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Do not miss the Virus Jokes in English and French
Conseil de lecture
Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?" est intéressant avec des
regards très différents des uns des autres
sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter
(d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué
à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales
dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre
inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
François de Rugy : « L’écologie n’est pas la propriété
d’EELV » (il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais
d’avis ! - GW)
OGM, nucléaire… L’ancien ministre dynamite les totems et
annonce la création d’un think tank pour nourrir le programme
écologique de LREM.
Voir
twitter.com
Voir
lepoint.fr
Du côté du tour de France de Thierry sur son tracteur
(+ de 370 000 Vues sur les vidéos YouTube #CoFarming Tour)
Voir
agriculteurdaujourdhui.com
L’écologie pour saboter l’emploi… En Bretagne, EELV contre
une usine de viennoiseries à 500 emplois, les élus locaux
s’indignent
Les élus de Liffré-Cormier, qui veulent accueillir une usine
Bridor, sont dégoûtés par l’opposition soudaine d’Europe
Écologie Les Verts. Dans un communiqué, les militants écologistes
locaux jugent que le projet va à l’encontre de la transition
écologique et n’a donc pas sa raison d’être.
Voir
ouest-france.fr (réservé aux abonnés)
Libres expressions (jouons encore avec les mots !)
Légaliser le cannabis aurait au moins pour effet de couper
l'herbe sous le pied des trafiquants.
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr
Ce n'est pas une consolation mais nous ne sommes pas
les seuls à avoir des déboires avec les applications "
TousAntiCovid " ! (probablement une fausse bonne idée,
en laquelle j’ai vraiment cru – GW)
>>> Coronavirus
: les bugs et déboires du TousAntiCovid japonais
Lancée en juin, l'application Cocoa avait réussi ses débuts
et a été téléchargée par 25 millions de personnes, soit
20 % de la population totale du Japon. Mais des soucis techniques
sont apparus récemment. Embarrassant alors que le gouvernement
misait beaucoup sur cet outil pour ses Jeux Olympiques prévus
cet été.
Je dois t'avouer que je suis surpris de lire cela ... concernant
un pays comme le Japon !
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Le rappel des glaneuse, de Jules Breton
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La militantisation de la recherche, et ses ravages,
par Nathalie Heinich (CNRS-EHESS)
La récente polémique sur l’islamo-gauchisme à l’université
a eu le mérite de mettre sur le devant de la scène intellectuelle
la question de la « militantisation » de l’enseignement
et de la recherche, pour tenter un néologisme rendu hélas
nécessaire par la réalité de ce qui est en train de se
produire sous nos yeux: l’emprise croissante d’un militantisme
dévoyé, qui tend à transformer les salles de cours en
lieux d’endoctrinement, et les publications en tracts.
Après les dérives des années post-68, nous pensions en
avoir presque fini avec la contamination de la recherche
par le militantisme, qui subordonne la mission épistémique
– produire et transmettre du savoir – à la mission politique
– transformer le monde. Eh bien non : dans une splendide
ignorance des calamités engendrées par cette confusion
dans un passé pourtant récent, nos « universitaires engagés
», trouvant sans doute que voter, manifester, militer
dans une association ou un parti ne sont pas assez chics
pour eux, tentent d’y revenir.
Certes, leurs causes ont changé : la classe sociale s’est
effacée derrière la race et le sexe, comme l’ont récemment
déploré Stéphane Beaud et Gérard Noiriel, tandis que la
religion passait, au moins chez certains, du statut d’opium
du peuple à celui d’étendard des opprimés.
Mais le fond est le même: justification de moyens plus
que douteux par la mise en avant de causes légitimes,
sur le vieux modèle du «la fin justifie les moyens»; refus
de l’autonomie de la science, n’empêchant pas d’ailleurs
la défense opportuniste de la liberté académique dès qu’un
doute est émis sur la place de ces productions à l’université;
médiocrité intellectuelle, encouragée par une division
en « studies » mono-centrées en place des disciplines
organisant la distribution des compétences épistémiques;
glissement vers un radicalisme propre à fasciner les esprits
faibles.
.../...
Voilà donc, rapidement esquissés, les effets de la militantisation
de l’Université : grave déficit de curiosité intellectuelle
et de rigueur scientifique, radicalisme borné, lâcheté
individuelle protégée par la meute, jouissance perverse
du pouvoir exercé par la culpabilisation, par la menace
ou par la force. Le monde académique que nous dessinent
les nouveaux chantres de l’identitarisme et du communautarisme
est un monde intellectuellement exsangue, appauvri de
toute la richesse de nos ressources conceptuelles ; et
le monde social qu’ils tentent de construire est un monde
relationnellement invivable, habité par la méchanceté,
la hargne et le désir de vengeance.
Voir decolonialisme.fr
Ma remarque (GW) : besoin d’utiliser les techniques
de la génétique pour l’amélioration végétale ; besoins
de protéger les cultures contre les agressions des insectes,
champignons, virus ; besoin de contrôler les mauvaises
herbes concurrentes des cultures ; place de l’élevage
et consommation de viande… autant de thèmes où la militantisation
de la recherche dans l’Inrae comme au Cnrs fait des petits
ou gros dégats, comme depuis plus longtemps il est vrai,
dans les sciences humaines et sociales.
Le risque d’attraper le Covid-19 en région parisienne
est beaucoup plus élevé que le risque de mourir de la
vaccination (GW)…
Vaccin AZ : environ 1 incident pour 1 million de
vaccinations (si je ne me trompe pas)
Taux d’incidence Coronavirus France : 2500 personnes
positives pour 1 million de personnes testées
Vaccin d’AstraZeneca : Olivier Véran espère un « verdict
» de l’Agence européenne des médicaments d’ici à jeudi
Après sa suspension dans de nombreux pays, dont la France,
le ministre de la santé veut pouvoir reprendre rapidement
la vaccination avec le vaccin anti-Covid du laboratoire
britannico-suédois.
Voir
lemonde.fr
Vaccination et esprit critique : "On manque cruellement
de culture scientifique en France"
Plusieurs pays ont suspendu provisoirement la vaccination
par le vaccin AstraZeneca du fait de la pression des antivax
jouant sur la corrélation et la causalité. Baptiste Beaulieu
rend compte des enjeux que peut susciter une trop grande
défiance en matière de vaccination et de médecine.
Voir
franceinter.fr
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La bête à Bon Dieu de Maurice Rollinat
(1846 - 1903) in La nature (1892)
La
bête à bon Dieu tout en haut
D'une fougère d'émeraude
Ravit mes yeux... quand aussitôt,
D'en bas une lueur noiraude
Surgit, froide comme un couteau.
C'est une vipère courtaude
Rêvassant par le sentier chaud
Comme le fait sur l'herbe chaude,
La bête à bon Dieu.
Malgré son venimeux défaut
Et sa démarche qui taraude,
Qui sait ? Ce pauvre serpent rôde
Bête à bon Diable ou peu s'en faut
:
Pour la mère Nature il vaut
La bête à bon Dieu.
Maurice Rollinat était un personnage foncièrement
pessimiste, encore plus sombre que Baudelaire. Heureusement,
contrairement à Baudelaire, il aimait la
nature, ce qui éclaire quand même un
peu son uvre ! Et il nous livre une leçon
d'écologie : le serpent vaut bien la coccinelle
(comme pour Hugo, le crapaud, l'ortie et l'araignée
)
!
Contact : Maurice Guéguen
Mél : maugueg(a)laposte.net
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Fresque représentant l'exploit d'Hercule,
dans la maison de Vetti, à Pompéi,
en Italie
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Lettre au maire de Lugdunum (Lyon) et à Xavier Niel (Lutèce)
(Par Jean-Paul Pelras)
Messieurs,
ému par vos engagements respectifs, l’un visant à imposer
un menu végétarien dans les cantines et l’autre s’apprêtant
à ouvrir la plus grande école d’agriculture au monde, je me
permets cette modeste bafouille qui, je l’espère, ne viendra
pas brusquer vos généreuses sensibilités.
Pour ce qui est du menu végétarien, l’initiative me paraît
bien téméraire, pour ne pas dire désespérée, au pays de la
rosette, de la quenelle, du saucisson brioché et de tous ces
vagabondages salivaires qui font la fierté d’une ville où
se côtoient embaumeurs de talents et autres “chairs-cuitiers”
disciples d’Apicius ou de Rabelais. Qu’il vous soit permis,
monsieur le maire, d’accommoder votre modus vivendi aux sauces
que vous privilégiez, me semble tenir de la plus élémentaire
démocratie. Mais qu’en revanche, vous souhaitiez influencer
les papilles des jeunes générations relève à mon sens d’une
grande ineptie. La viande que vous semblez diaboliser en évoquant
quelques contraintes inhérentes à la pandémie est indissociable
de ce repas gastronomique classé en 2010 au Patrimoine immatériel
de l’Humanité.
Imaginez ce trésor de reconnaissance privé de ses bavettes,
de ses aloyaux, de ses ris de veau, de son magret, de sa blanquette,
de ses aiguillettes, de ses tournedos. Que deviendraient truffes,
morilles, pleurotes et girolles si, demain, elles ne pouvaient
plus accompagner paupiettes ou gigot d’agneau ? Cette brèche
que vous venez d’ouvrir sera probablement exploitée par le
dogme végan et par quelques élus politiquement verdoyants.
