Du côté du web et de l’informatique agricole n° 31 du 21 juillet 2022

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 31 du 21 juillet 2022

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 31 - 2022
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 21 juillet 2022



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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture

Aujourd’hui 1460 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ».

À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.
Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif !
Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture


Attention !
Nouveau stock de dessins drôles fournis par des destinataires de cette gazette


Avant l’informatique : Massey Ferguson 35-65

21/07/22
 


Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France

Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche)

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


Retour de récolte et en cliquant sur l'image, un film de Pedro Abarbanell, constitué de scènes de la vie à la campagne en 1950, dans la commune de Prissac (Indre)

21/07/22  


En réponse à Fred Vargas sur les "Raisons" pour lesquelles elle estime inévitable le recours à la traction animale ? (Gazette de la semaine dernière)

Nous n’aurons pas le choix pour cultiver nos terres agricoles et pour éviter la famine. Un million de chevaux en attelages équivaudraient à 250 000 camions électriques. Il nous faut, dès maintenant, mettre sur pied un cheptel d’un million de chevaux de trait et de 8 millions de bœufs. Cela nécessitera 2 millions d’hectares, pris sur d’autres cultures (maïs, soja) affectées à l’élevage d’animaux à viande. Cette même surface, si on la dédiait à l’éthanol, ne permettrait de faire rouler que… 7 500 camions.

>>> Réponse de M. Richard DAMBRINE, excellent agronome

1 million de chevaux de trait, c'est 3 fois plus que les chevaux loisirs présents en France aujourd'hui.

Pour avoir 8 millions de bœufs en force de traction (de 3 à 7 ou 8 ans) il faut 4 millions de vaches pour vêler minimum et environ 1milion de génisses de remplacement par an soit environ 2,5 millions de génisses… à moins d'utiliser le sexage dans une insémination artificielle avec 70% de mâles.

Il faut cependant signaler qu'aujourd'hui le cheptel français de vaches allaitantes est de moins de 3 millions de têtes et qu'il y a moins d'un million de bœufs produits pour la viande, le reste étant du taurillon ou des génisses et vaches de réformes qu'elles soient allaitantes ou laitières. Aujourd'hui le cheptel total de vaches est de de l'ordre de 6,5 millions avec 3,5 de laitières et 3 d'allaitantes. Et avec le mouvement vegan, 250 000 têtes de bétails (tout confondu) disparaissent chaque année depuis 10 ans et autant d'agriculteurs éleveurs (environ 10 000 par an depuis 10 ans).

Pour les chevaux je n'ai pas de statistiques mais cela demandera aussi un nombre de juments plus important que toutes les juments naissant en ce moment en France. Il faudra 20 ans pour avoir un million de chevaux pour le trait.

Fred Vargas oublie que pour nourrir un cheval ou un bœuf il faut bien sûr des prairies (à raison de 5 chevaux ou 4 bœufs par ha de prairie en nourriture et il faudrait aussi prendre environ 1 ha de blé d'escourgeon ou de blé pour nourrir 10 chevaux ou 6 bœufs (rendements moyens de 75qx en blé ou d'escourgeons) ce qui fait qu'il faudrait pratiquement les deux tiers de la sole de blé et d'escourgeon pour nourrir ces animaux, il resterait 1/3 pour nourrir volailles, porcs et humains en France.

Sans compter le temps pour récolter. Doublement des prairies, augmentation des surfaces de blés, de maïs et de pois secs au détriment des autres productions alimentaires (pommes de terre, légumes, lin, chanvre, betteraves (pour le sucre et 10% pour éthanol).

Cela déséquilibrerait une agriculture française qui perd déjà quelque 10 000ha par an depuis plus de 20 ans et en a perdu plus de 1 million dans 25 années précédentes (entre 1975 et 2000). Je ne pense pas qu'on puisse faire des étables à étages (comme dans certains états des États-Unis) en France, surtout pour mettre des animaux lourds, et que faire pour recycler la viande dans un pays où la chute de la consommation a été très importante depuis dix ans.

Je rappelle quand même que la France, si elle transformait 15% de l'amidon de blé et de maïs en éthanol (7% aujourd'hui) de même que 15% de sa production de betterave) pour produire de l'éthanol et faire de E15 ou E20, il pourrait y avoir 2 millions de camions fonctionnant avec ce gasoil avec une réduction de 25 à 30% des gaz à effet de serres et cela permettrait d'avoir ce nombre de camion se transformer lentement sur 15 ans en camion marchant à l'Hydrogène (voir à l'hydrogène vert) (voir les Accords Gaussin avec TotalEnergies sur ce thème – voir ci-dessous).

Richard DAMBRINE
Mél : dambrine.richard2(a)wanadoo.fr


Aviation : Total et Gaussin développent le premier camion avitailleur 100% électrique au monde, 25/05/2020

Gaussin et Total vont développer ensemble le premier camion avitailleur ART® (Aircraft Refueller Transporter) 100% électrique au monde. Destiné au site industriel d’Airbus à Toulouse, ce prototype sera capable de tracter deux citernes de 30 tonnes de carburant chacune. Il devrait être livré à la fin de l’année 2020.
Voir euro-petrole.com


Les moissonneurs par Pierre Auguste Renoir

01 - 21/07/22  


Jacques Peletier du Mans

Jacques Peletier du Mans, mathématicien, grammairien, médecin, écrivain et poète était membre de la Pléiade, aux côtés de Joachim du Bellay. Ce touche-à-tout a essayé sans succès de réformer l'orthographe de la langue française : nos générations n'ont donc rien inventé ! Il fut l'un des tout premiers à utiliser des lettres en algèbre pour résoudre les équations, et on lui doit la découverte des asymptotes... Ce n'est pas rien.

Voici la devise de ce protestant : "Moins et meilleur". Ce qui va très bien avec le vin et le whisky, et nous dit-on parfois, avec d'autres sobriétés, prétendument heureuses, mais c'est une autre histoire.

Ami de Ronsard, Peletier lui a dédié ce poème, espérant à ce moment le rapprocher de leurs Maine et Touraine natals...


 


Je suis las de la ville, de Jacques Peletier du Mans (1517 - 1582)

Je suis las de la ville
Qui bruit comme tempête ;
Cette tourbe civile
M’allourdit et entête.
Allons cueillir la guigne,
Allons voir les champs verts,
Les arbres tout couverts
Et la fleur en la vigne....

Nous verrons ès vergers
Fruits verdelets sans nombre,
D’autre part les bergers
Se reposer en l’ombre ;
Et les chèvres barbues
Les buissons brouteront,
Les chevreaux sauteront
Es prairies herbues.

Nous verrons le ruisseau
Es prés faisant son tour
Avec maint arbrisseau
Planté tout alentour.
Mais, tant soit clair et souef (1) ,
Si n’en boivrons nous point ;
De bon vin, mieux & point,
Estancherons la soif.

Une bouteille pleine
De ce bon vin bourgeois
Nous ôtera de peine
En ces lieux villageois.
Portons donc ces poulets
Et quelque gros jambon
Pour trouver le vin bon
Dedans les gobelets !

(1) Souef = doux.

Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com

 

Le buveur, entre 1898 et 1900,
par Paul Cézanne (1839–1906)
(Barnes Foundation)

 


Paul Jamet réagit à cette information de La Gazette du 14 juillet « Un « deal secret » entre Uber et Macron, vraiment ? par Sophie Coignard (Le Point, article réservé aux abonnés) »

Je ne suis pas légitime pour parler de " scandale d'état ". Et pour des raisons politiques, certains vont vite en besogne pour qualifier certains faits de scandale d'état. Néanmoins, j'ai lu plusieurs articles, écouté des émissions de radio. Mes remarques sont accompagnées d'articles car je voudrais souligner plusieurs points, importants à mes yeux, auxquels l'implantation favorisée d'Uber amène à réfléchir :

1 - Pour certains, ce " deal secret " relève du trafic d’influence au titre de l'article 433-2 du code pénal ... On verra ce qu'en dira la Commission d'enquête qui se met en place très très lentement ! Néanmoins, cela vaut la peine de lire cet article.

Je m'étonne également de l'absence de réaction que PNF - Parquet National Financier - que j'ai connu nettement plus réactif dans d'autres circonstances.

2 - Mais plus important encore, de mon point de vue, concerne les capacités de l'initiateur de l'uberisation de la France à travailler collectivement avec les instances élues démocratiquement. En effet, il ressort que l'implantation d'Uber en France a été décidé par le ministre de l’Économie d'alors et aujourd'hui Président de la République en totale contradiction avec les orientations politico-économiques de la Présidence de F. Hollande. Voilà qui interpelle ou du moins qui m'interpelle car cela concerne la manière dont nous sommes et allons être gouvernés jusqu'en 2027.

Pour en savoir plus :

1 - Contrepoints : Uber Files : le vrai problème, c’est l’État bureaucratique et omnipotent

2 - France-Culture : "Macron 2" : ruptures et continuité

Pour moi, l'important est tout ce que cela révèle en termes de gouvernance actuelle de la France.

