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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture
où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir
academie-agriculture.fr
La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture
Aujourd’hui 1460 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la
séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100
pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes
et l’antibiorésistance ».
À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la
raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent
les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre
compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait
d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et
en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur
le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation
et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux
techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.
Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de
diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie
d'Agriculture de France a atteint son objectif !
Voir
la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture
Attention !
Nouveau
stock de dessins drôles fournis par des destinataires de cette
gazette
Avant l’informatique : Massey Ferguson 35-65
21/07/22
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Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France
Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi
grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et
de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr
(moteur de recherche)
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com
Retour de récolte et en cliquant sur l'image, un film de Pedro
Abarbanell, constitué de scènes de la vie à la campagne en 1950,
dans la commune de Prissac (Indre)
21/07/22 |
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En réponse à Fred Vargas sur les "Raisons" pour lesquelles
elle estime inévitable le recours à la traction animale ? (Gazette
de la semaine dernière)
Nous n’aurons pas le choix pour cultiver nos terres agricoles
et pour éviter la famine. Un million de chevaux en attelages équivaudraient
à 250 000 camions électriques. Il nous faut, dès maintenant, mettre
sur pied un cheptel d’un million de chevaux de trait et de 8 millions
de bœufs. Cela nécessitera 2 millions d’hectares, pris sur d’autres
cultures (maïs, soja) affectées à l’élevage d’animaux à viande.
Cette même surface, si on la dédiait à l’éthanol, ne permettrait
de faire rouler que… 7 500 camions.
>>> Réponse de M. Richard DAMBRINE, excellent agronome
1 million de chevaux de trait, c'est 3 fois plus que les chevaux
loisirs présents en France aujourd'hui.
Pour avoir 8 millions de bœufs en force de traction (de 3 à 7
ou 8 ans) il faut 4 millions de vaches pour vêler minimum et environ
1milion de génisses de remplacement par an soit environ 2,5 millions
de génisses… à moins d'utiliser le sexage dans une insémination
artificielle avec 70% de mâles.
Il faut cependant signaler qu'aujourd'hui le cheptel français
de vaches allaitantes est de moins de 3 millions de têtes et qu'il
y a moins d'un million de bœufs produits pour la viande, le reste
étant du taurillon ou des génisses et vaches de réformes qu'elles
soient allaitantes ou laitières. Aujourd'hui le cheptel total
de vaches est de de l'ordre de 6,5 millions avec 3,5 de laitières
et 3 d'allaitantes. Et avec le mouvement vegan, 250 000 têtes
de bétails (tout confondu) disparaissent chaque année depuis 10
ans et autant d'agriculteurs éleveurs (environ 10 000 par an depuis
10 ans).
Pour les chevaux je n'ai pas de statistiques mais cela demandera
aussi un nombre de juments plus important que toutes les juments
naissant en ce moment en France. Il faudra 20 ans pour avoir un
million de chevaux pour le trait.
Fred Vargas oublie que pour nourrir un cheval ou un bœuf il faut
bien sûr des prairies (à raison de 5 chevaux ou 4 bœufs par ha
de prairie en nourriture et il faudrait aussi prendre environ
1 ha de blé d'escourgeon ou de blé pour nourrir 10 chevaux ou
6 bœufs (rendements moyens de 75qx en blé ou d'escourgeons) ce
qui fait qu'il faudrait pratiquement les deux tiers de la sole
de blé et d'escourgeon pour nourrir ces animaux, il resterait
1/3 pour nourrir volailles, porcs et humains en France.
Sans compter le temps pour récolter. Doublement des prairies,
augmentation des surfaces de blés, de maïs et de pois secs au
détriment des autres productions alimentaires (pommes de terre,
légumes, lin, chanvre, betteraves (pour le sucre et 10% pour éthanol).
Cela déséquilibrerait une agriculture française qui perd déjà
quelque 10 000ha par an depuis plus de 20 ans et en a perdu plus
de 1 million dans 25 années précédentes (entre 1975 et 2000).
Je ne pense pas qu'on puisse faire des étables à étages (comme
dans certains états des États-Unis) en France, surtout pour mettre
des animaux lourds, et que faire pour recycler la viande dans
un pays où la chute de la consommation a été très importante depuis
dix ans.
Je rappelle quand même que la France, si elle transformait 15%
de l'amidon de blé et de maïs en éthanol (7% aujourd'hui) de même
que 15% de sa production de betterave) pour produire de l'éthanol
et faire de E15 ou E20, il pourrait y avoir 2 millions de camions
fonctionnant avec ce gasoil avec une réduction de 25 à 30% des
gaz à effet de serres et cela permettrait d'avoir ce nombre de
camion se transformer lentement sur 15 ans en camion marchant
à l'Hydrogène (voir à l'hydrogène vert) (voir les Accords Gaussin
avec TotalEnergies sur ce thème – voir ci-dessous).
Richard DAMBRINE
Mél : dambrine.richard2(a)wanadoo.fr
Aviation : Total et Gaussin développent le premier camion avitailleur
100% électrique au monde, 25/05/2020
Gaussin et Total vont développer ensemble le premier camion avitailleur
ART® (Aircraft Refueller Transporter) 100% électrique au monde.
Destiné au site industriel d’Airbus à Toulouse, ce prototype sera
capable de tracter deux citernes de 30 tonnes de carburant chacune.
Il devrait être livré à la fin de l’année 2020.
Voir
euro-petrole.com
Les moissonneurs par Pierre Auguste Renoir
01
- 21/07/22 |
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Jacques Peletier du Mans
Jacques Peletier du Mans, mathématicien, grammairien, médecin,
écrivain et poète était membre de la Pléiade, aux côtés de Joachim
du Bellay. Ce touche-à-tout a essayé sans succès de réformer l'orthographe
de la langue française : nos générations n'ont donc rien inventé
! Il fut l'un des tout premiers à utiliser des lettres en algèbre
pour résoudre les équations, et on lui doit la découverte des
asymptotes... Ce n'est pas rien.
Voici la devise de ce protestant : "Moins et meilleur".
Ce qui va très bien avec le vin et le whisky, et nous dit-on parfois,
avec d'autres sobriétés, prétendument heureuses, mais c'est une
autre histoire.
Ami de Ronsard, Peletier lui a dédié ce poème, espérant à ce moment
le rapprocher de leurs Maine et Touraine natals...
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Je suis las de la ville, de Jacques Peletier du Mans
(1517 - 1582)
Je suis las de la ville
Qui bruit comme tempête ;
Cette tourbe civile
M’allourdit et entête.
Allons cueillir la guigne,
Allons voir les champs verts,
Les arbres tout couverts
Et la fleur en la vigne....
Nous verrons ès vergers
Fruits verdelets sans nombre,
D’autre part les bergers
Se reposer en l’ombre ;
Et les chèvres barbues
Les buissons brouteront,
Les chevreaux sauteront
Es prairies herbues.
Nous verrons le ruisseau
Es prés faisant son tour
Avec maint arbrisseau
Planté tout alentour.
Mais, tant soit clair et souef (1) ,
Si n’en boivrons nous point ;
De bon vin, mieux & point,
Estancherons la soif.
Une bouteille pleine
De ce bon vin bourgeois
Nous ôtera de peine
En ces lieux villageois.
Portons donc ces poulets
Et quelque gros jambon
Pour trouver le vin bon
Dedans les gobelets !
(1) Souef = doux.
Contact
: Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Le
buveur, entre 1898 et 1900,
par Paul Cézanne (1839–1906)
(Barnes Foundation)

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Paul Jamet réagit à cette information de La Gazette du 14 juillet
« Un « deal secret » entre Uber et Macron, vraiment ? par Sophie
Coignard (Le Point, article réservé aux abonnés) »
Je ne suis pas légitime pour parler de " scandale d'état
". Et pour des raisons politiques, certains vont vite en
besogne pour qualifier certains faits de scandale d'état. Néanmoins,
j'ai lu plusieurs articles, écouté des émissions de radio. Mes
remarques sont accompagnées d'articles car je voudrais souligner
plusieurs points, importants à mes yeux, auxquels l'implantation
favorisée d'Uber amène à réfléchir :
1 - Pour certains, ce " deal secret " relève du trafic
d’influence au titre de l'article 433-2 du code pénal ... On verra
ce qu'en dira la Commission d'enquête qui se met en place très
très lentement ! Néanmoins, cela vaut la peine de lire cet
article.
Je m'étonne également de l'absence de réaction que PNF - Parquet
National Financier - que j'ai connu nettement plus réactif dans
d'autres circonstances.
2 - Mais plus important encore, de mon point de vue, concerne
les capacités de l'initiateur de l'uberisation de la France à
travailler collectivement avec les instances élues démocratiquement.
En effet, il ressort que l'implantation d'Uber en France a été
décidé par le ministre de l’Économie d'alors et aujourd'hui Président
de la République en totale contradiction avec les orientations
politico-économiques de la Présidence de F. Hollande. Voilà qui
interpelle ou du moins qui m'interpelle car cela concerne la manière
dont nous sommes et allons être gouvernés jusqu'en 2027.
Pour en savoir plus :
1 - Contrepoints : Uber Files : le vrai problème, c’est l’État
bureaucratique et omnipotent
2 - France-Culture : "Macron
2" : ruptures et continuité
Pour moi, l'important est tout ce que cela révèle en termes de
gouvernance actuelle de la France.
Contact : Paul Jamet
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Ma réponse (GW) :
Beaucoup font le choix du conservatisme et de l’immobilisme favorisant
tous ceux qui ont une situation bien confortable à l’abri des
vents du large. Nos Présidents de la République, N. Sarkozy, F.
Hollande et E. Macron ont chacun à leur manière, ont voulu et
ont réussi partiellement (forcément !) à faire évoluer notre société.
