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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture
où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
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academie-agriculture.fr
La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture
Aujourd’hui 2000 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la
séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100
pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes
et l’antibiorésistance ».
À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la
raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent
les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre
compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait
d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et
en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur
le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation
et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux
techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.
Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de
diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie
d'Agriculture de France a atteint son objectif !
Voir
la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture
Avant l’informatique / Before computers
05/06/2023
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Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France
Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi
grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et
de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr
(moteur de recherche)
Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture
l’alimentation et l’environnement.
Voir
academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com
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Opinions
et curiosités du web (1)
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Bloomberg et Our World In Data
Dans cette gazette, vous trouverez beaucoup de graphiques publiés
dans l'excellente newsletter de Bloomberg d'une part et par Our
World In Data, une organisation issue de l'Université d'Oxford.
Ces graphiques me fascinent ! (GW)
Autonomie énergétique et mobilité sur l'exploitation agricole
(formidable séance de l'Académie d'agriculture du 24 mai
2023)
> Un demi-siècle de rendez-vous manqués avec l’autonomie énergétique
de l’exploitation agricole (Historique des réalisations et récompenses
marquantes aux différents palmarès de l’innovation), par René
Autellet, membre de l’Académie d’agriculture
> Énergie et mobilité du futur (décarbonation des sources d’énergies),
par Laurent Toutain, TotalEnergies, Directeur des Relations Parties
Prenantes
> Pile à hydrogène, rétrokits pour véhicules thermiques, par
David Pechereau, société DINTEC
> Robot viticole autonome à énergie décarbonée, par Camille
Enderlen, Product Owner chez Exxact Robotics
> Tracteur T6.180 Bio méthane, par Nicolas Morel , Responsable
Carburants alternatifs chez NEW HOLLAND
> Témoignage : Pourquoi investir dans un tracteur au méthane
? Par Philippe Ravillon , Concessionnaire New-Holland à Vert-Toulon
(51), Président de la SITMA Grand Est
> Retour d’expérience », le point de vue d’un grand constructeur
sur la mobilité agricole du futur, par Philippe Girard , Directeur
Général JCB S.A.S. & JCB Sales Director JCB Africa North &
Africa West
> Conclusion, par Daniel-Éric Marchand, membre de l’Académie
d’agriculture
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René
Autellet, organisateur de la séance, dont la
conclusion pourrait être : en consacrant 15 %
des surfaces agricoles à la production d'énergie
(méthanisation, huiles, éthanol, éolien,
solaire et production d'hydrogène...), l'agriculture
pourrait tendre vers l'autonomie, au moins en terme
de mobilité.
Du temps des chevaux et des bufs, 15 % des terres
étaient mobilisées pour nourrir "la
force de traction" d'alors. |
Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour
l'avenir de la vigne
> Feuilleter
ce beau livre
> Acheter
le livre
Au marché de Quimper
01
- 05/06/2023
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Retour d’un très intéressant voyage d’étude de Toulouse à Narbonne
en passant par Salsigne
Membre de l’Académie d’agriculture de France, j’ai eu la chance
d’aller à Salsigne la semaine dernière pour voir comment
faire face la pollution invraisemblable à l’arsenic extrait de
la mine en même temps que l’or… Un co-produit en quelque sorte.
Nous avons eu des exposés fascinants sur ce sujet par A.
Fougeroux et M. Delos.
Pour ma part, j'étais ému : mon grand-père a travaillé
à cette mine d’or. Juifs d’origine allemande, lui et sa famille
avaient été internés par la police française au camp de Rivesaltes
puis, d'après ce que j'ai compris quand j'étais
enfant, la mine d’or ayant besoin de main d’œuvre, David Goldstein,
ma grand-mère et leurs deux enfants, Oscar et ma Maman Rita, ont
été assignés à résidence à Salsigne à condition que David travaille
à la mine.
Mon oncle est né en janvier 1943. Mon grand-père a été arrêté
et déporté en janvier 1944.
L’histoire
est racontée ici.
Il faut vraiment tout lire !
Un soldat allemand a sauvé ma grand-mère et mon oncle. En 1939,
la famille a essayé une première fois de franchir la frontière
entre l’Allemagne et la Belgique. Le passeur les a vendu à la
police. Mais un policier allemand, ayant pitié d’eux, ne les a
pas envoyés en prison. La seconde tentative a été la bonne…
Ce qu’un policier allemand en 1938 et un soldat allemand en 1944
ont pu faire… Il est triste que cela n'ait été le
cas très souvent.
En France par contre, et très peu de français le savent, deux
tiers des juifs ont été sauvés, alors même qu'ils étaient
poursuivis par la police de Pétain, grâce à l’assistance
active de français. Mais malheureusement ma famille, venue récemment
de Pologne et d’Allemagne, parlait encore mal le français et n’avait
pas de réseau amical. Trois de mes grands-parents ont donc été
déportés. L’avantage de la France par rapport à la Hollande par
exemple, est que c’est un grand pays où il y a eu moyen de se
cacher dans des fermes isolées par exemple. Qu'importe, les français
peuvent être fiers d'avoir sauver tant de vies humaines.
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La mine de Salsigne en 1941
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"Ma pomme" posant une question, pendant une séance de
l'Académie d'agriculture (Photo : Ph. Kim Bonbled, merci Philippe)
NB : Les séances de l'Académie d'agriculture sont
très souvent intéressantes !
05/06/2023
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Marie Dauguet
Marie Dauguet est aujourd’hui complètement oubliée. Au tournant
du XXe siècle, à une époque où la critique semblait découvrir
les poètes féminins, elle fut comparée aux plus grandes… En
particulier à Anna de Noailles, dont elle partage l’amour de
la nature et un certain panthéisme.
On lui a reproché ses néologismes (ici : « vibrement »), ses
mots de patois (ici : « buriot », qui est l’ancien nom du canard
domestique). On s’offusquait aussi de la tournure érotique de
sa poésie (ce qui n’est pas le cas ici)...
Plus que la nature, elle décrit la campagne où elle vit, en
Ile-de-France. Elle est particulièrement sensible aux odeurs.
Dans ce poème, nous sommes particulièrement bien servis : humez
la « splendeur » de ce fumier, voyez le « brocard » (tissu de
soie rehaussé de broderies d’or et d’argent) du purin, « lamé
d’or », où se « vautre » le soleil…
Que voici une aurore aux parfums « corrompus, riches et triomphants
» (Baudelaire) !
Si vous rajoutez le « cri strident » du coq et les « bois pourris
», tout y est pour alimenter la hargne des aventureux résidents
secondaires !
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Aurore de Marie Dauguet (1860 - 1942) in Par l’amour
(1904), de
Dans l’étable nuiteuse encore les bœufs s’ébrouent,
Étirent lourdement leurs membres engourdis
Réveillés tout à coup par un coq qui s’enroue
Et dont le cri strident semble un poignard brandi.
Trempé d’aube, dehors, le fumier resplendit
Contre un mur délabré qu’une lucarne troue,
Parmi les bois pourris, des socs, des vieilles roues,
Et lance vers le ciel des parfums attiédis.
Cernant une écurie ouverte au toit de mousse,
Qu’emplit un vibrement nuageux d’ombre rousse,
Du purin, noir brocard, s’étale lamé d’or,
Où fouillent du grouin activement les porcs.
Et dans la paille humide et qu’ils ont labourée
Le soleil largement vautre sa chair pourprée.
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
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Maison natale de JF Millet à Gruchy (Gréville - La
Hague)

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L’agriculture biologique sous perfusion : un scénario prévisible
? Par André Heitz, 31 mai 2023
.../...
Il faut être conscient de l’écart de rendement entre bio et «
conventionnel : en moyenne décennale sur 2009-2018, ce sont 29,2
contre 71,6 quintaux/hectare en blé (ou près de 2,5 hectares en
bio pour produire la même quantité de nourriture qu’un hectare
en « conventionnel ») et 58,4 contre 92,9 quintaux/hectares en
maïs (1,6 hectare).
En France, les rendements du bio sont un quasi-secret défense.
La profession est plus transparente en Allemagne. Elle illustre
l’importance des enjeux : des réductions de rendements, en gros
du quart à la moitié selon les espèces.
L’inflation récente, surtout des prix alimentaires, démontre –
s’il le fallait encore – que les réponses aux enquêtes à l’entrée
d’un supermarché ne correspondent pas au contenu du chariot à
la sortie ; des enquêtes souvent biaisées du reste. Et l’expérience
récente nous incite à penser que les consommateurs ont compris
qu’ils étaient menés en bateau, et ne s’en laissent plus conter.
Au discours fallacieux, voire mensonger, des bénéfices des produits
de l’agriculture biologique pour la santé – fondés sur une intense
création de peurs face aux résidus de pesticides – il faut opposer
un discours rationnel. Ces résidus ne sont pas ubiquitaires dans
les produits conventionnels et quand ils sont présents, c’est
à des niveaux sans danger pour le consommateur. En revanche, le
risque peut être bien plus grand avec les produits biologiques
s’agissant des contaminations par des bactéries, des mycotoxines
ou des adventices toxiques. En outre, la santé publique doit arbitrer
entre ces peurs infondées et le risque réel que les populations
défavorisées renoncent aux fruits et légumes s’ils devenaient
hors de portée de leur budget.
L’idéologie de l’agriculture biologique est aussi un frein considérable
aux progrès agronomiques et même nutritionnels (songez aux « OGM
cachés », dont certains apportent un bénéfice nutritionnel avéré,
et aux belles perspectives de développements grâce aux nouvelles
techniques génomiques d’amélioration des plantes).
Les mérites de l’agriculture biologique du point de vue environnemental
sont aussi, pour le moins, contestés (c’est par exemple le débat
entre le land sharing et le land sparing).
Les idéologues de l’agriculture biologique ont longtemps grenouillé
pour l’introduction d’un système de notation environnemental.
