence : la nécessité pour les exploitations d’être plus compétitives, et la recherche de valeur ajoutée pour les productions agricoles.

Sous l’impulsion du ministère de l’Agriculture, la France a privilégié la deuxième voie, en accentuant comme d’habitude ses normes par rapport au reste de l’Europe, et en négligeant la nécessité de compétitivité. Nous avons donc développé une agriculture de valeur ajoutée élevée pour de nombreuses exploitations, mais en laissant de côté la chance que nous avions d’avoir des exploitations compétitives, dans l’Ouest laitier par exemple.

Le résultat est évident : tandis que nous pouvons nous vanter d’avoir des productions de qualité, nous avons laissé tomber la chance d’avoir des producteurs compétitifs en matière de maraîchage ou d’élevage. Les Allemands ont compris dès les années 90 qu’il fallait ces deux types d’agriculture, et ils ont donc développé un modèle binaire, où coexistent des fermes très performantes (en gros au nord) et une agriculture « environnementale » au sud, qui répond aux demandes actuelles de l’opinion.

Le refus de laisser se développer à grande échelle des exploitations performantes et modernes, en les surchargeant de nomes et de contraintes, est caractéristique de la politique française, trop orientée sur l’aménagement du territoire et peu sur la compétitivité.
Contact : Luc MORELON
Mél : luc.morelon(a)gmail.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: A country scene with figures by Abel Grimmer (1570-1619)

1
 

Initiative "Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse"… le NON des Suisses qui sont assez massivement contre l'interdiction des pesticides

L'initiative "Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse" vise à interdire totalement l'emploi de pesticides de synthèse dans le pays, ainsi qu'à interdire l'importation de denrées alimentaires qui en contiennent. Les opposants jugent le projet "extrême" et dangereux pour l'approvisionnement de la Suisse. En bleu, le boboland : Genève, Lausanne, Bale, Zurich…


Nos racines paysannes, Louis et Lucienne, souvenirs d'agriculteurs, un récit de Pierrick Bourgault, éd. Ouest-France (Parution le 4 juin 2021)

Après La Mère Lapipe dans son bistrot et Francis l'artisan du bois, je poursuis mon travail sur des voix, des vies qui témoignent des mutations de leur siècle et nous éclairent sur la marche du monde. Nos racines paysannes, Louis et Lucienne, souvenirs d'agriculteurs paraîtra chez Ouest-France le 4 juin prochain.

Lucienne et Louis Lebourdais sont nés dans un village de la Sarthe, à l’époque du cheval et des charrettes, il y a presque un siècle. Les habitants vivaient de leurs minuscules élevages, de leurs jardinages et fabriquaient presque tout ce dont ils avaient besoin. Aujourd’hui, à 93 et 97 ans, Lucienne et Louis témoignent d’un climat et de paysages disparus, de connaissances et de nourritures oubliées, de modes de vie singuliers, d’un monde loin de notre XXIe siècle. Ils racontent la mutation rurale de l’après-guerre et nous guident dans les chemins creux de leur enfance. Les écouter est un fabuleux voyage dans le temps.

Fils d'artisan rural, j'éprouve une vive admiration pour tout ce que les personnes de cette époque savaient préparer de leurs mains, leur sens du recyclage, leur ingéniosité pour économiser les ressources, leur connaissance attentive du monde. Et j'adore écouter...

Louis et Lucienne racontent que "ce n'était vraiment pas le bon vieux temps" et leur labeur quotidien.

Voir les livres de Pierrick à la Fnac

Contact : Pierrick BOURGAULT
Mél : pierrick.bourgault(a)gmail.com

0
 

 

Le Pauvre Laboureur (1930)


Chanson bressanne harmonisée par Julien Tiersot,
chantée par Reynaldo Hahn


Le pauvre laboureur
Il a bien du malheur
Du jour de sa naissance
L'est déjà malheureux.
Qu'il pleuve, qu'il tonne, qu'il vente,
Qu'il fasse mauvais temps,
L'on voit toujours, sans cesse,
Le laboureur aux champs.

Le pauvre laboureur
Il n'est qu'un partisan ;
Il est vêtu de toile
Comme un moulin à vent ;
Il met des arselettes,
C'est l'état de son métier
Pour empêcher la terre
D'entrer dans ses souliers.

Le pauvre laboureur
A de petits enfants ;
Les envoie à la charrue
À l'âge de quinze ans.
Il a perdu sa femme
À l'âge de trente ans ;
Elle le laisse tout seul
Avecques ses enfants.

Le pauvre laboureur,
Il est toujours content ;
Quand l'est à la charrue,
Il est toujours chantant.
Il n'est roi ni prince,
Ni duc, ni seigneur
Qui ne vive de la peine
Du pauvre laboureur.

Reynaldo Hahn a d'ailleurs composé pour la clarinette !

Écouter le pauvre laboureur

 

La mort et le laboureur

Gravure de Hans Holbein ("Les simulachres & histories faces de la mort", 1538)

 

En 1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé une série de cartes et de dessins d'anticipation sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque Nationale de France).


Une partie de croquet (encore sous l'eau) / A Croquet Party
In 1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including notably Jean-Marc Côté, produced a series of anticipatory drawings on the theme of the year 2000 (BNF).

Initiative "pour une eau potable propre et une alimentation saine"… le NON des Suisses aux mesures extrémistes proposées

L'initiative "Pour une eau potable propre et une alimentation saine" veut conditionner l'octroi aux agriculteurs de paiements directs à un respect de mesures plus strictes pour protéger les eaux et la biodiversité. En bleu, le boboland : Genève, Lausanne, Bale, Zurich…

Voir rts.ch  

Trente millions de vaccinés : la campagne de vaccination a tenu ses promesses, par Raphaël Legendre

Amorcée sous les huées, la plus grande campagne de vaccination jamais mise en place en France est aujourd’hui un succès. Mais de nouveaux défis se présentent à l’exécutif cet été et à la rentrée
Voir lopinion.fr


Jeux d'eaux sur une musique russe (belle performance)
Voir vidéo
Signalé par Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Quel avenir pour l’agriculture et l’alimentation bio ? Par Gil Kressmann

L’agriculture dite « biologique » est née au début du siècle dernier. Plus qu’un modèle de production, elle prônait le retour à la nature.

Pendant longtemps, elle n’a intéressé qu’un nombre très restreint d’agriculteurs et de consommateurs. Il faut attendre 1980 pour que l’État inscrive officiellement l’agriculture biologique dans la loi d’orientation agricole. Puis la succession de crises sanitaires dans les années 1990 (vache folle, scandale des lasagnes au cheval, œufs contaminés…) opère un changement profond au sein de l’opinion publique vis-à-vis de l’alimentation. Les consommateurs n’ont plus peur de manquer, mais s’inquiètent dorénavant de ce qu’ils mangent. Les critiques d’une agriculture « productiviste » prennent de l’ampleur. Sont-elles pour autant justifiées ? En toute hypothèse, ces critiques ont sans doute su convertir un nombre croissant de consommateurs aux bienfaits avancés par les promoteurs de l’agriculture et de l’alimentation biologiques.

