Du côté du web et de l’informatique agricole n° 52 du 15 octobre 2020

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 52 du 15 octobre 2020

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 52 - 2020
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 15 octobre 2020



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Bonjour, Abonné depuis des années à ta chronique hebdomadaire, avec admiration pour ton travail.

Je viens de tomber sur cet article sur le site du Monde, et je pense que cela pourrait t'intéresser à double titre.
D'abord il s'agit d'une aquarelle, et pas de n'importe qui, de Camille Pissaro, La cueillette des pois, qui rentrerait parfaitement dans la galerie des "Good old days".

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Et ensuite parce qu'il s'agit d'une œuvre qui avait été spoliée à un collectionneur juif sous l'occupation, et retrouvée exposée au musée parisien Marmottan-Monet début 2017, prêtée par les époux États Uniens Toll dans le cadre d’une rétrospective consacrée à Pissarro à Paris.

Il est vrai que les collectionneurs américains ignoraient sûrement un texte d’exception : l’ordonnance du 21 avril 1945 sur la « nullité des actes de spoliation accomplis par l’ennemi ou sous son contrôle », destinée à permettre aux victimes de récupérer leurs biens.
Et ils ignoraient aussi sans doute l'histoire de cette aquarelle.
Voir lemonde.fr
Cordialement

Contact : Alain MORIZUR
Mél : morizura(a)free.fr


Good old days (?????): A Golden Harvest by Gregory Frank Harris (b.1953)

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Funny Donald Trump Toilet Brush Make Your Toilet Great Again! Gag gift for your pal
Voir vidéo (rigolote !)
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Good old days (?????): Colheita - Ceifeiras - António de Carvalho da Silva Porto


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Avortement au-delà de 12 semaines de gestation

"Comme si laisser par exception deux semaines de délai pour un avortement était réellement un enjeu, pour des gens qui ont toujours été contre l'avortement ?" (Gazette du 8 octobre)

Même la presse de gauche le reconnait “entre douze et quatorze semaines une difficulté technique se fait ressentir”.

Euh en passant, la petite "difficulté", c'est rien, juste "qu’il faut couper le fœtus en morceaux et écraser sa tête pour le sortir du ventre". Et toujours, trois fois rien, juste une image de fœtus à 14 semaines.

Je ne suis pas médecin, mais si je l'étais, je ne le ferais pas...

J'essaie juste d'avoir un peu de réflexion philosophique sur notre époque (pas juste sur les OGM...) qui choisit de sacrifier une vie à la liberté individuelle de la femme.

C'est à dire que nous ne sommes pas dans le Bien contre le Mal, mais dans le Tragique (choisir entre deux maux). Dans une époque où l'Occident par ailleurs veut éviter tout tragique (plus de guerre, plus d'accident technologique, plus d'animaux d'élevage, plus de peine de mort, etc.). Il faudrait bien un moment que l'Occident sorte de ses contradictions...
Contact : Marcel KUNTZ
Mél : marcel.kuntz(a)cea.fr


Ma réponse (GW) : Je suis d'accord avec vous sur le fond. D’abord, l’avortement est un échec. Ensuite, au-delà de 12 semaines, c'est tard, très tard.

Je n’ai pas précisément de compétence sur le sujet, mais il me semble qu’il y a le principe de réalité que vous voulez ici ignorer. De toute façon, l'avortement se fera et la moins mauvaise solution est qu'il se fasse dans le milieu médical, en France plutôt que hors de France. Sous-estimer la souffrance de la femme enceinte malgré son souhait le plus profond, ne mène à rien. Votre réflexion philosophique que je respecte, me parait "hors réalité".

Et la contradiction me parait plutôt en vous qui préférez ici votre rêve à la réalité tragique d'un avortement qui se fera coute que coute.

Que sert d’interdire ce que l’on ne peut pas empêcher ? Disait André Gide.

Le plus important dans la loi en cours de discussion est que des sages-femmes puissent pratiquer les avortements. Cela va diminuer la pression sur les médecins et ceci me parait une bonne chose.

Ceci étant, j’ai toujours trouvé inhumain les gens qui présentent à des femmes en détresse absolue des photos de fœtus.


Good old days (?????): Bergère et moutons par Camille Pissarro, 1887

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Lettre aux écologistes qui n’aiment pas le bonheur par Jean-Paul Pelras

Madame, Monsieur.

À Rennes, Paris, Bordeaux ou Lyon, vous prônez l’autosuffisance énergétique et alimentaire. Vous n’appréciez ni le Tour de France, ni les sapins de Noël, ni la circulation. Vous appartenez à ce mouvement qui tente le challenge démocratique depuis 1974 où René Dumont obtint 1,32 % des suffrages jusqu’à Eva Joly qui plafonna 38 ans plus tard avec 2,31 %.

Vous avez décroché en juin dernier le pompon d’une fête foraine désenchantée où vous avez capté les voix d’une gauche en perdition et bénéficié d’un taux avoisinant 60 % d’abstention. D’où peut être cette aversion envers les courses cyclistes où le panache du champion est inversement proportionnel à celui de l’opportuniste.

Vous pensez que la France est désormais entre vos mains et que les partis politiques vont devoir composer avec vous s’ils veulent prétendre à la victoire, même s’ils doivent convoquer Pyrrhus pour y accéder. Mais de grâce, et comment le formuler autrement, en attendant “foutez-nous la paix !”.

Oui, foutez-nous la paix car nos préoccupations sont aux antipodes des vôtres, car nous en avons assez de vos dogmes, de vos contraintes coercitives, de vos lois punitives. Là où le tourniquet de la connerie est en train de nous faire perdre nos 4 points cardinaux. Là où les nouveaux orfèvres de l’opinion sont prêts à sacrifier ce qui fait le charme d’un pays pour promouvoir l’absurdité de quelques idéaux.

Les gens, je veux parler de ceux qui travaillent avec une obligation de résultats, dans leurs commerces, dans leurs champs, dans leurs ateliers, sur leurs chantiers, dans leurs bureaux, dans leurs usines, en ont assez de vos caprices qui impactent leur quotidien et ce qui donne un peu de saveur à la vie quand la semaine est finie.

Savez-vous seulement ce que représente un arbre de Noël dans les yeux d’un enfant ou une course cycliste défilant dans la rue principale d’un petit village, entre Bigorre et Aubrac, pendant la saison des foins ?