De centre droit ou de centre gauche, aucun des trois n’a été un
extrémiste, mais tout changement est mal accueilli…
Ceci posé, en complément à ce que je disais dans la gazette de
la semaine dernière sur « l’affaire Uber »…
- notre société était mure pour le bouleversement de l’offre de
transport permise par Uber. On le voit très avec le service rendu
par les autobus « Macron » ou blablacar.com ou les TGV Ouigo…
dont le succès est lié à leurs offres sur Internet, et qui rendent
service à tant de gens qui ne roulent pas l’or.
- beaucoup de sociétés se sont créées dans le sillage d’Uber.
J’espère pour elles qu’elles prospèrent mieux qu’Uber qui risque
encore une belle faillite.
21/07/22
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- A un moment donné, nos organisations ont besoin d'un choc extérieur
pour évoluer. Sinon, beaucoup d’organismes publics ou privés continuent
de sommeiller avec leur personnel vieillissant tranquillement.
- Mais encore faut-il se dire que le changement est indispensable.
Alors que chez nous, la Sncf est encore peu préparée, en Allemagne,
la fin du monopole de la Deutsche Bahn a été très positive à la
fois au plan qualitatif et quantitatif.
- Je comprends très bien qu'on veuille défendre les cheminots
ou même les enseignants français ou les personnels d’EDF ; qui
travaillent beaucoup moins que leurs collègues des autres pays
de l'OCDE. On peut aussi raisonnablement penser que ce n'est pas
ainsi que la Sncf ou le service public de l’éducation se développeront
correctement.
Dans "Le Point", Xavier Gorce dans "Le Point"
a l'art d'exagérer en visant juste...
21/07/22
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Une
centaine d'aquarelles de cépages français
réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté,
ont été retrouvée à l'Académie
d'agriculture. Elles témoignent de la naissance
d'une science des vins.
Au
début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur
Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté,
connu pour ses peintures des roses du château de
Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages
français réunis dans une collection au jardin
du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin
de variétés de vignes nous sont parvenues.
Elles sont publiées pour la première fois
et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des
plus grands ampélographes français : Jean-Michel
Boursiquot.
Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable.
Elles ont été réalisées par
les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque,
au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté
et marque une date hautement symbolique dans l'histoire
de la viticulture française : les prémices
de l'ampélographie.
À l'heure du regain d'intérêt pour
les cépages autochtones et des nombreuses interrogations
que posent le réchauffement climatique, les vélins
témoignent de la diversité passée
dans un pays où 95% de la production vinicole reposent
aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà
de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du
vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment
on s'est inquiété de la qualité du
vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut
par un éclairage scientifique sur l'avenir de la
vigne au XXIe siècle.
Voir
editionspaulsen.com
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Confirmed COVID cases: where are they rising or falling across
the world?
Daily data on confirmed COVID cases does not necessarily refer to
cases that occurred on that day — but to the cases reported on that
day.
Since reporting can vary significantly from day to day irrespective
of actual variation in cases, it is helpful to look at changes from
week to week. This provides a slightly clearer picture of where
the pandemic is accelerating or slowing down.
The map here shows the percentage change in the number of confirmed
cases in the last seven days relative to the number in the seven
days before that.
Cent ans ! Les petits bonheurs d'un paysan de l'Ouest,
de Louis Lebourdais
Avec son infinie tendresse, Louis Lebourdais fait revivre
les êtres de son enfance, sa famille entre Sarthe et Normandie,
entre les guerres du XXe siècle : son oncle violoneux
puis charpentier, les chanteurs de rue, les chevaux qu’il
a appris à conduire avec son père, les jardinages, la
cuisine de sa mère à la cheminée de leur petite ferme.
Né en 1923, Louis raconte la saveur des nourritures simples,
les crêpes du Mardi-gras, le banquet du 14-juillet et
la fête du cochon. Des étincelles de bonheur pétillent,
des ritournelles fusent dans cette existence frugale et
rude mais semée de mélodies, de refrains et de rimes.
Après ses confidences dans Nos racines paysannes, Louis
publie un manuscrit écrit de sa main dans lequel il évoque
d’émouvantes rencontres, de Vittorio le maçon italien
à Youcef, soldat de la Libération – avec un magnifique
appétit de vie. Et toujours, des chansons.
Voir
placedeslibraires.fr
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L’agriculture régénératrice : summum de l’agroécologie ou greenwashing
? Par Michel Duru et al.
Une comparaison de trois formes d'agriculture bien documentées :
les agricultures conventionnelle, bio et de conservation des sols.
Face aux nombreux défis sociétaux à relever (environnement, sécurité
alimentaire, santé), différentes formes d'agriculture sont envisagées.
Agriculture biologique, agriculture de conservation des sols et
maintenant agriculture régénératrice sont trois récits fondateurs
se référant à l’agroécologie. Toutefois, l’agriculture régénératrice,
nouvelle arrivée en France, reste ambiguë.
Nous proposons un cadre d’analyse des formes d’agriculture en termes
d'impacts et de services, que nous mobilisons pour comparer l’agriculture
régénératrice à celles auxquelles elle se réfère et qui sont bien
documentées dans la littérature scientifique. Cette analyse permet
d’éclairer des points critiques de l’agriculture régénératrice tels
que la question des pesticides et du niveau de séquestration du
carbone dans les sols. Ensuite, nous identifions les atouts, faiblesses,
opportunités et menaces pour le changement d’échelle de cette agriculture.
Nous montrons qu’un atout majeur de l’agriculture régénératrice
est de reposer sur un récit mettant en avant un principe, la « régénération
» des biens communs (sols, eau, air, biodiversité), qui peut entraîner
l’adhésion d’une diversité d’acteurs. Cependant, la mobilisation
des acquis de l’agroécologie, en tant que science, pratique et mouvement,
pourrait aider à préciser son contenu, encore flou, de façon à ce
que ses promesses se traduisent en de réels progrès et ne soient
pas exclusivement centrés sur le carbone.
Voir
saga.edpsciences.org
Contact : Michel DURU
Mél : michel.duru(a)inra.fr
>>> Ce qui suscite de ma part la réaction suivante (GW)
: Pour ma part, je ne suis pas le spécialiste que vous êtes mais
je lis chaque semaine des articles américains sur la « Regenerative
Agriculture », et je ne vois aucune différence avec l'ACS sauf que
les Américains ont une promotion plus efficace que la nôtre.
Je me trompe sans doute mais je vois (depuis bien des années, influencé
la revue TCS) le non-labour comme un enjeu essentiel. Et sur ce
point, l'ACS (ou RA) fait mieux que la bio ou le conventionnel.
La tradition (conservatrice !) veut qu'à l'Inra on s'inquiète des
pesticides plus que du labour : le non-labour très utilisé aux USA
depuis très longtemps a pourtant fait ses preuves. Et cette attitude
de l’Inra est-elle bien raisonnable si nous devons tout faire pour
fixer le plus de carbone possible ?
>>> À quoi répond Michel Duru :
D'accord avec vous : l'INRA a sous-estimé les inconvénients d'un
travail du sol excessif. Cet automne va enfin paraître un ouvrage
très documenté sur l'agriculture de conservation des sols.
Il faut bien sûr privilégier la séquestration de carbone dans les
sols, mais avoir en tête que cette augmentation ne se fera que pour
une courte durée (une trentaine d'années).
L'agriculture est une question de compromis.
>>> Christian ROUSSEAU, agriculteur, membre de l’Académie
d’agriculture a réagi à cet échange entre M. Duru et moi (GW) :
Guy, je partage complètement ton analyse des systèmes agricoles
(bio, conventionnel, ACS) et émet quelques doutes sur la définition
de l'agriculture régénérative.
Si on peut l'assimiler à l'ACS dont la définition est sans équivoque
:
- Pas ou peu de travail du sol,
- Sols couverts au moins 300 jours par an,
- Nombre de cultures élevé et rotations diversifiées,
…l'interprétation qui en est faite par différents acteurs est plus
diversifiée.
Pour l'association "Pour Une Agriculture du Vivant" (PADV),
qui d'ailleurs vient de mettre au point un indice de régénération,
c'est une agriculture qui se fonde sur la qualité restaurée de l'activité
biologique des sols par les pratiques de l'ACS.
Pour les grands industriels de l'agroalimentaire, c'est plus une
notion fourretout dans laquelle le bilan carbone est un élément
majeur. Ces industriels visent la neutralité carbone de leurs produits
d'ici à 2050 en contraignant l'amont agricole dont ils considèrent
qu'il est responsable d'au moins 40 % de leurs émissions.
Complètement d'accord avec toi également sur l'attitude de l'INRAe
dont la commande politique est indéniablement, comment sortir des
pesticides alors que la solution est plutôt autour du travail du
sol.
En effet, l'ACS est enfin reconnue par tous comme le moyen qui cumule
à la fois les avantages du maintien ou de la régénération de la
fertilité des sols, de la séquestration du carbone entropique (4
pour 1000), et de la productivité.
Pour l'instant, si l'ACS (et la génétique) a permis de réduire très
sensiblement le recours aux fongicides et insecticides, en développant
la défense naturelle par les auxiliaires, elle n'a pas permis de
réduire l'utilisation des herbicides dont le fameux glyphosate.
Et la question qu'il faudrait trancher rapidement, c'est ACS avec
glyphosate est-elle plus ou moins profitable à la durabilité de
notre humanité que la suppression des pesticides ? Je te laisse
l'initiative d'évoquer cette question cruciale qu'aucun politique
n'ose aborder dans sa globalité.
Contact : Christian ROUSSEAU, membre de l'académie d'Agriculture
Mél : rousseau.vandier(a)wanadoo.fr
Érosion
de la biodiversité ? De Christian Levesque, membre de
l’Académie d’agriculture
L’érosion de la biodiversité est actuellement très médiatisée.