Peu appréciée par les éleveurs, elle remet en question la
liberté de nous sustenter comme nous le souhaitons. Les élus
de la République doivent-ils, à ce titre, imposer, comme le
font certaines religions, un régime, un carême, une diète,
un jeune car ils jugent que tel ou tel aliment ne correspond
pas au bon équilibre idéologique de ce que nous consommons
? La question est posée. Elle emprunte aux fondamentaux de
notre société.
.../...
Voir
lagri.fr
En
1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes,
dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé
une série de cartes et de dessins d'anticipation
sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque
Nationale de France).
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La police volante / Aviation police
|
In
1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including
notably Jean-Marc Côté, produced a series
of anticipatory drawings on the theme of the year
2000 (BNF). |
Covid : la revanche de Vladimir Poutine, d’après Le Point
(?????? – GW)
Considéré pendant plusieurs mois comme un vaccin de seconde
catégorie, le Spoutnik V affiche d’excellents résultats.
Voir
lepoint.fr
Ma remarque (GW) : Personnellement (GW), je n'ai pas
considéré le vaccin russe comme inefficace. Il a simplement
été mis en circulation sans avoir été testé...
Si vous pensez que Poutine a bien géré la pandémie, jetez
un œil sur les statistiques publiées par The Economist, bien
mieux informé que la plupart des médias comme Le Point, Le
Monde ou même le NYT.
NB : Le Royaume-Uni est à 187, l'Espagne à 177, les USA à
168, la France à 109 morts pour 100000 habitants…
See
economist.com
La saison pour les vrais mâles va commencer...
Bon courage à tous !!!
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Le retour des hommes forts et des grands travaux

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Voilà qui fait avancer la science : « Et le bronzage de
tes fesses dessine un cœur » - Réflexions sur les expériences
lesbiennes des plages
Les héritiers et héritières de Bruno Latour travaillent du
chapeau...
Voir
journals.openedition.org
Cancel culture / Grenoble : les noms de deux professeurs
accusés d'islamophobie placardés sur les murs de l'IEP, par
Hadrien Brachet
Si
vous pensez que l'islamo-gauchisme est un concept creux, allez
y voir...
Greta a tué Einstein : La science
sacrifiée sur l'autel de l'écologisme,
par Jean-Paul Oury
L'écologisme n'est plus l'apanage d'une
irréductible poignée de chevelus
adeptes du potager bio. A la faveur de l'urgence
climatique, une jeune prophétesse incarnant
l'idée universelle du Bien propage
la vision messianique d'un avenir sombre.
There is no alternative : l'heure de l'apocalypse
écologique a sonné. La prosternation
est notre seule voie de salut.
Ce totalitarisme mou, teinté d'anticapitalisme
de combat, est érigé en système
de pensée politique et morale au mépris
des fondements de la raison cartésienne.
Dans son livre, Jean-Paul Oury décrit
sans concession le cadre de croyance que nous
impose la viralité d'une idéologie
simpliste, manichéenne, et par conséquent
redoutable.
Du bio à la voiture électrique
en passant par le nucléaire ou les
OGM, l'auteur démonte méthodiquement
le corpus des poncifs écologistes les
plus clivants et les plus extrêmes dans
l'espoir assumé de nous réconcilier
avec la science, et de nous faire retrouver
foi dans le progrès technique.
Cet ouvrage est aussi le témoin d'une
époque à laquelle penser librement,
en marge d'une religion nourrie de fantasmes
et de peurs, est devenu un acte de courage
; et les voix scientifiques discordantes,
des ennemis à abattre.
Voir
fnac.com
|
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France 2 omet l’agriculture du XXIe siècle
Alors que le traditionnel Salon de l’Agriculture n’aura
pas lieu en raison de la crise sanitaire, le président
de la République s’est rendu, le 23 février, dans le village
d’Étaules, situé à une quinzaine de kilomètres au nord
de Dijon.
.../...
C’est donc dommage de constater, avec Charlotte Vassant,
agricultrice picarde, que « le documentaire s’est
arrêté avant 1980, il nous reste 40 ans d’agriculture
non expliquée ». « Rien sur le fait que l’agriculture
ait réussi à alimenter sainement et quantitativement une
population croissante et concentrée dans les villes »,
déplore pour sa part Christian Rousseau, céréalier dans
la Marne. À la place, on a eu droit, dans le dernier quart
d’heure du reportage, aux habituels clichés sur les méfaits
du « productivisme » et de la chimie. « C’est
assez marrant qu’un documentaire puisse d’abord montrer
la rudesse du travail d’une agriculture de subsistance
et juste ensuite, se mettre à critiquer les outils qui
ont permis aux agriculteurs de s’en délivrer »,
ironise Josselin Saint-Raymond, directeur de l’ANPP. De
toute évidence, il reste donc à France 2 à faire découvrir
aux Français l’agriculture telle qu’elle se pratique vraiment
aujourd’hui. Une agriculture de progrès, qui fournit l’une
des alimentations les plus saines de la planète.
Voir
agriculture-environnement.fr
Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?
Bousculant nos connaissances scientifiques en matière
de virologie et d’épidémiologie, la pandémie de la Covid-19
a provoqué un confinement mondial qui a eu immédiatement
de graves conséquences socio-économiques. Paradoxalement,
elle semble être un catalyseur des grandes mutations en
cours dans les filières agricoles et alimentaires françaises
: agroécologie, territorialisation, numérique, circuits
courts, transition alimentaire. Elle invite à la réflexion
sur l’évolution de l’Union Européenne et de sa politique
agricole commune. Elle oblige à revoir les relations Nord-Sud
en matière de sécurité alimentaire mondiale.
Interpellée par ces événements, l’Académie d’agriculture
de France s’est mobilisée autour d’un groupe de réflexion
qui a travaillé durant le grand confinement par visioconférence
et alimenté un Forum académique numérique. Ce sont ces
contributions et des propositions concrètes pour une mutation
accélérée et positive du monde agricole, qui vous sont
communiquées dans cet ouvrage. Avec la crise de la Covid,
l’Académie d’agriculture de France s’est muée en une société
savante 4.0 !
L'Académie d'agriculture de France, s'est en effet posé
la question « Covid-19 et agriculture : Une opportunité
pour la transition agricole et alimentaire ? » et
s'est efforcé d'y répondre dans le nouvel ouvrage collectif,
qu'elle publie aux Presses des Mines, en cette rentrée
2020.
Pour ce faire, quelque soixante membres de l'Académie
d'agriculture de France ont mené "leurs propres réflexions",
au sein de chacune des 10 sections de la Compagnie.
Ils ont confronté et fait progresser leurs idées au sein
d'un forum numérique animé par Michel Dron, secrétaire
de la section "Productions végétales" et Philippe
Kim-Bonbled, directeur du développement et de la communication
de l’Académie.
Puis, ils ont entamé la rédaction de l'ouvrage, en un
temps record, qui comporte les trois parties suivantes
:
1. La pandémie et ses réalités agricoles,
2. Les vulnérabilités agricoles mises en évidence par
la pandémie,
3. L’après-pandémie agricole.
Pour illustrer les chapitres écrits par leurs consœurs
et confrères, des membres engagés au quotidien dans différents
secteurs d’activités font, par ailleurs, part de "la
manière dont ils ont vécu la pandémie, comment ils ont
dû s’y adapter et quelles leçons ils en tirent pour l’avenir".
Comment commander cet ouvrage…
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A thought for today (la meilleure raison de refuser la
collapsologie genre Greta !)
Scratch a pessimist and you find often a defender of privilege.
William BEVERIDGE, économiste and reformiste (1879-1963),
un libéral qui a beaucoup influencé le gouvernement travailliste
de Clement Atlee après la guerre WW2
A thought for today (la meilleure raison de refuser le
principe de précaution !)
Everybody knows if you are too careful you are so occupied
in being careful that you are sure to stumble over something.
Gertrude STEIN, romancière, poète, auteur de pièces de théâtre
(1874-1946)

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
RIDES (Les) : Ce sont des sourires gravés.
Jules RENARD
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 3 mars 2021 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 975 dated March 15, 2021
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Les Glaneuses, 1854, de jules Breton
(National Gallery of Ireland, Dublin)
2
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Préciloc, une application gratuite pour une pulvérisation
efficace
Terres Inovia, en partenariat avec AgroSup Dijon, Maréchal et
Sudu'innov, a développé une application qui permet de définir
les réglages optimums pour un traitement en plein ou localisé.
Le développement de cet OAD était prévu dans le cadre du projet
Plevop, dont l’objectif était de définir les conditions de réussite
des applications des herbicides.
L’application Préciloc est désormais téléchargeable gratuitement
sur la plateforme Google Play Store.
Voir
cultivar.fr
Capflor, un outil informatique pour concevoir des prairies
à flores variées (libre d'utilisation)
Capflor® est un outil d’aide à la décision libre d’utilisation
accessible sur internet avec un navigateur, depuis un ordinateur,
un smartphone ou une tablette. Il permet de préconiser des mélanges
d’espèces fourragères en fonction des conditions pédoclimatiques
de la parcelle à semer et de la valeur d’usage souhaitée par
l’utilisateur (fauche, pâturage, mixte).