Quand ils ont vu l’agribalyse fondée sur l’analyse du cycle de
vie, prélude à un écoscore, ils sont tombés de leur chaise. En
bref, les bénéfices allégués de l’AB, calculés à l’hectare, ne
se retrouvent plus au niveau de l’unité produite. Qualifiant l’écoscore
de « déloyal à l’égard de la production biologique et déceptif
pour les consommateurs », ils grenouillent maintenant pour un
système qui, à notre sens, relève de la tromperie, le Planet Score.
L’agriculture biologique a cependant une place dans l’écosystème
économique, mais pas celle que les idéologues de la filière, des
gouvernements et des ONG veulent imposer. C’est aussi dans l’intérêt
des producteurs de la filière biologique que de la remettre à
sa vraie place : un marché de niche.
Il serait grand temps de faire un audit sérieux et complet.
Mais en suivant les préceptes de Frédéric Bastiat, en tenant compte
de ce qu’on voit et de ce qu’on ne voit pas.
Voir
contrepoints.org
Adolf and Vladimir
01
- 05/06/2023
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Le premier trimestre 2023 désastreux du fret ferroviaire… Qui
a tué le transport de marchandise par chemin de fer en France ?
(GW)
Les grèves contre la réforme des retraites ont beaucoup affecté
le transport de marchandises par train. Les acteurs du secteur,
privés comme publics, mettent aussi en cause l’organisation de
SNCF Réseau, qui privilégierait les circulations au profit des
voyageurs.
Rappel (GW) : tous nos silos sont reliés au réseau
de la Sncf, mais le transport par camion est plus fiable...
Voir
lemonde.fr
Fret SNCF : face au risque d’amende de Bruxelles, le gouvernement
propose de réduire la filiale, par Sophie Fay… Qui a tué le transport
de marchandise par chemin de fer en France ? (GW)
La Commission européenne menace de sanctionner pour aide d’État
la filiale marchandises de la SNCF. Le ministre Clément Beaune
propose de la transformer pour la sauver. Mais elle devra abandonner
20 % de ses contrats et 30 % du trafic.
Une
centaine d'aquarelles de cépages français
réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté,
ont été retrouvée à l'Académie
d'agriculture. Elles témoignent de la naissance
d'une science des vins.
Au
début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur
Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté,
connu pour ses peintures des roses du château de
Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages
français réunis dans une collection au jardin
du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin
de variétés de vignes nous sont parvenues.
Elles sont publiées pour la première fois
et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des
plus grands ampélographes français : Jean-Michel
Boursiquot.
Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable.
Elles ont été réalisées par
les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque,
au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté
et marque une date hautement symbolique dans l'histoire
de la viticulture française : les prémices
de l'ampélographie.
À l'heure du regain d'intérêt pour
les cépages autochtones et des nombreuses interrogations
que posent le réchauffement climatique, les vélins
témoignent de la diversité passée
dans un pays où 95% de la production vinicole reposent
aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà
de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du
vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment
on s'est inquiété de la qualité du
vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut
par un éclairage scientifique sur l'avenir de la
vigne au XXIe siècle.
Voir
editionspaulsen.com
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La pénibilité numérique : deux coupables identifiés, par Anne
Rodier
Personne ne devrait gérer plus de 100 mails par jour, selon l’Observatoire
de l’infobésité et de la collaboration numérique. Cette inflation
pourrait conduire à une incapacité à réaliser le travail prescrit,
rapporte la journaliste du « Monde » Anne Rodier dans sa chronique.
.../...
Pour continuer à surfer sur le numérique sans sombrer dans l’inefficacité
ou les risques psychosociaux, l’OICN désigne les deux principales
sources de bruit numérique : le « mail en copie » et le « répondre
à tous », et recommande de clarifier avec ses équipes les modes
de communication en fonction de la complexité des projets, du rythme
des échanges (instantanés ou asynchrones) et de la teneur des propos
: professionnels ou bavardages. Enfin, « au-delà de trois e-mails,
décrochez le téléphone ».
Voir
lemonde.fr
Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick
Bourgault
Une bonne partie des photos ont été prises dans les
bourgs des campagnes...
Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur
le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien,
un territoire, des cultures.
Litinéraire
photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans
des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux,
toujours dune infinie diversité et précieux
pour la qualité de la vie.
Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés
urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes
et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent,
qui les fréquentent.
Lhumanité se reflète dans leurs
miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à
la hauteur du coude et du cur.
Pour
commander…
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De la déconstruction au wokisme. La science menacée. De notre
ami Marcel KUNTZ
Ce livre introduit les notions clés et les auteurs d’importance,
pour des lecteurs qui ont entendu parler de la « déconstruction »
ou du wokisme, sans forcément cerner tout ce que cela implique.
Le livre répondra à cette attente de précisions. Il explique le
cheminement historique qui a mené de ce qui était dans les années
70 un courant d’intellectuels (postmodernisme, French Theory), qui
restaient dans le monde des idées, à aujourd’hui un courant politique
qui entend imposer à tous de nouvelles vertus : inclusion, justice,
écologie, relecture de l’histoire, repentance…
Le livre séduira aussi des personnes qui n’ont pas vraiment prêté
attention au terme de « woke » ou de « déconstruction »,
mais qui se découvrent étonnées à un moment, en lisant un article
sur le déboulonnage de statues ou de diverses censures en milieu
universitaire. D’où vient cette intolérance dans des milieux qui
devraient être ouverts aux débats ? Le livre répond à ces
interrogations, en situant ces évènements dans un phénomène plus
large qui est expliqué et documenté.
D’autres livres ont montré la source aux États-Unis du phénomène
(le « politiquement correct », qui trouve son origine
dans la question raciale du pays). Le présent livre argumente qu’il
existe également une origine européenne, dans l’histoire tragique
du continent durant la première partie du XXe siècle. Ce dernier
point impacte directement une aspiration au « zéro-risque »
en Europe, ce que l’on ne retrouve pas aux États-Unis. C’est une
des originalités du livre.
Comme le montre ce livre, il existe une vraie menace pour la science
: la remise en cause de l’universalisme et le mérite, au profit
d’une mise en avant d’appartenances communautaires. Le livre tire
ici un vrai signal d’alerte, sans être manichéen.
Voir
va-editions.fr
Enjeux
biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par
Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture
L’évolution des techniques de modification du génome par
génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique
majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue
désormais les biotechnologies de première génération mises
au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles
de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques,
dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications
génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément
dans la nature ? Quelles sont les applications de ces
techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et
de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de
développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle
réglementation est en vigueur sur les différents continents
?
L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits
d’édition du génome et la place des transformations génomiques
aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose,
à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut
Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée
(2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques
et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux
cerner les enjeux actuels.
Voir
pressesdesmines.com
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Deux vidéo-clips étonnants d'Hervé This
- Pas d'acides gras
dans les graisses
- Les phénols
Evidence
Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique,
un excellent livre de Romain Meunier !!!
>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones.
À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française
pour l'information scientifique (Afis)
>> L’esprit critique se défend de toutes les façons,
même avec des petites boules bavardes et cartoonesques.
Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut
allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies
Voir
Livre d’or
Voir la présentation
du livre et le commander
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Allemagne, tes paysans te quittent en silence : Pourquoi
cela continue-t-il toujours ainsi ?
Quand la mer "tabasse" en Bretagne ! Et quels courageux
marins-pêcheurs d'affronter cette colère…
Détail technique qui peut vous intéresser si vous n'avez pas déjà
vu ce clip : les vues extérieures sont prises par un cameraman-photographe
spécialisé dans ce genre de vues. Il est dans un hélicoptère, attaché
à la porte, piloté par un ami aussi dingue que lui, qui monte et
descend en suivant le rythme des vagues. Il faut quand même oser
! Le résultat est impressionnant !
Il y a un phare breton, un chalutier du Guilvinec et un remorqueur
de haute mer " Abeille ".
Voir
piecejointe.com
Vieux breton du Morbihan
02
- 05/06/2023
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ARGENT (L') : Il ne fait pas le bonheur des cons voyeurs de fonds.
Paul JAMET
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 25 mai 2023 de cette gazette afia
>>> Latest
issue of the Efita Newsletter nb 1071 dated May 23, 2023
>>> Latest
available statistics for the efita newsletter
Famille de Pont Labbé (Finistère)
03
- 05/06/2023
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Shayofae, une solution trop méconnue : une sorte de Waze de
l'agriculture, permettant aux agriculteurs de choisir et comparer
leurs parcours techniques
- On voudrait que les agriculteurs signalent facilement leurs
parcelles susceptibles d'accueillir des ruches.
- On voudrait permettre aux agriculteurs de signaler des symptômes
de maladies ou à des insectes (Bulletin de santé du végétal).
- On voudrait permettre aux agriculteurs de suivre leurs interventions
culturales et éventuellement faire connaître celles-ci à leurs
voisins agriculteurs ou non... donc soit à titre purement informatif
pour montrer qu’on traite le moins possible, soit avec un but
plus opérationnel de comparaison avec ce que font les voisins.
- On voudrait que les agriculteurs dont le niveau de formation
n'a jamais été aussi élevé, puissent partager leurs pratiques,
les comparer et les discuter.
Il existe un outil qui permet ceci, c'est Shayofae développé par
l'équipe d'Hervé Escriou. Dommage que ce projet n'ait pas encore
reçu en France l'accueil qu'il mérite, selon moi.
Et je n'ai aucun intérêt personnel à soutenir ce projet, si ce
n’est l’estime que je porte à Hervé Escriou.
Voir shayofae.com
L'agriculture de précision facile et connectée, avec MyEasyFram
MyEasyFarm accompagne l’agriculteur au quotidien, afin de prendre
les bonnes décisions et d’être plus efficace pour optimiser compétitivité
et rentabilité, tout en préservant l’environnement.
MyEasyFarm : MyEasyFarm accompagne l’agriculteur au quotidien,
afin de prendre les bonnes décisions et d’être plus efficace pour
optimiser compétitivité et rentabilité, tout en préservant l’environnement.
MyEasyCarbon : Première application compatible avec la méthode
Label Bas Carbone Grandes Cultures.
MyEasyViti : Toute l’expertise Grandes Cultures de MyEasyFarm
en matière d’agrégations et d’échanges de données pour accompagner
les Viticulteurs dans leur transition agroécologique.
