Du côté du web et de l’informatique agricole n° 3 du 21 janvier 2021

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 3 du 21 janvier 2021

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 3 - 2021
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 21 janvier 2021



Pour être sûr de recevoir cette gazette, abonnez-vous au fil RSS comme indiqué...


Do not miss the Virus Jokes in English and French

> Coronavirus 4 Coronavirus 3 Coronavirus 2 Ant joke Coronavirus 1

> Virus et autres sujets Virus 6 Virus 5 Virus 4 Virus 3 Virus 2 Virus 1

> Les dernières histoire de l'oncle Paul (Jamet)

> Les dernières histoires drôles de Georges Larroque

> Les dernières histoires de Michel Gil-Antoli

> Les dernières histoires de Jean Pinon

> Et encore...


Conseil de lecture

Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?" est intéressant avec des regards très différents des uns des autres sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand bascukement entre inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Maternal Solicitude de Jean-François Millet

1
(B & W)

Comment sauver notre temps de cerveau disponible sur le marché très concurrentiel de l'attention ? Le sociologue Gérald Bronner publie "Apocalypse cognitive" (PUF, 2020)
Á écouter absolument sur franceculture.fr
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Académie d'agriculture de France : Les nouvelles stratégies européennes et leurs conséquences pour la future PAC
Pour que vous ne regardiez pas que le début de la séance, je signale deux remarquables interventions en fin de séance :
1h20 : Dacian CIOLOS, Président groupe PE Renew, membre de l’Académie, ancien Commissaire européen, ancien Premier ministre de Roumanie
2h13 : Conclusions par Jean-Marie SERONIE, membre de l’Académie
Voir Académie d’agriculture de France


Fact Check : Amazing Robot Dancers At Shanghai Disneyland!
Voir le magnifique et fascinant faux
Voir l’explication

 

Les campagnes de Anna de Noailles (1876 - 1933) in L'ombre des jours (1902)

Des champs de blé trop lourd, des champs de sainfoin rose,
La betterave aussi et les choux vifs sont là,
Le bourg, le cimetière où le corps se repose,
Et la colline bleue au bout de tout cela…

- Ah ! les êtres humains dans l'air et la brûlure,
Battus par l'âpre pluie, et du vent essuyés,
Qui dans la terre sèche ou sa molle mouillure
Vont chaque jour, traînant leurs âmes et leurs pieds.

Ô donneuse de pain, de vin, de fruits, de paille,
Terre où l'homme est courbé des mains et des genoux,
Cœur des plaines, ouvert d'une innombrable entaille,
Lamentable infini des champs verts, des champs roux.

Route longue qui suit des fossés et des ronces,
Petite église avec quelques maisons autour,
Chemins lourds et creusés où la charrette enfonce,
Cloche qui sonne un peu pour la mort ou l'amour.

Ô pauvreté profonde et chaste des campagnes,
Fatigue des corps las qui se couchent le soir.
Silence de la vie aride qu'accompagnent
Le sifflement des faux et le bruit des pressoirs…

- Mon âme, voyez-les, ces marins de la terre,
Dans la houle des blés, soulevés ce matin.
Et que votre bonté aille vers ce mystère,
Vous qui ne connaissez des champs que les jardins…

Signalé par Maurice Gueguen
Mél : maugueg(a)laposte.net

 
Récolte de sarrasin, été (1868)
par Jean-François Millet


 

Ch. Velot et les vaccins à ARNm : des affirmations erronées noyées dans de la vulgarisation (analyse détaillée du discours écolo-antivaccin par Les Vaxxeuses)
.../...
C’est terrible, c’est nouveau, c’est trop rapide. Christian Velot est bien trop intelligent pour déconseiller la vaccination, et comme tout manipulateur le sait, il est bien plus efficace de vous laisser tirer vous-même les conclusions qui s’imposent.
Rien de bien neuf donc dans la tactique des opposants à la vaccination.


Les vaccins à ARNm susceptibles de modifier notre génome, vraiment ? (source Inserm)

Les vaccins à ARN contre la Covid-19 suscitent de nombreuses questions. Sur quoi se fonde cette technique ? Quels sont les avantages et les limites ? Pour couper court aux fausses infos et répondre aux interrogations, Canal Détox fait le tour de la question.

.../...
Parmi les avantages associés aux vaccins à ARN, on compte notamment leur rapidité de développement. En effet, une grande partie du processus de développement et de manufacture des vaccins traditionnels se trouve éliminée. Il est par exemple possible d’éviter tout le travail de production des virus vivants atténués, inactivés ou recombinants à injecter aux patients ou encore de purification des protéines virales. En outre, les molécules d’ARN sont plus simples que des protéines virales : synthétisées par voie enzymatique, elles sont plus rapides à produire.

Par ailleurs, le fait de ne pas s’appuyer sur des virus entiers et de ne pas utiliser d’adjuvants dans le développement de ces vaccins, mais simplement des molécules d’acides nucléiques, signifie également que ces vaccins sont mieux tolérés par l’organisme. Ces molécules d’acides nucléiques vont jouer un double rôle : exprimer la protéine virale et stimuler le système immunitaire sans adjuvant chimique.
.../...
Par ailleurs, l’injection est locale et les cellules qui reçoivent l’ARN codant pour la protéine Spike sont principalement les cellules musculaires : en aucun cas l’ARN ne va jusqu’aux cellules des organes reproducteurs (les gonades). Il ne peut donc pas être transmis d’une génération à l’autre.

Enfin, les cellules produisant la protéine Spike suite à l’injection du vaccin sont rapidement détruites par le système immunitaire. L’ARN étranger ne reste donc pas longtemps dans l’organisme : il produit juste ce qu’il faut pour entraîner le système immunitaire à réagir en cas d’infection « naturelle » par le virus avant d’être éliminé.
Voir presse.inserm.fr

En 1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé une série de cartes et de dessins d'anticipation sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque Nationale de France).


Le barbier du futur / The New-Fangled Barber
In 1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including notably Jean-Marc Côté, produced a series of anticipatory drawings on the theme of the year 2000 (BNF).

Vaccination : À la racine du complotisme par GRW

Depuis des années déjà, orchestrées sur le rythme du « tous pourris », de nombreuses « enquêtes » émanant d’équipes de journalistes reconnus, tant dans la presse écrite – au quotidien Le Monde, par exemple – que dans les médias audiovisuels – avec les émissions d’Élise Lucet sur France 2  –, ont constitué le terreau favorable au conspirationnisme. Leur refrain est immuable : des agences sanitaires à la solde de l’industrie, des entreprises qui manipulent les responsables politiques et des scientifiques corrompus.
Un refrain également entonné dans le domaine de l’édition par le fameux ouvrage de la militante Marie-Monique Robin, Le Monde selon Monsanto, ou celui de Stéphane Foucart, Les gardiens de la raison. Enquête sur la désinformation scientifique.
Aujourd’hui, ironie du sort, ces mêmes médias s’appliquent désormais à combattre un conspirationnisme qu’ils ont très largement contribué à alimenter.
Voir agriculture-environnement.fr

10 questions sur les semences, par Bernard Le Buanec

Le débat sur les semences et les variétés cultivées divise depuis plusieurs années différentes parties prenantes dans de nombreux pays et tout particulièrement en France. En fait, ces différents acteurs ont souvent des référentiels différents : le scientifique ou le technologue, le politique, le lanceur d’alerte, les médias, les professionnels de l’agriculture et de l’amélioration des plantes.

Il y a de plus en plus d’émissions de radio et de télévision consacrées à ce sujet, émissions souvent très générales et sans débat contradictoire.

Les variétés anciennes sont-elles plus rustiques que les variétés modernes, sont-elles meilleures au plan gustatif ou sanitaire ?

Qu’en est-il de la protection de la propriété intellectuelle et de la certification ?

Quel est l’impact des OGM ?

La coexistence OGM-non-OGM est-elle possible ?
…/…
L’ambition de ce « Dix questions » est d ‘éclairer le débat en mettant à la portée de tous nos concitoyens les données essentielles fondées sur des publications scientifiques. Servir de relais entre le monde scientifique et technique et la société civile est en effet un des rôles majeurs dévolus à l’Académie des technologies.

Bernard Le Buanec, agronome et biologiste végétal, est membre fondateur de l’Académie des technologies et membre de l’Académie d’agriculture de France. Il s’est occupé d’agronomie et d’amélioration des plantes. Il a publié de nombreux articles et participé à plusieurs livres sur le sujet au cours des trente dernières années.

A télécharger sur academie-technologies.fr


Même refrain avec les adversaires des additifs nitrés dans les charcuteries

Impacts sur les cancers colorectaux de l’apport d’additifs nitrés (nitrates, nitrites, sel nitrité) dans les charcuteries (rapport de l'Académie d'agriculture de France du 09/11/2020)

Pour comprendre que :
- le lien entre cancers colorectaux et additifs nitrés dans les charcuteries n'est pas démontré ;
- l'interdiction de l'usage des additifs nitrés est susceptible de faire resurgir une maladie mortelle : le botulisme.