Il est destiné aux conseillers agricoles, aux conseillers de
coopératives, aux éleveurs pour une utilisation d’envergure
nationale.
Il peut également être utilisé dans le cadre de formations par
des enseignants agricoles.
Capflor® s’appuie sur un modèle couplant agronomie et écologie
et né de l’hybridation des connaissances entre la science et
le monde agricole.
Voir capflor.inra.frv
AgroIntelligent : L’Agroxcontrol améliore le suivi des épandages
de lisier, par Simon Billaud
Agroxcontrol est une solution digitale destinée à améliorer
le suivi et la déclaration des épandages de lisier, et à faciliter
ainsi les relations entre l’éleveur, l’exploitant agricole et
les autorités administratives.
La solution AgroxControl gère tout le cycle de vie du lisier,
depuis son prélèvement chez l’éleveur jusqu’à son épandage sur
la parcelle de l’exploitant.
Voir
grostracteurspassion.com
Nothing is more responsible for the good old days than a
bad memory: Jeunes glaneuses, de Jules Breton (1827-1906)
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Datamars, leader mondial de l’identification électronique de
haute performance
Datamars développe, fabrique et commercialise depuis 30 ans des
solutions d’identification innovantes pour 3 principaux marchés
: identification du bétail, animaux de compagnie et marquage du
textile.
Forte de son expérience dans les puces RFID et les systèmes intégrés,
l’entreprise propose des solutions personnalisées et ciblées sur
le marché de l’identification animale en France et dans le monde
entier.
Datamars conçoit tous les composants clés de l’identification
: tags, lecteurs, antennes, logiciel et services.
Datamars en quelques chiffres-clés
- Plus de 30 ans d'innovation ;
- Une présence dans 97 pays, dont la France, le Royaume-Uni, l’Espagne,
les États-Unis, l’Australie et l’Argentine ;
- 14 sites de vente et de production :
- Plus de 1800 personnes ;
- Plus de 100 millions d'animaux identifiés chaque année ;
- Une croissance de 28 % par an.
Parmi les innovations :
- Certification Ecoloop
- Marquage des numéros agrandi pour les pendentifs OVIMARS
Voir datamars.fr
J'applique un herbicide sur les bordures de champs (vidéo)
Alex, agriculteur dans la Vienne, explique qu'il a besoin d'appliquer
un herbicide sur les bordures de ses champs pour éviter...Alex,
agriculteur dans la Vienne, explique qu'il a besoin d'appliquer
un herbicide sur les bordures de ses champs pour éviter d'être
envahi par les mauvaises herbes. Mais pas dans le champ, encore
indemne à ce stade.
Voir
wikiagri.fr
L'élevage de poules au quotidien (vidéo)
Lucie, éleveuse de poules pondeuses en Vendée, montre ici les
journées ordinaires de travail dans son élevage, tout ce qu'elle
doit suivre au quotidien.
Voir
wikiagri.fr
Le dernier numéro de Sciences et Pseudo-sciences
Yanmar : Une mise à jour des tracteurs autonomes au Japon,
par Willy Deschamps
Yanmar a annoncé une nouvelle version de sa série de tracteurs
autonomes. Celle-ci sera commercialisée au Japon à partir du
1er avril prochain. Ces engins utiliseront une antenne multifréquence
pour une connexion stable et plus de précision.
Voir
grostracteurspassion.com
Tuto vidéo - Bien réaliser une prise de sang chez la vache,
par Delphine Scohy
Le vétérinaire Sébastien Knockaert explique comment bien réaliser
une prise de sang sur une vache. Démonstration en vidéo.
Voir
web-agri.fr
Le système comptage de graines, Väderstad SeedEye, disponible
sur encore plus de semoirs
Voir
wikiagri.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a
bad memory: La fileuse, de Jules Breton
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Plateforme numérique Connect de AVR sur les automotrices d’arrachage
des pommes de terre
Nouvelle Puma 4.0., cette arracheuse de pommes de terre à quatre
rangs succède à la Puma 3 et est désormais entièrement connectée
au cloud. Afin de visualiser toutes les fonctions et mesures,
le fabricant belge lance aussi une plateforme numérique : AVR
Connect.
Voir
grostracteurspassion.com
L'intelligence artificielle de Carbon Bee réduit les pesticides
dans les champs
Voir
capital.fr
Voir carbonbee-agtech
Plateformes Syppre : la rentabilité à la traine
Voir
lebetteravier.fr/
« Arrêtez
de vous priver ! », par David Hhayat, ancien chef
du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière
à Paris, ancien Président de l’Institut national du
cancer
« Manger, boire, bien vivre, tout est enfin possible
! »
Dans son dernier livre « Arrêtez de vous priver
! », le professeur Khayat répond à son tour par
une injonction aux nombreux interdits qui pourrissent
le quotidien des Français. Des interdits (pas de viande,
pas d’alcool…) présents partout et qui amplifient le
sentiment de culpabilité.
Cet ouvrage se veut un véritable pied-de-nez aux gourous
de l’aseptisation. À la sinistrose ambiante le professeur
Khayat préfère une ode à la vie et livre quelques astuces
pour ne plus vivre dans l’angoisse permanente.
Arrêtez de vous priver !
Éditions Albin Michel - 224 pages
Voir
par exemple Fnac
Et concernant les nitrites ?
Il faut savoir
que la proportion de nitrites que vous ingérez
qui provient de la charcuterie est seulement de 12 à
15 %. Tout le reste vient de l'eau et des légumes.
Lorsque les fabricants de charcuterie communiquent sur
du jambon " sans sel nitrité ajouté
", c'est qu'ils ont simplement cuit le jambon dans
un bouillon de légumes qui a apporté les
nitrites. Pour revenir sur le rapport de 2015 qui a
dit que la charcuterie est cancérigène,
il prenait en compte la consommation de cinq charcuteries
seulement : le corned-beef, les lanières de buf
séchées, le bacon frit le matin - qu'on
ne mange pour ainsi dire pas en France - et deux charcuteries
que nous avons en commun avec les Américains,
la saucisse et le jambon.
Quand vous
comparez la composition du jambon cuit acheté
dans un supermarché américain et celle
d'un jambon français, même industriel,
ça n'a rien à voir. En France on a de
la saumure et de la viande de porc alors que là-bas
il y a plein de produits chimiques, c'est une véritable
armoire à pharmacie, pas du jambon ! Là
encore, dans l'ensemble des études prises en
compte, il n'y en a aucune qui parle de la charcuterie
française. En fait, cette idée que la
charcuterie pourrait être cancérigène
part d'une étude d'un très grand chercheur
qui s'appelle Denis Corpet, qui a donné à
des rats l'équivalent, pour un être humain
de 75 kg, de six kilos par jour d'une charcuterie expérimentale
nitritée pendant cent jours. À l'issue
de quoi, il a trouvé qu'il y avait une augmentation
des polypes dans le colon des rats. Or, Denis Corpet
a préfacé un livre il y a quelques temps
(2017) dans lequel il affirme que la consommation de
charcuterie dans une alimentation équilibrée
n'est absolument pas dangereuse. Ajoutons que les expériences
récentes, depuis le rapport de 2015, montrent
que prendre du calcium, des polyphénols, de la
vitamine E avec de la charcuterie élimine complètement
l'effet potentiellement cancérigène. Comme
le dit le professeur Corpet, si vous mangez un yaourt
après votre charcuterie, vous éliminez
l'effet potentiellement cancérigène. Idem
si vous prenez un peu de vitamine D le matin.
Source : La
boucherie Française - Mars 2021
Voir
L'info du vrai
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
RETRAITÉ (Le) : Individu qui s'éveille sans avoir rien à faire,
et se couche sans l'avoir fait.
Anonyme
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Grave incendie sur le site OVH de Strasbourg, par Bertrand Garé
Un incendie dans des salles informatiques a totalement détruit un
des centres de données d’OVH sur son site de Strasbourg. Malgré
l’intervention rapide des sapeurs-pompiers avec le renfort d’un
bateau pompe allemand, le bâtiment SBG2 est totalement détruit ainsi
qu’une partie de SBG1.
Voir
linformaticien.com
3,6 millions de sites affectés par l'incendie de deux datacentres
sur le site OVH de Strasbourg, par Théophile Larcher
Le cabinet d’études britannique Netcraft estime que 18 % des adresses
IP d’OVH ont été touchées. 184 000 adresses en .fr et 180 000 adresses
en .com sont concernées, affectant des sites de clients de nombreux
pays. Deux des quatre datacentres d’OVH à Strasbourg sont partiellement
ou totalement détruits.
Voir
linformaticien.com
France Digitale porte plainte contre Apple, par Guillaume Périssat
L’association de startups françaises rejoint Epic Games et Spotify
dans leur lutte contre le comportement anticoncurrentiel de la marque
à la pomme. Ce n’est pas sur des abus de position dominante que
France Digitale attaque, mais sur des violations du RGPD.
Voir
linformaticien.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Open source d'entreprise : d'abord une affaire d'infrastructure
?