Voir myeasyfarm.com
Robots agricoles : nouveautés, réglementation et essais
Combien coûtera un robot ? Aura-t-il le droit de travailler seul
? Comment assurer un robot ? Découvrez les réponses et les dernières
nouveautés en robotique agricole dans notre dossier spécial
Voir
entraid.com
Cofarming : Tour des agriculteurs d'aujourd'hui
Á la rencontre des plus
belles fermes de France
Étiquette ou QR Code, l’affichage de la composition des vins
européens fait débat
Longtemps exemptés d'indiquer leur composition aux consommateurs,
les vins européens vont avoir la possibilité de le faire par le
biais d'un QR code plutôt que sur l'étiquette, une solution qui
ne satisfait pas les associations écologistes du secteur.
Voir
agri-mutuel.com
Fillette de Brandivy près de Grand-Champs
04
- 05/06/2023
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Sciences et Pseudo-Sciences n°343 (janvier 2023)
>>> Dossier Nucléaire civil
- Accidents et contaminations nucléaires, quelles conséquences
? Dossier coordonné par François-Marie Bréon
- Un historique de la gestion des déchets nucléaires
par Alexis Quentin
- Léchelle INES des incidents et accidents nucléaires
par Laurent Coudouneau
- Les contaminations radioactives au tritium par Paul Ferney
- Conséquences sanitaires de laccident de Fukushima par
Nicolas Automme
>>> Complément du dossier exclusivement en ligne
- Tchernobyl :
aurait-on évité encore pire ? par François-Marie
Bréon
- Tchernobyl 1986 : lUnion soviétique a-t-elle sacrifié
la Biélorussie pour protéger Moscou ? par François-Marie
Bréon
- La série Chernobyl est-elle fidèle à la réalité
? par Jean-Jacques Ingremeau
Globally, 27% of children died before they were 15 years old
in 1950. But that figure became 4.3% in 2020, which is a 6-fold
decline in seventy years
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ARRÊTER : On n'arrête pas le progrès dit-on. La bêtise non plus.
COLUCHE
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
Fusion de la carte Vitale et de la carte d’identité : les points
d’attention de la CNIL concernant la protection des données
Sous réserve d’apporter certaines garanties, la CNIL a estimé que
le scénario visant à intégrer le numéro de sécurité sociale (NIR)
dans la carte d’identité électronique constitue, parmi les scénarios
envisagés, la solution la moins intrusive et la moins risquée. C’est
ce scénario qui a été retenu par le gouvernement dans ses annonces.
Voir
cnil.fr
ChatGPT : 10 prompts pour améliorer ses ventes sur Amazon, par
Charlène Lermite, JDN
Mise en valeur du contenu, recherche de mots-clés ou échanges avec
les clients… L'IA conversationnelle d'Open AI peut s'avérer utile
pour simplifier les tâches des vendeurs de la marketplace d'Amazon.
Vendre sur la marketplace d'Amazon peut s'avérer chronophage. Entre
la mise en ligne de produits, la rédaction de leurs fiches, les échanges
avec les clients ou encore le déblocage de compte, de nombreuses ressources
vont être mobilisées. Que ce soit pour gagner du temps ou trouver
de nouvelles idées, ChatGPT peut se révéler être un outil pratique
pour accompagner le vendeur dans ses tâches du quotidien.
Pour communiquer avec l'IA conversationnelle d'Open AI, nous vous
conseillons de soigner vos prompts, c'est-à-dire les commandes que
vous saisissez dans l'espace de requête de ChatGPT. L'IA a besoin
d'un contexte précis pour générer sa réponse. Définir un rôle, une
identité ou une profession est important pour affiner le niveau de
connaissance donné dans la réponse, vous pouvez aussi définir la cible
et le canal sur lequel la réponse doit être diffusée. Il ne faut pas
hésiter à faire des requêtes à la suite.
Découvrez 10 prompts à tester sur ChatGPT pour améliorer vos ventes
sur Amazon.
#1 - Trouver des mots clés pertinents
#2 - Rédiger les listes des fiches produit
#3 - Mettre un contenu en valeur ou tester des versions
#4 - Créer du contenu pour une fiche Amazon A+
#5 - Répondre aux clients
#6 - Analyser les avis clients
#7 - Trouver de nouvelles idées de produits
#8- Rédiger des contrats simples
#9 - Du branding
#10 - Rédiger le plan auprès d'Amazon Seller Support pour débloquer
son compte
#Bonus : ne pas oublier d'enlever "regenerate content".
Voir
journaldunet.com
Protection de données : Meta écope de 1,2 milliard € d’amende,
par Ariane Beky, 23 mai 2023
Le transfert « systématique » de données utilisateurs de Facebook
basés dans l’UE vers les États-Unis est sanctionné en Irlande. Meta
va faire appel.
Il y a cinq ans, le règlement général sur la protection des données
(RGPD) entrait en application. Depuis, l’étau se resserre sur les
Big Tech et d’autres contrevenants potentiels.
…/…
See
silicon.fr
Apple restreint l’usage de ChatGPT pour ses équipes
Comme d’autres multinationales, Apple restreint l’usage interne de
l’intelligence artificielle générative ChatGPT d’OpenAI, a relevé
le Wall Street Journal.
Selon des sources et documents internes cités par le quotidien financier
américain, Apple redoute que des informations sensibles soient divulguées.
La firme de Cupertino (Californie) s’alarme surtout à l’idée que des
données stratégiques viennent alimenter les modèles de langage dans
lesquels des concurrents investissent. Après tout, Apple travaille
au développement de ses propres technologies d’IA et n’entend pas
se laisser distancer.
…/…
See
silicon.fr
L'e-commerce BtoC sous les vents contraires
En période inflationniste, le comportement des e-acheteurs change
: les ventes de services continuent de progresser alors que le chiffre
d'affaires réalisé sur les ventes de produits, lui, stagne.
.../....
Sardinières
05
- 05/06/2023
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ART (L') : Celui du gouvernement consiste à croire à une majorité
énorme d'imbéciles.
Edmond et Jules DE GONCOURT
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Loi d'orientation agricole : Axema veut booster l’attractivité
du secteur des agroéquipements
Le syndicat des agroéquipements a soumis un ensemble de pistes visant
à répondre aux défis de l’attractivité de la filière et la transition
agroécologique. L'organisation a particulièrement insisté sur l’importance
de la valorisation de l’expertise du secteur et du rôle de l'Etat
en matière de décarbonation.
Voir
agri-mutuel.com
Inflation alimentaire : Bruno Le Maire met la pression aux industriels
et félicite les distributeurs
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a demandé lundi aux industriels
de l'agro-alimentaire d'accélérer les négociations pour faire baisser
les prix, tout en félicitant les distributeurs d'avoir prolongé
l'opération « trimestre anti-inflation » jusqu'à la fin de l'année.
Voir
agri-mutuel.com
Cofarming Tour des agriculteurs d'aujourd'hui
Á la rencontre des plus
belles fermes de France
Rappel… La récolte de maïs grain 2022 : baisse record de production
Voir
cultivar.fr
Production des haies linéaires du Dispositif de Suivi des Bocages
(DSB) sur la France métropolitaine
Sur l'exercice 2022-23, avec un résultat « record », le sucrier
Tereos « respire à nouveau »
Le deuxième groupe sucrier mondial Tereos, qui s'apprête à fermer
deux usines en France, a annoncé jeudi avoir tourné la page d'une
« crise sans précédent » et réalisé l'an dernier un bénéfice opérationnel
« record » dopé par les cours du sucre.
Voir
agri-mutuel.com
Zéro artificialisation nette : un accord se dessine au parlement,
selon Christophe Béchu
Le texte visant à faciliter la mise en œuvre du « zéro artificialisation
nette » (ZAN) des sols pour lutter contre l'étalement urbain sera
examiné le 21 juin à l'Assemblée nationale et un accord parlementaire
se dessine, a déclaré jeudi le ministre de la transition écologique.
L’objectif ZAN – issu de la loi Climat de 2021 – ambitionne de réduire
de moitié, d’ici à 2031, le rythme de consommation d’espaces naturels
et agricoles par rapport à la décennie précédente, soit 125 000
hectares, puis de stopper toute « artificialisation nette » des
terres à horizon 2050. Mais ses modalités d’application suscitent
l’inquiétude des élus locaux qui dénoncent une « recentralisation
rigide » et une « application arithmétique et indifférenciée ».
Une proposition de loi visant à « corriger » le texte a été votée
en première lecture mi-mars au Sénat mais le ministre de la transition
écologique Christophe Béchu avait jugé que les dispositions adoptées
ouvraient « trop largement la porte » à l’artificialisation. « Nous
avons inscrit un texte sur le ZAN, le débat aura lieu le 21 juin
à l’Assemblée nationale », a déclaré jeudi le ministre en marge
des assises de l’Association des petites villes de France (APVF)
qui se déroulent à Millau (Aveyron). « Il y a un chemin qui est
en train de se dessiner pour faire en sorte qu’on ait idéalement
avant la mi-juillet un dispositif complet applicable, loi et décret
», a-t-il ajouté.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
La « Météo des forêts » quotidienne, alerte sur le risque de
départ d’incendie
Après un été 2022 dévastateur, une nouvelle « Météo des forêts »
alertant la population sur le risque de départ d'incendies sera
diffusée quotidiennement par Météo-France à partir de vendredi,
afin de sensibiliser le public et prévenir des départs de feux.
.../...
Voir
agri-mutuel.com
Le coup de chaud vu par Pierre Zaka
01 - 05/06/2023
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Crazy US Gun Law
02
- 23/05/2023
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Homeopathy down / L'homéopathie en perte de vitesse en Espagne
comme en France
02
- 05/06/2023
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Drug Shortages in the US / Pénurie de médicaments aux USA (comme
en Europe !)
03
- 05/06/2023
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Abortion Prohibitions in the Middle Age USA / Interdiction moyenâgeuse
de l’avortement aux USA
04
- 05/06/2023
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Doctors’ penury / Pénurie de docteurs aux USA
05
- 05/06/2023
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Cheap oil / Pétrole pas cher
06
- 05/06/2023
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²Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
ASCENSEUR (L') : Pourquoi y a toujours un con qui appuie comme
un malade sur le bouton quand il est pressé ?
