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encore...
Conseil de lecture
Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?" est intéressant avec des
regards très différents des uns des autres
sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter
(d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué
à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales
dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand bascukement entre
inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
Nothing is more responsible for the good old days than a
bad memory: Maternal Solicitude de Jean-François
Millet
1
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(B
& W) |
Comment sauver notre temps de cerveau disponible sur
le marché très concurrentiel de l'attention ? Le sociologue
Gérald Bronner publie "Apocalypse cognitive"
(PUF, 2020)
Á
écouter absolument sur franceculture.fr
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Académie d'agriculture de France : Les nouvelles stratégies
européennes et leurs conséquences pour la future PAC
Pour que vous ne regardiez pas que le début de la
séance, je signale deux remarquables interventions en
fin de séance :
1h20 : Dacian CIOLOS, Président groupe PE Renew, membre
de l’Académie, ancien Commissaire européen, ancien Premier
ministre de Roumanie
2h13 : Conclusions par Jean-Marie SERONIE, membre de l’Académie
Voir
Académie d’agriculture de France
Fact Check : Amazing Robot Dancers At Shanghai Disneyland!
Voir
le magnifique et fascinant faux
Voir
l’explication
|
Les campagnes de Anna de Noailles (1876 - 1933)
in L'ombre des jours (1902)
Des
champs de blé trop lourd, des champs de
sainfoin rose,
La betterave aussi et les choux vifs sont là,
Le bourg, le cimetière où le corps
se repose,
Et la colline bleue au bout de tout cela
-
Ah ! les êtres humains dans l'air et la
brûlure,
Battus par l'âpre pluie, et du vent essuyés,
Qui dans la terre sèche ou sa molle mouillure
Vont chaque jour, traînant leurs âmes
et leurs pieds.
Ô
donneuse de pain, de vin, de fruits, de paille,
Terre où l'homme est courbé des
mains et des genoux,
Cur des plaines, ouvert d'une innombrable
entaille,
Lamentable infini des champs verts, des champs
roux.
Route
longue qui suit des fossés et des ronces,
Petite église avec quelques maisons autour,
Chemins lourds et creusés où la
charrette enfonce,
Cloche qui sonne un peu pour la mort ou l'amour.
Ô
pauvreté profonde et chaste des campagnes,
Fatigue des corps las qui se couchent le soir.
Silence de la vie aride qu'accompagnent
Le sifflement des faux et le bruit des pressoirs
-
Mon âme, voyez-les, ces marins de la terre,
Dans la houle des blés, soulevés
ce matin.
Et que votre bonté aille vers ce mystère,
Vous qui ne connaissez des champs que les jardins
Signalé par Maurice Gueguen
Mél : maugueg(a)laposte.net
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Récolte
de sarrasin, été (1868)
par Jean-François Millet

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Ch. Velot et les vaccins à ARNm : des affirmations erronées
noyées dans de la vulgarisation (analyse détaillée du discours
écolo-antivaccin par Les Vaxxeuses)
.../...
C’est terrible, c’est nouveau, c’est trop rapide. Christian
Velot est bien trop intelligent pour déconseiller la vaccination,
et comme tout manipulateur le sait, il est bien plus efficace
de vous laisser tirer vous-même les conclusions qui s’imposent.
Rien
de bien neuf donc dans la tactique des opposants à la vaccination.
Les vaccins à ARNm susceptibles de modifier notre génome,
vraiment ? (source Inserm)
Les vaccins à ARN contre la Covid-19 suscitent de nombreuses
questions. Sur quoi se fonde cette technique ? Quels sont
les avantages et les limites ? Pour couper court aux fausses
infos et répondre aux interrogations, Canal Détox fait le
tour de la question.
.../...
Parmi les avantages associés aux vaccins à ARN, on compte
notamment leur rapidité de développement. En effet, une grande
partie du processus de développement et de manufacture des
vaccins traditionnels se trouve éliminée. Il est par exemple
possible d’éviter tout le travail de production des virus
vivants atténués, inactivés ou recombinants à injecter aux
patients ou encore de purification des protéines virales.
En outre, les molécules d’ARN sont plus simples que des protéines
virales : synthétisées par voie enzymatique, elles sont plus
rapides à produire.
Par ailleurs, le fait de ne pas s’appuyer sur des virus entiers
et de ne pas utiliser d’adjuvants dans le développement de
ces vaccins, mais simplement des molécules d’acides nucléiques,
signifie également que ces vaccins sont mieux tolérés par
l’organisme. Ces molécules d’acides nucléiques vont jouer
un double rôle : exprimer la protéine virale et stimuler le
système immunitaire sans adjuvant chimique.
.../...
Par ailleurs, l’injection est locale et les cellules qui reçoivent
l’ARN codant pour la protéine Spike sont principalement les
cellules musculaires : en aucun cas l’ARN ne va jusqu’aux
cellules des organes reproducteurs (les gonades). Il ne peut
donc pas être transmis d’une génération à l’autre.
Enfin, les cellules produisant la protéine Spike suite à l’injection
du vaccin sont rapidement détruites par le système immunitaire.
L’ARN étranger ne reste donc pas longtemps dans l’organisme
: il produit juste ce qu’il faut pour entraîner le système
immunitaire à réagir en cas d’infection « naturelle » par
le virus avant d’être éliminé.
Voir
presse.inserm.fr
En
1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes,
dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé
une série de cartes et de dessins d'anticipation
sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque
Nationale de France).
|

Le barbier du futur / The New-Fangled Barber
|
In
1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including
notably Jean-Marc Côté, produced a series
of anticipatory drawings on the theme of the year
2000 (BNF). |
Vaccination : À la racine du complotisme par GRW
Depuis des années déjà, orchestrées sur le rythme du « tous
pourris », de nombreuses « enquêtes » émanant
d’équipes de journalistes reconnus, tant dans la presse écrite
– au quotidien Le Monde, par exemple – que dans les médias
audiovisuels – avec les émissions d’Élise Lucet sur France 2 –,
ont constitué le terreau favorable au conspirationnisme. Leur
refrain est immuable : des agences sanitaires à la solde
de l’industrie, des entreprises qui manipulent les responsables
politiques et des scientifiques corrompus.
Un refrain également entonné dans le domaine de l’édition
par le fameux ouvrage de la militante Marie-Monique Robin,
Le Monde selon Monsanto, ou celui de Stéphane Foucart, Les
gardiens de la raison. Enquête sur la désinformation scientifique.
Aujourd’hui, ironie du sort, ces mêmes médias s’appliquent
désormais à combattre un conspirationnisme qu’ils ont très
largement contribué à alimenter.
Voir
agriculture-environnement.fr
10
questions sur les semences, par Bernard Le
Buanec
Le débat sur les semences et les variétés
cultivées divise depuis plusieurs années différentes
parties prenantes dans de nombreux pays et
tout particulièrement en France. En fait,
ces différents acteurs ont souvent des référentiels
différents : le scientifique ou le technologue,
le politique, le lanceur d’alerte, les médias,
les professionnels de l’agriculture et de
l’amélioration des plantes.
Il y a de plus en plus d’émissions de radio
et de télévision consacrées à ce sujet, émissions
souvent très générales et sans débat contradictoire.
Les variétés anciennes sont-elles plus rustiques
que les variétés modernes, sont-elles meilleures
au plan gustatif ou sanitaire ?
Qu’en est-il de la protection de la propriété
intellectuelle et de la certification ?
Quel est l’impact des OGM ?
La coexistence OGM-non-OGM est-elle possible
?
…/…
L’ambition de ce « Dix questions » est d ‘éclairer
le débat en mettant à la portée de tous nos
concitoyens les données essentielles fondées
sur des publications scientifiques. Servir
de relais entre le monde scientifique et technique
et la société civile est en effet un des rôles
majeurs dévolus à l’Académie des technologies.
Bernard Le Buanec, agronome et biologiste
végétal, est membre fondateur de l’Académie
des technologies et membre de l’Académie d’agriculture
de France. Il s’est occupé d’agronomie et
d’amélioration des plantes. Il a publié de
nombreux articles et participé à plusieurs
livres sur le sujet au cours des trente dernières
années.
A
télécharger sur academie-technologies.fr
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Même refrain avec les adversaires des additifs
nitrés dans les charcuteries…
Impacts sur les cancers colorectaux de l’apport d’additifs
nitrés (nitrates, nitrites, sel nitrité) dans les charcuteries
(rapport de l'Académie d'agriculture de France du 09/11/2020)
Pour comprendre que :
- le lien entre cancers colorectaux et additifs nitrés
dans les charcuteries n'est pas démontré ;
- l'interdiction de l'usage des additifs nitrés est susceptible
de faire resurgir une maladie mortelle : le botulisme.
Le rapport se conclut ainsi :
Face aux controverses concernant l’utilisation des nitrites
comme additifs alimentaires, les professionnels français
de la charcuterie (industriels et artisans) ont déjà réduit
jusqu’à 40 % les doses utilisées, tout en garantissant,
sur la base d’études expérimentales, la sécurité microbiologique
des produits. Toutefois, les industriels cherchent à mettre
au point de nouvelles techniques de conservation, indépendantes
de l’usage des nitrites, et qui élimineraient le risque
de la présence de Clostridium botulinum dans les charcuteries.
