Du côté du web et de l’informatique agricole n° 06 du 16 mars 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 06 du 16 mars 2023

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 06 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 16 mars 2023



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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture

Aujourd’hui 1680 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ».

À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.

Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif !

Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture


Avant l'informatique / Before computers

13/03/2023
 


Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France

Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche)

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


 
Opinions et curiosités du web (1)


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
> Acheter le livre


En 1981, fixer à 60 ans la possibilité de partir à la retraite avait encore du sens, aujourd’hui en faire un objectif est absurde (GW)

Cela avait du sens parce que le travail pouvait être bien plus dur qu’il ne l’est aujourd’hui, et parce que la pyramide des âges était favorable : la génération née après-guerre, nombreuse et plus qualifiée et donc mieux payée que les générations précédentes, pouvait payer les retraites de nos ainés. Le petit problème (déjà) était que cela a peut-être diminué la productivité et contribuer à l’affaiblissement de notre tissus industriel, mais à l’époque, c’était encore marginal.

Reprendre cette revendication aujourd’hui comme l’a fait la Nupes et le RN aux législatives est plutôt marrant parce que je suis certain que, parmi les élus Nupes et le RN, personne n’y croit.

Ne pas retarder le départ à la retraite, c’est obligatoirement augmenter les charges sur les salaires et donc le coût du travail, ce qui va diminuer la compétitivité de nos entreprises, et donc diminuer les embauches, et augmenter le chômage et avoir des gens qui n’auront pas des carrières complètes et qui auront des petites retraites.

>>> Histoire : La scène se passe dans les années 80, période où il y avait déjà des grèves à EDF.
Un éleveur de vaches laitières avait eu à subir des coupures d’électricité au moment de la traite, ce qui est très perturbant pour les pauvres vaches laitières… et pour l’éleveur.

Quelques jours après, un agent d’EDF vient chez lui, comme il le faisait régulièrement.

Après les échanges de politesse, l’éleveur lui demande :

- Que me vaut votre visite ?
- Je viens chercher un peu de fumier pour mon jardin.
- Ah, mais je n’en ai plus
- Comment ça ?
- Et bien, mes vaches sont en grève et elles ne chient plus.

Histoire signalée par Michel BOUZIGE, qui m’indique : Je lis avec toujours autant d’intérêt votre gazette, et je me permets de vous adresser une histoire vraie…
Mél : michel.bouzige(a)orange.fr


France - Allemagne

Si on compare la France et l’Allemagne, on voit que la France préfère le chômage et la retraite précoce mal rémunérée.
En France, les charges sur les salaires sont trop élevées, donc nous ne sommes pas compétitifs, donc le chômage reste encore élevé malgré les efforts de F. Hollande et E. Macron. Et plus il y a de chômage, moins les retraites sont élevées.

À mon avis, il vaudrait mieux avoir une retraite un peu plus tardive mais bien rémunérée parce qu’on n’aura pas eu (ou moins eu) de période de chômage

>>> La réforme des retraites vue d’Europe : « En Allemagne, la retraite à 67 ans n’est plus guère remise en question », par Felix Syrovatka

Si les Allemands ont mieux accepté les réformes des retraites, c’est parce que, pour une économie basée sur la compétitivité des exportations, la baisse des coûts salariaux est plus importante que le maintien du pouvoir d’achat des retraités, détaille le chercheur berlinois Felix Syrovatka dans une tribune au « Monde ».
Voir lemonde.fr


Normandy Maid by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

01 - 13/03/23  


Marceline Desbordes

Marceline Desbordes fut, avec Victor Hugo, parmi les premiers intellectuels à défendre la cause des enfants, exploités à l’époque sans aucune limite dans les mines et les usines. La première loi sur le sujet date de 1841 : elle autorise le travail des enfants de huit ans, mais seulement huit heures par jour, entre cinq heures du matin et neuf heures du soir…

Ici, Marceline met en scène une éducatrice ou une maman, contredite par l’adulte obtus du troisième vers.

« Qu’ils prennent à loisir » ! Mais bien entendu : quand les petites Afghanes apprendront-elles ce poème ?

Et relisons Victor Hugo : « J’aime mieux » […] « les enfants gâtés que les pères pourris »...


 


Ouvrez aux enfants,
de Marceline Desbordes-Valmore (1786 – 1859)
in Poésies inédites (1860)

Les enfants sont venus vous demander des roses ;
Il faut leur en donner
– Mais les petits ingrats détruisent toutes choses…
– Il faut leur pardonner.

Tout printemps est leur fête, et tout jardin leur table ;
Qu’ils prennent à loisir !
Ils nous devront du moins, souvenir délectable !
D’avoir eu du plaisir.

Demain nous glanerons les roses répandues,
Trésor du jardin vert ;
Ces haleines d’été ne seront pas perdues
Pour embaumer l’hiver.

Ouvrez-donc aux enfants qui demandent des roses :
Il faut leur en donner ;
Et si l’instinct les pousse à briser toutes choses,
Il faut leur pardonner !




Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
 


Rose par Pierre-Joseph Redouté,
le Raphaël des fleurs
Voir laterreestunjardin.com

   


Global economic inequality: what matters most for your living conditions is not who you are, but where you are

What is most important for how healthy, wealthy, and educated you are?

Your knowledge and how hard you work do matter — but they matter much less than the one factor that is outside anyone’s control: whether you happen to be born into a productive, industrialized economy or not.

The huge majority of the world is very poor: almost 4 billion people live on less than $6.70 a day. If you live on $30 a day, you are part of the richest 15% of the world.

In this article, we show how vast global income inequality is, and how much it matters for people’s living conditions. We also describe the importance of economic growth and redistribution for reducing inequality and improving living conditions.

 


Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


Modifications ciblées du vivant : il est temps de modifier la réglementation, par Catherine Regnault Roger - 01.03.2023

Alors qu’un débat se prépare au niveau européen au sujet des produits génétiquement édités, il est grand temps pour le gouvernement français de réviser ses positions et d’adopter un point de vue plus en phase avec la technologie, comme l’explique ici Catherine Regnault Roger, professeur émérite à l’université de Pau et des Pays de l’Adour (E2S UPPA), membre de l’Académie d’agriculture de France et membre correspondant de l’Académie nationale de pharmacie.
.../...
Il conviendrait donc que la position française qui va s’exprimer à Bruxelles prenne en compte que de nouveaux textes réglementaires européens spécifiques aux NGT sont nécessaires et qu’il faut considérer ces techniques dans l’éventail de leurs multiples applications qui ne se limitent pas aux seuls végétaux. Elle se doit aussi de réaffirmer que le pays des Lumières encourage sans restriction réglementaire injustifiée les innovations scientifiques et technologiques dans lesquelles l’édition du génome s’inscrit pleinement pour le développement d’une agriculture durable qui concerne autant les productions végétales que l’élevage.
Voir europeanscientist.com



Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick Bourgault

Une bonne partie des photos ont été prises dans les bourgs des campagnes...

Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien, un territoire, des cultures.

L’itinéraire photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux, toujours d’une infinie diversité et précieux pour la qualité de la vie.

Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent, qui les fréquentent.

L’humanité se reflète dans leurs miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à la hauteur du coude et du cœur.


Pour commander…



Les professionnels de santé largement favorables à la sanction financière des patients qui n’honorent pas leur rendez-vous

Si 93 % de nos lecteurs souhaitent que les patients coupables de « lapins » soient sanctionnés financièrement, ils sont en revanche très partagés sur les modalités de la mesure.

Redonner du temps médical aux médecins, tel sera sans doute l’un des objectifs clés des prochaines années pour faire face à la hausse des besoins en santé et à la dégradation de la démographie médicale. Pour atteindre cet objectif, une méthode (parmi d’autres) s’est imposée dans le débat : lutter contre les rendez-vous médicaux non honorés par les patients sans préavis, qui font perdre des plages horaires de consultation aux médecins et à d’éventuels autres patients. Ce qu’on appelle familièrement des lapins.
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Voir Journal International de Médecine
13/03/23
 


Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture

L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ?