Contact : Paul Jamet
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Ma réponse (GW) :

Beaucoup font le choix du conservatisme et de l’immobilisme favorisant tous ceux qui ont une situation bien confortable à l’abri des vents du large. Nos Présidents de la République, N. Sarkozy, F. Hollande et E. Macron ont chacun à leur manière, ont voulu et ont réussi partiellement (forcément !) à faire évoluer notre société. De centre droit ou de centre gauche, aucun des trois n’a été un extrémiste, mais tout changement est mal accueilli…

Ceci posé, en complément à ce que je disais dans la gazette de la semaine dernière sur « l’affaire Uber »…

- notre société était mure pour le bouleversement de l’offre de transport permise par Uber. On le voit très avec le service rendu par les autobus « Macron » ou blablacar.com ou les TGV Ouigo… dont le succès est lié à leurs offres sur Internet, et qui rendent service à tant de gens qui ne roulent pas l’or.

- beaucoup de sociétés se sont créées dans le sillage d’Uber. J’espère pour elles qu’elles prospèrent mieux qu’Uber qui risque encore une belle faillite.

21/07/22
 

- A un moment donné, nos organisations ont besoin d'un choc extérieur pour évoluer. Sinon, beaucoup d’organismes publics ou privés continuent de sommeiller avec leur personnel vieillissant tranquillement.

- Mais encore faut-il se dire que le changement est indispensable. Alors que chez nous, la Sncf est encore peu préparée, en Allemagne, la fin du monopole de la Deutsche Bahn a été très positive à la fois au plan qualitatif et quantitatif.

- Je comprends très bien qu'on veuille défendre les cheminots ou même les enseignants français ou les personnels d’EDF ; qui travaillent beaucoup moins que leurs collègues des autres pays de l'OCDE. On peut aussi raisonnablement penser que ce n'est pas ainsi que la Sncf ou le service public de l’éducation se développeront correctement.


Dans "Le Point", Xavier Gorce dans "Le Point" a l'art d'exagérer en visant juste...

21/07/22
 

Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


Confirmed COVID cases: where are they rising or falling across the world?

Daily data on confirmed COVID cases does not necessarily refer to cases that occurred on that day — but to the cases reported on that day.

Since reporting can vary significantly from day to day irrespective of actual variation in cases, it is helpful to look at changes from week to week. This provides a slightly clearer picture of where the pandemic is accelerating or slowing down.

The map here shows the percentage change in the number of confirmed cases in the last seven days relative to the number in the seven days before that.

See ourworldindata.org
21/07/22
 



Cent ans ! Les petits bonheurs d'un paysan de l'Ouest, de Louis Lebourdais

Avec son infinie tendresse, Louis Lebourdais fait revivre les êtres de son enfance, sa famille entre Sarthe et Normandie, entre les guerres du XXe siècle : son oncle violoneux puis charpentier, les chanteurs de rue, les chevaux qu’il a appris à conduire avec son père, les jardinages, la cuisine de sa mère à la cheminée de leur petite ferme.

Né en 1923, Louis raconte la saveur des nourritures simples, les crêpes du Mardi-gras, le banquet du 14-juillet et la fête du cochon. Des étincelles de bonheur pétillent, des ritournelles fusent dans cette existence frugale et rude mais semée de mélodies, de refrains et de rimes.

Après ses confidences dans Nos racines paysannes, Louis publie un manuscrit écrit de sa main dans lequel il évoque d’émouvantes rencontres, de Vittorio le maçon italien à Youcef, soldat de la Libération – avec un magnifique appétit de vie. Et toujours, des chansons.

Voir placedeslibraires.fr


L’agriculture régénératrice : summum de l’agroécologie ou greenwashing ? Par Michel Duru et al.

Une comparaison de trois formes d'agriculture bien documentées : les agricultures conventionnelle, bio et de conservation des sols.

Face aux nombreux défis sociétaux à relever (environnement, sécurité alimentaire, santé), différentes formes d'agriculture sont envisagées. Agriculture biologique, agriculture de conservation des sols et maintenant agriculture régénératrice sont trois récits fondateurs se référant à l’agroécologie. Toutefois, l’agriculture régénératrice, nouvelle arrivée en France, reste ambiguë.

Nous proposons un cadre d’analyse des formes d’agriculture en termes d'impacts et de services, que nous mobilisons pour comparer l’agriculture régénératrice à celles auxquelles elle se réfère et qui sont bien documentées dans la littérature scientifique. Cette analyse permet d’éclairer des points critiques de l’agriculture régénératrice tels que la question des pesticides et du niveau de séquestration du carbone dans les sols. Ensuite, nous identifions les atouts, faiblesses, opportunités et menaces pour le changement d’échelle de cette agriculture. Nous montrons qu’un atout majeur de l’agriculture régénératrice est de reposer sur un récit mettant en avant un principe, la « régénération » des biens communs (sols, eau, air, biodiversité), qui peut entraîner l’adhésion d’une diversité d’acteurs. Cependant, la mobilisation des acquis de l’agroécologie, en tant que science, pratique et mouvement, pourrait aider à préciser son contenu, encore flou, de façon à ce que ses promesses se traduisent en de réels progrès et ne soient pas exclusivement centrés sur le carbone.
Voir saga.edpsciences.org
Contact : Michel DURU
Mél : michel.duru(a)inra.fr


>>> Ce qui suscite de ma part la réaction suivante (GW) : Pour ma part, je ne suis pas le spécialiste que vous êtes mais je lis chaque semaine des articles américains sur la « Regenerative Agriculture », et je ne vois aucune différence avec l'ACS sauf que les Américains ont une promotion plus efficace que la nôtre.

Je me trompe sans doute mais je vois (depuis bien des années, influencé la revue TCS) le non-labour comme un enjeu essentiel. Et sur ce point, l'ACS (ou RA) fait mieux que la bio ou le conventionnel.

La tradition (conservatrice !) veut qu'à l'Inra on s'inquiète des pesticides plus que du labour : le non-labour très utilisé aux USA depuis très longtemps a pourtant fait ses preuves. Et cette attitude de l’Inra est-elle bien raisonnable si nous devons tout faire pour fixer le plus de carbone possible ?

>>> À quoi répond Michel Duru :
D'accord avec vous : l'INRA a sous-estimé les inconvénients d'un travail du sol excessif. Cet automne va enfin paraître un ouvrage très documenté sur l'agriculture de conservation des sols.

Il faut bien sûr privilégier la séquestration de carbone dans les sols, mais avoir en tête que cette augmentation ne se fera que pour une courte durée (une trentaine d'années).

L'agriculture est une question de compromis.


>>> Christian ROUSSEAU, agriculteur, membre de l’Académie d’agriculture a réagi à cet échange entre M. Duru et moi (GW) :

Guy, je partage complètement ton analyse des systèmes agricoles (bio, conventionnel, ACS) et émet quelques doutes sur la définition de l'agriculture régénérative.

Si on peut l'assimiler à l'ACS dont la définition est sans équivoque :
- Pas ou peu de travail du sol,
- Sols couverts au moins 300 jours par an,
- Nombre de cultures élevé et rotations diversifiées,

…l'interprétation qui en est faite par différents acteurs est plus diversifiée.

Pour l'association "Pour Une Agriculture du Vivant" (PADV), qui d'ailleurs vient de mettre au point un indice de régénération, c'est une agriculture qui se fonde sur la qualité restaurée de l'activité biologique des sols par les pratiques de l'ACS.

Pour les grands industriels de l'agroalimentaire, c'est plus une notion fourretout dans laquelle le bilan carbone est un élément majeur. Ces industriels visent la neutralité carbone de leurs produits d'ici à 2050 en contraignant l'amont agricole dont ils considèrent qu'il est responsable d'au moins 40 % de leurs émissions.

Complètement d'accord avec toi également sur l'attitude de l'INRAe dont la commande politique est indéniablement, comment sortir des pesticides alors que la solution est plutôt autour du travail du sol.

En effet, l'ACS est enfin reconnue par tous comme le moyen qui cumule à la fois les avantages du maintien ou de la régénération de la fertilité des sols, de la séquestration du carbone entropique (4 pour 1000), et de la productivité.

Pour l'instant, si l'ACS (et la génétique) a permis de réduire très sensiblement le recours aux fongicides et insecticides, en développant la défense naturelle par les auxiliaires, elle n'a pas permis de réduire l'utilisation des herbicides dont le fameux glyphosate. Et la question qu'il faudrait trancher rapidement, c'est ACS avec glyphosate est-elle plus ou moins profitable à la durabilité de notre humanité que la suppression des pesticides ? Je te laisse l'initiative d'évoquer cette question cruciale qu'aucun politique n'ose aborder dans sa globalité.

Contact : Christian ROUSSEAU, membre de l'académie d'Agriculture
Mél : rousseau.vandier(a)wanadoo.fr


Érosion de la biodiversité ? De Christian Levesque, membre de l’Académie d’agriculture

L’érosion de la biodiversité est actuellement très médiatisée. Les mouvements militants accusent les hommes de détruire la nature et d’être responsables d’une sixième extinction de masse. Or, cette communication est parfois basée sur des amalgames, des idées trop partisanes, ainsi que sur des relais médiatiques qui privilégient et amplifient les informations alarmistes. Si la situation de certaines populations est préoccupante, ce n’est pas un phénomène général car d’autres sont en expansion. Il s’agit donc de recontextualiser et de relativiser le débat pour mieux définir les actions nécessaires.