En attendant l’évaluation microbiologique et toxicologique
de ces nouvelles pratiques, il parait important au groupe
de travail de l’Académie d’Agriculture de France d’éviter
tout risque de réapparition d’intoxication mortelle par
la toxine botulique.
Voir
academie-agriculture.fr
OGM : quand la répression des fraudes (DGCCRF) crée
une fakenews
Voir la DGCCRF épinglée
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Fatigue de Jean-François Millet
2
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Anne Hidalgo s’explique avec ses alliés écolos à la Mairie
de Paris (elle n’est pas au bout de ses peines ! - GW)
La maire et les Verts ont tenu une réunion au sommet. Sans
apaiser les tensions. La perspective de la présidentielle
de 2022 tend plutôt à les accentuer.
.../...
Pas question de câliner ses alliés en reniant ses convictions.
Au sujet de Samuel Paty, elle reste « choquée » que les écologistes
aient rappelé la règle selon laquelle les dénominations de
rues ne doivent pas être décidées « sous le coup de l’émotion
». « Je sais pourquoi je n’adhère pas à Europe Écologie-Les
Verts », a-t-elle glissé mardi. « Je suis une femme libre
», a-t-elle réaffirmé. Elle compte bien garder sa liberté
de parole. Et d’action.
.../...
Au sein de la « majorité plurielle », écologistes, socialistes
et communistes gardent des cultures, des sensibilités très
distinctes. Question de méthode, mais aussi de fond. Mardi
encore, les Verts du 16e se sont réjoui que la justice ait
annulé un permis de construire pour un projet jugé trop dense,
rue Erlanger. « Se féliciter d’avoir bloqué 80 logements sociaux
dans un des arrondissements qui en manque le plus… Tout un
programme… », a réagi l’adjoint communiste au logement, Ian
Brossat, sur Twitter.
.../...
Voir
lemonde.fr
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Maternal Care de Jean-François Millet
3
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(The
same in colors) |
ACV et Bio, le point de vue de Philippe Viaux, membre de
l’Académie d’agriculture (suite à la contribution de Philippe
Stoop dans la gazette de la semaine dernière)
Bien entendu le bio n'est pas parfait vis-à-vis de l'environnement,
je me suis déjà exprimé plusieurs fois dans ce sens. Mais malheureusement
quoi qu’en dise mon confrère Philippe Stoop les ACV posent aussi
des problèmes méthodologiques qui de fait pénalisent toutes
les approches "système" en ne prenant pas ou mal en
compte les interactions entre les différentes productions d’une
exploitation agricole. Par exemple quand on pratique une rotation
luzerne /luzerne /blé /triticale /féverole /lin graine /luzerne
sous couvert de blé/ on ne sait pas vraiment calculer une ACV
culture par culture (de même qu'il est difficile et en tout
cas peu fiable de calculer une marge culture par culture).
La luzerne apporte un certain nombre de services à toutes les
autres cultures de la rotation qu’on ne sait pas chiffrer (désherbage,
azote, stockage du carbone dans le sol, etc.). Par ailleurs
en fin de rotation le semis de luzerne sous couvert de blé ne
peut pas être correctement évalué par une ACV. C’est d’ailleurs
le cas de toutes les associations de cultures très fréquentes
en grandes cultures AB (14% des surfaces en grandes cultures
AB en 2011).
Retenons donc que l’ACV prend mal en compte les interactions
entre les productions et de ce fait a tendance à les sous-estimer
(c’est encore pire dans le système mixte avec des animaux).
Contact : Philippe VIAUX
Mél : philippe.viaux(a)gmail.com
Le dernier numéro de Sciences et Pseudo-sciences
If the news gets you down, why not try the ‘olds’ instead?
History offers some encouragement for a world facing down
a killer disease – plus all the week’s reasons to be hopeful.
Libres expressions (jouons encore avec les mots !)
De nombreux jeunes se détournent aujourd'hui de le formation
de mécanicien auto, persuadés, à tort, qu'il s'agit d'une
voie de garage...
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr
Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?
Bousculant nos connaissances scientifiques en matière de
virologie et d’épidémiologie, la pandémie de la Covid-19
a provoqué un confinement mondial qui a eu immédiatement
de graves conséquences socio-économiques. Paradoxalement,
elle semble être un catalyseur des grandes mutations en
cours dans les filières agricoles et alimentaires françaises
: agroécologie, territorialisation, numérique, circuits
courts, transition alimentaire. Elle invite à la réflexion
sur l’évolution de l’Union Européenne et de sa politique
agricole commune. Elle oblige à revoir les relations Nord-Sud
en matière de sécurité alimentaire mondiale.
Interpellée par ces événements, l’Académie d’agriculture
de France s’est mobilisée autour d’un groupe de réflexion
qui a travaillé durant le grand confinement par visioconférence
et alimenté un Forum académique numérique. Ce sont ces contributions
et des propositions concrètes pour une mutation accélérée
et positive du monde agricole, qui vous sont communiquées
dans cet ouvrage. Avec la crise de la Covid, l’Académie
d’agriculture de France s’est muée en une société savante
4.0 !
L'Académie d'agriculture de France, s'est en effet posé
la question « Covid-19 et agriculture : Une opportunité
pour la transition agricole et alimentaire ? » et s'est
efforcé d'y répondre dans le nouvel ouvrage collectif, qu'elle
publie aux Presses des Mines, en cette rentrée 2020.
Pour ce faire, quelque soixante membres de l'Académie d'agriculture
de France ont mené "leurs propres réflexions",
au sein de chacune des 10 sections de la Compagnie.
Ils ont confronté et fait progresser leurs idées au sein
d'un forum numérique animé par Michel Dron, secrétaire de
la section "Productions végétales" et Philippe
Kim-Bonbled, directeur du développement et de la communication
de l’Académie.
Puis, ils ont entamé la rédaction de l'ouvrage, en un temps
record, qui comporte les trois parties suivantes :
1. La pandémie et ses réalités agricoles,
2. Les vulnérabilités agricoles mises en évidence par la
pandémie,
3. L’après-pandémie agricole.
Pour illustrer les chapitres écrits par leurs consœurs et
confrères, des membres engagés au quotidien dans différents
secteurs d’activités font, par ailleurs, part de "la
manière dont ils ont vécu la pandémie, comment ils ont dû
s’y adapter et quelles leçons ils en tirent pour l’avenir".
Comment commander cet ouvrage…
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Steven Pinker sur “l’optimisme” (2)
Q. by Zitelmann: When it comes to people, you are ever the
optimist. You clearly believe that, contrary to what most people
think, life, health, prosperity, safety, peace, knowledge, and happiness
are on the rise. At the same time, it seems as if the world is gripped
by irrationality and hysteria. For example, there’s the movement
that has coalesced around Greta Thunberg, which has distinctly religious
traits and, in many ways, resembles an apocalyptic sect. Are people
really more rational and reasonable than they were 200 or 2,000
years ago?
A. by Pinker: No, no, I’m not an optimist—indeed, my previous
book, The Blank Slate: The Modern Denial of Human Nature, argued
that evolution has permanently saddled our species with many irrational
and destructive psychological traits, including revenge, dominance,
nepotism, tribalism, lust, and magical and anecdotal thinking. It’s
only institutions and norms that bring out the better angels of
our nature that allow progress to be possible, and they face a Sisyphean
struggle against our uglier instincts. What people call “optimism”
is only an acknowledgment of the evidence that these institutions
and norms have had some success.
Steven Pinker sur l'optimisme (2)
Q. by Zitelmann: You paint an optimistic picture of the spread
of liberal democracy around the world. But is that really still
true? Isn’t democracy currently experiencing a global crisis? In
the United States, it certainly seems as if populists, whether Trump
or Bernie Sanders, are dominating the course of events.
A? by Pinker: Again, the picture I’m painting is not one
of optimism but one of “factfulness.” It’s true that liberal democracy
is under attack in many countries, but it has advanced in others
that we don’t read about, such as Georgia, Sri Lanka, Nigeria, Armenia,
Angola, Malaysia, Tunisia, and Ethiopia. Overall there has been
a stagnation in democratization, and perhaps even a small setback,
but it has not come close to reversing the massive trend. According
to the Varieties of Democracy scorecard, during the past decade
the number of democracies in the world has hovered in a record-high
range, with 99 democracies in 2018 compared to 87 in 1998, 51 in
1988, 40 in 1978, 36 in 1968, and 10 in 1918.
Voir
forbes.com

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une
opinion !)
NOURRISSON (Le) : Son cri est le résultat de plusieurs années
de recherche dans le domaine du signal d'alarme.
Serge BOUCHARD
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour
les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 14 janvier 2021 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 968 dated January 18, 2021
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
En visite dans le Finistère, Cédric O annonce une « feuille
de route agriculture et numérique »
Le secrétaire d’État à la transition numérique, Cédric O, était
en visite dans le Finistère ce vendredi 8 janvier 2021. Au cours
de la visite d’une ferme utilisant de nombreux outils connectés,
il a annoncé, d’ici quelques semaines, la présentation d’une feuille
de route agriculture et numérique.