Les mouvements militants accusent les hommes de détruire
la nature et d’être responsables d’une sixième extinction
de masse. Or, cette communication est parfois basée sur
des amalgames, des idées trop partisanes, ainsi que sur
des relais médiatiques qui privilégient et amplifient
les informations alarmistes. Si la situation de certaines
populations est préoccupante, ce n’est pas un phénomène
général car d’autres sont en expansion. Il s’agit donc
de recontextualiser et de relativiser le débat pour mieux
définir les actions nécessaires.
« Érosion de la biodiversité » analyse de nombreuses publications
scientifiques ainsi que les discours anxiogènes, mettant
l’accent sur les multiples biais dans le traitement de
l’information. Cet ouvrage s’interroge sur la pertinence
de la notion d’espèce et sur l’ambition de dresser l’inventaire
du vivant. Il plaide pour une approche moins manichéenne
de nos rapports à la nature.
Voir istegroup.com
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Guinea worm disease is close to being eradicated – how was this
progress achieved?
Guinea worm disease is a painful and debilitating disease that was
once common in Asia, the Middle East, and many countries in Africa.
In 1989, over 890,000 cases were recorded worldwide.
In 2021, the number of cases worldwide had fallen to just 15. Guinea
worm disease is now close to being eradicated.
Although there is no vaccine, this much progress has been possible
because we know how to prevent the disease's spread: by preventing
people from drinking contaminated water. The eradication program
has therefore focused on water treatment and filtration, public
education, and providing safe sources of drinking water.
In this article, we explain what guinea worm disease is, which countries
have eliminated it, and the challenges that remain to eradicate
the disease once and for all.
Covid vaccines saved around 20m lives in their first year, in
the free weekly newsletter of The Economist, by Zanny Minton Beddoes,
Editor-in-chief
Covid vaccines saved around 20m lives in their first year. But when
Airfinity, a life-sciences data firm, analysed the figures, it found
two had an outsized impact: those produced by AstraZeneca-Oxford
and Pfizer-BioNTech. Each averted between 5m and 7m deaths; combined
they accounted for more than half the lives saved by vaccines. In
third spot was the Sinovac vaccine, at 1.7m-2.2m lives saved, followed
by Moderna at 1.5m-2m.
By easing the pandemic, these vaccines have reduced its impact on
birth rates. In new global population forecasts released this week,
the United Nations deemed both covid and the war in Ukraine as short-term
disruptions that have “no long-term implications”. The UN now thinks
the global population will hit 8bn on November 15th.
But covid has changed populations in other ways. Migrant flows are
changing across the Americas, with the economic slump pushing people
to the United States. And it has changed the way people work. As
our Bartleby columnist notes this week, Zoom micro-dramas are proliferating.
The fear of accidentally unmuting is a very real problem.
See
economist.com
Enjeux
biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par
Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture
L’évolution des techniques de modification du génome par
génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique
majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue
désormais les biotechnologies de première génération mises
au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles
de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques,
dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications
génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément
dans la nature ? Quelles sont les applications de ces
techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et
de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de
développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle
réglementation est en vigueur sur les différents continents
?
L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits
d’édition du génome et la place des transformations génomiques
aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose,
à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut
Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée
(2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques
et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux
cerner les enjeux actuels.
Voir
pressesdesmines.com
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Ainsi l’intuition de E. Macron qui a encouragé le développement
des transports en bus est-elle la bonne…
« Le fétichisme ferroviaire français oublie que l’objectif n’est
pas de faire rouler des trains, mais de déplacer des personnes »,
par Jean Coldefy, Expert des mobilités
L’évidence écologique du train mérite en France d’être questionnée,
estime, dans une tribune au « Monde », l’expert des mobilités Jean
Coldefy. Selon lui, la transition climatique passe d’abord par la
généralisation des transports en commun sur la route.
.../...
La SNCF a l’une des plus faibles productivités en Europe, tant sur
l’infrastructure que sur le service (voir également le rapport de
la Cour des comptes de novembre 2021), avec quasiment deux fois
plus de salariés que l’Allemagne, c’est-à-dire presque deux agents
par kilomètre de réseau (voir le rapport de la Commission européenne
sur la situation du ferroviaire dans les États membres de l’UE).
Cela explique que l’Allemagne fait rouler deux fois plus de TER
avec le même budget que la France. Du fait des différences d’organisation
du travail, les conducteurs de TER roulent 400 heures par an en
France, 1 000 heures en Allemagne.
.../...
Réussir la transition climatique passera d’abord par la transformation
de l’usage de la route avec plus de services de transports en commun.
Le fétichisme ferroviaire français oublie que l’objectif n’est pas
de faire rouler des trains, mais de déplacer des personnes. Ainsi,
il est plus écologique et cinq fois plus économique de transporter
trente personnes avec un car consommant 35 litres aux 100 kilomètres
qu’avec un train diesel à 200 litres aux 100 kilomètres. La question
n’est donc pas celle du fer contre le carbone, mais celle de l’efficacité
(combien de tonnes de CO2 évitées ?), de l’équité (le service est-il
accessible à tous ?) et de l’efficience (à quel coût évite-t-on
les émissions de CO2 ?). La SNCF n’est de loin pas la mieux placée
pour répondre aujourd’hui à cette équation.
Voir
lemonde.fr
EBBH
- Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit
critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!
>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones.
À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française
pour l'information scientifique (Afis)
>> L’esprit critique se défend de toutes les façons,
même avec des petites boules bavardes et cartoonesques.
Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut
allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies
Voir
Livre d’or
Voir la présentation
du livre et le commander
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Nouvelles techniques génomiques (NGT) végétales : une consultation
publique en cours pour modifier la réglementation européenne, par
Catherine Regnault Roger - 07.07.2022
Le 25 juillet 2018, un arrêt de la Cour européenne de justice (CJUE)
indique que tous les produits issus des nouvelles techniques de
modification du génome postérieures à 2001 relèvent de la réglementation
européenne appliquées aux OGM. Or, cette décision juridique, inscrite
dans une logique administrative et non scientifique, place l’UE
en porte-à-faux dans un monde où de très nombreux pays des continents
américain, asiatique et de la zone pacifique se sont ouverts, à
des degrés divers, aux nouvelles techniques génomiques (NGT) en
adoptant une réglementation adaptée à leurs spécificités.
En effet, la réglementation européenne sur les OGM s’articule autour
de la directive 2001/18. Celle-ci est particulièrement lourde, et
a entravé le développement des OGM agricoles dans l’Union européenne
(UE). Les coûts des lourds dossiers à constituer pour demander une
homologation de mise sur le marché, – que ce soit pour une mise
en culture en champ ou une importation en vue d’une transformation
pour l’alimentation humaine ou animale, et du suivi post-commercialisation
des OGM autorisés qui doit être effectué pendant toute la durée
de l’autorisation accordée (en général 10 ans) – , ont réservé la
démarche aux grands consortiums internationaux ( aujourd’hui Syngenta-ChemChina,
Bayer, Corteva ) qui ont une assise financière suffisamment solide.
Dans ce contexte, l’Union européenne peut-elle faire bande à part
et se placer en marge du marché mondial ? Dès la publication de
l’arrêt de la CJUE, plusieurs institutions et organismes européens
de la sphère scientifique et académique, mais aussi des mouvements
citoyens s’en sont émus et ont demandé qu’un débat s’ouvre à ce
sujet, tant l’entrave au progrès technologique et au développement
en raison de l’atteinte à la libre circulation des biens dans un
marché mondialisé, paraissait évidente.
Voir
europeanscientist.com
The Farm, par Pierre-Auguste Renoir
02
- 21/07/22 |
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L’éco-anxiété, terreau d’une radicalisation écologiste
La peur de l’apocalypse écologique se répand chez les jeunes. Phénomène
inquiétant, à l’origine d’une radicalisation.
Profitant du long week-end de Pâques, quelques centaines de militants
du mouvement écologiste Extinction Rebellion (XR) ont occupé la
porte Saint-Denis, dans le Xe arrondissement de Paris. Objectif
: alerter sur l’urgence climatique. Durant trois jours, cette manifestation
sauvage, qui mêlait conférences, sit-in, méditation et happenings,
a affiché clairement sa philosophie radicale, taguée sur les vitrines
des magasins du quartier : « L’écologie sans lutte des classes,
c’est du jardinage »
>>> Atteints d’éco-anxiété
Jugés désormais inefficaces pour éviter l’apocalypse, les modes
traditionnels de protestation ont en effet été délaissés au profit
de l’action directe, non sans une nuance de fatalisme parfaitement
assumée. « Je pense qu’on ne peut plus changer la donne, mais c’est
le dernier moyen qu’il nous reste » , confiait à l’hebdomadaire
Politis une militante de XR présente lors de cette action, expliquant
souffrir « d’éco-anxiété ». De fait, les actions radicales de XR,
ou celles du collectifs Les Soulèvements contre les bassines ou
contre l’entreprise allemande Bayer, apparaissent comme le fruit
d’une forme certaine de désespérance.
Le site décroissant Reporterre vient d’ailleurs de consacrer une
enquête au phénomène de l’éco-anxiété, qui « mine de plus en plus
sévèrement notre psyché », en rappelant que, selon une vaste étude
de la revue The Lancet menée dans dix pays et auprès de 10 000 jeunes,
plus de la moitié d’entre eux affirment « se sentir tristes, anxieux
et en colère » face à la crise climatique. Les témoignages recueillis
par Reporterre en disent long sur cette souffrance.
