Du côté du web et de l’informatique agricole n° 55 du 29 octobre 2020

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 55 du 29 octobre 2020

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 55 - 2020
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 29 octobre 2020



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

> Coronavirus 4 Coronavirus 3 Coronavirus 2 Ant joke Coronavirus 1

> Virus et autres sujets Virus 6 Virus 5 Virus 4 Virus 3 Virus 2 Virus 1

> Les dernières histoire de l'oncle Paul (Jamet)

> Les dernières histoires drôles de Georges Larroque


Good old days (?????): Pløjemanden vender, Peter Hansen, 1900-1902, Faaborg Museum (DK)

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Le laboureur par José-Maria de Heredia

Le semoir, la charrue, un joug, des socs luisants,
La herse, l'aiguillon et la faulx acérée
Qui fauchait en un jour les épis d'une airée,
Et la fourche qui tend la gerbe aux paysans ;

Ces outils familiers, aujourd'hui trop pesants,
Le vieux Parmis les voue à l'immortelle Rhée
Par qui le germe éclôt sous la terre sacrée.
Pour lui, sa tâche est faite ; il a quatre-vingts ans.




Prés d'un siècle, au soleil, sans en être plus riche,
Il a poussé le coutre au travers de la friche ;
Ayant vécu sans joie, il vieillit sans remords.

Mais il est las d'avoir tant peiné sur la glèbe
Et songe que peut-être il faudra, chez les morts,
Labourer des champs d'ombre arrosés par l'Érèbe.

José-Maria de Heredia (1842-1905)

Du côté de Georges Larroque, quelques bonnes blagues
Voir blagues de Jojo


Et si le Covid, c’était la peste ? Par Guillaume Erner (Les Matins de France Culture)

Le dernier livre, livre posthume, du génial critique littéraire Jean Starobinski vient de paraître, c’est le philosophe Martin Rueff qui l’a édité, aux éditions du Seuil. Starobinski est un cumulard, c’est un immense critique littéraire, on lui doit notamment des ouvrages essentiels notamment sur Montaigne, Rousseau, les Lumières. Mais Starobinski était aussi médecin, médecin psychiatre, marié avec une médecin, et lorsque Starobinski a commencé à enseigner, il a donné des cours d’Histoire de la médecine. Or le voilà dans son dernier livre qui parle de La Peste, de La Peste de Camus bien sûr, mais aussi de l’épidémie en général.

« La peste est scandale métaphysique et scandale moral » écrit Starobinski. Personne ne comprend pourquoi la peste se diffuse, alors on lui donne des raisons morales hier comme aujourd’hui, relâchement, relâchement des jeunes, imprudences des vieux, irresponsables.

Et Starobinski de raconter comment Camus s’est plongé dans les écrits des médecins du passé pour rédiger sa Peste. Eh bien, depuis le Moyen-Âge, depuis la peste, les conseils pour combattre la peste ou le Covid n’ont guère évolué…

Voilà un traité de la peste écrit en 1636 qui stipule, ils sont d’avis, lorsque vous visitez un malade, que vous fassiez ouvrir les « fenêtres de la chambre ». Les mêmes auteurs, poursuit Starobinski, vous conseillent de porter un masque à lunettes et de placer au-dessus de votre nez un linge imbibé de vinaigre.

Mais surtout, ajoute un autre médecin, pour ne pas devenir pestiféré, il faut demeurer dans la mesure, ne pas provoquer les dieux, parce qu’écrit-il en 1551, « la plupart de ceux qui meurent de cette maladie sont excessifs ».

Et aujourd’hui encore, nous l’entendons cette explication, plusieurs siècles après, mais ajoute Starobinski, il faut tout le génie de Camus pour peindre La Peste en jetant le discrédit sur les mesures administratives qui permettraient de lutter contre elle, autrement dit pour faire un grand roman sur une morale que Starobinski juge fausse.

Car on ne se sauve pas seul de la peste, il faut choisir, ou bien guérir la société ou bien mourir seul. Et ce texte sur Camus s’achève sur ces mots : « sauver des vies suppose que l’on sache donner un sens à la vie, que l’on connaisse le prix de la vie ».

Jean Starobinski, Le Corps et ses raisons, Paris, Seuil, (2020).
Voir franceculture.fr


Good old days (?????): La faneuse (detail), 1896, by Émile Claus (BE, 1849-1924)

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Emmanuelle Charpentier, prix Nobel de Chimie, France, prix Nobel d’idéologie

La chimiste française Emmanuelle Charpentier et l’américaine Jennifer Doudna ont obtenu le prix Nobel de Chimie pour la découverte Crispr-Cas 9. Certains médias se sont empressés de dénoncer l’hypocrisie de nos politiques qui se vantaient du fait qu’une française avait eu le prix Nobel, alors que, comme nous l’a expliqué Agnès Ricroch, si la chercheuse aurait bien pu « faire sa découverte en France sur le plan fondamental, elle n’aurait pas pu en développer les applications, notamment en agriculture en France ». Ainsi, la prof à Agro-Paris-Tech nous dit « J’ai dénombré dans l’union européenne 5 essais actuellement au champ de plantes modifiées (éditées) sur le tabac, la cameline, le maïs, le colza par CRISPR-Cas en Belgique, en Espagne et au Royaume-Uni : la France brille par son absence » Cet épisode, nous donne à penser. Il illustre à quel point notre pays est en train de s’enfoncer dans l’obscurantisme et exhibe de manière flagrante la différence entre la science et l’idéologie, voici pourquoi.
.../...
Voir europeanscientist.com


Extraordinaire !
Voir Michel Serres
Signalé par Jean-Paul KERRIEN
Mél : Jean-Paul.Kerrien(a)ca-finistere.fr


En réaction à : M. Jean-Marc Bonmatin, un chercheur ???? (à propos duquel il semble que je me suis vraiment trompé - GW)
Voir le niveau bien modeste de la recherche française au Cnrs


Oui, Jean-Marc Bonmatin est un chercheur, qui a une compétence incontestable en chimie analytique. Simplement, en agronomie il n'a pas le même niveau, comme en témoigne son intervention dans l'émission "La méthode scientifique" du 14 septembre sur France Culture.
En espérant que la seconde vague n'affectera pas la gazette, ni son concepteur,
Contact : Christian GAUVRIT
Mél : christian.gauvrit21(a)orange.fr


Good old days (?????): The Boy and the Man by Sir Georges Clausen (UK)

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Le journalisme à Ouest France, est-ce vanter des pratiques complètement associables ?

Pas de salaire, ni de charge sociale, ni d'assurance en cas d'accident, cette pratique du #woofing est un scandale. Quand les services de l'État vont-ils s'intéresser à cette nouvelle forme d’exploitation sous couvert d'"expérience sociale" alternative ?

Il fut un temps où nous nous essayions d'avoir au moins une indemnité de stage dans le cadre d'une convention de stage.

>>> Adeptes du woofing, ces habitants de Mayenne ont commencé leur aventure il y a un mois

En septembre 2020, Fanny, Jérôme et leur fils Arthur, habitants à Mayenne, sont partis pour un an de woofing. Dans leur voiture électrique, ils vont de ferme en ferme bio, où contre quelques travaux, ils sont logés et nourris. Un mois et demi après, en ce début de périple, ils sont très satisfaits de leur expérience.
Voir ouest-france.fr


La France a perdu Mme Emmanuelle Charpentier... mais nous avons des sociologues par André Heitz

Des âmes charitables se sont inquiétées, y compris sur ce blog, du niveau d'adrénaline dans mon sang. Pour le maintenir en altitude, elles m'ont communiqué le lien vers « La lutte pour une agriculture libre : bricoler et partager pour s’émanciper », article publié dans The Conversation.