L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels.

Voir pressesdesmines.com


Sylvie Brunel : « Après s’être désindustrialisée, la France semble bien partie pour se désagricultiriser », dans Atlantico version plus complète que la semaine dernière de cet article en accès libre sur le site d’atlantico.com

Atlantico : Vous publiez « Nourrir : Cessons de maltraiter ceux qui nous font vivre ! » aux éditions Buchet Chastel. A l’occasion de l’ouverture du Salon de l’Agriculture, et alors que nous n’avons jamais eu autant besoin des agriculteurs, pourquoi sont-ils autant maltraités ? Pourquoi sont-ils devenus des boucs émissaires ? Est-ce lié à l’idéologie des activistes pour le climat les plus radicaux ?

Sylvie Brunel : Si les agriculteurs n’avaient pas si bien travaillé, nous les traiterions mieux ! Mais ils nous ont garanti une nourriture sûre et de qualité, qui est devenue tellement évidente à nos yeux, que nous ne cessons de mettre des entraves à leur métier, à leur imposer des normes, des interdictions, des contrôles qui les découragent. Nous avons aujourd’hui une vision erronée de la nature, vue comme prodigue et bienveillante, y compris les rats, les loups et autres ravageurs des récoltes et des élevages ! Il y a aussi une forme de racisme de classe d’un monde devenu urbain, persuadé de mieux connaître l’agriculture que les paysans et leur administrant des leçons d’agronomie, en les renvoyant au passé, à une précarité et une pénibilité dont ils ne voudraient jamais pour eux-mêmes. Alors qu’il s’agit d’une des professions les plus avancées au monde, avec des outils d’aide à la décision hyper-pointus pour réussir à répondre à nos attentes contradictoires !
Si l'on regarde le monde agricole au sens large, quelles sont les principales erreurs commises en la matière ?

Leur interdire les traitements alors que la pression parasitaire s’aggrave avec la mondialisation et le changement climatique. Mais aussi le génie génétique pour trouver rapidement les variétés les plus adaptées aux nouvelles conditions de culture. Pour nous les vaccins ARN, pour eux la binette !

Proscrire l’irrigation alors que l’eau va se perdre dans la mer et que nous sommes le pays record au monde pour le nombre de piscines privées (d’ailleurs traitées …). Parler de megabassines là où il s’agit de réserves de substitution qui apportent de l’eau pour tous, pour les oiseaux, les insectes, la biodiversité … et surtout une alimentation de qualité en stockant le carbone. C’est une erreur tragique que de vouloir une agriculture uniquement pluviale, locale, de petite taille et traditionnelle…
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Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander

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À quel point est-ce problématique ? Qui sont les responsables ?

Nous sommes en train de perdre notre souveraineté alimentaire dans un monde où la faim est redevenue une arme. 20 000 départs chaque année, 13000 installations seulement, c’est grave ! Nous perdons des paysages, des patrimoines, de bonnes terres désormais bétonnées ou rendues à la friche. Nous perdons des territoires vivants et notre indépendance ! Et nous en sommes tous responsables, ceux des médias qui les accablent de leurs mépris et de leurs ricanements, certaines organisations environnementales qui refusent de travailler avec eux, voire saccagent leurs installations, certains néoruraux qui sont venus s’installer à la campagne parce qu’ils la trouvaient belles - grâce au travail des agriculteurs ! - et leur pourrissent la vie.
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A Moment Of Rest by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

02 - 13/03/23  

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Comment remettre l'agriculture sur de bons rails et arrêter de commettre les erreurs qui peuvent encore être réparées ?

Tout d'abord, ceux qui nous nourrissent et nous font vivre doivent être respectés. Nous devons aller à leur rencontre pour comprendre la technicité et la difficulté de leur métier, et leur être reconnaissants de nous protéger de maladies mortelles comme les mycotoxines, de nous assurer une alimentation sûre, saine, variée, de qualité … et accessible financièrement. Tout en apportant des réponses énergétiques, paysagères et climatiques. Et nous devons privilégier l’origine France dans nos achats, pour rester cohérents avec nos exigences sociales et environnementales ! Sans cette indispensable réconciliation, la France, après s’être désindustrialisée, mais être revenue au principe de réalité dans l’énergie, se désagriculturalisera inéluctablement et rejoindra l’immense groupe des pays sans souveraineté alimentaire. Qui dépendent de Biden ou de Poutine pour se nourrir. La France a encore la chance de faire partie du tout petit groupe de pays exportateurs de céréales mais aussi de semences et de pommes de terre, où elle occupe la première place mondiale. Sans évidemment parler des produits laitiers, des vins et spiritueux, de notre gastronomie d’exception. Ce serait une faute grave de perdre cette puissance. Toutes les agricultures sont complémentaires et nécessaires mais surtout il faut rendre à nouveau ce métier attractif. Instaurons un service civique agricole pour que les jeunes qui veulent sauver la planète comprennent qu’ils peuvent y contribuer dans l’agriculture, pleinement engagée dans sa révolution verte !
> Voir atlantico.fr

> Parole d'expert, in la Vie publique

> Genetic Literacy project: New book by Catherine REGNAULT-ROGER

> Sylvie Brunel a aussi été invitée sur France TV dans l'émission C'dans l'air : version orale de son article d'Atlantico...

Signalé par Catherine REGNAULT-ROGER
Mél : catherine.regnault-roger(a)univ-pau.fr


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Vrai) : Il est presque toujours béni.
Georges FILIOUX

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 02 mars 2023 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 1066 dated Marcg, 13 2023

>>> Last available statistics for the efita newsletter


The Fisherman’s Daughter by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

03 - 13/03/23  


Krone : SmartConnect Solar : un boîtier de télémétrie sans alimentation électrique, par Willy Deschamps, 13/03/2023

Depuis plusieurs années, le boîtier de télémétrie embarqué Krone SmartConnect collecte les données des machines agricoles et des véhicules routiers Krone (ex : semi-remorques). La firme propose désormais une solution supplémentaire dont l’utilisation se veut encore plus simple.

Avec le Krone SmartConnect Solar, le boîtier de télémétrie est rendu autonome grâce à une cellule solaire. Cette unité autonome gère également la collecte des données de matériels simples, tels que les faucheuses, faneuses, andaineurs et autres machines sans équipement électronique embarqué. Son utilisation est possible pour tout matériel, quel qu’en soit le type ou la marque.

>>> Un compteur d'ouverture de porte et d'hectares
L’appareil est alimenté en électricité par un panneau solaire relié à une batterie. À l'aide d'un capteur de position, le SmartConnect Solar peut par exemple être utilisé comme compteur d’ouverture sur une porte de remorque ou de presse.
…/…

Voir grostracteurspassion.com


Technologie : Lemken investit dans l’intelligence artificielle, par SIMON BILLAUD, 15/03/2023

Avec l'IC-Weeder IA, Lemken a déjà introduit une bineuse qui peut distinguer correctement les betteraves sucrières des mauvaises herbes, même en cas de forte infestation de ces dernières. Le logiciel ayant permis cela a été développé par une société néerlandaise spécialisée dans les technologies agricoles, Track32, dans laquelle Lemken a pris une participation.