Ainsi, Marina, 19 ans, explique : « Je suis engagée depuis plus
de trois ans dans le mouvement écologiste. L’éco-anxiété est arrivée
avec. J’en souffre régulièrement. […] Je ne souhaite pas avoir d’enfant,
je ne veux pas laisser quelqu’un vivre dans le monde que nous sommes
en train de bâtir. » Et Sonia, 15 ans, renchérit : « Je suis éco-anxieuse
parce que je vois que j’ai beau m’acharner à vouloir sauver le monde,
il y aura toujours ces gens, là-haut, qui nous dirigent, qui nous
manipulent, qui détruisent sans pitié le monde avec pour seul moteur
l’argent et la croissance et qui vraisemblablement ne s’arrêteront
pas. J’ai peur qu’on y arrive pas. » Ou encore Néreide, 18 ans,
qui décrit son éco-anxiété comme moteur d’action : « Si cette angoisse
me gâche parfois la vie, me sape le moral et m’empêche de sourire
autant que je le voudrais, elle me contraint aussi à l’action. »
Toute la question est de savoir jusqu’où peut mener cette éco-anxiété
en termes d’actions militantes radicales. Car, si pour l’instant,
c’est l’action non-violente qui est privilégiée, selon le politologue
Eddy Fougier, « dans un contexte où les militants peuvent avoir
le sentiment que les dirigeants ne sont à la hauteur des enjeux,
certains risquent de passer à des actions plus fortes, comme du
sabotage ». Or, ces actions d’écosabotage ont déjà commencé, comme
on a pu le constater en mars 2022, d’abord avec l’opération de destruction
d’une canalisation d’irrigation dans les Deux-Sèvres, puis avec
l’attaque dans le Morbihan d’un train de céréales dont la cargaison
a été déversée sur les voies. De toute évidence, la violence a cessé
d’être taboue au sein de cette nébuleuse radicale.
>>> Le retour d’Unabomber
Pour s’en convaincre, il suffit de suivre la chaîne Youtube de l’humoriste
écologiste Audrey Vernon, qui était par ailleurs intervenue au meeting
parisien de Jean-Luc Mélanchon, lors de la marche pour la 6e République
du 20 mars 2022. En effet, celle-ci, qui diffuse régulièrement des
lectures d’extraits de livres lui tenant à cœur, s’est tout particulièrement
félicitée du « succès phénoménal » remporté par ses vidéos où elle
promeut la Deep Green Resistance (DGR).
Or, la DGR, organisation fondée par Derrik Jensen, considère que
seul un mouvement de résistance actif permettra d’accélérer l’effondrement
de la civilisation industrielle. Ces militants s’identifient ainsi
à la Résistance française contre l’occupation nazie qui a permis
à la France de vaincre l’oppression.
Audrey Vernon n’a d’ailleurs pas hésité à partager la lecture d’extraits
de Révolution antitech, écrit en 2016 par Theodore Kaczinski, plus
connu sous le nom d’Unabomber, qui entre 1978 et 1995, a perpétré
des attentats faisant 3 morts et 23 blessés avec 16 bombes envoyées
par colis piégés.
Chez ces ultraradicaux éco-anxieux, le proverbe « la fin justifie
les moyens » pourrait bien un jour devenir le mot d’ordre…
Voir
agriculture-environnement.fr

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
FEMME (Ma) : Quand on s'est connu, ma femme et moi, on était tellement
timides tous les deux qu'on n'osait pas se regarder. Maintenant,
on ne peut plus se voir !
Raymond DEVOS.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 14 juillet 2022 de cette gazette afia
>>> Last
issue of the Efita Newsletter nb 1048 dated July 18, 2022
>>> Last
available statistics for the efita newsletter
« Pastorando », un site pour géolocaliser les troupeaux
A Allos, dans le parc national du Mercantour, les randonneurs pourront
cet été géolocaliser les troupeaux en temps réel sur le site Pastorando,
projet visant à pacifier la relation entre pastoralisme et tourisme.
Voir
agri-mutuel.com
Réforme du dispositif de gestions des risques climatiques : Quelle
serait votre indemnité suite à un aléa climatique ? (simulation)
Les évènements climatiques qui se succèdent d’année en année s'accentuent
en intensité et en fréquence. Ils n’épargnent plus aucune région de
France, ni aucune production. Face à ce défi, un nouveau dispositif
de gestion des risques climatiques en agriculture est mis en place
par les pouvoirs publics.
Pour vous aider à évaluer l’intérêt de ce nouveau dispositif sur votre
exploitation, Pleinchamp vous propose un outil de calcul de votre
indemnité selon que vous choisirez de souscrire à l’assurance climatique
nouvelle version ou de rester seulement éligible au dispositif du
Fonds de Solidarité Nationale - FSN.
Voir
pleinchamp.com
Assurance obligatoire pour les robots, par Vincent Demazel, 5 juillet
2022
Dans les vignes, les exploitations maraîchères ou même les champs
de céréales désormais, les robots font leur apparition. Mais comme
tout autre engin automoteur, ils ne sont pas exempts de risques. Leurs
propriétaires sont donc dans l’obligation de les assurer.
Voir
entraid.com
Four bulls, by Paulus Potter
03
- 21/07/22 |
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John Deere vise un cycle de culture complet robotisé en 2030, par
Pascal Bordeau, 9 juin 2022
John Deere souhaite à terme rendre autonome tous types de matériels,
en commençant par les tracteurs 8R. Ils seraient pré-équipés d’usine,
et un cycle complet de culture pourrait s’automatiser.
Voir
entraid.com
INRAE et INRIA renforcent leur partenariat autour du numérique
responsable, 21 juin 2022
Philippe Mauguin, Président Directeur général d’INRAE et Bruno Sportisse,
Président Directeur général d’Inria, ont signé un nouvel accord de
partenariat pour 4 ans. Ce nouvel accord-cadre vise à consolider les
liens existants et initier de nouveaux projets de recherche communs,
pour favoriser l'innovation dans les domaines de l'agriculture, de
l'alimentation et de la préservation de l'environnement.
Voir
inria.fr
Ma remarque (GW) : Personnellement, je suis étonné de ce que ce communiqué
ne mentionne pas le développement d'entreprises capables de valoriser,
en France et ailleurs, les résultats obtenus, start-ups par exemple.
Il semble que, comme d'habitude, nos organismes de recherche sont
bien introvertis, et n'imaginent pas un avenir des résultats de leurs
travaux au-delà de leur pré carré d'origine.
Je vois le développement du numérique comme posant les mêmes difficultés
que la logistique : ce qui coûte, c’est le dernier kilomètre. Et seules
des entreprises de conseil et services (publiques, professionnelles
et privées), ou même fournisseurs de matériels, etc. pourront être
vraiment efficaces pour valoriser pleinement les résultats obtenus
par nos deux instituts de recherche auprès des premiers concernés,
entreprise agricoles et agro-alimentaires.
Amazone / BASF : Jusqu’à 70 % d’herbicides en moins avec la pulvérisation
ultra-ciblée Smart Sprayer, par Willy Deschamps, 29/06/2022
Elle combine trois innovations complémentaires. La première consiste
en un kit d’équipements issu des expertises de Bosch (caméras, unités
lumineuses, processeurs et éléments de connectivité).
La deuxième est associée à la solution digitale de BASF au travers
de Xarvio Digital Farming Solutions : Xarvio Field Manager. Cette
intelligence artificielle s’adresse directement aux agriculteurs pour
optimiser l’utilisation de ce pulvérisateur de dernière génération
en fournissant des recommandations précises et des analyses qui s’affinent
année après année.
La dernière repose sur les nouvelles technologies de pulvérisation
développées par Amazone qui combinent précision de ciblage des adventices
et rapidité de déclenchement de la buse.
Voir
grostracteurspassion.com
La prairie (1652), par Paulus Potter,
04
- 21/07/22 |
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« Agriculture et numérique » : un Livre Blanc d’Inria et Inrae
pour construire les bases d’une agriculture numérique responsable
Voir
inria.fr
Natural disasters are killing ever-fewer people...
…/…
However, the author notes a caveat to that trend: "the issue
is that the places in the world with the most robust forecasting and
alert programs for disasters are often the wealthiest regions. Between
1970 and 2019, more than 91 percent of all weather and climate-related
deaths occurred in developing countries."
That is both true and a reason for hope. While countries can't change
their geographic circumstances, with the right policies, they can
become richer and adapt.
Sciences et Pseudo-Sciences n°340 (avril 2022)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
FEMME (Vôtre) : Chaque fois qu'elle fait une fugue, vous en écrivez
une.
Raymond DEVOS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Save Market donne une seconde vie au matériel informatique des
entreprises
Des solutions existent pour aider les entreprises à revaloriser
leur parc informatique dormant ou inutilisé. But de l'opération
: limiter leur empreinte écologique.
Voir
ekopo.fr/
Assurance cyber : zoom sur les 9 chiffres clé du marché français
Comment va le marché français de l'assurance cyber ? Primes, capacités,
franchises, indemnisations... voici les 9 chiffres issues des données
de l'AMRAE.
Voir
itespresso.fr
Digital Markets Act : les nouvelles règles du jeu numérique
Le Parlement et Conseil européens sont parvenus à concilier leurs
positions pour adopter le Digital Markets Act. Focus sur les nouvelles
règles du jeu numérique au sein de l'Union.
Voir
itespresso.fr
Le laboureur par Anton Mauve
05
- 21/07/22 |
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e-Commerce : les grandes plateformes partent à l'assaut
d'Amazon, par Charlène Lermite
Google, TikTok ou encore Pinterest multiplient les annonces autour
du retail. À chacun sa stratégie, ses réussites... et ses échecs.