J'ai été confronté à ce genre de littérature dans une autre vie et en quelque sorte mithridatisé. L'effet a donc été plutôt limité. Quoique ! Comme nous allons le voir, la coupe est bien remplie.

L'article est de M. Morgan Meyer, directeur de recherche CNRS, sociologue, Mines ParisTech.

Une petite recherche m'a appris qu'il a aussi des activités d'enseignement à AgroParisTech depuis 2013 sur le thème des controverses sociotechniques ; des sciences citoyennes ; de l’ingénieur dans la cité ; et de l'éthique, l'histoire et la philosophie des sciences. Là, je dois dire que je crains pour nos futurs cadres de l'agriculture et de tous les secteurs qui sont irrigués par elle. Mais si l'enseignement est aussi caricatural que l'article, les dégâts doivent être fort limités.
.../...
Voir M. Morgan Meyer, sociologue, et plutôt amusant, enseignant à AgroParisTech


Oh, poussin ! dans Le Monde du 23 octobre 2020

 

Pour la Science - Les masques sont-ils efficaces contre le Covid-19 ? (Bien sûr ! Mais pour être lu, il faut un titre accrocheur ! – GW)

De nombreuses études suggèrent que se couvrir le visage permet de freiner la propagation du coronavirus. Et pourtant le port du masque fait toujours débat. Quel niveau de certitude faut-il ?
.../...
la majorité des scientifiques sont convaincus que l’on peut recommander le port des masques. « Ce n’est pas la seule solution, admet Monica Gandhi, mais je pense que c’est un pilier majeur du contrôle de la pandémie. » Comme le dit Paul Digard : « Les masques fonctionnent, mais ils ne sont pas infaillibles. Par conséquent, gardez vos distances. ».
Voir pourlascience.fr
Signalé par P. JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


Bordeaux : fin de l’expérimentation de la 5G "haute fréquence"… Les OGM, les vaccins, la 5G, les avions, le diesel, il faut toujours de nouvelles « bêtes noires » à nos amis écolos rigolos !

La nouvelle majorité écologiste a décidé que Bordeaux ne participerait pas aux expérimentations de la 5G "haute fréquence" (sur la bande des 26 Ghz), contrairement à ce qui était prévu depuis un an. "Ce n’était pas encore lancé quand on est arrivé (en juillet 2020) et on a réussi à faire un rétropédalage là-dessus auprès de l’Arcep (régulateur des télécoms). C’est une vraie victoire !", a expliqué Delphine Jammet, adjointe au maire chargée notamment de la "stratégie de la donnée".
Voir sudouest.fr


Du côté d’Auguste Derrière

Les girafes n'aiment pas les tunnels.
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


The Mowers by Sir Georges Clausen (UK)

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Prix Nobel de chimie 2020 et avis de l’Académie d’agriculture de France sur le thème « Réécriture du génome, éthique et confiance »

Paris, le 14 octobre 2020

Le prix Nobel de chimie 2020 est décerné à Emmanuelle CHARPENTIER et Jennifer DOUDNA pour leur découverte du système CRISPR-Cas. Cet outil très puissant pourrait trouver de multiples applications dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage ou de la forêt. Aussi, dès 2017, l’Académie d’agriculture de France (AAF) a-t-elle initié une réflexion large et approfondie autour des pistes nouvelles ainsi ouvertes et des questions, voire des risques, que leur application pourrait entraîner, en mettant en place un groupe de travail où étaient représentées toutes les sections de l’Académie. Bertrand Hervieu et Paul Vialle, rapporteurs du groupe de travail, ont animé les débats sur ce thème très sensible.

L’avis sur la « Réécriture du génome, éthique et confiance » dans le cas des plantes cultivées, de la forêt et des animaux d’élevage a été approuvé en séance plénière de l’Académie d’agriculture de France le 8 janvier 2020 par plus de 80% des votants.

Au terme de ces travaux, l’Académie énonce 8 recommandations selon 4 principes directeurs pour guider l‘action :

> Agir de façon responsable,
> Respecter le principe de précaution,
> Associer largement le public. Informer. Agir de façon transparente,
> Procéder à des réévaluations régulières.

L’avis analyse ces technologies de réécriture du génome (dont celle de CRISPR Cas 9), plus précises, plus rapides, que les méthodes antérieures, mais dans certains cas impossibles à distinguer par la suite. Sur des exemples concrets très divers, il ressort que chaque cas est singulier, et que cette diversité doit être prise en considération tant au niveau des bénéfices que des risques éventuels.

Pendant les travaux de l’Académie, la Cour de justice de l’Union européenne, sur la base de la directive européenne 2001-18, a rendu une décision classant les produits issus de ces techniques parmi les OGM, indépendamment de l’évolution scientifique de ces 20 dernières années.

L’Académie affirme le bien-fondé d’utiliser ces techniques pour des objectifs de recherche cognitive, comme c’est déjà le cas en santé humaine. Elle est convaincue que certaines de leurs applications peuvent faire partie des solutions pour contribuer à relever les défis mondiaux urgents : biodiversité, changement climatique, évolution de la population mondiale, et qu’elles peuvent s’inscrire dans les priorités politiques actuelles, comme l’agroécologie ou le bien-être animal.

L’AAF maintient la nécessité d’une autorisation préalable dans le cadre de l’article 7 de la directive 2001-18 instaurant une procédure différenciée - apparemment jamais utilisée - mais avec des dossiers mieux calibrés et un suivi des autorisations, limitées dans le temps et révocables, auxquelles il pourrait être mis fin sans irréversibilité. Pour éviter le décalage entre science, droit et société, elle propose une révision tous les 7 ans des textes régissant ces domaines, comme pour le Conseil consultatif national d’éthique.

L’Académie demande avec insistance aux pouvoirs publics de sortir d’une position attentiste. Enfin, elle souhaite contribuer à cette évolution et, pour ce faire, est prête à solliciter et accompagner les législateurs, en lien avec d’autres académies françaises et européennes.

Pour lire l'avis de l'Académie d'agriculture de France et télécharger ce communiqué au format PDF


Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

Un peu légère de la cuisse, la serveuse appréciait particulièrement le sommelier pour sa longueur en bouche.

Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr


Le dernier numéro de Sciences et Pseudo-sciences


Comment tous les agriculteurs travaillent aujourd'hui… et comment les journalistes parisiens aimeraient qu'ils travaillent…
Voir MacLesggy


L'agriculture actuelle vue par FranceInfo (21 octobre 2020)


À propos du communiqué de l’AFP : Bayer condamné par la Cour de cassation dans le dossier l'opposant à l'agriculteur Paul François...
Un de mes amis (GW), très bon connaisseur du dossier et partisan comme moi-même des utilisations raisonnables des phytos, m’écrit. Son point de vue mérite certainement d’être connu !

Très étrange décision de la Justice française…

> Vers 1964, Monsanto a découvert l’activité « herbicide » des molécules de la famille des Chloroacetanilides (Alachlore, Propachlore, Butachlore, Acétochlore, etc.). Á cette époque, la découverte de cette activité a été une percée scientifique. L’Alachlore était le premier herbicide contrôlant les adventices « graminées » annuelles dans le maïs et le soja. Les triazines découvertes par Ciba-Geigy dont le principal représentant, l’atrazine contrôlait principalement les dicotylédones annuelles. Pendant 25 ans, le mélange Atrazine (Gesaprime®) + Alachlore (Lasso®) sur maïs a été le principal herbicide employé sur maïs dans le monde sans qu’aucun incident ne soit signalé.