Avez-vous jamais vu cette gerbe bigarrée où vous avez cru reconnaître Anquetil, Merckx, Poulidor ou Hinault dans un froissement inoubliable de pignons et de pédaliers ?

Avez-vous jamais attendu la “caravane” et, dans le vacarme des klaxons, vous êtes-vous précipités sur le bitume pour ramasser quelques stylos, quelques porte-clés, des ballons, parfois une casquette et tout un tas de bricoles que vous avez retrouvées, un jour de déménagement, chez vos grands-parents, dans le tiroir du vieux buffet ?

Avez-vous jamais tenu pendant quelques instants, entre vos mains, ces objets dérisoires, ceux qui ont fait notre enfance, nos étés, nos vacances, nos plus beaux souvenirs ? Vous êtes-vous rappelés vos pantalons courts, d’une cousine un peu effrontée, des recommandations de votre mère, de la complicité de cet oncle qui vous portait sur ses épaules, de tous ces gens heureux et volubiles qui criaient au bord des départementales ?

Certainement pas ! Tout simplement car vous n’appartenez pas à cette population française qui se satisfait des joies populaires, qui aimait jusqu’ici voir les pastourelles embrasser le champion avant que les puritains et les hygiénistes de service, en nous prodiguant leurs morales, ne les excluent du peloton.

Certainement pas, vous qui pensez que le Tour de France véhicule une image machiste du sport, qu’il y a trop de moteurs thermiques dans la caravane, que les gadgets jetés sur le bord des routes polluent parce qu’ils ne sont pas “durables”.

Vous êtes les tenants d’une pensée unique qui tétanise le peuple en le faisant culpabiliser. Vous prophétisez le malheur en prohibant le bonheur. Vous croyez savoir ce qui est bien pour nous car vous avez fait de votre idéologie une profession, en nous faisant croire que nous ne sommes pas suffisamment qualifiés pour exprimer nos propres opinions. Avec le coup du sapin de Noël et celui du Tour de France le vernis est passé du vert au vert de gris.

Peut-être tout simplement car ce qui émoustille votre esprit citadin n’est en réalité qu’une pitoyable supercherie.
Voir lagri.fr


Good old days (?????): Les Botteleurs de foin par Jean-François Millet

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La France a un problème avec son prix Nobel, par Géraldine Woessner

Saluée dans le monde entier comme une découverte majeure, la technique des « ciseaux moléculaires », récompensée du prix Nobel de chimie, reste honnie en France.
Voir au moins la vidéo (l’article est payant)


Horreur et stupéfaction ! Formidable Emmanuelle Charpentier !

1. La prix Nobel Emmanuelle Charpentier : "La France aurait eu du mal à me donner les mêmes moyens qu'en Allemagne"
A l'étranger, elle n'aura pas eu à supporter le poids des mandarins français de la recherche ni celui de nos amis écolo-censeurs.

2. Elle a son prix Nobel pour une technologie OGM !

Voir Géraldine Woesner sur Twitter à propos de Emmanuelle Charpentier


Le dernier numéro de Sciences et Pseudo-sciences


La prix Nobel Emmanuelle Charpentier : "La France aurait eu du mal à me donner les mêmes moyens qu'en Allemagne"

Elle est la troisième chercheuse française à obtenir le prix Nobel de chimie. La scientifique a répondu aux questions de France 2 dans les locaux de l'Institut Max-Planck, à Berlin (Allemagne), où elle dirige une unité.
Voir francetvinfo.fr


La merveilleuse aventure des pionniers de CRISPR-Cas9 (avec une chercheuse d’origine française qui n’a jamais trouvé sa place en France dans nos organisations de recherche)

Le prix Nobel de chimie a été décerné cette année à la Française Emmanuelle Charpentier et à l’Américaine Jennifer Doudna pour leurs travaux sur les « ciseaux moléculaires ».

Agriculture & Environnement leur avait consacré un article en juin 2017, pour relater cette « merveilleuse aventure ».
Voir agriculture-environnement.fr


Agnès Ricroch : les applications de la découverte d'Emmanuelle Charpentier, ne sont toujours pas autorisées en France

Q. à Agnès Ricroch : la Française E. Charpentier aurait-elle pu faire sa découverte en France ou en Europe ?

R. : Oui sur le plan fondamental mais non pour les applications notamment en agriculture en France. J’ai dénombré dans l’union européenne 5 essais actuellement au champ de plantes modifiées (éditées) sur le tabac, la cameline, le maïs, le colza par CRISPR-Cas en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni : la France brille par son absence comme je l’ai déjà écrit pour votre site...
Voir europeanscientist.com


M. Jean-Marc Bonmatin, un chercheur ????
Voir le niveau bien modeste de la recherche française au Cnrs


Du côté d’Auguste Derrière

On ne dit pas jambon de Dordogne, mais Serrano de Bergerac.
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Quelques bons mots (dont beaucoup du grand R. Devos)

> Un jardinier qui sabote une pelouse est un assassin en herbe.

> Je connais un critique qui est en même temps auteur... ce qui le met en tant qu'auteur dans une situation critique.

Signalé par Michel GIL ANTOLI
Mél : michel(a)gilantoli.com


Technologues contre décroissants : le nouveau choc des civilisations, par Félix Marquardt et Phoebe Tickell

« Innovation » contre « modèle amish », « modernistes » contre « behavioristes » : et si la fracture idéologique cardinale du XXIe siècle était là ?

On pourrait balayer d'un revers de la main la polémique suscitée par les propos d'Emmanuel Macron devant un parterre d'entrepreneurs du numérique réunis à l'Élysée, lorsque, faisant référence à la nécessité pour la France de « prendre le tournant de la 5G », le président de la République mit dos à dos esprit des Lumières, génie français, innovation et modernité d'une part, « modèle amish » et « retour à la lampe à huile » d'autre part. On aurait tort.

Ces propos et le tollé qu'ils suscitent sont révélateurs de la fracture idéologique cardinale de notre temps. Oubliez Trump et Biden, les partisans du Brexit et ses opposants, droite et gauche… La véritable rupture du XXIe siècle opposera technologues et ceux que l'on nomme décroissants.
Voir lepoint.fr


Écologie locale ou écologie globale ?

Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture, propose une vision globaliste de l’écologie opposée à une vision localiste… En agriculture, le distinguo est clair, il vaut mieux intensifier dans certains régions, pour mieux préserver le biodiversité ailleurs (voir les liens proposés plus loin)… et dans l’industrie aussi :

>>> À côté de Berlin, des militants écologistes veulent stopper le chantier de la Gigafactory de Tesla

La construction de l’usine, qui doit ouvrir à l’été 2021 et pourrait employer jusqu’à 40 000 personnes, se heurte à l’opposition de groupes écologistes et d’initiative citoyenne.
.../...
Les termes du débat dépassent largement le Brandebourg : pour sauver le climat, faut-il inventer de nouvelles technologies pauvres en carbone, et sacrifier pour cela quelques hectares de forêt, ou au contraire contrer les ambitions de l’industrie, jamais aussi vertueuse qu’elle le prétend, et protéger les espaces naturels ?

Elon Musk préfère évidemment la première manière, même s’il s’est dit ouvert aux discussions. Il est persuadé que les technologies développées par Tesla contribueront à sauver le climat, qui « n’attend pas ». Et il s’étonne qu’en Allemagne les procédures prennent autant de temps.

Mais il y a le temps du climat (et de l’entreprise) et celui de la démocratie. C’est en substance le message qu’Angela Merkel a semblé adresser au bouillonnant Musk dans une interview donnée au réseau de presse RND le 3 octobre, jour anniversaire de la réunification. « Les protestations et objections appartiennent à l’essence de la démocratie, » a déclaré l’impassible chancelière, qui a fait de la patience une de ses armes politiques.
Voir lemonde.fr

>>>> L’agriculture extensive favorable à la biodiversité ? (Première partie)

>>>> L’agriculture extensive bénéfique pour la biodiversité ? (2ème partie)


Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

Arrivé épuisé au sommet, l’alpiniste prit un remontant avant d’entamer la descente.

Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr


Good old days (?????): Bergères regardant un vol d'oies sauvages (1866) par Jean-François Millet

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Comment l’État profond a désindustrialisé la France ? (Signalé par un ami)
Voir frontpopulaire.fr

Mon commentaire (GW) : l'auteur de l’article de frontpopulaire.fr est très content de son constat… mais pour les solutions ???? Question : si l’État profond a désindustrialisé la France, les Instituts de recherches (Cnrs, Inra, ec.) qui coopèrent si peu avec l’industrie, font-ils eux aussi partie de « l’État profond » ?

À mon avis, mais mon point de vue n’est pas très original, les raisons de la faiblesse industrielle de notre pays sont multiples :

- pendant longtemps, la taxe professionnelle a affaibli les entreprises industrielles vis-à-vis de leurs concurrentes (merci M. N. Sarkozy de l’avoir supprimée).

- charges sur les bas salaires trop élevées... alors que les abaisser a été un geste de justice sociale (merci M. F. Hollande), certains syndicats ont critiqué ce geste.

- restaient des charges de production élevées par rapport à l’Allemagne par exemple. Elles vont être abaissées (merci M. E. Macron).

- dévalorisation de l'enseignement technique et du travail ouvrier, problèmes que certains ont encore aggravé en présentant systématiquement le travail ouvrier comme un enfer alors que beaucoup d'ouvriers ont des boulots intéressants et bien rémunérés. Si je me souviens bien, M. Mélanchon s’était intéressé à ce pb de l’enseignement technique, sans aucun résultat.

- positionnement malheureux dans le milieu de gamme, avec des produits trop chers pour ce qu'ils sont, ou pas assez sophistiqués pour être vendus chers.

- ou à l’inverse… positionnement ne correspondant pas à la demande comme on le voit dans l'agroalimentaire où nous visons trop systématiquement le haut de gamme alors que la clientèle demande des produits "standards". On produit du poulet label alors que les clients aiment les nuggets...

- insuffisance d'innovations : nous mettons beaucoup d'argent dans la recherche scientifique sans trouver les moyens de développer des innovations. Chercher et innover n’ont pas rien à voir, mais si peu... Le Cnrs, l’Inra, l’Inria, etc. ont depuis longtemps fait la preuve de leur incapacité à innover, mais les pouvoirs publics ne s’en sont pas rendu compte. Encore heureux qu'il y ait encore le crédit d'impôt recherche (mal nommé) et qu'il y ait eu le CICE.

- à cause d'une méfiance incompréhensible (mais on a ce que nous méritons), les centres de recherche ne collaborent pas assez avec les industriels (et réciproquement).

- dans bien des cas, la surrèglementation est fatale : pourquoi interdire la recherche minière dans notre pays ? Pourquoi est-il devenu quasi impossible de faire passer en sous-sol une nouvelle conduite de gaz ou créer une usine chimique ? Pourquoi en machinisme agricole, changer sans cesse la réglementation ?

- nos 4 banques françaises n'ont pas assez soutenu (et n'ont jamais été encouragées à le faire) les industriels comme l'ont fait les banques allemandes. La curiosité est qu’en Allemagne, les banques vont très mal et l’industrie plutôt bien…

À noter toutefois que nous avons un secteur des services (dont le tourisme en panne aujourd'hui) qui reste très puissant.


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

EXISTENCE (L') : Tu fais des gosses et tu attends qu'ils s'en aillent, et puis, quand ils sont partis, tu attends qu'ils reviennent.
Frédéric DARD, et/ou SAN ANTONIO

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 8 octobre 2020 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 954 dated October 12, 2020

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Monchamp.fr : un site de rencontres entre agriculteurs(.rices) et écoliers

Comment, en cette période de crise sanitaire, poursuivre les échanges entre les agriculteurs(.rices) et les écoles, si importants pour faire découvrir l'agriculture et ses métiers aux plus jeunes, et casser certaines idées reçues ? En s'inscrivant sur la plateforme web Monchamp.fr, qui permet de nouer une relation virtuelle, mais bien réelle, entre les élèves et les exploitants agricoles.
Voir terre-net.fr


Un livre blanc pour favoriser la diffusion des outils numériques auprès des agriculteurs

Les entreprises membres de la Chaire AgroTIC, engagées dans un travail de réflexion collectif sur la diffusion des outils numériques, ont analysé leurs expériences professionnelles afin de partager dans un livre blanc leurs observations sur leurs propres pratiques. Destiné aux acteurs du monde agricole, ce livre blanc rassemble des recommandations qui ont pour objectif de favoriser la diffusion des technologies numériques auprès des agriculteurs et leur adoption sur le terrain.
Voir livre blanc de la chaire AgroTIC de Montpellier SupAgro


Base de données de recherche de Méthodes CEB (expérimentation) mise en ligne !