« Érosion de la biodiversité » analyse de nombreuses publications scientifiques ainsi que les discours anxiogènes, mettant l’accent sur les multiples biais dans le traitement de l’information. Cet ouvrage s’interroge sur la pertinence de la notion d’espèce et sur l’ambition de dresser l’inventaire du vivant. Il plaide pour une approche moins manichéenne de nos rapports à la nature.

Voir istegroup.com


Guinea worm disease is close to being eradicated – how was this progress achieved?

Guinea worm disease is a painful and debilitating disease that was once common in Asia, the Middle East, and many countries in Africa. In 1989, over 890,000 cases were recorded worldwide.

In 2021, the number of cases worldwide had fallen to just 15. Guinea worm disease is now close to being eradicated.

Although there is no vaccine, this much progress has been possible because we know how to prevent the disease's spread: by preventing people from drinking contaminated water. The eradication program has therefore focused on water treatment and filtration, public education, and providing safe sources of drinking water.

In this article, we explain what guinea worm disease is, which countries have eliminated it, and the challenges that remain to eradicate the disease once and for all.

See ourworldindata.org
21/07/22
 


Covid vaccines saved around 20m lives in their first year, in the free weekly newsletter of The Economist, by Zanny Minton Beddoes, Editor-in-chief

Covid vaccines saved around 20m lives in their first year. But when Airfinity, a life-sciences data firm, analysed the figures, it found two had an outsized impact: those produced by AstraZeneca-Oxford and Pfizer-BioNTech. Each averted between 5m and 7m deaths; combined they accounted for more than half the lives saved by vaccines. In third spot was the Sinovac vaccine, at 1.7m-2.2m lives saved, followed by Moderna at 1.5m-2m.

By easing the pandemic, these vaccines have reduced its impact on birth rates. In new global population forecasts released this week, the United Nations deemed both covid and the war in Ukraine as short-term disruptions that have “no long-term implications”. The UN now thinks the global population will hit 8bn on November 15th.

But covid has changed populations in other ways. Migrant flows are changing across the Americas, with the economic slump pushing people to the United States. And it has changed the way people work. As our Bartleby columnist notes this week, Zoom micro-dramas are proliferating. The fear of accidentally unmuting is a very real problem.

See economist.com


Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture

L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ?

L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels.

Voir pressesdesmines.com


Ainsi l’intuition de E. Macron qui a encouragé le développement des transports en bus est-elle la bonne…

« Le fétichisme ferroviaire français oublie que l’objectif n’est pas de faire rouler des trains, mais de déplacer des personnes », par Jean Coldefy, Expert des mobilités

L’évidence écologique du train mérite en France d’être questionnée, estime, dans une tribune au « Monde », l’expert des mobilités Jean Coldefy. Selon lui, la transition climatique passe d’abord par la généralisation des transports en commun sur la route.
.../...
La SNCF a l’une des plus faibles productivités en Europe, tant sur l’infrastructure que sur le service (voir également le rapport de la Cour des comptes de novembre 2021), avec quasiment deux fois plus de salariés que l’Allemagne, c’est-à-dire presque deux agents par kilomètre de réseau (voir le rapport de la Commission européenne sur la situation du ferroviaire dans les États membres de l’UE). Cela explique que l’Allemagne fait rouler deux fois plus de TER avec le même budget que la France. Du fait des différences d’organisation du travail, les conducteurs de TER roulent 400 heures par an en France, 1 000 heures en Allemagne.
.../...
Réussir la transition climatique passera d’abord par la transformation de l’usage de la route avec plus de services de transports en commun. Le fétichisme ferroviaire français oublie que l’objectif n’est pas de faire rouler des trains, mais de déplacer des personnes. Ainsi, il est plus écologique et cinq fois plus économique de transporter trente personnes avec un car consommant 35 litres aux 100 kilomètres qu’avec un train diesel à 200 litres aux 100 kilomètres. La question n’est donc pas celle du fer contre le carbone, mais celle de l’efficacité (combien de tonnes de CO2 évitées ?), de l’équité (le service est-il accessible à tous ?) et de l’efficience (à quel coût évite-t-on les émissions de CO2 ?). La SNCF n’est de loin pas la mieux placée pour répondre aujourd’hui à cette équation.
Voir lemonde.fr


EBBH - Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander


Nouvelles techniques génomiques (NGT) végétales : une consultation publique en cours pour modifier la réglementation européenne, par Catherine Regnault Roger - 07.07.2022

Le 25 juillet 2018, un arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE) indique que tous les produits issus des nouvelles techniques de modification du génome postérieures à 2001 relèvent de la réglementation européenne appliquées aux OGM. Or, cette décision juridique, inscrite dans une logique administrative et non scientifique, place l’UE en porte-à-faux dans un monde où de très nombreux pays des continents américain, asiatique et de la zone pacifique se sont ouverts, à des degrés divers, aux nouvelles techniques génomiques (NGT) en adoptant une réglementation adaptée à leurs spécificités.

En effet, la réglementation européenne sur les OGM s’articule autour de la directive 2001/18. Celle-ci est particulièrement lourde, et a entravé le développement des OGM agricoles dans l’Union européenne (UE). Les coûts des lourds dossiers à constituer pour demander une homologation de mise sur le marché, – que ce soit pour une mise en culture en champ ou une importation en vue d’une transformation pour l’alimentation humaine ou animale, et du suivi post-commercialisation des OGM autorisés qui doit être effectué pendant toute la durée de l’autorisation accordée (en général 10 ans) – , ont réservé la démarche aux grands consortiums internationaux ( aujourd’hui Syngenta-ChemChina, Bayer, Corteva ) qui ont une assise financière suffisamment solide.

Dans ce contexte, l’Union européenne peut-elle faire bande à part et se placer en marge du marché mondial ? Dès la publication de l’arrêt de la CJUE, plusieurs institutions et organismes européens de la sphère scientifique et académique, mais aussi des mouvements citoyens s’en sont émus et ont demandé qu’un débat s’ouvre à ce sujet, tant l’entrave au progrès technologique et au développement en raison de l’atteinte à la libre circulation des biens dans un marché mondialisé, paraissait évidente.
Voir europeanscientist.com


The Farm, par Pierre-Auguste Renoir

02 - 21/07/22  


L’éco-anxiété, terreau d’une radicalisation écologiste

La peur de l’apocalypse écologique se répand chez les jeunes. Phénomène inquiétant, à l’origine d’une radicalisation.

Profitant du long week-end de Pâques, quelques centaines de militants du mouvement écologiste Extinction Rebellion (XR) ont occupé la porte Saint-Denis, dans le Xe arrondissement de Paris. Objectif : alerter sur l’urgence climatique. Durant trois jours, cette manifestation sauvage, qui mêlait conférences, sit-in, méditation et happenings, a affiché clairement sa philosophie radicale, taguée sur les vitrines des magasins du quartier : « L’écologie sans lutte des classes, c’est du jardinage »

>>> Atteints d’éco-anxiété

Jugés désormais inefficaces pour éviter l’apocalypse, les modes traditionnels de protestation ont en effet été délaissés au profit de l’action directe, non sans une nuance de fatalisme parfaitement assumée. « Je pense qu’on ne peut plus changer la donne, mais c’est le dernier moyen qu’il nous reste » , confiait à l’hebdomadaire Politis une militante de XR présente lors de cette action, expliquant souffrir « d’éco-anxiété ». De fait, les actions radicales de XR, ou celles du collectifs Les Soulèvements contre les bassines ou contre l’entreprise allemande Bayer, apparaissent comme le fruit d’une forme certaine de désespérance.

Le site décroissant Reporterre vient d’ailleurs de consacrer une enquête au phénomène de l’éco-anxiété, qui « mine de plus en plus sévèrement notre psyché », en rappelant que, selon une vaste étude de la revue The Lancet menée dans dix pays et auprès de 10 000 jeunes, plus de la moitié d’entre eux affirment « se sentir tristes, anxieux et en colère » face à la crise climatique. Les témoignages recueillis par Reporterre en disent long sur cette souffrance.

Ainsi, Marina, 19 ans, explique : « Je suis engagée depuis plus de trois ans dans le mouvement écologiste. L’éco-anxiété est arrivée avec. J’en souffre régulièrement. […] Je ne souhaite pas avoir d’enfant, je ne veux pas laisser quelqu’un vivre dans le monde que nous sommes en train de bâtir. » Et Sonia, 15 ans, renchérit : « Je suis éco-anxieuse parce que je vois que j’ai beau m’acharner à vouloir sauver le monde, il y aura toujours ces gens, là-haut, qui nous dirigent, qui nous manipulent, qui détruisent sans pitié le monde avec pour seul moteur l’argent et la croissance et qui vraisemblablement ne s’arrêteront pas. J’ai peur qu’on y arrive pas. » Ou encore Néreide, 18 ans, qui décrit son éco-anxiété comme moteur d’action : « Si cette angoisse me gâche parfois la vie, me sape le moral et m’empêche de sourire autant que je le voudrais, elle me contraint aussi à l’action. »

Toute la question est de savoir jusqu’où peut mener cette éco-anxiété en termes d’actions militantes radicales. Car, si pour l’instant, c’est l’action non-violente qui est privilégiée, selon le politologue Eddy Fougier, « dans un contexte où les militants peuvent avoir le sentiment que les dirigeants ne sont à la hauteur des enjeux, certains risquent de passer à des actions plus fortes, comme du sabotage ». Or, ces actions d’écosabotage ont déjà commencé, comme on a pu le constater en mars 2022, d’abord avec l’opération de destruction d’une canalisation d’irrigation dans les Deux-Sèvres, puis avec l’attaque dans le Morbihan d’un train de céréales dont la cargaison a été déversée sur les voies. De toute évidence, la violence a cessé d’être taboue au sein de cette nébuleuse radicale.