> En France, pendant ces 25 ans, les maïsiculteurs ont utilisé, comme cela a été le cas partout dans le monde, ce Lasso ® (matière active Alachlore), herbicide contrôlant les graminées, tout en restant sélectif du maïs, une plante qui est aussi de la famille des graminées… là encore, sans aucun problème.

> Vers 1995, Monsanto a progressivement remplacé l’utilisation de l’Alachlore sur maïs par l’Acétochlore, une autre molécule de la famille des acétanilides Cette nouvelle molécule était plus performante car elle alliait l’efficacité sur graminées, avec une action sur dicotylédones  Cet herbicide constituait une alternative à la compétition du Métolachlore de Ciba-Geigy, puis Novartis, et Syngenta, lui-même remplacé rapidement par le S-métolachlore alors que la compétition des désherbants de post-levée de plus en plus efficaces devenait très vive.

> En 2003, puisque la société Monsanto, ne soutenant plus l’Alachlore, n’avait fourni aucun des dossiers demandés par l’EPA et par la Commission. Logiquement, la décision réglementaire des autorités européennes a formellement exclu la substance « Alachlore » de l’Annexe 1 de la Directive 91/414, équivalent à l’arrêt de la commercialisation de toute formulation contenant de l’alachlore en France. Il est donc facile pour les opposants de Monsanto d’assurer que l’Alachlore aurait été interdit par l’Europe en 2006 alors qu’en fait, il n’a pas été réhomologué en 2003 ou selon l’ANSES, qu’il a été « retiré » en 2006.

> En bref, le Lasso n’a jamais été interdit en France, ni au Canada. Monsanto a simplement laissé expirer son homologation sans fournir de données supplémentaires parce qu’il était remplacé par un autre herbicide de la même famille à meilleur spectre d’action herbicide.

> Si, comme indiqué précédemment, le Lasso a été lancé sur le marché français en 1969, ce n’est qu’en avril 2004 que M. Paul François rentre dans sa cuve pour la laver.

> M. Paul François, « militant associatif paysan » charentais, a une ferme familiale où il cultive 240 hectares de maïs. Il a très probablement appliqué le Lasso chaque année sur son maïs sans problème.

> De toute façon, la bonne pratique agricole et plus largement le bon sens n’incite pas à rentrer dans la cuve de son pulvérisateur pour le nettoyer en plein soleil que le produit utilisé soit du Lasso ou un quelconque autre pesticide. Il n’y a jamais eu et il n’y aura donc jamais aucune mention sur l’emballage de tout phytosanitaire qu’il ne faut pas rentrer dans la cuve ! Cette situation évoque le cas de cette personne qui avait mis son chat dans un four à micro-onde pour le faire sécher et qui, pour expliquer son geste, avait argumenté en disant qu’il n’était pas écrit sur la notice qu’on ne devait pas mettre son chat dans le four à micro-ondes !

> Pendant un mois, aucun huissier indépendant n’a jamais inspecté la cuve, ni confirmé que son malaise était lié à ce produit.


Amazing Grace sung by a real President, President Obama, June 26, 2015

In the afternoon of June 26, 2015, President Obama traveled to Charleston, South Carolina, to eulogize Reverend Clementa Pinckney after he was killed alongside eight of his parishioners in a racist shooting at the Mother Emanuel AME church on June 17, 2015. Go behind the scenes of the emotional moment when President Obama took the podium to speak of grace and to reflect on the lives lost.
See obama.org


Good old days (?????): Ploughing by Sir Georges Clausen (UK)

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (La) : Il est très difficile de la faire entrer dans sa quarantième année et plus difficile encore de l'en faire sortir.
André ROUSSIN

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 22 octobre 2020 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 956 dated October 26, 2020

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Vous êtes éleveur porcin ? fermedirecte.pro vous propose de participer à notre consultation concernant votre vision de l’avenir des exploitations porcines en France.

Les informations recueillies permettront de dresser un état des exploitations porcines et de permettre aux éleveurs d’exprimer leur vision sur l’avenir de la filière.
Ce questionnaire n’a aucun caractère obligatoire. Son traitement sera entièrement anonyme.

Les résultats, anonymes, de cette enquête seront publiés dans la presse spécialisée et transmis à l’Assemblée nationale ainsi qu’aux acteurs des filières agricoles et agroalimentaires.

Notre objectif ?
Donner la parole aux exploitants d’élevages de porcs et transmettre leur message afin de leur apporter des solutions d’avenir !

Plus vous serez nombreux à répondre à cette consultation, plus elle aura de poids !
Voir fermedirecte.pro


Comment Yuka est devenu le leader français des applis alimentaires

Près d’un quart des Français utilise cette application évaluant si un produit, alimentaire ou cosmétique, est bon pour la santé ! L’outil YuKa a changé le comportement de nombreux consommateurs et obligé des industriels à réagir afin que leurs produits soient mieux notés dans l’appli. Alors que la jeune pousse part à l’assaut de l’Amérique du Nord, retour sur ses choix technologiques et son succès hors du commun.
Voir linformaticien.com


Vers une "amazonisation" de la consommation ? Par Fanch Paranthoen

Vincent Chabault décrypte les tendances de la distribution alimentaire, changée par le confinement. Mais ce retour à des magasins de proximité est une tendance déjà observée avant la crise de la Covid-19. « La commande de produits frais en ligne se faisait rare avant le confinement, la barrière semble désormais franchie ».
.../...
Pour autant, le magasin de centre-ville n’est pas mort. En se rendant dans des enseignes de taille réduite, le consommateur cherche « du contact, car c’est un support de petits liens, indispensables à la cohésion sociale ». Vincent Chabault rappelle que 51 % des ménages parisiens « sont composés d’une seule personne, qui cherche une relation avec son vendeur et même une fonction pédagogique ».
Ainsi et dans cette veine, les drive fermiers qui ont vu le jour en 2012 répondent aux attentes de « produits locaux, avec une proximité relationnelle, alors que la grande distribution a éloigné les producteurs des consommateurs ». Le réseau Bienvenue à la Ferme est un bel exemple de réussite de cette relation renouée entre le consommateur et le producteur, même « s’il faut des infrastructures. Les Chambres d’agriculture y travaillent », conclut-il.
Voir paysan-breton.fr


Petit Drive aide les petits commerces à créer leur Drive ou à se lancer dans la livraison

La crise sanitaire liée au coronavirus a induit une modification sans précédent dans les comportements des consommateurs. Ce changement amorcé ces deux dernières années avec la multiplication des systèmes de Drive chez les grandes surfaces est aujourd’hui nécessaire pour les commerces de proximité́.

La solution est d’être visible là où les clients passent le plus clair de leur temps libre : sur Internet. Ultra connectes, ces derniers utilisent leur téléphone jusqu’à 5 heures par jour. La toile se positionne désormais comme l’outil principal de communication pour s’assurer de la visibilité́ auprès de sa clientèle et prendre des commandes.

C’est dans ce contexte que la plateforme Petit Drive est née : elle permet aux commerces de proximité́ de prendre des commandes en ligne, laissant ensuite aux clients la possibilité́ de venir les chercher en Drive ou de se faire livrer !
Voir docaufutur.fr


Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?