À présent, le bio est devenu un véritable marché de masse. Cette dynamique est en train de transformer en profondeur l’écosystème de ce secteur d’activité. L’environnement concurrentiel des filières bio est en grande mutation, avec l’émergence de nouveaux acteurs. Le monde agricole ne reste pas sans réagir et s’engage dans la transition écologique en prenant de multiples initiatives. Encouragée à s’industrialiser et à s’internationaliser au risque de mettre en péril ses fondamentaux, la filière  bio est néanmoins contrainte de se remettre en question.
Voir fondapol.org

Le cinquième plus grand dinosaure au monde identifié en Australie

Un énorme dinosaure dont des fossiles avaient été découverts en 2006 en Australie a été identifié comme le spécimen d'une nouvelle espèce, nommée Australotitan cooperensis. C'est l'un des plus grands animaux connus à avoir foulé la surface du globe.
Voir rts.ch


AFIS


Contre le changement climatique, Cargill lance un masque anti-rots pour vache (et nous ne sommes pas au 1er avril ! – GW)
Voir agri-mutuel.com


Piscine privée non déclarée : gare aux contrôles fiscaux (impossible de créer des réserves d’eau pour l’agriculture mais possible de construire en masse des piscines ! – GW)

Déclarer sa piscine, c'est sûr que cela induit des coûts supplémentaires (en terme d'imposition). Mais si on tente de ne pas déclarer sa piscine privée, quels sont les risques encourus ?

Voir guide-piscine.fr

Remarque (GW) : on peut construire plus facilement des piscines mais que des réserves d’eau pour les cultures ?
 

> GE Séralini sur la liste @FranceInsoumise unie au PCF en Normandie
> Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au @CNRS sur une liste @EELV en Nouvelle-Aquitaine
Qui peut faire confiance à ces spécialistes des biais "antipesticides" ?
Voir twitter.com/


La transition agroécologique – Tome I - Tome II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les premières réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.

Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation actuelle dans différentes parties du monde tandis que le second volume s’attachera à définir les perspectives et les changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le développement de l’agroécologie dans d’autres continents, les réflexions et les propositions rassemblées dans cet ouvrage sont fondées sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques, économiques et sociales ainsi que sur des analyses et témoignages issus du terrain.

Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux agents de développement, aux professionnels comme aux décideurs politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une transition agroécologique mieux à même de faire face au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité, ainsi qu’aux attentes des consommateurs pour une alimentation saine et diversifiée.

Voir pressesdesmines.com



« L’agriculture locale et bio est-elle vraiment meilleure pour l’environnement ? » de M. Serge-Étienne Parent (Université Laval à Québec) dans The Conversation

Épargner le territoire de l’occupation agricole a un potentiel de biodiversité bien plus élevé que d’y cohabiter avec la nature, que ce soit par l’agriculture biologique ou la permaculture. Tant qu’à allouer des terres agricoles qui perturbent nécessairement leur environnement, mieux vaut y concentrer la production d’aliments.
…/…


L’OMC va s’intéresser aux différends entre l’UE et la Malaisie concernant l’huile de palme, par Hélène Sauvage

Lors d’une réunion qui s’est tenue le 28 mai dernier, les membres de l’OMC ont décidé d’établir deux groupes spéciaux afin d’examiner les droits de douane imposés par la Chine sur l’orge australienne et les mesures de l’Union européenne à l’encontre des importations d’huile de palme en provenance de la Malaisie. Le premier groupe a été constitué à la demande de l’Australie, l’autre à la demande de la Malaise.
Voir cultivar.fr


Ma perception du pb (GW) :
- Les campagnes médiatiques contre l’huile de palme me paraissent peu injustifiées. L’huile de palme ne pose de pb spécifique de santé publique et son utilisation comme carburant ne pose pas de pb vis-à-vis de l’environnement.
- Et ne plus acheter à la Malaisie un de ses produit-phare à l’exportation n’est plus justifié en ce sens que la Malaisie est encore relativement peu développée et n’a beaucoup de produits à exporter.
- De plus si le boycott de l’huile de palme se confirme, non seulement la Malaisie ne nous achètera plus Airbus, mais la raffinerie de Mède devra probablement fermer.

L'agriculture bio et l’environnement, par Bernard Le Buanec

L’un des arguments le plus souvent mobilisé par les adeptes de l’agriculture biologique pour justifier leur recours aux aliments issus de ce mode de production est son impact sur l’environnement, censé être meilleur que celui de l’agriculture dite conventionnelle. Alors que le marché du bio est en forte expansion et en sachant qu’aucun des critères de la certification bio n’a trait directement à des caractéristiques environnementales, il convient de s’interroger sur le bien-fondé de cet argument, et ce afin que les citoyens puissent choisir en connaissance de cause.

Cette étude s’appuie sur la recherche scientifique afin d’analyser l’impact différencié des agricultures biologique et conventionnelle sur divers compartiments de l’environnement, à savoir : l’eau, l’air, la fertilité des sols, la biodiversité sauvage et l’utilisation de l’espace terrestre. Les principaux indicateurs utilisés seront les teneurs en différents éléments « polluants » de l’eau et de l’air, l’impact sur la production de gaz à effet de serre, la teneur des sols en matière organique et en éléments fertilisant minéraux, l’abondance de différentes espèces formant la biodiversité et, enfin,  les surfaces nécessaires pour une production agricole suffisante.

Voir fondapol.org

INSEE : Les très hauts revenus en 2015 : 1 % de la population perçoit 7 % des revenus et 30 % des revenus du patrimoine déclarés (2015)
Voir insee.fr

Ma perception (GW) : En France, les inégalités de revenus ont beaucoup diminué mais pas les inégalités de patrimoine. Les français étant tous allergiques à l'impôt sur les successions, il faudra attendre pas mal de temps pour que ces inégalités de patrimoine s'estompent "naturellement".


La France heureuse, la France qui va bien, et si c’était elle, la majorité silencieuse ? Par Luc Bronner

A un an de l’élection présidentielle, Luc Bronner, grand reporter au « Monde », prend le pouls de la société française. Le « malheur français » est documenté de toutes parts. Mais comment se porte la France du milieu, celle qui traverse les crises ? À Château-Gontier, sur les rives de la Mayenne, terre de droite, l’économie tourne à plein régime.
Voir lemonde.fr

page facebook

Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur…
Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net


S'abonner à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !)


S'abonner à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos amis)


Lire une des dernières gazettes Efita en anglais


Suivre l’Afia sur Facebook


Groupe LinkedIn Afia

Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TESTAMENT (Le) : Document à valeur posthume rédigé par un humoriste, servant à introduire la pagaille dans les relations familiales.
Édouard HUGUELET.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 10 juin 2021 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 990 dated June 14, 2021

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Les quatre saisons par Abel Grimmer (1570-1619)

2
 

Données + carbone fixé… Antoine Gilbert (Sysfarm) : « Apporter un complément de revenu aux agriculteurs », par Olivier Joly

Avec deux autres ingénieurs agricoles sortis d’UniLasalle, Antoine Gilbert a cofondé la startup Sysfarm, spécialisée dans le négoce de l’immatériel. Objectif : proposer un complément de revenu aux agriculteurs par la valorisation de leurs données et de crédits carbone.
Voir terre-net.fr


Gestion des données : une organisation collective est nécessaire

La gestion des énormes volumes de données issues du développement des services numériques revêt des enjeux économiques et sociétaux considérables. Sur le plan agricole, l’organisation collective de cette révolution numérique reste à construire, afin que la valorisation de cet « actif stratégique » que sont les données bénéficie à l’ensemble des acteurs.
Voir perspectives-agricoles.com


Maternal mortality

   

Du côté de AgDataHub, plateforme d'échange de données agricoles

Nos produits d'identité numérique, de consentements et d'échange de données permettront ainsi aux agriculteurs et aux acteurs des filières agricoles de sécuriser l'usage de leurs données en France et en Europe.
Voir linkedin.com