La modernisation d'infrastructure demeure, dans les statistiques de
Red Hat, le principal usage de l'open source d'entreprise. Les bénéfices
et les barrières perçus évoluent.
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silicon.fr
La 5G à Paris avant la fin du mois
Stéphane Richard promet que le déploiement du réseau 5G d’Orange débutera
dans la capitale d’ici à la fin du mois de mars. Car le Conseil de
Paris a approuvé mercredi la charte qui encadre la 5G dans la ville,
ouvrant la porte aux opérateurs.
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linformaticien.com
Marché de l'IoT en France : tous les chiffres
L'IoT est appelé́ à se développer dans tous les secteurs
d'activité́. Si la croissance ces dernières années
n'a pas été́ aussi importante qu'espérée, qu'en est-il aujourd'hui
du marché́ ?
Voir
journaldunet.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Une paysanne au repos, de Jules Breton
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
RIDES (Les) : Des sillons où, la plupart du temps, il n'a rien poussé.
Paul VÉRON
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Emmanuelle Ducros : Martine à la ferme ou le fléau de
notre temps dans l'Opinion
Voir
lopinion.fr
Charlotte Glachant: « Pour un agriculteur, passer au
bio représente un changement complet du système de production
»
Notre journaliste Emmanuelle Ducros vous donne rendez-vous
pour une série d’interviews du 8 au 13 mars sur le plateau
TV #VillageSemence 2021. L’invité du jour : Charlotte Glachant,
responsablede l’équipe bio à la Chambre d’agriculture d’Île-de-France
Voir
lopinion.fr
Julien Denormandie: «La transition agroécologique doit
servir de moyen pour atteindre la souveraineté alimentaire»
Notre journaliste Emmanuelle Ducros vous donne rendez-vous
pour une série d’interviews du 8 au 13 mars sur le plateau
TV #VillageSemence 2021. Ce mardi matin, elle reçoit le
ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie
Voir
lopinion.fr
Pourquoi
les paysans vont sauver le monde
Par Sylvie Brunel, Buchet-Chastel, 2020, 256 pages, 19
euros.
Le propos du livre vu par Julien Damon (sociologue, chroniqueur
aux " Echos ")
Sylvie
Brunel propose un tour du monde de l'univers des paysans.
A rebours des images misérabilistes ou exaltées,
elle remet les pendules écologiques à l'heure,
quand près d'un milliard de personnes souffrent
encore de la faim.
Fine connaisseuse des réalités incarnées
et des chiffres (1.000 milliards d'oeufs consommés
chaque année), la géographe revient sur
des activités souvent ignorées et méprisées.
Selon ses termes, les agriculteurs sont aujourd'hui une
" chevalerie protectrice ".
Ces " manageurs de la photosynthèse "
vivent une troisième révolution agricole
qui doit concilier acquis agronomiques et soucis environnementaux.
L'auteur souligne la nécessité d'une agriculture
compétitive et nourricière, pour laquelle
ce qui est " bio " ne saurait être que
complémentaire.
Elle estime qu'en Afrique, où se trouvent 60 %
des terres cultivables du monde mais où seulement
10 % sont mises en valeur, l'agriculture doit devenir
une priorité. Plus généralement,
partout, il faut revaloriser les paysans.
Une
citation. " Moins les citadins sont au contact de
la nature, plus ils l'aiment. ".
Voir
lesechos.fr
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Les agriculteurs s’emparent de la communication même en l’absence
du Salon de l’agriculture, par Hélène Sauvage
Pas d’édition 2021 du Salon de l’agriculture, mais qu’à cela ne
tienne, les agriculteurs ont du ressort, ils communiqueront différemment,
explique Philippe Dubief, président de Passion Céréales.
Voir
cultivar.fr
Des « faucheurs » d’OGM détruisent des centaines de sacs de semences
Une cinquantaine de « faucheurs volontaires » d'OGM ont pénétré
jeudi dans le site d'une coopérative agricole à Castelnaudary (Aude),
éventrant plusieurs centaines de sacs de semences de colza et de
tournesol qu'ils considèrent illégales, ont constaté des journalistes
de l'AFP.
Voir
pleinchamp.com
« Comment l’agriculture stocke du carbone », expliqué au grand
public
DécodAgri le premier site de « fact-checking » entièrement dédié
à l’agriculture, revient sur un sujet de critique à l’égard des
agriculteurs : les émissions de gaz à effet de serre. Certes l’agriculture
émet beaucoup de méthane et le dioxyde de carbone, mais elle permet
également le stockage du carbone dans les sols et contribue à la
diminution du réchauffement climatique.
Voir
agriculture.gouv.fr
Loi climat : Les mesures qui vont concerner le secteur agricole
Issu des propositions de la Convention citoyenne, le projet de loi
Climat revient à l’Assemblée, lundi en commission spéciale, et dans
l’hémicycle à partir du 29 mars. Plusieurs points concernent le
secteur agricole, notamment l’objectif de diviser par deux l’artificialisation
des sols dans les 10 ans, l’expérimentation d’un menu végétarien
quotidien dans les cantines, ou encore la taxation des engrais.
Voir
agri-mutuel.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory (?????): La bénédiction des blés en
Artois, de Jules Breton
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Application des biotechnologies dans le domaine de la sélection
végétale : un coton avec des graines sans gossypol et donc utilisable
en alimentation humaine
A&M Institute for Plant Genomics and Biotechnology avec le chercheur
Keerti Rathore a utilisé la méthode de l’ARN interférent (ARNi)
qui permet d’inhiber le gène codeur de la formation du gossypol
dans la graine.
See agropages.com
La dimension internationale de l'Académie d'agriculture
Voir
academie-agriculture.fr
Contact : Michel THIBIER
Mél : michel.thibier(a)outlook.fr
Les étudiants se préparent à la nouvelle formule du trophée des
lycées
Changement de nom, changement d'épreuves, annulation du salon, concours
virtuel : que de changements cette année pour le traditionnel trophée
des lycées agricoles. Pour autant, les étudiants n'en sont pas moins
motivés. Rencontre avec « Les vachement normands » du lycée Le Robillard
dans le Calvados.
Voir
agri-mutuel.com
Suisse : Un référendum sur l’interdiction totale des pesticides
de synthèse en Suisse, par Marion Bazireau
Une initiative populaire pour l’interdiction des pesticides de synthèse
dans la production agricole sera soumise au vote du peuple le 13
juin. Le vice-président de l’association des vignerons-encaveurs
indépendants pense qu’elle a de bonnes chances d’aboutir.
Voir
vitisphere.com
Manger « mieux » à Paris grâce à une conférence citoyenne, par
André Heitz
Est-il dans l’intention des grands stratèges de mettre à mort les
signes de qualité, tels que les appellations d’origine, sauf à ce
que les produits soient labellisés bio dans les cantines de Paris
?
L’objectif affiché est, rappelons-le, 100 % de bio et de durable
en 2026. C’est dans cinq campagnes agricoles… alors qu’on cherche
à définir en ce moment ce que veut dire « bien manger en 2021 ».
Ces gens s’imaginent donc qu’ils peuvent mettre leur usine à gaz
en place, rendre leur AgriParis opérationnel en 2023 et recruter
les producteurs performants d’ici 2026, alors que la conversion
– ce mot du vocabulaire religieux est tout à fait approprié – au
bio requiert un délai d’attente de deux ans pour les cultures annuelles
et trois ans pour les arbres fruitiers.
Ces gens sont vraiment – mais alors vraiment – hors sol !
Voir
contrepoints.org
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
RIDES (Les) : Elles devraient être tout simplement la trace des
sourires.
Mark TWAIN
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> André
Besson: “La mystérieuse affaire du DOMAINE DES REPENTIS”
> Gérard
Ghersi, ambassadeur de l’AEAP au Québec
> Publication
du Garae: Sur les chemins de l’école
Du côté
d'Auguste Derrière
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
QUINQUAGÉNAIRE (Le) : Chez lui, ce sont les quinquets qui commencent
à moins bien fonctionner. Chez le sexagénaire…
Jean SAUTERON
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Apport des séries temporelles d'images satellitaires pour caractériser
la composition des peuplements forestiers
23 mars 2021 – Webinaire - 13h – 14h - avec Yousmina Yousra Hamrouni
- UMR Dynafor / CNP, Eric Paillassa - CNPF-IDF et David Sheeren
- Toulouse INP-ENSAT / UMR DYNAFOR
La disponibilité récente des images satellitaires optiques et
radar issues du programme européen Copernicus (ESA) suscite un
engouement important pour la télédétection, dans différents domaines
d'application. Les attentes des utilisateurs sont fortes, avec
l'espoir que les promesses annoncées soient tenues et que ces
nouvelles images, acquises de façon très fréquente (revisite tous
les 5 jours), conduisent à des produits opérationnels. L'usage
de l'imagerie en foresterie n'est pas nouveau mais ces nouvelles
séries temporelles Sentinel réinterrogent les capacités de la
télédétection à suivre et caractériser les peuplements forestiers
et à cartographier leur composition. Un premier exposé illustrera
l'état des recherches actuelles sur la discrimination des essences
à partir de séries temporelles optiques. Un second exposé fera
état de la production en cours d'une carte nationale des peupleraies
plantées dans le cadre d'un partenariat entre la recherche et
les acteurs de la filière populicole, accompagné par le CNPF-IDF.