Retrouvez toutes les informations relatives à nos méthodes CEB (Commission des Essais Biologiques) sur notre nouvelle base de données Méthodes CEB.

Ces méthodes sont destinées à déterminer, dans les meilleures conditions, l’efficacité au champ des moyens de lutte à l’égard des adventices et des bioagresseurs, la sensibilité des cultures aux produits phytopharmaceutiques, l’étude de la valeur pratique de ces produits utilisés dans les conditions les plus proches de leurs futures applications, ainsi que leurs éventuels effets non intentionnels liés à leur utilisation.
Voir vegephyl.fr


Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?

Bousculant nos connaissances scientifiques en matière de virologie et d’épidémiologie, la pandémie de la Covid-19 a provoqué un confinement mondial qui a eu immédiatement de graves conséquences socio-économiques. Paradoxalement, elle semble être un catalyseur des grandes mutations en cours dans les filières agricoles et alimentaires françaises : agroécologie, territorialisation, numérique, circuits courts, transition alimentaire. Elle invite à la réflexion sur l’évolution de l’Union Européenne et de sa politique agricole commune. Elle oblige à revoir les relations Nord-Sud en matière de sécurité alimentaire mondiale.

Interpellée par ces événements, l’Académie d’agriculture de France s’est mobilisée autour d’un groupe de réflexion qui a travaillé durant le grand confinement par visioconférence et alimenté un Forum académique numérique. Ce sont ces contributions et des propositions concrètes pour une mutation accélérée et positive du monde agricole, qui vous sont communiquées dans cet ouvrage. Avec la crise de la Covid, l’Académie d’agriculture de France s’est muée en une société savante 4.0 !

L'Académie d'agriculture de France, s'est en effet posé la question « Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ? » et s'est efforcé d'y répondre dans le nouvel ouvrage collectif, qu'elle publie aux Presses des Mines, en cette rentrée 2020.

Pour ce faire, quelque soixante membres de l'Académie d'agriculture de France ont mené "leurs propres réflexions", au sein de chacune des 10 sections de la Compagnie.

Ils ont confronté et fait progresser leurs idées au sein d'un forum numérique animé par Michel Dron, secrétaire de la section "Productions végétales" et Philippe Kim-Bonbled, directeur du développement et de la communication de l’Académie.

Puis, ils ont entamé la rédaction de l'ouvrage, en un temps record, qui comporte les trois parties suivantes :

1. La pandémie et ses réalités agricoles,
2. Les vulnérabilités agricoles mises en évidence par la pandémie,
3. L’après-pandémie agricole.

Pour illustrer les chapitres écrits par leurs consœurs et confrères, des membres engagés au quotidien dans différents secteurs d’activités font, par ailleurs, part de "la manière dont ils ont vécu la pandémie, comment ils ont dû s’y adapter et quelles leçons ils en tirent pour l’avenir".

Comment commander cet ouvrage…


Balades en forêts, Attention, les applis cueillent parfois les champignons toxiques

Ce champignon que je viens de cueillir est-il comestible ? Les applis de reconnaissance ne sont pas suffisamment fiables pour répondre à cette question en toute sécurité, met en garde l'agence sanitaire Anses qui rapporte des cas d'intoxication « favorisés » par ces services sur smartphone.
Voir agri-mutuel.com


Plantix - L’application intelligente contre les ravageurs et les maladies de plantes (une description résultant certainement d’une traduction automatique… sans garantie ! -GW)

Après avoir entré votre emplacement et vos types de cultures dans Plantix, l’application affichera les prévisions pour votre région. Pour des recommandations sur la meilleure façon de prendre soin de vos cultures, rendez-vous sur Consultatif page. Une fois que vous avez créé un avis, vous pouvez choisir la plante avec laquelle vous avez besoin d’aide. Plantix vous montrera les informations essentielles sur votre végétation, ainsi qu’un calculateur d’engrais.

Si vous pensez que votre plante a une maladie, appuyez sur Bilan de santé, prenez une photo et téléchargez-la sur Plantix. L’application utilise vos photos prises pour identifier les maladies et les ravageurs. Sa vaste bibliothèque d’informations peut également vous aider à trouver la meilleure façon de vous débarrasser de ces insectes et maladies embêtants.

Dirigez-vous vers le Communauté élément dans la barre de menu du bas pour poser ou répondre à toutes les questions liées au jardinage. Chaque fois que vous êtes perplexe dans vos projets de jardinage, vous pouvez généralement trouver un expert de la communauté Plantix pour vous aider.
Voir Plantix


David Forge dit tout sur les semences qu'il utilise à la ferme (vidéo)

David Forge (La Chaine Agricole sur Youtube), explique comment il gère ses semences. Il privilégie les semences de ferme (celles q...
Voir wikiagri.fr


Dans le Loiret, la moisson de maïs 2020 aussi montre de faibles rendements (vidéo)

Gilles VK, agriculteur dans le Loiret, montre sa moisson de maïs, laquelle est aussi décevante que celles des autres cultures....
Voir wikiagri.fr


Règlement intérieur 1880 de la vinaigrerie Dessaux à Orléans (à voir absolument ou un vrai gag ?)


KARNOTT et LEA s'interconnectent : rentabilité, sécurité et confort !

Aujourd’hui, LEA et Karnott s’interconnectent pour vous faire gagner en rentabilité, en sécurité et en confort de travail. Une solution indispensable pour les ETA puisque les saisies d'intervention deviennent totalement automatiques. Sur le terrain vous passez ainsi de parcelle en parcelle sans rien noter, vous retrouverez sur LEA toutes les interventions réalisées. Un gain de temps énorme, un esprit libéré, et des calculs de surfaces exacts : parfait pour se concentrer pleinement sur son travail !
Voir karnott.fr


Plante & Cité met gratuitement à disposition des professionnels du végétal un outil d’évaluation pour connaître la valeur d’un arbre et le protéger
Voir baremedelarbre.fr
Voir vidéo de présentation


ImageIT

Yara ImageIT est une application pour smartphones qui évalue la biomasse et la quantité d’azote absorbé par vos cultures de colza, blé et orge d'hiver en entrée et en sortie d’hiver grâce au traitement informatique de photos numériques. Développé par Yara en partenariat avec Terres Inovia.

Yara ImageIT a été conçu pour remplacer partiellement les fastidieuses pesées de biomasse. Yara ImageIT estime la quantité d’azote absorbé par la culture en se basant sur l’indice de couverture, le taux de pixels verts et une évaluation des feuilles sénescentes. La technologie de l’application repose sur une analyse complète d’image, la classification des pixels du couvert végétal, le filtrage du bruit de fond et le dénombrement des pixels du couvert.