Robots : Comment réduire le risque de mammites en système robot ? Par Claire Lamy Grandidier

Dans le cadre de la Semaine de l’expertise organisée par Littoral Normand et le groupe Seenergi, Stanislas Devois, responsable marchés lait/viande & activité bovins croissance, accompagné de Jean-Pierre Massoz, vétérinaire conseil, ont présenté la bonne conduite à tenir afin de limiter les mammites en système robot.
Voir mon-cultivar-elevage.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: A harvest landscape - (after) Abel Grimmer (1570-1619)

3  

Une solution de désherbage ciblée pour betteraves commercialisée en fin d’année

Développée grâce aux échanges entre les experts de Tereos et d’Ecorobotix, l’Ara est une machine autonome, équipée d’une rampe de 6 m de large, repliable et attelée à un tracteur. Neuf caméras très haute définition détectent les adventices grâce à un algorithme de reconnaissance. Ainsi, la pulvérisation est déclenchée uniquement lorsqu’une mauvaise herbe est détectée. Les buses, positionnées tous les 4 cm, assurent une pulvérisation précise et une réduction de l’utilisation d’herbicides pouvant aller jusqu’à - 95 %.
Voir cultivar.fr


Robots : Bientôt des robots autonomes Claas ? Par Simon Billaud

Claas initie un partenariat avec la société néerlandaise AgXeed BV et le met en avant par une participation minoritaire dans le cadre d’un tour de financement international de la start-up. Cette future collaboration aura pour objectif de permettre le développement et la commercialisation de machines agricoles autonomes.

La société AgXeed, établie aux Pays-Bas, propose un système intelligent, durable et complètement autonome avec un matériel évolutif, des outils de planification virtuels et des modèles de données complets. Elle fait ainsi figure de leader en Europe dans ces domaines. En effet, AgXeed propose non seulement le robot autonome AgBot pour les champs, les pâturages et les cultures spéciales, mais aussi tout un ensemble de modules et de services. Ce robot des champs autonome équipé d’un moteur diesel de 156 chevaux et d’une transmission électrique, monté sur roues ou sur chenilles et doté de relevages trois points standards, est destiné à une multitude d’applications agricoles.
Voir grostracteurspassion.com


Devrions-nous manger bio ? par Léon Guéguen

S’appuyant sur les travaux de recherche et les faits ayant permis d’aboutir à un consensus scientifique international, cette étude déconstruit certains arguments sous-tendant la promotion de l’agriculture biologique.

En termes nutritionnels, il est admis que la valeur des aliments bio est relativement similaire à celle des aliments conventionnels et que les quelques différences relevées demeurent négligeables au sein du régime alimentaire global. Au niveau sanitaire, si des traces quantifiables de résidus de pesticides sont beaucoup plus souvent détectées dans les fruits, légumes et céréales conventionnels, mais sans conséquences sur la santé, les produits bio végétaux – non protégés – ou animaux – élevés en plein air – présentent plus de risques de présence de constituants naturels toxiques ou de contaminations chimiques ou microbiennes.

La traduction médiatique de récentes études épidémiologiques liant une plus faible incidence de cancers à une alimentation bio confond souvent association et relation causale. Ces résultats ne traduisent pas un effet bénéfique des seuls aliments bio mais de la meilleure hygiène de vie et du comportement alimentaire des « mangeurs bio ». L’argument « nutrition santé », le plus souvent avancé, ne devrait donc plus être revendiqué.

Enfin, il convient de souligner qu’une expansion de l’agriculture bio au-delà de 15% des surfaces cultivées n’est pas possible, notamment pour les grandes cultures, sans élevage de proximité pour fournir les engrais organiques indispensables. Une trop grande expansion, a fortiori le tout-bio, n’est pas non plus souhaitable pour pouvoir nourrir une population mondiale croissante : les rendements plus faibles nécessiteraient de plus grandes surfaces cultivées, non disponibles, et la hausse des prix associée rendrait les aliments plus difficilement accessibles au plus grand nombre.

Voir fondapol.org

Robots : Naïo Technologies : Un robot pour biner les betteraves, par Simon Billaud

Le développeur de robots agricoles Naïo Technologies a livré avec succès le deuxième prototype à l'entreprise de sélection de semences Strube D&S GmbH.

Cette deuxième génération, nommée BlueBob, est un robot à six rangs, entièrement électrique et à navigation autonome, pour le désherbage mécanique des betteraves sucrières entre le stade des deux premières feuilles et la fermeture des rangs. Le BlueBob 2.0 est équipé de la technologie de navigation Naïo et a été équipé avec la technologie Strube/Fraunhofer pour la détection des betteraves sucrières.
Voir grostracteurspassion.com


Solutions robotiques en production animale

Réduisez la pénibilité du travail en automatisant les tâches grâce au contrôle vision des robots présents dans les exploitations agricoles.

Les éleveurs sont en attente de technologies performantes et fiables qui leur épargnent les astreintes pour consacrer plus de temps au pilotage de leur élevage et alléger leur charge de travail.

De plus en plus démocratisés dans les exploitations agricoles, les robots d'alimentation, les robots racleurs, les robots repousse-fourrage, les robots de surveillance des troupeaux et autres automates sont devenus de véritables assistants d'élevage.
Voir dilepix.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Les quatre saisons : L'hiver par Abel Grimmer (1570-1619)

4  

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TESTAMENT (Le) : Seul moyen qu'on les morts de se venger des vivants.
ANONYME.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatiques et réseaux

7 Steps To Online Privacy / 7 étapes vers la confidentialité en ligne

The Ultimate Guide to replace Big Tech with Free and Open Source Software / Le guide ultime pour remplacer Big Tech par des logiciels libres et open source.
See gofoss.today
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Fibre : le rythme ne faiblit pas, par Guillaume Périssat

L’Arcep a publié son observatoire du très haut débit pour le premier trimestre 2021. Après une année 2020 record, les déploiements tout comme les abonnements ne ralentissent pas avec désormais 25,6 millions de locaux éligibles aux offres FttH.

Malgré la pandémie, l’année 2020 s’est achevée sur un record pour le Très Haut Débit : 5,8 millions de prises déployées sur l’année, 1,9 million pour le seul quatrième trimestre, marqué également par 1,1 million de nouveaux abonnés TDH pour un total de 14,7 millions dont 10 millions en FttH. A en croire les chiffres publiés par l’Arcep, 2021 ne marque pas le pas, sans toutefois atteindre les records du dernier trimestre 2020.

https://linformaticien.com/wp-content/uploads/2021/06/THD.jpg

https://linformaticien.com/fibre-le-rythme-ne-faiblit-pas/


Gaia-X a constitué son conseil d'administration

Hier, Gaia-x, projet d’infrastructure de données européenne, a réuni une assemblée générale extraordinaire afin d’élire son bureau des directeurs.

Le nouveau bureau va être constitué de six divisions qui conduiront les différents secteurs de responsabilité du bureau. Il y a aura en conséquence 6 vice-présidents qui seront élus lors d’une prochaine réunion. Le bureau élu est très divers avec des personnalités provenant de 7 pays. Il comprend 7 femmes, soit un quart des membres du bureau. Le bureau représente aussi la diversité des membres avec 15 personnes provenant de grands fournisseurs ou utilisateurs. 3 proviennent d’associations et 4 d’institutions scientifiques.
Voir linformaticien.com


Mobile Workstation : l’ordinateur idéal des créatifs post COVID ?

Les organisations hybrides, mêlant le temps de travail au bureau et à domicile, semblent devenir la nouvelle norme des entreprises. Elles sont donc obligées de développer la mobilité de leurs collaborateurs.