La reconnaissance d'image trouve de plus en plus sa place dans l'agriculture moderne et permet une mise en œuvre au moins partiellement autonome dans de nombreux domaines. Les conditions préalables sont des caméras ou capteurs puissants associés à des algorithmes intelligents. L'entreprise familiale Lemken saisit ainsi l'opportunité de développer en interne des technologies d'avenir grâce à un partenaire compétent.
.../...
Voir grostracteurspassion.com/


The Harvesters Resting by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

04 - 13/03/23  


Le développement de logiciels dans le secteur de l’agriculture, par Romain Juillet, le 31 août, 2022
.../...
Les logiciels agricoles sont spécifiquement conçus pour offrir aux agriculteurs des solutions complètes de gestion des flux de travail. Les systèmes informatiques de gestion agricole apportent aux agriculteurs un contrôle et un aperçu sans précédent de leurs terres et de leurs opérations. Tout cela est possible grâce à une combinaison inspirante de la recherche et du développement en ingénierie, en informatique et en sciences physiques.
.../...
Voir bocasay.com


Comment prendre des décisions en utilisant l’IA et la data ?
Voir bocasay.com


Sciences et Pseudo-Sciences n°343 (janvier 2023)

>>> Dossier Nucléaire civil
- Accidents et contaminations nucléaires, quelles conséquences ? Dossier coordonné par François-Marie Bréon
- Un historique de la gestion des déchets nucléaires par Alexis Quentin
- L’échelle INES des incidents et accidents nucléaires par Laurent Coudouneau
- Les contaminations radioactives au tritium par Paul Ferney
- Conséquences sanitaires de l’accident de Fukushima par Nicolas Automme

>>> Complément du dossier exclusivement en ligne

- Tchernobyl : aurait-on évité encore pire ? par François-Marie Bréon
- Tchernobyl 1986 : l’Union soviétique a-t-elle sacrifié la Biélorussie pour protéger Moscou ? par François-Marie Bréon
- La série Chernobyl est-elle fidèle à la réalité ? par Jean-Jacques Ingremeau




Le développement du numérique dans les trajectoires d'écologisation de l'agriculture France, thèse soutenue par Eléonore Chloé Schnebelin, le 12 juillet 2022

Le développement du numérique est mis en avant comme solution aux enjeux économiques et environnementaux de l'agriculture, alors que ses effets font l'objet de controverses. Celles-ci questionnent notamment la capacité de ces technologies à intégrer et influencer les différentes voies d'écologisation de l'agriculture.
L'objectif de cette thèse est de montrer comment la digitalisation interagit avec le système d'innovation agricole français, ses paradigmes et les trajectoires d'écologisation de l'agriculture. Pour ce faire, je propose une approche en économie institutionnelle et multi-niveaux des systèmes d'innovation, basée sur un travail empirique important, ainsi qu'une méthodologie associant analyses quantitatives et qualitatives.

Une première partie de la thèse se concentre sur l'échelle du système d'innovation agricole. À partir d'entretiens semi-directifs avec des acteurs du secteur (recherche, conseil, syndicats, coopératives), je montre que les attentes et risques perçus, ainsi que les stratégies de digitalisation, sont différents selon que les acteurs se rattachent à l'agriculture biologique ou conventionnelle.
Ces différences sont toutefois peu perçues par les acteurs du numérique, suggérant un risque que les technologies soient développées selon le seul référentiel de l'agriculture conventionnelle.

Une deuxième partie se focalise sur les usages du numérique par les agriculteurs dans leurs exploitations. À partir de 98 entretiens avec des agriculteurs en grandes cultures en Occitanie, je construis des profils d'usage pour deux types de technologies numériques : celles pour la production (guidage, modulation etc.) et celles pour l'information et la communication (réseaux sociaux, sites internet etc.).
Dans l'ensemble, les usages du numérique dans les exploitations accompagnent plutôt des stratégies d'écologisation faible, ou symbolique, associées à une trajectoire d'industrialisation, caractérisée par la spécialisation, la concentration, le recours croissant au salariat et à la sous-traitance et l'intégration dans les chaînes de valeur agrialimentaires.
Les effets sont plus paradoxaux en ce qui concerne la standardisation des pratiques et les dynamiques autour des connaissances dans le secteur, avec des dynamiques nouvelles d'échanges de connaissances entre pairs qui peuvent s'associer à des trajectoires d'écologisation plus fortes.

Une troisième partie questionne les interactions entre le système d'innovation et les usages individuels, en se focalisant sur un acteur intermédiaire : les caves coopératives dans le secteur viticole. Nos résultats montrent que ces organisations, centrales dans les processus d'écologisation et de digitalisation, éprouvent des difficultés pour les articuler du fait d'objectifs, de partenaires et de politiques publiques qui ne sont pas forcément en cohérence. Ces coopératives ont toutefois des marges de manœuvre pour réaffirmer leur rôle et permettre aux viticulteurs de jouer un contre-pouvoir dans la trajectoire de digitalisation.

Ce travail de thèse met en évidence que selon les paradigmes et les modèles agricoles auxquels les acteurs se rattachent, les perceptions et les usages du numérique sont différents. La digitalisation n'apparaît pas comme la résultante de comportements dits « pionniers » mais dépend de la diversité des modèles et paradigmes, en interaction avec un système socioéconomique qui propose, incite, voire impose ces technologies. La digitalisation actuelle montre plusieurs formes d'oppositions vis-à-vis de l'écologisation forte de l'agriculture, que ce soit en terme techniques, d'objectif, de raisonnement, de dynamique temporelle mais aussi d'enjeux politiques et sociaux. Des hybridations semblent toutefois possibles dans le cas de formes d'écologisation industrielle, mais aussi à travers une transformation plus globale de la digitalisation elle-même en repensant ses modèles techniques, économiques et politiques.
Voir theses.fr
Contact : Eléonore Chloé SCHNEBELIN
Mél : eleonore.schnebelin(a)inra.fr


Wash Day by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

05 - 13/03/23  


How much energy do countries consume when we take offshoring into account?

Think about how much energy you use. Some common things come to mind: electricity to keep the lights on; heating to warm your home; the car or bus you might take to get to work.

But there’s also the energy needed to produce all the goods we buy. Sometimes these goods are produced in the country we live in — and so that energy is reported in our country’s energy use data.

When we buy goods from overseas, however, this energy is included in their accounts. It’s missing from ours. We rarely adjust for the energy embedded in imports when we compare energy use across the world.

In this article, we show what happens when we do, and the difference it makes to our energy footprint.

 



Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON (Vrai) : Le vrai con est con. Celui qui n'est pas un vrai con n'est pas plus con qu'un autre.
Frédéric DARD, et/ou SAN ANTONIO

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatiques et réseaux


ITSM avancée : De quoi s’agit-il et pourquoi en avez-vous besoin ?

La gestion des services informatiques (ITSM) est une discipline de gestion informatique qui date de plus de trente ans. Mais ce n’est pas l’ancienneté qui compte ici !
Voir livreblanc.silicon.fr


Protégez vos données contre le ransomware : une stratégie de récupération efficace

Le ranswomware est devenu l'une des sources de revenus les plus importantes pour les criminels informatiques, dépassant même les revenus générés par la vente de drogues illicites.
Voir livreblanc.silicon.fr


OpenAI lance GPT-4, Google intègre l'IA à ses outils

OpenAI a présenté́ ce mardi 14 mars le nouveau ChatGPT, une IA générative multimodale. Un peu plus tôt, Google avait annoncé́ intégrer sa propre IA générative dans ses offres cloud et Workspace.
…/…
Voir journaldunet.com


Comment l'affaire SVB dévoile une fragilité́ structurelle du secteur crypto

La DeFi (= Decentralized Finance ), qui repose en grande partie sur des stablecoins centralisés, aurait pu s'effondrer sans l'intervention de la Fed. Un comble pour un écosystème qui s'est construit en opposition à la finance traditionnelle.
…/…
Voir journaldunet.com



Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON : Ne saurait s'appliquer qu'à quelqu'un avec qui l'on n'est pas d'accord.
Frédéric DARD, et/ou SAN ANTONIO

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agricultures


Glyphosate : le mensonge institutionnalisé, par Gérard Kafadaroff, Atlantico le 3 février 2023

Mis sur le marché en 1974 sous la marque Roundup, le glyphosate a été loué, plusieurs décennies durant, pour ses qualités herbicides uniques et son bon profil toxicologique et écotoxique. Il s’est vite imposé dans le monde comme un désherbant aux multiples usages pour les agriculteurs et bien au-delà, des jardiniers amateurs à la SNCF.