Vers une agriculture de plus en plus numérique ? C’est en tout
cas ce que souhaitent le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie,
et le secrétaire d’État à la Transition numérique, Cédric O. Ce
dernier était en déplacement dans le Finistère, ce vendredi 8
janvier 2021. Il a visité la ferme de Quillevenec Huella, à Lennon,
qui a intégré de nombreux outils digitaux dans la conduite de
la production porcine et bovine : tracteur conduit à l’aide d’un
GPS, bases de données regroupant tout le cheptel, vidéo en direct
pour surveiller les vêlages…
« Nous souhaitons, dans les semaines ou les mois qui viennent,
pouvoir présenter une feuille de route numérique et agriculture,
a-t-il annoncé. Parce qu’on pense que c’est absolument indispensable
pour l’avenir de l’agriculture française. Économiquement, écologiquement,
pour diminuer la pénibilité et améliorer la traçabilité sanitaire,
l’information du consommateur… »
Le secrétaire d’État, à qui François L’Haridon, cogérant de la
ferme, a permis de faire un tour de tracteur (connecté), s’est
montré très enthousiasmé par cette façon de faire de l’agriculture.
« Je pense que c’est l’agriculture d’aujourd’hui. Je pense vraiment
qu’il faut sortir d’une image passéiste de l’agriculture française.
L’introduction du numérique au sein de l’agriculture est en train
de se généraliser en France et oui, il n’y aura pas d’avenir pour
l’agriculture française, pour la qualité des produits, pour la
traçabilité, économiquement pour faire face à la concurrence internationale
et pour faire la transition écologique, sans l’utilisation beaucoup
plus intensive du numérique à l’avenir. »
Voir
ouest-france.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Aratura de Giulio Da Vicchio (1925-2004)
4 |
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Le ministère et les chambres d'agriculture lancent leur plateforme
de produits locaux
A l'occasion de la présentation de ses vœux, le 12 janvier, le
ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé le lancement
de la plateforme « Frais et local », en partenariat avec les chambres
d'agriculture. L'objectif est de permettre aux Français de localiser
plus facilement les points de vente directe près de chez eux.
8000 d'entre eux sont déjà recensés.
Voir
campagnesetenvironnement.fr
ValCabri collecte des données sur la viande de chevreau
La viande de chevreau a besoin de visibilité auprès des
éleveurs, de la filière et des consommateurs. C’est l’objectif
du projet ValCabri, qui collecte de nombreuses données sur l’engraissement
du chevreau à la ferme.
Voir
reussir.fr
"Plus d'open hardware svp les constructeurs ?" La
demande de Christophe Aubé, CEO d'AgreenCulture dans l'émission
PowerBoost de ce week-end !
Voir
PowerBoost
Visio-crop de Luc Lorin
Voir twitter.com
Le Visio-Crop de Luc Lorin : un outil prospectif et performant
Agriculteur à Digny, Luc Lorin a développé Visio-Crop, un outil
qui permet d’anticiper les stades des cultures et de prévoir les
maladies en fonction de la météo.
Voir
horizons-journal.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: The shepherd boy by George Clausen
5
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Gironde : Comment la start-up Sencrop séduit de plus en plus
de viticulteurs avec ses capteurs météo
La start-up lilloise a déjà installé quelque 500 capteurs dans l’ensemble
de la Gironde.
Voir
20minutes.fr
Start-up Profile – FarmWise – Machine Learning and Robotics Powers
Agricultural Weeding Solution
The FarmWise agricultural weeding-as-a-service solution, which leverages
computer vision, machine learning and robotics technologies, can
be optimized for different crops, soil types, and growth stages.
See
roboticsbusinessreview.com
New Holland : La solution CropXplorer désormais intégrée d’usine
sur les tracteurs
Depuis 2018, la gamme AgXtend complète l’offre agriculture de précision
PLM chez New Holland. Elle propose des outils clé en main pour faciliter
l’accès et la mise en œuvre des pratiques d’agronomie de précision
comme la modulation de la fertilisation azotée avec les capteurs
CropXplorer. Désormais, New Holland propose un tracteur équipé d’usine
des dernières technologies embarquées.
Voir
grostracteurspassion.com
La mécanique prend place dans le désherbage de la pomme de terre,
par Julie Guichon
Les programmes mixtes sont une bonne solution pour réduire la quantité
d’herbicides à l’hectare. Le traitement localisé représente 27%
de la surface de la butte, d’où la nécessité d’intervenir sur le
flanc avec un outil mécanique en complément. Dans les essais menés
par la chambre d’agriculture du Pas-de-Calais, le coût estimé d’un
passage de butteuse s’élève entre 120 et 150 euros/ha, variable
selon le matériel considéré. Cela représente un surcoût du poste
désherbage de l’ordre de 30 à 50 euros/ha comparé à du désherbage
tout chimique en plein, qui reste, selon Arvalis, une valeur sûre
à ce jour.
Voir
cultivar.fr
Lynk, el LinkedIn del trabajador informal que ha generado 25.000
oportunidades de empleo en Kenia
El sector laboral no reglado representa el 82% en el país africano,
hay muy pocas ofertas para él y las que se consiguen son por contactos
o suerte. El éxito de la nueva aplicación es la interacción entre
trabajadores y empleadores
Ver
elpais.com
"L'agroécologie
en grandes cultures" par Philippe VIAUX, membre
de l’Académie d’agriculture, Editions France Agricole
(3ième édition)
Cette troisième édition tient compte des évolutions
réglementaires et des nouveautés scientifiques.
Elle s’intitule « l’agroécologie ». Ce concept à la
mode est ambigu. Il est utilisé parfois pour parler
d’agriculture biologique, parfois pour parler d’agriculture
raisonnée. Néanmoins dans cet ouvrage l’agroécologie
s’applique à des systèmes de production qui se situent
clairement entre l’agriculture biologique et l’agriculture
raisonnée : les systèmes intégrés.
L’agriculture française est soumise à une pression économique
et environnementale qui s’amplifie d’année en année
et qui inquiète la grande majorité des agriculteurs.
Les prix agricoles baissent (en euros constant) et les
contraintes liées à la protection de l’environnement
se multiplient : maitrise des fuites de nitrates dans
les eaux, diminution du nombre de produits phytosanitaires
autorisés, réduction des gaz à effet de serre, etc.
Ces contraintes qui pèsent sur les exploitations agricoles
modifient de fait la manière de conduire les grandes
cultures.
Une solution serait de promouvoir l’agriculture biologique
comme un système parfait répondant à toutes les demandes
sociétales. Cependant au-delà des difficultés de mise
en œuvre des systèmes AB ces systèmes ne sont pas exempts
de défauts. Les rendements sont plus faibles (en particuliers
pour les céréales à paille) et par ailleurs ces systèmes
ont recours aussi à des produits phytosanitaires (d’origine
« naturelle » mais pas neutres quant à leur impact sur
l’environnement et la santé). Les coûts de production
sont plus élevés que dans la production conventionnelle
ce qui pénalise la généralisation de ce système.
Par ailleurs, on a du mal à percevoir une évolution
significative de l’agriculture conventionnelle vers
des systèmes plus respectueux de l’environnement. Par
exemple le plan « ECOPHYTO 2018 » se donnait pour objectif
de réduire de 50% en 10 ans l’utilisation des produits
phytosanitaires (par rapport à 2008). Le gouvernement
n’a pu que constater les faibles résultats de ce plan
et a décidé de repousser à 2025 la date pour obtenir
ce résultat. Il est pourtant urgent que les systèmes
de production évoluent pour répondre à la demande sociétale.
Les agriculteurs en sont conscients mais comment faire
?
Cet ouvrage détaille les techniques qui ont fait leurs
preuves pour atteindre ce double objectif de performance
économique et environnementale. Mais atteindre ces objectifs
ne sera possible, que grâce à une approche globale de
l’ensemble du système de production et un bon niveau
de technicité.
Voir
Edtions France Agricole
|
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
NOUVEAU-NÉ (Le) : Le cadet de nos soucis.
Jacques a dit
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Le covid a imposé́ la téléconsultation, l'IoT va propulser
la télémédecine
L'essor des téléconsultations depuis le début de la crise sanitaire
mène au développement de la télémédecine, dans
laquelle les objets connectés figurent au centre des parcours de
soin.
Voir
journaldunet.com
La Maison Blanche lance ses derniers assauts contre la tech chinoise,
par Guillaume Périssat
A quelques heures de la fin du mandat de Donald Trump, son administration
met les bouchées doubles pour sanctionner les entreprises chinoises
de la tech. Huawei a ainsi droit à l’annulation des licences accordées
à ses partenaires américains, tandis que Xiaomi rejoint la liste
noire et que Tencent QQ et AliPay font face à une menace d’interdiction.
Voir
linformaticien.com
Campagne de vaccination : sante.fr en retard, tousanticovid exclue
Alors que la campagne de vaccination est lancée ce jeudi, le site
sante.fr, qui renseigne sur les centres de vaccination, est fortement
ralenti, voire inaccessible, tandis que l’application TousAntiCovid
a été exclue de l’opération.
Voir
linformaticien.com
GAIA-X annonce 200 adhésions, par Bertrand Garé (Cloud européen)
A ce jour 200 entreprises ou centres de recherche ont rejoint l’association
Gaia-X. 85 % de ces adhésions sont d’origine européenne. Mais elles
doivent toutes respecter les valeurs européennes autour de la protection
des données personnelles en termes de respect de la vie privée,
de transparence et de sécurité.