Dans ce contexte, les métiers de la création représentent un challenge tout particulier qui peut être surmonté à l’aide du matériel informatique adéquat.
Voir silicon.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Les quatre saisons : Le printemps par Abel Grimmer (1570-1619)

5  

JBS USA paid $11 million in cyberattack ransom, by Kacie Hulshof

Last week, JBS USA — one of the largest meat processors in the world — was the target of an organized cybersecurity attack. Four days later, JBS announced that all of its global facilities were fully operational after resolution of the crime. However, the resolution did not come without a price tag.
See agdaily.com


Panne des numéros d’urgence : Orange s’explique

L’opérateur historique a publié les résultats de son enquête interne, pointant un bug logiciel survenu au niveau de la plateforme d’interconnexion entre la VoIP et le réseau commuté. C’est ce dysfonctionnement qui a empêché 11800 appels d’urgence d’être transmis vers les services concernés entre 16h45 et minuit le 2 juin.

Orange est presque blanc comme neige dans la crise du 2 juin. C’est du moins ce qui ressort de l’enquête menée par l’opérateur historique : le dysfonctionnement vient des équipements d’un « partenaire fournisseur » tandis que la panne a « relevé la nécessité d’améliorer la rapidité de la diffusion de l’information vers les différentes parties prenantes de cette crise : les pouvoirs publics, les services d’urgence et les médias ».

Par suite de ce dysfonctionnement majeur des numéros d’urgence qui, le 2 juin, avait fortement perturbé l’accès aux services d’urgence, Orange a lancé une enquête interne « afin d’en identifier les causes précises et d’émettre des recommandations visant à en tirer tous les enseignements ». Le groupe en a publié une première synthèse. On y apprend donc que ce sont 11 800 appels qui n’ont pas pu être acheminés vers les services d’urgence, soit 11% du volume total des appels.
Voir linformaticien.com



Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TRENTAINE (La) : Ses alentours, c'est un âge critique pour l'homme, celui où l'on fait les grosses bêtises ou plutôt l'âge où les bêtises que l'on fait, commencent à être irrémédiables.
Jean DUTOURD.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agricultures

Wébinaires organisées par Agreenium
Voir agreenium.fr


Semis des Maïs : plongez au cœur de l'action avec les images en Slow Motion au plus près des outils ! Par Etienne Accault
Matériels :
- Tracteur Deutz 6215 TTV
- Herse rotative Sulky + système de fertilisation azotée incorporé
- Canadien frontal
- Tracteur John Deere 6506
- Semoir Monosem NG+ 6 rangs avec incorporateur d'engrais starter
Voir une belle vidéo !


Machinisme Agricole : qui sont ces géants que l'on croise sur les routes ? par Christophe Tronchet

Quel automobiliste n’a jamais suivi au ralenti un tracteur, une moissonneuse batteuse ou une imposante machine agricole dont on ignore l’utilisation ? Mettons à profit ces quelques kilomètres où le temps suspend sa course pour découvrir qui sont vraiment ces géants des champs que l’on rencontre sur les routes de campagne.
.../...
Si toutes les exploitations agricoles possèdent au moins un tracteur ainsi que les outils portés les plus utilisés, les tâches les plus lourdes impliquent des machines agricoles très coûteuses, à l’image des moissonneuses-batteuses ou des semoirs et presses balloteuses de grande capacité. Les agriculteurs peuvent alors se regrouper en CUMA (coopératives d'utilisation de matériels agricoles) pour acquérir et partager l’utilisation de ces matériels agricoles. Ces opérations peuvent également être effectuées par des entreprises de travaux agricoles (ETA) qui investissent dans ces équipements et en assurent la maintenance. Comme l’explique David Gerbaud, gérant d’une ETA implantée à Beauregard, dans le Loir-et-Cher, « nous réalisons pour les agriculteurs une prestation de service "avec chauffeur" tout au long de l’année, sachant que les semis et les récoltes sont les deux temps forts. »

Pour cet opérateur qui récolte 1 000 hectares de céréales dans un rayon moyen de 30 km, le temps passé sur la route représente au moins un tiers des horaires de travail. « À quelques exceptions près, la cohabitation avec les autres usagers de la route se passe globalement bien, affirme David Gerbaud. On évite de faire patienter les gens trop longtemps et on se met régulièrement sur le bas-côté pour les laisser passer. On favorise aussi les grands axes où il y a plus d’espace pour doubler, mais cela impacte plus de conducteurs. Je crois que les gens ont conscience de la finalité de notre tâche : la gêne occasionnée est bien faible par rapport au plaisir de pouvoir déguster chaque jour une bonne baguette de pain ! »
Voir lescereales.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): Les quatre saisons : Allegorie de l'été (1570-1619)

6  

Académie d’agriculture : Il y a 10 ans notre Compagnie fêtait ses 250 ans…

Pour l'occasion, Christine Lebel, à l'époque Maître de conférence à la Faculté de droit de Nancy (Meurthe-et-Moselle), avait publié un focus dans la Revue de droit rural, intitulé : « Les chemins de la connaissance agricole, alimentaire et environnementale : 250e anniversaire de l'Académie d'agriculture ».
Voir academie-agriculture.fr


L’ère du bio business est en marche, par Gil Kressmann, membre de l’Académie d’agriculture

.../...
Quand on évoque la consommation de produits bio, on pense avant tout aux fruits et légumes, voire aux œufs et volailles. Or le marché du bio est constitué maintenant en majorité de produits issus de l’industrie agroalimentaire. Les produits d’épicerie, de crèmerie, de boulangerie, de traiteur ou surgelés représentent 65% du marché du bio. Le secteur de l’épicerie, le plus important en chiffres d’affaires, représente à lui seul un marché de 2 milliards d’euros alors que celui des fruits et légumes qui vient en deuxième rang s’élève à 1,5 milliard d’euros.
.../...
Voir europeanscientist.com


Agroforesterie : « Les agriculteurs ont encore du mal à passer à l’acte »

Un peu partout dans le monde, agriculteurs, politiques et chercheurs vantent l’agroforesterie, qui consiste à planter des arbres au milieu des cultures, notamment pour la résistance qu'elle confère face au changement climatique. À l'occasion de la Journée mondiale pour l'environnement, ce samedi 5 juin, RFI fait le point sur la réalité de cette pratique, notamment en France.
Voir rfi.fr


La France, premier exportateur mondial de pommes de terre

Avec 2,1 millions de tonnes exportées (frais + plants), la France est le premier exportateur mondial de pommes de terre. Elles sont produites dans 22 730 exploitations, sur 207 157 ha. Les surfaces cultivées ont évolué de 24,8 % entre 2000 et 2019. La production a, depuis 2000, progressé de 25 % pour atteindre les 8,6 millions de tonnes (Mt) dont 6,5 Mt de pommes de terre de conservation et demi-saison, 959 000 tonnes féculières, 790 000 tonnes de plants certifiés et 273 000 tonnes de nouvelles et primeurs. Le chiffre d’affaires de la filière s’élève à 3,7 milliards d’euros.
Voir cultivar.fr


Juguler les sangliers, l’une des recommandations pour une chasse « raisonnée » (AFP)

Renforcer la formation des chasseurs et la sécurité, tuer plus de sangliers avec moins de chasseurs, soutenir le petit gibier avec les agriculteurs : la Fondation François Sommer, qui prône une chasse « raisonnée, » a présenté vendredi des pistes de réflexion pour l'évolution de cette pratique à l'horizon 2040.
Voir agri-mutuel.com


Comment fonctionne la protection de la propriété intellectuelle des semences ? Par Bernard Le Buanec, membre de l’Académie d’agriculture

La protection de la propriété des variétés végétales permet de financer la recherche. Elle se fait par le Certificat d'obtention végétale (COV). Celui-ci comporte deux exceptions : - le privilège de l'obtenteur permettant l'utilisation de la variété protégée dans de nouveaux programmes de création variétale, - et celui de l'agriculteur permettant à celui-ci d'utiliser pour certaines espèces et dans certaines conditions des semences de ferme. Les hybrides F1 ne sont pas stériles. Ils apportent une faible protection technique à l'obtenteur.
Voir academie-agriculture.fr


Les alternatives aux antibiotiques en élevage, par Arlette Laval, membre de l’Académie d’agriculture de France

L’utilisation des antibiotiques en santé animale s’est développée parallèlement à leur utilisation humaine. Les objectifs étaient de traiter les infections déclarées, de prévenir l’apparition des maladies bactériennes et d’améliorer la croissance des animaux.