>>> Le retour d’Unabomber

Pour s’en convaincre, il suffit de suivre la chaîne Youtube de l’humoriste écologiste Audrey Vernon, qui était par ailleurs intervenue au meeting parisien de Jean-Luc Mélanchon, lors de la marche pour la 6e République du 20 mars 2022. En effet, celle-ci, qui diffuse régulièrement des lectures d’extraits de livres lui tenant à cœur, s’est tout particulièrement félicitée du « succès phénoménal » remporté par ses vidéos où elle promeut la Deep Green Resistance (DGR).

Or, la DGR, organisation fondée par Derrik Jensen, considère que seul un mouvement de résistance actif permettra d’accélérer l’effondrement de la civilisation industrielle. Ces militants s’identifient ainsi à la Résistance française contre l’occupation nazie qui a permis à la France de vaincre l’oppression.

Audrey Vernon n’a d’ailleurs pas hésité à partager la lecture d’extraits de Révolution antitech, écrit en 2016 par Theodore Kaczinski, plus connu sous le nom d’Unabomber, qui entre 1978 et 1995, a perpétré des attentats faisant 3 morts et 23 blessés avec 16 bombes envoyées par colis piégés.

Chez ces ultraradicaux éco-anxieux, le proverbe « la fin justifie les moyens » pourrait bien un jour devenir le mot d’ordre…

Voir agriculture-environnement.fr


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (Ma) : Quand on s'est connu, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on n'osait pas se regarder. Maintenant, on ne peut plus se voir !
Raymond DEVOS.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.f
r



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 14 juillet 2022 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1048 dated July 18, 2022

>>> Last available statistics for the efita newsletter


« Pastorando », un site pour géolocaliser les troupeaux

A Allos, dans le parc national du Mercantour, les randonneurs pourront cet été géolocaliser les troupeaux en temps réel sur le site Pastorando, projet visant à pacifier la relation entre pastoralisme et tourisme.
Voir agri-mutuel.com


Réforme du dispositif de gestions des risques climatiques : Quelle serait votre indemnité suite à un aléa climatique ? (simulation)

Les évènements climatiques qui se succèdent d’année en année s'accentuent en intensité et en fréquence. Ils n’épargnent plus aucune région de France, ni aucune production. Face à ce défi, un nouveau dispositif de gestion des risques climatiques en agriculture est mis en place par les pouvoirs publics.

Pour vous aider à évaluer l’intérêt de ce nouveau dispositif sur votre exploitation, Pleinchamp vous propose un outil de calcul de votre indemnité selon que vous choisirez de souscrire à l’assurance climatique nouvelle version ou de rester seulement éligible au dispositif du Fonds de Solidarité Nationale - FSN.
Voir pleinchamp.com


Assurance obligatoire pour les robots, par Vincent Demazel, 5 juillet 2022

Dans les vignes, les exploitations maraîchères ou même les champs de céréales désormais, les robots font leur apparition. Mais comme tout autre engin automoteur, ils ne sont pas exempts de risques. Leurs propriétaires sont donc dans l’obligation de les assurer.
Voir entraid.com


Four bulls, by Paulus Potter

03 - 21/07/22  


John Deere vise un cycle de culture complet robotisé en 2030, par Pascal Bordeau, 9 juin 2022

John Deere souhaite à terme rendre autonome tous types de matériels, en commençant par les tracteurs 8R. Ils seraient pré-équipés d’usine, et un cycle complet de culture pourrait s’automatiser.
Voir entraid.com


INRAE et INRIA renforcent leur partenariat autour du numérique responsable, 21 juin 2022

Philippe Mauguin, Président Directeur général d’INRAE et Bruno Sportisse, Président Directeur général d’Inria, ont signé un nouvel accord de partenariat pour 4 ans. Ce nouvel accord-cadre vise à consolider les liens existants et initier de nouveaux projets de recherche communs, pour favoriser l'innovation dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de la préservation de l'environnement.

Voir inria.fr


Ma remarque (GW) : Personnellement, je suis étonné de ce que ce communiqué ne mentionne pas le développement d'entreprises capables de valoriser, en France et ailleurs, les résultats obtenus, start-ups par exemple.
Il semble que, comme d'habitude, nos organismes de recherche sont bien introvertis, et n'imaginent pas un avenir des résultats de leurs travaux au-delà de leur pré carré d'origine.
Je vois le développement du numérique comme posant les mêmes difficultés que la logistique : ce qui coûte, c’est le dernier kilomètre. Et seules des entreprises de conseil et services (publiques, professionnelles et privées), ou même fournisseurs de matériels, etc. pourront être vraiment efficaces pour valoriser pleinement les résultats obtenus par nos deux instituts de recherche auprès des premiers concernés, entreprise agricoles et agro-alimentaires.


Amazone / BASF : Jusqu’à 70 % d’herbicides en moins avec la pulvérisation ultra-ciblée Smart Sprayer, par Willy Deschamps, 29/06/2022

Elle combine trois innovations complémentaires. La première consiste en un kit d’équipements issu des expertises de Bosch (caméras, unités lumineuses, processeurs et éléments de connectivité).

La deuxième est associée à la solution digitale de BASF au travers de Xarvio Digital Farming Solutions : Xarvio Field Manager. Cette intelligence artificielle s’adresse directement aux agriculteurs pour optimiser l’utilisation de ce pulvérisateur de dernière génération en fournissant des recommandations précises et des analyses qui s’affinent année après année.

La dernière repose sur les nouvelles technologies de pulvérisation développées par Amazone qui combinent précision de ciblage des adventices et rapidité de déclenchement de la buse.

Voir grostracteurspassion.com


La prairie (1652), par Paulus Potter,

04 - 21/07/22  


« Agriculture et numérique » : un Livre Blanc d’Inria et Inrae pour construire les bases d’une agriculture numérique responsable
Voir inria.fr


Natural disasters are killing ever-fewer people...
…/…
However, the author notes a caveat to that trend: "the issue is that the places in the world with the most robust forecasting and alert programs for disasters are often the wealthiest regions. Between 1970 and 2019, more than 91 percent of all weather and climate-related deaths occurred in developing countries."

That is both true and a reason for hope. While countries can't change their geographic circumstances, with the right policies, they can become richer and adapt.

See ourworldindata.org
See vox.com/
21/07/22
 


Sciences et Pseudo-Sciences n°340 (avril 2022)



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (Vôtre) : Chaque fois qu'elle fait une fugue, vous en écrivez une.
Raymond DEVOS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatiques et réseaux


Save Market donne une seconde vie au matériel informatique des entreprises

Des solutions existent pour aider les entreprises à revaloriser leur parc informatique dormant ou inutilisé. But de l'opération : limiter leur empreinte écologique.
Voir ekopo.fr/


Assurance cyber : zoom sur les 9 chiffres clé du marché français

Comment va le marché français de l'assurance cyber ? Primes, capacités, franchises, indemnisations... voici les 9 chiffres issues des données de l'AMRAE.   
Voir itespresso.fr


Digital Markets Act : les nouvelles règles du jeu numérique

Le Parlement et Conseil européens sont parvenus à concilier leurs positions pour adopter le Digital Markets Act. Focus sur les nouvelles règles du jeu numérique au sein de l'Union.
Voir itespresso.fr


Le laboureur par Anton Mauve
05 - 21/07/22  


e-Commerce : les grandes plateformes partent à l'assaut d'Amazon, par Charlène Lermite

Google, TikTok ou encore Pinterest multiplient les annonces autour du retail. À chacun sa stratégie, ses réussites... et ses échecs.
Voir journaldunet.com


Il est temps de rétablir certaines vérités sur les NFT ! Et vite ! par Mossaz David, Agence INSIGN, 18/07/22

Beaucoup de marques lancent leur collection de NFT. Mais, par méconnaissance technique et juridique, elles prennent des risques importants sur ce qu'elles mettent réellement en vente. Décryptage.

Reprenons depuis le début : un NFT (Non Fungible Token) c'est l'association immuable entre un actif digital (image, objet 3D, vidéo, fichier son...) et son certificat d’authenticité́. Cette association effectuée sur une Blockchain le rend non-fongible. C'est-à-dire non remplaçable. Sur Ethereum, la blockchain de référence pour les collections de NFTs, on parle de SmartContract comme étant des contrats qui permettent de décrire le sous-jacent de cet actif digital : propriétaire, description (métadonnées), prix, frais de Gas (commissions) et surtout localisation. C'est-à-dire l'endroit où est stocké physiquement l’actif en question.