Le rapport se conclut ainsi :
Face aux controverses concernant l’utilisation des nitrites comme additifs alimentaires, les professionnels français de la charcuterie (industriels et artisans) ont déjà réduit jusqu’à 40 % les doses utilisées, tout en garantissant, sur la base d’études expérimentales, la sécurité microbiologique des produits. Toutefois, les industriels cherchent à mettre au point de nouvelles techniques de conservation, indépendantes de l’usage des nitrites, et qui élimineraient le risque de la présence de Clostridium botulinum dans les charcuteries.

En attendant l’évaluation microbiologique et toxicologique de ces nouvelles pratiques, il parait important au groupe de travail de l’Académie d’Agriculture de France d’éviter tout risque de réapparition d’intoxication mortelle par la toxine botulique.
Voir academie-agriculture.fr


OGM : quand la répression des fraudes (DGCCRF) crée une fakenews
Voir la DGCCRF épinglée


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Fatigue de Jean-François Millet

2
 

Anne Hidalgo s’explique avec ses alliés écolos à la Mairie de Paris (elle n’est pas au bout de ses peines ! - GW)

La maire et les Verts ont tenu une réunion au sommet. Sans apaiser les tensions. La perspective de la présidentielle de 2022 tend plutôt à les accentuer.

.../...
Pas question de câliner ses alliés en reniant ses convictions. Au sujet de Samuel Paty, elle reste « choquée » que les écologistes aient rappelé la règle selon laquelle les dénominations de rues ne doivent pas être décidées « sous le coup de l’émotion ». « Je sais pourquoi je n’adhère pas à Europe Écologie-Les Verts », a-t-elle glissé mardi. « Je suis une femme libre », a-t-elle réaffirmé. Elle compte bien garder sa liberté de parole. Et d’action.
.../...
Au sein de la « majorité plurielle », écologistes, socialistes et communistes gardent des cultures, des sensibilités très distinctes. Question de méthode, mais aussi de fond. Mardi encore, les Verts du 16e se sont réjoui que la justice ait annulé un permis de construire pour un projet jugé trop dense, rue Erlanger. « Se féliciter d’avoir bloqué 80 logements sociaux dans un des arrondissements qui en manque le plus… Tout un programme… », a réagi l’adjoint communiste au logement, Ian Brossat, sur Twitter.
.../...
Voir lemonde.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Maternal Care de Jean-François Millet

3 (The same in colors)

ACV et Bio, le point de vue de Philippe Viaux, membre de l’Académie d’agriculture (suite à la contribution de Philippe Stoop dans la gazette de la semaine dernière)

Bien entendu le bio n'est pas parfait vis-à-vis de l'environnement, je me suis déjà exprimé plusieurs fois dans ce sens. Mais malheureusement quoi qu’en dise mon confrère Philippe Stoop les ACV posent aussi des problèmes méthodologiques qui de fait pénalisent toutes les approches "système" en ne prenant pas ou mal en compte les interactions entre les différentes productions d’une exploitation agricole. Par exemple quand on pratique une rotation luzerne /luzerne /blé /triticale /féverole /lin graine /luzerne sous couvert de blé/ on ne sait pas vraiment calculer une ACV culture par culture (de même qu'il est difficile et en tout cas peu fiable de calculer une marge culture par culture).

La luzerne apporte un certain nombre de services à toutes les autres cultures de la rotation qu’on ne sait pas chiffrer (désherbage, azote, stockage du carbone dans le sol, etc.). Par ailleurs en fin de rotation le semis de luzerne sous couvert de blé ne peut pas être correctement évalué par une ACV. C’est d’ailleurs le cas de toutes les associations de cultures très fréquentes en grandes cultures AB (14% des surfaces en grandes cultures AB en 2011).

Retenons donc que l’ACV prend mal en compte les interactions entre les productions et de ce fait a tendance à les sous-estimer (c’est encore pire dans le système mixte avec des animaux).
Contact : Philippe VIAUX
Mél : philippe.viaux(a)gmail.com


Le dernier numéro de Sciences et Pseudo-sciences


If the news gets you down, why not try the ‘olds’ instead?

History offers some encouragement for a world facing down a killer disease – plus all the week’s reasons to be hopeful.


Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

De nombreux jeunes se détournent aujourd'hui de le formation de mécanicien auto, persuadés, à tort, qu'il s'agit d'une voie de garage...
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr

Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?

Bousculant nos connaissances scientifiques en matière de virologie et d’épidémiologie, la pandémie de la Covid-19 a provoqué un confinement mondial qui a eu immédiatement de graves conséquences socio-économiques. Paradoxalement, elle semble être un catalyseur des grandes mutations en cours dans les filières agricoles et alimentaires françaises : agroécologie, territorialisation, numérique, circuits courts, transition alimentaire. Elle invite à la réflexion sur l’évolution de l’Union Européenne et de sa politique agricole commune. Elle oblige à revoir les relations Nord-Sud en matière de sécurité alimentaire mondiale.

Interpellée par ces événements, l’Académie d’agriculture de France s’est mobilisée autour d’un groupe de réflexion qui a travaillé durant le grand confinement par visioconférence et alimenté un Forum académique numérique. Ce sont ces contributions et des propositions concrètes pour une mutation accélérée et positive du monde agricole, qui vous sont communiquées dans cet ouvrage. Avec la crise de la Covid, l’Académie d’agriculture de France s’est muée en une société savante 4.0 !

L'Académie d'agriculture de France, s'est en effet posé la question « Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ? » et s'est efforcé d'y répondre dans le nouvel ouvrage collectif, qu'elle publie aux Presses des Mines, en cette rentrée 2020.

Pour ce faire, quelque soixante membres de l'Académie d'agriculture de France ont mené "leurs propres réflexions", au sein de chacune des 10 sections de la Compagnie.

Ils ont confronté et fait progresser leurs idées au sein d'un forum numérique animé par Michel Dron, secrétaire de la section "Productions végétales" et Philippe Kim-Bonbled, directeur du développement et de la communication de l’Académie.

Puis, ils ont entamé la rédaction de l'ouvrage, en un temps record, qui comporte les trois parties suivantes :

1. La pandémie et ses réalités agricoles,
2. Les vulnérabilités agricoles mises en évidence par la pandémie,
3. L’après-pandémie agricole.

Pour illustrer les chapitres écrits par leurs consœurs et confrères, des membres engagés au quotidien dans différents secteurs d’activités font, par ailleurs, part de "la manière dont ils ont vécu la pandémie, comment ils ont dû s’y adapter et quelles leçons ils en tirent pour l’avenir".
Comment commander cet ouvrage…

Steven Pinker sur “l’optimisme” (2)

Q. by Zitelmann: When it comes to people, you are ever the optimist. You clearly believe that, contrary to what most people think, life, health, prosperity, safety, peace, knowledge, and happiness are on the rise. At the same time, it seems as if the world is gripped by irrationality and hysteria. For example, there’s the movement that has coalesced around Greta Thunberg, which has distinctly religious traits and, in many ways, resembles an apocalyptic sect. Are people really more rational and reasonable than they were 200 or 2,000 years ago?

A. by Pinker: No, no, I’m not an optimist—indeed, my previous book, The Blank Slate: The Modern Denial of Human Nature, argued that evolution has permanently saddled our species with many irrational and destructive psychological traits, including revenge, dominance, nepotism, tribalism, lust, and magical and anecdotal thinking. It’s only institutions and norms that bring out the better angels of our nature that allow progress to be possible, and they face a Sisyphean struggle against our uglier instincts. What people call “optimism” is only an acknowledgment of the evidence that these institutions and norms have had some success.


Steven Pinker sur l'optimisme (2)

Q. by Zitelmann: You paint an optimistic picture of the spread of liberal democracy around the world. But is that really still true? Isn’t democracy currently experiencing a global crisis? In the United States, it certainly seems as if populists, whether Trump or Bernie Sanders, are dominating the course of events.

A? by Pinker: Again, the picture I’m painting is not one of optimism but one of “factfulness.” It’s true that liberal democracy is under attack in many countries, but it has advanced in others that we don’t read about, such as Georgia, Sri Lanka, Nigeria, Armenia, Angola, Malaysia, Tunisia, and Ethiopia. Overall there has been a stagnation in democratization, and perhaps even a small setback, but it has not come close to reversing the massive trend. According to the Varieties of Democracy scorecard, during the past decade the number of democracies in the world has hovered in a record-high range, with 99 democracies in 2018 compared to 87 in 1998, 51 in 1988, 40 in 1978, 36 in 1968, and 10 in 1918.
Voir forbes.com

page facebook

Pour se désabonner de cette gazette si vous la recevez par erreur…
Si ce lien ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net


S'abonner à la gazette de l'Afia (un lien à transmettre à vos amis !)


S'abonner à la gazette Efita en anglais (un autre lien à transmettre à vos amis)


Lire une des dernières gazettes Efita en anglais


Suivre l’Afia sur Facebook


Groupe LinkedIn Afia

Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

NOURRISSON (Le) : Son cri est le résultat de plusieurs années de recherche dans le domaine du signal d'alarme.
Serge BOUCHARD

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 14 janvier 2021 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 968 dated January 18, 2021

>>> Last available statistics for the efita newsletter


En visite dans le Finistère, Cédric O annonce une « feuille de route agriculture et numérique »

Le secrétaire d’État à la transition numérique, Cédric O, était en visite dans le Finistère ce vendredi 8 janvier 2021. Au cours de la visite d’une ferme utilisant de nombreux outils connectés, il a annoncé, d’ici quelques semaines, la présentation d’une feuille de route agriculture et numérique.