L’application transforme l’appareil photo de votre smartphone en un outil de pilotage de la nutrition azotée.
Voir yara.fr


Un boitier pour surveiller à distance les clôtures électriques

Océane (de la chaine Future agricultrice sur Youtube) décrit le fonctionnement d'un boitier positionné sur une clôture électrique pour vérifier à distance que les vaches ne changent pas de champ...
Voir wikiagri.fr


Comment je fais mes semences de ferme ? (vidéo)

Gilles VK, agriculteur du Loiret, explique comment il s'y prend pour conserver des semences de ferme.
Voir wikiagri.fr/


Louez un matériel agricole à un agriculteur près de chez vous
Voir votremachine.com

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

EXISTENCE (L') : C'est l'addition de journées qui s'appellent toutes aujourd'hui et une seule journée s'appelle demain : celle que nous ne connaîtrons pas.
Armand SALACROU

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Il pensait être trop petit pour être victime d'une cyberattaque

Une entreprise n'a pas besoin d'être ciblée pour être victime d'un ransomware. Que ladite entreprise soit petite, moyenne ou grande, les conséquences d'une telle attaque peuvent être dramatiques, surtout si l'on n'est pas équipé pour y répondre.
Voir journaldunet.com


PC : croissance robuste des ventes grâce aux portables

Les ventes mondiales de PC ont fortement progressé au 3e trimestre 2020, selon IDC et Gartner. La demande d’ordinateurs portables a atteint des sommets.
Le travail et l’enseignement à distance dynamisent les ventes en volume de PC, selon les données préliminaires livrées par les sociétés d’études de marché Gartner et IDC.
Voir silicon.fr


Sécuriser le travail à distance : les entreprises cherchent l’équilibre, par Ariane Beky

La surface d’attaque s’étend avec la massification du travail à distance et la dispersion des effectifs. Un défi de plus à relever pour les entreprises.
GetApp, un comparateur de logiciels métiers, a livré les résultats d’une enquête américaine sur l’impact perçu du travail à distance sur la sécurité des données.
Voir silicon.fr


Taxe GAFA : échec des négociations de l’OCDE sur les géants du numérique

Il n’y aura pas de mesure commune sur la fiscalité des géants du numérique, appelés les GAFA (Google – Apple – Facebook – Amazon), dans les pays de l’OCDE.
Entamées il y a un an, les discussions entre les 137 membres ont officiellement échouées ce 12 octobre. Ils s’étaient fixés la limite de la fin de l’année 2020 pour trouver un accord commun.
« Le verre est à moitié plein : le paquet est presque prêt mais il manque un accord politique », a indiqué Pascal Saint-Amans, le responsable de la politique fiscale de l’OCDE cité par l’AFP.
Cependant, une « feuille de route » sera présentée le 14 octobre aux ministres des Finances des pays du G20 pour définir un futur cadre d’imposition qui évoque un taux fixé à 12,5%.
Voir silicon.fr/


Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

EXISTENCE (L') : N'oubliez pas que, si longue qu'elle vous apparaisse, votre mort, elle, est éternelle.
Robert MERLE

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

Denormandie veut les mêmes normes environnementales en agriculture pour l’Europe

Les normes environnementales « doivent être les mêmes partout en Europe » pour les produits alimentaires dans le cadre de la future politique agricole commune (Pac), a estimé mercredi le ministre de l'agriculture, au lendemain de la réautorisation en France des insecticides néonicotinoïdes pour la culture des betteraves.
Voir agri-mutuel.com


Eure. Solidarité Paysans 27 accompagne les agriculteurs en détresse (certains ne font que discuter du suicide des agriculteurs, d’autres agissent…)

L'association Solidarité Paysans Eure, dont le siège est au Neubourg depuis 2018, accompagne les agriculteurs en difficulté. Depuis deux ans, 14 familles ont pu être aidées.
Voir actu.fr


Pesticides ou phytosanitaires : allons au-delà des mots ! Par O Therond, JP Sarthou et X Reboud
Voir The Conversation
Signalé par Michel DURU
Mél : michel.duru(a)inra.fr


Good old days (?????): La Becquée par Jean-François Millet (Lille, Palais des Beaux-Arts)

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Glyphosate: le mensonge confronté à la réalité par Gérard Kafadaroff

Étonnamment, les scientifiques et leurs organisations resteront muets ou très discrets face à ce scandale politique. Aucune voix forte dans l’intelligentsia française ne viendra secouer le conditionnement de la population.
Voir lopinion.fr


Histoire du désherbage en grandes cultures, par Jacques Gasquez, Michel Dron et Marc Délos, membres de l’Académie d’agriculture de France

Cet article très complet détaille toutes les étapes du désherbage. Pendant des siècles, les désherbages manuels demandaient une main d’œuvre très importante et à plusieurs reprises. Certaines espèces étaient impossibles à éliminer (rumex, chiendent, folle avoine, prêle, liseron, chardons).

C’est après la seconde guerre mondiale que les désherbages sont devenus plus efficaces grâce à l’utilisation de nombreuses molécules de synthèse. En blé, l’augmentation des rendements a permis à la France d’atteindre l’autosuffisance alimentaire après 1960, puis de devenir un pays exportateur.

Mais aujourd’hui, l’utilisation des herbicides est remise en cause. Les auteurs de cet article en analysent les conséquences de leur abandon : introduction de jachères à finalité de désherbage, utilisation accrue des outils de travail du sol et de carburants, diminution des productions, augmentation des coûts des produits agricoles et à terme, risque sur notre souveraineté alimentaire.

Par contre, les grands pays agricoles non européens (Etats-Unis, Canada, Australie, Brésil, Argentine, Russie, Ukraine, Chine, Inde) resteront sur une gestion des adventices par les herbicides de synthèse, modèle adapté à leurs conditions climatiques difficiles.
Voir academie-agriculture.fr


Good old days (?????): O Gadanheiro por Júlio Pomar (1945)

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La complexité en pratique : l’exemple des néonicotinoïdes par JP Séronie

Souvent, en agriculture, des opinions bien tranchées s’affrontent. C’est le cas actuellement pour l’utilisation des néonicotinoïdes. Alors, comment comprendre sérieusement les enjeux ? C’est l’objectif de cet article qui décrit le rôle des néonicotinoïdes et les problèmes liés à leur interdiction.