Mais actuellement, pour réduire la dépendance aux antibiotiques, la recherche d’alternatives suscite un nombre considérable de recherches, en santé humaine et vétérinaire.

Ce document présente l’ensemble des nouvelles approches actuelles et leur niveau d’efficacité pour devenir des solutions alternatives aux antibiotiques en élevage.
Voir agri-mutuel.com


Les négociations européennes sur la future politique agricole commune sont dans l’impasse
Voir cultivar.fr


Du côté d'Auguste Derrière

1


 

La déforestation importée dans votre assiette, par Catherine Aubertin, membre de l'Académie d'Agriculture

L’importation de soja brésilien favorise-t-elle la déforestation de l’Amazonie ? Pas vraiment. Le problème est ailleurs.
…/…
Le 12 janvier dernier, le président français Emmanuel Macron (mal informé par nos amis écologistes – GW) a marqué une nouvelle étape en déclarant sur Twitter, à l’issue du One Planet Summit : « Continuer à dépendre du soja brésilien, ce serait cautionner la déforestation de l’Amazonie. Nous sommes cohérents avec nos ambitions écologiques, nous nous battons pour produire du soja en Europe ! »

Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a eu beau jeu de tourner en dérision ces propos peu diplomatiques. En effet, moins de 10 % des 120 millions de tonnes de soja brésilien viennent d’Amazonie. Le soja est cultivé dans le sud et le centre du pays, dans les savanes du Cerrado, où il est en pleine expansion, 80 % des surfaces pouvant lui être consacrées en toute légalité. Le Cerrado a ainsi bien plus brûlé ces dernières années que l’Amazonie, et a perdu la moitié de sa végétation originelle.
…/…
Voir pourlascience.fr


Irrigation et gestion de l’eau – Enjeux dans le cadre du changement climatique – séance du 19 mai 2021
Cette séance académique a rappelé toute l’importance de la gestion de l’eau et de l’irrigation. En effet, l’irrigation est un enjeu de sécurité alimentaire liée à la pérennité des activités agricoles. Elle permet de répondre aux objectifs de développement durable et de transition agroécologique.

En France, des cultures sont soumises à des insécurités hydriques alors que la ressource globale en eau est abondante et peut être stockée. Face à des situations de blocage, une démarche commune « eau, agriculture et climat » est nécessaire pour répondre aux besoins fondamentaux de la société, aujourd’hui et demain.
Avec une très intéressante contribution de notre collègue espagnol Marc GARCIA, Commissaire aux Eaux à la Confédération Hydrographique de Júcar
Voir academie-agriculture.fr


Colloque « Distribution et dynamique de la biodiversité » - 21 mai 2021

>>> 1ère partie : recenser la biodiversité


Peut-on estimer la répartition des organismes vivants ?
La mesure de la biodiversité est de plus en plus approfondie et diverse. Quelques chiffres peuvent surprendre : en biomasse, le bétail « pèse 15 fois le total des mammifères sauvages ». Si pour les sols, l’approche fonctionnelle de la biodiversité est bien avancée, les océans sont encore très mal connus. Or ils couvrent 70% de la planète et représentent 96% du volume de la biosphère.

Les premiers exposés ont fait le constat que le modèle agricole actuel n’est pas durable alors que la biodiversité (oiseaux, insectes, micro-organismes dans les sols et dans les océans…) est de plus en plus reconnue comme essentielle.

En conclusion, Bruno David, président du Muséum d’Histoire Naturelle, a souligné le rôle de l’Académie d’agriculture de France qui permet d’échanger, de se positionner, de dresser des constats, d’étudier les solutions possibles.
Pour entreprendre et développer les changements pour la préservation de la biodiversité, il a affirmé la nécessité « d’embarquer les citoyens, les politiques et les entreprises qui ont la puissance de l’action ».

>>> 2e partie : repenser la biodiversité

Au cours de l’après-midi, plusieurs intervenants ont montré différentes facettes de la notion de la biodiversité.
Dans sa conclusion, Catherine Aubertin, économiste et membre de l’Académie d’agriculture de France, a indiqué que depuis des années, les conférences internationales ont eu des résultats très limités sur leurs objectifs concernant la biodiversité.
Elle a rappelé les missions de l’IPBES, plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. Créée par les Etats membres, elle fournit aux décideurs des évaluations scientifiques. Son dernier rapport a été élaboré par 145 experts de 50 pays. Il souligne la nécessité de changer de mentalité en comprenant à quel point nous dépendons de la nature. Il faut donc « casser les thermomètres » et changer les indicateurs de richesse. Les coûts écologiques non payés (la dette écologique) doivent entrer dans les comptabilités publiques et privées.
Ainsi, l’économie doit être mise au service de la biodiversité, il faut transformer les institutions et travailler les interdépendances entre les objectifs « biodiversité » et « développement durable » avec la prise en compte du changement climatique.
Voir academie-agriculture.fr


Positiver la communication agricole

Les agriculteurs sont de plus en plus critiqués dans l'opinion. La profession peine à trouver un mode de communication efficace pour redorer son image.
Voir lesechos.fr


 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TRENTAINE (La) : Un âge difficile car la vie est finie et l'existence commence.
André BAY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans

> Mes nouvelles écritures picturales - Hervé Treuil

> Ouest-France présente “Prémices” de Marcel Grelet


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TRENTE (ans) : L'âge bâtard où l'on est trop vieux pour être jeune, et trop jeune pour être vieux.
Frédéric BEIGBEDER

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agenda

"Pilotez vos équipements à distance" avec les startups FarmViz et AgriSolution

17 juin - Webinaire
- Garantir la qualité et la traçabilité de vos stocks de grains avec la solution de pilotage de la température et de la ventilation des stockages de céréales de FARMVIZ, présentée par Georges-Alexandre CLEMENCE, co-fondateur
- Gérer et surveiller votre irrigation à distance et protéger vos équipements avec les caméras de surveillance et le boitier anti-vol de AGRISOLUTION, présentés par Xavier CHABANNES, co-fondateur
Voir pleinchamp.com


L'Académie d’agriculture participera activement aux Journées nationales de l'agriculture (#JNAgri)

18-19 juin 2021 - PARIS
L'Académie d'agriculture de France ouvrira donc ses portes les 18 et 19 juin prochains.