Enfin, un enseignant évoquera la façon dont ces travaux de recherche
peuvent nourrir des projets pédagogiques en l'illustrant par un
projet développé avec les élèves-ingénieurs agronomes de l'ENSAT.
Voir
Acta-Agreenuim
L'aridoculture
24 mars 2021 – 14h30 - Webinaire
Actuellement, les surfaces terrestres dites arides recouvrent
41% de la planète, et elles hébergent près de 2 milliards de personnes,
dont 90% dans des pays en développement.
L’aridoculture recouvre l’ensemble des stratégies (hors irrigation)
qui permettent une activité agro sylvo pastorale sous forte contrainte
hydrique.
Au cours de cette séance, dans ce cas de l’aridité permanente,
seront présentées les méthodes et techniques mises en œuvre pour
y faire face, vivre et produire dans ce contexte difficile.
Voir
academie-agriculture.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Laveuses de la côte bretonne, de Jules Breton
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Autonomie et protéines pour l’élevage français et européen : quelles
perspectives ?
31 mars 2021 – 14h30 - Webinaire
La dépendance de l’élevage européen au soja américain date de la création
du Marché commun agricole, avec le libre accès au soja américain en
contrepartie de la protection de notre marché céréalier. Depuis les
accords de Blair House en 1992, l’Europe devait aussi limiter ses
surfaces en oléagineux. Aussi, les fabricants d’aliments du bétail
et les éleveurs européens ont dû importer de plus en plus de soja
en provenance des USA, puis du Brésil et de l’Argentine. Ces pays
disposent de grandes surfaces parfois acquises par déforestation.
Face aux engagements politiques pris par l’Europe concernant la lutte
contre le changement climatique et la déforestation, dans quelles
conditions l’élevage français et européen pourrait-il se passer du
soja américain ?
Voir
academie-agriculture.fr
Naturel vs Non-Naturel / Génomique vs Modification Génétique
13 avril 2021 – 10h – 12 h - Webinaire
Le choix de l’AFBV pour la thématique de ce webinaire est motivé par
le constat que, dans les débats auxquels nous sommes confrontés, ce
type de question est sous-jacent dans les controverses sur la définition
du statut des plantes issues des différentes technologies de modification
des génomes. Notre objectif est donc de mieux appréhender le pourquoi
de ce questionnement entre ce qui est « Naturel » et ce qui ne le
serait pas et qui, donc, serait « Non-Naturel » ou « Artificiel ».
Animation : Alain Deshayes et Brigitte Laquièze
Intervenants : Catherine Larrère - François Képès - Christian Lévêque
Voir
biotechnologies-vegetales.com
S’inscrire en ligne (gratuit mais obligatoire)
Rappel sur le sujet : Vous avez dit "naturel" ?
Par Pierre Morlon
Voir
mots-agronomie.inra.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Jeune fille gardant les vaches, de Jules Breton
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
Rides (Les) : Les archives du passé.
??
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Du côté de vitisphere.com : Femmes du vin, par Marion Ivaldi
Le monde du vin, depuis quelques années déjà, met en avant la
féminisation de son secteur. Il n’est plus rare qu’un père passe la
main à sa fille au moment du départ à la retraite. Peu à peu, l’idée
que travailler la vigne et faire du vin est un métier d’homme s’est
évanouie. C’est une bonne nouvelle pour les femmes passionnées par
le vin !
Cette évolution est louée par les médias, les marques qui n’hésitent pas à mettre en valeur les femmes qui
réussissent dans le monde du vin. De quoi mettre en concorde le produit
vin avec la revendication sociale de l’équité homme/femme dans la
société. Ce procédé marketing est d’ailleurs le fait de nombreuses
entreprises. Et la cause des femmes est utilisée comme une valeur
de marque dont le fondement est laissé au seul arbitre de l’entreprise
elle-même. Cette méthode commence à être dénoncée sous le mot de «
fem-washing » ou « féminisme washing », un parallèle avec le « green
washing », un procédé marketing qui consiste à laisser penser qu’une
entreprise est solidement engagée dans la transition environnementale.
Et n’y a-t-il pas un soupçon de "fem-washing" dans le monde
du vin ?
Les données de la MSA montrent que la filière vin est loin d’être
la plus féminisée de l’agriculture. Et que les ouvrières sont plus
susceptibles d’avoir accès à un emploi précaire. Bien loin de ce que
certains aimeraient laisser voir de la filière vin qui exploite une
sémiologie vinique largement féminine pour contextualiser le vin dans
une lutte sociale qui n’a proprement rien à voir. En réaction à cette
pratique, des groupes de vigneronnes se forment, se posent pour ce qu’elles
sont, des professionnelles. Elles tentent d’expliquer qu’il n’existe
pas de goût féminin du vin, sans que pour autant l’idée ne disparaisse
totalement. Elles tentent de se défaire des clichés et de revendiquer
leur singularité. Ces groupes alors souvent vus comme des task forces
commerciales pour vendre, soit une manipulation féminine pour s’implanter
sur un marché.
L’égo est au centre du métier de vigneron qui valorise sa personnalité,
son héritage, son patrimoine, sa technicité à travers son produit.
Or, l’égo n’est pas une valeur féminine forte. La bienveillance, le
souci des autres et l’équité sont bien davantage féminin.
En valorisant son management bienveillant, son implication familiale,
son souci de l’équité dans le travail avec les fournisseurs ou la
clientèle ; la vigneronne posera son produit dans des valeurs positives
qui petit à petit cheminent dans la société, notamment dans la jeune
génération. Une opportunité pour les vigneronnes d’être perçues comme
des professionnelles ? Et rien d’autre.
Voir
vitisphere.com
Du côté
d'Auguste Derrière
Du côté de pleinchamp.com : Ce que les agricultrices apportent
à l’agriculture, par Adèle Magnard
En France, un agriculteur sur quatre est une agricultrice, une proportion
qui stagne depuis une dizaine d’années. A l’heure où le renouvellement
des générations est un enjeu majeur, favoriser l’installation des
femmes apparaît comme un moyen de pérenniser les exploitations mais
aussi d’enrichir l’agriculture de nouveaux modèles.
Depuis quinze ans, la part des femmes dans les installations des moins
de 40 ans en France oscille entre 27% et 31%. Le métier reste encore
majoritairement masculin et le manque d’agricultrices dans les instances
de décision ne concourt pas à la féminisation de la profession. Aux
difficultés inhérentes à l’installation, les agricultrices font également
face aux préjugés de la société, mais aussi aux freins que certaines
se mettent elles-mêmes (un sentiment aussi appelé « syndrome de l’imposteur
»).
.../...
« Les femmes s’installent généralement plus tard que les hommes, après
avoir eu une formation non agricole et parfois une activité salariée
dans un autre secteur, pointait une étude du ministère de l’Agriculture
en 2012. La nouvelle génération d’agricultrices a ainsi fréquemment
acquis, au cours de ces expériences, des compétences importantes pour
la gestion de l’exploitation : l’art de la négociation avec les organisations
agricoles, une aisance plus grande dans les démarches administratives,
le rapport au public... compétences qui font parfois défaut aux hommes
plus centrés sur la production. Or, ces compétences sont au cœur du
métier d’agriculteur de demain. » Et d’agricultrice.
Voir
pleinchamp.com
Bonnes & mauvaises nouvelles sur le front du maïs, in La lettre
des amoureux du maïs, n° 32, mars 2021
Bonnes et mauvaises nouvelles sur le front du maïs, en ce printemps
où les questions de sécurité et de souveraineté alimentaires se posent
plus que jamais.
Bonnes nouvelles : la remontée des cours liée à la demande chinoise,
la reconnaissance des travaux de qualité d’étudiants confrontés aux
difficultés universitaires suscitées par la pandémie, la success story
de Babban Gona au Nigeria.
Mauvaise nouvelle : la difficulté des agriculteurs français à faire
admettre leur rôle stratégique pour notre pays, alors que la pandémie
a accru les difficultés alimentaires dans le monde. Puisque c’est
bientôt la période, souhaitons-leurs bons semis.
Voir la
lettre des amoureux du maïs
Du côté d’André Heitz
> Repas
végé à la cantine : vous êtes sérieux, là, France Inter ?
> L'agriculture
de précision améliore la gestion de l'environnement
> Le
vaccin contre la Covid-19 est une technologie fondée sur la science
qui sauve la vie
> Merci
aux auteurs de « L'affaire Roundup à la lumière des Monsanto Papers
»
> Les
ventes de fruits et légumes biologiques ont augmenté en 2020 aux USA.
Les ventes de produits conventionnels aussi
> Point
de vue : changer la trajectoire de l'agriculture moderne
> Un
« bricoleur » n'est pas un paysan
> L'agriculture
urbaine ne produit pas assez pour les besoins locaux
> Paris
mangera-t-il « mieux » en 2026 grâce à une « conférence citoyenne
» ?
> Régimes
alimentaires (consommation de viande) : les preuves d'observation
n'impliquent pas nécessairement un lien de causalité
> Covid-19 :
le moment
> Quand
MM. Benoît Biteau et Martin Häusling évoquent des « substances non
chimiques qui tuent les insectes ou les champignons »...