Voir
journaldunet.com
Il est temps de rétablir certaines vérités
sur les NFT ! Et vite ! par Mossaz David, Agence INSIGN, 18/07/22
Beaucoup de marques lancent leur collection de NFT. Mais, par méconnaissance
technique et juridique, elles prennent des risques importants sur
ce qu'elles mettent réellement en vente. Décryptage.
Reprenons depuis le début : un NFT (Non Fungible Token) c'est l'association
immuable entre un actif digital (image, objet 3D, vidéo, fichier
son...) et son certificat d’authenticité́. Cette association
effectuée sur une Blockchain le rend non-fongible. C'est-à-dire
non remplaçable. Sur Ethereum, la blockchain de référence pour les
collections de NFTs, on parle de SmartContract comme étant des contrats
qui permettent de décrire le sous-jacent de cet actif digital :
propriétaire, description (métadonnées), prix, frais de Gas (commissions)
et surtout localisation. C'est-à-dire l'endroit où est
stocké physiquement l’actif en question.
Le problème, c’est qu’aujourd’hui 95% des NTFs en circulation ne
sont pas minés (intégrés sur la blockchain). Seul leur SmartContract
l’est. Et lorsqu’on regarde dans le contrat la localisation de l’actif,
cela renvoie le plus souvent à une adresse web externe à
la blockchain. L’actif est donc stocké dans un environnement
web classique (serveur centralisé) ou plus majoritairement
dans le réseau décentralisé́ IPFS (InterPlanetay File System),
un réseau de stockage peer-to-peer qui est plus sécurisé́ et
moins risqué qu’un serveur web classique, certes, mais qui
n’est pas non plus une Blockchain. Et les conséquences sont nombreuses
!
.../...
Voir
journaldunet.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
FRANCE (En) : On n'a pas de pétrole, mais on a des idées ! Alors,
j'ai troqué ma deux-chevaux contre une deux bœufs !
Raymond DEVOS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Le remplacement agricole a 50 ans (1/4) : Un acteur incontournable
de l'agriculture française
Pour les agriculteurs, en particulier les éleveurs, prendre des
vacances nécessite de se faire remplacer sur la ferme, souvent grâce
à un service local de remplacement. Constitués en associations et
organisés en réseau, les services de remplacement sont aujourd’hui
329 en France. Ils viennent de fêter leurs cinquante ans d'existence
et leurs missions vont bien au-delà des remplacements pour congés.
Tour d'horizon avec Christophe Haas, leur nouveau président.
Voir
pleinchamp.com
« Chez nous, sans robotisation, il n’y aurait plus de production
laitière », par Toma Dagorn, 13 juillet 2022
Julien Fournier et Kévin Leroux se sont installés avec la perspective
de la fin de carrière de leurs associés posant d’emblée la question
de la main-d’œuvre sur une exploitation diversifiée (lait, porc,
volaille). En plus du salariat, ils ont choisi la voie de l’automatisation.
Voir
paysan-breton.fr
The Return of the Flock, by Anton Mauve
06
- 21/07/22 |
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L’avance des maïs fourrages s’accentue encore, par Agathe
Legendre, 19/07/2022
Arvalis-Institut du végétal établissait le 18 juillet une
nouvelle carte des dates prévisionnelles de début des récoltes
des maïs fourrage. L’avance des maïs fourrages s’est encore
accentuée et les premiers chantiers sont attendus entre
le 10 et le 15 août au sud de la Loire, voire avant dans
les situations où le déficit hydrique est le plus marqué.
.../...
Les premières estimations de rendements en blé tendre
d'Agreste (14/07/2022)
Agreste vient de publier ses premières estimations de rendements
en blé tendre pour la campagne 2021-2022. À partir des données
arrêtées au 1er juillet 2022, la production de blé tendre
atteindrait 32,9 Mt, soit une diminution de 7,2 % par rapport
à l'année dernière et de 5,9 % par rapport à la moyenne
2017-2021.
Voir
agri-mutuel.com
Agreste met à jour ses estimations de rendements en colza
Avec l'avancée des récoltes, Agreste vient d'actualiser
ses estimations de production de colza d'hiver pour cette
moisson 2022. D'après les données au 1er juillet 2022, elle
s'élèverait à un peu moins de 4 Mt, soit une hausse de 20,4
% sur un an mais une baisse de 2,6 % par rapport à la moyenne
2017-2021.
Voir
agri-mutuel.com
La voiture ne coute pas plus cher qu'il y a dix ans /
Driving a car not more expensive than 10 years ago
01
- 21/07/22
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La peur exagéré de manqué de blé
/ Exaggerated fear of a global wheat shortage
02
- 21/07/22 |
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Du côté d'Auguste
Derrière
1 - 21/07/22
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Point sur l’utilisation de semence sexée en France
Durant la campagne 2020-2021, 8,7 % des inséminations totales ont
été réalisées avec de la semence sexée. Après plusieurs années de
déclin, le recours à l'IA sexée est revenu au niveau de la campagne
2014-2015, soit la plus grande proportion d'IA sexée connue en France.
Voir
agri-mutuel.com
Glyphosate : défendre la solution de désherbage
en agriculture de conservation des sols (ACS)
0 - 21/07/22
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1 - 21/07/22
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2 - 21/07/22
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3 - 21/07/22
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4 - 21/07/22
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
GENS (Les) : La plupart préfèrent glisser leur peau sous les draps
plutôt que de la risquer sous les drapeaux.
Raymond DEVOS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Festival
du livre de Mouans-Sartoux
> Norbert
Doguet fait officier du Mérite agricole
Travailler plus qu'avant la pandémie / Working more than
before the pandemy
03
- 21/07/22 |
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Des bureaux moitié vides / Offices still half empty
04
- 21/07/22 |
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
GRIPPE (La) : Elle dure huit jours si on la soigne et une semaine
si on ne fait rien.
Raymond DEVOS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Reconnaissance des graminées Automne / Hiver au stade plantule
20 octobre 2022 - formation à distance
2 classes virtuelles et 1 sortie terrain en individuel pour :
- acquérir les notions de base en botanique et en malherbologie
- savoir observer les caractères morphologiques à l’œil nu et
à la loupe
- être capable d’identifier les graminées Automne/Hiver au stade
plantule
- utiliser les informations de la parcelle pour conforter le diagnostic
Voir
acta.asso.fr
>>> Autres sessions
Session
en présentiel, 16 novembre, à Pusignan (69)
Session
en présentiel, 29 novembre, à Bignan (56)
Le SIMA, vitrine des nouvelles solutions technologiques pour
l'agriculture
6-10 novembre 2022 - PARIS
A travers le SIMA TECH, vous découvrirez des solutions concrètes
aux problématiques de l’agriculture d’aujourd’hui mais également
les technologies et pratiques de demain.
Pour ce faire, le SIMA a réuni les organisations spécialistes
de chaque domaine : instituts techniques, monde de la recherche,
associations d’utilisateurs et de fabricants, chambres d’agriculture,
constructeurs…
Voir simaonline.com
Du côté de ebbh.fr... En résumé #120 : Vertige lucide
"La lucidité est la blessure la plus proche du soleil",
René Char in "Feuillets d'Hypnos"
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
HEURE (Dernière) : Je sens que ma dernière heure est arrivée,
je voudrais la passer avec vous.
Raymond DEVOS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de vitisphere.com : Le gouvernement veut "passer
aux solutions concrètes" pour l’irrigation agricole (retenues,
stockage...), par Alexandre Abellan, 16 juillet 2022
Face aux canicules pesant actuellement sur les productions agricoles,
deux ministres indiquent leur soutien à la mise en place de solutions
concrètes d’irrigation, concertée avec l’ensemble des territoires
concernées.
n matière d’irrigation des champs français, « il faut du concret
» déclarent en cœur la secrétaire d’État chargée de l’Écologie,
Bérangère Couillard, et le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau,
tous deux en visite ce samedi 16 juillet en Charente sur l’exploitation
bovine de Jean-Bernard Sallat (à Saint Germain de Montbron, en
Charente). « La vérité, c’est que je ne connais pas de territoire
où sans accès à l’eau, l’agriculture puisse se maintenir : l’élevage,
parfois le maraîchage, parfois l’arboriculture, parfois même la
vigne et parfois les grandes cultures » précise à la presse Marc
Fesneau, soulignant que ces apports en eau peuvent passer par
« des bassines ou autres types d’équipements. Pas besoin de se
bloquer sur le sujet. Simplement, la question c’est la gestion
raisonnée de la ressource. C’est ce que veulent faire les agriculteurs
au fond, dans une situation où ils peuvent avoir la maîtrise et
dans le même temps dans le dialogue [avec la société civile] pour
une gestion raisonnée. »
Une approche dépassionnée qui fait face aux inquiétudes et besoins
urgents du milieu agricole. Premier vice-président de la Fédération
Départementale des Syndicats Exploitations Agricoles (FDSEA 16),
Jean-Bernard Sallat témoigne des besoins en eau bien concrets
d’une exploitation agricole pendant ce chaud été 2022. Avec 110
vaches blondes d’Aquitaines et limousines (produisant 35 tonnes
de viande par an) et 180 hectares de céréales pour leur alimentation
(dont 10 ha de maïs irrigué), l’éleveur charentais rappelle que
« pour engraisser, il faut du maïs », mais constate qu’« aujourd’hui
je ne suis pas sûr d’avoir suffisamment d’alimentation, il manque
un mois de stock ». Ayant planté du maïs sans irrigation, il craint
que les coups de chaud passés et à venir réduisent à néant cette
récolte complémentaire.
>>> Il faut des actions
Allant optimiser sa ressource en alimentation (en produisant du
sorgho) et son cheptel (avec une descente à 100 têtes), Jean-Bernard
Sallat note qu’il est « aujourd’hui compliqué de faire [cette]
gymnastique, parce que les marges de manœuvre ne sont pas là (notamment
avec une faible rémunération). » Président de la Chambre d’Agriculture
de Charente, Christian Daniau souligne qu’une fois le constat
partagé, il faut des solutions rapides : « on sait que les exploitations
qui ont accès à l’eau peuvent continuer de travailler et sont
transmissibles. Des dossiers de stockage sont bloqués depuis longtemps
: après le Varenne, il faut des actions. ».