Surprise en mars 2015 : le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) classe le glyphosate « cancérogène probable », classement aussitôt contesté par toutes les agences sanitaires française, européennes et internationales y compris par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), maison-mère du CIRC. Mais pour les organisations militantes écologistes opposées à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques c’est une opportunité inespérée pour disqualifier le célèbre désherbant en s’appuyant exclusivement sur le classement du CIRC.

La viande rouge est aussi classée « cancérogène probable» par le CIRC mais écolos et responsables politiques feront semblant de l’ignorer pour se focaliser sur le glyphosate aussitôt catalogué cancérigène et jeté en pâture à l’opinion publique.

Le CIRC sera accusé de manque de neutralité et de conflits d’intérêts patents de certains de ses membres, autant de graves critiques* jamais prises en compte par les opposants au glyphosate ni, plus grave, par les responsables politiques et la plupart des médias.

Plus grande surprise encore, le 27 novembre 2017, en découvrant le tweet du Président Macron : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées et au plus tard dans 3 ans ».

Une décision irréfléchie et strictement politique prise sous la pression des écologistes et du ministre d’État et de l’écologie Nicolas Hulot, sans aucune base scientifique, sans consultation avec les experts et les professionnels, sans le moindre bilan risque/bénéfices, sans tenir compte des avis des agences sanitaires compétentes ou de l’exceptionnel retour d’expérience du glyphosate.
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Voir atlantico.fr


Maïs : des techniques pour esquiver les aléas climatiques en l’absence d’irrigation, par Julie Sandri, 09/03/202

Le problème. Même si le maïs est une culture résiliente, le risque accru de périodes de fortes chaleurs amène à concevoir autrement son itinéraire technique, en combinant de multiples leviers pour rendre la plante plus robuste et moins sensible aux aléas biotiques et abiotiques.

Des solutions. Justine Sourisseau, directrice du GRCETA-SFA, propose des techniques pour semer dans de bonnes conditions, dans les zones où le manque d’eau ne peut être compensé par l’irrigation.

- Anticiper significativement la date de semis du maïs.
- Choisir des variétés plus précoces.
L’objectif. Obtenir une floraison plus précoce de deux à trois semaines, pour que ce stade critique se produise dans des conditions climatiques moins stressantes.
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Voir cultivar.fr


Polarized or not

01 - 13/03/23  


Les promesses de « l’édition de précision »

Une étude particulièrement passionnante, publiée le 30 janvier dernier par Plant Biotechnology Journal, confirme le potentiel révolutionnaire des nouvelles techniques d’édition de précision (les fameuses NGT, pour « nouvelles techniques génomiques).

Dans ce cas précis, il s’agit de travaux conduits par l’équipe de Jean-Luc Gallois à l’Inrae d’Avignon pour rendre des plantes d’intérêts agronomiques résistantes aux virus. Ayant observé que, chez certains pois et piments, une simple mutation sur une protéine – indispensable aux virus pour l’infecter – faisait que l’utilisation de cette protéine par le virus devenait impossible, tout en permettant à la plante de vivre sa vie normalement, les chercheurs ont appliqué cette transformation en modifiant le gène qui rend une tomate cerise sensible aux virus. En utilisant la technique de Crispr-Cas9, ils ont ainsi pu cibler avec une précision inédite deux régions de ce gène sans que cela n’affecte sa fonction, voire même ne modifie son expression.

« Ces changements lui octroient une résistance forte à plusieurs virus du genre potyvirus, dont le PVY », précise Jean-Luc Gallois. «  En parvenant à rendre leur tomate cerise résistante à ces virus agressifs, les chercheurs de l’Inrae estiment avoir mis le doigt sur “une preuve de concept” : en l’occurrence “la possibilité de reproduire des résistances naturelles chez des espèces sensibles et ainsi de limiter l’utilisation des pesticides” », s’enthousiasme Frédéric Mouchon, journaliste au Parisien. Et il a parfaitement raison, car cela démontre une fois de plus l’immense champ des possibles qu’ouvrent ces nouvelles techniques de modifications ciblées du génome des plantes. Indispensables à l’avenir de l’agriculture, elles vont ainsi permettre de résoudre de très nombreux cas d’impasses techniques concernant la prolifération de virus, anciens comme nouveaux.
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See agriculture-environnement.fr


La guerre des labels au Conseil d’État

En raison d’un contexte de désintérêt grandissant des consommateurs pour ses produits, la filière bio se lance dans une absurde guerre contre différents labels, comme celui de la certification HVE.
Voir agriculture-environnement.fr


L’Ukraine : un grain de blé dans la machine F2F, de Steven E Cerier - 10.03.2023
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Une étude d’impact de l’université de Wageningen, publiée en 2021, a conclu que le changement de politique F2F recommandé diminuerait la production agricole de l’UE de 10 à 20 %.

Des études du ministère américain de l’agriculture ont estimé que la production agricole dans l’UE diminuerait de 12 % d’ici à 2030.
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Voir europeanscientist.com


Agriculture – Innovation 2025 : des orientations pour une agriculture innovante et durable
Voir agriculture.gouv.fr


Souveraineté alimentaire et guerre en Ukraine : l’Union européenne doit produire plus pour exporter plus selon l’APCA, par Frédéric Hénin, 06 mars 2023

Sébastien Windsor, président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), dresse un bilan amer de la politique agricole européenne de la Commission européenne, dépourvue de toute stratégie de reconquête de souveraineté alimentaire, un an après le début du conflit en Ukraine. Selon le président de l’APCA, elle n’a tiré aucune leçon du conflit russo-ukrainien.
Voir wikiagri.fr


Goldman Sachs down

02 - 13/03/23  


Le désengagement des adhérents, une menace pour le modèle coopératif ?

Depuis quelques années, le modèle coopératif fait face à un désengagement progressif de ses adhérents. Si des critiques ont pu être exprimées vis-à-vis de la gouvernance, les causes de ce désengagement sont multiples, parfois peu exprimées, mais cette désaffection menace à plus long terme l’approvisionnement des coopératives, et plus généralement la survie d’un modèle historique, riche de nombreux atouts pour les agriculteurs et la vie économique et sociale des territoires. Xavier Hollandts, professeur de stratégie, et Rodolphe Bonsacquet, consultant, reviennent sur les causes de ce désengagement et évoquent les leviers à disposition des coopératives pour enrayer cette tendance.
Voir agri-mutuel.com


80 % des nappes ont des niveaux bas à très bas
Voir agri-mutuel.com


La réforme de l’assurance récolte en grandes cultures : le dispositif en place depuis le 1er janvier 2023, par Frédéric Hénin, 01 mars 2023

La loi sur la réforme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture a été promulguée au mois de mars dernier. L’assurance récolte est dorénavant un dispositif à trois étages. Voici comment ce dernier fonctionne pour les grandes cultures.
https://wikiagri.fr/uploads/article/cover_custom/22805/home_big_Ass1.jpg
Voir wikiagri.fr
https://wikiagri.fr/articles/la-reforme-de-lassurance-recolte-en-grandes-cultures--le-dispositif-en-place-depuis-le-1er-janvier-2023/22805


À titre personnel, consommons-nous assez de calcium et de phosphore ? (Réf. n° 08.04.Q05)

Le calcium et le phosphore sont pondéralement les principaux éléments minéraux dans le corps humain, et représentent respectivement environ 1,5 % et 1 % du poids corporel. Ils sont surtout des constituants du squelette, mais leurs autres fonctions vitales sont multiples.
Cette fiche situe ces deux éléments dans la longue liste des éléments minéraux indispensables, et compare les besoins nutritionnels aux apports alimentaires courants dans le but d'évaluer les risques de déficience et de prévenir l'ostéoporose.
Voir academie-agriculture.fr