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Sommet
franco-espagnol du 15 mars 2021 - Déclaration conjointe de Julien
Denormandie et Luis Planas Puchades
> Emploi
agricole : Élisabeth Borne et Julien Denormandie réunissent les
fédérations professionnelles du secteur
> 60
millions d’euros pour la filière bovine
> PAC
2020 : paiement mesures agro-environnementales et climatiques,
aides à l’agriculture biologique et aides couplées
Association
nationale des éditeurs de logiciels agricoles
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Du côté de la Fnsea
> Feuille
de route pour les solutions recrutements et emploi !
Lors du rendez-vous chez le Premier ministre dans le cadre de la consultation
sociale du 28 janvier dernier, la FNSEA avait demandé une réunion
de travail spécifique sur les difficultés de recrutement rencontrées
par les employeurs agricoles. Cette réunion s’est tenue hier. Nous
saluons les réponses du Gouvernement.
A l’invitation du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation,
de la ministre du Travail et en présence du Haut-Commissariat à l’Emploi,
la FNSEA a ainsi pu exposer les difficultés conjoncturelles et structurelles
auxquelles les employeurs agricoles sont confrontés en matière de
recrutement. Nous avons présenté les demandes concrètes attendues:
assouplir des conditions de logements, mobiliser les employeurs agricoles
autour des plateformes ciblées, conclure un partenariat avec Pôle
emploi et le ministère du Travail sur le dispositif « 1 jeune, 1 solution
», créer des flux avec les réseaux des étudiants, réamorcer le dispositif
ADEMA (accès des demandeurs d’emploi aux métiers agricoles), participer
à la future campagne sur les métiers agricoles, consolider les Groupements
d’Employeurs au niveau départemental, créer des ponts avec les politiques
d’insertion professionnelle des réfugiés, réunir nos plateformes emploi,
trouver des solutions d’hébergement satisfaisantes, ….
Très réceptifs à ces attentes, les deux ministres et le Haut-Commissaire
à l’Emploi se sont déclarés prêts à se mobiliser avec l’ensemble des
opérateurs pour mettre en place tous les dispositifs qui permettront
d’anticiper les besoins des employeurs et d’apporter des solutions
adaptées.
À cette fin, une feuille de route est en cours d’élaboration. Elle
comprendra notamment :
- la mobilisation des plateformes emploi pour identifier les besoins
de main-d’œuvre notamment saisonnière,
- le rapprochement avec les étudiants, les saisonniers privés d’emploi
en raison de la crise Covid,
- le lancement au printemps d’une campagne de communication sur les
métiers agricoles,
- la promotion du dispositif « 1 jeune, 1 solution »,
- le redémarrage du dispositif ADEMA,
- le recours possible à la main-d’œuvre étrangère.
La FNSEA et son Réseau saluent ce volontarisme dans la mise en mouvement
concertée de tous les acteurs.
Ce premier rendez-vous est prometteur et doit sortir très vite sa
traduction opérationnelle dans les départements pour permettre aux
employeurs agricoles de contribuer à l’objectif de production dans
les territoires et de souveraineté alimentaire.
> Le
Conseil d’État annule le décret sur l’étiquetage de l’origine du lait
: un retour en arrière inacceptable !
Précurseur dans le domaine de l’étiquetage de l’origine, la France
mène une expérimentation de l’étiquetage de l’origine du lait, du
lait incorporé dans les produits laitiers et des viandes utilisées
comme ingrédients dans des produits transformés depuis le 1er janvier
2017. Dans une décision rendue hier, le Conseil d’Etat a répondu favorablement
à la demande de Lactalis de mettre à bas cette expérimentation et
d’interdire la mention obligatoire de l’origine du lait sur les produits
laitiers vendus en France.
La Fédération Nationale des Producteurs de lait, Jeunes Agriculteurs
et la FNSEA regrettent profondément cette décision et dénoncent l’attitude
irresponsable d’un acteur économique qui va à l’encontre de la reconnaissance
du travail des éleveurs laitiers français. En donnant raison à Lactalis,
le Conseil d’Etat empêche les consommateurs de connaître la provenance
de leur alimentation, et de choisir librement les produits qu’ils
consomment.
Cette décision est à contre-courant de l’Histoire puisqu’un certain
nombre d’autres Etats membres ont entre-temps rejoint la France dans
sa démarche. Qu’un tel texte fondateur ait pu être remis en cause
alors même qu’il est créateur de valeur pour la Ferme France et permet
d’informer le consommateur sur l’origine et la traçabilité de ce qu’il
consomme est un très mauvais signal. Cette décision mine en effet
les efforts de longue date, engagés par les agriculteurs français
pour répondre aux attentes des citoyens, qui doivent permettre à la
profession agricole de se rémunérer dignement. Alors que l’Assemblée
nationale examine en ce moment-même le projet de loi visant à diminuer
nos émissions de gaz à effet de serre, nous rappelons qu’un revenu
digne et une alimentation plus locale sont des conditions sine qua
non de la transition agroécologique et de la lutte contre le changement
climatique.
Face à cette décision, nous demandons à l’Etat une réaction forte
:
- Tout mettre en œuvre pour remettre en place cette nécessaire obligation
d’étiquetage,
- Maintenir les dispositions du décret concernant les viandes en tant
qu’ingrédients
- Afficher un cap à la hauteur de l’enjeu pour les travaux du Conseil
National de la Consommation sur l’étiquetage de l’origine des denrées
transformées avec un dispositif simple et apportant toute la transparence
nécessaire. En effet, l’autre enjeu en ligne de mire est bien sûr
la stratégie Farm to fork, dont la FNSEA et JA attendent une reprise
au niveau européen de nos demandes !
Plus que jamais la transparence est une nécessité du producteur au
consommateur !
Du côté d'Auguste Derrière
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
RIDES (Les) : Grimaces ou sourires gravés sur un visage.
Woody ALLEN
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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L'action se passe en 2035
Un homme rentre de son travail avec un robot détecteur de mensonges.
Son fils de 15 ans rentre avec 2 heures de retard de l'école.
- Où étais-TU tout ce temps ? Demande le père.
- J'étais à la bibliothèque pour préparer un devoir !
Le robot se dirige vers Le fils et lui assène une claque...
Le père explique :
- Mon fils, ce robot est un détecteur de mensonges ! Tu ferais mieux
de dire la vérité...
- Ok... J'étais chez un copain et nous avons regardé un film : Les
10 Commandements.
Et paf ! Le robot assène de nouveau une claque au fils...
- Aïe ! Bah oui ! En fait, c'était un film porno...
Le père :
- J'ai honte de toi ! À ton âge, je ne mentais jamais à mes parents
!
Et paf ! Le robot assène une baffe au père...
La mère se marre :
- Décidément, c'est bien ton fils...
Et paf ! Une baffe à la mère...
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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Pensée en réponse à la question : Pourquoi la France a-t-elle gardé
coûte que coûte ses écoles ouvertes à partir de mai 2020 ? Avons-nous
fait preuve de dogmatisme à ce sujet ?
R. de Jean-Marie de Ketele : De l’étranger, la France donne le sentiment
d’être un pays où la pensée, la réflexion et, d’une certaine façon,
l’idéologie priment sur l’action. Dans le contexte de la pandémie,
les principes ont prévalu – notamment celui de l’école républicaine
et l’idée que tout le monde doit avoir accès à la même chose. Les
politiques sont conscients que l’écart entre les élèves très brillants
et ceux qui le sont moins pose problème. Fermer les écoles, c’était
risquer d’accroître le fossé entre les quelques élèves bien soutenus
par les parents et les autres. Ailleurs, on a parfois pensé autrement,
en faisant primer les impératifs de santé.
Jean-Marie DE KETELE, professeur en sciences de l’éducation
Voir
lemonde.fr
Mon opinion (GW) : Avoir gardé les écoles ouvertes aura été une belle
réussite, et une chance pour les enfants et le pays tout entier, même
si, en contrepartie, il a fallu instaurer le couvre-feu.
Pensée de Jean-Michel Blanquer : « Les avantages à laisser les
écoles ouvertes sont largement supérieurs aux inconvénients »
Le maintien des écoles ouvertes est un objectif humain fondamental
! L’école n’est pas une variable d’ajustement mais un enjeu vital
pour tous les enfants. En avoir été privé nous a rappelé son caractère
précieux. Les avantages à laisser les écoles ouvertes sont largement
supérieurs aux inconvénients.
Nous savons cependant qu’un mois de mars difficile nous attend. Depuis
lundi, tous les enfants de France sont de nouveau en classe. Or, la
courbe des contaminations a tendance à augmenter dans les jours qui
suivent le retour des vacances ; ces prochaines semaines, davantage
de classes risquent de fermer. Mais ces fermetures ont toujours été
et restent encore très minoritaires – de l’ordre de 0,2 %.
Voir
lemonde.fr
Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
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A first thought for today
Nothing is more dangerous than an idea when it's the only one you
have.
Émile CHARTIER, philosopher (1868-1951)
A second thought for today
What is the opposite of two? A lonely me, a lonely you.
Richard WILBUR, poet and translator (1921-2017)
A third thought for today
To be capable of embarrassment is the beginning of moral consciousness.