Serge CICCOTTI.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Un
article sur Jean-Paul Sozedde dans “La Montagne”
> Des
nouvelles de Paulette Devillaine
> Intervention
à l’École du Rouret (06) par Jacqueline Bellino
La petite ville du Rouret, près de Grasse, dans les Alpes-Maritimes,
qui compte 4100 habitants, organise chaque année une fête du livre.
À cette occasion quelques auteurs sont invités à aller à la rencontre
des élèves de l’école primaire.
C’est ainsi que j’ai répondu à l’invitation de 2 institutrices le
5 mai, pour présenter mon livre Paysannes sur la Côte d’Azur à une
classe de CM1 puis de CM2.
Avec l’accord des enseignantes, j’en ai profité surtout pour présenter
l’AEAP en racontant aux enfants la longue histoire des écrivains et
artistes paysans autour de quelques axes :
1. De tout temps l’homme en contact avec la nature l’a sublimée
par l’art : gravures rupestres, sculptures, contes, chants, etc.
2. Jusqu’à la fin du XIXème s. le paysan était pourtant souvent
considéré avec mépris, comme un être rustre, inculte, ignorant: «
L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus
par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés
à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opiniâtreté
invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent
sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont
des hommes ; ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent
de pain noir, d’eau et de racine : ils épargnent aux autres hommes
la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent
ainsi de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé. » Jean de la Bruyère,
Les Caractères (1688), De l’homme.
3. En 1881 et 82, les lois de Jules Ferry rendent l’école gratuite
et obligatoire. Les enfants de paysans sont obligés d’apprendre à
lire et à écrire, en plus de leur travail aux champs.
4. 20 ans plus tard, un fils de paysans, Emile Guillaumin, écrit
la biographie de son voisin, vieux paysan ayant toujours travaillé
la terre. Le livre, intitulé La Vie d’un simple remporte un franc
succès et il est nominé au Prix Goncourt.
5. 40 ans plus tard, pendant la 2ème guerre mondiale, un fils
de paysan, Jean Robinet, fait prisonnier et envoyé dans un camp de
travail en Allemagne, nostalgique de son village, se met à écrire
sur des cartons d’emballage. Le soir il lit ses textes à ses codétenus
qui boivent ses paroles avec émotion. Au retour il présentera Roman
des chevaux de labour au concours d’écriture Sully-Olivier de Serre
et obtiendra le premier prix.
6. Jean Robinet, Emile Guillaumin et quelques autres écrivains
paysans se rencontrent et décident de s’unir pour faire connaître
leurs œuvres, boudées par le monde de l’édition habitué à promouvoir
des intellectuels mais pas des manuels. Une première association se
crée mais ne dure pas. Elle sera relancée en 1972 sous sa forme actuelle.
7. Parmi les diverses manifestations de l’AEAP j’insiste sur le concours
d’écriture que nous avons initié au lycée agricole de St-Maximin la
Sainte Baume, en lisant 3 ou 4 poèmes d’élèves.
L’intérêt de cet historique m’avait paru évident. Il s’agissait de
montrer l’importance de l’école mais aussi de donner aux enfants confiance
en eux-mêmes en leur montrant :
- Qu’il n’est pas nécessaire d’être un brillant élève pour savoir
s’exprimer
- Que chacun a des choses à dire
- Que chaque vie, aussi simple soit elle, est un roman susceptible
de provoquer l’intérêt dès qu’on partage ses émotions
- Qu’écrire n’est pas une corvée, ni une obligation, mais un
plaisir
Puis j’ai dit quelques mots sur mon livre et sur le plaisir que j’avais
pris à l’écrire.
Et j’ai répondu à leurs questions.
J’avoue que je ne m’attendais pas à un tel succès. Tous les bras se
levaient en même temps. Plusieurs m’ont dit que cette histoire était
passionnante et qu’ils allaient essayer d’écrire, eux aussi. Et leurs
remerciements chaleureux furent très émouvants.
Faire sortir le paysan des clichés, donner une image positive de la
ruralité, transmettre l’envie d’écrire, n’est-ce pas la vocation de
notre association ?
Jacqueline BELLINO
Jeune dentelière
06
- 05/06/2023
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
ASTROLOGIE (L') : Comme le charlatanisme, elle est née quand le premier
charlatan a rencontré le premier imbécile.
VOLTAIRE
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
À la recherche de nouvelles synergies entre cultures et élevage
14 juin 2023 – Paris et sur youtube.com
L’intensification de l’agriculture et la spécialisation des exploitations,
des filières et des bassins de production, facilitées par un recours
massif aux intrants de synthèse dans une ère d’énergie fossile bon
marché, ont eu pour effet de maximiser la production agricole mais
aussi de découpler les productions végétales et animales. Cela a
conduit à une concentration excessive de productions animales dans
certaines régions avec des difficultés pour gérer les effluents
animaux (Grand-ouest par exemple) et inversement à un appauvrissement
en matière organique des sols dédiés aux productions végétales dans
d’autres régions (bassin parisien par exemple). Les enjeux autour
de l’agriculture se posent aujourd’hui en de nouveaux termes (réduction
des intrants de synthèse, des émissions de gaz à effet de serre
et des phytosanitaires, amélioration de l’autonomie alimentaire
des élevages, de l’autonomie en azote de l’agriculture, relocalisation
de la production pour l’approvisionnement des villes, …). Le développement
de systèmes agricoles qui permettent de reboucler durablement les
cycles biogéochimiques et de maximiser les régulations biotiques
constitue une voie prometteuse pour répondre à ces enjeux.
Les voies de progrès à explorer sont diverses : valorisation des
effluents d’élevage par les plantes, diversification des rotations
spécialisées pour assurer le bouclage des bilans fourragers et l’autonomie
protéique des exploitations et, de façon plus globale, bouclage
des cycles de l’azote et du phosphore avec, au final, des effets
sur la fertilité des sols, l’usage des pesticides et engrais de
synthèse, la gestion de la biodiversité et le stockage de C dans
les sols ainsi que la réduction des émissions de GES. La mise en
œuvre de ces pistes repose sur de nouveaux équilibres et nécessite
de déverrouiller les systèmes de productions agricoles existants
et de mieux connecter, à différentes échelles, les productions animales
et végétales. La recherche de ces nouvelles synergies entre productions
animales et végétales pour réduire les enjeux pollution et/ou pour
remplir des services (régulation bioagresseurs, autonomie fourragère…)
soulève des questions de partage d’un même espace et d’organisation
des flux entre espaces producteurs et espaces demandeurs. Il en
découle des innovations organisationnelles et socio-économiques
à des échelles territoriales et spatiales variées.
Des initiatives visant à (re)-connecter cultures et élevage se développent.
Il s’agit, par exemple, du pâturage ovin ou de volailles en plaines
céréalières et en vergers, de l’association de céréaliers et d’éleveurs
pour un raisonnement des assolements et le développement de marchés
couplés, du compostage d’effluents d’élevage avec différents débouchés
(grandes cultures, viticulture, maraîchage…), de l’utilisation d’animaux
comme acteurs de prophylaxie et de biocontrôle dans des cultures
spécialisées, etc. Les résultats de ces initiatives, qu’ils soient
issus de la recherche, du développement ou d’innovations de terrain
par les agriculteurs, sont actuellement dispersés, ce qui ne permet
pas leur évaluation ni leur diffusion, ni la montée en généricité.
Il est nécessaire d’apporter aux acteurs des territoires et des
filières des éléments d’évaluation objectifs et solides d’une meilleure
intégration de l’élevage avec les productions végétales dans les
territoires et mais aussi de préciser comment cette intégration
peut être un moteur de la transition agroécologique du territoire
et un facteur majeur de la durabilité.
Voir
academie-agriculture.fr
Du côté de ebbh.fr #135... en résumé : (2>1)
[#IHEDREAParis] est très heureuse d'annoncer qu'elle sera de
nouveau aux côtés de son partenaire Agridemain, pour la 3ème édition
des Journées Nationales de l'Agriculture, #JNAgri.
16-17-18 juin - PARIS
Des élèves de l'IHEDREA - L’école de l'agro management seront les
guides du grand public lors de ce circuit en 6 étapes vélo des sites
hautement symboliques de l'agriculture au plein cœur de la ville
lumière.
👉 Accueil et point de départ : l'Académie d'Agriculture
de France, 8 Rue de Bellechasse, Paris 7
👉 2ème étape : la statue d'Antoine Parmentier, précurseur
au 18ème siècle de la chimie alimentaire et de l'agrobiologie, il
est surtout connu pour son action de promotion en faveur de la consommation
de la pomme de terre dans l'alimentation humaine, mais aussi pour
ses travaux sur l'hygiène alimentaire, l'utilisation de nouveaux
aliments durant les fréquentes périodes de famine et comme pharmacien
militaire. Ce sera au 4 avenue de l'Observatoire, Paris 6.
👉 3ème étape : l'église Saint Eustache et les Halles au
146, rue Rambuteau, Paris 1. Du 17ème siècle jusqu’à la Révolution,
l'église est fréquentée à la fois par l’humble peuple des Halles
– marchands et artisans – et par la noblesse qui loge sur son territoire
et possède des chapelles dans l’église. On raconte que "le
marché des fruits et légumes qui se tenait la nuit, sous les étoiles,
dépassait de loin une question de commerce. Il était un lieu de
bonheur, et beaucoup de larmes allaient couler à l’idée qu’il ne
serait plus... C’était le plaisir du travail en commun anobli par
la fraîche beauté de ces produits de la campagne. Pour dire vrai,
le marché des halles centrales était la dernière image du naturel
dans la ville".
👉 4ème étape : le Jardin de Luxembourg, Paris 6, et sa collection
fruitière de pommes et de poires dont l'origine remonte au 17ème
siècle. La collection compte aujourd'hui un peu plus de 1000 arbres
et rassemble 379 variétés de pommes et 247 variétés de poires. Le
jardin fruitier a été officiellement reconnu en 1991 « verger conservatoire
» par l'Association française pour la conservation des espèces végétales
(A.F.C.E.V.)