American are not big savers

03 - 13/03/23  


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON : On peut être riche traité de pauvre con, sortir de son bain et être un sale con.
Pierre PERRET

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans


> Vient de paraître, de Chantal Olivier: "Chemin faisant" tome 2, préfacé par Rose-Marie Lagrave

> "Une conversation", par Annie Ernaux et Rose-Marie Lagrave

> La longue histoire des écrivains et artistes paysans: Interview de Jacqueline Bellino au SIA


But American corporations are saving a lot

04 - 13/03/23  


Poor US Health System (1)

05 - 13/03/23  


Poor US Health System (2)

06 - 13/03/23  


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CON : Ont été trouvés 2.398 mots qui commencent par CON, en français officiel.
Trouvé sur "La Toile"

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Formation Agroforesterie en mars : entretien d'arbres, taille et greffage, Île-de-France

Les haies, les arbres isolés et les arbres fruitiers sont plébiscités par des agriculteurs de plus en plus nombreux. Elles présentent des avantages agronomiques certains et participent notamment à l’adaptation des fermes aux changements climatiques (protection des cultures et élevages par l’effet brise-vent et régulation de l’évapotranspiration).
L’entretien et la gestion des plantations sont indispensables afin d’arriver aux objectifs définis avant la plantation. Que ce soit pour produire du bois, des fruits, faire de l’ombre ... il existe une multitude de techniques appropriées pour tailler sans blesser, sans affaiblir l’arbre !
Pour cela il est nécessaire de se former, c’est pourquoi Agrof’île avec le soutien de la mesure “Plantons des haies” du Plan de relance et de ses partenaires vous proposent plusieurs journées de formations sur le mois de mars. En complément, nous vous proposons une initiation au bouturage et à la greffe anglaise pour intégrer des fruitiers à moindre coût dans vos projets !

Contact : antonin(a)agrofile.fr


Lancement du concours : Jardiner en faveur du climat et de la biodiversité

21 mars - 4 juin 2023
Tous les jardiniers engagés dans une démarche en faveur du climat et de la biodiversité peuvent présenter leur candidature.
Les dossiers de candidature sont évalués sur la mise en œuvre d'une démarche globale de jardinage respectueux de la nature, sur l'évolution des pratiques et sur le partage des savoir-faire.
Ce concours est ouvert à tous, 4 catégories d'espace de jardinage sont représentées :
- Terrasse, cour ou balcon (jardinage hors-sol)
- Parcelle dans un jardin collectif
- Petit jardin privé (- de 100 m²)
- Grand jardin privé (+ de 100m²)
Voir jardiner-autrement.fr


Du côté de ebbh.fr

En résumé #132 : « ∅ : Celui qui n’était jamais assez plein »

13/03/2023 - Voir ebbh.fr
 



Quels arbres pour la ville de demain ?

22 mars - Paris et sur YouTube.com
L’humanité est de plus en plus urbaine. En 2018, 82% de la population européenne habitait déjà des villes et il est prévu qu’en 2050 ce soit 70% de la population mondiale qui réside en milieu urbain. Les conditions de vie dans ces cités de plus en plus peuplées sont souvent difficiles, avec des facteurs de stress amplifiés par les changements climatiques comme les vagues de chaleur ou la pollution.
Dans ce contexte de nombreuses études soulignent l’intérêt de « verdir » les villes, les espaces verts urbains contribuant fortement à améliorer le bien-être urbain. En particulier, les arbres et les espaces boisés sont reconnus pour assurer de nombreux services écosystémiques participant à l’amélioration des conditions de vie des citadins. Cependant ces arbres subissent eux-mêmes des conditions stressantes menaçant leur survie ou leur fonctionnement. Leur gestion pose également des problèmes pratiques.
Alors que la demande sociale est forte pour augmenter le nombre d’arbres en ville et que les édiles multiplient les initiatives de plantation, il apparait nécessaire de faire le point sur les atouts et les contraintes de la présence de l’arbre en ville en s’interrogeant sur le choix des essences à planter en contexte urbain, notamment dans un objectif de préservation de la biodiversité et de la durabilité des socio-écosystèmes, sur les modalités de plantation et de gestion, ainsi que sur les services attendus et perçus par les citoyens.
Voir academie-agriculture.fr


Conférence – dégustation autour du livre « Les raisins de Pierre-Joseph Redouté »

29 mars 2023 - PARIS
En partenariat avec l’Académie d’Agriculture de France, la Société nationale d’Horticulture de France (SNHF) vous invite pour une soirée de discussion et d’échange autour d’une découverte édifiante : des aquarelles signées par Pierre-Joseph Redouté, l’un des plus grands peintres botaniques de l’histoire.

Récemment retrouvées dans les archives de l’Académie d’agriculture de France, ces aquarelles, peintes entre 1806 et 1811 par « le Raphaël des fleurs », illustrent vingt cépages de la collection des vignes du jardin du Luxembourg. Cette collection unique, initiée par Chaptal alors ministre de Bonaparte, visait à améliorer le vignoble et la qualité des vins français. Aujourd’hui, l’importance de nos terroirs viticoles nous permet d’apprécier le rôle visionnaire de cette initiative du début du XIXe siècle.

Programme :
- Conférence à plusieurs voix pour découvrir la peinture naturaliste du début du 19e siècle, l’histoire de la découverte des peintures de raisins et le lien avec enjeux actuels du réchauffement climatique pour les viticulteurs, et enfin la création d’une IGP en Ile-de-France.
- Dégustation de vin issus des cépages illustrés dans le livre avec la caviste Marion Pradier
- Expositions des reproductions des vélins de Redouté dans le hall et des trésors des collections de l’Académie d’Agriculture et de la Société nationale d’Horticulture dans la salle de lecture de la bibliothèque de la SNHF.
Les expositions sont à découvrir du 14 mars au 11 avril dans le hall de la SNHF. Celle de la bibliothèque de la SNHF se prolongera jusqu’au 29 mai.
Voir snhf.org


AgriBusiness Global Trade Summit

9-10 August 2023 - Fort Lauderdale/Miami, Florida, USA

The Trade Summit serves as the forum for the world market and a global sourcing event for crop protection and plant health products. It attracts leaders in the upstream value chain of manufacturing companies, export and trading companies, importers, and distributors at the national level.

More than 100 leading companies from around the world exhibit and sponsor to strengthen relations with current trading partners and develop new market potential. Manufacturing companies from China, India, United States, European Union, and Southeast Asia and other supply centers rely on the AgriBusiness Global℠ Trade Summit to advance their business. Exhibitors offer both technical-grade and formulated crop protection products, biopesticides, biostimulants, micronutrients, PGRs, and more.
See tradesummit.com


Clamming by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

07 - 13/03/23  


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNARDS (Des) : Quand deux connards parcourent un long trajet en volant, ce n'est pas toujours le plus lourd des deux qui demande à se poser le premier.
Antoine DE CAUNES

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de Idele-Première n° 781
Voir idele.fr


Du côté d’André Heitz

> La neutralité climatique à petit prix...

> « Climato-scepticisme » sur Twitter : Hou ! les « technosolutionistes » !

> Quels sont les coûts de la non-adoption des meilleures technologies de production alimentaire ?

> Interdiction européenne des produits phytosanitaires : de tout nouveaux territoires en ligne de mire ?

> Réévaluation du génie génétique : les Verts [allemands] laissent la porte ouverte à CRISPR/Cas

> La stratégie d'avenir pour la recherche et le développement allemande (extraits)

> Pesticides : le baratin présidentiel au Salon de l'Agriculture - Contrepoints

> Néonicotinoïdes et oiseaux des champs : des picogrammes dans des microlitres

> Quand les agriculteurs désespèrent des consommateurs : un nouveau livre de Willi l'agriculteur

> Étude sur la mortalité des insectes : l'agriculture intensive est un facteur important


Confirmed Covid-19 deaths per million people (a wrong approach: National administrations are not reliable, for good or bad reasons, the best approach is to take into account the excess of deaths)

07 - 13/03/23  


Rolex not that fashionable!