Gaia-X rappelle que le conseil d’administration n’est constitué
que d’entreprises européennes.
Voir
linformaticien.com
Deep learning : comment réduire l'effet « boîte noire » ?
Vers des modèles de deep learning plus compréhensibles ? Un rapport
de recherche illustre une approche fondée sur une modification structurelle
de l'espace latent.
Voir silicon.fr
Du côté d'Auguste Derrière
Futur de l'IT : Cloud, les entreprises reviendront-elles aux
infrastructures privées ?
Sous la pression des règles de sécurité et de conformité, le cloud
cédera-t-il la place à une nouvelle génération d’infrastructures
privées ?
Voir
silicon.fr
Innovation : IBM ou l'indétrônable champion des brevets
Intelligence artificielle, cloud, sécurité informatique... IBM se
positionne pour la 28e année consécutive en tête des brevets délivrés
aux États-Unis.
Voir
silicon.fr
Delta Dore axe sa stratégie autour de sa plateforme IoT
Le fabricant français de solutions pour la maison connectée
s'engage davantage auprès de ses partenaires pour favoriser
l'interopérabilité des produits et faire croître
le marché de la smart home.
Voir
journaldunet.com
L'edge computing, nouveau visage du cloud
Amazon Web Services, Google Cloud Platform, Microsoft Azure et même
OVHCloud se lancent dans le déploiement de mini-data centers
locaux. Mais pour quels besoins ?
Voir
journaldunet.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
OIGNON (L') : Maladie de la cinquantaine : t'as le ventre qui pousse
et la queue qui sèche.
Wikipourri
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Emmanuel Macron se rend aujourd’hui sur une exploitation agricole
de l’Eure (12 janvier 2020)
Le président de la République se rend cet après-midi sur une exploitation
agricole à Tilly, dans l’Eure (27), pour mettre l’accent sur la
transition agroécologique. Au lendemain du One Planet Summit, réunion
internationale sur le changement climatique, Emmanuel Macron veut
axer sa communication sur la préservation de la biodiversité, dont
l’agroécologie constitue l’un des axes d’action.
Voir
agri-mutuel.com
Emmanuel Macron : « quand on met les mains dans la terre, dans
la glaise, on sort des idées reçues »
« Moi je crois dans l’écologie du concret et des travaux pratiques
», a déclaré Emmanuel Macron à l’occasion d’une visite d’exploitation
située à Tilly (Eure), produisant notamment du cidre. A la tête
de la Ferme des Ruelles, Michel et Chantal Galmel ont mis en œuvre
depuis plus de 25 ans des mesures agroécologiques quand on ne les
désignait pas encore ainsi : haies, mares, agroforesterie, miscanthus,
potager conduit en permaculture, agriculture de conservation des
sols.
« Une ferme exemplaire », a soufflé le président de la République.
Le glyphosate était évidemment du voyage. « Monsieur Galmel nous
a parfaitement expliqué pourquoi il avait besoin de glyphosate,
a déclaré Emmanuel Macron. Le glyphosate lui permet de mettre en
œuvre une agriculture de conservation des sols, qui permet de stocker
le CO2. C’est moins mauvais que de labourer les sols et de tout
retourner. On a appris collectivement et c’est parfois très loin
des dogmes.
On nous a longtemps expliqué : est un vrai écologiste celui qui
nous dit : « il n’y aura plus de glyphosate nulle part ». Faux !
Travaux pratiques ! Venez visiter la ferme de monsieur Galmel. Quand
on met les mains dans la terre, dans la glaise, on sort des idées
reçues et des propos d’estrade ».
Voir
pleinchamp.com
Du côté
d'Auguste Derrière
Brexit : quelles conséquences sur les marchés agricoles ?
“Un accord indispensable autant côté européen que côté britannique”.
Pour François Thaury, consultant chez Agritel, l’accord conclu sur
le Brexit est une bonne nouvelle pour les marchés, même si des incertitudes
persistent, notamment pour les marchés financiers.
Malgré un accord sans quotas ni droits de douane, les relations
commerciales de part et d’autre de la Manche vont indéniablement
évoluer. “Le Royaume-Uni peut maintenant s’émanciper des accords
commerciaux conclus par l’Union européenne et conclure ses propres
traités”, rappelle François Thaury. Sur certains produits comme
le sucre, l’accès des produits français au Royaume-Uni risque d’être
concurrencé par les pays tiers.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Les agriculteurs, premiers acteurs de la biodiversité
Il existe des liens particulièrement étroits entre l'agriculture
et la biodiversité. Les agriculteurs, qui travaillent le vivant
au quotidien, détiennent par leurs pratiques les clés du maintien
de la biodiversité animale et végétale.
La biodiversité est indispensable pour garantir une agriculture
économiquement performante et respectueuse de l’environnement. Le
4 juillet 2018, le Gouvernement a lancé un Plan biodiversité. Objectif
: mobiliser l’ensemble de la société et démontrer que la France
saura répondre à ses responsabilités en matière de préservation
des écosystèmes.
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agriculture.gouv.fr
Le rapport du débat public imPACtons livre ses conclusions
Lancé fin févier à l’occasion du salon de l’agriculture, suspendu
en raison de la crise sanitaire, le débat public autour de la déclinaison
nationale de la future Pac s’est achevé le 7 novembre, après avoir
touché 1 876 675 personnes. La Commission nationale du débat public
(CNDP) a publié son rapport le 8 janvier, abordant différents enjeux,
comme le métier et le statut de l’agriculteur, l’acte productif,
la distorsion de concurrence entre pays européen, ou encore les
prestations environnementales apportées par l’agriculteur.
Voir
agri-mutuel.com
10
questions sur les semences, par Bernard Le Buanec
Le débat sur les semences et les variétés cultivées divise
depuis plusieurs années différentes parties prenantes
dans de nombreux pays et tout particulièrement en France.
En fait, ces différents acteurs ont souvent des référentiels
différents : le scientifique ou le technologue, le politique,
le lanceur d’alerte, les médias, les professionnels de
l’agriculture et de l’amélioration des plantes.
Il y a de plus en plus d’émissions de radio et de télévision
consacrées à ce sujet, émissions souvent très générales
et sans débat contradictoire.
Les variétés anciennes sont-elles plus rustiques que les
variétés modernes, sont-elles meilleures au plan gustatif
ou sanitaire ?
Qu’en est-il de la protection de la propriété intellectuelle
et de la certification ?
Quel est l’impact des OGM ?
La coexistence OGM-non-OGM est-elle possible ?
…/…
L’ambition de ce « Dix questions » est d ‘éclairer le
débat en mettant à la portée de tous nos concitoyens les
données essentielles fondées sur des publications scientifiques.
Servir de relais entre le monde scientifique et technique
et la société civile est en effet un des rôles majeurs
dévolus à l’Académie des technologies.
Bernard Le Buanec, agronome et biologiste végétal, est
membre fondateur de l’Académie des technologies et membre
de l’Académie d’agriculture de France. Il s’est occupé
d’agronomie et d’amélioration des plantes. Il a publié
de nombreux articles et participé à plusieurs livres sur
le sujet au cours des trente dernières années.
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« La France championne d’Europe de la collecte et du recyclage
des déchets agricoles »
Découvrez l'interview de Christophe Grison, président d’Adivalor.
Christophe Grison, agriculteur à Mareuil-sur-Ourcq dans l’Oise,
vient d’être élu président d’Adivalor (agriculteurs, distributeurs,
industriels) pour la valorisation des déchets agricoles). Une suite
logique pour celui qui a été président du réseau Farre et préside
la coopérative Valfrance.
Voir
union-agricole.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory (?????): La moisson, 1882, par Camille Pissarro
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Déléguer les travaux de champs et accéder aux technologies de
pointe
Pour réduire leur temps de travail ou parce qu'ils ne peuvent pas
forcément s'équiper à titre individuel, certains agriculteurs choisissent
de déléguer les travaux de plaine. Cela leur donne également accès
aux progrès techniques avec du matériel de pointe.
Voir
agri-mutuel.com
HVE : « La continuité d’une démarche engagée depuis plusieurs
années »
Très représentée dans le monde viticole (81 % des exploitations
certifiées en juillet 2020), la certification "haute valeur
environnementale" (HVE) se développe dans l'ensemble des exploitations
de la filière végétale, notamment en grandes cultures. De nombreuses
coopératives agricoles accompagnent leurs adhérents en ce sens,
dont Unéal qui rassemble plus de 6 000 agriculteurs dans les Hauts-de-France.
Retrouvez son témoignage et celui de deux de ses adhérents, prêts
à passer l'audit du niveau 3.
Voir
agri-mutuel.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
OPTIMISME (L') : C'est compter son âge en printemps.
Dany GRANDGIRARD
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Vœux
d’Hervé Treuil
Bonne année à tous les écrivains et artistes paysans,
Poussière de toi
Nourrisseur de la nation
Terre, ton tombeau.
Vie de ta terre
Nourris tes sœurs et frères
Puis, retournes-y.