👉 5ème étape : le parc Georges Brassens, Paris 15, où au
18ème siècle s'étendaient les vignobles de Périchot, relayés par
des cultures maraîchères au siècle suivant. A partir de 1894, les
cultures laissent place aux abattoirs, fermés en 1975 suite aux
plaintes des habitants du quartier du bruit et de l'odeur...
👉 6ème étape : la statue de Pasteur, place de Breteuil,
Paris 7. Illustre scientifique, Louis Pasteur a reçu notamment le
prix Jecker de l'Académie des sciences pour ses recherches sur les
fermentations. Parmi ces autres multiples recherches : son étude
des altérations du vin et le processus de formation du vinaigre...
Gilles MARECHAL (Agridemain) et André FOUGEROUX (Académie d’agriculture)
Voir
linkedin.com
First thematic workshop - India, the new El Dorado for farming
robots?
29 June 2023 - Webinar
14th European Conference on Precision Agriculture (ECPA) : unleashing
the potential of precision agriculture
July 2-6, 2023 - BOLOGNA (IT)
The 14th European Conference on Precision Agriculture will showcase
the results of ongoing research and applications in precision agriculture.
Organised under the auspices of the International Society of Precision
Agriculture (ISPA), by the Department of Agricultural and Food Sciences
of the University of Bologna, the ECPA sessions will present Precision
Agriculture from the viewpoint of scientists, crop consultants,
advisors, extension personnel, agronomists, producers, and other
practitioners.
See ecpa2023.it
US Biostimulants Summit 2023
July 12-13, 2023 - RALEIGH, North Carolina
The conference will bring together leading executives and experts
from across the entire value chain (producers of biostimulant and
plant nutrient products, farmers and agriculture suppliers, technology
providers, research institutes & government representatives)
for two days of informative presentations, interactive discussion
& excellent networking opportunities.
See
wplgroup.com
Du côté d’Auguste Derrière
01
- 05/06/2023
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les
mots, pas une opinion !)
ATTENDRE : Disons que si on attend la fin
de la connerie sur la planète, ça peut tout
de même prendre assez longtemps.
Jean-François MARMION
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du côté des gazettes et des blogs agricoles
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Du côté de vitisphere.com : Condamnés de la dernière pluie,
par Alexandre Abellan, 02 juin 2023
Premier vigneron d’après l’Ancien Testament, Noé a eu la chance
de se lancer dans la vigne après rien de moins qu’un déluge. Sans
demander 40 jours et 40 nuits de pluie, les vignobles de l’Aude
et des Pyrénées Orientales rêvent d’ondées bibliques. Vital, le
besoin d’eau y étrangle nombre de parcelles, à l’arrêt le plus total,
pour ne pas dire en état de mort cérébrale. Ne se traduisant plus
seulement par l’avancement des dates de maturité/vendanges ou la
multiplication des aléas (gel, grêle, inondation…), le changement
climatique met en état de sécheresse extrême des vignes sur deux
millésimes d’affilée.
Tabou clairement levé depuis l’été 2022 dans le vignoble, l’irrigation
devient une véritable assurance vigne pour nombre de domaines. S’il
y a des incertitudes sur l’ampleur du changement climatique dans
les prochaines années (chaud, très chaud, aride…), il est certain
que la ressource en eau va devenir toujours plus précieuse. Et imposer
des arbitrages toujours plus serrés sur la priorité donnée à chaque
usager et activité demandant accès à un volume donné sur une période
de tensions. N’étant pas vivrière, la culture de raisins de cuve
doit se préparer à trouver des ressources alternatives, de la Réutilisation
des Eaux Usées Traitées (la REUT, demandant cependant des développements,
des connections et donc des investissements) aux ombrières photovoltaïques
(avec de premiers résultats prometteurs à valider), en passant par
les visions écosystémiques de l’agroécologie (demandant encore du
recul) et l’évolution du matériel végétal (notamment les portes
greffes), sans oublier l’adaptation des modes de conduite (l’homme
a bien réussi à planter des vignes dans les terroirs volcaniques
de Lanzarote…).
.../...
Voir
vitisphere.com
Du côté de pleinchamp.com : Décapitalisation bovine : panser l’avant-2030,
penser l’après-2030, de Raphaël Lecocq
[Edito] Entre un rapport de la Cour de comptes sacrificiel et un
ex-ministre de l’Agriculture promouvant les produits simili-carnés,
les éleveurs bovins se demandent à quelle sauce ils vont être mangés
par l’urgence climatique. Réponses dans le Pacte et la loi d’orientation
agricole ?
A quoi bon subventionner à mort des élevages bovins non viables
et contribuant massivement à l’empreinte carbone de la France, alors
même que notre souveraineté alimentaire en viande n’est pas menacée
? C’est, en substance, le message délivré par la Cour des comptes
dans un rapport publié le 22 mai. Intitulé : « Les soutiens publics
aux éleveurs de bovins – période 2015 - 2022 », le rapport a évidemment
déclenché une levée de bouclier dans la profession. « Selon la haute
Administration, nos vaches ne disparaitraient pas assez vite des
paysages français ? », s’est interrogée la FNB dans une lettre ouverte
à la Première ministre. Et pour cause : la France a perdu près de
10% de ses effectifs de vaches au cours des six ans passés et devrait
en abandonner encore 10% d’ici à 2030 selon les projections de l’Institut
de l’élevage, avec, comme premier moteur, la démographie et la vague
de départs à la retraite.
>>> Cour des comptes, FNB : une même attente de cap
10% de vaches en moins en 2030, c’est autant d’émissions de GES
en moins, l’élevage bovin étant responsable de 11,8% des émissions
nationales totales (2018). Encore un petit effort et l’objectif
de décarbonation assigné à l’agriculture d’ici à 2030, réévalué
cette semaine par la Première ministre (mais dans une moindre mesure
que les autres secteurs) sera atteint.
Sauf que la Cour des comptes ne se satisfait pas de la sélection
naturelle : elle attend du ministère de l’Agriculture une stratégie
de réduction du cheptel cohérente avec les objectifs climatiques
de la France et une aide à la reconversion des éleveurs les plus
en difficulté. Son constat est sans appel : « Sans les subventions,
plus de 90 % des éleveurs de bovins viande et près de
75 % des éleveurs d’ovins et bovins mixtes auraient un RCAI
négatif en 2019. Ce constat témoigne de la fragilité́
du modèle économique de l’élevage allaitant et des limites de la
politique de soutien qui, si elle a permis de maintenir l’activité́
de nombreuses exploitations et des emplois associés, reste impuissante
à les rendre performantes ». L’art, ou le courage, de jeter
un pavé dans la bouse. Et plus elle est fraiche... Mais les rapports
de la Cour sont plus vite enterrés que l'encre et les bouses séchées...
De son côté, la FNB attend du gouvernement « un plan, un cap, une
stratégie » pour l’après-2030, jetant pour sa part une bouse aux
pieds du locataire de Bercy, ex-ministre de l’Agriculture, vantant
dernièrement les vertus environnementales de produits simili-carnés,
propos jugé indigeste donc.
>>> L’exemple du ministère de la Transition écologique
L’exemple à suivre pourrait venir d’un autre ministre, celui de
la Transition écologique. Le 23 mai, Christophe Béchu nous a propulsés
dans une France à +4°C en 2100, un scénario qualifié de « pessimiste
» mais « réaliste », pour sortir du « déni » de l’Accord de Paris
(+1,5 à +2°C) et mieux anticiper nos efforts d’adaptation, sans
renoncer à nos efforts d’atténuation. Appliquée à la filière bovine,
qui se contenterait d’une échéance à 2030, l’introspection offrirait
vision et visibilité aux éleveurs, aux acteurs économiques et bien
au-delà à toute la société, compte tenu des multiples imbrications
socio-économiques inhérentes à l’alimentation.
…/…
Voir
pleinchamp.com
Du côté de pleinchamp.com : Fruits et légumes : le
gouvernement à l’assaut de la souveraineté
[Edito] Inciter les consommateurs à manger plus de fruits et légumes
est déjà un défi en soi… Faire en sorte que ces mêmes consommateurs
achètent des fruits et légumes français en est un autre ! Alors
que le déficit commercial de la France en fruits et légumes frais
s’est largement creusé ces 15 dernières années, le gouvernement
entend bien inverser la tendance en lançant un ambitieux plan de
souveraineté.
« Manger cinq fruits et légumes par jour » : ce mantra est bien
inscrit dans la tête des consommateurs, et pour cause : il a été
préconisé par le Programme nutrition santé (PNNS) il y a déjà plus
de 20 ans, en 2001. Mais dans la pratique, l’objectif est loin d’être
atteint. Actuellement, seul un enfant sur dix et un adulte sur trois
respectent cette recommandation nutritionnelle, selon une étude
du Credoc datant de 2021. Dans le même temps, la production de fruits
et légumes française diminue depuis 20 ans, entraînant une hausse
de la dépendance aux importations.
La production française ne couvre ainsi que 60% de la consommation
de fruits frais tempérés (hors agrumes et dattes). La dépendance
de la France aux importations est moindre pour les légumes, puisque
le taux de couverture par la production nationale était de 79% en
2019. Néanmoins ce chiffre est en baisse, car il était de 85% en
2005. De plus, comme pour les fruits, cette augmentation de la dépendance
aux importations n’est pas liée à une hausse de la consommation,
mais plutôt à une diminution structurelle de la production nationale.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’André Heitz
> Des
scientifiques développent de meilleures pommes de terre, pour de
meilleures chips
> Sainte-Soline
: la fin d'une séquence et l'aube d'une nouvelle ère ?