Des groupes de 30 personnes seront accueillis en salle des séances, 4 fois par jour : 10h, 12h, 14h et 15h. Nos invités se verront offrir le programme suivant :
- Connaissance des activités de la Compagnie ;
- Présentation d'ouvrages écrits par des Académiciens ;
- Visionnage de vidéos réalisées au sein de la Compagnie ;
- Réponses aux questions sur l'Agriculture, l'Alimentation dans un contexte de Développement durable.
Voir academie-agriculture.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: L'été (1607) par Abel Grimmer (1570-1619)

7  

L’apport des Fablabs dans le développement de l’agriculture numérique

22 juin 2021 - Webinaire 13h - 14 h
Les Fablabs (contraction de l'anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») sont des lieux ouverts à un public varié mettant à disposition de ses utilisateurs différentes machines, espaces, compétences et savoirs au service de l’innovation et de la conception de nouveaux outils. La caractéristique principale des Fablabs est leur ouverture : ils s'adressent aux entrepreneurs, aux designers, aux étudiants… et plus généralement à toute personne souhaitant passer de la phase de concept au prototypage, à la mise au point voir au déploiement de son innovation. Ils regroupent différentes populations, tranches d'âge et métiers différents. Ils constituent aussi un espace de rencontre et de création collaborative permettant de booster l’innovation dans de nombreux domaines dont celui de l’agriculture.

Au cours de ce webinaire, nos intervenants vous présenteront selon eux quels sont les apports des fablabs dans le développement de nouveaux outils numériques agricoles. Pour se faire, Davide Rizzo présentera les premiers résultats d’une étude bibliométrique menée autour de la notion de fablab et tiers lieux pour l'innovation en agriculture. Ensuite, Guillaume Paire introduira le Vitilab récemment implanté au sein du Vinipole Sud-Bourgogne et les objectifs de ce nouveau lieu dédié à la création dans le domaine viticole. Enfin, Jean-Baptiste Puel présentera le fablab de l’ENSFEA et ses apports comme outil pour l’enseignement.
Voir Webinaires Acta - Agreenium


L'aventure de la vache heureuse

2 juillet - de 16 h à minuit - 61140 La Chapelle d'Andane - avec un invité spécial : Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture

Voir lvh-france.com
Signalé par Philippe GODIN
Mél : ph.godin(a)gmail.com
 


Du côté d'Auguste Derrière

2  

12ème Conférence internationale sur les ravageurs et auxiliaires (CIRAA)

26 - 28 octobre 2021 - Montpellier SupAgro
7 thématiques ont été retenues :
- Journée thématique : des ravageurs et des hommes
- Nouvelles connaissances sur les ravageurs et les auxiliaires,
- Sensibilité variétale,
- Biocontrôle,
- Leviers et méthodes agroécologiques,
- Protection intégrée,
- Résistance des insectes aux insecticides : suivi et réglementation.
Voir vegephyl.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion ! Mais très bizarre !)

TRENTE (ans) : La femme doit choisir entre son derrière et son visage.
Coco CHANEL

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphère.com : Retour à l’anormal pour les hygiénistes, par Alexandre Abellan

Le retour à la normale égaie la filière vin en France. Les restaurants accueillent de nouveau en salles, les portes ouvertes battent leur plein dans les vignobles, les perspectives de salons mobilisent les agendas… Bref, cette fin de printemps est marquée par les prémices d’une relance commerciale qui donne du baume au cœur aux opérateurs du vignoble. Mais dans un parfait mouvement de balancier, les tenants de l’hygiénisme montrent à nouveau leurs crocs et leur volonté de dénormaliser la consommation de boissons alcoolisées. Particulièrement tranchant, le dernier rapport de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale semble inspiré par la prohibition américaine, avec ses propositions de nouvelles restrictions de commercialisation (prix minimum, horaires limités de vente, réduction des licences IV…) et de communication (interdiction sur internet notamment) des boissons alcoolisées en général (et des vins en particulier).

Si d’aventure la filière vin souhaitait célébrer les 30 ans du French Paradox en 2021 (le concept ayant été formulé en 1991 par le défunt professeur Serge Renaud), c’était sans compter sur l’INSERM, qui remet en cause toute idée de bénéfice pour la santé d’une consommation modérée d’alcool et se tourne vers une autre création trentenaire : la loi Évin (le député Claude Évin l’ayant soutenue en 1991). « Le niveau de consommation d’alcool pour lequel le risque de dommages est minimal est de zéro verre standard par semaine » martèle l’INSERM, faisant écho à la position défendue il y a plus de dix ans par l’Institut National du Cancer (« le premier verre de vin est cancérigène »).

Quel qu’il soit, le nouveau monde conserve ce paradoxe éminemment français d’avoir le vignoble le plus réputé au monde et des experts médicaux les plus virulents à son encontre. Leurs préjugés sanitaires, pour ne pas dire puritains, contre tout discours positif sur la consommation d’alcool en général et le French paradox en particulier restent incompréhensibles pour les vignerons et négociants, qui prônent un art de vivre aussi culturel que responsable. En la matière, la filière vin et la civilisation française ont choisi : « j'aime mieux être homme à paradoxe qu'homme à préjugés » écrivait Rousseau dans son traité Émile ou De l'éducation (1762).
…/…
Voir vitisphere.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
L'été par Abel Grimmer (1570-1619)

8  

Du côté de pleinchamp.com : Biodiversité : rendez-vous en terres d’inconnues

Les agriculteurs sont priés d’être proactifs sur la biodiversité, tout en produisant une alimentation saine et en quantité. Mais la biodiversité recèle son lot d’inconnues, tout comme ses liens avec les pratiques agricoles, dont beaucoup sont au stade de la recherche.

« L’agriculture devrait contribuer à la protection et à la restauration de la biodiversité ». Mais aussi : « la biodiversité est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire dans l’Union ». Dans une résolution adoptée le 8 juin, le Parlement européen dresse ses objectifs en matière de protection de la biodiversité à horizon 2030 et réaffirme ces constats : la biodiversité est indispensable à l’agriculture, et l’agriculture doit contribuer à maintenir et développer la biodiversité sur les territoires.

Dans la lignée des propositions du Pacte vert (« Green deal ») de la Commission européenne, les eurodéputés fixent comme objectifs le développement de l’agriculture bio sur un quart de la surface agricole en 2030, la réduction de l’usage des pesticides de 50% et de celui des engrais de 20%, la mise en place de 10% de zones à « haute diversité bénéfiques pour la biodiversité » (haies, bandes tampons, jachères…), ou encore l’interdiction du glyphosate en 2022.
…/…
Voir pleinchamp.com


Du côté de la Lettre Bioénergie International du 15 juin 2021
Voir bioenergie-promotion.fr



Terre-net Web TV


Du côté d’André Heitz

> Osons l'avenir (ter) – ce blog a six ans

> Brésil : le CTC obtient l'approbation de la CTNBio pour la commercialisation d'une canne à sucre transgénique résistante à la pyrale

> Arrêtez de répandre la chimiophobie et l'analphabétisme scientifique : ma contribution à la consultation de la Commission Européenne sur la révision du règlement REACH

> Quel hiatus entre science vraie et « science » militante à propos d'une tribune dans le Monde ?

> L'édition de gènes peut empêcher l'eucalyptus de devenir envahissant

> Agricolincrédule : « Louis Robert, Don Quichotte ou héros national? »

> Recherche : le fumier améliore le sol et la communauté microbienne

> « Big Ag et la fin du dernier paysan » de M. Guy Mettan : le complotisme à son paroxysme

> L'aquaculture, de l'étang à la marmite, change la donne en matière de sécurité alimentaire

> Indication obligatoire du pays d'origine du lait : non, le Conseil d'État n'a pas fourché

page facebook

Le Mensuel de l'Académie


Abonnez-vous

Du côté de la Fnsea

>
Rapport de l’OFPM [Observatoire de la formation des prix et des marges] : un signal supplémentaire pour renforcer EGAlim !