Naître, vivre
N’être que de passage
Être un souvenir.
Hervé
> Haïkus partagés
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
PAIN (Le) : Heureuse destinée que durcir en vieillissant !
NDJ
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
"Le crowdsourcing en agriculture en pratique : data challenges,
hackathons à la ferme, concours d'innovations étudiants"
26 janvier 2021 - webinaire de 13h à 14h
Utiliser l'intelligence, l'inventivité, les compétences et le
savoir-faire du plus grand nombre, grâce aux technologies numériques
permet de s’ouvrir à de nouvelles possibilités d’innovation.
Dans le domaine de la recherche, de l’enseignement ou du développement
agricole plusieurs évènements ces dernières années ont permis
de mobiliser des développeurs, des data scientists, des étudiants,
des agriculteurs, dans des formes nouvelles de compétition. La
coopération, l’ouverture des données, la créativité ont ainsi
permis de faire émerger de nouveaux services, de nouveaux modèles
ou parfois même des start-ups.
Voir webinaires
Acta-Agreenium
La fixation du carbone en forêt va-t-elle devenir une activité
rémunérée ?
27 janvier 2021 - 14 h 30 - webinaire
En 2018, les émissions de gaz à effet de serre de la France s’élevaient
à 450 millions de tonnes équivalent-CO2. Entre 2011 et 2017,
en France métropolitaine, le secteur forêt – bois – biomasse a
apporté chaque année à l’abattement des émissions de gaz à effet
de serre une contribution moyenne de 100 millions de tonnes de
CO2 équivalents. La séquestration forestière nette de carbone,
liée à l’accumulation de bois en forêt, a représenté environ 52
% de ce total. Jusqu’à récemment, la séquestration du carbone
figurait parmi les services environnementaux, qualifiés de « non
marchands », que procuraient les forêts.
La consolidation, et si possible, le renforcement de ce puits
de carbone forestier est un objectif national prioritaire, qui
mobilise à la fois les pouvoirs publics et les acteurs de la filière
forêt-bois. De leur côté, de nombreuses entreprises se tournent
désormais vers la forêt pour financer des opérations leur permettant
de compenser leurs émissions globales de gaz à effet de serre.
Pour être crédibles, ces projets, de plantation ou d’amélioration
de peuplements forestiers existants, doivent reposer sur des bases
techniques solides, et asseoir les relations entre les parties
prenantes sur des contrats clairs et équitables. Bien entendu,
le niveau de rémunération de la tonne de CO2 séquestrée doit être
attractif pour le propriétaire forestier, au regard des contraintes
supplémentaires qu’il devra supporter. Plusieurs années de travail
associant le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire
et divers organismes, ont abouti à la validation en 2018 par le
MTES du « Label bas carbone forestier ». Celui-ci a représenté
un progrès majeur par la mise en place d’un cadre, à l’intérieur
duquel des projets concrets commencent à voir le jour.
L’objectif de la séance publique est de présenter la situation
actuelle en donnant la parole aux principaux acteurs, et de susciter
une réflexion sur les perspectives de développement de ce produit
de la gestion forestière qui pourrait être en voie d’entrer dans
le secteur marchand.
Voir
academie-agriculture.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Koeien melken by Maris W Willem (NL, 1844-1910)
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The Internet of Food and Farm 2020 project is delighted to
invite you to its final event
16 – 18 March 2021
As IoF2020 is coming to an end, we are now celebrating its legacy.
And there is no better way of doing that than together with all
of you! Hence, we are passionately working on a digital event
to meet, debate and exchange knowledge from a safe distance.
One of the most important aspects of IoF2020 is its innovation
ecosystem of agri-tech stakeholders in Europe and beyond. Our
programme will reflect that through interactive sessions from
all of them. You can expect workshops by our own consortium and
use case partners alongside contributions from external experts
which became companions along the way. Aside from numerous networking
possibilities, the event will address three main aspects, which
are relevant for our project and the agricultural sector alike:
state of the art technology, lessons learned during the project’s
research, self-sustaining ecosystems of research and innovation.
We cordially invite you to celebrate the closing chapter of IoF2020
with us. To ensure that your participation will be an enlightenment
as well as a pleasure, we also dedicate some time to entertainment
and present you with, among other activities, a multi-media spectacle
including our IoF2020 cinema room filled with short movies from
our use cases. Make sure to mark the date in your calendar since
good things come to people who wait, but better things come to
the ones who innovate and think ahead.
See iof2020.eu
Efita 2021 Conference
25 -26 May 2021 - Digital Agriculture Web Conference
The European Federation for Information Technology in Agriculture,
Food and the Environment (EFITA) would like to invite you
at the first EFITA International online Conference in 2021.
As a way to keep the momentum and engagement of our society,
while maintaining the plans for the 2022 physical EFITA
conference, this conference and its format are planned as
a response to the unpredictable situation created by the
COVID-19.
This event is an opportunity to bring together engineers,
scientists, technicians, aca-demics and industry people
in a new way to exchange knowledge, ideas, to present innovations
and to discuss the state-of-the-art and future use of ICT
in the agri-food sector and bio-resources production sectors.
See efita2021.com
Contact: Dionysis BOCHTIS
E-mail: d.bochtis(a)certh.gr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une
opinion !)
PARISIENNE (La) : À vingt ans, elle est adorable ; à trente
ans, elle est irrésistible ; à quarante, elle est charmante,
après quarante... Mais non, elle ne dépasse jamais quarante
ans !
André MAUROIS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour
les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Du côté de vtisphere.com : Lobbying viticole ? Par par Alexandre
Abellan
Face au milliard d’euros de déficit qui serait en 2021 causé par les
nouvelles surtaxes Airbus sur le marché américain, le déséquilibre
est criant. Le gouvernement annonce débloquer 10 millions € de fonds
supplémentaire pour financer l’aide au stockage privé (qui arrivait à saturation) et une aide de 20 % du chiffre
d’affaires des domaines ayant perdu 50 % de leur activité (avec un plafonnement à 200 000 €/mois). Soit des aides conjoncturelles
demandées par la filière pour surmonter la crise sanitaire covid,
mais pas les mesures fortes nécessaires pour regagner des parts de
marché aux USA.
Fantasmé par les hygiénistes, qu’il est faible le lobbying
viticole ! Touchée depuis le 18 octobre 2019 par des droits de douane
supplémentaires sur son premier marché, les Etats-Unis, la filière
vin est bien incapable de trouver les leviers lui permettant de se
dégager de la surenchère des mesures de rétorsion transatlantiques,
pour un conflit aéronautique qui lui est extérieur. Amplifiée par
la crise sanitaire, cette difficulté n’en est que plus criante : que
ce soit à Paris ou à Bruxelles, les gouvernants ne prennent pas la
mesure des emplois et de la valeur ajoutée du vignoble.
En témoigne le paso doble de ces derniers jours. Un pas en avant la semaine dernière, avec une apparente prise
de conscience ministérielle qui annonçait une nouvelle volonté d’actions
fortes. Un pas en arrière ce mercredi après-midi, avec l’annonce d’une
rallonge budgétaire au stockage privé. Un pas en avant avec la surprise
ce jeudi soir d’un accès spécial au fonds de solidarité national.
Mais aussi un pas en arrière avec une désillusion venue de Bruxelles
: la Commission Européenne n’a pas reçu de demande française concernant
des mesures de compensation aux nouvelles taxes Trump.
Bref, une forme de surplace. Qui n’est pas exempte de victoires ponctuelles,
toujours obtenues à l’arrachée et de très haute volée par les parlementaires
et élus de la filière. Cette nécessité de lutter pour obtenir la moindre
avancée significative nécessite toujours de nouvelles actions et mobilisations
pour rappeler l’impact économique de la filière et les difficultés
commerciales qui la frappent toujours plus durement.
Ce début 2021, il est fatigué le lobbying viticole, mais
il n'a jamais été uni et compte bien en appeler au président de la République, Emmanuel Macron,
pour en finir avec la détresse des taxes US. Et lui rappeler ses promesses.
Voir vitisphere.com
A shepherd
and his flock, by Anton Mauve (NL, 1838-1888)
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Du côté de pleinchamp.com : Réconcilier agriculture et écologie
: vœu pieu ou révolution ?
Le gouvernement entend réconcilier l’agriculture et l’écologie à travers
un plan de relance fortement axé sur l’agroécologie - dont le nom
à lui seul laisse entrevoir la possibilité d’un rapprochement. Les
points d’achoppement sont encore nombreux (et parfois occultés), mais
le vent semble tourner.
« L’agriculture n’est en rien opposée à l’environnement, bien au contraire,
l’agriculture vit de l’environnement », a déclaré le ministre de l’Agriculture
Julien Denormandie lors de ses vœux à la presse le 12 janvier.
Réconcilier l’agriculture et l’écologie : « c’est toute l’ambition
qui est la nôtre depuis maintenant trois ans et que nous souhaitons
intensifier », a abondé Emmanuel Macron le même jour. Le chef de l’Etat,
qui présidait la veille la rencontre « One planet summit » pour la
biodiversité, a insisté sur ce message lors de sa visite sur une exploitation
agroécologique dans l’Eure. A entendre le président, deux exemples
seraient source de réconciliation : les circuits courts et l’agriculture
de conservation.