Le problème, c’est qu’aujourd’hui 95% des NTFs en circulation ne sont pas minés (intégrés sur la blockchain). Seul leur SmartContract l’est. Et lorsqu’on regarde dans le contrat la localisation de l’actif, cela renvoie le plus souvent à une adresse web externe à la blockchain. L’actif est donc stocké dans un environnement web classique (serveur centralisé) ou plus majoritairement dans le réseau décentralisé́ IPFS (InterPlanetay File System), un réseau de stockage peer-to-peer qui est plus sécurisé́ et moins risqué qu’un serveur web classique, certes, mais qui n’est pas non plus une Blockchain. Et les conséquences sont nombreuses !
.../...
Voir journaldunet.com




Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)


FRANCE (En) : On n'a pas de pétrole, mais on a des idées ! Alors, j'ai troqué ma deux-chevaux contre une deux bœufs !
Raymond DEVOS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Agricultures


Le remplacement agricole a 50 ans (1/4) : Un acteur incontournable de l'agriculture française

Pour les agriculteurs, en particulier les éleveurs, prendre des vacances nécessite de se faire remplacer sur la ferme, souvent grâce à un service local de remplacement. Constitués en associations et organisés en réseau, les services de remplacement sont aujourd’hui 329 en France. Ils viennent de fêter leurs cinquante ans d'existence et leurs missions vont bien au-delà des remplacements pour congés. Tour d'horizon avec Christophe Haas, leur nouveau président.
Voir pleinchamp.com


« Chez nous, sans robotisation, il n’y aurait plus de production laitière », par Toma Dagorn, 13 juillet 2022

Julien Fournier et Kévin Leroux se sont installés avec la perspective de la fin de carrière de leurs associés posant d’emblée la question de la main-d’œuvre sur une exploitation diversifiée (lait, porc, volaille). En plus du salariat, ils ont choisi la voie de l’automatisation.
Voir paysan-breton.fr


The Return of the Flock, by Anton Mauve

06 - 21/07/22  


L’avance des maïs fourrages s’accentue encore, par Agathe Legendre, 19/07/2022

Arvalis-Institut du végétal établissait le 18 juillet une nouvelle carte des dates prévisionnelles de début des récoltes des maïs fourrage. L’avance des maïs fourrages s’est encore accentuée et les premiers chantiers sont attendus entre le 10 et le 15 août au sud de la Loire, voire avant dans les situations où le déficit hydrique est le plus marqué.
.../...



Les premières estimations de rendements en blé tendre d'Agreste (14/07/2022)

Agreste vient de publier ses premières estimations de rendements en blé tendre pour la campagne 2021-2022. À partir des données arrêtées au 1er juillet 2022, la production de blé tendre atteindrait 32,9 Mt, soit une diminution de 7,2 % par rapport à l'année dernière et de 5,9 % par rapport à la moyenne 2017-2021.
Voir agri-mutuel.com


Agreste met à jour ses estimations de rendements en colza

Avec l'avancée des récoltes, Agreste vient d'actualiser ses estimations de production de colza d'hiver pour cette moisson 2022. D'après les données au 1er juillet 2022, elle s'élèverait à un peu moins de 4 Mt, soit une hausse de 20,4 % sur un an mais une baisse de 2,6 % par rapport à la moyenne 2017-2021.
Voir agri-mutuel.com


La voiture ne coute pas plus cher qu'il y a dix ans / Driving a car not more expensive than 10 years ago

01 - 21/07/22

 


La peur exagéré de manqué de blé / Exaggerated fear of a global wheat shortage

02 - 21/07/22  


Du côté d'Auguste Derrière

1 - 21/07/22


 


Point sur l’utilisation de semence sexée en France

Durant la campagne 2020-2021, 8,7 % des inséminations totales ont été réalisées avec de la semence sexée. Après plusieurs années de déclin, le recours à l'IA sexée est revenu au niveau de la campagne 2014-2015, soit la plus grande proportion d'IA sexée connue en France.
Voir agri-mutuel.com


Glyphosate : défendre la solution de désherbage en agriculture de conservation des sols (ACS)

0 - 21/07/22


 

1 - 21/07/22


 

2 - 21/07/22


 

3 - 21/07/22


 

4 - 21/07/22


 


 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

GENS (Les) : La plupart préfèrent glisser leur peau sous les draps plutôt que de la risquer sous les drapeaux.
Raymond DEVOS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des écrivains et artistes paysans


> Festival du livre de Mouans-Sartoux

> Norbert Doguet fait officier du Mérite agricole


Travailler plus qu'avant la pandémie / Working more than before the pandemy

03 - 21/07/22  


Des bureaux moitié vides / Offices still half empty

04 - 21/07/22  


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

GRIPPE (La) : Elle dure huit jours si on la soigne et une semaine si on ne fait rien.
Raymond DEVOS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Reconnaissance des graminées Automne / Hiver au stade plantule

20 octobre 2022 - formation à distance

2 classes virtuelles et 1 sortie terrain en individuel pour :
- acquérir les notions de base en botanique et en malherbologie
- savoir observer les caractères morphologiques à l’œil nu et à la loupe
- être capable d’identifier les graminées Automne/Hiver au stade plantule
- utiliser les informations de la parcelle pour conforter le diagnostic
Voir acta.asso.fr

>>> Autres sessions
Session en présentiel, 16 novembre, à Pusignan (69)
Session en présentiel, 29 novembre, à Bignan (56)


Le SIMA, vitrine des nouvelles solutions technologiques pour l'agriculture

6-10 novembre 2022 - PARIS
A travers le SIMA TECH, vous découvrirez des solutions concrètes aux problématiques de l’agriculture d’aujourd’hui mais également les technologies et pratiques de demain.

Pour ce faire, le SIMA a réuni les organisations spécialistes de chaque domaine : instituts techniques, monde de la recherche, associations d’utilisateurs et de fabricants, chambres d’agriculture, constructeurs…
Voir simaonline.com


Du côté de ebbh.fr... En résumé #120 : Vertige lucide
"La lucidité est la blessure la plus proche du soleil", René Char in "Feuillets d'Hypnos"

Voir ebbh.fr
21/07/22

 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

HEURE (Dernière) : Je sens que ma dernière heure est arrivée, je voudrais la passer avec vous.
Raymond DEVOS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Le gouvernement veut "passer aux solutions concrètes" pour l’irrigation agricole (retenues, stockage...), par Alexandre Abellan, 16 juillet 2022

Face aux canicules pesant actuellement sur les productions agricoles, deux ministres indiquent leur soutien à la mise en place de solutions concrètes d’irrigation, concertée avec l’ensemble des territoires concernées.

n matière d’irrigation des champs français, « il faut du concret » déclarent en cœur la secrétaire d’État chargée de l’Écologie, Bérangère Couillard, et le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, tous deux en visite ce samedi 16 juillet en Charente sur l’exploitation bovine de Jean-Bernard Sallat (à Saint Germain de Montbron, en Charente). « La vérité, c’est que je ne connais pas de territoire où sans accès à l’eau, l’agriculture puisse se maintenir : l’élevage, parfois le maraîchage, parfois l’arboriculture, parfois même la vigne et parfois les grandes cultures » précise à la presse Marc Fesneau, soulignant que ces apports en eau peuvent passer par « des bassines ou autres types d’équipements. Pas besoin de se bloquer sur le sujet. Simplement, la question c’est la gestion raisonnée de la ressource. C’est ce que veulent faire les agriculteurs au fond, dans une situation où ils peuvent avoir la maîtrise et dans le même temps dans le dialogue [avec la société civile] pour une gestion raisonnée. »

Une approche dépassionnée qui fait face aux inquiétudes et besoins urgents du milieu agricole. Premier vice-président de la Fédération Départementale des Syndicats Exploitations Agricoles (FDSEA 16), Jean-Bernard Sallat témoigne des besoins en eau bien concrets d’une exploitation agricole pendant ce chaud été 2022. Avec 110 vaches blondes d’Aquitaines et limousines (produisant 35 tonnes de viande par an) et 180 hectares de céréales pour leur alimentation (dont 10 ha de maïs irrigué), l’éleveur charentais rappelle que « pour engraisser, il faut du maïs », mais constate qu’« aujourd’hui je ne suis pas sûr d’avoir suffisamment d’alimentation, il manque un mois de stock ». Ayant planté du maïs sans irrigation, il craint que les coups de chaud passés et à venir réduisent à néant cette récolte complémentaire.

>>> Il faut des actions

Allant optimiser sa ressource en alimentation (en produisant du sorgho) et son cheptel (avec une descente à 100 têtes), Jean-Bernard Sallat note qu’il est « aujourd’hui compliqué de faire [cette] gymnastique, parce que les marges de manœuvre ne sont pas là (notamment avec une faible rémunération). » Président de la Chambre d’Agriculture de Charente, Christian Daniau souligne qu’une fois le constat partagé, il faut des solutions rapides : « on sait que les exploitations qui ont accès à l’eau peuvent continuer de travailler et sont transmissibles. Des dossiers de stockage sont bloqués depuis longtemps : après le Varenne, il faut des actions. ».
…/…
Voir vitisphere.com/


Potato Harvesters, by Anton Mauve

07 - 21/07/22  


Du côté de pleinchamp.com … Médiatisation : au Tour de l’agriculture

Pendant le Tour de France, la FNSEA a sorti le carnet de chèque pour financer une campagne publicitaire autour de la promotion des métiers agricoles. Car en effet, quelle plus belle vitrine des campagnes tricolores que le Tour ? Si seulement le patrimoine agricole était tout aussi commenté que le patrimoine historique…

Depuis plus de 50 ans et les débuts de la diffusion télévisée, la Grande boucle offre aux téléspectateurs la beauté et la variété des paysages français, sur des territoires en grande majorité ruraux.