08 - 13/03/23  


Geothermal generation

09 - 13/03/23  


Du côté de la Fnsea

> Aide alimentaire et lutte contre l’inflation : il faut un dispositif ambitieux, à l’impact social avéré

La FNSEA et JA militent depuis 2020 pour la mise en place d’un chèque alimentaire ciblé vers les citoyens les plus précaires. L’inflation renforce la nécessité d’intervenir urgemment. Nous saluons ainsi les propos du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, d’avancer dans la mise en œuvre d’un chèque alimentaire.

Afin de définir les leviers techniques et financiers adaptés, la FNSEA et JA partagent la nécessité de mettre en œuvre rapidement des expérimentations au niveau local. Ces expérimentations devront associer l’État, les collectivités, les magasins d’alimentation, les producteurs, les transformateurs et les associations qui luttent contre la précarité alimentaire. La FNSEA et JA souhaitent ainsi que le volet local du programme « Mieux manger pour tous », annoncé par le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, et doté d’un fonds de 20 millions, contribue à la réalisation de ces expérimentations.

L’objectif à terme doit cependant rester la mise en œuvre d’un programme d’envergure national dans son ambition et son financement. La conduite des expérimentations à un niveau local permettra d’affiner la réalisation de ce programme national. La FNSEA et JA plaident pour un outil simple et efficace, qui priorise les produits des filières françaises, via des circuits de distribution qui couvrent tout le territoire, au bénéfice des populations les plus précaires.

L’opération commerciale du « trimestre anti-inflation » ne rejoint pas cette ambition. Il est certes important d’aider nos concitoyens à faire face à l’inflation alimentaire mais nous ne pouvons cautionner un dispositif qui va relancer la guerre des prix entre les distributeurs et qui se fera une nouvelle fois au détriment des autres acteurs des filières alimentaires. En faisant porter le poids de la mesure sur les agriculteurs, la réponse à cette crise conjoncturelle aboutira à une crise structurelle qui remettrait en cause notre souveraineté alimentaire. L’agriculture française a un prix. C’est pourquoi la FNSEA, JA et leurs réseaux sont mobilisés pour porter leurs convictions et leur projet, et seront particulièrement attentifs à ce que :

- d’une part, l’opération ne se solde pas par une pression accrue sur les fournisseurs. Elle doit se faire dans le respect de la loi EGAlim, y compris pour les produits sous MDD anticipant ainsi l’évolution attendue dans le cadre de la PPL Descrozaille ;
- d’autre part, que les produits qui porteront le logo tricolore « trimestre anti-inflation » affiche clairement leur origine pour ne pas tromper les consommateurs, comme le prévoit la loi EGAlim qui encadre l’utilisation du drapeau français pour éviter les arnaques au « Made in France ».

La FNSEA et JA sont convaincus de l’urgence d’un dispositif ambitieux d’aide alimentaire qui permette l’accès à une alimentation sûre, saine et durable, aux populations les plus fragilisées par l’inflation. Le chèque alimentaire ciblé est ainsi le seul dispositif qui aura un impact social avéré sans conséquence sur la valeur créée tout au long des filières alimentaires. Il en va de la pérennité de nos outils de production !


Du côté d’Auguste Derrière

01 - 13/03/2023
 


> Directive Émissions Industrielles : Le statu quo est la seule option possible !

Cette semaine, les négociations sur la révision de la Directive Emissions Industrielles (DEI) vont s’accélérer. En effet, la Présidence suédoise ambitionne de parvenir à une « approche générale » du Conseil Environnement, le 16 mars : pour y parvenir les Etats membres, dont la France, vont devoir prendre des positions claires.

Dans la dernière ligne droite des discussions internes au Conseil des ministres, la FNSEA et ses associations spécialisées rappellent que la mise en œuvre de ce projet de révision de la DEI aurait des impacts catastrophiques pour les secteurs de l’élevage : accentuation de la baisse de la production animale déjà amorcée en Europe et en France ; concentration des cheptels « façon feedlot américain » du fait de contraintes disproportionnées ; baisse des revenus des agriculteurs.

Au-delà, ce projet décourage les agriculteurs, porte une atteinte à la souveraineté alimentaire, va affaiblir l’économie rurale par l’arrêt d’élevages et des PME associées (fournisseurs et clients), et risque d’impacter négativement l’environnement notamment par la réduction des surfaces herbagères (perte en biodiversité & paysages…). De plus, la qualification « industrielle » est très stigmatisante pour les élevages.

Par conséquent, la FNSEA et ses associations spécialisées considèrent que la seule option à défendre, est celle du statu quo du champ d’application de la directive actuelle, avec l’exclusion des élevages bovins et le maintien des seuils d’entrée à 2000 places ou 750 truies pour le secteur porcin, ou 40.000 places de volailles. La FNSEA et ses associations spécialisées refusent également l’ajout de nouvelles règles d’exploitation disproportionnées.

Bien évidemment, le statu quo réglementaire ne signifie nullement l’immobilisme : les éleveurs poursuivront leurs efforts d’adaptation au changement climatique et continueront de progresser dans les réductions d’émissions de gaz à effet de serre et d’ammoniac, au travers notamment de l’application de plusieurs directives.

Enfin, cette proposition est incohérente avec la politique commerciale de l’Europe : dans les accords de libre-échange, aucune mesure équivalente n’est envisagée pour les importations de produits similaires venant de pays tiers.

La FNSEA et ses associations spécialisées attendent du gouvernement français une position ferme, et comptent sur son engagement pour convaincre ses partenaires européens de défendre le statu quo, en s’opposant à tout ce qui mettrait en péril l’élevage français et européen, à commencer par son assimilation à des activités industrielles, dans un cadre juridique totalement inadapté !


   


> L’OFB et la FNSEA se rencontrent à l’occasion du Salon international de l’agriculture 2023

La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a reçu ce jour sur son stand du Salon de l’agriculture la visite de la direction générale de l’Office français de la biodiversité (OFB). Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les différentes missions de l’établissement public (connaissance, appui aux politiques publiques, police de l’environnement et sanitaire, aires protégées et mobilisation des acteurs et des citoyens) et en particulier sur la manière dont elles sont mises en œuvre en matière agricole. Elle a aussi permis d’approfondir le dialogue à tous les niveaux : national, régional et départemental.

A propos de la mission de police de l’environnement, la FNSEA a fait part de sa préoccupation relative au sentiment de certains agriculteurs d’une insécurité juridique croissante et du caractère disproportionné de certaines sanctions dû à certaines procédures judiciaires. L’OFB a entendu cette préoccupation et a rappelé l’importance de bien distinguer la règlementation en vigueur du travail des agents dont le métier est de la faire appliquer.

Partant du constat partagé que, d’une part, la très grande majorité des agriculteurs respectent la réglementation en vigueur et que, d’autre part, les procédures sensibles, bien que rares, sont susceptibles de générer des tensions, l’OFB et la FNSEA ont évoqué les pistes envisagées pour apaiser ces tensions.

Parmi ces pistes figurent notamment la pédagogie à renforcer sur les réglementations en vigueur de la part des représentants agricoles comme de la part de l’Etat et de ses opérateurs, ainsi que la nécessité de consolider le dialogue en cours dans les territoires. L’OFB et la FNSEA se sont également engagés à participer à toute initiative visant à mieux expliquer la loi et la manière dont elle doit être interprétée.

L’OFB et la FNSEA se sont également engagés à participer à toute initiative visant à mieux expliquer la loi et la manière dont elle doit être interprétée.