> Protection
du climat et prairies : voilà pourquoi les associations demandent
de nouvelles réglementations écologiques (en Allemagne)
> Un
vaccin contre le paludisme approuvé par le Ghana et le Nigeria va
changer la donne pour l'Afrique, selon des experts
Du côté de l’Institut de l’élevage
Voir Idele-Première
n° 792
Idele.fr : Décapitalisation de notre élevage bovin (source :
Idele)
Voir vidéo
Du côté du CGAAER
> La représentativité des syndicats professionnels pour proposer
les assesseurs des pôles sociaux des tribunaux judiciaires
> La haie levier de la planification écologique
> Audit de la gouvernance et du fonctionnement des plateformes
d’épidémiosurveillance
> Évolution des modes de portage du foncier
Voir agriculture.gouv.fr
07
- 05/06/2023
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Du côté de la Fnsea
> Assises
de la Prédation : un rendez-vous crucial pour sauvegarder
l’élevage face aux prédateurs
Le plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et
les activités d’élevage tire à sa fin, prévu pour
expirer le 31 décembre 2023. Cependant, une nouvelle
étape se prépare avec l’élaboration d’un plan d’actions
pour la période 2024-2029. Dans cette perspective,
le Conseil de l’Agriculture Française*, en charge
du dossier prédateurs, appelle à une révision profonde
des règles de gestion actuelles afin de protéger l’élevage
contre les prédateurs. C’est dans ce contexte que
les Assises de la Prédation tiennent le 1er et 2 juin
2023 à Chorges, dans les Hautes-Alpes.
>>> Des échanges constructifs pour des propositions
solides
Les Assises de la Prédation représentent un rendez-vous
majeur pour les éleveurs des départements touchés
par les prédateurs. L’objectif principal est d’échanger
sur les propositions à présenter aux pouvoirs publics
qui seront présents tout au long de l’événement. Cet
échange direct entre les éleveurs et les décideurs
permettra de faire entendre les préoccupations et
les besoins du terrain, en vue d’une meilleure prise
en compte des réalités de l’élevage dans les futures
politiques de gestion des prédateurs.
Un rassemblement impliquant tous les acteurs concernés
: Les Assises de la Prédation ne se limitent pas aux
éleveurs, car les élus des territoires ruraux sont
également étroitement associés à cet événement. Il
est crucial d’impliquer l’ensemble des parties prenantes
pour favoriser une compréhension mutuelle et travailler
ensemble à des solutions viables. Les enjeux dépassent
les frontières de l’élevage, car la prolifération
des loups menace également les économies locales,
qu’elles soient pastorales ou touristiques.
>>> Préserver les économies locales
La présence croissante des loups met en péril les
économies locales, impactant tant les activités pastorales
que le tourisme. Les dégâts causés aux troupeaux et
le stress permanent engendré chez les éleveurs nuisent
à leur activité et à leur bien-être. Les Assises de
la Prédation offrent une opportunité de sensibiliser
les pouvoirs publics et de trouver des solutions durables
pour concilier la préservation de cette espèce protégée
avec les intérêts des éleveurs et des territoires
ruraux
Les Assises de la Prédation, organisées conjointement
par les Jeunes Agriculteurs, la Fédération Nationale
Ovine, les Chambres d’Agriculture de France, la Fédération
Nationale Bovine et la Fédération Nationale du Cheval,
s’annoncent comme un événement d’envergure pour la
défense de l’élevage face aux prédateurs. Cette mobilisation
collective témoigne de l’engagement fort de l’ensemble
de la filière agricole dans la recherche de solutions
durables. En mettant en commun leurs expertises et
en unissant leurs voix, ces acteurs clés de l’agriculture
aspirent à peser dans les décisions politiques pour
garantir un équilibre entre la préservation des espèces
protégées et la viabilité des exploitations. La FNSEA
se réjouit de cette collaboration et reste déterminée
à défendre les intérêts des éleveurs tout en préservant
les écosystèmes ruraux et les économies locales. Ensemble,
nous construisons l’avenir de notre agriculture.
> Un
véritable plan de sauvetage de l’élevage
Les Assises de la prédation organisées à Chorges
dans les Hautes Alpes par FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC/Chambres
d’agriculture France ont réuni les éleveurs venus
des 53 départements prédatés par les loups.
Le constat est le même partout : la population lupine
se porte bien. En revanche les éleveurs prédatés
et leur famille sont dans un état de mal être profond.
Toute vie sociale décente est devenue impossible.
Le plan loup 2018/2023 en voie d’achèvement est
un échec grave pour le maintien des activités d’élevage,
pour le bien-être des éleveurs et de leurs troupeaux,
malgré toutes les mesures de protection mises en
place.
Le renouvellement des générations en agriculture
se fait de plus en plus difficilement dans les territoires
de présence du loup au grand dam des élus locaux
présents à ces Assises qui s’inquiètent du devenir
économique de leurs communes.
Alors que les attaques se multiplient aujourd’hui
sur les bovins, après les ovins, alors que la France
entière sera bientôt concernée, et alors que le
seuil de viabilité du loup fixé à 500 loups dans
le plan précédent est largement atteint puisque
le comptage relève un minimum de 1000 loups sur
le territoire, les éleveurs demandent au Gouvernement
d’avoir le courage de mettre en place un véritable
plan de régulation du loup permettant l’octroi des
tirs de défense simplifié des troupeaux et préalable
aux attaques des loups.
Pour FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC, le plan national d’actions
2024/2029 doit s’envisager comme un véritable plan
de sauvetage de l’élevage.
Les éleveurs regrettent profondément de n’avoir
pas pu porter ce message directement à Bérangère
Couillard, Secrétaire d’Etat à l’écologie, et à
Fabienne Buccio, préfète coordinatrice, qui n’ont
pas fait le déplacement malgré l’urgence de la situation.
Cette absence est symptomatique d’un désengagement
que les éleveurs constatent depuis des années sur
le sujet des prédateurs. L’abandon systématique
des producteurs au profit des loups reste aujourd’hui
incompréhensible au regard de l’objectif de souveraineté
alimentaire qui est fixé. Ils ont pu cependant exprimer
leur exaspération et leurs demandes à Marc Fesneau,
Ministre en charge de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire, qui a participé aux travaux en visioconférence,
et ont pu lui rappeler que la profession propose
des solutions pour sauvegarder l’élevage : ce sont
désormais aux Pouvoirs Publics de prendre leurs
responsabilités et de donner les moyens aux éleveurs
de se défendre efficacement.
FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC lancent un appel à tous les
élus des territoires : maires, conseillers départementaux
et régionaux, parlementaires nationaux et européens
à les rejoindre pour défendre ensemble un plan national
d’actions 2024/2029 empreint de bon sens où la voix
des acteurs des territoires ruraux colonisés par
les loups sera enfin entendue et prise en compte.
Du côté d’Auguste Derrère
02
- 05/06/2023
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les
mots, pas une opinion !)
AUTOMOBILISTE (L') : Après avoir clamé que
tous les piétons sont des cons, il n'ose plus
descendre de voiture.
Grégoire LACROIX
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Phrases cultes
J'ai postulé pour travailler dans un pressing, et ils m'ont dit de
repasser demain. Je ne sais pas comme fer.
Le problème du Moyen Orient, c'est qu'ils ont mis la charia avant
l'hébreux.
Un milliardaire change de Ferrari tous les jours, et un SDF change
de porche tous les soirs.
J'ai l'intention de vivre éternellement, pour le moment, tout se passe
comme prévu.
Je me demande si, à moyen terme, le changement climatique finira par
avoir des conséquences irréversibles sur les pizzas des 4 saisons.
Quand un crocodile voit une femme, il Lacoste !!!
Dieu a créé l'homme 10 minutes avant la femme pour qu'il ait le temps
d'en placer une !!!
Vieille femme de Carantec
08
- 05/06/2023
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Pensée du jour
Chaque progrès de l’agriculture capitaliste est un progrès non seulement
dans l’art d’exploiter le travailleur, mais encore dans l’art de
dépouiller le sol ; chaque progrès dans l’art d’accroître sa fertilité
pour un temps, un progrès dans la ruine de ses sources durables
de fertilité.
Karl MARX
Mon opinion (GW) : Tout faux et heureusement, mon cher Karl...
Le capital ayant été écrit il y a plus de 120 ans, on se demande
pour quelle raison les terres agricoles ne se sont pas depuis transformées
en déserts. Il est vrai qu'entre-temps les engrais minéraux ont
changé la donne… et qu'on peut faire confiance à l’inventivité des
hommes quand ils sont et restent libres ! (GW)
Il faut sauver la notion de mérite ! Par Gérald Bronner, dans
Le Point
La méritocratie est une fiction qui ne tient pas toutes ses promesses,
mais c'est une fiction utile. Sa seule alternative ? Le fatalisme
social.
Fin de partie pour Didier Raoult ? Par Quentin Haroche
Marseille, le mardi 30 mai 2023 – Plusieurs scientifiques de renom
dénoncent à nouveau dans une tribune les méthodes employées par le
Pr Didier Raoult durant la crise sanitaire pour tester son protocole
qui seraient contraires au droit et à l’éthique.
Durant l’épidémie de Covid-19, le Pr Didier Raoult s’est rendu coupable
« du plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour ». C’est
en tout cas l’avis exprimé par plusieurs scientifiques de renom, dont
le Pr Mathieu Molimard, membre de la Société française de pharmacologie
et de thérapeutique et le Pr Alain Fischer, président de l’Académie
des sciences, dans une tribune publiée ce dimanche dans le journal
Le Monde.
Si ces médecins prennent à nouveau la plume pour dénoncer les agissements
de l’ancien directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU),
c’est en raison d’une nouvelle publication scientifique du microbiologiste
marseillais, en date du 4 avril dernier. Dans cette étude, qui n’a
pas encore été revue par les pairs, le Pr Didier Raoult analyse l’efficacité
de son fameux protocole, constitué d’une association d’hydroxychloroquine
(HCQ) et d’azithromycine (AZ) sur plus de 30 000 patients atteints
de la Covid-19 et pris en charge à l’IHU de Marseille entre mars 2020
et décembre 2021. Et malgré les nombreuses études scientifiques qui
ont prouvé le contraire depuis trois ans, le Pr Raoult ne démord pas
de la position qu’il tient depuis février 2020 : son traitement permet
selon lui de réduire fortement la mortalité des patients atteints
de la Covid-19.