Vers une agriculture de plus en plus numérique ? C’est en tout cas ce que souhaitent le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, et le secrétaire d’État à la Transition numérique, Cédric O. Ce dernier était en déplacement dans le Finistère, ce vendredi 8 janvier 2021. Il a visité la ferme de Quillevenec Huella, à Lennon, qui a intégré de nombreux outils digitaux dans la conduite de la production porcine et bovine : tracteur conduit à l’aide d’un GPS, bases de données regroupant tout le cheptel, vidéo en direct pour surveiller les vêlages…

« Nous souhaitons, dans les semaines ou les mois qui viennent, pouvoir présenter une feuille de route numérique et agriculture, a-t-il annoncé. Parce qu’on pense que c’est absolument indispensable pour l’avenir de l’agriculture française. Économiquement, écologiquement, pour diminuer la pénibilité et améliorer la traçabilité sanitaire, l’information du consommateur… »

Le secrétaire d’État, à qui François L’Haridon, cogérant de la ferme, a permis de faire un tour de tracteur (connecté), s’est montré très enthousiasmé par cette façon de faire de l’agriculture. « Je pense que c’est l’agriculture d’aujourd’hui. Je pense vraiment qu’il faut sortir d’une image passéiste de l’agriculture française. L’introduction du numérique au sein de l’agriculture est en train de se généraliser en France et oui, il n’y aura pas d’avenir pour l’agriculture française, pour la qualité des produits, pour la traçabilité, économiquement pour faire face à la concurrence internationale et pour faire la transition écologique, sans l’utilisation beaucoup plus intensive du numérique à l’avenir. »
Voir ouest-france.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Aratura de Giulio Da Vicchio (1925-2004)

4  


Le ministère et les chambres d'agriculture lancent leur plateforme de produits locaux

A l'occasion de la présentation de ses vœux, le 12 janvier, le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé le lancement de la plateforme « Frais et local », en partenariat avec les chambres d'agriculture. L'objectif est de permettre aux Français de localiser plus facilement les points de vente directe près de chez eux. 8000 d'entre eux sont déjà recensés.
Voir campagnesetenvironnement.fr


ValCabri collecte des données sur la viande de chevreau

La viande de chevreau a besoin de visibilité auprès des éleveurs, de la filière et des consommateurs. C’est l’objectif du projet ValCabri, qui collecte de nombreuses données sur l’engraissement du chevreau à la ferme.
Voir reussir.fr


"Plus d'open hardware svp les constructeurs ?" La demande de Christophe Aubé, CEO d'AgreenCulture dans l'émission PowerBoost de ce week-end !
Voir PowerBoost


Visio-crop de Luc Lorin
Voir twitter.com


Le Visio-Crop de Luc Lorin : un outil prospectif et performant

Agriculteur à Digny, Luc Lorin a développé Visio-Crop, un outil qui permet d’anticiper les stades des cultures et de prévoir les maladies en fonction de la météo.
Voir horizons-journal.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: The shepherd boy by George Clausen

5  

Gironde : Comment la start-up Sencrop séduit de plus en plus de viticulteurs avec ses capteurs météo

La start-up lilloise a déjà installé quelque 500 capteurs dans l’ensemble de la Gironde.
Voir 20minutes.fr


Start-up Profile – FarmWise – Machine Learning and Robotics Powers Agricultural Weeding Solution

The FarmWise agricultural weeding-as-a-service solution, which leverages computer vision, machine learning and robotics technologies, can be optimized for different crops, soil types, and growth stages.
See roboticsbusinessreview.com


New Holland : La solution CropXplorer désormais intégrée d’usine sur les tracteurs

Depuis 2018, la gamme AgXtend complète l’offre agriculture de précision PLM chez New Holland. Elle propose des outils clé en main pour faciliter l’accès et la mise en œuvre des pratiques d’agronomie de précision comme la modulation de la fertilisation azotée avec les capteurs CropXplorer. Désormais, New Holland propose un tracteur équipé d’usine des dernières technologies embarquées.
Voir grostracteurspassion.com


La mécanique prend place dans le désherbage de la pomme de terre, par Julie Guichon

Les programmes mixtes sont une bonne solution pour réduire la quantité d’herbicides à l’hectare. Le traitement localisé représente 27% de la surface de la butte, d’où la nécessité d’intervenir sur le flanc avec un outil mécanique en complément. Dans les essais menés par la chambre d’agriculture du Pas-de-Calais, le coût estimé d’un passage de butteuse s’élève entre 120 et 150 euros/ha, variable selon le matériel considéré. Cela représente un surcoût du poste désherbage de l’ordre de 30 à 50 euros/ha comparé à du désherbage tout chimique en plein, qui reste, selon Arvalis, une valeur sûre à ce jour.
Voir cultivar.fr


Lynk, el LinkedIn del trabajador informal que ha generado 25.000 oportunidades de empleo en Kenia

El sector laboral no reglado representa el 82% en el país africano, hay muy pocas ofertas para él y las que se consiguen son por contactos o suerte. El éxito de la nueva aplicación es la interacción entre trabajadores y empleadores
Ver elpais.com


"L'agroécologie en grandes cultures" par Philippe VIAUX, membre de l’Académie d’agriculture, Editions France Agricole (3ième édition)

Cette troisième édition tient compte des évolutions réglementaires et des nouveautés scientifiques.

Elle s’intitule « l’agroécologie ». Ce concept à la mode est ambigu. Il est utilisé parfois pour parler d’agriculture biologique, parfois pour parler d’agriculture raisonnée. Néanmoins dans cet ouvrage l’agroécologie s’applique à des systèmes de production qui se situent clairement entre l’agriculture biologique et l’agriculture raisonnée : les systèmes intégrés.

L’agriculture française est soumise à une pression économique et environnementale qui s’amplifie d’année en année et qui inquiète la grande majorité des agriculteurs. Les prix agricoles baissent (en euros constant) et les contraintes liées à la protection de l’environnement se multiplient : maitrise des fuites de nitrates dans les eaux, diminution du nombre de produits phytosanitaires autorisés, réduction des gaz à effet de serre, etc. Ces contraintes qui pèsent sur les exploitations agricoles modifient de fait la manière de conduire les grandes cultures.

Une solution serait de promouvoir l’agriculture biologique comme un système parfait répondant à toutes les demandes sociétales. Cependant au-delà des difficultés de mise en œuvre des systèmes AB ces systèmes ne sont pas exempts de défauts. Les rendements sont plus faibles (en particuliers pour les céréales à paille) et par ailleurs ces systèmes ont recours aussi à des produits phytosanitaires (d’origine « naturelle » mais pas neutres quant à leur impact sur l’environnement et la santé). Les coûts de production sont plus élevés que dans la production conventionnelle ce qui pénalise la généralisation de ce système.

Par ailleurs, on a du mal à percevoir une évolution significative de l’agriculture conventionnelle vers des systèmes plus respectueux de l’environnement. Par exemple le plan « ECOPHYTO 2018 » se donnait pour objectif de réduire de 50% en 10 ans l’utilisation des produits phytosanitaires (par rapport à 2008). Le gouvernement n’a pu que constater les faibles résultats de ce plan et a décidé de repousser à 2025 la date pour obtenir ce résultat. Il est pourtant urgent que les systèmes de production évoluent pour répondre à la demande sociétale. Les agriculteurs en sont conscients mais comment faire ?

Cet ouvrage détaille les techniques qui ont fait leurs preuves pour atteindre ce double objectif de performance économique et environnementale. Mais atteindre ces objectifs ne sera possible, que grâce à une approche globale de l’ensemble du système de production et un bon niveau de technicité.

Voir Edtions France Agricole


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

NOUVEAU-NÉ (Le) : Le cadet de nos soucis.
Jacques a dit

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Le covid a imposé́ la téléconsultation, l'IoT va propulser la télémédecine

L'essor des téléconsultations depuis le début de la crise sanitaire mène au développement de la télémédecine, dans laquelle les objets connectés figurent au centre des parcours de soin.
Voir journaldunet.com


La Maison Blanche lance ses derniers assauts contre la tech chinoise, par Guillaume Périssat

A quelques heures de la fin du mandat de Donald Trump, son administration met les bouchées doubles pour sanctionner les entreprises chinoises de la tech. Huawei a ainsi droit à l’annulation des licences accordées à ses partenaires américains, tandis que Xiaomi rejoint la liste noire et que Tencent QQ et AliPay font face à une menace d’interdiction.
Voir linformaticien.com


Campagne de vaccination : sante.fr en retard, tousanticovid exclue

Alors que la campagne de vaccination est lancée ce jeudi, le site sante.fr, qui renseigne sur les centres de vaccination, est fortement ralenti, voire inaccessible, tandis que l’application TousAntiCovid a été exclue de l’opération.
Voir linformaticien.com


GAIA-X annonce 200 adhésions, par Bertrand Garé (Cloud européen)

A ce jour 200 entreprises ou centres de recherche ont rejoint l’association Gaia-X. 85 % de ces adhésions sont d’origine européenne. Mais elles doivent toutes respecter les valeurs européennes autour de la protection des données personnelles en termes de respect de la vie privée, de transparence et de sécurité.
Gaia-X rappelle que le conseil d’administration n’est constitué que d’entreprises européennes.
Voir linformaticien.com


Deep learning : comment réduire l'effet « boîte noire » ?