Honor grows from qualms.
John Leonard, critic (1939-2008)
A fourth thought for today
The greatest happiness of life is the conviction that we are loved
-- loved for ourselves, or rather, loved in spite of ourselves.
Victor HUGO, novelist and dramatist (1802-1885)
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Jeune fille tricotant, de Jules Berton
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
Rides (Les) : Les sillons d'automne.
M. Longuevilles
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Quelles alternatives à l'élevage industriel en Europe ?
Rappel : 9 mars - Webinaire organisé par les « Cafés Sciences
et Citoyens de l'Agglomération Grenobloise »
Les alternatives consistent à développer un élevage qui optimise
en même temps qualité des produits, bien-être animal, rentabilité
pour l’éleveur et prix accessibles pour le consommateur.
Les leviers d’action techniques via la PAC (Politique Agricole Commune)
sont nombreux puisque l’élevage, et plus généralement l’agriculture
de l’UE sont basés sur un système de subventions. On peut donc modifier
les prix de revient et donc les prix sur le marché des produits
issus des diverses modalités d’élevage, en faisant payer les pollutions
et en rémunérant les “services écosystémiques”.
Il reste que les habitudes des consommateurs ne peuvent évoluer
que lentement, sur la base des campagnes de sensibilisation menées
par les ONG et les pouvoirs publics. Il s’agit donc sans doute de
programmes s’étalant sur des décennies.
Voir
echosciences-grenoble.fr
Ma question (GW) : Quand je lis l'annonce de cette conférence,
je suis un peu surpris. Dans mon souvenir, l'agriculture en France
pèse environ 77 milliards d'Euros pour des aides PAC de 9 milliards
environ dont 7 milliards en lien avec la production, soit 10 % du
poids de l'agriculture. La PAC est peut-être un "levier"
mais il est exagéré de dire que l'agriculture de l'UE est basée
sur un système de subventions.
C'est même la raison pour laquelle, j'ai souvent entendu des dirigeants
agricoles plaider pour la suppression de la PAC en contrepartie
d'une garantie de rémunération, basée sur des prix négociés à la
hausse avec les industriels et la grande distribution... mais ces
négociations sont très difficiles, ce qui bloque toute évolution
raisonnable du point de vue des producteurs.
Ce qui bloque aussi ces négociations est la sensibilité du marché
au prix, les consommateurs français choisissant les produits alimentaires
les moins chers même si la part de l'alimentation dans le budget
des ménages a beaucoup baissé. Ceci bloque également la "montée
en gamme" que souhaitent les promoteurs de cette réunion, montée
en gamme qui a eu souvent des effets catastrophiques, par exemple
sur le marché des volailles.
Est-ce que je me trompe ?
Contact : Guy WAKSMAN
Mél : guy.waksman(a)laposte.fr
>>> A quoi répond un ami agriculteur, M. A. CESSATEUR
De toute façon, la montée en gamme est difficile, il faut faire
du marketing, c'est un autre métier et ça prend du temps. Personnellement
ça me prend une bonne demi-journée par semaine, rien que pour un
site internet et un compte FB/IG, sans compter le temps de formation.
Pour des exploitations spécialisées dans la production, il est pratiquement
impossible de basculer dans le schéma des producteurs de circuit
court : les investissements et la mentalité ne sont pas du
tout les mêmes.
De toute façon le marché, bien qu'en croissance, n'a pas vocation
à remplacer la production de masse, mais à satisfaire les besoins
de produits premium de la classe moyenne supérieure.
Franchement je me fais du souci pour la production de masse en France,
les contraintes s'empilent sans cesse, la concurrence internationale
va nous rouler dessus, on sent bien que le régime veut faire disparaître
ce type d'agriculture à terme, pour flatter l'électorat urbain.
Contact : Alexandre CESSATEUR
Mél : alexandre.cessateur(a)gmail.com
>>> Une observation d’un autre agriculteur, M. JJ HAUTEFEUILLE,
à propos de la critique de l'élevage industriel
1) La souffrance animale est prise en compte par une réglementation
de plus en plus contraignante sur les surfaces allouées aux animaux
et les modes de contention qui sont interdits.
2) Ils reconnaissent que les émissions de CO2 par kg produit sont
inférieures, et par un raisonnement un peu confus, ils arrivent
à la conclusion inverse.
3) Les déjections animales sont toujours valorisées par les cultures.
Le problème, ce sont les zones très denses en élevage. Là également,
une réglementation très contraignante (zone d'excédent structurelle)
a obligé les éleveurs à s'équiper en stockage et à transformer et
exporter (méthanisation), ce qu'ils ne pouvaient pas utiliser.
4) Par ailleurs la consommation d’antibiotiques en élevage a diminué
de moitié. Selon l'année de référence, la diminution atteint même
les 2/3 par rapport à 1999 (maximum de consommation) ou 1/2 par
rapport à 2011 début du plan Écoantibio.
5) Le problème n'est pas l'élevage vivrier qui restera incapable
de nourrir les villes africaines, mais plutôt la possibilité de
développer des élevages « industriels » en Afrique.
Contact : Jean-Jacques HAUTEFEUILLE
Mél : jjotef(a)gmail.com
Les grandes lignes de la réforme de la justice voulue par Éric
Dupond-Moretti
« Le Monde » a eu accès au texte de l’avant-projet de loi voulu
par le garde des sceaux afin de rendre, notamment, l’institution
judiciaire plus accessible aux citoyens.
- Les audiences filmées
- Un encadrement de l’enquête préliminaire
- Un accès facilité au dossier
- Un encadrement des perquisitions chez les avocats
- L’alignement du régime des fadettes sur les écoutes
- Un encadrement des écoutes des avocats
- Le développement du bracelet électronique
- La réorganisation des procès d’assises
- Un élargissement du jury d’assises
- La généralisation des cours criminelles
- La suppression des crédits de remise de peine
- Une libération sous contrainte automatique
- La création d’un contrat d’emploi pénitentiaire
- La création de droits sociaux
- Un renforcement des procédures disciplinaires des professions
du droit
Voir
lemonde.fr
Du côté d'EBBH : Les Konspi
Jancovici - Polony : Pourquoi les médias ne comprennent-ils rien
aux questions d’énergie ?
Banalités sur les énergies renouvelables, poncifs sur le nucléaire…
L’écologie, un sujet trop sérieux pour les journalistes et les politiques
? Rencontre avec Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste de l’énergie
et du climat.
Voir Jean-Marc
Jancovici
Les méta-analyses : Principes, intérêts et limites avec Thibault
Fiolet
Voir la
chaine Youtube des amis des sciences
Notre perception du hasard avec Nicolas Gauvrit
Voir la
chaine Youtube des amis des sciences
La place de la démocratie dans la construction du savoir scientifique
avec Gérald Bronner
Voir la
chaine Youtube des amis des sciences
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: En moissonnant les champs, de Georges Laugée
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La España despoblada pierde en siete décadas la mitad de su
peso económico y laboral, para Laura Delle Femmine
Un estudio de Funcas analiza la evolución de 23 provincias del
interior de siete comunidades autónomas.
Ver
elpais.com
El sueño rural truncado por la pandemia
Muchos emprendedores asisten al hundimiento de sus negocios: “Primero
por la covid y después por Filomena”.
Ver
elpais.com
José Epita Mbomo: el electricista que saboteó a los nazis y
salvó a sus amigos
Ver
elpais.com
6 consejos para aprender un nuevo idioma de un poliglota que
habla 15 lenguas
Ver
bbc.com
Así ha cambiado España desde los primeros censos del siglo
XVIII
Analizamos la población de nuestro país hace 250 años (y cómo
ha cambiado) con las primeras estadísticas recogidas por el Conde
de Floridablanca y Manuel Godoy
Ver
elpais.com
How fires have spread to previously untouched parts of the
world
Fires have always been a part of our natural world. But they’re
moving to new ecosystems previously untouched by fire – and this
is concerning scientists
Wildfires are spreading to fuel-abundant regions of the world
that used to be less prone to burning, according to a new analysis
of 20 years of data by the Guardian.
While the overall area of annual burn in the world has remained
relatively static in this period, the research indicates a shifting
regional fire pattern that is affecting more forests and fewer
grasslands.
In recent years, fires have devastated areas of California, Australia,
Siberia and the Pantanal that used to be relatively unaffected.
In Africa, by contrast, there has been a reduction of savannah
fires.
Experts believe the changing fire patterns are driven by human
factors: global heating, which is creating more tinderbox conditions
in forests, and land conversion, which is turning grasslands into
farm fields, conurbations and roads.
The causes and consequences are still being studied, but scientists
are concerned this shift will put more carbon dioxide into the
atmosphere from forests, while eroding the unique bio-vitality
of grasslands, which are better adapted to fire.
“Since the early 2000s, we are seeing a decline in grassland fires,
which dominate the global numbers. At the same time, there is
an increase in some high-fuel systems such as the western US that
several studies have connected to climate change,” Niels Andela,
an expert in remote sensing at Cardiff University, said. “This
trend is not yet visible everywhere, but it is likely to become
more apparent in other parts of the world.”