…/…
Voir
vitisphere.com/
Potato Harvesters, by Anton Mauve
07
- 21/07/22 |
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Du côté de pleinchamp.com … Médiatisation : au Tour de l’agriculture
Pendant le Tour de France, la FNSEA a sorti le carnet de chèque
pour financer une campagne publicitaire autour de la promotion
des métiers agricoles. Car en effet, quelle plus belle vitrine
des campagnes tricolores que le Tour ? Si seulement le patrimoine
agricole était tout aussi commenté que le patrimoine historique…
Depuis plus de 50 ans et les débuts de la diffusion télévisée,
la Grande boucle offre aux téléspectateurs la beauté et la variété
des paysages français, sur des territoires en grande majorité
ruraux.
Le monde agricole s’est d’ailleurs très tôt intéressé à l’évènement.
Depuis de nombreuses années, des fresques dessinées dans les champs
sont visibles depuis le ciel le long de la course, à l’initiative
des FDSEA locales. Objectif : valoriser la richesse de l’agriculture
française, montrer comment les agriculteurs entretiennent le paysage,
promouvoir les produits locaux, etc.
Cette année, la FNSEA a décidé d’aller encore plus loin en finançant
pour la première fois une campagne publicitaire au sein de l’épreuve
afin de promouvoir les métiers agricoles. L’enjeu n’est pas à
prendre à la légère : les secteurs agricoles et agroalimentaires
peinent à recruter des salariés, le nombre de fermes diminue chaque
année et seul un départ sur trois est remplacé.
La FNSEA mise sur l’exposition médiatique du Tour : 3,8 millions
de téléspectateurs en moyenne chaque jour pour une audience cumulée
de 42,4 millions de personnes, 10 millions de supporters sur les
bords des routes… Et 10% de 15-24 ans, le public visé par la campagne
publicitaire.
Avec cette surexposition médiatique et les moyens techniques actuels
(hélicoptères, drones, motos…), les campagnes françaises sont
sous les feux des projecteurs. Mais si le patrimoine historique
et géologique est largement mis en valeur par les commentateurs,
le patrimoine agricole l’est beaucoup moins… Ce serait pourtant
une occasion parfaite pour faire connaître les terroirs, les productions,
les zones d’appellations protégées, etc. Et dans le même temps,
un moyen de faire de la pédagogie et de rétablir certaines idées
reçues et contre-vérités.
Imaginons un peu : “Les coureurs traversent actuellement des champs
de betteraves. Saviez-vous que la France est le premier producteur
de sucre blanc de l’Union Européenne ! Et la betterave sert aussi
à fabriquer de l’éthanol, notamment pour le gel hydroalcoolique
! Nous apercevons maintenant des champs de maïs, qui sont évidemment
non-OGM, rappelons-le, car en France, les OGM sont interdits,
tout comme l’utilisation du glyphosate sur les cultures destinées
à être consommées.”
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté de l'Institut de l'élevage
Voir Idele-Première
n° 754 − 20/07/2022
Du côté d'Auguste
Derrière
2 - 21/07/22
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Du côté de pleinchamp.com … Médiatisation : au Tour de l’agriculture
Pendant le Tour de France, la FNSEA a sorti le carnet de chèque pour
financer une campagne publicitaire autour de la promotion des métiers
agricoles. Car en effet, quelle plus belle vitrine des campagnes tricolores
que le Tour ? Si seulement le patrimoine agricole était tout aussi
commenté que le patrimoine historique…
Depuis plus de 50 ans et les débuts de la diffusion télévisée, la
Grande boucle offre aux téléspectateurs la beauté et la variété des
paysages français, sur des territoires en grande majorité ruraux.
Le monde agricole s’est d’ailleurs très tôt intéressé à l’évènement.
Depuis de nombreuses années, des fresques dessinées dans les champs
sont visibles depuis le ciel le long de la course, à l’initiative
des FDSEA locales. Objectif : valoriser la richesse de l’agriculture
française, montrer comment les agriculteurs entretiennent le paysage,
promouvoir les produits locaux, etc.
Cette année, la FNSEA a décidé d’aller encore plus loin en finançant
pour la première fois une campagne publicitaire au sein de l’épreuve
afin de promouvoir les métiers agricoles. L’enjeu n’est pas à prendre
à la légère : les secteurs agricoles et agroalimentaires peinent à
recruter des salariés, le nombre de fermes diminue chaque année et
seul un départ sur trois est remplacé.
La FNSEA mise sur l’exposition médiatique du Tour : 3,8 millions de
téléspectateurs en moyenne chaque jour pour une audience cumulée de
42,4 millions de personnes, 10 millions de supporters sur les bords
des routes… Et 10% de 15-24 ans, le public visé par la campagne publicitaire.
Avec cette surexposition médiatique et les moyens techniques actuels
(hélicoptères, drones, motos…), les campagnes françaises sont sous
les feux des projecteurs. Mais si le patrimoine historique et géologique
est largement mis en valeur par les commentateurs, le patrimoine agricole
l’est beaucoup moins… Ce serait pourtant une occasion parfaite pour
faire connaître les terroirs, les productions, les zones d’appellations
protégées, etc. Et dans le même temps, un moyen de faire de la pédagogie
et de rétablir certaines idées reçues et contre-vérités.
Imaginons un peu : “Les coureurs traversent actuellement des champs
de betteraves. Saviez-vous que la France est le premier producteur
de sucre blanc de l’Union Européenne ! Et la betterave sert aussi
à fabriquer de l’éthanol, notamment pour le gel hydroalcoolique !
Nous apercevons maintenant des champs de maïs, qui sont évidemment
non-OGM, rappelons-le, car en France, les OGM sont interdits, tout
comme l’utilisation du glyphosate sur les cultures destinées à être
consommées.”
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté de l'Institut de l'élevage
Voir Idele-Première
n° 753 − 13/07/2022
Voir Idele-Première
n° 754 − 20/07/2022
Du côté d’André Heitz
> Le
Nigeria s'apprête à importer du blé génétiquement modifié pour faire
baisser les prix des aliments locaux
> Définitions
: Les types de travail du sol dans l'agriculture moderne
> Des
scientifiques africains à la tête de la recherche sur l'édition des
gènes sur le continent
> La
confiance des consommateurs dans la sécurité des fruits et légumes
augmente (aux États-Unis)
> Biotechnologie
et cotonnier en Australie
> Méthane
: toujours le plus important en premier
> Célébrités
et agriculture : nous devons travailler avec elles
> Journée
nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites
de l'Etat Français et d'hommage aux « Justes » de France
> Pouvons-nous
nourrir le monde grâce aux terres marginales ?
> Consultation
publique de la Commission Européenne sur les végétaux produits à l’aide
de certaines nouvelles techniques génomiques : mes réponses
> La
fille du fermier : des avocats avides d'argent ciblent encore un autre
herbicide dans des publicités télévisées
> Le
Nigeria s'apprête à importer du blé génétiquement modifié pour faire
baisser les prix des aliments locaux
> Célébrer
les exploitations familiales du monde en racontant leurs histoires
: Mexique
> «
Les fermes laitières familiales sont bien vivantes et sont là pour
rester » aux USA)
Changing Pasture, by Anton Mauve
08
- 21/07/22 |
 |
|
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Lutte
contre la maltraitance animale : mise en place du « certificat d’engagement
et de connaissance » pour les équidés et les animaux de compagnie
> Examens
de fin d’année : plus de 45 484 jeunes diplômés de l’enseignement
agricolev
> France
Relance : les soutiens se poursuivent pour l’alimentation saine et
durable dans les cantines scolaires des petites communes
> Sécheresse
: réunion du comité national sécheresse pour les acteurs du monde
agricole
> Politique
agricole commune : la France a finalisé son Plan stratégique national
(PSN) et donne ainsi de la visibilité aux agriculteurs dès cet été
Du côté de la Fnsea
> Sécheresse
et canicule : les agriculteurs soumis à rude épreuve mais mobilisés
pour appuyer l’action des secours
Depuis plusieurs jours, la France fait face à une vague de chaleur,
exceptionnelle par son ampleur, qui survient après un épisode déjà
historique au mois de mai. Son intensité, liée dans de nombreuses
régions à une sécheresse durable, impacte terriblement les cultures
et les élevages. Elle provoque des incendies sur le tout territoire,
que ce soit lors des travaux des champs, dans les bâtiments agricoles
ou dans les forêts françaises.
La FNSEA apporte son entière solidarité à tous les agriculteurs au
moment où les moissons battent leur plein, où les éleveurs doivent
déjà affourager leurs troupeaux, où les prairies sont desséchées et
où 72 départements sont concernés par au moins un arrêté de restriction
des usages de l’eau. C’est une vraie désolation de voir le maïs se
recroqueviller en période de pleine fécondation car il y aura un déficit
de grain, des moindres rendements et donc une moindre qualité pour
l’affouragement des animaux.
Lors du comité national sécheresse pour le monde agricole, réuni vendredi
15 juillet par Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire, et Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de
l’Écologie auprès du ministre de la Transition écologique et de la
Cohésion des territoires, la FNSEA a rappelé l’importance de prévoir
très rapidement les moyens permettant aux plus touchés des agriculteurs
avec de passer le cap de la fin de cet épisode. Des mesures de trésorerie
et d’accompagnement par des baisses de charges sont impératives pour
permettre à tous de faire face à cette situation inédite. La FNSEA
a également rappelé la nécessaire mise en œuvre, dès janvier 2023,
de la future réforme de la politique de gestion des risques, dans
son intégralité, et a insisté sur l’accompagnement indispensable des
agriculteurs dans l’investissement en faveur d’équipements adaptés
à cette nouvelle donne climatique.