Le monde agricole s’est d’ailleurs très tôt intéressé à l’évènement. Depuis de nombreuses années, des fresques dessinées dans les champs sont visibles depuis le ciel le long de la course, à l’initiative des FDSEA locales. Objectif : valoriser la richesse de l’agriculture française, montrer comment les agriculteurs entretiennent le paysage, promouvoir les produits locaux, etc.

Cette année, la FNSEA a décidé d’aller encore plus loin en finançant pour la première fois une campagne publicitaire au sein de l’épreuve afin de promouvoir les métiers agricoles. L’enjeu n’est pas à prendre à la légère : les secteurs agricoles et agroalimentaires peinent à recruter des salariés, le nombre de fermes diminue chaque année et seul un départ sur trois est remplacé.

La FNSEA mise sur l’exposition médiatique du Tour : 3,8 millions de téléspectateurs en moyenne chaque jour pour une audience cumulée de 42,4 millions de personnes, 10 millions de supporters sur les bords des routes… Et 10% de 15-24 ans, le public visé par la campagne publicitaire.

Avec cette surexposition médiatique et les moyens techniques actuels (hélicoptères, drones, motos…), les campagnes françaises sont sous les feux des projecteurs. Mais si le patrimoine historique et géologique est largement mis en valeur par les commentateurs, le patrimoine agricole l’est beaucoup moins… Ce serait pourtant une occasion parfaite pour faire connaître les terroirs, les productions, les zones d’appellations protégées, etc. Et dans le même temps, un moyen de faire de la pédagogie et de rétablir certaines idées reçues et contre-vérités.

Imaginons un peu : “Les coureurs traversent actuellement des champs de betteraves. Saviez-vous que la France est le premier producteur de sucre blanc de l’Union Européenne ! Et la betterave sert aussi à fabriquer de l’éthanol, notamment pour le gel hydroalcoolique ! Nous apercevons maintenant des champs de maïs, qui sont évidemment non-OGM, rappelons-le, car en France, les OGM sont interdits, tout comme l’utilisation du glyphosate sur les cultures destinées à être consommées.”
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté de l'Institut de l'élevage
Voir Idele-Première n° 754 − 20/07/2022


Du côté d'Auguste Derrière

2 - 21/07/22


 


Du côté de pleinchamp.com … Médiatisation : au Tour de l’agriculture

Pendant le Tour de France, la FNSEA a sorti le carnet de chèque pour financer une campagne publicitaire autour de la promotion des métiers agricoles. Car en effet, quelle plus belle vitrine des campagnes tricolores que le Tour ? Si seulement le patrimoine agricole était tout aussi commenté que le patrimoine historique…

Depuis plus de 50 ans et les débuts de la diffusion télévisée, la Grande boucle offre aux téléspectateurs la beauté et la variété des paysages français, sur des territoires en grande majorité ruraux.

Le monde agricole s’est d’ailleurs très tôt intéressé à l’évènement. Depuis de nombreuses années, des fresques dessinées dans les champs sont visibles depuis le ciel le long de la course, à l’initiative des FDSEA locales. Objectif : valoriser la richesse de l’agriculture française, montrer comment les agriculteurs entretiennent le paysage, promouvoir les produits locaux, etc.

Cette année, la FNSEA a décidé d’aller encore plus loin en finançant pour la première fois une campagne publicitaire au sein de l’épreuve afin de promouvoir les métiers agricoles. L’enjeu n’est pas à prendre à la légère : les secteurs agricoles et agroalimentaires peinent à recruter des salariés, le nombre de fermes diminue chaque année et seul un départ sur trois est remplacé.

La FNSEA mise sur l’exposition médiatique du Tour : 3,8 millions de téléspectateurs en moyenne chaque jour pour une audience cumulée de 42,4 millions de personnes, 10 millions de supporters sur les bords des routes… Et 10% de 15-24 ans, le public visé par la campagne publicitaire.

Avec cette surexposition médiatique et les moyens techniques actuels (hélicoptères, drones, motos…), les campagnes françaises sont sous les feux des projecteurs. Mais si le patrimoine historique et géologique est largement mis en valeur par les commentateurs, le patrimoine agricole l’est beaucoup moins… Ce serait pourtant une occasion parfaite pour faire connaître les terroirs, les productions, les zones d’appellations protégées, etc. Et dans le même temps, un moyen de faire de la pédagogie et de rétablir certaines idées reçues et contre-vérités.

Imaginons un peu : “Les coureurs traversent actuellement des champs de betteraves. Saviez-vous que la France est le premier producteur de sucre blanc de l’Union Européenne ! Et la betterave sert aussi à fabriquer de l’éthanol, notamment pour le gel hydroalcoolique ! Nous apercevons maintenant des champs de maïs, qui sont évidemment non-OGM, rappelons-le, car en France, les OGM sont interdits, tout comme l’utilisation du glyphosate sur les cultures destinées à être consommées.”
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté de l'Institut de l'élevage

Voir Idele-Première n° 753 − 13/07/2022
Voir Idele-Première n° 754 − 20/07/2022

   


Du côté d’André Heitz

> Le Nigeria s'apprête à importer du blé génétiquement modifié pour faire baisser les prix des aliments locaux

> Définitions : Les types de travail du sol dans l'agriculture moderne

> Des scientifiques africains à la tête de la recherche sur l'édition des gènes sur le continent

> La confiance des consommateurs dans la sécurité des fruits et légumes augmente (aux États-Unis)

> Biotechnologie et cotonnier en Australie

> Méthane : toujours le plus important en premier

> Célébrités et agriculture : nous devons travailler avec elles

> Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat Français et d'hommage aux « Justes » de France

> Pouvons-nous nourrir le monde grâce aux terres marginales ?

> Consultation publique de la Commission Européenne sur les végétaux produits à l’aide de certaines nouvelles techniques génomiques : mes réponses

> La fille du fermier : des avocats avides d'argent ciblent encore un autre herbicide dans des publicités télévisées

> Le Nigeria s'apprête à importer du blé génétiquement modifié pour faire baisser les prix des aliments locaux

> Célébrer les exploitations familiales du monde en racontant leurs histoires : Mexique

> « Les fermes laitières familiales sont bien vivantes et sont là pour rester » aux USA)


Changing Pasture, by Anton Mauve

08 - 21/07/22  


Du côté du ministère de l’Agriculture

> Lutte contre la maltraitance animale : mise en place du « certificat d’engagement et de connaissance » pour les équidés et les animaux de compagnie

> Examens de fin d’année : plus de 45 484 jeunes diplômés de l’enseignement agricolev

> France Relance : les soutiens se poursuivent pour l’alimentation saine et durable dans les cantines scolaires des petites communes

> Sécheresse : réunion du comité national sécheresse pour les acteurs du monde agricole

> Politique agricole commune : la France a finalisé son Plan stratégique national (PSN) et donne ainsi de la visibilité aux agriculteurs dès cet été


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Du côté de la Fnsea

> Sécheresse et canicule : les agriculteurs soumis à rude épreuve mais mobilisés pour appuyer l’action des secours

Depuis plusieurs jours, la France fait face à une vague de chaleur, exceptionnelle par son ampleur, qui survient après un épisode déjà historique au mois de mai. Son intensité, liée dans de nombreuses régions à une sécheresse durable, impacte terriblement les cultures et les élevages. Elle provoque des incendies sur le tout territoire, que ce soit lors des travaux des champs, dans les bâtiments agricoles ou dans les forêts françaises.

La FNSEA apporte son entière solidarité à tous les agriculteurs au moment où les moissons battent leur plein, où les éleveurs doivent déjà affourager leurs troupeaux, où les prairies sont desséchées et où 72 départements sont concernés par au moins un arrêté de restriction des usages de l’eau. C’est une vraie désolation de voir le maïs se recroqueviller en période de pleine fécondation car il y aura un déficit de grain, des moindres rendements et donc une moindre qualité pour l’affouragement des animaux.

Lors du comité national sécheresse pour le monde agricole, réuni vendredi 15 juillet par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, la FNSEA a rappelé l’importance de prévoir très rapidement les moyens permettant aux plus touchés des agriculteurs avec de passer le cap de la fin de cet épisode. Des mesures de trésorerie et d’accompagnement par des baisses de charges sont impératives pour permettre à tous de faire face à cette situation inédite. La FNSEA a également rappelé la nécessaire mise en œuvre, dès janvier 2023, de la future réforme de la politique de gestion des risques, dans son intégralité, et a insisté sur l’accompagnement indispensable des agriculteurs dans l’investissement en faveur d’équipements adaptés à cette nouvelle donne climatique.

En cette journée annoncée comme la plus chaude de cet épisode caniculaire, la FNSEA appelle à redoubler de vigilance et à mettre en œuvre les mesures de prévention concertées avec les Services Départementaux d’Incendies et de Secours et les FDSEA.