Vers des modèles de deep learning plus compréhensibles ? Un rapport de recherche illustre une approche fondée sur une modification structurelle de l'espace latent.
Voir silicon.fr


Du côté d'Auguste Derrière

 

Futur de l'IT : Cloud, les entreprises reviendront-elles aux infrastructures privées ?

Sous la pression des règles de sécurité et de conformité, le cloud cédera-t-il la place à une nouvelle génération d’infrastructures privées ?
Voir silicon.fr

Innovation : IBM ou l'indétrônable champion des brevets

Intelligence artificielle, cloud, sécurité informatique... IBM se positionne pour la 28e année consécutive en tête des brevets délivrés aux États-Unis.
Voir silicon.fr


Delta Dore axe sa stratégie autour de sa plateforme IoT

Le fabricant français de solutions pour la maison connectée s'engage davantage auprès de ses partenaires pour favoriser l'interopérabilité des produits et faire croître le marché de la smart home.
Voir journaldunet.com


L'edge computing, nouveau visage du cloud

Amazon Web Services, Google Cloud Platform, Microsoft Azure et même OVHCloud se lancent dans le déploiement de mini-data centers locaux. Mais pour quels besoins ?
Voir journaldunet.com


Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

OIGNON (L') : Maladie de la cinquantaine : t'as le ventre qui pousse et la queue qui sèche.
Wikipourri

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

Emmanuel Macron se rend aujourd’hui sur une exploitation agricole de l’Eure (12 janvier 2020)

Le président de la République se rend cet après-midi sur une exploitation agricole à Tilly, dans l’Eure (27), pour mettre l’accent sur la transition agroécologique. Au lendemain du One Planet Summit, réunion internationale sur le changement climatique, Emmanuel Macron veut axer sa communication sur la préservation de la biodiversité, dont l’agroécologie constitue l’un des axes d’action.
Voir agri-mutuel.com


Emmanuel Macron : « quand on met les mains dans la terre, dans la glaise, on sort des idées reçues »

« Moi je crois dans l’écologie du concret et des travaux pratiques », a déclaré Emmanuel Macron à l’occasion d’une visite d’exploitation située à Tilly (Eure), produisant notamment du cidre. A la tête de la Ferme des Ruelles, Michel et Chantal Galmel ont mis en œuvre depuis plus de 25 ans des mesures agroécologiques quand on ne les désignait pas encore ainsi : haies, mares, agroforesterie, miscanthus, potager conduit en permaculture, agriculture de conservation des sols.

« Une ferme exemplaire », a soufflé le président de la République. Le glyphosate était évidemment du voyage. « Monsieur Galmel nous a parfaitement expliqué pourquoi il avait besoin de glyphosate, a déclaré Emmanuel Macron. Le glyphosate lui permet de mettre en œuvre une agriculture de conservation des sols, qui permet de stocker le CO2. C’est moins mauvais que de labourer les sols et de tout retourner. On a appris collectivement et c’est parfois très loin des dogmes.

On nous a longtemps expliqué : est un vrai écologiste celui qui nous dit : « il n’y aura plus de glyphosate nulle part ». Faux ! Travaux pratiques ! Venez visiter la ferme de monsieur Galmel. Quand on met les mains dans la terre, dans la glaise, on sort des idées reçues et des propos d’estrade ».
Voir pleinchamp.com


Du côté d'Auguste Derrière


 

Brexit : quelles conséquences sur les marchés agricoles ?

“Un accord indispensable autant côté européen que côté britannique”. Pour François Thaury, consultant chez Agritel, l’accord conclu sur le Brexit est une bonne nouvelle pour les marchés, même si des incertitudes persistent, notamment pour les marchés financiers.

Malgré un accord sans quotas ni droits de douane, les relations commerciales de part et d’autre de la Manche vont indéniablement évoluer. “Le Royaume-Uni peut maintenant s’émanciper des accords commerciaux conclus par l’Union européenne et conclure ses propres traités”, rappelle François Thaury. Sur certains produits comme le sucre, l’accès des produits français au Royaume-Uni risque d’être concurrencé par les pays tiers.
.../...
Voir pleinchamp.com


Les agriculteurs, premiers acteurs de la biodiversité

Il existe des liens particulièrement étroits entre l'agriculture et la biodiversité. Les agriculteurs, qui travaillent le vivant au quotidien, détiennent par leurs pratiques les clés du maintien de la biodiversité animale et végétale.

La biodiversité est indispensable pour garantir une agriculture économiquement performante et respectueuse de l’environnement. Le 4 juillet 2018, le Gouvernement a lancé un Plan biodiversité. Objectif : mobiliser l’ensemble de la société et démontrer que la France saura répondre à ses responsabilités en matière de préservation des écosystèmes.
Voir agriculture.gouv.fr


Le rapport du débat public imPACtons livre ses conclusions

Lancé fin févier à l’occasion du salon de l’agriculture, suspendu en raison de la crise sanitaire, le débat public autour de la déclinaison nationale de la future Pac s’est achevé le 7 novembre, après avoir touché 1 876 675 personnes. La Commission nationale du débat public (CNDP) a publié son rapport le 8 janvier, abordant différents enjeux, comme le métier et le statut de l’agriculteur, l’acte productif, la distorsion de concurrence entre pays européen, ou encore les prestations environnementales apportées par l’agriculteur.
Voir agri-mutuel.com

10 questions sur les semences, par Bernard Le Buanec

Le débat sur les semences et les variétés cultivées divise depuis plusieurs années différentes parties prenantes dans de nombreux pays et tout particulièrement en France. En fait, ces différents acteurs ont souvent des référentiels différents : le scientifique ou le technologue, le politique, le lanceur d’alerte, les médias, les professionnels de l’agriculture et de l’amélioration des plantes.

Il y a de plus en plus d’émissions de radio et de télévision consacrées à ce sujet, émissions souvent très générales et sans débat contradictoire.

Les variétés anciennes sont-elles plus rustiques que les variétés modernes, sont-elles meilleures au plan gustatif ou sanitaire ?

Qu’en est-il de la protection de la propriété intellectuelle et de la certification ?

Quel est l’impact des OGM ?

La coexistence OGM-non-OGM est-elle possible ?
…/…
L’ambition de ce « Dix questions » est d ‘éclairer le débat en mettant à la portée de tous nos concitoyens les données essentielles fondées sur des publications scientifiques. Servir de relais entre le monde scientifique et technique et la société civile est en effet un des rôles majeurs dévolus à l’Académie des technologies.

Bernard Le Buanec, agronome et biologiste végétal, est membre fondateur de l’Académie des technologies et membre de l’Académie d’agriculture de France. Il s’est occupé d’agronomie et d’amélioration des plantes. Il a publié de nombreux articles et participé à plusieurs livres sur le sujet au cours des trente dernières années.
Télécharger

« La France championne d’Europe de la collecte et du recyclage des déchets agricoles »

Découvrez l'interview de Christophe Grison, président d’Adivalor. Christophe Grison, agriculteur à Mareuil-sur-Ourcq dans l’Oise, vient d’être élu président d’Adivalor (agriculteurs, distributeurs, industriels) pour la valorisation des déchets agricoles). Une suite logique pour celui qui a été président du réseau Farre et préside la coopérative Valfrance.
Voir union-agricole.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): La moisson, 1882, par Camille Pissarro

6  

Déléguer les travaux de champs et accéder aux technologies de pointe

Pour réduire leur temps de travail ou parce qu'ils ne peuvent pas forcément s'équiper à titre individuel, certains agriculteurs choisissent de déléguer les travaux de plaine. Cela leur donne également accès aux progrès techniques avec du matériel de pointe.
Voir agri-mutuel.com


HVE : « La continuité d’une démarche engagée depuis plusieurs années »

Très représentée dans le monde viticole (81 % des exploitations certifiées en juillet 2020), la certification "haute valeur environnementale" (HVE) se développe dans l'ensemble des exploitations de la filière végétale, notamment en grandes cultures. De nombreuses coopératives agricoles accompagnent leurs adhérents en ce sens, dont Unéal qui rassemble plus de 6 000 agriculteurs dans les Hauts-de-France. Retrouvez son témoignage et celui de deux de ses adhérents, prêts à passer l'audit du niveau 3.
Voir agri-mutuel.com

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

OPTIMISME (L') : C'est compter son âge en printemps.
Dany GRANDGIRARD

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des écrivains et artistes paysans

> Vœux d’Hervé Treuil

Bonne année à tous les écrivains et artistes paysans,

Poussière de toi
Nourrisseur de la nation
Terre, ton tombeau.