Bousculant nos connaissances scientifiques en matière de virologie et d’épidémiologie, la pandémie de la Covid-19 a provoqué un confinement mondial qui a eu immédiatement de graves conséquences socio-économiques. Paradoxalement, elle semble être un catalyseur des grandes mutations en cours dans les filières agricoles et alimentaires françaises : agroécologie, territorialisation, numérique, circuits courts, transition alimentaire. Elle invite à la réflexion sur l’évolution de l’Union Européenne et de sa politique agricole commune. Elle oblige à revoir les relations Nord-Sud en matière de sécurité alimentaire mondiale.

Interpellée par ces événements, l’Académie d’agriculture de France s’est mobilisée autour d’un groupe de réflexion qui a travaillé durant le grand confinement par visioconférence et alimenté un Forum académique numérique. Ce sont ces contributions et des propositions concrètes pour une mutation accélérée et positive du monde agricole, qui vous sont communiquées dans cet ouvrage. Avec la crise de la Covid, l’Académie d’agriculture de France s’est muée en une société savante 4.0 !

L'Académie d'agriculture de France, s'est en effet posé la question « Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ? » et s'est efforcé d'y répondre dans le nouvel ouvrage collectif, qu'elle publie aux Presses des Mines, en cette rentrée 2020.

Pour ce faire, quelque soixante membres de l'Académie d'agriculture de France ont mené "leurs propres réflexions", au sein de chacune des 10 sections de la Compagnie.

Ils ont confronté et fait progresser leurs idées au sein d'un forum numérique animé par Michel Dron, secrétaire de la section "Productions végétales" et Philippe Kim-Bonbled, directeur du développement et de la communication de l’Académie.

Puis, ils ont entamé la rédaction de l'ouvrage, en un temps record, qui comporte les trois parties suivantes :

1. La pandémie et ses réalités agricoles,
2. Les vulnérabilités agricoles mises en évidence par la pandémie,
3. L’après-pandémie agricole.

Pour illustrer les chapitres écrits par leurs consœurs et confrères, des membres engagés au quotidien dans différents secteurs d’activités font, par ailleurs, part de "la manière dont ils ont vécu la pandémie, comment ils ont dû s’y adapter et quelles leçons ils en tirent pour l’avenir".

Comment commander cet ouvrage…


EnR2, un outil en ligne pour les éleveurs de ruminants qui souhaitent produire de l’énergie renouvelable

Les projets agricoles de production d’énergie renouvelable se développent. Pour accompagner les éleveurs de ruminants dans leur réflexion, un outil d'aide est disponible en ligne. Quatre énergies sont abordées : le bois énergie, la méthanisation, le solaire photovoltaïque et le solaire thermique. A partir des besoins de votre exploitation et en quelques questions, vous identifierez les opportunités de votre exploitation pour produire de l'énergie, voire les points de blocage et limites éventuelles.

L’outil a été construit à partir de nombreux retours d’expérience d’éleveurs producteurs d’énergie et d’experts de la filière. Il permet donc, à partir de situations concrètes, de vous donner un premier avis sur la faisabilité et la pertinence à priori d’un projet de production d’énergie renouvelable sur votre exploitation.
Voir idele.fr


Calcul de la densité de semis optimale

Prenez un bon départ ; semez à la bonne densité

La réussite de la culture du blé tendre passe en premier lieu par la maîtrise de l’implantation. La détermination précise du nombre de grains à semer est essentielle bien avant le semis de la céréale. Prenez en compte les éléments importants : la date de semis, votre type de sol et les risques de pertes.

Calculez en 3 étapes la quantité de semence par hectare nécessaire pour bénéficier des atouts de votre variété.
Voir arvalis-infos


Les fiches variétés : blé tendre, blé dur, orges et pommes de terre.

- Les Fiches Variétés Céréales à paille vous renseignent sur les caractéristiques physiologiques, la résistance aux bio agresseurs, et la valeur technologique de chacune des variétés commercialisées pour les cultures de blé tendre, orges et blé dur. Cet outil vous permet également de comparer les rendements de variétés d'une même culture pour le département de votre choix.

- Les Fiches Variétés Pommes de terre vous renseignent sur la description, la culture et l'utilisation des différentes variétés. Déterminez quelles sont les variétés de pommes de terre les mieux adaptées à votre situation : contexte pédoclimatique, débouchés, conduite du stockage.
Voir arvalis-infos


Mélange de produits phytosanitaires
Je veux savoir si mon mélange est autorisé...


Bien ventiler les pommes de terre de fécule

Les pommes de terre de fécule peuvent être conservées sur plusieurs mois en tas vrac à condition d’apporter une attention particulière à la qualité du stockage. En particulier, la mise en œuvre d’une ventilation appropriée est primordiale pour garantir au mieux l’état sanitaire des tubercules. La bonne conception de la ventilation est essentielle pour permettre une distribution homogène de l’air dans le tas. Celle-ci doit assurer un séchage rapide des tubercules récoltés à l’automne puis assurer une bonne régularité des températures dans le tas. Il est donc important de faire les bons choix en terme d’équipement.
Voir arvalis-infos.fr


Autodiagnostiquez votre élevage grâce à Happy Notes

En lien avec sa démarche Happy sur le bien-être animal, la société Obione lance son application mobile Happy notes pour permettre aux éleveurs de diagnostiquer l'état de leur élevage.

Connaissez-vous la démarche Happy lancée par Obione en 2016 ? En s’appuyant sur une centaine de critères de bien-être animal, l’entreprise réalise des audits d’exploitation et décerne le label « Happy farmer » aux éleveurs entrant dans le cadre.
Voir agri-mutuel.com


Agrifind : l’application qui connecte les agriculteurs

Lancée au printemps 2018, l’application Agrifind est un réseau d’entraide entre agriculteurs. Elle permet de partager des observations sur les bioagresseurs et des pratiques de cultures afin d’optimiser le travail de chacun.
Voir agriculture.gouv.fr


Collecter, organiser et valoriser la donnée agricole avec agrifind.fr

Défendre les intérêts des agriculteurs et apporter de la valeur ajoutée dans leurs filières et leur exploitation agricole par :

- la collecte, l’organisation et la valorisation des données agricoles,
l’optimisation des prises de décisions agronomiques,
l’accélération des échanges à travers l’animation de groupe.
Nous répondons au besoin d’amélioration de la performance globale des entreprises agricoles en mettant le numérique à leur service.
Voir agrifind.fr


Valtra : Wayline Assistant facilite la création de lignes de guidage

« Wayline Assistant est la meilleure nouvelle fonctionnalité du système d’autoguidage Valtra Guide depuis son lancement. Il facilite toutes les tâches sur le terrain, en particulier sur les champs plus petits et irréguliers. Nos clients font du bon travail en adoptant les nouvelles fonctionnalités que nous avons lancées au début de l'année 2020, et la plupart des systèmes SmartTouch sont maintenant équipés de ces fonctionnalités », déclare Johan Grotell, spécialiste produits technologiques.
Voir grostracteurspassion.com


John Deere : Le transfert de données possible pour les flottes mixtes

Avec la norme ISOXML, il est possible de transférer les données parcellaires provenant des consoles de machine de divers fabricants, vers le John Deere Operations Center. Le constructeur américain est ainsi en mesure d’accompagner les clients qui travaillent avec des flottes d’équipements mixtes.
Voir grostracteurspassion.com