A ce titre, la FNSEA tient à rendre hommage à l’engagement héroïque des pompiers partout sur le territoire. Elle salue également la mobilisation des agriculteurs en appui aux soldats du feu pour participer à la lutte contre les départs de feux. Cette gestion collaborative dans de très nombreux départements, a permis de réduire les risques via des pratiques adaptées (moissons et bottelage aux heures les moins chaudes, prise en compte des vents violents, modalités d’entrée dans les parcelles…). Les FDSEA au plus proche des territoires et des sinistres avec les SDIS, participent à l’information des agriculteurs en ce sens.

Face à cette évolution du climat, la FNSEA se tient aux côtés des agriculteurs qui font face à ces conditions extrêmes, et appelle tous les agriculteurs à la plus grande vigilance.

> La FNSEA, partenaire de la première édition du Tour de France des femmes

Dans le cadre de sa campagne de promotion des métiers de l’agriculture « Ma Nature, Mon Futur, L’Agriculture », la FNSEA sera actrice du Tour de France féminin, dans la même configuration que le Tour de France masculin.

Ainsi, du 24 au 31 juillet, le char « Ma Nature, Mon Futur, l’Agriculture » poursuivra sa route au sein de la caravane publicitaire du Tour pour continuer à faire savoir que l’agriculture est pourvoyeuse d’emplois divers qui ont du sens, de l’avenir et sont accessibles à tous niveaux de qualification.

L’accent sera particulièrement mis sur l’indispensable féminisation du secteur agricole. Nous aurons à cœur de rappeler tout au long du parcours que l’agriculture se conjugue bel et bien au féminin.

La féminisation de nos métiers est un enjeu de taille avec 27% de femmes à la tête d’une exploitation agricole en France et 38% parmi les salariés agricoles.

Des signaux encourageants sont à saluer : le dernier recensement agricole, dont les résultats ont été communiqués en novembre dernier, indique une proportion de femmes plus élevée parmi les nouvelles agricultrices de moins de 40 ans ; l’enseignement agricole compte, quant à lui, 44% de femmes. Il s’agit donc de nourrir et d’encourager une tendance encore discrète. D’autant que les métiers de l’agriculture ne manquent pas d’atouts, mais font l’objet d’une profonde méconnaissance auprès du grand public.

La FNSEA s’appuie ainsi sur le premier événement cycliste féminin pour mettre en avant celles qui font l’agriculture française et donner envie à d’autres de se lancer à leur tour.

Partageant les valeurs du dépassement de soi, de l’endurance et de l’humilité, la FNSEA est fière de participer à la caravane publicitaire du Tour de France Femme pour faire découvrir la diversité de ses métiers et s’ouvrir, une nouvelle fois, au plus grand nombre, à toutes et tous.


Du côté d'Auguste Derrière

3 - 21/07/22


 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

IMMORTALITÉ (L') : J'y crois et pourtant je crains bien de mourir avant de la connaître.
Raymond DEVOS

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


 
Opinions et curiosités du web (2)


L’humour du Général

Printemps 1968. La Révolution culturelle fait rage en Chine ! À Pékin, un cortège de gardes rouges défile avec des banderoles :
- Non à la tête de chien de De Gaulle !

Commentaire du Général :
"C'est quand même un comble, de se faire traiter de chien par des Pékinois !"


L’humour du Général

1967 - Président de la France de 1958 à 1969, De Gaulle a prononcé cette phrase lors d'une visite au CNRS à une époque où l'on déplorait le manque d'inventivité des chercheurs :

- "Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ! Mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche !!!"


La vie est simple

Le gendarme demande :

– Á combien rouliez-vous ?

– A deux seulement, mais si vous voulez monter, il reste de la place.


La vie est compliquée

Un homme rencontre un de ses copains qui fait une tête d’enterrement.

– Tu as perdu quelqu’un ?

– Non, c’est même le contraire, je vais être père !

– Et c’est pour ça que tu fais une gueule pareille ?

– Oui… Je ne sais pas comment l’annoncer à ma femme…


Twilight by Anton Mauve (1838 - 1888)

09 - 21/07/22  


Dérives climatiques : s’adapter, se protéger, par Gerard Petit, 04.07.2022

Le risque dans ces situations évolutives est de persister à les regarder du « petit côté », voire de les appréhender par le « mauvais côté ».

Notre approche sociétale du réchauffement du climat, lequel semble s’accélérer, conformément aux modèles, semble bien constituer un archétype de méjugement, que les générations qui suivent pourraient vivement reprocher aux décideurs actuels. Une forme d’inaction climatique dans une acception beaucoup plus concrète, cette fois.

Il est grand temps qu’on cherche à pousser le curseur de la lutte contre le réchauffement climatique vers la prégnante nécessité de se protéger de ses effets, sans devoir considérer uniquement ses causes. D’aucuns diront « enfin » !

>> Sortir d’un seul sillon
Mais curieusement, ce glissement est récent et encore bien hésitant, comme si on avait considéré, jusque-là, que la bataille contre les causes était gagnable et que devoir envisager des parades aux conséquences n’était pas une priorité. Mais c’est à l’évidence bien mal appréhender la situation et son devenir, que raisonner ainsi.

Une Commission internationale (1), présidée par Pascal Lamy, vient de se créer pour étudier des mesures permettant la viabilité dans un monde en surchauffe, mais il semble bien qu’on y parlera surtout de captation du carbone ou de géo-ingénierie, quant au GIEC, fidèle à son cahier des charges, il reste largement arcbouté sur les mesures permettant la diminution des émissions.

Brice Lalonde, vient d’écrire un essai roboratif (2) dont l’objet est présenté sur un bandeau : « Pour défendre le climat, sortons des idées reçues ». L’écologiste engagé qu’il dit rester, y défend, entre autres, le nucléaire, prétendant que vouloir s’en passer est une dramatique bévue.

Mais il faut attendre le dernier chapitre de l’ouvrage : « Entrons en résistance » pour que soit rapidement abordée la question de la lutte contre les effets du changement climatique, et encore ces lignes chutent-elles sur l’impératif de la neutralité carbone en 2050.

L’ancien Ministre de l’Environnement juge ce dernier objectif accessible par une « Europe phare », entrainant forcément sur ses traces le reste de la planète, une lourde concession au conformisme et aux dévoiements pratiques qu’il implique, car rien n’est moins sûr.

Toucher au « net zéro », comme à la terre promise, formidable attracteur, situation hautement souhaitable certes, est sans doute hors de portée, même en y consacrant des sommes folles, lesquelles manqueront forcément ailleurs, en particulier sur le front de la viabilité même de nos sociétés, dans les conditions nouvelles crées par le réchauffement. In fine, le pragmatisme s’imposera, n’en doutons guère, mais à moyens comptés.
.../...
Formatée dans une bien-pensance idéologique, ne voulant pas considérer l’inefficacité des dispositions mises en œuvre et persistant à les regarder comme les parades robustes qu’elles ne sont pas, nos sociétés ne vont-elles pas se retrouver fort démunies, quand demain, le péril devenu réalité, nous trouvera largement impréparés.
Voir europeanscientist.com


Risque climatique et environnemental : les solutions naturelles de l’océan, par Gilbert Barnabé - 05.07.2022

Le changement climatique induit par l’augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère, la pollution, la surpêche en mer, les plastiques dans les océans ou infiltrés jusque dans notre sang et bien d’autres calamités ont exhorté plus de 15 000 scientifiques à déclarer que la surexploitation de la planète avait empiré (Ripple 2021) tandis que l’écologie politique s’est emparée de ces problèmes pour nous prédire l’apocalypse. Aucun système politique ou économique ne serait capable de gérer les catastrophes prévues (Bradshaw et al. 2021) ! Et, tandis que les appels à baisser les émissions de CO2 se multiplient, les ouvertures de centrales à charbon en font autant, tant les besoins énergétiques le commandent, qui conduisent au réchauffement climatique.
Voir europeanscientist.com


Inflation du prix des logement / Housing inflation

05 - 21/07/22  


Pas d'envie de voyager ni au niveau national ni au niveau international / No appetite for travels (international and domestic)

06 - 21/07/22  


A first thought for today

In a room where people unanimously maintain a conspiracy of silence, one word of truth sounds like a pistol shot.
Czeslaw MILOSZ, poet and novelist (1911-2004)


A second thought for today

The surest sign of intelligent life in the universe is that they haven't attempted to contact us.
Bill WATTERSON, comic strip artist (1958 -)


A third thought for today (and a web site)

Humans do consume considerable resources, but we also produce ideas, which make resources useful and ever-more abundant.
See superabundance.com


TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 


Farmer’s Daughter: Money-grubbing lawyers target yet another herbicide in TV ads, by Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA

If you poll any random group of Americans, they’re likely to tell you that political television commercials are the absolute worst. And heading into the midterm elections, it’s about to heat up. Before long our favorite crime dramas and reality-show indulgences will be interrupted by attack ads, paid-for-by disclaimers, and politicians awkwardly pretending to be normal people.

But I’m about to lay down a trump card (sure, pun intended) that you weren’t expecting. The absolutely worst commercials are those soliciting clients for mass tort litigation (you know, like class-action type things). We all know them: mesh used for hernia repair, breast implants, and asbestos.

