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Do not miss the Virus Jokes in English and French
Conseil de lecture
Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?" est intéressant avec des
regards très différents des uns des autres
sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter
(d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué
à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales
dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre
inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
Journal
d'agriculture pratique
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55 heures/semaine en moyenne pour un agriculteur, qui
dit mieux ? (mars 2021)
Connaissez-vous le temps que vous consacrez à votre travail
? L'Insee dévoile les chiffres : les agriculteurs sont en
moyenne à 55 h/semaine, ce sont eux qui travaillent le plus
en France.
Voir
web-agri.fr
Y a-t-il place pour la nuance dans la France d’aujourd’hui
? L’émission d’Alain Finkielkraut sur France Culture du
20 mars 2021
Une émission en compagnie de Jean Birnbaum et Eugénie Bastié…
>> Le courage de la nuance, de Jean Birnbaum
"Nous étouffons parmi des gens qui pensent avoir absolument
raison", disait Albert Camus, et nous sommes nombreux
à ressentir la même chose aujourd'hui, tant l'air devient
proprement irrespirable. Les réseaux sociaux sont un théâtre
d'ombres où le débat est souvent remplacé par l'invective
: chacun, craignant d'y rencontrer un contradicteur, préfère
traquer cent ennemis. Au-delà même de Twitter ou de Facebook,
le champ intellectuel et politique se confond avec un champ
de bataille où tous les coups sont permis. Partout de féroces
prêcheurs préfèrent attiser les haines plutôt qu'éclairer
les esprits.
Avec ce livre, Jean Birnbaum veut apporter du réconfort
à toutes les femmes, tous les hommes qui refusent la « brutalisation
» de notre débat public et qui veulent préserver l'espace
d'une discussion aussi franche qu'argumentée. Pour cela,
il relit les textes de quelques intellectuels et écrivains
qui ne se sont jamais contentés d'opposer l'idéologie à
l'idéologie, les slogans aux slogans. Renouer avec Albert
Camus, George Orwell, Hannah Arendt, Raymond Aron, Georges
Bernanos, Germaine Tillion ou encore Roland Barthes, ce
n'est pas seulement trouver refuge auprès de figures aimées,
qui permettent de tenir bon, de se tenir bien. C'est surtout
retrouver l'espoir et la capacité de proclamer ceci : dans
le brouhaha des évidences, il n'y a pas plus radical que
la nuance.
>> La guerre des idées : enquête au cœur de l'intelligentsia
française, d'Eugénie Bastié
De Saint-Germain-des-Prés aux chaînes d'info en continu,
l'intellectuel français est auréolé d'un pouvoir singulier.
Défenseur des opprimés ou décrypteur de l'actualité, militant
des causes perdues ou expert au discours ciselé, il occupe,
au pays de Descartes, où l'on aime à théoriser, une place
à part.
Crise financière, attentats islamistes, poussée migratoire,
montée des populismes, féminismes, épidémie... L'histoire
est de retour, les idées gouvernent de nouveau le monde.
La vieille opposition entre droite et gauche, périmée, s'est
vue évincée par d'autres clivages, dans l'air du temps.
Réacs, gauchistes, libéraux : chacun accuse l'autre d'avoir
gagné la guerre culturelle.
D'Alain Finkielkraut à Édouard Louis, en passant par Michel
Onfray, de la Manif pour tous à Nuit debout, sans oublier
les Gilets jaunes, qui a vraiment remporté cette bataille
idéologique ? À l'heure de la cancel culture, de l'hystérisation
de la polémique, de l'immédiateté de l'information et du
pouvoir de l'image, quel rôle l'intellectuel peut-il encore
jouer ? Le débat est-il seulement toujours possible, en
France ?
Eugénie Bastié a mené l'enquête : pendant trois ans, elle
a rencontré une trentaine de penseurs de tous bords. Elle
décrit un paysage intellectuel morcelé, mais plus riche
que jamais. Une plongée passionnante au cœur de l'intelligentsia,
la France racontée au travers des idées qui l'agitent et
des personnages qui les incarnent.
Écouter
franceculture.fr
Ma remarque (GW) : L’excellent Jean Birnbaum plaide
pour le courage de la nuance, je plaiderai volontiers également
pour le courage de la patience indispensable en démocratie.
Tout le monde s’engueule à propos de tout ou de rien sans
prendre le temps de laisser se décanter les pbs, se résoudre
les difficultés.
Libres expressions (jouons encore avec les mots !)
Question de fond : pourquoi Le Grand Bleu n'a-t-il pas eu
la Palme d'Or à Cannes ?