Vie de ta terre
Nourris tes sœurs et frères
Puis, retournes-y.

Naître, vivre
N’être que de passage
Être un souvenir.

Hervé

> Haïkus partagés


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PAIN (Le) : Heureuse destinée que durcir en vieillissant !
NDJ

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

"Le crowdsourcing en agriculture en pratique : data challenges, hackathons à la ferme, concours d'innovations étudiants"
 
26 janvier 2021 - webinaire de 13h à 14h
Utiliser l'intelligence, l'inventivité, les compétences et le savoir-faire du plus grand nombre, grâce aux technologies numériques permet de s’ouvrir à de nouvelles possibilités d’innovation.
Dans le domaine de la recherche, de l’enseignement ou du développement agricole plusieurs évènements ces dernières années ont permis de mobiliser des développeurs, des data scientists, des étudiants, des agriculteurs, dans des formes nouvelles de compétition. La coopération, l’ouverture des données, la créativité ont ainsi permis de faire émerger de nouveaux services, de nouveaux modèles ou parfois même des start-ups.
Voir webinaires Acta-Agreenium


La fixation du carbone en forêt va-t-elle devenir une activité rémunérée ?

27 janvier 2021 - 14 h 30 - webinaire
En 2018, les émissions de gaz à effet de serre de la France s’élevaient à 450 millions de tonnes équivalent-CO2.  Entre 2011 et 2017, en France métropolitaine, le secteur forêt – bois – biomasse a apporté chaque année à l’abattement des émissions de gaz à effet de serre une contribution moyenne de 100 millions de tonnes de CO2 équivalents. La séquestration forestière nette de carbone, liée à l’accumulation de bois en forêt, a représenté environ 52 % de ce total. Jusqu’à récemment, la séquestration du carbone figurait parmi les services environnementaux, qualifiés de « non marchands », que procuraient les forêts.

La consolidation, et si possible, le renforcement de ce puits de carbone forestier est un objectif national prioritaire, qui mobilise à la fois les pouvoirs publics et les acteurs de la filière forêt-bois. De leur côté, de nombreuses entreprises se tournent désormais vers la forêt pour financer des opérations leur permettant de compenser leurs émissions globales de gaz à effet de serre. Pour être crédibles, ces projets, de plantation ou d’amélioration de peuplements forestiers existants, doivent reposer sur des bases techniques solides, et asseoir les relations entre les parties prenantes sur des contrats clairs et équitables. Bien entendu, le niveau de rémunération de la tonne de CO2 séquestrée doit être attractif pour le propriétaire forestier, au regard des contraintes supplémentaires qu’il devra supporter. Plusieurs années de travail associant le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire et divers organismes, ont abouti à la validation en 2018 par le MTES du « Label bas carbone forestier ». Celui-ci a représenté un progrès majeur par la mise en place d’un cadre, à l’intérieur duquel des projets concrets commencent à voir le jour.

L’objectif de la séance publique est de présenter la situation actuelle en donnant la parole aux principaux acteurs, et de susciter une réflexion sur les perspectives de développement de ce produit de la gestion forestière qui pourrait être en voie d’entrer dans le secteur marchand.
Voir academie-agriculture.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Koeien melken by Maris W Willem (NL, 1844-1910)

7  


The Internet of Food and Farm 2020 project is delighted to invite you to its final event

16 – 18 March 2021

As IoF2020 is coming to an end, we are now celebrating its legacy. And there is no better way of doing that than together with all of you! Hence, we are passionately working on a digital event to meet, debate and exchange knowledge from a safe distance.
 
One of the most important aspects of IoF2020 is its innovation ecosystem of agri-tech stakeholders in Europe and beyond. Our programme will reflect that through interactive sessions from all of them. You can expect workshops by our own consortium and use case partners alongside contributions from external experts which became companions along the way. Aside from numerous networking possibilities, the event will address three main aspects, which are relevant for our project and the agricultural sector alike: state of the art technology, lessons learned during the project’s research, self-sustaining ecosystems of research and innovation.
 
We cordially invite you to celebrate the closing chapter of IoF2020 with us. To ensure that your participation will be an enlightenment as well as a pleasure, we also dedicate some time to entertainment and present you with, among other activities, a multi-media spectacle including our IoF2020 cinema room filled with short movies from our use cases. Make sure to mark the date in your calendar since good things come to people who wait, but better things come to the ones who innovate and think ahead.
See iof2020.eu


Efita 2021 Conference

25 -26 May 2021 - Digital Agriculture Web Conference
The European Federation for Information Technology in Agriculture, Food and the Environment (EFITA) would like to invite you at the first EFITA International online Conference in 2021. As a way to keep the momentum and engagement of our society, while maintaining the plans for the 2022 physical EFITA conference, this conference and its format are planned as a response to the unpredictable situation created by the COVID-19.
This event is an opportunity to bring together engineers, scientists, technicians, aca-demics and industry people in a new way to exchange knowledge, ideas, to present innovations and to discuss the state-of-the-art and future use of ICT in the agri-food sector and bio-resources production sectors.
See efita2021.com
Contact: Dionysis BOCHTIS
E-mail: d.bochtis(a)certh.gr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PARISIENNE (La) : À vingt ans, elle est adorable ; à trente ans, elle est irrésistible ; à quarante, elle est charmante, après quarante... Mais non, elle ne dépasse jamais quarante ans !
André MAUROIS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vtisphere.com : Lobbying viticole ? Par par Alexandre Abellan

Face au milliard d’euros de déficit qui serait en 2021 causé par les nouvelles surtaxes Airbus sur le marché américain, le déséquilibre est criant. Le gouvernement annonce débloquer 10 millions € de fonds supplémentaire pour financer l’aide au stockage privé (qui arrivait à saturation) et une aide de 20 % du chiffre d’affaires des domaines ayant perdu 50 % de leur activité (avec un plafonnement à 200 000 €/mois). Soit des aides conjoncturelles demandées par la filière pour surmonter la crise sanitaire covid, mais pas les mesures fortes nécessaires pour regagner des parts de marché aux USA.
Fantasmé par les hygiénistes, qu’il est faible le lobbying viticole ! Touchée depuis le 18 octobre 2019 par des droits de douane supplémentaires sur son premier marché, les Etats-Unis, la filière vin est bien incapable de trouver les leviers lui permettant de se dégager de la surenchère des mesures de rétorsion transatlantiques, pour un conflit aéronautique qui lui est extérieur. Amplifiée par la crise sanitaire, cette difficulté n’en est que plus criante : que ce soit à Paris ou à Bruxelles, les gouvernants ne prennent pas la mesure des emplois et de la valeur ajoutée du vignoble.
En témoigne le paso doble de ces derniers jours. Un pas en avant la semaine dernière, avec une apparente prise de conscience ministérielle qui annonçait une nouvelle volonté d’actions fortes. Un pas en arrière ce mercredi après-midi, avec l’annonce d’une rallonge budgétaire au stockage privé. Un pas en avant avec la surprise ce jeudi soir d’un accès spécial au fonds de solidarité national. Mais aussi un pas en arrière avec une désillusion venue de Bruxelles : la Commission Européenne n’a pas reçu de demande française concernant des mesures de compensation aux nouvelles taxes Trump.
Bref, une forme de surplace. Qui n’est pas exempte de victoires ponctuelles, toujours obtenues à l’arrachée et de très haute volée par les parlementaires et élus de la filière. Cette nécessité de lutter pour obtenir la moindre avancée significative nécessite toujours de nouvelles actions et mobilisations pour rappeler l’impact économique de la filière et les difficultés commerciales qui la frappent toujours plus durement.
Ce début 2021, il est fatigué le lobbying viticole, mais il n'a jamais été uni et compte bien en appeler au président de la République, Emmanuel Macron, pour en finir avec la détresse des taxes US. Et lui rappeler ses promesses.
Voir vitisphere.com


A shepherd and his flock, by Anton Mauve (NL, 1838-1888)

8  

Du côté de pleinchamp.com : Réconcilier agriculture et écologie : vœu pieu ou révolution ?

Le gouvernement entend réconcilier l’agriculture et l’écologie à travers un plan de relance fortement axé sur l’agroécologie - dont le nom à lui seul laisse entrevoir la possibilité d’un rapprochement. Les points d’achoppement sont encore nombreux (et parfois occultés), mais le vent semble tourner.

« L’agriculture n’est en rien opposée à l’environnement, bien au contraire, l’agriculture vit de l’environnement », a déclaré le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie lors de ses vœux à la presse le 12 janvier.

Réconcilier l’agriculture et l’écologie : « c’est toute l’ambition qui est la nôtre depuis maintenant trois ans et que nous souhaitons intensifier », a abondé Emmanuel Macron le même jour. Le chef de l’Etat, qui présidait la veille la rencontre « One planet summit » pour la biodiversité, a insisté sur ce message lors de sa visite sur une exploitation agroécologique dans l’Eure. A entendre le président, deux exemples seraient source de réconciliation : les circuits courts et l’agriculture de conservation.
Voir pleinchamp.com


Du côté de l'Institut de l'élevage Idele - Première n° 684
Voir idele.fr


Du côté d’André Heitz

> La DGCCRF contribue à une scandaleuse désinformation sur les OGM

> Les rêves de Demeter

> « Le XXIe siècle, le siècle de l'amélioration des plantes »

> Si l'agriculteur américain est là pour lutter contre la faim, pourquoi y a-t-il encore des gens qui ont faim aux États-Unis ?