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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (La) : La dernière chose qui vieillit chez elle, c'est son âge.
AMINADO

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Les Etats-Unis accusent six agents russes de piratage informatique

Les agents inculpés ont participé, selon le ministre américain de la justice, à “la série d’attaques informatiques la plus perturbatrice et destructrice de l’histoire”. Une campagne de plusieurs années qui a notamment frappé la France lors de l’élection présidentielle 2017. Les chances de voir ces agents un jour jugés sont toutefois presqu’inexistantes.
Voir courrierinternational.com


La reconnaissance faciale, bientôt partout à Singapour, inquiète

Des impôts à la banque, Singapour va généraliser la vérification biométrique pour l'accès à de nombreux services, mais les défenseurs de la vie privée dénoncent un système intrusif et potentiellement liberticide.
Voir linformaticien.com


Google révèle avoir arrêté une DDoS record en 2017, par Guillaume Périssa

La puissance des attaques par déni de service distribué augmente de manière exponentielle. Ce qui n’empêche pas l’attaque la plus importante en terme de bits par seconde d’avoir eu lieu il y a plus de trois ans. Google vient en effet d’annoncer avoir absorbé une DDoS de 2,5 Tbps en septembre 2017.
Voir linformaticien.com


Publication diffusée grâce au soutien de :
page facebook

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (La) : Quand on a vingt ans de plus qu'elle, c'est elle qui vous épouse.
Sacha GUITRY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agricultures

Curiosité : des vaches à l’île de Bréhat
Voir une curiosité : des jersiaises sur l’ile de Bréhat


L’Argentine devient le premier pays à autoriser du blé OGM

L’Argentine est le premier pays au monde à approuver la production et commercialisation d’une variété de blé transgénique, tolérant à la sécheresse.
Voir parismatch.be


Néonicotinoïdes, glyphosate... ces surtranspositions qui pénalisent la France, par Emmanuelle Ducros

Le psychodrame autour des néonicotinoïdes est symbolique de la capacité française à vouloir aller plus vite que la musique tout en pénalisant gravement son économie agricole face à la concurrence européenne
Voir lopinion.fr


Intrusion des faucheurs volontaires au Conseil régional : une enquête ouverte

« C’était important de porter plainte car recevoir des menaces de mort n’est pas normal, souligne encore aujourd’hui Olivier Allain. Il y a des fous partout, on l’a vu ces jours derniers. Il faut toujours prendre cela au sérieux ».
Voir letelegramme.fr


Le Grand Livre des arbres et de la forêt, par des membres de l’Académie d’agriculture de France sous la direction d’Yves Birot, Georges-Henri Florentin, Jean-Yves Henry et Bernard Roman-Amat

À l’heure où nos sociétés amorcent un spectaculaire virage écologique, les forêts sont emblématiques de notre rapport – bien souvent idéalisé – à la nature. Derrière les drames de la déforestation sous les tropiques et des grands incendies, au-delà du mythe de la forêt « primaire », qu’en est-il de la réalité de nos forêts ? Les meilleurs experts apportent ici les éléments nécessaires pour prendre la mesure de la complexité du problème.

Comment concilier le maintien de la biodiversité et des écosystèmes forestiers avec la production de bois et le tourisme ? À qui appartient la forêt et comment doit-on la gérer de manière durable ? Les « labels verts » de certification vont-ils se développer ?

Comment surtout favoriser cette source de matériaux et d’énergie renouvelables à faible empreinte carbone à l’heure du changement climatique ? C’est tout l’univers des forêts et du bois qui se révèle ici, mêlant l’exigence d’une rentabilité raisonnable à l’impérieuse nécessité de gérer au mieux ces espaces vitaux.



20 ans de test des « précisions culinaires » dans les séminaires de gastronomie moléculaire, par Hervé This, membre de l'académie d'agriculture

Est-il vrai que l’on peut éliminer l’excès de sel dans une sauce en trempant une pomme de terre ?

Est-il vrai qu’il faut chauffer la pâte à génoise à 55 °C pour obtenir un meilleur résulat, comme on l’enseigne dans les écoles culinaires ?

Est-il vrai que l’huile de la sauce est absorbée lorsque des pommes de terre cuites sont immergées dans la vinaigrette alors qu’elles sont encore chaudes ?

Est-il vrai que les fraises perdent leur goût lorsqu’elles sont lavées à l’eau, comme le disent certains chefs étoilés ?
See europeanscientist.com


Good old days (?????): Binding sheaves by Sir George Clausen

6  

Les semenciers décidés à pousser l'UE vers de nouvelles techniques génétiques

Après le feu vert argentin au premier blé OGM jamais conçu, les semenciers européens aimeraient utiliser des outils de sélection génétique plus rapides pour adapter les plantes au changement climatique et à la sécheresse, mais cela reste interdit dans l'UE
Voir agri-mutuel.com


La crise des scolytes s’étend et redouble d’intensité (coopératives forestières)

Les coopératives forestières ont alerté mardi les pouvoirs publics sur une intensification de la crise des scolytes, ces coléoptères qui creusent les arbres affaiblis par la sécheresse, un phénomène qui ne cesse selon elles de s'étendre.
Voir agri-mutuel.com


Good old days (?????): Painting by Léon Augustin L'hermitte (FR)

7  

Qui décide du prix des céréales ou pourquoi le blé espagnol vaut 20€/t de moins que le blé français ? / Pero, ¿Quién decide el precio del cereal?
Ver agroinformacion.com


Jean-Marc Onno, coprésident de l'association des méthaniseurs de France : « Pour une méthanisation professionnelle d'excellence »

Jean-Marc Onno, coprésident, de l'AAMF, l'Association des agriculteurs méthaniseurs de France, défend une méthanisation qui reste un atelier de diversification en cohérence avec le système de production alimentaire.
Voir reussir.fr

 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (Une) : À trente-cinq ans, elle paraît plus âgée qu'un homme de trente-cinq. Pourquoi ? C'est parce qu'elle l'est vraiment.
Henry De MONTHERLANT

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des écrivains et artistes paysans

> Le congrès 2020 restera à plus d’un titre dans les annales de l’AEAP

> Éditions de l'éthonopôle GARAE (Maison des Mémoires à Carcassonne) à prix réduit

> Éditions de l'éthonopôle GARAE (Maison des Mémoires à Carcassonne) à prix très très réduit

> Voir AEAP

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMME (Une) : Elle doit toujours avouer son âge quand il lui va bien.
Frédéric DARD, et/ou SAN ANTONIO.

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Agenda

Big data et intelligence business en agroenvironnement

3 novembre – 13 h - Webinaire ACTA - Agrenium
La conservation de la biodiversité et sa relation avec les pratiques agricoles représente actuellement un défi majeur, car elle affecte les caractéristiques environnementales, sociales, économiques et autres activités humaines. Les données d’observation peuvent être nécessaires à grande échelle spatiale ou temporelle pour englober un large éventail de situations afin d’obtenir des résultats significatifs.

Cela implique que des centaines ou des milliers d’observateurs doivent être mobilisés, à un coût qui serait prohibitif s’ils devaient être payés. Par conséquent, dans ce dans le cadre du projet ANR VGI4bio, nous avons défini un ensemble d’outils d’analyse comportement d’observateurs pour extraire et visualiser des données précises et pertinentes à partir de la masse de données opportunistes issues de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité afin de produire des indicateurs significatifs de la biodiversité.