L’OFB a par ailleurs rappelé son engagement à participer chaque année et dans chaque département, sous l’égide du préfet et en présence du parquet, à une réunion visant à présenter à chacun des acteurs locaux (représentants de agriculteurs, des chasseurs, des pêcheurs, des associations environnementales, des forestiers et de l’ensemble des acteurs potentiellement concernés) un bilan quantitatif et qualitatif des missions de police de l’environnement. L’objectif est aussi de communiquer auprès des agriculteurs sur les priorités en matière de police de l’environnement.

De son côté, l’OFB met un point d’honneur à former ses agents aux enjeux agricoles. L’établissement a lancé en 2022 une formation « Comprendre le monde agricole » à destination de ses agents, organisée sur 3 jours avec témoignages d’agriculteurs et visites d’exploitations agricoles. L’objectif étant de sensibiliser davantage les agents présents sur le terrain aux enjeux du monde agricole et de favoriser le dialogue entre les acteurs.

L’OFB et la FNSEA ont également souligné les projets portés en commun tels que le dispositif Agrifaune. Ce programme a permis par exemple la création ou la restauration de plusieurs milliers d’hectares de continuité écologique grâce à la démarche volontaire d’agriculteurs et à l’appui financier de l’OFB, avec la fourniture des mélanges de graines adaptés au territoire et un semis efficace des bordures de champs. Ils ont enfin envisagé de renforcer la communication sur l’ensemble des missions de l’Office intéressant le monde agricole et, en particulier, de mettre en valeur et d’encourager les initiatives vertueuses ou exemplaires, menées ensemble, dans les territoires comme l’implantation de haies ou de jachères fleuries.


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> La filière bio en crise : il est urgent de soutenir les producteurs et la filière !

Ces dernières années, le bio a connu un véritable essor, porté en partie par une politique de développement fortement initiée par les pouvoirs publics français et européen. Pourtant aujourd’hui sa consommation est en forte baisse d’environ 9 % en valeur. C’est la première fois que le marché bio recule autant en 20 ans !

Nos organisations et les autres acteurs de la filière biologique ont rencontré hier le Cabinet du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire afin de rappeler le contexte particulièrement difficile dans lequel se trouvent l’ensemble des productions biologiques : baisse de la consommation, augmentation des coûts de production, pertes économiques et difficultés de trésorerie dans les exploitations, déclassements de la production biologique, cessations d’activité…

Pour nos organisations, la priorité réside dans la mise en place d’une aide conjoncturelle qui viendrait soutenir les producteurs. Cette mesure est indispensable pour passer la crise. La réponse du ministère à ce stade des discussions n’est pas satisfaisante.

D’autres pays européens traversent une crise du marché bio, comme l’Allemagne mais qui a pu compter sur un soutien de son Gouvernement : plan d’action interministériel, qui comprend un volet sur la recherche (35 millions € par an), un soutien aux cantines scolaires, la mise en place d’une campagne de communication grand public par le gouvernement, etc. Au contraire, en France, si nous saluons les actions menées sur la communication, nous souffrons d’une loi EGalim qui a assigné des objectifs de qualité et de bio à la restauration collective sans lui confier de moyens financiers supplémentaires mais aussi d’une mobilisation insuffisante sur l’enjeu – pourtant fondamental – de la recherche.

Pour nos organisations, les 60 000 fermes engagées en bio méritent aujourd’hui un accompagnement à la hauteur au regard de la crise traversée. Nous sommes également convaincus que l’objectif de développement de la bio à 18 % de la SAU en 2027 doit être revu à la lumière de la situation économique actuelle ! Permettre de continuer la dynamique de développement de la bio est une nécessité, mais celle-ci doit se faire en cohérence avec le marché, nous portons une position responsable qui ne doit pas pousser les agriculteurs à la déconversion, mais qui doit inciter les nouvelles conversions à être connectées à un débouché. L’enveloppe de l’aide à la conversion qui risque donc de ne pas être intégralement consommée doit être un levier pour aider tous les producteurs biologiques.

L’enjeu de la souveraineté alimentaire doit être partagé également pour l’agriculture biologique : les injonctions politiques sur le développement de la bio doivent aujourd’hui être suivies d’un accompagnement des agriculteurs engagés en bio : nous attendons à ce titre que le ministère de la transition écologique prenne aussi ses responsabilités !


Du côté d’Auguste Derrière

02 - 13/03/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNARDS (Les) : Généralement quand les connards volent bas, c'est que ça ne vole pas haut.
Antoine DE CAUNES

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


 
Opinions et curiosités du web (2)


Chasse aux mots corrects

On l'appelait : la "Tête de nègre...

Maintenant on l'appelle ''Meringue chocolat, ou tête de choco".

Ouf ! Ils n'ont pas changé le nom du champignon Tête de nègre, ni le Cap Nègre.

On aurait pu aussi se demander s'il est bien "correct" de se taper une "religieuse ", un "Congolais", un "Jésuite", un "Diplomate", un "Financier" ?

Je ne vous parle pas de la fameuse Forêt Noire, qu'il faudra bientôt appeler forêt sombre !

La SPA va sans doute un jour nous interdire de manger les "langues de chats"..

Les antitabac les "Cigarettes russes".

Et les "Pets de nonne" ?...

Où s'arrêtera la bêtise humaine ?

Savent-ils seulement que pour faire une tête de nègre il faut battre des blancs en neige !!

Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


The Harvesters by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

08 - 13/03/23  


L'agriculture de conservation : agriculture conventionnelle de demain en France ?

L’agriculture de conservation des sols (ACS) conjugue la recherche d’une moindre perturbation du sol, la maximisation de la couverture des champs par des végétaux et leurs résidus, et la diversification des espèces cultivées. Si son but initial de limiter l’érosion est toujours d’actualité, l’ACS porte aussi d’autres promesses : préserver ou améliorer la fertilité, stocker du carbone dans les sols agricoles, ménager les ressources en eau ou encore réduire les besoins en intrants.

À l’heure de la transition agroécologique, les pouvoirs publics ainsi que des sociétés de l’agro-alimentaire et de la restauration entendent faire de l’ACS une source d’inspiration voire un modèle pour l’agriculture française et européenne. Cette ambition soulève des défis techniques, de formation et de conseil aux agriculteurs. L’ACS devra aussi convaincre la société : méconnue du grand public, sa mise en œuvre suscite néanmoins des polémiques sur l’utilisation du glyphosate ou la multiplication des méthaniseurs. L’état de la science reste par ailleurs à consolider sur ce qu’on peut attendre de l’ACS en matière environnementale. Des tensions et des questions qui surviennent dans un contexte d’incertitude globale où l’enjeu de la souveraineté alimentaire prend une place croissante.
Voir axema.fr


Silicon Valley Bank down

10 - 13/03/23  


L'Institut de l'Élevage - Du temps de la modernisation à celui des transitions, de Charlène BOUVIER, Pierre CORNU, Yves MADELINE (Coordinateurs)

En situation de médiation entre la recherche et le conseil agricole, les missions de ces instituts se limitent à l’origine au test des innovations dans des fermes expérimentales et au transfert de connaissances, dans la ligne modernisatrice fixée par la loi sur l’élevage de 1966. Mais, devant la grande diversité des systèmes d’élevage et les défis croissants que ces derniers doivent relever, les agents des instituts techniques en viennent, dès les années 1970, à élaborer des méthodes originales pour accompagner les éleveurs. D’abord marginaux, ces savoir-faire gagnent en légitimité face aux conséquences sociales, économiques et enfin écologiques de la course à l’innovation et à la compétitivité.

Rassemblés en 1991 dans un seul et unique Institut de l’élevage aux compétences transversales, ces agents vont se trouver confrontés à des crises sanitaires majeures et aux problématiques croisées de la révolution numérique, de l’avènement de la génomique, d’attentes sociétales nouvelles, et surtout des enjeux environnementaux, devenus prégnants au tournant des années 2000. L’appui au monde de l’élevage ne peut plus être pensé seulement en termes de développement, il doit aussi prendre en compte les transitions nécessaires.