En effet, cette année, la douceur du climat a provoqué sur les cultures de betteraves d’importantes attaques de pucerons porteurs du virus de la jaunisse, ce qui pénalise fortement le rendement de la culture. L’auteur organise lui-même le débat entre les arguments « pour » et les « contre ».

Pour l’avenir, y-a-t-il des solutions ? Plusieurs pistes sont recherchées, mais cet exemple concret illustre bien la complexité des pratiques agricoles pour conjuguer qualité sanitaire des productions et protection de l’environnement, et rappelle l’importance de la recherche pour des solutions durables.

Par Jean-Marie SÉRONIE, membre de l‘Académie d’agriculture de France
Voir agroeconomie.com


Six céréaliers créent un GIEE viticole en Ile-de-France

Dans le sud des Yvelines et de l’Essonne, six producteurs du GIEE viticole animé par la Chambre d’agriculture de Région Ile-de-France, se lancent dans la production viticole. Le projet s’inscrit dans une démarche professionnelle de diversification tout en intégrant les enjeux environnementaux et de territoire.
Voir idf.chambre-agriculture.fr

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

EXISTENCE (L') : Nous naissons nus, mouillés et affamés, ensuite, les choses empirent.
Trouvé sur "La Toile"

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des écrivains et artistes paysans

> Covid 19 et agriculture

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

EXISTENCE (L') : On naît, on meurt mais c'est mieux si entre les deux on a fait quelque chose.
Francis BACON

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

Les webinaires d'automne de l'institut de l'élevage 2020
Voir idele.fr


L’usage des données satellitaires et des drones pour l’agriculture de précision

20 octobre - Webinaire

Face aux très grands enjeux environnementaux auxquels fait face l’agriculture aujourd’hui, les recherches visent à mettre au point des systèmes de culture plus respectueux de l’environnement tout en conservant de bonnes performances agronomiques. L’agriculture de précision est une voie possible dans ce sens, en optimisant spatialement et temporellement les apports d’intrants, elle vise à un meilleur contrôle des produits rejetés dans l’environnement.

Pour alimenter la démarche d’agriculture de précision il faut disposer d’information spatialisée, qui soit disponible aux stades pertinents pour un conseil agricole, comme dans le cas de la préconisation à la fertilisation azotée d’une culture. Depuis ses débuts, la télédétection a été utilisée en agriculture pour le suivi spatialisé de la biomasse des cultures et des sols agricoles, afin d’en tirer un conseil pour les pratiques.

Après avoir présenté quelques éléments de méthode sur la télédétection en agriculture, Jean-Marc Gilliot, enseignant-chercheur AgroParisTech – INRAE, présentera le projet de recherche « ToUHR-DRONAé » (Télédétection à Ultra-Haute-Résolution par Drone pour l’adaptation à des pratiques Agroécologiques).

Anaïs Bonnard d’ARVALIS, comme intervenant praticien, abordera l’utilisation de la télédétection satellite dans le cadre du service de conseil en agriculture de précision « FARMSTAR », développé par AIRBUS Defence & Space et ARVALIS - Institut du végétal, en collaboration avec Terres Inovia.

Finalement, Henri Combeau enseignant en Lycée agricole, animateur de la chaire "agriculture connectée", évoquera la question de la formation à ces nouvelles techniques dans les formations agricoles.

Animation par Philippe Prévost, chargé des coopérations numériques à Agreenium.
Voir webinaires Acta-Agreenium


Diversité génétique au sein des espèces et résilience des systèmes agronomiques

4 novembre 2020 – Webinaire

La diversité génétique des espèces domestiquées pourrait être un enjeu important en gestion des milieux naturels, des cultures et forêts. Cette diversité peut déterminer rendement, résistance aux ennemis des cultures, résilience face aux aléas climatiques…

Cette séance académique propose de faire le point sur les faits, les recherches et les perspectives dans ce domaine. Les intervenants présenteront en particulier la gestion adaptative des forêts, la sélection participative pour le blé tendre et la diversité génétique en potagères pour répondre aux attentes des marchés.
Voir academie-agriculture.fr


Good old days (?????): Grazing sheep by Francois Pieter ter Meulen


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Carbone, terres, eau et transition agricole durable – quelles options et quelles visions, du Nord au Sud ?

18 novembre 2020 – Webinaire
Les agricultures du futur vont devoir « en même temps » assurer la sécurité alimentaire d’une population croissante, préserver les ressources naturelles et l’environnement, atténuer le changement climatique, séquestrer plus de carbone et produire davantage de biomatériaux et de bioénergies. Les rapports du GIEC soulignent le besoin d’une autre utilisation des terres et de l’eau et de l’intérêt des « systèmes agricoles intégrés durables ».

L’objectif de cette session internationale est de mettre en débat les futurs possibles de l’agriculture dans différents contextes géographiques et politiques.
Voir academie-agriculture.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

EXISTENCE (L') : On ne peut être et avoir été. Mais si ! On peut être un imbécile et l'être toujours.
Léon BLOY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : Passer du "survivre sans" au "vivre avec" par Alexandre Abellan

Gagnant en force, la question se propage dans la société en général, et la filière vin en particulier : et si au lieu d’attendre avec impatience le « monde d’après » coronavirus, il fallait s’adapter à la nouvelle donne imposée par les cette crise sanitaire languissante ? Même soutenue par les Prêts Garantis par l’État, les vignerons et négociants ne peuvent plus attendre ce « retour à la normale » qui tarde tant. Malgré un été insouciant, le déconfinement n’a pas marqué le début de l’ère post-covid. Il a ouvert une nouvelle étape d’incertitudes et d’interdictions. Dont la forme plus localisée et évolutive déconcerte, à juste raison.

Face à l’inconnu, il faut désormais passer d’une logique de « survivre sans salons / restaurants / déplacements / visiteurs » à une approche du « vivre avec digitalisation / limitations / innovation / distanciation ». Révélant et accélérant les tendances, une crise impose des mutations à marche forcée. A commencer par des changements de paradigme, demande de revoir ses aprioris. Dépendant des forces et faiblesse individuelles, le diagnostic de chaque opérateur doit lui permettre de répondre à cette impérieuse nécessité d’adaptation. D’autant plus que le vin permet toujours de faire avec : avec convivialité, avec passion, avec résilience…
Voir vitisphere.com


Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com : Non au pastoral isthme

Les menaces planent sur le pastoralisme, un système agricole parmi les plus vertueux. Mais il bouge encore et avec lui 40.000 éleveurs. Il faut dire que le pastoralisme a un peu plus à vendre que du fromage et de la viande.