En particulier, nous présenterons l’outil l’OLAP spatial (SOLAP) que nous avons développé pour permettre à tout type de décideur du monde de l’agroécologie (agriculteurs, enseignants, décideurs, etc.) d’analyser ces bio-indicateurs agricoles.

Un aperçu de la démarche et de l’outil est disponible dans cette vidéo.

S’inscrire


Chimie et Agriculture durable

4 novembre 2020 - 9h00 à 13h00 et de 14h30 à 18h00 - en webinaire - accès libre et sans inscription
Les conférenciers répondront en direct aux questions posées sur la chaîne mediachimie.org, sur laquelle le colloque sera diffusé en direct, avec le programme et les horaires initialement prévus.
Voir mediachimie.org


Good old days (?????): La moisson par Léon Augustin L'hermitte

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Diversité génétique au sein des espèces et résilience des systèmes agronomiques et forestiers

4 novembre 2020 - 14h30 - webinaire
La diversité génétique in-situ des espèces domestiquées et exploitées pourrait être un enjeu important en gestion des milieux naturels, cultures, forêts...Cette diversité étant à même de déterminer rendement, résistance aux ennemis des cultures, de manière générale résilience face aux aléas environnementaux et/ou sociaux, qualité du travail de l’agriculteur ou du forestier.
Cette séance se propose de faire le point sur les faits, recherches et perspectives développées dans le domaine.
Voir academie-agriculture.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMMES (Les) : À partir d'un certain âge, elles se prennent toutes pour leur fille.
Henri JEANSON

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Du côté de vitisphere.com : Une nouvelle PAC verte, par Marion Ivaldi

Les ministres de l’Agriculture de l’Union européenne se sont mis d’accord ce mercredi 21 octobre sur une nouvelle PAC. Objectif affiché : mieux prendre en compte les défis environnementaux et climatiques. Avec une mesure phare : chaque État devra consacrer au moins 20 % des paiements directs à des programmes environnementaux.

La viticulture est moins concernée que d’autres filières agricoles par les aides directes. Elle bénéficie en effet de son programme spécifique d’aides. Celui-ci devrait être maintenu dans la droite ligne de la politique existante depuis 2008. Avec une bonne nouvelle, celle de la prolongation du système des autorisations de plantation au-delà de 2030, qui semble être en bonne voie pour être retenue par l’Europe. La France aura à adapter son programme national d’aides aux probables réduction d’investissements et la possibilité réintroduire des mesures de gestion de l’offre : distillation et arrachage en tête. Dans ce continuum d’une politique européenne viticole très orientée sur la performance économique des exploitations, il est une question se pose. L’enjeu environnemental est-il suffisamment pris en compte ? L’exemple est ainsi flagrant avec le programme d’aide à l’achat de matériel de pulvérisateurs performants. Le vignoble a besoin de soutien pour s’adapter et le dimensionnement de l’enveloppe peine à s’ajuster à cette demande…
Voir vitisphere.com

Terre-net Web TV


Du côté de pleinchamp.com : La Pac : moins de moyens, plus de résultats

L’accord conclu entre les 27 États membres de l’Union européenne puis le vote du Parlement européen sur la réforme de la Pac 2021-2027 ouvrent la voie aux négociations ultimes en trilogue, avec la Commission. En parallèle, les États membres vont s’atteler à la rédaction de leur Plan stratégique national (PSN). Outre le procès en renationalisation dont il fait l’objet, le PSN esquisse un autre paradigme, consistant à assujettir la Pac à des obligations de résultats.

Tout est signé, tout est voté, mais rien n’est joué : c’est en quelque sorte le résumé de cette semaine qui a vu les ministres de l’agriculture d’un côté, et les eurodéputés de l’autre, aboutir à des compromis sur la réforme de la Pac 2021-2027.

Tout est signé. Les ministres de l’Agriculture des 27 États membres sont parvenus à des compromis sur plusieurs points critiques de la réforme, au premier rang desquels figurent les éco-régimes. Ces derniers se substituent au Paiement vert mais ils s’en distinguent par leur caractère obligatoire, à hauteur de 20% du budget des aides du premier pilier (aides directes). Les agriculteurs seront libres d’y souscrire mais faire l’impasse sur les éco-régimes équivaudra à enregistrer, mathématiquement, une baisse des aides directes.

Tout est voté. Le Parlement devait finaliser, le 23 octobre, l’adoption de son propre texte, toujours sur la base des propositions initiales de la Commission. Les eurodéputés avaient cependant voté dans la semaine plusieurs amendements de compromis, dont ceux relatifs aux éco-régimes. En l’espèce, le Parlement s’est prononcé pour leur consacrer 30% du budget du 1er pilier.
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté d’André Heitz

> La France a perdu Mme Emmanuelle Charpentier... mais nous avons des sociologues

> Un entretien avec M. Julien Denormandie dans l'Opinion : « Il faut remettre la souveraineté alimentaire au cœur des décisions agricoles européennes »

> « Fruits et légumes : adieu souveraineté alimentaire! » de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion

> Nous avons besoin d'une transition patatière !

> Vin « biodynamique » : Futura Sciences trébuche et se rattrape

> Reposté : Les pommes et la biodiversité : quelques réflexions à la suite d'un article du Monde

> « Néonicotinoïdes, des pesticides tueurs d’abeilles ? Que dit la Science ? », enfin l'IPBES – un travail de M. Joseph Garnier

> « Néonicotinoïdes: une loi et après ? » de Mme Emmanuelle Ducros... et le fanatisme pompilien

> Un nouvel accord commercial est une opportunité économique vitale qu'il ne faut pas manquer (pour le Royaume-Uni)

> M. Sébastien Windsor dans l'Opinion : «Nous devons changer l’image de l’agriculture et de ses métiers, comme on a redoré celle de l’artisanat»

> Le quinoa en France... dans l'Opinion

> Néonicotinoïdes : les tartarinades du Sieur Éric Andrieu, député européen par la grâce du scrutin de liste

> La fille du fermier : cinq choses que j'ai apprises sur l'élevage

> Néonicotinoïdes : et pourtant la production de miel augmente en Europe

> Soja transgénique : quand l'Union Européenne créée un avantage compétitif en faveur des farmers nord-américains

> « Néonicotinoïdes, glyphosate... ces surtranspositions qui pénalisent la France » de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion

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Le Mensuel de l'Académie


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Du côté du ministère de l’Agriculture

> Voir M. le ministre défendant les agriculteurs comme écologistes avant même qu’on ait parlé d’écologie

> Influenza aviaire hautement pathogène : la France relève le niveau de risque et renforce la mise en œuvre de mesures de prévention

> Le Gouvernement met à consultation du public la contribution de la France au FEAMP (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) pour la période 2021-2027

> Julien Denormandie présente les mesures phares du plan de relance des exportations agroalimentaires françaises

> Santé des végétaux : un virus s’attaquant aux courgettes, concombres et melons détecté pour la première fois en France


Du côté de la Fnsea

> Premiers accords sur la PAC : Gardons le cap d’une véritable politique commune !

Les ministres de l’Agriculture, réunis à Luxembourg, ont trouvé un accord sur la réforme de la PAC. Le Parlement européen réuni en session plénière à Bruxelles a adopté, à une large majorité, les amendements de compromis déposés par les trois groupes politiques (PPE, Renew, S&D) sur les Plans Stratégiques Nationaux.