If you were watching television in almost any U.S. market in March and April, you probably saw advertisements soliciting would-be plaintiffs who were exposed to the crop-protection tool paraquat and later developed Parkinson’s disease. Nearly 15,000 commercials ran in April to the tune of $1.9 million. The lawsuits aimed at paraquat aren’t new — they started back in 2017 — but the media blitz was the highest ever in March and April of 2022. Though the 2021 campaign was nothing to sneeze at.

If this story sounds familiar, you probably followed the Roundup litigation. In those cases, the plaintiffs claimed that exposure to Roundup, including its active ingredient glyphosate, caused them to develop non-Hodgkin’s lymphoma. Not a single pesticide regulatory agency in the world has concluded the data supports such an association, including the recent decision by the Independent European Chemicals Agency. But that didn’t stop juries from finding against demonized agricultural companies and awarding million-dollar verdicts to sympathetic people with terminal illnesses.
.../...
See agdaily.com


Stock d'épargne encore élevé / Stock of saving still high

07 - 21/07/22  


Notre humanité vue par le gouvernement chinois / Our Humanity Seen by Chinese Authorities

08 - 21/07/22  


Defined: The types of tillage in modern agriculture, by Brian Boyce, June 22, 2022
…/…
What’s the Difference in Terms?
Any kind of tilling loosens the soil. This mechanical manipulation of earth is done for the purpose of managing crop residue, incorporating amendments, preparation of the seedbed, weed control, and removal of surface compaction and rutting.

To that degree, there are Primary Tillage and Secondary Tillage strategies to consider.

Primary tillage loosens the soil and mixes in fertilizer or plant material, producing a rougher textured soil. This is typically done after the last harvest. The primary objective here is to attain a reasonable depth of soft soil and incorporate crop residues and aerate the soil.

Secondary tillage producers a finer soil and sometimes shapes the rows in preparation of a seed bed and ensure weed control throughout the growing season. Secondary tillage is any subsequent tillage to incorporate fertilizers, reduce the soil to a finer texture, level the surface, and control weeds.

Vertical tillage refers to strategies where the tool enters and exits the soil on a vertical plane as opposed to a horizontal one. The goal here is for the implements to engage the ground straight up and down with as little angle as possible to the soil surface. Vertical tillage is helpful when cutting and sizing the residue while mixing it into soil to convert organic matter. This style tends to reduce the chance of leaving secondary compaction layers as is done by horizontal movements.

Horizontal tillage is broadcast in nature as the term suggests and grates horizontal layers of soil with different densities. Both the traditional moldboard and chisel plows have historically served in this role. Newer methods, in one example, include the Kinze Mach Till. Horizontal tilling reduces the need for chemical weed control, and the soil at the surface is relatively uniform, easing planter performance. The downside is water produced by rainfall can move more rapidly across it and cause erosion (a significant loss of topsoil).

Conservation tillage refers to those strategies designed to conserve soil by reducing erosion. The goal is to leave at least 30 percent crop residue on the soil surface or at minimum 1,000 pounds per acre of small grain residue. This slows water movement and reduces erosion. Typically, these strategies are implemented along with others involving soil management and cover crops and, if done successfully, can yield great benefits. Tilling-wise, these strategies include mulch-till, ridge-till, and no-till. Mulch tillage means the uniform spreading of residue on the soil surface and planning the operations so as to achieve a prescribed volume. Ridge tilling strategies allow the farmer to create ridges or raised triangular beds. Ridge tilling is typically shallow and produces smooth peaks to keep planters in the same rows. No-till farming practices leave the soil undisturbed by tillage with residue left on the soil surface.

Strategies termed reduced tillage leave between 15 percent to 30 percent crop residue on the soil, or 500 to 1,000 pounds per acre of small grain residue. Intensive tillage leaves less than 15 percent crop residue or 500 pounds per acre of small grain residue. Intensive tillage is typically performed with traditional implements such as the moldboard and chisel plows.
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See agdaily.com


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Raquel Chan: Discovering the gene behind GM wheat, by Luis Ventura, June 29, 2022

Argentina’s genetically modified, drought-tolerant wheat is making headlines around the world. Though it’s been ready for a couple of years now, the global grain crisis and resulting food shortages caused by Russia’s war against Ukraine have brought it into prominence.

The Alliance for Science had a chance to talk with Dr. Raquel Chan, the Argentinian lead scientist who launched the GM wheat journey 16 years ago. A biochemist who specializes in plant biotechnology, Chan is director of the Agrobiotechnology Institute of Santa Fe (IAL) and senior researcher at the National Scientific and Technical Research Council CONICET. She is also a member of the National Academy of Sciences and has been recognized by the BBC as one of the 10 outstanding scientists in Latin American.

The GM wheat journey started with Chan studying and analyzing sunflowers, which resulted in the discovery of the HB4 gene. Its patent was licensed to Bioceres Crop Solutions, the Argentinian company seeking to bring GM wheat to international markets.
.../...
See allianceforscience.cornell.edu


Chine : taux de natalité devenu "normal" / Normal Chinese Birth Rate
09 - 21/07/22  


Pétrole : capacité limitée de production de l'OPEC / OPEC Limited oil production capacity

10 - 21/07/22  


The Battery That Will Make Fossil Fuels & Nuclear Power A Thing Of The Past

At half the price of lithium-ion, CO² batteries are set to kickstart a renewable energy revolution.
See medium.com


Psychologist Gena Gorlin argues that internalizing the universe's tendency toward death and disorder can help us appreciate what we have and compel us to build a better future
See humanprogress.org


How child mortality fell from 40% to 3.7% in 200 years

In 200 years, the mortality rate for children under the age of five (per 1,000 live births) has dropped from 40% to 3.7%.
See bigthink.com


U.S. road deaths far outnumber those in Europe. Why?

Wyoming's roads are nine times deadlier than Ireland's. California's road safety is on par with Romania's.

21/07/22 - See bigthink.com
 


Family-run dairies are alive, well, and here to stay, by AGDAILY Reporters

airy isn’t dead, and neither is the family farm. The National Milk Producers Federation is working to define dairy once again – and that doesn’t mean a redefinition of dairy farms. While dairy farms have increased in size, continued rhetoric regarding the “decline of the family farm” simply isn’t true. It’s still the same kind of people owning and operating dairies that there’s always been, and that means families, not corporations.

It’s important to understand when discussing the family farm, what exactly the definition of a family farm is. The USDA classifies family farms as “any farm organized as a sole proprietorship, partnership, or family corporation.” Farm organizations that are organized as non-family corporations or co-ops and those with hired managers are excluded from this definition. Family farms are a key part of U.S. agriculture, accounting for 98 percent of all farms and 88 percent of production. Midsize and large-scale family farms make up about 66 percent of production — large-scale farms produce the majority of the dairy consumed and grown in the U.S.

Changing times have necessitated growth in many industries. Family farms are no exception, and have grown through necessity. Farmers have employed new technologies, better genetics, and improved cattle care throughout the years. Even the number of cattle owned by operations has adapted: in 1990, dairies raised about 50 cows, and now, most operations have about 300 cows. But, what hasn’t changed is the consistent reliability of the family-owned dairy farm. In addition to technologies, family-owned dairy farms have grown due to changing family demographics. Operations who couldn’t support multiple families have purchased other farms that were sold out, accounting for the growth in their farm sizes. Farmers who retired and had no children interested in the industry were bought out by by these increasingly growing family farms.
.../...

21/07/22 - See agdaily.com
 







Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




The true legacy of Gregor Mendel

Gregor Johann Mendel, who laid the groundwork for genetics, was born 200 years ago today (or maybe two days from now). Many of the details of his work have been lost to history, because notes on his experiments, including his interim observations and his working methods, were burnt after his death. From what’s left, it’s clear that Mendel was a careful scientist: cautious, patient and committed to data. “In science’s current age of hyper-competitiveness, it is worth pausing for just a moment to celebrate his absolute commitment to careful observation, rigour in analysis and humility in interpreting the results,” says a Nature editorial.
See nature.com/


How did Mendel do it?

How did a friar with no knowledge of genes, chromosomes or genomes, whose work was generally ignored during his lifetime, become a founder of genetics? Historical sources discovered in the past few years — including two newspaper articles from 1861 about his work, while Mendel’s experiments were ongoing — suggest some possible answers. Mendel’s fundamental research on the inheritance of traits emerged from an applied plant-breeding programme, aided by the backing of a supportive abbot and a friendship with a fellow scientist, write geneticists Peter van Dijk, Adrienne Jessop and Noel Ellis.
See nature.com


Cottage on the sand road, by Anton Mauve

10 - 21/07/22  


This one about a local priest who was really fond of raising exotic chicken – Polish, Crevecoeurs, Sumatra, you name it.

One day, his prized cock was missing… someone had stolen it…! How dare they…!

So, too, this priest preached a long and stern sermon about how wrong it was to steal, that God was always watching, always… all that jazz.

Then, he proceeded to ask if anyone had seen his cock… and looking quite embarrassed, half of the choirboys raised their hands.


   


Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia


Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke
Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Blague d'octobre 2021
Suite des blagues d'octobre 2021
Blagues de décembre 2021
(22 in English, 10 de P. Jamet)
Seconde vague 2022 de blagues
(avec quelques nouvelles tout en bas...)
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque

Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore

Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021
Celles d'août

Celles de septembre
Le dico de Paul J.
Blagues de novembre 2021

Premières blagues de 2022 (quelques nouvelles)


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