Je suis peu productif mais je produis quand même bon an mal an l’équivalent de 8 milliards d’euros de denrées alimentaires, auxquels s’ajoutent 10 milliards d’euros de services non marchands. Je suis très handicapé mais je suis néanmoins présent et sans exception dans tous les territoires, avec une très forte prédilection pour les plus reculés, les plus escarpés, les plus inaccessibles. L’adversité, j’adore ça (les prédateurs me le rendent bien). Je ne parle pas forcément anglais mais on m’a rapporté que j’étais totalement en phase avec le « Green deal » et le « Farm to fork ».
.../..
Voir pleinchamp.com


Du côté de l'Institut de l'élevage
Voir idele.fr


Du côté d’André Heitz

> À quoi sert la cellule Demeter ? Libération enquête...

> Les femmes se lancent dans l'agriculture au Zimbabwe avec optimisme

> M. – oups ! Dr – Jean-Marc Bonmatin : « Il y a plein de méthodes alternatives pour cultiver la betterave »... mais lesquelles, SVP ?

> « Les gardiens de la raison » de FHL et le climato-scepticisme allégué de l'AFIS : une réponse cinglante de M. François-Marie Bréon

> Le Burkina Faso renouvelle son engagement en faveur des cultures génétiquement modifiées avec le niébé Bt

> Mme Agnès Ricroch dans le Point : « En France, un chercheur peut ne pas être promu s'il travaille sur des sujets incorrects »

> M. Gérard Kafadaroff dans l'Opinion : « Glyphosate : le mensonge confronté à la réalité »

> Opinion : Le gouvernement mexicain sape la science et l'agriculture

page facebook

Le Mensuel de l'Académie


Abonnez-vous

Du côté du ministère de l’Agriculture

> Julien Denormandie et Agnès Pannier-Runacher ont réuni le comité de suivi des relations commerciales

> Garantir la disponibilité des antibiotiques en médecine humaine et vétérinaire tout en préservant l'environnement

> Outre-mer : le gouvernement réaffirme sa volonté d'un maintien du budget du POSEI

> L'État et les régions main dans la main pour la mise en œuvre du FEADER 2023-2027

> Lancement de la campagne recensement agricole 2020 (RA 2020)

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

EXISTENCE (L') : Quand je pense que ma présence ici-bas n'est due qu'à deux personnes qui se sont envoyées en l'air, je deviens philosophe.
Gianni COLETTI

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web


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Signalé par Paul JAMET
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TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Première pensée du jour

Le vrai pessimiste sait qu'il est trop tard pour l'être.
Victor MIESEL, L'anomalie.


Seconde pensée du jour

Aujourd’hui, on dit d’un homme : “C’est un homme équilibré”, avec une nuance de dédain. En fait, l’équilibre est un effort et un courage de tous les instants. La société qui aura ce courage est la vraie société de l’avenir.
Albert CAMUS
Voir lemonde.fr


Troisième pensée du jour

Comme seule Michelle Obama pouvait le faire, l’ancienne première dame nous a rappelé, lors de la convention démocrate, avec chaleur, humanité et authenticité, que nous sommes des individus souffrant individuellement et collectivement, écrit Mme Lewinsky, qui déplore qu’on utilise comme mesure de l’épidémie la mort plutôt que la souffrance. Il est temps de déclarer que cette année (peut-être les quatre prochaines, mais qui compte ?) est l’année de la trop grande souffrance.
Monica LEWINSKY
Voir lemonde.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


A first thought for today

Even a purely moral act that has no hope of any immediate and visible political effect can gradually and indirectly, over time, gain in political significance.
Vaclav HAVEL, writer, Czech Republic president (1936-2011)


A second thought for today

When Alexander the Great visited Diogenes and asked whether he could do anything for the famed teacher, Diogenes replied: "Only stand out of my light." Perhaps someday we shall know how to heighten creativity. Until then, one of the best things we can do for creative men and women is to stand out of their light.
John W. GARDNER, author and educator (1912-2002)


A third thought for today about the mental health costs of the underlying anxiety of the times

…/…
We’ve sequestered ourselves for months. We’ve told our kids they can’t play with their friends or hug their relatives, and we’ve avoided doing the same with our own. Now we’re sending them back to school and we’re being told it’s generally safe to go out as long as we wear masks and practice social distancing. Friends and relatives have begun returning to their offices. And yet, how do we step out into this new world—emotionally? What about the mental health costs of the underlying anxiety of the times?
.../...
As only Michelle Obama could do, the former first lady reminded us in her Democratic National Convention speech—with warmth, humanity, and authenticity—that we’re suffering individually and collectively. She had earlier revealed on her eponymous podcast that as a result of the lockdown, the administration’s response to the pandemic, and the nation’s recent racial unrest, she herself had been suffering from a low-grade depression. It reminded me of an astute remark a friend made a few months ago: We are using the wrong metric to talk about the coronavirus. As tragic as the fatality rate is, we are, nonetheless, using Death, instead of Suffering.
Monica LEWINSKY
See vanityfair.com


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

EXISTENCE (L') : Un des plus grands mystères est de comprendre comment le garçon qui n'était pas digne d'épouser votre fille a pu devenir le père de la plus belle petite-fille du monde.
Proverbe juif

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

Lille et la 5G : il faut vraiment que Martine Aubry n'ait plus beaucoup d'idées pour retarder la 5G à Lille… « tartufferie incompréhensible venant d'une ancienne ministre », selon Cédric O
Voir lefigaro.fr


Bordeaux et la prolongation de la ligne de TGV vers Toulouse : il faut vraiment que le maire écolo de Bordeaux, grand ennemi du TGV et des sapins de Noël, n’ait jamais eu beaucoup d’idées pour tout faire pour retarder le chantier de la prolongation de la LGV vers Toulouse
Voir aqui.fr


Good old days (?????): Les Moissonneurs, vers 1898 par René Seyssaud (1867-1952)

9  

Présentation des thèses – Médailles d’argent Dufrenoy de l’Académie d'agriculture

Les médailles d’argent ont été remises le 23 septembre 2020 – en présentiel (nombre de participants limités) dans les locaux de l'Académie d’agriculture.