Le rapport annuel de l’Observatoire de la formation des prix et des marges a été dévoilé au Parlement aujourd’hui, à quelques heures de l’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi visant à protéger le revenu des agriculteurs. Ce rapport est un rappel cinglant de la réalité de la répartition de la valeur au sein de la chaîne alimentaire. Il doit amener les députés à se saisir du texte de Grégory Besson-Moreau pour renforcer véritablement la loi EGAlim et enfin permettre d’atteindre ses objectifs, au premier rang desquels figure la juste rémunération des agriculteurs en France.

Après des années de destruction de valeur du fait de la guerre des prix à laquelle la grande distribution s’est livrée, les outils de la loi EGAlim (relèvement du seuil de revente à perte et encadrement des promotions) ont permis de mettre fin à la spirale déflationniste en magasins (les prix y ont augmenté de 2,2 % sur 2020 après une hausse également en 2019). Mais la construction du prix en marche avant ne fonctionne toujours pas : alors que les coûts de production augmentent, et explosent même dans certaines filières, les prix payés aux producteurs stagnent voire diminuent. Même schéma au maillon industriel qui subit des tarifs négociés à la baisse. Le constat est sans appel : les marges se restaurent au profit de la seule grande distribution – sans même la prise en compte totale de l’effet covid, qui lui a été favorable.

La FNSEA et JA en sont pourtant convaincus : l’occasion est unique de renverser cette dynamique avec la proposition de loi examinée aujourd’hui, à deux conditions essentielles :

- Ne pas faire l’impasse sur un renforcement de l’élaboration, la diffusion et la prise en compte des indicateurs de coût de production dans les contrats et pour une réelle construction du prix en marche avant, ce qui est essentiel pour que la loi atteigne vraiment ses objectifs, ce qu’elle évite malheureusement avec soin.

- Conserver la sécurisation du prix de la matière première agricole dans la négociation à l’aval. Avec l’augmentation des coûts de production subies à l’amont, il est primordial que toute hausse payée aux agriculteurs puisse être répercutée jusqu’à l’aval de la filière.

- Le texte de Grégory Besson-Moreau propose des outils clairs mais insuffisants à ce stade pour répondre aux constats de l’OFPM : il est nécessaire de les renforcer par une contractualisation efficace et rémunératrice.

Sauvegarder notre souveraineté alimentaire est une impérieuse nécessité, et pour y parvenir, sauver le revenu des agriculteurs l’est tout autant. Cette loi doit donner des perspectives à l’ensemble des agriculteurs sur notre territoire, à la fois pour les agriculteurs actuels, mais également pour encourager le renouvellement des générations. Ceux qui font vivre la Ferme France doivent pouvoir vivre eux-mêmes de leur métier.


Du côté d'Auguste Derrière

3
 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VERGE (La) : Membre actif qui peut devenir honoraire avec l'âge. ???

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Opinions et curiosités du web (2)

Histoire catalane... (???)

Dans un petit village reculé du Vallespir, un très vieil homme était étendu, mourant, dans son lit.

Soudain il sentit l'odeur des bougnettes.

Il prit le peu de force qui lui restait pour se lever du lit.

Se tenant contre le mur, il se dirigea hors de la chambre à coucher.

Dans un plus grand effort encore, il descendit l'escalier en tenant la rampe avec ses deux mains.

En respirant péniblement, il se tint dans le cadre de la porte, regardant vers la cuisine.

S'il n'avait pas été à l'agonie, il se serait déjà cru au ciel !

Là, sur la nappe de la cuisine, il y avait des centaines de ses bougnettes favorites.

Était-il déjà au Ciel ? Était-ce un avant-goût du Paradis ?

Ou peut-être encore un acte héroïque de sa femme dévouée désirant qu'il quitte ce monde en homme heureux ?

Dans un ultime effort, il rampa vers la table.

Se soulevant péniblement sur ses mains tremblantes, il tenta de prendre une bougnette.

À ce moment précis, sa femme lui assena un coup de spatule sur les doigts :

- "Touche pas ! C'est pour l'enterrement !"

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Pensée du jour sur notre bêtise

La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l'infini.
Ernest RENAN


Pensée sur l’indemnisation du chômage

La meilleure connaissance des paramètres de l’assurance-chômage exerce bien un effet d’enfermement dans le chômage.
Pierre CAHUC, Stéphane CARCILLO et François FONTAINE, économistes
Voir lemonde.fr


Pensée du jour du ministre des Solidarités et de la Santé

Le « quoi qu’il en coûte » a sans doute été la plus grande mesure sociale du siècle qui vient de s’écouler.
Olivier VÉRAN, ministre des Solidarités et de la Santé
Voir twitter.com


Pensée d’une excellente ministre de la Culture qui aura été une excellente ministre de la Santé quoiqu’en disent ses détracteurs

Q. : L’obligation de présenter un passe sanitaire pour assister à un concert ou un festival de plus de 1 000 personnes ne va-t-elle pas rebuter le public ?

R. : Au contraire, je pense que le passe sanitaire va rassurer les populations qui pouvaient craindre de venir dans des manifestations où elles se retrouveraient à proximité de gens qui pourraient les contaminer. La protection de la santé, en particulier chez des personnes plus mûres, qui forment une bonne partie des spectateurs de festivals, est un élément fort.

Par ailleurs, je crois que le gouvernement a eu raison de ne pas rendre obligatoire la vaccination, même si c’est contesté par certains scientifiques. Conditionner l’accès à un lieu, en particulier culturel, à l’obligation de se faire vacciner est éthiquement compliqué et difficilement acceptable. La question des libertés individuelles, des restrictions qui ont été imposées durant toute cette période, fait débat, à juste titre. Rajouter la vaccination obligatoire, alors que le mouvement antivax est fort en France – je le déplore, le condamne même, mais c’est un fait –, me paraissait difficile.
Mme Roselyne BACHELOT
Voir lemonde.fr

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

Pensée du jour qui vaut sans doute pour la gauche, mais aussi pour l’ensemble de notre société

Le culte de la petite différence a conduit à une pathétique faiblesse des mouvements de gauche.
Yves CITTON, professeur de littérature et média à Paris-VIII-Vincennes-Saint-Denis
Voir lemonde.fr


Le triomphe de la vaccination (NYT)

Source NYT
 

A first thought for today

Many wealthy people are little more than janitors of their possessions.
Frank Lloyd WRIGHT, architect (1867-1959)


A second thought for today

To sin by silence when they should protest makes cowards of men.
Ella Wheeler WILCOX, poet (1850-1919)


A third thought for today

I have always found that mercy bears richer fruits than strict justice.
Abraham LINCOLN, 16th US President (1809-1865)


A fourth thought for today

Patience is also a form of action.
Auguste RODIN, sculptor (1840-1917)


A fifth thought for today

No drug, not even alcohol, causes the fundamental ills of society. If we're looking for the source of our troubles, we shouldn't test people for drugs, we should test them for stupidity, ignorance, greed, and love of power.
P.J. O'ROURKE, writer (1947-)


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Les quatre saisons : L'automne par Abel Grimmer (1570-1619)

9  

L’État continue de s’endetter pour soutenir le tissu économique français, par Raphaël Legendre

Bercy est désormais concentré vers la sortie de crise avec comme objectif de limiter au maximum les faillites d’entreprise. Le déficit 2021 atteint des sommets.
Voir lopinion.fr