En cette journée annoncée comme la plus chaude de cet épisode caniculaire,
la FNSEA appelle à redoubler de vigilance et à mettre en œuvre les
mesures de prévention concertées avec les Services Départementaux
d’Incendies et de Secours et les FDSEA.
A ce titre, la FNSEA tient à rendre hommage à l’engagement héroïque
des pompiers partout sur le territoire. Elle salue également la mobilisation
des agriculteurs en appui aux soldats du feu pour participer à la
lutte contre les départs de feux. Cette gestion collaborative dans
de très nombreux départements, a permis de réduire les risques via
des pratiques adaptées (moissons et bottelage aux heures les moins
chaudes, prise en compte des vents violents, modalités d’entrée dans
les parcelles…). Les FDSEA au plus proche des territoires et des sinistres
avec les SDIS, participent à l’information des agriculteurs en ce
sens.
Face à cette évolution du climat, la FNSEA se tient aux côtés des
agriculteurs qui font face à ces conditions extrêmes, et appelle tous
les agriculteurs à la plus grande vigilance.
> La
FNSEA, partenaire de la première édition
du Tour de France des femmes
Dans le cadre de sa campagne de promotion
des métiers de l’agriculture « Ma Nature,
Mon Futur, L’Agriculture », la FNSEA
sera actrice du Tour de France féminin,
dans la même configuration que le Tour
de France masculin.
Ainsi, du 24 au 31 juillet, le char
« Ma Nature, Mon Futur, l’Agriculture
» poursuivra sa route au sein de la
caravane publicitaire du Tour pour continuer
à faire savoir que l’agriculture est
pourvoyeuse d’emplois divers qui ont
du sens, de l’avenir et sont accessibles
à tous niveaux de qualification.
L’accent sera particulièrement mis sur
l’indispensable féminisation du secteur
agricole. Nous aurons à cœur de rappeler
tout au long du parcours que l’agriculture
se conjugue bel et bien au féminin.
La féminisation de nos métiers est un
enjeu de taille avec 27% de femmes à
la tête d’une exploitation agricole
en France et 38% parmi les salariés
agricoles.
Des signaux encourageants sont à saluer
: le dernier recensement agricole, dont
les résultats ont été communiqués en
novembre dernier, indique une proportion
de femmes plus élevée parmi les nouvelles
agricultrices de moins de 40 ans ; l’enseignement
agricole compte, quant à lui, 44% de
femmes. Il s’agit donc de nourrir et
d’encourager une tendance encore discrète.
D’autant que les métiers de l’agriculture
ne manquent pas d’atouts, mais font
l’objet d’une profonde méconnaissance
auprès du grand public.
La FNSEA s’appuie ainsi sur le premier
événement cycliste féminin pour mettre
en avant celles qui font l’agriculture
française et donner envie à d’autres
de se lancer à leur tour.
Partageant les valeurs du dépassement
de soi, de l’endurance et de l’humilité,
la FNSEA est fière de participer à la
caravane publicitaire du Tour de France
Femme pour faire découvrir la diversité
de ses métiers et s’ouvrir, une nouvelle
fois, au plus grand nombre, à toutes
et tous.
Du côté d'Auguste Derrière
3 - 21/07/22
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
IMMORTALITÉ (L') : J'y crois et pourtant je crains bien de mourir
avant de la connaître.
Raymond DEVOS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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L’humour du Général
Printemps 1968. La Révolution culturelle fait rage en Chine ! À Pékin,
un cortège de gardes rouges défile avec des banderoles :
- Non à la tête de chien de De Gaulle !
Commentaire du Général :
"C'est quand même un comble, de se faire traiter de chien par
des Pékinois !"
L’humour du Général
1967 - Président de la France de 1958 à 1969, De Gaulle a prononcé
cette phrase lors d'une visite au CNRS à une époque où l'on déplorait
le manque d'inventivité des chercheurs :
- "Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ! Mais des chercheurs
qui trouvent, on en cherche !!!"
La vie est simple
Le gendarme demande :
– Á combien rouliez-vous ?
– A deux seulement, mais si vous voulez monter, il reste de la place.
La vie est compliquée
Un homme rencontre un de ses copains qui fait une tête d’enterrement.
– Tu as perdu quelqu’un ?
– Non, c’est même le contraire, je vais être père !
– Et c’est pour ça que tu fais une gueule pareille ?
– Oui… Je ne sais pas comment l’annoncer à ma femme…
Twilight by Anton Mauve (1838 - 1888)
09
- 21/07/22 |
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Dérives climatiques : s’adapter, se protéger, par Gerard Petit,
04.07.2022
Le risque dans ces situations évolutives est de persister à les regarder
du « petit côté », voire de les appréhender par le « mauvais côté
».
Notre approche sociétale du réchauffement du climat, lequel semble
s’accélérer, conformément aux modèles, semble bien constituer un archétype
de méjugement, que les générations qui suivent pourraient vivement
reprocher aux décideurs actuels. Une forme d’inaction climatique dans
une acception beaucoup plus concrète, cette fois.
Il est grand temps qu’on cherche à pousser le curseur de la lutte
contre le réchauffement climatique vers la prégnante nécessité de
se protéger de ses effets, sans devoir considérer uniquement ses causes.
D’aucuns diront « enfin » !
>> Sortir d’un seul sillon
Mais curieusement, ce glissement est récent et encore bien hésitant,
comme si on avait considéré, jusque-là, que la bataille contre les
causes était gagnable et que devoir envisager des parades aux conséquences
n’était pas une priorité. Mais c’est à l’évidence bien mal appréhender
la situation et son devenir, que raisonner ainsi.
Une Commission internationale (1), présidée par Pascal Lamy, vient
de se créer pour étudier des mesures permettant la viabilité dans
un monde en surchauffe, mais il semble bien qu’on y parlera surtout
de captation du carbone ou de géo-ingénierie, quant au GIEC, fidèle
à son cahier des charges, il reste largement arcbouté sur les mesures
permettant la diminution des émissions.
Brice Lalonde, vient d’écrire un essai roboratif (2) dont l’objet
est présenté sur un bandeau : « Pour défendre le climat, sortons des
idées reçues ». L’écologiste engagé qu’il dit rester, y défend, entre
autres, le nucléaire, prétendant que vouloir s’en passer est une dramatique
bévue.
Mais il faut attendre le dernier chapitre de l’ouvrage : « Entrons
en résistance » pour que soit rapidement abordée la question de la
lutte contre les effets du changement climatique, et encore ces lignes
chutent-elles sur l’impératif de la neutralité carbone en 2050.
L’ancien Ministre de l’Environnement juge ce dernier objectif accessible
par une « Europe phare », entrainant forcément sur ses traces le reste
de la planète, une lourde concession au conformisme et aux dévoiements
pratiques qu’il implique, car rien n’est moins sûr.
Toucher au « net zéro », comme à la terre promise, formidable attracteur,
situation hautement souhaitable certes, est sans doute hors de portée,
même en y consacrant des sommes folles, lesquelles manqueront forcément
ailleurs, en particulier sur le front de la viabilité même de nos
sociétés, dans les conditions nouvelles crées par le réchauffement.
In fine, le pragmatisme s’imposera, n’en doutons guère, mais à moyens
comptés.
.../...
Formatée dans une bien-pensance idéologique, ne voulant pas considérer
l’inefficacité des dispositions mises en œuvre et persistant à les
regarder comme les parades robustes qu’elles ne sont pas, nos sociétés
ne vont-elles pas se retrouver fort démunies, quand demain, le péril
devenu réalité, nous trouvera largement impréparés.
Voir
europeanscientist.com
Risque climatique et environnemental : les solutions naturelles
de l’océan, par Gilbert Barnabé - 05.07.2022
Le changement climatique induit par l’augmentation du dioxyde de carbone
(CO2) dans l’atmosphère, la pollution, la surpêche en mer, les plastiques
dans les océans ou infiltrés jusque dans notre sang et bien d’autres
calamités ont exhorté plus de 15 000 scientifiques à déclarer que
la surexploitation de la planète avait empiré (Ripple 2021) tandis
que l’écologie politique s’est emparée de ces problèmes pour nous
prédire l’apocalypse. Aucun système politique ou économique ne serait
capable de gérer les catastrophes prévues (Bradshaw et al. 2021) !
Et, tandis que les appels à baisser les émissions de CO2 se multiplient,
les ouvertures de centrales à charbon en font autant, tant les besoins
énergétiques le commandent, qui conduisent au réchauffement climatique.
Voir
europeanscientist.com
Inflation du prix des logement / Housing inflation
05
- 21/07/22 |
 |
|
Pas d'envie de voyager ni au niveau national ni au niveau international
/ No appetite for travels (international and domestic)
06
- 21/07/22 |
 |
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A first thought for today
In a room where people unanimously maintain a conspiracy of silence,
one word of truth sounds like a pistol shot.
Czeslaw MILOSZ, poet and novelist (1911-2004)
A second thought for today
The surest sign of intelligent life in the universe is that they haven't
attempted to contact us.
Bill WATTERSON, comic strip artist (1958 -)
A third thought for today (and a web site)
Humans do consume considerable resources, but we also produce ideas,
which make resources useful and ever-more abundant.
See superabundance.com
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
|
|
Farmer’s Daughter: Money-grubbing lawyers target yet another herbicide
in TV ads, by Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA
If you poll any random group of Americans, they’re likely to tell
you that political television commercials are the absolute worst.