Voir
pleinchamp.com
Du côté de l'Institut de l'élevage Idele - Première n° 684
Voir
idele.fr
Du côté d’André Heitz
> La
DGCCRF contribue à une scandaleuse désinformation sur les OGM
> Les rêves
de Demeter
> «
Le XXIe siècle, le siècle de l'amélioration des plantes »
> Si
l'agriculteur américain est là pour lutter contre la faim, pourquoi
y a-t-il encore des gens qui ont faim aux États-Unis ?
> La
DGCCRF contribue à une scandaleuse désinformation sur les OGM
> Une
publication de l'EMBRAPA montre que le soja brésilien dispose d'une
technologie permettant d'augmenter la production sans pression sur
les zones forestières
> Un
décryptage par les Vaxxeuses de la vidéo « sur » les vaccins contre
la Covid de M. Christian Vélot/CRIIGEN
> Les
drones et l'intelligence artificielle détectent la maturité du soja
avec une grande précision
> Quels
pays sont en tête de course pour la vaccination contre la Covid-19
?
> «
Cette campagne que l'on oublie », une jolie tribune de Mme Anne-Cécile
Suzanne dans le Monde
> Dans
le Monde : ils se catapultent sur orbite pour dire qu'il y a urgence
à (re)toucher terre !
> Mexique,
OGM, glyphosate et médiasphère militante
Du côté du ministère de l’Agriculture
> France
Relance : lancement des mesures de soutien pour lutter contre l’abandon
des animaux de compagnie
> COVID-19
: lancement du dispositif de compensation des pertes des entreprises
aquacoles via le FEAMP
> Influenza
aviaire : Julien Denormandie à la rencontre des éleveurs dans les
Landes et le Gers
Du côté de la Fnsea
> La
FNSEA, les Chambres d’agriculture et EDF Renouvelables signent une
charte pour développer et mieux encadrer les projets photovoltaiques
au sol sur terres agricoles
Face aux enjeux que pose le changement climatique aux secteurs de
l’énergie et de l’agriculture, et en réponse aux objectifs nationaux
définis par la Programmation pluriannuelle de l’Energie (PPE) pour
le développement de l’énergie solaire photovoltaïque en France (objectif
de 35,1 GW à 44 GW de capacités installées en 2028, pour 10 GW en
service aujourd’hui), , Chambres d’agriculture France, la FNSEA, organismes
représentant les agriculteurs, et EDF Renouvelables, développeur et
producteur d’énergie solaire et éolienne, ont signé ce mardi 19 janvier
2021, au siège de la FNSEA, une charte de bonnes pratiques pour développer
et mieux encadrer le développement des projets photovoltaïques au
sol impliquant des terres agricoles au sein des territoires.
Cette charte permettra d’encourager les complémentarités entre agriculture
et solaire photovoltaïque en France. Elle fera l’objet d’un suivi
annuel et les premiers projets à développer verront le jour à l’horizon
2022.
La Charte signée ce jour est le fruit de deux ans de travail d’analyse
et de concertation entre les Chambres d’agriculture France, la FNSEA
et EDF Renouvelables pour assurer un développement raisonné de l’énergie
solaire photovoltaïque, composante essentielle de la transition énergétique,
dans le monde agricole.
Afin de garantir la préservation des terres et la pérennité de l’activité
agricole, EDF Renouvelables s’engage à respecter un processus encadré
avec la profession agricole pour élaborer ses projets solaires sur
terres agricoles.
En collaboration avec la Recherche & Développement d’EDF, EDF
Renouvelables travaille sur différentes solutions technologiques innovantes
d’installations solaires en adéquation avec les conditions d’exploitation
agricoles : panneaux solaires surélevés pour permettre le passage
d’engins agricoles, panneaux mobiles pilotés par un système intelligent
permettant d’adapter leur inclinaison en fonction des besoins d’ensoleillement
des plantes, des conditions météorologiques, et de la nature du sol,
etc.
Ces approches innovantes permettront à EDF Renouvelables de répondre
aux enjeux de la transition énergétique et du Plan Solaire du Groupe
EDF qui vise à être l’un des leaders du solaire en France avec un
objectif de 30 % de part de marché d’ici 2035.
« La préservation des espaces agricoles est une priorité pour faire
face aux enjeux alimentaires, climatiques et de renouvellement des
générations ; objectif défendu par les Chambres d’agriculture dans
la planification urbaine et l’élaboration des documents d’urbanisme.
L’activité de production agricole doit prévaloir partout où elle peut
être maintenue. Cette charte permettra donc d’examiner au cas par
cas la pertinence d’une collaboration entre les exploitants agricoles
et EDF Renouvelables et les Chambres d’agriculture s’assureront que
ce développement se fasse dans le respect de l’activité première des
agriculteurs. »
Sébastien Windsor, président des Chambres d’agriculture.
> Construction
du Plan stratégique national : N’ayons pas peur d’une véritable ambition
économique agricole !
Demain, vendredi 15 janvier, le ministre de l’Agriculture et le président
de Régions de France réunissent un Conseil supérieur d’orientation
(CSO) dans son format élargi. C’est un moment important qui permettra
à l’ensemble des parties prenantes d’exprimer leur vision de la PAC
auprès des pouvoirs publics, à l’heure où la construction du Plan
stratégique national (PSN), outil central de la nouvelle PAC, doit
démarrer.
Pour la FNSEA, l’élaboration du PSN doit mettre au premier plan l’enjeu
de la souveraineté alimentaire de la France. La FNSEA sera ainsi attentive
à ce que l’élaboration du Plan stratégique porte une attention particulière
à la dimension économique de l’agriculture, à travers la compétitivité,
la résilience et la durabilité des exploitations. La prise en compte
des enjeux sociétaux doit évidemment faire partie du PSN mais, sans
une véritable ambition économique, le risque est de ne pas se donner
les moyens d’atteindre la performance qui redonnera de la compétitivité
aux exploitations, du revenu aux agriculteurs.
Le PSN doit permettre de répondre aux enjeux de demain en alliant
compétitivité et performance environnementale, dans une vision positive
basée sur l’investissement, la modernisation et l’innovation en permettant
l’utilisation des nouvelles technologies, afin de produire plus, tout
en améliorant notre impact environnemental et en luttant contre le
changement climatique. Le PSN doit valoriser l’existant et prendre
davantage en compte les externalités positives de la production agricole,
grâce à une approche globale des systèmes et une meilleure compréhension
de leur réalité technico-économique.
Enfin, le PSN doit répondre aux enjeux territoriaux, comme les difficultés
des zones intermédiaires et des zones de montagne ou l’intérêt du
pastoralisme, aussi bien d’un point de vue environnemental qu’économique.
Le CSO sera également l’occasion pour la FNSEA de rappeler que les
négociations se poursuivent entre les institutions européennes pour
finaliser les détails des trois règlements qui définissent la PAC
dans l’objectif d’aboutir en mai. Des détails qui n’en restent pas
moins fondamentaux, en particulier pour assurer une PAC véritablement
commune et harmonisée au niveau européen, avec des définitions et
des mises en œuvre nationales qui ne créent pas de distorsion de concurrence,
tout en laissant aux agriculteurs les capacités d’adaptation aux aléas.
A ce titre, des règles administratives trop contraignantes, par exemple
sur les rotations ou les cultures intermédiaires, pourraient conduire
à des aberrations agronomiques. Que l’on ne nous demande pas encore
de semer en pleine sécheresse !
Cette réforme doit être l’occasion de retrouver du pragmatisme et
pourquoi pas du « bon sens paysan » !
> One
planet summit – Comptons avec l’agriculture !
A l’occasion du One Planet summit sur la biodiversité, la FNSEA tient
à interpeller les chefs d’Etat et de gouvernements sur la nécessité
d’associer étroitement le secteur agricole pour agir concrètement
sur la préservation et la restauration de la biodiversité.
Le maintien et l’accroissement de la biodiversité des terres agricoles,
en particulier de la biodiversité dite « ordinaire », constitue un
enjeu majeur dans l’adaptation indispensable du secteur au changement
climatique. Un milieu agricole riche en diversité floristique et faunistique
sera plus à même de s’adapter aux différents aléas engendrés par le
changement climatique : l’agriculture doit travailler tant à son adaptation
qu’à son atténuation. L’enjeu est à la fois de renforcer la résilience
des systèmes agricoles et d’augmenter la capacité des écosystèmes
à stocker le carbone dans les plantes et les sols.
A ce titre la FNSEA s’est engagée dans l’initiative 4/1000 qui vise
à montrer que l’agriculture, et en particulier les sols agricoles,
peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et le changement
climatique. De plus, les agriculteurs sont aussi engagés dans la préservation
de la biodiversité remarquable : par le maintien des prairies, des
zones humides, les terrasses…, mais aussi à travers leurs actions
quotidiennes aux côtés des gestionnaires du territoire que sont les
parcs naturels régionaux, les conservatoires du littoral ou des espaces
naturels, etc..