> La DGCCRF contribue à une scandaleuse désinformation sur les OGM

> Une publication de l'EMBRAPA montre que le soja brésilien dispose d'une technologie permettant d'augmenter la production sans pression sur les zones forestières

> Un décryptage par les Vaxxeuses de la vidéo « sur » les vaccins contre la Covid de M. Christian Vélot/CRIIGEN

> Les drones et l'intelligence artificielle détectent la maturité du soja avec une grande précision

> Quels pays sont en tête de course pour la vaccination contre la Covid-19 ?

> « Cette campagne que l'on oublie », une jolie tribune de Mme Anne-Cécile Suzanne dans le Monde

> Dans le Monde : ils se catapultent sur orbite pour dire qu'il y a urgence à (re)toucher terre !

> Mexique, OGM, glyphosate et médiasphère militante


Du côté du ministère de l’Agriculture

> France Relance : lancement des mesures de soutien pour lutter contre l’abandon des animaux de compagnie

> COVID-19 : lancement du dispositif de compensation des pertes des entreprises aquacoles via le FEAMP

> Influenza aviaire : Julien Denormandie à la rencontre des éleveurs dans les Landes et le Gers


Du côté de la Fnsea

> La FNSEA, les Chambres d’agriculture et EDF Renouvelables signent une charte pour développer et mieux encadrer les projets photovoltaiques au sol sur terres agricoles

Face aux enjeux que pose le changement climatique aux secteurs de l’énergie et de l’agriculture, et en réponse aux objectifs nationaux définis par la Programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE) pour le développement de l’énergie solaire photovoltaïque en France (objectif de 35,1 GW à 44 GW de capacités installées en 2028, pour 10 GW en service aujourd’hui), , Chambres d’agriculture France, la FNSEA, organismes représentant les agriculteurs, et EDF Renouvelables, développeur et producteur d’énergie solaire et éolienne, ont signé ce mardi 19 janvier 2021, au siège de la FNSEA, une charte de bonnes pratiques pour développer et mieux encadrer le développement des projets photovoltaïques au sol impliquant des terres agricoles au sein des territoires.

Cette charte permettra d’encourager les complémentarités entre agriculture et solaire photovoltaïque en France. Elle fera l’objet d’un suivi annuel et les premiers projets à développer verront le jour à l’horizon 2022.

La Charte signée ce jour est le fruit de deux ans de travail d’analyse et de concertation entre les Chambres d’agriculture France, la FNSEA et EDF Renouvelables pour assurer un développement raisonné de l’énergie solaire photovoltaïque, composante essentielle de la transition énergétique, dans le monde agricole.

Afin de garantir la préservation des terres et la pérennité de l’activité agricole, EDF Renouvelables s’engage à respecter un processus encadré avec la profession agricole pour élaborer ses projets solaires sur terres agricoles.

En collaboration avec la Recherche & Développement d’EDF, EDF Renouvelables travaille sur différentes solutions technologiques innovantes d’installations solaires en adéquation avec les conditions d’exploitation agricoles : panneaux solaires surélevés pour permettre le passage d’engins agricoles, panneaux mobiles pilotés par un système intelligent permettant d’adapter leur inclinaison en fonction des besoins d’ensoleillement des plantes, des conditions météorologiques, et de la nature du sol, etc.

Ces approches innovantes permettront à EDF Renouvelables de répondre aux enjeux de la transition énergétique et du Plan Solaire du Groupe EDF qui vise à être l’un des leaders du solaire en France avec un objectif de 30 % de part de marché d’ici 2035.
« La préservation des espaces agricoles est une priorité pour faire face aux enjeux alimentaires, climatiques et de renouvellement des générations ; objectif défendu par les Chambres d’agriculture dans la planification urbaine et l’élaboration des documents d’urbanisme. L’activité de production agricole doit prévaloir partout où elle peut être maintenue. Cette charte permettra donc d’examiner au cas par cas la pertinence d’une collaboration entre les exploitants agricoles et EDF Renouvelables et les Chambres d’agriculture s’assureront que ce développement se fasse dans le respect de l’activité première des agriculteurs. »
Sébastien Windsor, président des Chambres d’agriculture.

Terre-net Web TV


> Construction du Plan stratégique national : N’ayons pas peur d’une véritable ambition économique agricole !

Demain, vendredi 15 janvier, le ministre de l’Agriculture et le président de Régions de France réunissent un Conseil supérieur d’orientation (CSO) dans son format élargi. C’est un moment important qui permettra à l’ensemble des parties prenantes d’exprimer leur vision de la PAC auprès des pouvoirs publics, à l’heure où la construction du Plan stratégique national (PSN), outil central de la nouvelle PAC, doit démarrer.

Pour la FNSEA, l’élaboration du PSN doit mettre au premier plan l’enjeu de la souveraineté alimentaire de la France. La FNSEA sera ainsi attentive à ce que l’élaboration du Plan stratégique porte une attention particulière à la dimension économique de l’agriculture, à travers la compétitivité, la résilience et la durabilité des exploitations. La prise en compte des enjeux sociétaux doit évidemment faire partie du PSN mais, sans une véritable ambition économique, le risque est de ne pas se donner les moyens d’atteindre la performance qui redonnera de la compétitivité aux exploitations, du revenu aux agriculteurs.

Le PSN doit permettre de répondre aux enjeux de demain en alliant compétitivité et performance environnementale, dans une vision positive basée sur l’investissement, la modernisation et l’innovation en permettant l’utilisation des nouvelles technologies, afin de produire plus, tout en améliorant notre impact environnemental et en luttant contre le changement climatique. Le PSN doit valoriser l’existant et prendre davantage en compte les externalités positives de la production agricole, grâce à une approche globale des systèmes et une meilleure compréhension de leur réalité technico-économique.

Enfin, le PSN doit répondre aux enjeux territoriaux, comme les difficultés des zones intermédiaires et des zones de montagne ou l’intérêt du pastoralisme, aussi bien d’un point de vue environnemental qu’économique.

Le CSO sera également l’occasion pour la FNSEA de rappeler que les négociations se poursuivent entre les institutions européennes pour finaliser les détails des trois règlements qui définissent la PAC dans l’objectif d’aboutir en mai. Des détails qui n’en restent pas moins fondamentaux, en particulier pour assurer une PAC véritablement commune et harmonisée au niveau européen, avec des définitions et des mises en œuvre nationales qui ne créent pas de distorsion de concurrence, tout en laissant aux agriculteurs les capacités d’adaptation aux aléas. A ce titre, des règles administratives trop contraignantes, par exemple sur les rotations ou les cultures intermédiaires, pourraient conduire à des aberrations agronomiques. Que l’on ne nous demande pas encore de semer en pleine sécheresse !

Cette réforme doit être l’occasion de retrouver du pragmatisme et pourquoi pas du « bon sens paysan » !

page facebook

Le Mensuel de l'Académie


Abonnez-vous

> One planet summit – Comptons avec l’agriculture !

A l’occasion du One Planet summit sur la biodiversité, la FNSEA tient à interpeller les chefs d’Etat et de gouvernements sur la nécessité d’associer étroitement le secteur agricole pour agir concrètement sur la préservation et la restauration de la biodiversité.

Le maintien et l’accroissement de la biodiversité des terres agricoles, en particulier de la biodiversité dite « ordinaire », constitue un enjeu majeur dans l’adaptation indispensable du secteur au changement climatique. Un milieu agricole riche en diversité floristique et faunistique sera plus à même de s’adapter aux différents aléas engendrés par le changement climatique : l’agriculture doit travailler tant à son adaptation qu’à son atténuation. L’enjeu est à la fois de renforcer la résilience des systèmes agricoles et d’augmenter la capacité des écosystèmes à stocker le carbone dans les plantes et les sols.

A ce titre la FNSEA s’est engagée dans l’initiative 4/1000 qui vise à montrer que l’agriculture, et en particulier les sols agricoles, peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et le changement climatique. De plus, les agriculteurs sont aussi engagés dans la préservation de la biodiversité remarquable : par le maintien des prairies, des zones humides, les terrasses…, mais aussi à travers leurs actions quotidiennes aux côtés des gestionnaires du territoire que sont les parcs naturels régionaux, les conservatoires du littoral ou des espaces naturels, etc..

Leur activité étant fortement dépendante du climat, les agriculteurs ont bien conscience de l’urgence à agir face au changement climatique et disposent d’une palette d’outils pour contribuer à relever le niveau d’ambition en faveur de la biodiversité. Ils ont identifié de nombreuses solutions : nous les avons réunies dans notre Rapport d’Orientation 2020, « Faire du défi climatique une opportunité pour l’agriculture » qui établit notre vision de la transition agroécologique, fondée sur la complémentarité directe entre écosystèmes, biodiversité et agriculture. 