See
theguardian.com
Here's why Johnson & Johnson's COVID-19 vaccine is arguably
the best shot, by Hilary Brueck, Andrew Dunn
Here's why Johnson & Johnson's COVID-19 vaccine is arguably
the best shot:
- Some people might prefer Johnson & Johnson's shot because
it was tested on variants, has milder side effects, and is easier
to get.
Pfizer and Moderna's COVID-19 vaccines were both near-perfect
at preventing symptomatic infections in their trials.
- But Johnson & Johnson's new shot has some serious benefits:
it's cheap, easy, mild, and also performs against variants.
- The truth is that you can't pick out which vaccine you get anyway,
so it's a good thing they all work.
.../...
See
businessinsider.fr
Episode 16 of our Heroes of Progress video series features
Linn Enslow and Abel Wolman, Baltimore-based scientists who pioneered
the use of chlorine for water purification
Their formula eliminates cholera, typhoid, and dysentery from
the water supply and has saved nearly 200 million lives.
Read
the full article about Enslow & Wolman here
The Science of Reasoning With Unreasonable People, by Adam Grant
Don’t try to change someone else’s mind. Instead, help them
find their own motivation to change.
Adam Grant is an organizational psychologist at the Wharton School.
His research focuses on motivation, generosity and creativity.
His latest book is “Think Again: The Power of Knowing What You
Don’t Know,” from which parts of this article are adapted.
A few years ago, I made the mistake of having an argument with
the most stubborn person I know. R., whose initial I’m using to
protect his privacy, is a longtime friend, and when his family
came to visit, he mentioned that his children had never been vaccinated
— and never would be.
I’m no proponent of blindly giving every vaccination to every
newborn, but I was concerned for his children’s safety, so I started
debunking some common vaccine myths. After days of debate, I was
exhausted and exasperated. Determined to preserve our friendship,
I vowed never to talk with him about vaccines again.
Then came 2020. Fear of the vaccine may be the greatest barrier
to stopping Covid-19. It stretches far beyond the so-called anti-vaxxer
community: About half of Americans harbor questions about the safety of the Covid-19 vaccines; 39 percent
say they definitely or probably won’t get one.
I decided to see if I could open R.’s mind to
the possibility. What I didn’t realize was that my mind would
be opened as well.
As an organizational psychologist, I’ve spent the past few years
studying how to motivate people to think again. I’ve run experiments
that led proponents of gun rights and gun safety to abandon some
of their mutual animosity, and I even got Yankees fans to let
go of their grudges against Red Sox supporters. But I don’t always
practice what I teach.
When someone seems closed-minded, my instinct is to argue the
polar opposite of their position. But when I go on the attack,
my opponents either shut down or fight back harder. On more than
one occasion, I’ve been called a “logic bully.”
When we try to change a person’s mind, our first impulse is to
preach about why we’re right and prosecute them for being wrong.
Yet experiments show that preaching and prosecuting typically
backfire — and what doesn’t sway people may strengthen
their beliefs. Much as a vaccine inoculates the physical immune
system against a virus, the act of resistance fortifies the psychological immune system. Refuting a point of view produces antibodies against future attempts at influence,
making people more certain of their own opinions and more ready
to rebut alternatives.
That’s what happened with my friend. If I wanted him to rethink
his blanket resistance to vaccines, I had to rethink my approach.
Several decades ago, when treating substance abuse problems, psychologists
developed a technique called motivational interviewing.
The central premise: Instead of trying to force other people to
change, you’re better off helping them find their own intrinsic
motivation to change. You do that by interviewing them — asking
open-ended questions and listening carefully — and holding up
a mirror so they can see their own thoughts more clearly. If they
express a desire to change, you guide them toward a plan.
Say you’re a student at Hogwarts, and you want to help your uncle
reject Voldemort. You might start like this:
You: I’d love to better understand your feelings
about He-Who-Must-Not-Be-Named.
Uncle: Well, he’s the most powerful wizard alive.
Also, his followers promised me a fancy title.
You: Interesting. Is there anything you dislike about
him?
Uncle: Hmm. I’m not crazy about all the murdering.
You: Well, nobody’s perfect. What’s stopped you from
abandoning him?
Uncle: I’m afraid he might direct the murdering toward
me.
You: That’s a reasonable fear — I’ve felt it too. Are
there any principles that matter so deeply to you that you’d be
willing to take that risk?
In controlled trials,
motivational interviewing has helped people to stop smoking, abusing drugs and alcohol, and gambling; to improve
their diets and exercise; to overcome eating disorders; and to lose weight. The approach has also motivated students to get a good night’s sleep; voters to reconsider their prejudices; and divorcing parents to reach settlements.
Recently, thanks to a vaccine whisperer, it has been applied to immunization. Arnaud
Gagneur is a pediatrician in Quebec who encourages reluctant parents
to immunize their children. In his experiments, a motivational
interview in the maternity ward after birth increased the number
of mothers willing to vaccinate their children from 72 percent to 87 percent; the number of children who were
fully vaccinated two years later rose by 9 percent.
A single conversation was enough to change behavior over the next
24 months.
I set up a conversation between Dr. Gagneur and my friend. After
90 minutes, it was clear to me that R.’s vaccination stance had
not changed.
“I have tried to apply all the principles of motivational interviewing,
but I have had the unpleasant feeling of not doing so well,” Dr.
Gagneur wrote to me in email. “R. is very knowledgeable and always
ends up finding arguments that support his decision.”
Strangely, I didn’t feel defeated or irritated. I wanted to learn
how my friend’s views could evolve.
The pioneers of motivational interviewing, William Miller and
Stephen Rollnick, have long warned against using the technique
to manipulate people. It requires a genuine desire to understand
people's motivations and help them reach their goals. Although
R. and I both want to keep his children healthy, I realized I
had never tried to understand his perspective on vaccines before.
So the next morning, I called him.
In our past debates, R. had focused only on the potential downsides
of vaccinations. With Dr. Gagneur, though, he acknowledged that
vaccines could be good for some but not necessarily for
others. If he lived in a country experiencing an outbreak of,
say, malaria, would he consider immunization? “You weigh the pros
and cons,” he said.
Psychologists find that when we listen carefully and call attention to the nuances in people’s own thinking, they become less extreme
and more open in their views. I wondered how my friend’s ambivalence
applied to Covid, and I knew that the kinds of questions I asked
would matter. Social scientists have found that asking people how their preferred political policies
might work in practice, rather than asking why they favor
those approaches, was more effective in opening their minds. As
people struggled to explain their ideal tax legislation or health
care plan, they grasped the complexity of the problem and recognized
gaps in their knowledge.
So for my second attempt, instead of asking R. why he was opposed
to Covid vaccines, I asked him how he would stop the pandemic.
He said we couldn’t put all our eggs in one basket — we needed
a stronger focus on prevention and treatment. When I asked whether
vaccines would be part of his strategy, he said yes — for some
people.
I was eager to learn what might lead R. to decide that he is one
of those people. In motivational interviewing, there’s a distinction
between sustain talk and change talk. Sustain talk is commentary about
maintaining the status quo. Change talk is referencing a desire,
ability or commitment to making a shift. A skilled motivational
interviewer listens for change talk and asks people to elaborate
on it. This was my third step.
I asked R. what the odds were that he would get a Covid vaccine.
He said they were “pretty low for many different reasons.” I told
him it was fascinating to me that he didn’t say zero.
“This is not a black-and-white issue,” R. said. “I don’t know,
because my views change.” I laughed: “This is a milestone — the
most stubborn person I know admits that he’s willing to change
his mind?” He laughed too: “No, I’m still the most stubborn person
you know! But at different stages of our lives, we have different
things that are important to us, right?”
I don’t expect R. or his children to be vaccinated any time soon,
but it felt like progress that he agreed to keep an open mind.
The real breakthrough, though, was mine. I became open to a new
mode of conversation, with no points to score and no debate to
win. The only victory I declared was against my own prosecutor
tendencies. I had prevailed over my inner logic bully.
Many people believe that to stop a deadly pandemic, the end justifies
whatever means are necessary. It’s worth remembering that the
means are a measure of our character. If we succeed in opening
minds, the question is not only whether we’re proud of what we’ve
achieved. We should also ask whether we’re proud of how we’ve
achieved it.
I no longer believe it’s my place to change anyone’s mind. All
I can do is try to understand their thinking and ask if they’re
open to some rethinking. The rest is up to them.
Adam Grant (@adammgrant)
is an organizational psychologist at the Wharton School and the
author of “Think Again: The Power of Knowing What You Don’t Know,”
from which parts of this article are adapted. His research focuses
on motivation, generosity and creativity.
See
NYT
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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Murphy, Collins And Vella
Murphy, Collins and Vella are drinking in a pub when a drunk comes
in, staggers up to them, and points at Collins, shouting,
“Your mum’s the best shag in town!”
Everyone expects a fight, but Collins ignores him, so the drunk wanders
off and stick his nose into a pint of Guinness at the far end of the
bar.
Ten minutes later, the drunk comes back, points at Collins again,
and says,
“I just screwed your mum, and it was grand!”
Again Collins refuses to take the bait, and the drunk goes back to
the far end of the bar.
Ten minutes later, he comes back and announces, “Your mum said it
was the best thing since sliced bread!”
Finally, Collins interrupts. “Go home, Dad… you’re pissed!”
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