Tout comme les premières études du fantasque scientifique marseillais
datant de 2020, cette nouvelle étude comporte de nombreux biais méthodologiques
que ses détracteurs n’ont pas manqué de souligner. Le principal problème
est que le groupe des patients ayant reçu l’association HCQ et AZ
est comparé avec des patients qui ne l’ont pas reçu…car ils présentaient
des contre-indications cardiaques. Or, ce sont possiblement ces problèmes
cardiaques qui expliquent la plus forte mortalité du groupe qui n’a
pas suivi le protocole Raoult.
« Le biais le plus flagrant, c’est ce biais de contre-indication,
aucune méthode statistique ne peut rendre ces groupes comparables
» explique l’épidémiologiste Mahmoud Zureik de l’université de Versailles.
« Le peu que j’en ai vu est toujours absurde » se contente de commenter
l’épidémiologiste Dominique Costagliola, une des signataires de la
tribune du Monde. A ces critiques, la réponse de Didier Raoult et
de ses partisans est toujours la même : il serait inutile voir même
immoral de créer un groupe placebo pour un traitement aussi efficace
que le HCQ.
Mais ce n’est pas sur la question de la méthodologie que les critiques
visant Didier Raoult se concentrent cette fois, mais plutôt sur celle
du droit et de l’éthique. Selon les auteurs de la tribune, ce que
le Pr Raoult présente comme une étude observationnelle est en réalité
un essai clinique non déclaré. Ils en veulent pour preuve le nombre
de patients inclus et le fait que l’ HCQ était utilisée hors autorisation
de mise sur le marché (AMM).
.../...
Voir
Journal International de Médecine
Du côté d’Auguste Derrère
03
- 05/06/2023
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Fouiller dans l’estomac des araignées pour savoir si elles mangent
les insectes ravageurs de cultures
Voir
theconversation.com
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
J'ai parcouru 1 000 km en voiture électrique pendant les vacances
pour que vous n'ayez pas à le faire
Voir
numerama.com
Histoires d’eau
> Sécheresse
: Berlusconi, Albert II... Un maire français (Châteauneuf-Grasse
dans les Alpes-Maritimes) impuissant face à des consommateurs d'eau
aux noms trop importants
> Sécheresse
: à Châteauneuf-Grasse, le maire s'insurge contre les gros consommateurs
d'eau
Vendre son électricité photovoltaïque aux voisins (accès limité)
L’arrêté tarifaire d’octobre 2021 permet à des producteurs d’énergie
photovoltaïque de revendre l’électricité à des voisins à un tarif
et sur une durée qu’ils vont négocier librement.
Voir
paysan-breton.fr
Comment couler une dalle béton de 200 m2 seul ?
Dans cette vidéo Cyrille coule la dalle béton de mon hangar. Il
coule cette dalle de 200 m2 seul. Le résultat est super.
Voir Gilles
vk agriculteur du Loiret
Le semencier Limagrain retire sa filiale Vilmorin de la Bourse
pour cultiver la discrétion, par Patrice Moyon, 08/05/2023
Le groupe coopératif a décidé de sortir de la cote sa filiale Vilmorin,
quatrième semencier mondial. Une façon aussi de ne plus rendre publiques
les informations les plus stratégiques.
.../...
En 2018, la Cour de justice européenne avait considéré que ces NBT
étaient des OGM (organismes génétiquement modifiés). Au mois de
février, elle est revenue sur cette décision. « On accélère simplement
ce qui se fait déjà dans la nature. Sur un hectare de blé, il y
a chaque année 20 000 mutations naturelles. Aujourd’hui, il faut
dix ans pour développer une nouvelle variété. On pourrait gagner
trois ans et répondre à des attentes environnementales. Nous ne
créons pas de variétés résistantes aux pesticides et cette technologie
n’introduit pas de gène extérieur », estime Sébastien Vidal., Président
de Limagrain.
Voir
ouest-france.fr
Remarque d'un ami spécialiste : Il est possible que l'ordre de grandeur
du nombre de mutations/ha soit sous-estimé. Le taux de mutation
par génération est de 1 pour 140 millions de paires de bases chez
les plantes ou les animaux. Génome de blé 17 milliards de pdb, donc
120 mutations entre un grain et sa plante mère. Semis à 2 millions
de pieds/ha, donc 240 millions de mutations dans un champs de 1
ha.
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
AVENIR (L') : Il appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est une
connerie. Prenez les éboueurs...
Jean YANNE
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Wanted: Japanese Stocks / Actions de sociétés japonaises
recherchées
07
- 05/06/2023
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Fashionable AI / La ruée vers l’or de l’Intelligence artificielle
08
- 05/06/2023
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Wanted: cooling / La mode de la climatisation
09
- 05/06/2023
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No taste for luxury goods / Les dépenses pour des produits de luxe
en baisse
10
- 05/06/2023
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Expensive Singapore private flats / L’inflation de l’immobilier
à Singapour
11
- 05/06/2023
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European soils
European
Soil Data Centre Newsletter No.153 (May 2023) -
European
Soil Data Centre Newsletter No.152 (April 2023)
European
Soil Data Centre Newsletter No.153 (March 2023)
European
Soil Data Centre Newsletter No.150 (February 2023)
European
Soil Data Centre Newsletter No.149 (January 2023)
Cover Crops across Europe
Despite the growing importance given to cover crops as a sustainable
agricultural practice (9-13 Million ha in the EU), the availability
of spatial data for them is scarce.
The best information available are regionally aggregated survey
data, which, although indicative, hinder the development of spatially
accurate studies.
In a collaborative research study of JRC with INRAE, Paris-Saclay
University and LSCE from France, we developed a disaggregation model
to derive cover crops at high resolution. The model combined satellite
data (Sentinel-1) with aggregated survey data to generate a high-resolution
map of cover crops for Europe and the United Kingdom for the reference
year of 2016. The map was validated with parcel-level data in France,
where overall good results were found, with regional variations.
This dataset includes the median, standard deviation, 5th and 95th
percentiles of the predicted cover crop fraction.
Data available:
See esdac.jrc.ec.europa.eu
Fuel Positive: Making green ammonia for fertiliser and fuel on-farm
Canadian technology will enable crop farmers to manufacture their
own green ammonia for fertiliser from air and water, with renewable
energy where possible.
See fuelpositive.com
How Renewable Energy and Crops Can Coincide, by Jane Marsh, Editor-in-Chief
Environment.co
Wind and solar farms are sometimes dedicated solely to producing
renewable energy. However, farmers can also integrate renewable
energy with traditional planting operations to maximize the use
of space and even improve crop growth. Here’s how farmers are combining
the practices.
See
globalagtechinitiative.com
Une laitière
09
- 05/06/2023
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Scientists develop better potatoes, for the sake of chips
You can’t have just one. Potato chips are America’s classic snack:
crunchy, salty, greasy, and tasting of potato or flavored with things
like sour cream, vinegar, BBQ, maple bacon, or Cajun dill. And today,
on March 14, chip lovers across the country can celebrate them on
National Potato Chip Day.
It shouldn’t be a surprise that Americans eat more potato chips than
any other nation; more than four pounds a person a year, according
to Potatoes USA. About 22 percent of the U.S. potato crop — nearly
7,500 million pounds annually — is made into chips. Consumers spend
more than $7 billion dollars buying potato chips at retailers. And
USDA’s Agricultural Research Service helps ensure that the country
always has the perfect potato for frying into chips.
ARS’ potato breeding program has already produced some major winners
in the potato chip category. One is Atlantic, a variety ARS developed
and released in 1976, that remains the number two chipping variety
in the United States.
.../...
See
agdaily.com
An Ashamed Greenpeace, by David Zaruk, April 23, 2023
This week, Greenpeace won a case in the Philippine Supreme Court to
suspend the sale and production of the recently authorised golden
rice and a modified eggplant. But rather than the usual celebrations
where the NGO gloats to their donors and followers about another great
victory, for four days the Greenpeace websites and social media accounts
have not mentioned this news at all. This was a more curious point
than any legal victory in a corrupted judicial system.
After decades of fighting the commercialisation of golden rice (a
grain supplemented with beta carotene), Greenpeace was seen to be
unsympathetic to the malnourished in developing countries at risk
from Vitamin A Deficiency (VAD), an affliction that kills millions
and causes up to 500,000 children to go blind annually (source: Johns
Hopkins). They also campaigned against the authorisation of an eggplant
(Bt brinjal) that removed the necessity for smallholders to regularly
apply pesticides to keep the brinjal fruit borer under control. This
technology led to better work conditions for farmers and a more abundantly
available vegetable staple in poor regions of the developing world.
Both of these life-saving, empowering innovations went against Greenpeace’s
anti-technology orthodoxy and for more than two decades they have
been relentlessly trying to block their developments.
Greenpeace is fully aware of how socially unjust these campaigns have
been, how it portrays the organisation as a cosmopolitan elite Western
alliance trying to impose their affluent values on the poorest and
most vulnerable in developing countries and how factually baseless
their anti-biotech fear campaign has been. Years of constant criticism
at the highest levels (including a letter signed by 110 Nobel laureates
likening their golden rice campaign to crimes against humanity) has
made it clear to Greenpeace that their actions against golden rice
and Bt brinjal were destructive and unwelcome.
This hollow victory in the Philippine Supreme Court could only then
be seen as a stain on Greenpeace’s social justice credentials and
helps explain why they were rightly too embarrassed to publicly acknowledge
their dreadful actions against humanity’s most fragile and precarious
populations. So they stayed silent and pretended such a move to interfere
with man’s fight against poverty and malnutrition was not of their
doing.
If Greenpeace was so ashamed of winning in the Philippine Supreme
Court, then why did they pursue this case in the first place?
.../...