Il s’agit maintenant d’accompagner le secteur vers des systèmes agroécologiques durables, résilients et rémunérateurs pour les agriculteurs. La mise en œuvre de ces solutions doit constituer une opportunité pour améliorer le revenu des agriculteurs, condition indispensable à la réalisation d’objectifs ambitieux. Cela peut se concrétiser, par exemple, dans le cadre des contrats de prestation de services environnementaux, par la valorisation des produits agricoles français auprès du consommateur et par des mesures d’accompagnement des exploitations dans la transition agroécologique comme celles mises en œuvre dans le cadre du Plan de relance.

Dans un espace européen ouvert et face à une compétition mondiale forte, il est indispensable de compter avec l’agriculture pour mener une action concrète en faveur de la préservation de la biodiversité, et plus largement la neutralité carbone en 2050, tout en préservant la compétitivité des exploitations agricoles.

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PASSÉ (Le) : C'est celui du présent qui sera futur à l'imparfait.
Trouvé sur "La Toile" (Allocitation).

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web

Réaliste

Un médecin a décidé de vacciner un Anglais, un Français, un Allemand et un Américain.

Il dit à l'Anglais :
- C'est par ici votre vaccin s'il vous plaît.
- Je ne veux pas !
- Allez ! Un gentleman se ferait vacciner.
Et l'Anglais s'est fait vacciner.


Le médecin s'adresse à l'Allemand:
- Maintenant c'est ton tour.
- Non merci !
- C'est un ordre !
Et l'allemand s'est fait vacciner.


Le médecin s'adresse à l’Américain :
- Maintenant, c'est à votre tour.
- En aucun cas !
- Mais vous savez, votre voisin s'est fait vacciner.
Et l’américain s'est fait vacciner.


Le médecin s'adresse au Français :
- A vous maintenant !
- Je ne me ferai pas vacciner !
- Allez, un gentleman se ferait vacciner.
- En aucune façon !
- C'est un ordre !
- Non !
- Vous savez, votre voisin s'est fait vacciner...
- Je m'en fous !
- Écoutez... qui êtes-vous exactement ?
- Un Français.
- Ah, un Français ! De toutes façons, vous n'avez pas droit au vaccin.
- COMMENT ÇA, JE N'Y AI PAS DROIT ???!!!
...et le Français se fit vacciner.

J'espère que Mme Katalin Kariko à qui l'on doit les vaccins à ARNm aura cette année le prix Nobel de chimie. Elle a fait montre d'une intelligence et d'une persévérance inouïes.


Pensée du jour : Pour les Grecs, la colère n’était pas un signe de virilité, mais d’immaturité

La foule que l’on a vue à Washington était très dangereuse. Ceux qui la composaient croyaient, à tort, que c’étaient eux les véritables patriotes, alors qu’ils s’en prenaient à des institutions démocratiques. Plus spécifiquement, l’émotion qui dominait était une colère indignée et vengeresse, très explosive. Elle est mue par la soif de représailles et de destruction, et non par la volonté de construire un avenir commun.

En philosophie, la colère est généralement définie comme une émotion douloureuse qui se manifeste lorsque nous estimons qu’un grave tort a été causé injustement à quelqu’un ou à une chose qui nous sont chers. Un second élément peut venir s’ajouter à cela : la personne prise de colère prend plaisir à penser à la future rétribution qu’elle imposera au responsable. La vengeance est une idée confuse, car nous ne pouvons rien changer au passé : tuer un meurtrier ne ramènera pas sa victime.

Mais la colère ne nous conduit pas nécessairement à vouloir prendre notre revanche. Un parent peut se fâcher contre un enfant, mais ne se venge pas. Il peut se demander ce qu’il peut faire à l’avenir pour le bien de son enfant. C’est ce que j’appelle une « colère transitoire », elle est tournée vers l’avenir afin que ce qui nous indigne ne se produise plus.
.../...
Pour les Grecs, la colère n’était pas un signe de virilité, mais d’immaturité.
.../...
L’empathie est une riche ressource pour dépasser la colère. L’attention portée à autrui nous amène à accorder moins d’importance à ce qui a pu nous vexer. Le soir de sa victoire, en novembre 2020, Joe Biden a fait allusion dans son discours au décès de son fils et a déclaré vouloir apporter du réconfort aux Américains qui ont perdu un être cher à cause de la pandémie. Cette peine inclusive et cette compassion sont le propre d’un leader confiant, prêt à entamer le travail nécessaire pour apaiser notre pays en proie aux divisions.
.../...
Face aux mensonges, il faut se réjouir de la décision de certains réseaux sociaux de suspendre ou d’exclure Donald Trump. En tant que professeure, je continuerai avec mes collègues à défendre l’importance d’employer des arguments rationnels, reposant sur la logique et les faits. Joe Biden prend le soin de s’entourer de scientifiques et de juristes de grande qualité. Mais la plupart des gens continuent de se méfier des intellectuels. Grâce à sa sensibilité et à sa simplicité, le prochain président pourra aller plus loin que bien des intellectuels.

Martha C. NUSSBAUM, professeure à l’École de droit et au département de philosophie de l’université de Chicago (Illinois)
Voir lemonde.fr

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

A first thought for today

Anyone can be passionate, but it takes real lovers to be silly.
Rose FRANKEN, author and playwright (1895-1988)


A second thought for today

Remember the quiet wonders. The world has more need of them than it has for warriors. And this I will tell you as well: One cannot seek to uphold honor in a being that has none.
Charles DE LINT, writer (1951-)


A third thought for today

The past is a foreign country; they do things differently there.
L.P. HARTLEY, writer (1895-1972)


A fourth thought for today

The only way human beings can win a war is to prevent it.
George MARSHALL, US Army Chief, Secretary of State, Secretary of Defense, Nobel laureate (31 Dec 1880-1959)


A fifth thought for today

Nobody made a greater mistake than he who did nothing because he could do only a little.
Edmund BURKE, statesman and writer (1729-1797)


Du côté d'Auguste Derrière

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

PASSÉ (Le) : C'est du présent en retard.
Pierre DAC

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Antoine Buéno : Futur, notre avenir de A à Z (super intéressant)
Écouter franceinter.fr


Consensus scientifique, unanimité et vérité

Dans le champ des sciences fondamentales, majorité ne fait pas vérité. Il est des théories célèbres, portées au début par des voix isolées, qui ont révolutionné leur domaine après avoir parfois rencontré un fort (...)
.../...
Par ailleurs, si le doute et le désaccord scientifique sont intrinsèques à l’aventure scientifique, il ne faudrait pas en déduire que tout désaccord relève de la science et que toute théorie qui conteste le consensus est révolutionnaire. Le « syndrome de Galilée », souvent invoqué par des voix marginales ou décrédibilisées, ne suffit pas à transformer le propos en assertions refondatrices de la discipline ou du sujet considéré. Enfin, si la controverse fait partie intégrante du débat scientifique, il ne faut surtout pas confondre débat médiatique et débat de spécialistes.
Voir AFIS

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

L’agriculture absente du Conseil national de l’hydrogène

Le gouvernement a promis en septembre 2020 d’investir 7 milliards d’euros pour l’hydrogène décarboné. La stratégie de développement de la filière est confiée à 16 industriels. Aucun d’entre eux n’a de lien avec l’agriculture.
Voir lafranceagricole.fr


Paving the way to green ammonia and low carbon fertilizers

>> Current ammonia and fertilizer production

Today’s production of nitrogen fertilizers is energy intensive. In Europe, ammonia production is mainly based on natural gas as a raw material and steam methane reforming (SMR) as the main technology.
The first step involves splitting the natural gas molecules with the help of steam and high temperatures, to obtain hydrogen and CO₂.
In a second step, this hydrogen is then combined with nitrogen from air to produce ammonia. Although it is the least carbon intensive of the technologies available today, SMR nevertheless generates large quantities of CO₂.

>> Fertilizer industry’s excellent record in decreasing GHG emissions

The European fertilizer industry has overall made tremendous improvements in the energy efficiency of ammonia production.
The physico-chemical limitation of the present technology means that future investments are likely to improve efficiency only marginally. Newly build plants are generally very efficient, but on average, Europe’s ammonia plants despite their average age are still the most energy efficient in the world and have the lowest CO₂ emissions.
As the only region in the world, European fertilizers producers have drastically reduced the emission of N₂O from its production.
Going beyond current production technology requires major developments in energy infrastructure, price competitiveness of green energy, scientific breakthroughs and markets for low carbon products.

>> Green ammonia and low-carbon fertilizer production in 2050

By 2050 – under the right conditions – ammonia production could be based on decarbonised sources of energy. A combination of policy solutions is needed to enable the transition to a climate-neutral economy by 2050 while keeping fertilizer industry competitive.
See fertilizerseurope.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Farmer Behind The Plough by Anton Mauve

9  

Siemens Gamesa investigating green ammonia pilot plant in Denmark (2018) by Trevor Brown

To understand the commercial motivation for Siemens Gamesa to develop green ammonia, it helps to understand the obstacles to deep deployment of wind power.
See ammoniaindustry.com


Green ammonia pilot plants now running, in Oxford and Fukushima (2018) by Trevor Brown

Two new pilot projects for producing "green ammonia" from renewable electricity are now up and running and successfully producing ammonia.
See ammoniaindustry.com

Adhérez à l'AFIA
Chèque de 30 Euros à nous envoyer.
Un reçu vous sera adressé
.