Leur activité étant fortement dépendante du climat, les agriculteurs
ont bien conscience de l’urgence à agir face au changement climatique
et disposent d’une palette d’outils pour contribuer à relever le niveau
d’ambition en faveur de la biodiversité. Ils ont identifié de nombreuses
solutions : nous les avons réunies dans notre Rapport d’Orientation
2020, « Faire du défi climatique une opportunité pour l’agriculture
» qui établit notre vision de la transition agroécologique, fondée
sur la complémentarité directe entre écosystèmes, biodiversité et
agriculture.
Il s’agit maintenant d’accompagner le secteur vers des systèmes agroécologiques
durables, résilients et rémunérateurs pour les agriculteurs. La mise
en œuvre de ces solutions doit constituer une opportunité pour améliorer
le revenu des agriculteurs, condition indispensable à la réalisation
d’objectifs ambitieux. Cela peut se concrétiser, par exemple, dans
le cadre des contrats de prestation de services environnementaux,
par la valorisation des produits agricoles français auprès du consommateur
et par des mesures d’accompagnement des exploitations dans la transition
agroécologique comme celles mises en œuvre dans le cadre du Plan de
relance.
Dans un espace européen ouvert et face à une compétition mondiale
forte, il est indispensable de compter avec l’agriculture pour mener
une action concrète en faveur de la préservation de la biodiversité,
et plus largement la neutralité carbone en 2050, tout en préservant
la compétitivité des exploitations agricoles.
Association
nationale des éditeurs de logiciels agricoles
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
PASSÉ (Le) : C'est celui du présent qui sera futur à l'imparfait.
Trouvé sur "La Toile" (Allocitation).
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web |
Réaliste
Un médecin a décidé de vacciner un Anglais, un Français, un Allemand
et un Américain.
Il dit à l'Anglais :
- C'est par ici votre vaccin s'il vous plaît.
- Je ne veux pas !
- Allez ! Un gentleman se ferait vacciner.
Et l'Anglais s'est fait vacciner.
Le médecin s'adresse à l'Allemand:
- Maintenant c'est ton tour.
- Non merci !
- C'est un ordre !
Et l'allemand s'est fait vacciner.
Le médecin s'adresse à l’Américain :
- Maintenant, c'est à votre tour.
- En aucun cas !
- Mais vous savez, votre voisin s'est fait vacciner.
Et l’américain s'est fait vacciner.
Le médecin s'adresse au Français :
- A vous maintenant !
- Je ne me ferai pas vacciner !
- Allez, un gentleman se ferait vacciner.
- En aucune façon !
- C'est un ordre !
- Non !
- Vous savez, votre voisin s'est fait vacciner...
- Je m'en fous !
- Écoutez... qui êtes-vous exactement ?
- Un Français.
- Ah, un Français ! De toutes façons, vous n'avez pas droit au vaccin.
- COMMENT ÇA, JE N'Y AI PAS DROIT ???!!!
...et le Français se fit vacciner.
J'espère que Mme Katalin Kariko à qui l'on doit les vaccins à ARNm
aura cette année le prix Nobel de chimie. Elle a fait montre d'une
intelligence et d'une persévérance inouïes.
Pensée du jour : Pour les Grecs, la colère n’était pas un
signe de virilité, mais d’immaturité
La foule que l’on a vue à Washington était très dangereuse. Ceux qui
la composaient croyaient, à tort, que c’étaient eux les véritables
patriotes, alors qu’ils s’en prenaient à des institutions démocratiques.
Plus spécifiquement, l’émotion qui dominait était une colère indignée
et vengeresse, très explosive. Elle est mue par la soif de représailles
et de destruction, et non par la volonté de construire un avenir commun.
En philosophie, la colère est généralement définie comme une émotion
douloureuse qui se manifeste lorsque nous estimons qu’un grave tort
a été causé injustement à quelqu’un ou à une chose qui nous sont chers.
Un second élément peut venir s’ajouter à cela : la personne prise
de colère prend plaisir à penser à la future rétribution qu’elle imposera
au responsable. La vengeance est une idée confuse, car nous ne pouvons
rien changer au passé : tuer un meurtrier ne ramènera pas sa victime.
Mais la colère ne nous conduit pas nécessairement à vouloir prendre
notre revanche. Un parent peut se fâcher contre un enfant, mais ne
se venge pas. Il peut se demander ce qu’il peut faire à l’avenir pour
le bien de son enfant. C’est ce que j’appelle une « colère transitoire
», elle est tournée vers l’avenir afin que ce qui nous indigne ne
se produise plus.
.../...
Pour les Grecs, la colère n’était pas un signe de virilité, mais d’immaturité.
.../...
L’empathie est une riche ressource pour dépasser la colère. L’attention
portée à autrui nous amène à accorder moins d’importance à ce qui
a pu nous vexer. Le soir de sa victoire, en novembre 2020, Joe Biden
a fait allusion dans son discours au décès de son fils et a déclaré
vouloir apporter du réconfort aux Américains qui ont perdu un être
cher à cause de la pandémie. Cette peine inclusive et cette compassion
sont le propre d’un leader confiant, prêt à entamer le travail nécessaire
pour apaiser notre pays en proie aux divisions.
.../...
Face aux mensonges, il faut se réjouir de la décision de certains
réseaux sociaux de suspendre ou d’exclure Donald Trump. En tant que
professeure, je continuerai avec mes collègues à défendre l’importance
d’employer des arguments rationnels, reposant sur la logique et les
faits. Joe Biden prend le soin de s’entourer de scientifiques et de
juristes de grande qualité. Mais la plupart des gens continuent de
se méfier des intellectuels. Grâce à sa sensibilité et à sa simplicité,
le prochain président pourra aller plus loin que bien des intellectuels.
Martha C. NUSSBAUM, professeure à l’École de droit et au département
de philosophie de l’université de Chicago (Illinois)
Voir
lemonde.fr
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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A first thought for today
Anyone can be passionate, but it takes real lovers to be silly.
Rose FRANKEN, author and playwright (1895-1988)
A second thought for today
Remember the quiet wonders. The world has more need of them than it
has for warriors. And this I will tell you as well: One cannot seek
to uphold honor in a being that has none.
Charles DE LINT, writer (1951-)
A third thought for today
The past is a foreign country; they do things differently there.
L.P. HARTLEY, writer (1895-1972)
A fourth thought for today
The only way human beings can win a war is to prevent it.
George MARSHALL, US Army Chief, Secretary of State, Secretary of Defense,
Nobel laureate (31 Dec 1880-1959)
A fifth thought for today
Nobody made a greater mistake than he who did nothing because he could
do only a little.
Edmund BURKE, statesman and writer (1729-1797)
Du côté
d'Auguste Derrière
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
PASSÉ (Le) : C'est du présent en retard.
Pierre DAC
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Antoine Buéno : Futur, notre avenir de A à Z (super intéressant)
Écouter
franceinter.fr
Consensus scientifique, unanimité et vérité
Dans le champ des sciences fondamentales, majorité ne fait pas vérité.
Il est des théories célèbres, portées au début par des voix isolées,
qui ont révolutionné leur domaine après avoir parfois rencontré
un fort (...)
.../...
Par ailleurs, si le doute et le désaccord scientifique sont intrinsèques
à l’aventure scientifique, il ne faudrait pas en déduire que tout
désaccord relève de la science et que toute théorie qui conteste
le consensus est révolutionnaire. Le « syndrome de Galilée », souvent
invoqué par des voix marginales ou décrédibilisées, ne suffit pas
à transformer le propos en assertions refondatrices de la discipline
ou du sujet considéré. Enfin, si la controverse fait partie intégrante
du débat scientifique, il ne faut surtout pas confondre débat médiatique
et débat de spécialistes.
Voir
AFIS
Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
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L’agriculture absente du Conseil national de l’hydrogène
Le gouvernement a promis en septembre 2020 d’investir 7 milliards
d’euros pour l’hydrogène décarboné. La stratégie de développement
de la filière est confiée à 16 industriels. Aucun d’entre eux n’a
de lien avec l’agriculture.
Voir
lafranceagricole.fr
Paving the way to green ammonia and low carbon fertilizers
>> Current ammonia and fertilizer production
Today’s production of nitrogen fertilizers is energy intensive. In
Europe, ammonia production is mainly based on natural gas as a raw
material and steam methane reforming (SMR) as the main technology.
The first step involves splitting the natural gas molecules with the
help of steam and high temperatures, to obtain hydrogen and CO₂.
In a second step, this hydrogen is then combined with nitrogen from
air to produce ammonia. Although it is the least carbon intensive
of the technologies available today, SMR nevertheless generates large
quantities of CO₂.
>> Fertilizer industry’s excellent record in decreasing GHG
emissions
The European fertilizer industry has overall made tremendous improvements
in the energy efficiency of ammonia production.
The physico-chemical limitation of the present technology means that
future investments are likely to improve efficiency only marginally.
Newly build plants are generally very efficient, but on average, Europe’s
ammonia plants despite their average age are still the most energy
efficient in the world and have the lowest CO₂ emissions.
As the only region in the world, European fertilizers producers have
drastically reduced the emission of N₂O from its production.
Going beyond current production technology requires major developments
in energy infrastructure, price competitiveness of green energy, scientific
breakthroughs and markets for low carbon products.
>> Green ammonia and low-carbon fertilizer production in 2050
By 2050 – under the right conditions – ammonia production could be
based on decarbonised sources of energy. A combination of policy solutions
is needed to enable the transition to a climate-neutral economy by
2050 while keeping fertilizer industry competitive.