0  

Biodiversité : va-t-on vers une censure de la recherche ? "Le Monde" refuse tout “biodiversité-scepticisme”, par Christian Lévêque, remarquable scientifique, membre de l'Académie d'agriculture

.../...
Relisez les travaux publiés M. Foucart, les chercheurs sont souvent très prudents dans leurs conclusions, alors que vous n’hésitez pas à instrumentaliser leurs résultats pour dénoncer obstinément les seuls pesticides, faisant ainsi l’impasse sur les autres facteurs éventuellement en cause. Une longue série de données sur les populations de perdrix en Grande Bretagne qui remonte au XIXe siècle (ce qui est exceptionnel) montre par exemple que ces populations ont commencé à fortement régresser bien avant l’introduction des pesticides… Pourquoi ? c’est là que la recherche a son rôle à jouer, pas pour servir la soupe des conservationnistes. Mais ce sont là probablement des propos de sceptique…

Ce que vous dénoncez ce sont des papiers qui, sans nier le phénomène d’érosion de la biodiversité, tiennent à remettre les pendules à l’heure par rapport aux informations anxiogènes des discours militants, alimentées il est vrai par quelques scientifiques qui y trouvent leur intérêt. Une démarche inadmissible selon vous, ce qui montre combien l’écologisme que vous défendez est sectaire et intolérant. Il faudrait museler tout ce qui risque d’affaiblir votre discours catastrophiste.
Voir causeur.fr/

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


« Éoliennes : du rêve aux réalités », le film choc qui déconstruit l'imposture

Alors que le gouvernement souhaite développer le parc éolien français, un nouveau film documentaire diffusé sur YouTube révèle l'impasse que représentent ces infrastructures. Le réalisateur Charles Thimon en décrypte les limites écologiques et énergétiques.
Voir lefigaro.fr


Jean-Luc Salanave : le constat et les erreurs de la transition écologique

Le Cercle Aristote vous propose une série d'entretien avec Jean-Luc Salanave, un ami, spécialiste des énergies dé-carbonées et du nucléaire, sur le thème du nucléaire et de la transition écologique. Dans cette première vidéo, notre invité, fort d'une expérience scientifique et industrielle de 40 ans dans l'énergie, aborde établit un constat et aborde les erreurs de la transition écologique.
Voir JL Salanave avec le Cercle Aristote

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

Redistribution : comment la France se situe en Europe ?

Les inégalités de revenu disponible sont en France plus faibles que dans une majorité de pays européens. Cette performance s’explique par une redistribution plus élevée dans notre pays, mais aussi par de moindres inégalités avant prélèvements et transferts sociaux.
.../...
Avec un indice de Gini de 0,374, les inégalités primaires en France sont inférieures à celles de 19 des 29 autres pays européens analysés pour lesquels l’indice s’échelonne de 0,281 (Slovaquie) à 0,478 (Irlande), l’indice médian européen se situant à 0,380.

Ces résultats s’expliquent en premier lieu par de moindres inégalités de revenus d’activité entre personnes en emploi, elles-mêmes liées au taux d’activité plus élevé de la population française en âge de travailler, l’impact négatif du chômage sur les inégalités étant plus que compensé par le nombre relativement plus faible d’inactifs aux revenus nuls.

De plus, la France présente les inégalités de revenus du patrimoine les plus faibles d’Europe. Enfin, si l’on se place au niveau des individus, avant mise en ménage, la France renforce sa position égalitaire, avec un indice de Gini inférieur de 6 % à la médiane européenne. Cela s’explique notamment par des inégalités femmes/hommes comparativement faibles.
.../...
Contrairement à un discours répandu, cette analyse montre donc que l’importance de la redistribution en France ne relève pas d’un système qui viserait à compenser de fortes inégalités primaires (à défaut de pouvoir les traiter à la racine), mais bien d’un choix : celui de réduire plus qu’ailleurs les inégalités.

Pour autant, des marges de manœuvre existent pour améliorer l’efficacité de notre système redistributif : un ciblage accru de certains prélèvements et prestations permettrait de réduire les volumes transférés sans accroître les inégalités, ou de les réduire davantage sans accroître les masses transférées.
Voir strategie.gouv.fr


Du côté d'EBBH : Hameçonnage 419 !

   

Farmer Derek parody: ‘I Farm It Like That’ (A voir et comprendre les agriculteurs américains)

Finally, we get to hear Farmer Derek Klingenberg sing a Cardi B song! OK, maybe this wasn’t the latest ag industry news that we were all expecting, but Cardi B’s charting hit “I Like It” seems like a perfect song for Derek to have his farm fun with.

Derek’s version is “I Farm It Like That,” and he does all of his usual video parody antics — only, this time, he’s sporting an, um, eye-catching, neon green suit. His daughter also makes a fun cameo for one of the verses.

This is a parody you gotta see!
See agdaily.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: L'Automne ou Les travaux de la ferme par Abel Grimmer (1570-1619)

10  

Top 10 ways to get future generations interested in FFA (Future Farmers of America)

The only way to ensure the future of agriculture is not found in the latest technology, but rather by sparking an interest in agriculture in the minds of upcoming generations. The National FFA Organization is one of the many organizations that is dedicated to doing just that.

With more than 760,000 FFA members in over 8,700 chapters in all 50 states and Puerto Rico, the National FFA Organization is the largest student-led organization in the nation. However, in order for the agriculture industry to continue to grow, the next generation with a passion for agriculture also needs to grow.

A great way to ensure that growth is to spark an interest in our industry at a young age. Who better to do that than FFA members who have found their passion for agriculture?

1. Petting zoo
2. Read a book
3. Day on the Farm
4. After-school tutoring
5. Advocate for a middle-school program
6. Ag in the classroom
7. Farm safety days
8. Make a meal
9. Visit a local farm
10. Be involved in career day
See agdaily.com


‘Black Swan’ author calls bitcoin a ‘gimmick’ and a ‘game,’ says it resembles a Ponzi scheme

“Black Swan” author Nassim Nicholas Taleb on Friday criticized bitcoin as a “gimmick,” telling CNBC he believes it’s too volatile to be an effective currency and it’s not a safe hedge against inflation.


“Basically, there’s no connection between inflation and bitcoin. None. I mean, you can have hyperinflation and bitcoin going to zero. There’s no link between them,” Taleb said in a “Squawk Box” interview.

“It’s a beautifully set up cryptographic system. It’s well made but there’s absolutely no reason it should be linked to anything economic,” added Taleb, whose bestselling 2007 book examined highly improbable events and their potential to cause severe consequences. He said bitcoin has characteristics of what he calls a Ponzi scheme that’s right out in the open.
.../...
See cnbc.com

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France



Chistes en español

Chiste 1
- ¿Tienes WiFi?
- Sí
- ¿Y cuál es la clave?
- Tener dinero y pagarlo.

Chiste 2
En una entrevista de trabajo:
- ¿Nivel de inglés?
- Alto
- Bien. Traduzca "mirar".
- Look.
- Perfecto. Úselo en una frase.
- "Luke", yo soy tu padre.
- Contratado.

Chiste 3
¿Cuál es el café más peligroso del mundo?
El ex-preso

Chiste 4

- Mamá, mamá, los spaghetti se están pegando.
- Déjalos que se maten.

   

Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia


La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere


Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net


Adhérez (enfin facilement !) à l’Afia (adhésion individuelle ou adhésion d’organisme)


Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970
Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire suivant

Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman.
Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net




Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title="" rel=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>