L'AFIA est membre fondateur de l'European Federation for Information Technology in Agriculture


Critique (1) des articles précédents 

La production d'ammoniac, matière première de tous les engrais azotés, est très performante en Europe du fait de la politique européenne des quotas. Nous sommes quasiment au rendement théorique (aux limites physiques) de la production d'ammoniac à partir de méthane provenant de gaz naturel. Mais cette politique de quotas a aussi obligé certaines installations à arrêter, ce qui a conduit à des importations moins vertueuses, alors que l'Europe était autosuffisante.

Par ailleurs, les émissions de N2O qui a un pouvoir de réchauffement de 296 fois le CO2, (lors de la production d'acide nitrique) sont quasiment nulles en Europe depuis 2012.

Le méthane dans les réacteurs actuels d'ammoniac, peut être remplacé jusqu'à 20% environ par de l'hydrogène.

Les sources d'hydrogène sont multiples, il peut être obtenu :
- Par électrolyse de l'eau, l'électricité peut être d'origine renouvelable et être utilisée lorsque la production est excédentaire, elle est fournie à coût négatif (le producteur paie le client pour écouler son énergie!).

- Certaines installations chimiques, assez rares produisent de l'hydrogène comme sous-produit (Production d'acide acétique et d'acétate de vinyle).

- Certaines algues bleues produisent de l'hydrogène et des essais sont en cours pour industrialiser ces réactions biochimiques.

Mais l'hydrogène pour les engrais azotés sera en concurrence avec les utilisations dans les voitures. De toute façon, la production d'hydrogène reste très coûteuse en énergie.

Contact : Gilles POIDEVIN, membre de l’Académie d’agriculture
Mél : poideving(a)gmail.com


Critique (2) des articles précédents 

Une production d’hydrogène sans CO2 est bien sûr possible par électrolyse de l’eau ou par pyrolyse de la vapeur d’eau à haute température (ce dernier processus est encore à démontre à échelle industrielle). Simple question d’investissement et de coûts opératoires qui dépendent des rendements matières et énergétiques du procédé utilisé, y compris l’éventuel stockage. Actuellement rien de permet de remplacer le reformage du méthane, ni en taille ni en valeur économique.

Si vous avez à faire tourner une usine d’ammoniaque (Haber Bosch : 3 H2 + N2 -> 2 NH3) qui produit typiquement 1-2 million de tonne par an (115-230 tonne par heure) vous devez compter sur la continuité de l’approvisionnement, seconde par seconde, des deux matières premières que sont l’hydrogène (peu importe le mode de production que vous choisirez) et l’azote (dont l’air contient 80% par volume).

Une telle usine doit fonctionner à un régime de 100%, ou alors on l’arrête ; tout régime intermédiaire est très sous-optimal, de tous les points de vue chimiques (rendements), énergétiques (consommation) et économiques.

Prétendre modifier la logistique de l’hydrogène (actuellement assurée par le méthane) pour n’utiliser que « les pics temporaires » de production de courant par des NER prostatiques tient sinon de la pensée magique de moins du vœux pieux.
Contact : Michel DE ROUGEMONT
Mél : michel.de.rougemont(a)mr-int.ch

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

M. le Président E. Macron se trompe très probablement, à mon avis, quand il parle du soja au Brésil. Le Président du Brésil n’est pas très crédible, mais j’aurais plutôt tendance à croire le patron de l’EMBRAPA, qui est (?) et en tout cas a été une organisation solide de R&D (GW)…


Does the Brazilian soybean production increase pose a threat on the Amazon rainforest? (2019)

The mission of Embrapa has a unique commitment, which is the technological development strongly linked to sustainable solutions. This vision has been a constant throughout its 46 years of existence, reflecting a position of the Government, a yearning of the society and a posture of the Brazilian farmers. Sustainability implies better agricultural practices, more environmentally friendly, with respect to the condition of the workers in agriculture, and that allow the adequate return to the farmer’s investments. This vision applies to all cultures, husbandry and regions where Embrapa operates.

Nevertheless, due to the extension of the area currently occupied - about 36 million hectares - and to the perspectives of strong demand in the coming decades, soybean production is the most challenging, requiring increasing attention not only from Embrapa, but also from all public and private sectors, involved with Brazilian agriculture.

At the United Nations Conference on Sustainable Development (Rio+20), held in Rio de Janeiro, Brazil (June 2012), Member States adopted the outcome document “The Future We Want”. As a result, it was decided, among other resolutions, to launch a process to develop a set of Sustainable Development Goals (SDGs) to build upon the Millennium Development Goals (MDGs) and to establish the UN High-Level Political Forum on Sustainable Development. Brazil is fully aware of its commitment to the UN’s 17 SDGs, reflected in public policies and attitudes aimed at eliminating illegal deforestation and drastically reducing greenhouse gas emissions. To do so, Brazil has the most severe forestry legislation in the world, imposing restrictions on land use change that have no parallel in other countries. For this reason, Brazil uses only 7.8% of its territory for agriculture, preserving almost nine times more area. Embrapa demonstrated that Brazilian growers preserve inside their properties, at their own costs and responsibilities, 25.6% of the Brazilian territory, which is far superior to most other countries.

This publication has the specific objective of demonstrating that there is no risk of the Amazon forest being threatened by deforestation as a consequence to the need of expand soybean production in Brazil, either due to short-term circumstances - such as the tariff war between the United States of America and China - or by market factors as long-term demand. This is because all sectors involved with the soybean production chain in Brazil, public or private, have a clear agenda that foresees the sustainable advancement of soybean production in Brazil. This advance will occur primarily in anthropic areas, especially those currently occupied by pastures – liberated by the continuous improving of the zootechnical parameters -, and by the increase of soybean productivity.

Definitively, Brazil will not admit illegal deforestation in any biome, for occupation by agricultural activities.

José Renato Bouças Farias
Head General, Embrapa Soybean
See embrapa.br


Du côté d'EBBH

   

Donald Trump’s Costly Legacy, Jan 11, 2021, by Richard Haass

Donald Trump’s presidency has been a consequential one, but more for its destructive effects than for its achievements. The damage caused by repeated attacks on American democracy, an inept pandemic response, and disruptive foreign-policy decisions will be difficult – if not impossible – to repair anytime soon.
.../...
Trump inherited a set of relationships, alliances, and institutions that, however imperfect, had for 75 years created a context in which great-power conflict had been avoided, democracy expanded, and wealth and living standards increased. Embracing a blend of “America first” nationalism, unilateralism, and isolationism, Trump did what he could to disrupt many of these relationships and arrangements without putting anything better in their place.

It will be difficult – if not impossible – to repair this damage anytime soon. Trump will no longer be president, but he will remain influential in the Republican party and the country. While the world was already in growing disarray, and while US influence was already declining, Trump dramatically accelerated both trends. The bottom line is that he is handing off a country and a world in far worse condition than he inherited. That is his distressing legacy.
See project-syndicate.org


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Potato Harvesters by Anton Mauve

10  

El Muro de la Peste: confinar en el siglo XVIII (circa de Marsella en el sur de Francia)

La pared, hoy restaurada, se construyó en 1721 para contener el avance de la plaga de Marsella.
Ver elpais.com


La nieve encerró una semana a Miguel Ángel con sus ovejas

La borrasca atrapa a un ganadero de Bello (Teruel) en una explotación ovina.
Ver elpais.com


Cientos de miles de árboles dañados por el temporal en la Casa de Campo

Los jardineros más veteranos del bosque urbano más grande de España aseguran que no han visto nunca nada parecido: siete de cada diez ejemplares están dañados de gravedad.
Ver elpais.com


Reducir la fatiga pandémica, de Pilar Jericó (y nada sobre la fatiga gramatical española)

Casi un año enfrentándonos al coronavirus pasa factura. El cansancio puede hacer que relajemos las medidas preventivas. Pero también hay remedio para ello.
Ver elpais.com

Revue de l'Académie
d'Agriculture de
France



Irish joke

An answer that I can understand.

An American tourist asks an Irishman:

"Why do Scuba divers always fall backwards off their boats?"

To which the Irishman replies:

"If they fell forwards, they'd still be in the bloody boat."

   

Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia


La diffusion de "Du côté du web et de l'informatique agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere


Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net


Adhérez (enfin facilement !) à l’Afia (adhésion individuelle ou adhésion d’organisme)


Déclaration C.N.I.L. numéro 1555970
Vous êtes plus de 15 000 à recevoir "Du côté du web et de l'informatique agricole". La reproduction n'est autorisée que pour votre usage personnel et les besoins de votre entreprise.
Si vous souhaitez abonner un (e) ami (e), un (e) collègue, merci de faire directement l'inscription en allant sur le formulaire suivant

Et si vous souhaitez contribuer à la rédaction de cette gazette hebdomadaire, merci d'en faire directement la demande à Guy Waksman.
Adresse mél : guy.waksman(a)laposte.net


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title="" rel=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>