Après la consolidation du budget en juillet dernier, la FNSEA salue cette nouvelle étape décisive qui a été franchie au niveau communautaire dans l’élaboration de la future PAC, et qui ouvre la voie des trilogues entre les trois institutions (Parlement européen, Conseil des ministres, Commission européenne).

Les 27 ministres de l’Agriculture et les parlementaires ont su conserver le caractère commun de la PAC en particulier à travers un Eco-régime obligatoire, et l’application d’une conditionnalité des aides uniforme dans les États membres. C’est la culture du compromis, chère à nos organisations, qui a animé les ministres, comme la grande majorité des parlementaires, pour parvenir à ces accords en faveur d’une croissance durable. Saluons le rôle déterminant de la France qui a su rassembler et convaincre sur un horizon commun pour la PAC.

Le résultat est une prise en compte de la dimension économique et productive de l’activité agricole, aux côtés d’une réelle ambition pour l’environnement et la lutte contre le changement climatique.

C’est la vision que nous portons : celle d’une agriculture engagée dans la double performance économique et environnementale, où les acteurs économiques dégagent des revenus suffisants pour vivre de leur métier et assurer le renouvellement des générations.

Il reste encore deux jours de discussions et de votes à mener au Parlement européen. L’enjeu pour les négociations à venir, sera d’apporter les améliorations au cadre réglementaire, afin de préserver une véritable ambition pour l’agriculture européenne, par rapport au projet initial de la Commission européenne (2018). Une ambition qui s’éloigne des flexibilités maximales recherchées par certains États membres, au profit de leurs seuls intérêts.

La PAC, première politique européenne, est ainsi confortée dans son rôle de ciment de l’Europe !


Good old days (?????): Harvester Drinking from a Flask or Thirst 1905 - by Leon Augustin Lhermitte (FR)

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> Exonération de charges sociales : Les députés entendent la détresse de la viticulture

Malgré l’opposition du gouvernement, l’Assemblée Nationale a adopté hier dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2021 l’exonération des cotisations patronales pour 2021. Une position forte des députés, à l’écoute des inquiétudes de la filière vitivinicole.

Depuis plusieurs mois, les organisations professionnelles de la viticulture alertent les pouvoirs publics sur la situation économique de la filière vitivinicole. De nombreuses exploitations vitivinicoles sont en grande difficulté. C’est la conséquence notamment de la période de confinement qui a engendré une perte de chiffre d’affaires d’au moins 1,5 milliards d’euros, du fort ralentissement des exportations et de l’application de la taxe américaine sur les vins français depuis octobre 2019.

Si l’aide à la distillation volontaire a permis de soulager certaines exploitations, de nombreux vignobles n’y ont pas eu recours. Les organisations professionnelles de la viticulture demandent depuis plusieurs mois la mise en place d’exonérations de cotisations sociales à la hauteur de la crise que subit le vignoble. Le 21/10, lors de l’examen du PLFSS 2021 en 1ère lecture en séance plénière, les députés ont entendu la détresse du monde vitivinicole et ont adopté malgré l’opposition du gouvernement l’exonération des cotisations patronales en 2021. L’exonération est fonction de la perte de chiffre d’affaires subit en 2020.

Pour les organisations professionnelles de la viticulture, l’exonération en fonction de la perte de chiffre d’affaires permettra de donner un véritable bol d’air à de nombreuses entreprises alors que la situation économique s’aggrave encore avec la mise en place du couvre-feu.

« C’est une véritable bonne nouvelle alors que sur le front économique le ciel est toujours très sombre et qu’il n’y a aucune éclaircie à l’horizon. Les députés membres du groupe d’étude de l’assemblée doivent être salués pour leur travail » réagit Stéphane Héraud, président de l’Association Générale de la Production Viticole (AGPV).

> Sécheresse : le Gouvernement doit prendre la mesure de la détresse des agriculteurs en urgence !

Depuis plusieurs mois, JA, la FNSEA, et ses associations spécialisées interpellent les pouvoirs publics sur les conséquences dramatiques de la sécheresse pour de nombreux agriculteurs. Notre objectif premier est d’assurer la pérennité des exploitations agricoles victimes d’une moisson catastrophique, pire que celle de 2016 pour beaucoup, ou des conséquences désastreuses de la sécheresse pour nombre d’autres productions animales ou végétales. Il est urgent de tout mettre en œuvre pour préserver la trésorerie des exploitants et d’assurer leur survie.

Concernant la fiscalité locale, suite à nos demandes insistantes, les procédures sont en marche pour accueillir favorablement l’examen des demandes collectives initiées par les instances syndicales départementales et régionales : elles doivent s’accélérer. Dans cette attente, et au vu des premières concertations, un report de paiement de la taxe foncière sur les propriétés non bâties jusqu’à la fin de l’année doit être décidé dans les territoires les plus touchés par la sécheresse.

Mais force est de constater que rien d’autre n’est à l’ordre du jour ! Rien en matière sociale ou sur le plan économique !

En réponse aux conséquences de la crise sanitaire, certains exploitants agricoles bénéficient de la possibilité d’opter à titre dérogatoire pour le calcul de leurs cotisations sociales sur la base d’une assiette « nouvel installé » pour 2020. Si nous saluons cette mesure qui bénéficie aux agriculteurs dont l’activité principale relève des secteurs les plus impactés par la crise sanitaire durant le printemps, ceux qui subissent les conséquences directes ou indirectes de la sécheresse actuelle et qui voient leur chiffre d’affaires d’exploitation amputé dans des proportions au moins égales, voire pires, ne peuvent bénéficier de mesures équivalentes. Cette différence de traitement est injustifiée et créée des discriminations infondées. Eu égard à la gravité de la situation actuelle, l’option de l’assiette « nouvel installé » doit être étendue aux agriculteurs pour lesquels l’impact sur le chiffre d’affaires de la sécheresse s’avère significatif.

Au-delà, il est incompréhensible, que nos demandes d’abondement du fonds d’action sanitaire et sociale de la MSA destiné à la prise en charge des cotisations sociales des non-salariés agricoles et des employeurs de main-d’œuvre agricole restent lettre morte ! Les 30 millions d’euros annuels ne pourront pas couvrir les situations issues de la crise Covid ou de la sécheresse. Il faut à minima tripler ce montant !

Le gouvernement doit prendre la mesure de la crise actuelle. Les questions liées à l’endettement des agriculteurs doivent trouver des réponses urgentes. Nous réitérons notre demande de déclencher au plus vite le fonds d’allégement des charges (FAC), afin que l’Etat puisse accompagner les exploitants les plus endettés et fragilisés. Mais l’Etat doit aussi accompagner les agriculteurs auxquels les banques refusent les crédits faute de garanties suffisantes ! Qu’il s’agisse des conséquences du Covid ou de la sécheresse les effets sont les mêmes : les réponses doivent être identiques. Nous demandons l’extension des Prêts garantis par l’Etat aux agriculteurs touchés par la sécheresse : nous ne sommes pas plus responsables, sur nos fermes, du Covid que de la sécheresse !

Association nationale des éditeurs de logiciels agricoles


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FEMMES (Les) : C'est entre trente et trente et un ans qu'elles vivent les dix meilleures années de leur vie.
Sacha GUITRY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web


Le couple et le moniteur de ski

Un couple revient dans la même station de ski que l’année précédente. Une fois les affaires déballées dans le studio, ils vont à l’école de ski :

– Bonjour, ma femme et moi aimerions avoir le même moniteur de ski que l’an dernier, c’est possible ?