And heading into the midterm elections, it’s about to heat up. Before
long our favorite crime dramas and reality-show indulgences will be
interrupted by attack ads, paid-for-by disclaimers, and politicians
awkwardly pretending to be normal people.
But I’m about to lay down a trump card (sure, pun intended) that you
weren’t expecting. The absolutely worst commercials are those soliciting
clients for mass tort litigation (you know, like class-action type
things). We all know them: mesh used for hernia repair, breast implants,
and asbestos.
If you were watching television in almost any U.S. market in March
and April, you probably saw advertisements soliciting would-be plaintiffs
who were exposed to the crop-protection tool paraquat and later developed
Parkinson’s disease. Nearly 15,000 commercials ran in April to the
tune of $1.9 million. The lawsuits aimed at paraquat aren’t new —
they started back in 2017 — but the media blitz was the highest ever
in March and April of 2022. Though the 2021 campaign was nothing to
sneeze at.
If this story sounds familiar, you probably followed the Roundup litigation.
In those cases, the plaintiffs claimed that exposure to Roundup, including
its active ingredient glyphosate, caused them to develop non-Hodgkin’s
lymphoma. Not a single pesticide regulatory agency in the world has
concluded the data supports such an association, including the recent
decision by the Independent European Chemicals Agency. But that didn’t
stop juries from finding against demonized agricultural companies
and awarding million-dollar verdicts to sympathetic people with terminal
illnesses.
.../...
See
agdaily.com
Stock d'épargne encore élevé / Stock of saving
still high
07
- 21/07/22 |
 |
|
Notre humanité vue par le gouvernement chinois /
Our Humanity Seen by Chinese Authorities
08
- 21/07/22 |
 |
|
Defined: The types of tillage in modern agriculture, by Brian Boyce,
June 22, 2022
…/…
What’s the Difference in Terms?
Any kind of tilling loosens the soil. This mechanical manipulation
of earth is done for the purpose of managing crop residue, incorporating
amendments, preparation of the seedbed, weed control, and removal
of surface compaction and rutting.
To that degree, there are Primary Tillage and Secondary Tillage strategies
to consider.
Primary tillage loosens the soil and mixes in fertilizer or plant
material, producing a rougher textured soil. This is typically done
after the last harvest. The primary objective here is to attain a
reasonable depth of soft soil and incorporate crop residues and aerate
the soil.
Secondary tillage producers a finer soil and sometimes shapes the
rows in preparation of a seed bed and ensure weed control throughout
the growing season. Secondary tillage is any subsequent tillage to
incorporate fertilizers, reduce the soil to a finer texture, level
the surface, and control weeds.
Vertical tillage refers to strategies where the tool enters and exits
the soil on a vertical plane as opposed to a horizontal one. The goal
here is for the implements to engage the ground straight up and down
with as little angle as possible to the soil surface. Vertical tillage
is helpful when cutting and sizing the residue while mixing it into
soil to convert organic matter. This style tends to reduce the chance
of leaving secondary compaction layers as is done by horizontal movements.
Horizontal tillage is broadcast in nature as the term suggests and
grates horizontal layers of soil with different densities. Both the
traditional moldboard and chisel plows have historically served in
this role. Newer methods, in one example, include the Kinze Mach Till.
Horizontal tilling reduces the need for chemical weed control, and
the soil at the surface is relatively uniform, easing planter performance.
The downside is water produced by rainfall can move more rapidly across
it and cause erosion (a significant loss of topsoil).
Conservation tillage refers to those strategies designed to conserve
soil by reducing erosion. The goal is to leave at least 30 percent
crop residue on the soil surface or at minimum 1,000 pounds per acre
of small grain residue. This slows water movement and reduces erosion.
Typically, these strategies are implemented along with others involving
soil management and cover crops and, if done successfully, can yield
great benefits. Tilling-wise, these strategies include mulch-till,
ridge-till, and no-till. Mulch tillage means the uniform spreading
of residue on the soil surface and planning the operations so as to
achieve a prescribed volume. Ridge tilling strategies allow the farmer
to create ridges or raised triangular beds. Ridge tilling is typically
shallow and produces smooth peaks to keep planters in the same rows.
No-till farming practices leave the soil undisturbed by tillage with
residue left on the soil surface.
Strategies termed reduced tillage leave between 15 percent to 30 percent
crop residue on the soil, or 500 to 1,000 pounds per acre of small
grain residue. Intensive tillage leaves less than 15 percent crop
residue or 500 pounds per acre of small grain residue. Intensive tillage
is typically performed with traditional implements such as the moldboard
and chisel plows.
.../...
See
agdaily.com
Raquel Chan: Discovering the gene behind GM wheat, by Luis Ventura,
June 29, 2022
Argentina’s genetically modified, drought-tolerant wheat is making
headlines around the world. Though it’s been ready for a couple of
years now, the global grain crisis and resulting food shortages caused
by Russia’s war against Ukraine have brought it into prominence.
The Alliance for Science had a chance to talk with Dr. Raquel Chan,
the Argentinian lead scientist who launched the GM wheat journey 16
years ago. A biochemist who specializes in plant biotechnology, Chan
is director of the Agrobiotechnology Institute of Santa Fe (IAL) and
senior researcher at the National Scientific and Technical Research
Council CONICET. She is also a member of the National Academy of Sciences
and has been recognized by the BBC as one of the 10 outstanding scientists
in Latin American.
The GM wheat journey started with Chan studying and analyzing sunflowers,
which resulted in the discovery of the HB4 gene. Its patent was licensed
to Bioceres Crop Solutions, the Argentinian company seeking to bring
GM wheat to international markets.
.../...
See
allianceforscience.cornell.edu
Chine : taux de natalité devenu "normal" / Normal
Chinese Birth Rate
09
- 21/07/22 |
 |
|
Pétrole : capacité limitée de production de
l'OPEC / OPEC Limited oil production capacity
10
- 21/07/22 |
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The Battery That Will Make Fossil Fuels & Nuclear Power A Thing
Of The Past
At half the price of lithium-ion, CO² batteries are set to kickstart
a renewable energy revolution.
See
medium.com
Psychologist Gena Gorlin argues that internalizing the universe's
tendency toward death and disorder can help us appreciate what we
have and compel us to build a better future
See
humanprogress.org
How child mortality fell from 40% to 3.7% in 200 years
In 200 years, the mortality rate for children under the age of five
(per 1,000 live births) has dropped from 40% to 3.7%.
See
bigthink.com
U.S. road deaths far outnumber those in Europe. Why?
Wyoming's roads are nine times deadlier than Ireland's. California's
road safety is on par with Romania's.
Family-run dairies are alive, well, and here to stay, by AGDAILY
Reporters
airy isn’t dead, and neither is the family farm. The National Milk
Producers Federation is working to define dairy once again – and that
doesn’t mean a redefinition of dairy farms. While dairy farms have
increased in size, continued rhetoric regarding the “decline of the
family farm” simply isn’t true. It’s still the same kind of people
owning and operating dairies that there’s always been, and that means
families, not corporations.
It’s important to understand when discussing the family farm, what
exactly the definition of a family farm is. The USDA classifies family
farms as “any farm organized as a sole proprietorship, partnership,
or family corporation.” Farm organizations that are organized as non-family
corporations or co-ops and those with hired managers are excluded
from this definition. Family farms are a key part of U.S. agriculture,
accounting for 98 percent of all farms and 88 percent of production.
Midsize and large-scale family farms make up about 66 percent of production
— large-scale farms produce the majority of the dairy consumed and
grown in the U.S.
Changing times have necessitated growth in many industries. Family
farms are no exception, and have grown through necessity. Farmers
have employed new technologies, better genetics, and improved cattle
care throughout the years. Even the number of cattle owned by operations
has adapted: in 1990, dairies raised about 50 cows, and now, most
operations have about 300 cows. But, what hasn’t changed is the consistent
reliability of the family-owned dairy farm. In addition to technologies,
family-owned dairy farms have grown due to changing family demographics.
Operations who couldn’t support multiple families have purchased other
farms that were sold out, accounting for the growth in their farm
sizes. Farmers who retired and had no children interested in the industry
were bought out by by these increasingly growing family farms.
.../...
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
|
|
The true legacy of Gregor Mendel
Gregor Johann Mendel, who laid the groundwork for genetics, was born
200 years ago today (or maybe two days from now). Many of the details
of his work have been lost to history, because notes on his experiments,
including his interim observations and his working methods, were burnt
after his death. From what’s left, it’s clear that Mendel was a careful
scientist: cautious, patient and committed to data. “In science’s
current age of hyper-competitiveness, it is worth pausing for just
a moment to celebrate his absolute commitment to careful observation,
rigour in analysis and humility in interpreting the results,” says
a Nature editorial.
See nature.com/
How did Mendel do it?
How did a friar with no knowledge of genes, chromosomes or genomes,
whose work was generally ignored during his lifetime, become a founder
of genetics? Historical sources discovered in the past few years —
including two newspaper articles from 1861 about his work, while Mendel’s
experiments were ongoing — suggest some possible answers. Mendel’s
fundamental research on the inheritance of traits emerged from an
applied plant-breeding programme, aided by the backing of a supportive
abbot and a friendship with a fellow scientist, write geneticists
Peter van Dijk, Adrienne Jessop and Noel Ellis.
See
nature.com
Cottage on the sand road, by Anton Mauve
10
- 21/07/22 |
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This one about a local priest who was really fond of raising exotic
chicken – Polish, Crevecoeurs, Sumatra, you name it.
One day, his prized cock was missing… someone had stolen it…! How
dare they…!
So, too, this priest preached a long and stern sermon about how wrong
it was to steal, that God was always watching, always… all that jazz.
Then, he proceeded to ask if anyone had seen his cock… and looking
quite embarrassed, half of the choirboys raised their hands.
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d’informatique agricole (Afia)
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