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Le forestier, par Vassili Maksimov,
Musée des Beaux-Arts d’Odessa
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Les États-Unis déjà en tête sur le passeport vaccinal
(vous n’aimez peut-être pas l’idée qu’on puisse exiger
un passeport vaccinal pour vous permettre de voyager,
ce que je comprends, mais vous avez peu de chances d’y
échapper ! – GW)
L’administration Biden plancherait sur un passeport vaccinal
alors que dès le vendredi 2 avril, les New-Yorkais pourront
renseigner leurs données de vaccination sur Excelsior
Pass, une application supportée par le IBM Health Pass
et sous technologie blockchain.
Voir
linformaticien.com
Incroyable, incompréhensible !!! À voir jusqu'à la
dernière seconde, presque aussi original et spectaculaire
que les vidéos de Sa Sérénité Claude Holl
Watch Card Magician Shin Lim as he invites Tyra Banks
onto the stage to help with his card tricks on America's
Got Talent (AGT). What did you think about his
magic audition???
Il y a un an, je me suis opposé aux bonimenteurs qui
prétendaient montrer un lien entre covid et "biodiversité
maltraitée"
Boniments repris, entre autres médias, par The Conversation,
qui avait refusé de publier mon analyse.
Oh surprise ! Le site est aujourd’hui touché par la grâce
:
Voir
theconversation.com
Signalé par Marcel KUNTZ
Mél : marcel.kuntz.agri(a)gmail.com
La moisson à la main et le battage au fléau (le bon
vieux temps)
Dans cet article je vais vous parler de la moisson du
blé noir entièrement à la main pour avoir vécu la première
étape la récolte en montagne du Cézalier.
Là-bas la région n’étant pas propice à la culture il n’y
avait ni faucheuse ni batteuse alors même en 1965 c'était
à la main que l'on faisait les moissons et j'y étais.
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Le bonheur de Paul Fort (1872 - 1960) in L’alouette
(1917)
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y
vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va
filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y
vite.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va
filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y
vite.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y
vite.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite.
De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y
vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé
!
Un petit poème utilisé à la télé (exploité ?) pour
donner une image un peu simpliste d’une ruralité
compliquée. Avant de me pencher sur ce texte, je
croyais que c’était une petite histoire insouciante
et gaie. Or ce poème a été écrit en 1917, en pleine
guerre, à une époque où, pour les Poilus, « courir
vite » était une question de vie ou de mort. Et,
c’est rare chez lui, Paul fort ne s’y montre pas
vraiment optimiste : le dernier vers nous dit :
« il a filé ! » (le bonheur).
Il faut se méfier des apparences, surtout chez les
poètes !
Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
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Returning to the trenches (1914-1915) by Christopher
Richard Winne Nevinson (1889-1946), National Gallery
of Canada, Ottawa
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This video got 18 million on TikTok!
See
“I’m not a baker”
Balle dans le pied : Pourquoi taxer les engrais azotés
est un non-sens ? Par Emmanuelle Ducros
Un problème, une taxe. Le vieux dicton français ne se dément
jamais. Une nouvelle application agricole est en préparation,
qui pourrait bien se solder par une auto-pénalisation
Voir
lopinion.fr
Thierry BAILLIET : Dans les bottes de ceux qui nous nourrissent
!
Bienvenue
sur Aventure Humaine !
En
1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes,
dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé
une série de cartes et de dessins d'anticipation
sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque
Nationale de France).
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Un hélicoptère / Advance Sentinel
in a Helicopter
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In
1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including
notably Jean-Marc Côté, produced a series
of anticipatory drawings on the theme of the year
2000 (BNF). |
Petit rappel sur les prélèvements obligatoires
"Au-delà
de 40% de prélèvements obligatoires (en proportion
du PIB), nous basculerons dans le socialisme...", avait
déclaré pendant son septennat Valérie
Giscard d'Estaing, l'ancien président de la République
française qui nous a quitté le 2 décembre
2020. Si l'on applique le même raisonnement aujourd'hui,
la France devrait logiquement être considérée
comme un État socialiste, les impôts et cotisations
sociales excédant 45% du produit intérieur
brut (PIB) du pays, selon des chiffres dévoilés
le 3 décembre par l'OCDE.
”Les NBT, ce ne sont pas des OGM” déclare Julien Denormandie
Dans un entretien accordé le 7 janvier
à nos confères de l’agence Agra-Presse au sujet des NBT (New
Techniques ou nouvelles techniques d’édition génomique),
le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien
Denormandie, affirme que « les NBT, ce ne sont pas des
OGM ».