Les médailles d’argent Dufrenoy sont destinées à récompenser des thèses dont l’analyse a été réalisée par des membres de l’Académie. Les lauréats ont été invités à présenter leurs travaux qui ont été remarqués par leur originalité, leur qualité et leurs apports dans les connaissances.
En 2020, 10 lauréats ont reçu cette médaille d’argent
La vidéo des présentations de thèses

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Un reçu vous sera adressé
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L'AFIA est membre fondateur de l'European Federation for Information Technology in Agriculture


Le Bon, la Brute et le Truand

Les Gardiens de la raison, dernier opus des deux militants décroissants Stéphane Foucart et Stéphane Horel, écrit en collaboration avec le sociologue Sylvain Laurens, dessine un monde imaginaire bien particulier.
Voir agriculture-environnement.fr


Faut-il avoir vraiment peur des gardiens de la raison ? Par Aurélie Haroche

.../...
Je ne suis probablement pas journaliste au sens où les puristes l’entendraient et je ne leur dénie nullement le droit de défendre un idéal de cette profession. J’essaye avec les moyens dont je dispose, souvent mon seul esprit critique, de relater des faits et de les éclairer. J’écris des articles sur un site dont le financement repose en partie sur une industrie. C’est une industrie qui a ses défauts mais aussi ses qualités, notamment parce que sans elle, en tout cas jusqu’à aujourd’hui en France, la production de médicaments et de vaccins n’existerait pas. Je connais la démarche scientifique qui repose sur le doute. Je n’ignore pas qu’elle puisse être détournée. Mais se réclamer d’elle, même quand cela conduit, douloureuse conséquence, à défendre des positions qui pourraient être favorables à l’industrie, me semble un gage forcément positif. Si j’ai défendu ici la démarche scientifique en évoquant les critiques adressées à certains industriels c’est parce que naïvement je voulais espérer qu’elle pourrait permettre de déconstruire certaines critiques (et peurs) non fondées. Je sais que nécessairement ma parole ne peut être prise en compte. Elle n’en est que plus libre.
Voir Journal International de Médecine

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

Fatalité carbonée : séquestration et biomasse, par Michel de Rougemont
Voir europeanscientist.com


Ma remarque (GW) : Je crois comprendre cet article remarquablement bien écrit.
Mais je vois des agriculteurs qui arrivent à augmenter de façon significative la teneur en matière organique de leurs sols, en même temps qu'ils en améliorent la structure.
Cette augmentation significative de la teneur en MO est bien de la séquestration de CO2, me semble-t-il. Je me trompe ?


Du côté d'EBBH

   

New Crop Science Centre opens in Cambridge (et que fait notre bon vieux Inrae ? – GW)

A new Centre in Cambridge, designed to fast-track technologies to sustainably improve farmers’ yields worldwide, has been launched today (1st October 2020).

The Crop Science Centre is an alliance between the University of Cambridge’s Department of Plant Sciences and NIAB.

The Centre will serve as a global hub for crop science research and a base for collaborations with research partners around the world, to ensure global agricultural impact from the ground-breaking science happening in Cambridge. It includes a brand-new state-of-the-art research facility, at NIAB’s Lawrence Weaver Road campus in the north-west of Cambridge, maximising the pace of research and accelerating crop improvements.

The Centre will focus on improving the sustainability and equity of global food production. It will use an understanding of how plants work at the most fundamental level to drive transformative change in how we grow our food. Research will be aimed at reducing agricultural reliance on chemical inputs such as inorganic fertilisers, while maximising crop productivity, especially for the world’s poorest farmers.

Professor Giles Oldroyd FRS, Russell R. Geiger Professor of Crop Science at the University of Cambridge and Inaugural Director of the Crop Science Centre said: “This year we have seen how fragile our global systems are. The COVID-19 crisis is exposing another 120 million people to starvation worldwide, while crop yields here in the UK are suffering from changes in our climate.”

Oldroyd, who leads an international programme to replace inorganic fertilisers, added: “We need lasting solutions for stable and secure food production, but also need to improve sustainability in agriculture. We are excited to be opening this new Centre, which can drive the transformative change we so desperately need.”

Professor Stephen Toope, Vice-Chancellor of the University of Cambridge, said: “Urgent action is required to sustainably provide enough quality food for the world’s growing population. By combining our expertise in fundamental plant science with NIAB’s long experience in crop improvement, I am confident that we will make progress towards this vital goal.”

Dr Tina Barsby, CEO of NIAB, said: “Through transformative crop science technologies, research at the new Centre aims to ensure even the world’s poorest farmers can grow enough food. This work is at the top of the international agenda.”

Private donations from the late Russell R. Geiger and Robert and Susan Cawthorn helped to establish the Centre, alongside donations from the National Institute of Agricultural Botany Trust and the Cambridge University Potato Growers Research Association (CUPGRA). Professor Oldroyd’s research programme is funded by the Bill and Melinda Gates Foundation and the UK Foreign, Commonwealth and Development Office.

See cropsciencecentre.org and @cropscicentre
See cam.ac.uk


Good old days (?????): In the Fields in June by Sir George Clausen

10  

‘Green hydrogen’ from renewables could become cheapest ‘transformative fuel’ within a decade

Government has nominated ‘clean hydrogen’ using gas and CCS but for many countries ‘clean’ already means without fossil fuels
“Green hydrogen” made with wind and solar electricity could become the cheapest form of what the Australian government has described as a “transformative fuel” much faster than expected, analysts believe.

Chinese manufacturers have reported making systems to create hydrogen with renewable energy for up to 80% less than official Australian estimates from just two years ago.

Energy analysts said it suggested green hydrogen was likely to leapfrog hydrogen made with gas and coal as the most cost-effective form of the energy before the end of the decade, and by the time an industry could be developed at scale.
…/…
See theguardian.com


The lost thread of a hydrogen industry, by Michel de Rougemont qui contredit les hypotheses du Guardian
See europeanscientist.com


Could enriched crops be key to improving diets in the wake of Covid-19? By Arun Baral And Simon Heck

As the impact of Covid-19 deepens across the globe and many families struggle to afford nutritious foods, prioritizing research to develop and deliver biofortified crops is not only a moral imperative; it is a sound investment.
See europeanscientist.com

Revue de l'Académie
d'Agriculture de
France



A woman gets on a bus with her baby

The driver says “Ugh – that’s the ugliest baby I’ve ever seen!”

The woman walks to the back of the bus and sits down.

She says to the man next to her: “The driver just insulted me!”

The man says: “You go up there and tell him off. Go on. I’ll hold your monkey for you.”

   

Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


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