Adossé à des archives inédites et aux témoignages d’hommes et de femmes ayant vécu et porté ces évolutions, ce livre retrace l’histoire méconnue d’une ingénierie qui aura joué un rôle crucial dans les métamorphoses de l’élevage français, offrant une contribution importante au débat sur l’avenir de la relation entre élevage et société.

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> Voir une analyse de François Colson


Rio not too bad

12 - 13/03/23  


Le projet européen de lutte contre la déforestation importée : les limites d’une approche indifférenciée
Voir fnh.org


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

CONNERIE (La) : Si la connerie était cotée en bourse, tu serais incarcéré pour délit d'initié.
Jean-Pierre GAILLARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Hong Kong exodus

12- 13/03/23  


Polluted capitals

13 - 13/03/23  



A first thought for today

What has occurred over the course of the last few centuries is a growing (but by no means universal or certain) recognition that science gets the job done, while religion makes excuses. Sometimes they are very pretty excuses that capture the imagination of the public, but ultimately, when you want to win a war or heal a dying child or get rich from a discovery or explore Antarctica, you turn to science and reason, or you fail.
Paul Zachary MYERS, biology professor (1957 -)


A second thought for today

Death tugs at my ear and says, "Live, I am coming."
Oliver Wendell HOLMES, Sr., poet, novelist, essayist, and physician (1809-1894)


A third thought for today

Beauty is the purgation of superfluities.
MICHELANGELO Buonarroti, sculptor, painter, architect, and poet (1475-1564)


A fourth thought for today

Hail to the man who went through life always helping others, knowing no fear, and to whom aggressiveness and resentment are alien.
Albert EINSTEIN, physicist, Nobel laureate (1879-1955)


Du côté d’Auguste Derrière

03 - 13/03/2023
 


International Women's Day (IWD): Mae Jemison (1956-), the first Black woman to go into space, by Anne Marie Conlon
See newscientist.com


International Women's Day (IWD): Anne McLaren (1927 - 2007), scientist whose research lead to the development of IVF (in-vitro fertilisation), by Michael Marshall
See newscientist.com


International Women's Day (IWD): Ada Lovelace (1815 – 1852), mathematician famous for writing the first computer program, by Anna Demming
See newscientist.com


Girl at the Side of the Lake, by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

09 - 13/03/23  


AriZona Iced Tea Has Been 99 Cents in the U.S. for 30 Years, by Gale Pooley

In the past 30 years, the tasty beverage has become 145 percent more abundant on a personal level and 256 percent more abundant on a global level.

See humanprogress.org
13/03/23
 


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 



The Slave Who Changed the Course of American Medicine, By Paul Meany

Sometimes it is the unsung heroes who move humanity forward.
.../...
In the 18th century, smallpox was one of the most lethal diseases on the planet. Scholars have estimated that each year 400,000 people died from smallpox. Thirty percent of people who contracted smallpox died, and those who survived were marked by terrible scars. Throughout western and sub-Saharan Africa, people figured out ways to combat smallpox through inoculation. This procedure involved rubbing smallpox scabs and fluid into small scratches on the patient’s skin and infecting the patient with a milder version of smallpox. After a few weeks of symptoms, the patient would become immune to smallpox.

In 1716, Mather recorded Onesimus describing the process of inoculation. Mather asked Onesimus if he had contracted smallpox before, and Onesimus answered “both Yes and No.” He explained that as a boy, he had “undergone an Operation, which had given him something of ye Smallpox, & would forever Praeserve him from it.” Onesimus described the procedure to Mather, who researched further and found that many cultures practiced inoculation, but not colonial Massachusetts.
.../...
See humanprogress.org


London Expensive households

14 - 13/03/23  


Covid Impact in New-York

15 - 13/03/23  


Is some corruption acceptable?

16 - 13/03/23  


High US House Prices

17 - 13/03/23  


US Tech Industry laying off staff

18 - 13/03/23  


The long road to AI reasoning

“ChatGPT has no model of what it is talking about. You’re watching a puppet show and believing the puppets are alive,” says François Chollet, an artificial-intelligence (AI) researcher at Google. Researchers want to change that. By increasing the number of connections between systems’ artificial neurons and feeding them ever more data, AI could eventually solve tasks that are supposed to require reasoning. Other scientists think this ‘bigger is better’ approach will only suck up more electricity. They hope that mimicking aspects of the brain, such as feedback connections and firing neurons, will help AI to become smaller and more energy-efficient — and maybe even give it the ability to reason.
See nature.com


The Boom Time for Farmers Can Last. Who Will Reap the Rewards, By Jack HoughFollow, March 5, 2023

Agriculture is getting its biggest tech upgrade in generations. These industry giants stand to benefit.
See barrons.com


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




Farm of the future - Decarbonising farm vehicles and future fuels, paper elected the UEAA “Best Scientific Abstracts Competition”

1. Policy failure to include agriculture in the replacement pathway for red diesel is a major oversight and should be given greater priority by Government. As a fossil fuel, diesel’s time is limited and, like many other industries, agriculture has to figure out what will replace it as the primary fuel for farm vehicles in the next two decades.

2. There are several candidates for farming’s ‘fuel of the future’: electricity, biofuels (as liquid or gas) including on-farm biomethane generation/supply and potentially hydrogen. Wider gas fuel deployment in non-farm vehicles is a priority – in addition to re-thinking farm vehicle design and considering power-to-weight requirements for farm traction.

3. With its higher energy density, gas offers greater potential than electricity for heavy vehicles and machinery. Non-fossil gas fuels are a long-term option for non-road vehicles. To be affordable, low emission fuels should make use of existing engine technology e.g. internal combustion (ICE). This requires Government policy change to boost currently available on-farm fuel technologies such as biomethane and future solutions like hydrogen using on-farm electrolysis.

4. The industry must look beyond increasing farm vehicle size to the use of smaller, more compact, controlled traffic farming systems to prevent soil compaction. Alongside minimum or zero tillage, the role of autonomous and robotic vehicles and machines, along with gantry technology, will increase, running on electric or possibly a hybrid powertrain (e.g. gas and electric).

5. Demonstration is key to farmer adoption and delivering systems change. Field scale trials and on-farm demonstration events for the range of low and zero emission vehicles are an excellent way of encouraging change and should receive external funding support.

See Best Scientific Abstracts Competition
Contact: R. GUETERBOCK
E-mail : richard(a)foodchains.co.uk


Climate change: New idea for sucking up CO2 from air shows promise

A new way of sucking carbon dioxide from the air and storing it in the sea has been outlined by scientists.

The authors say that this novel approach captures CO2 from the atmosphere up to three times more efficiently than current methods.

The warming gas can be transformed into bicarbonate of soda and stored safely and cheaply in seawater.

The new method could speed up the deployment of carbon removal technology, experts say.

While the world has struggled to limit and reduce emissions of carbon dioxide in recent decades, several companies have instead focussed on developing technology to remove CO2 from the atmosphere.
.../...
See bbc.com



An idle moment, circa 1890 - circa 1895, by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

10 - 13/03/23  


Un deuil by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

11 - 13/03/23  


Pot au feu (?) by Daniel Ridgway Knight (1839 in Philadelphia – 1924 in Paris)

12 - 13/03/23  


 

 

 

 

 

 


   


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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke
Virus 1
Virus 3
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Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Blague d'octobre 2021
Suite des blagues d'octobre 2021
Blagues de décembre 2021

Seconde vague 2022 de blagues
Celles d'août 2022

Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
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Histoires drôles de Georges Larroque

Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore

Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021
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Le dico de Paul J.
Blagues de novembre 2021

Premières blagues de 2022
Celles de juillet 2022


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