See
fertilizerseurope.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Farmer Behind The Plough by Anton Mauve
9
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Siemens Gamesa investigating green ammonia pilot plant in Denmark
(2018) by Trevor Brown
To understand the commercial motivation for Siemens Gamesa to develop
green ammonia, it helps to understand the obstacles to deep deployment
of wind power.
See
ammoniaindustry.com
Green ammonia pilot plants now running, in Oxford and Fukushima
(2018) by Trevor Brown
Two new pilot projects for producing "green ammonia" from
renewable electricity are now up and running and successfully producing
ammonia.
See
ammoniaindustry.com
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L'AFIA
est membre fondateur de l'European Federation for Information
Technology in Agriculture
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Critique (1) des articles précédents
La production d'ammoniac, matière première de tous les engrais azotés,
est très performante en Europe du fait de la politique européenne
des quotas. Nous sommes quasiment au rendement théorique (aux limites
physiques) de la production d'ammoniac à partir de méthane provenant
de gaz naturel. Mais cette politique de quotas a aussi obligé certaines
installations à arrêter, ce qui a conduit à des importations moins
vertueuses, alors que l'Europe était autosuffisante.
Par ailleurs, les émissions de N2O qui a un pouvoir de réchauffement
de 296 fois le CO2, (lors de la production d'acide nitrique) sont
quasiment nulles en Europe depuis 2012.
Le méthane dans les réacteurs actuels d'ammoniac, peut être remplacé
jusqu'à 20% environ par de l'hydrogène.
Les sources d'hydrogène sont multiples, il peut être obtenu :
- Par électrolyse de l'eau, l'électricité peut être d'origine renouvelable
et être utilisée lorsque la production est excédentaire, elle est
fournie à coût négatif (le producteur paie le client pour écouler
son énergie!).
- Certaines installations chimiques, assez rares produisent de l'hydrogène
comme sous-produit (Production d'acide acétique et d'acétate de vinyle).
- Certaines algues bleues produisent de l'hydrogène et des essais
sont en cours pour industrialiser ces réactions biochimiques.
Mais l'hydrogène pour les engrais azotés sera en concurrence avec
les utilisations dans les voitures. De toute façon, la production
d'hydrogène reste très coûteuse en énergie.
Contact : Gilles POIDEVIN, membre de l’Académie d’agriculture
Mél : poideving(a)gmail.com
Critique (2) des articles précédents
Une production d’hydrogène sans CO2 est bien sûr possible par électrolyse
de l’eau ou par pyrolyse de la vapeur d’eau à haute température (ce
dernier processus est encore à démontre à échelle industrielle). Simple
question d’investissement et de coûts opératoires qui dépendent des
rendements matières et énergétiques du procédé utilisé, y compris
l’éventuel stockage. Actuellement rien de permet de remplacer le reformage
du méthane, ni en taille ni en valeur économique.
Si vous avez à faire tourner une usine d’ammoniaque (Haber Bosch :
3 H2 + N2 -> 2 NH3) qui produit typiquement 1-2 million de tonne
par an (115-230 tonne par heure) vous devez compter sur la continuité
de l’approvisionnement, seconde par seconde, des deux matières premières
que sont l’hydrogène (peu importe le mode de production que vous choisirez)
et l’azote (dont l’air contient 80% par volume).
Une telle usine doit fonctionner à un régime de 100%, ou alors on
l’arrête ; tout régime intermédiaire est très sous-optimal, de tous
les points de vue chimiques (rendements), énergétiques (consommation)
et économiques.
Prétendre modifier la logistique de l’hydrogène (actuellement assurée
par le méthane) pour n’utiliser que « les pics temporaires » de production
de courant par des NER prostatiques tient sinon de la pensée magique
de moins du vœux pieux.
Contact : Michel DE ROUGEMONT
Mél : michel.de.rougemont(a)mr-int.ch
M. le Président E. Macron se trompe très probablement, à mon
avis, quand il parle du soja au Brésil. Le Président du Brésil n’est
pas très crédible, mais j’aurais plutôt tendance à croire le patron
de l’EMBRAPA, qui est (?) et en tout cas a été une organisation
solide de R&D (GW)…
Does the Brazilian soybean production increase pose a threat
on the Amazon rainforest? (2019)
The mission of Embrapa has a unique commitment, which is the technological
development strongly linked to sustainable solutions. This vision
has been a constant throughout its 46 years of existence, reflecting
a position of the Government, a yearning of the society and a posture
of the Brazilian farmers. Sustainability implies better agricultural
practices, more environmentally friendly, with respect to the condition
of the workers in agriculture, and that allow the adequate return
to the farmer’s investments. This vision applies to all cultures,
husbandry and regions where Embrapa operates.
Nevertheless, due to the extension of the area currently occupied
- about 36 million hectares - and to the perspectives of strong
demand in the coming decades, soybean production is the most challenging,
requiring increasing attention not only from Embrapa, but also from
all public and private sectors, involved with Brazilian agriculture.
At the United Nations Conference on Sustainable Development (Rio+20),
held in Rio de Janeiro, Brazil (June 2012), Member States adopted
the outcome document “The Future We Want”. As a result, it was decided,
among other resolutions, to launch a process to develop a set of
Sustainable Development Goals (SDGs) to build upon the Millennium
Development Goals (MDGs) and to establish the UN High-Level Political
Forum on Sustainable Development. Brazil is fully aware of its commitment
to the UN’s 17 SDGs, reflected in public policies and attitudes
aimed at eliminating illegal deforestation and drastically reducing
greenhouse gas emissions. To do so, Brazil has the most severe forestry
legislation in the world, imposing restrictions on land use change
that have no parallel in other countries. For this reason, Brazil
uses only 7.8% of its territory for agriculture, preserving almost
nine times more area. Embrapa demonstrated that Brazilian growers
preserve inside their properties, at their own costs and responsibilities,
25.6% of the Brazilian territory, which is far superior to most
other countries.
This publication has the specific objective of demonstrating that
there is no risk of the Amazon forest being threatened by deforestation
as a consequence to the need of expand soybean production in Brazil,
either due to short-term circumstances - such as the tariff war
between the United States of America and China - or by market factors
as long-term demand. This is because all sectors involved with the
soybean production chain in Brazil, public or private, have a clear
agenda that foresees the sustainable advancement of soybean production
in Brazil. This advance will occur primarily in anthropic areas,
especially those currently occupied by pastures – liberated by the
continuous improving of the zootechnical parameters -, and by the
increase of soybean productivity.
Definitively, Brazil will not admit illegal deforestation in any
biome, for occupation by agricultural activities.
José Renato Bouças Farias
Head General, Embrapa Soybean
See
embrapa.br
Du côté d'EBBH
Donald Trump’s Costly Legacy, Jan 11, 2021, by Richard Haass
Donald Trump’s presidency has been a consequential one, but more
for its destructive effects than for its achievements. The damage
caused by repeated attacks on American democracy, an inept pandemic
response, and disruptive foreign-policy decisions will be difficult
– if not impossible – to repair anytime soon.
.../...
Trump inherited a set of relationships, alliances, and institutions
that, however imperfect, had for 75 years created a context in which
great-power conflict had been avoided, democracy expanded, and wealth
and living standards increased. Embracing a blend of “America first”
nationalism, unilateralism, and isolationism, Trump did what he
could to disrupt many of these relationships and arrangements without
putting anything better in their place.
It will be difficult – if not impossible – to repair this damage
anytime soon. Trump will no longer be president, but he will remain
influential in the Republican party and the country. While the world
was already in growing disarray, and while US influence was already
declining, Trump dramatically accelerated both trends. The bottom
line is that he is handing off a country and a world in far worse
condition than he inherited. That is his distressing legacy.
See
project-syndicate.org
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Potato Harvesters by Anton Mauve
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El Muro de la Peste: confinar en el siglo XVIII (circa de Marsella
en el sur de Francia)
La pared, hoy restaurada, se construyó en 1721 para contener el
avance de la plaga de Marsella.
Ver
elpais.com
La nieve encerró una semana a Miguel Ángel con sus ovejas
La borrasca atrapa a un ganadero de Bello (Teruel) en una explotación
ovina.
Ver
elpais.com
Cientos de miles de árboles dañados por el temporal en la Casa
de Campo
Los jardineros más veteranos del bosque urbano más grande de España
aseguran que no han visto nunca nada parecido: siete de cada diez
ejemplares están dañados de gravedad.
Ver
elpais.com
Reducir la fatiga pandémica, de Pilar Jericó (y nada sobre la
fatiga gramatical española)
Casi un año enfrentándonos al coronavirus pasa factura. El cansancio
puede hacer que relajemos las medidas preventivas. Pero también
hay remedio para ello.
Ver elpais.com
Revue
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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Irish joke
An answer that I can understand.
An American tourist asks an Irishman:
"Why do Scuba divers always fall backwards off their boats?"
To which the Irishman replies:
"If they fell forwards, they'd still be in the bloody boat."
Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone
d’informatique agricole (Afia)
Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia
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agricole" est réalisée avec le concours de Vitisphere
Ma « nouvelle » adresse : guy.waksman(a)laposte.net
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