– Bien sûr, c’est possible, comment s’appelle-t-il ?

– Ah ça on ne s’en souvient plus, mais il avait un anorak bleu et un pantalon rouge…

– Ah ça n’est pas suffisant… Vous n’auriez pas des détails sur son physique ?

– Si justement, il a deux anus !

– Deux anus ?

– Si, si. Un jour sur les pistes, nous avons croisé un autre moniteur qui s’est adressé au notre en lui disant « Alors, tu t’en sors avec tes deux trous du c_l ? »


TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Pensée d’Albert Camus

Je n’ai pas appris la liberté dans Marx. Il est vrai : je l’ai apprise dans la misère. Mais la plupart d’entre vous ne savent pas ce que ce mot veut dire.
Voir lemonde.fr


Autre pensée d’Albert Camus

La démesure est un confort, toujours, et une carrière, parfois.
Voir lemonde.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Pensée du jour de M. le ministre de l’Agriculture

Une agriculture forte est à la fois une agriculture de circuit court et une agriculture qui exporte. Les deux sont nécessaires.
Julien DENORMANDIE, ministre de l’Agriculture


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Un reçu vous sera adressé
.

L'AFIA est membre fondateur de l'European Federation for Information Technology in Agriculture


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

FILLES (Les) : Elles se souviennent du jour de leur naissance mais en oublient l'année.
PROVERBE JUIF

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

A first thought for today

What do we live for, if it is not to make life less difficult to each other?
George ELIOT (pen name of Mary Ann Evans), novelist (1819-1880)


A second thought for today
The mosque is too far from home, so let's do this
Let's make a weeping child laugh.
Nida FAZLI, poet (1938-2016)


A third thought for today

Biographical history, as taught in our public schools, is still largely a history of boneheads: ridiculous kings and queens, paranoid political leaders, compulsive voyagers, ignorant generals, the flotsam and jetsam of historical currents. The men who radically altered history, the great creative scientists and mathematicians, are seldom mentioned if at all.
Martin GARDNER, mathematician and writer (1914-2010)


Du côté d'EBBH

   

Interview. Après le prix Nobel de chimie d'Emmanuelle Charpentier, l'enseignante-chercheuse Agnès Ricroch pointe les deux boulets français : bureaucratie et écologisme. Propos recueillis par Sébastien Le Fol (article paru dans Le Point du 10/10/2020)

Le prix Nobel de chimie 2020 décerné à l'américaine Jennifer Doudna et à la française Emmanuelle Charpentier a relancé le débat sur la recherche en France. Pourquoi les jeunes cerveaux s'exilent-ils ? La faute au manque de moyens budgétaires ? L'enseignante-chercheuse Agnès Ricroch, maître de conférences en génétique à AgroParisTech et Université Paris-Saclay, Adjunct professor à Penn State University (États-Unis) et membre de l'Académie d'agriculture de France (présidente de la Section Sciences de la Vie), tord le cou à certaines idées reçues. Selon elle, le poids de notre bureaucratie et les excès de l'écologisme politique bloquent le travail de nos chercheurs dans certains domaines, comme le génie génétique.

>>>> Le Point : Les autorités françaises se réjouissent du prix Nobel de chimie attribué à une Française, Emmanuelle Charpentier. Ne devraient-ils pas, au contraire, déplorer qu'elle n'ait pu effectuer ses recherches en France ?

Agnès Ricroch : Oui, bien sûr, les autorités françaises peuvent le déplorer, mais la raison de son départ et de son non-retour en France est sans doute complexe.

>>>> On dénonce souvent le manque d'argent dans la recherche. Est-ce la seule raison de cette fuite des cerveaux ?

AR : En effet, ce n'est pas la seule raison, il y a aussi le choix des sujets porteurs : le génie génétique, notamment la transgenèse produisant des OGM au sens européen du terme, est très mal perçu en France. Un chercheur peut ne pas obtenir de promotion s'il travaille sur ces sujets devenus politiquement incorrects, et subir des pressions de sa hiérarchie pour ne pas s'exprimer dans les médias. Si une start-up veut développer une innovation et que celle-ci fait appel à la transgenèse, elle ne le fera pas, car le mentionner lui fera fermer toutes les portes pour lever des fonds ou gagner des prix. Ces recherches dans les laboratoires publics sont peu financées en France, et encore moins les applications. Il n'y a aucun essai au champ pour les plantes transgéniques, même si elles ont des buts « écologiques » comme utiliser moins d'eau ou si leur culture implique moins d'émissions de gaz à effet de serre, ou si elles sont enrichies en vitamines…
Ces idéologues ne viennent jamais à nos colloques.

>>>> Dans L'Opinion, il y a quelques mois, vous expliquiez que la liberté de recherche n'existe plus dans certains secteurs en France. Lesquels, et pour quelles raisons ?

Lire la suite sur le site du journal Le Point

Et pour conclure…

>>>> Est-ce si dramatique que nos chercheurs aillent « chercher » ailleurs ?

AR : Ce qui est normal en science est qu'il y ait des flux de chercheurs dans les deux sens, mais ce qui est dramatique est que notre pays n'est pas assez attractif avec une bureaucratie trop lente, une liberté d'expérimenter trop soumise à un agenda politique et à des idées dominantes relevant d'idéologie et des salaires trop bas.
Ce qui est aussi dramatique est que c'est le pays hôte qui récolte les fruits. L'éducation en France est gratuite pour les élèves et les étudiants grâce à nos impôts. Quand ces chercheurs formés en France s'en vont chercher ailleurs, leurs succès (brevets, prix…) reviennent au pays hôte qui n'a pas déboursé un dollar ou un euro dans leur éducation.
Contact : Agnès RICROCH
Mél : agnes.ricroch(a)agroparistech.fr


C'est intéressant, GE Séralini s'attaque à des herbicides autorisés en agriculture biologique

Encore un petit effort, et GES va se rendre compte que le glyphosate n'est pas si mauvais rapporté à son efficacité !
Voir sciencedirect.com


Good old days (?????): Painting by Remzi Taskiran (Turk)

10  

The maps that clearly show life is slowly getting better
See theguardian.com


Terra Incognita: 100 Maps to Survive the Next 100 years by Ian Goldin and Robert Muggah.

Book Launch "Terra Incognita: 100 Maps to Survive the Next 100 Years" with Prof Ian Goldin

Expert in globalisation and development, Professor Ian Goldin uses state-of-the-art maps to show humanity’s impact on the planet and demonstrate how we can save it and thrive as a species.

Professor Ian Goldin, Professor of Globalisation and Development at Oxford University, has traced the paths of peoples, cities, wars, climates and technologies on a global scale in his new book Terra Incognita: 100 Maps to Survive the Next 100 Years, which he co-authored with Robert Muggah.

In this book talk he will demonstrate the impact of climate change and rises in sea level on cities around the world, the truth about immigration, the future of population growth, trends in health and education, and the realities of inequality and how to end it.
See Professor Ian Goldin, Professor of Globalisation and Development at Oxford University

Revue de l'Académie
d'Agriculture de
France



Tequila shots

Paudie goes into a bar and orders seven shots of tequila and one Guinness.

The barman lines up shots and goes to get the Guinness.

When he comes back with the pint, all seven shots are gone.

The barman says: “Wow! You sure drank those fast.”

Paudie explains: "You would drink fast too if you had what I have.”

The barman asks: “What do you have?”

The guy reaches into his pocket and says: “Fifty cents!”.

   

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