See
risk-monger.com
Départ pour la promenade
10
- 05/06/2023
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Earnings up after a fall / Revenus en hausse après une forte baisse
12
- 05/06/2023
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Broken down rail freight in France / Fret ferroviaire en panne en
France (source : lemonde.fr)
13
- 05/06/2023
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Real estate market on the ceiling / Marché de l'immobilier au plafond
14
- 05/06/2023
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Doctors don't stay doctors / Les docteurs ne restent pas docteurs
15
- 05/06/2023
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CO2 and methane emissions / Émissions de CO2 et de méthane
16
- 05/06/2023
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16
- 05/06/2023
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Those leaving from New York State / Ceux qui partent de l'état de
New-York
17
- 05/06/2023
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New York State revenue down / Les revenus de l'État de New-York
en baisse
18
- 05/06/2023
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No more inflation in USA / USA : plus d'inflation !
19
- 05/06/2023
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Camping cars down / Moins de véhicules de loisir
20
- 05/06/2023
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Intel vs Nvidia
21
- 05/06/2023
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El declive de la homeopatía, la ‘medicina’ que no cura (El Païs)
La venta de estos fármacos, cuyo único requisito para ser comercializados
es que no hagan daño al paciente, ha caído un 25% desde que empezó
la pandemia.
.../...
En sus más de dos siglos de historia, no es la primera vez que la
homeopatía retrocede. Pero según Frías, no se puede descartar que
en un tiempo surja algo que la vuelva a poner de moda. “Mira el
ejemplo de los chemtrails [las estelas de condensación de los aviones
que algunos conspiracionistas creen que son una forma de envenenar
a la población desde el aire]. Parecía que ya nadie se acordaba
de ellas y han vuelto”, dice. Frías cita al astrofísico y divulgador
Javier Armentia, que asegura que las creencias son como un patito
de goma, que por mucho que se hundan, siempre vuelven a resurgir.
“Sobre todo, si detrás hay dinero”, apostilla.
Ver elpais.com
How a single gene turns scales into feathers
Manipulating a single gene pathway turns chickens’ scaly feet into
feathery ones. The gene encodes the sonic hedgehog protein, a signalling
molecule that is involved in embryonic development. “Our results
indicate that an evolutionary leap — from scales to feathers — does
not require large changes in genome composition or expression,”
says evolutionary biologist Michel Milinkovitch.
See cosmosmagazine.com/
UK Inflation vs EU Inflation
22
- 05/06/2023
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Decline in the number of suckler cows / Baisse du nombre de vaches
allaitantes
23
- 05/06/2023
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Teens and social Media / Les adolescents et les réseaux sociaux
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- 05/06/2023
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As Drought Hits Farms, Investors Lay Claim to Colorado Water,
by Jennifer Oldham, August 10, 2022
The debate over how to treat water—as a public resource or an investment
tool—is escalating as climate change accelerates the water crisis
in the West.
See civileats.com
Personalized RNA neoantigen vaccines stimulate T cells in pancreatic
cancer
See nature.com
Fish on dry land hint at why we blink
Mudskippers (Oxudercinae) are comfortable in water and on land,
and they are the only fish that blink. Their similarities to the
first animals that emerged from the primordial seas mean that they
can shed light on how some form of blinking arose in nearly all
four-limbed vertebrates.
Researchers found that mudskippers blink for the same reasons that
humans do — to clean and protect the eyes. “Having the opportunity
to study how and why this behaviour first evolved provides an amazing
opportunity to learn more about the way humans came to be as they
are,” says evolutionary neuromechanics researcher and study co-author
Brett Aiello.
See
bbc.co.uk
AI or not AI? (Source : Courrier International)
25
- 05/06/2023
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LVMH down / LVMH à la baisse
26
- 05/06/2023
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Reassessment of Brexit by our English friends / Réévaluation du
Brexit par nos amis anglais
27
- 05/06/2023
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Brexit is THE problème / Le Brexit est LEUR problème
28
- 05/06/2023
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Nvidia: A beautifull success / Le succès de Nvidia
29
- 05/06/2023
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Why landing on the Moon is so hard
On Tuesday, the lunar lander belonging to Japanese company ispace
became the latest in a long line of Moon missions that didn’t quite
make it. It seems to have crashed on the lunar surface. Engineers
need to anticipate all the many things that can go wrong in an environment
that has low gravity, an almost non-existent atmosphere and plenty
of dust. “Tests, tests and more tests are needed to prove out the
landing system in as many scenarios as possible,” says space-robotics
scientist Stephen Indyk. “And even then, nothing is guaranteed.”
See nature.com
Royal turtles on verge of comeback: Official, by Samban Chandara,
17 May 2023
Ministry of Environment spokesman Neth Pheaktra called on fishermen
to help conserve the endangered royal turtle (batagur affinis).
The species, also known as the Southern river terrapin, are on the
verge of extinction in Cambodia, but a successful breeding programme
is offering some hope.
Pheaktra led a May 15 media tour of an artificial sandbank at the
Koh Kong Reptile Conservation Centre. During the visit, he expressed
his admiration for the partner organisations that had joined the
ministry in its efforts to conserve the royal turtle population.
He noted that the species was once thought to be extinct in Cambodia,
but were rediscovered in 2000.
.../...
See phnompenhpost.com
Globally, 27% of children died before they were 15 years old
in 1950. But that figure became 4.3% in 2020, which is a 6-fold
decline in seventy years
Was England reduced to living mainly on herrings and potatoes
after Indian Independence? No. A lesson for colonialists and imperialists
like Putin..
In fact, not only did the UK continue to get rich after the end
of empire, the growth rate of GDP increased.
Wealthy, capitalistic, constitutional countries have virtually
eliminated air pollution problems. These same places also have had
falling carbon dioxide emissions for decades… by Wei Zhang, Princeton
University
If you live on more than $30 a day, you are part of the richest
15% of the world...
Research and development underpin nearly all of the transformative
changes we see on Our World in Data.
Cures for diseases, vaccines, and techniques to prevent infection
have helped us survive beyond childhood and live much longer lives.
Understanding hygiene, water, and sanitation has saved countless
lives from preventable diseases.
Electricity, artificial light, transport, and other energy technologies
have transformed our lives. Agricultural research has broken deadlocks
in crop yields and allowed us to produce enough food for eight billion
people.
Even beyond the long list of technological advances, research into
effective political and economic systems, human rights, and social
sciences have reshaped societies worldwide.
More research is needed to address our largest problems — old and
new. We will need innovations in clean energy to tackle climate
change, in agriculture to feed a growing population, and in medical
research to tackle existing diseases and prevent new ones. Research
is vital to address emerging risks such as artificial intelligence
and nuclear weapons.
On our page you can find all of our data, visualizations, and writing
on research, development, and innovation.
How are mental illnesses defined? How do researchers study the
prevalence of mental illnesses?
Global data on mental health is essential to understand and support
people with mental illness. This data can help us understand the
scale and patterns of these illnesses, and how to reduce them.
In two new articles, we dig into global data on mental health and
where it comes from.
First, we look at how mental illnesses are defined and diagnosed.
For example, about 1-in-6 people in the US say they’ve had a depressed
mood for several days in the past two weeks. But having one or a
few symptoms does not necessarily mean that someone can be diagnosed
with depression. Instead, health professionals look at the combination,
duration, and effect of symptoms that people report.
Next, we look at how researchers study the prevalence of mental
illnesses. How do they collect this data, and how reliable is it?
We look into two broad sources of this data — diagnoses and surveys
— and explain the strengths and limitations of each. We also explain
how researchers use this data to make global estimates of the prevalence
of mental illnesses, including for countries where data has not
been collected.
Artificial intelligence is transforming our world — it is on
all of us to make sure that it goes well
Why should you care about the development of artificial intelligence?
Think about what the alternative would look like. If you and the
wider public do not get informed and engaged, then we leave it to
a few entrepreneurs and engineers to decide how this technology
will transform our world.
That is the status quo. This small number of people at a few tech
firms directly working on artificial intelligence (AI) do understand
how extraordinarily powerful this technology is becoming. If the
rest of society does not become engaged, then it will be this small
elite who decides how this technology will change our lives.
To help change this status quo, we address three questions in this
article: Why is it hard to take the prospect of a world transformed
by AI seriously? How can we imagine such a world? And what is at
stake as this technology becomes more powerful?
A first thought for today
I don't know why we are here, but I'm pretty sure that it
is not in order to enjoy ourselves.
Ludwig WITTGENSTEIN, philosopher (1889-1951)
A second thought for today
NB : Un polymathe est une personne aux connaissances
variées et approfondies, en particulier des connaissances en art
et en science.
I had a terrible vision: I saw an encyclopedia
walk up to a polymath and open him up.
Karl KRAUS, writer (1874-1936)
A third thought for today
If you have knowledge, let others light their candles in it.
Margaret FULLER, author (1810-1850)
A fourth thought for today
I feel fairly certain that my hatred harms me more than the people
whom I hate.
Max FRISCH, architect, playwright, and novelist (1911-1991)
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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A old farmer joke (old joke)
A farmer stopped by the local mechanic’s shop to have his truck fixed.
They thought it might have something to do with the transmission,
so they couldn’t repair it while he waited. He told the mechanics
that he didn’t live far and would just walk home.
On the way home he stopped at the hardware store and bought a bucket
and a gallon of paint. He then stopped by the feed store and picked
up a couple of chickens and a goose. However, struggling outside the
store he now had a problem ― how to carry his purchases home.
While he was scratching his head he was approached by a little old
lady who told him she was lost. She asked "Can you tell me how
to get to 1603 Mockingbird Lane?” The farmer replied "Well, as
a matter of fact, my farm is very close to that house. I would walk
you there but I can’t carry this lot."
The old lady suggested "Why don’t you do this? Put the can of
paint in the bucket. Carry the bucket in one hand, put a chicken under
each arm and carry the goose in your other hand."
"Why, thank you very much, that works just fine!" he said,
and proceeded to walk the old girl home.
On the way he said "Let’s take my usual short cut and go down
this alley. We’ll be there in no time."
The little old lady looked him over cautiously then said, "I
am a lonely widow without a husband to defend me... How do I know
that when we get in the alley you won’t have your way with me?”
The farmer said with some irritation "Holy smokes, lady! I’m
carrying a bucket, a gallon of paint, two chickens, and a goose. How
in the world could I do that?"
The old lady replied: "Set the goose down, cover him with the
bucket, put the paint can on top of the bucket, and I’ll hold the
chickens."
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