« Il faut que les NBT aient une réglementation conforme
à ce qu’elles sont, et pas à ce à quoi on voudrait les associer »,
poursuit le ministre, en insistant sur le fait qu’aujourd’hui
« le cadre juridique européen n’est plus compatible
avec le cadre scientifique ».
Comme le note le ministre, la Commission européenne attend
le rapport qui sera rendu en mai pour proposer, à la demande
des États membres, une révision de la réglementation couvrant
les NBT, soumise à la directive 2001/18 depuis l’arrêt de
la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 25 juillet
2018.
Le ministre confirme ainsi les propos tenus à l’occasion de
l’assemblée générale de l’UFS (Union française des semenciers)
du 5 novembre dernier. Dans son allocution de clôture, Julien
Denormandie s’était en effet déclaré « conscient des
enjeux économiques liés à ces techniques » qu’il juge
« extrêmement utiles », et avait exprimé son souhait
d’en voir évoluer le cadre juridique.
.../...
En réalité, tout autant que le lobby des OGM, celui du bio
a intérêt à faire évoluer ladite directive. Cela éviterait
notamment aux acteurs de la filière bio de continuer à tromper
les consommateurs, qui restent persuadés que les denrées alimentaires
en vente dans les rayons bio ne sont jamais des OGM, une croyance
totalement erronée.
Voir
agriculture-environnement.fr
Après un arrêt de la CJUE, le Conseil d'État annule l’obligation
d’étiquetage de l’origine du lait en l’absence de lien avéré
avec ses propriétés
Voir
conseil-etat.fr
Ma remarque (GW) : Le droit de la concurrence défend
les consommateurs et ne prend absolument pas en compte les
intérêts légitimes des producteurs. Il faut vivre avec… et
ruser ! Mettre en avant l’origine du lait n’est pas obligatoire,
mais n’est pas interdit.
Einstein au quotidien : Le GPS et la relativité
Le système de géopositionnement satellitaire (GPS) est une
technologie de tous les jours qui intègre un certain nombre
d'effets des théories de la relativité générale et de la relativité
restreinte d'Einstein.
Voir
Einstein & GPS
Un nid d'oiseau sur le chemin d'un tracteur
Ayant repéré un nid d'oiseau, l'agriculteur a profité de l'absence
de l'animal pour poser une caméra, avant de passer son tracteur.
Voir
« Même pas peur »
Greta a tué Einstein : La science
sacrifiée sur l'autel de l'écologisme,
par Jean-Paul Oury
L'écologisme n'est plus l'apanage d'une
irréductible poignée de chevelus
adeptes du potager bio. A la faveur de l'urgence
climatique, une jeune prophétesse incarnant
l'idée universelle du Bien propage
la vision messianique d'un avenir sombre.
There is no alternative : l'heure de l'apocalypse
écologique a sonné. La prosternation
est notre seule voie de salut.
Ce totalitarisme mou, teinté d'anticapitalisme
de combat, est érigé en système
de pensée politique et morale au mépris
des fondements de la raison cartésienne.
Dans son livre, Jean-Paul Oury décrit
sans concession le cadre de croyance que nous
impose la viralité d'une idéologie
simpliste, manichéenne, et par conséquent
redoutable.
Du bio à la voiture électrique
en passant par le nucléaire ou les
OGM, l'auteur démonte méthodiquement
le corpus des poncifs écologistes les
plus clivants et les plus extrêmes dans
l'espoir assumé de nous réconcilier
avec la science, et de nous faire retrouver
foi dans le progrès technique.
Cet ouvrage est aussi le témoin d'une
époque à laquelle penser librement,
en marge d'une religion nourrie de fantasmes
et de peurs, est devenu un acte de courage
; et les voix scientifiques discordantes,
des ennemis à abattre.
Voir
fnac.com
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La plus grosse erreur de l'histoire de la physique
Voir
Science étonnante
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Bûcheron canadien, 1900, par Robert
J. Wickenden, Musée national des Beaux-Arts de Québec
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La France : un pays sinistré face à un avenir incertain,
par Claude Sicard
La France décline depuis de très nombreuses années. Elle est
aujourd’hui un pays dont l’économie doit être considérée comme
sinistrée.
Voir
contrepoints.org
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Ma réaction (GW) : Lisant cet article, je partage un
certain nombre d'arguments tout à fait valables tandis que
certains autres me paraissent complètement absurdes ou au
moins très exagérés.
Les anti-Macron ou anti-centristes (je vois E. Macron au centre,
entre F. Hollande au centre-gauche, et N. Sarkozy au centre-droit)
n'apprécieront que peu l'idée principale de cet article :
« La France est malade d’un système qu’elle ne veut abandonner
pour rien au monde de peur de perdre dans les remous de la
concurrence les bénéfices de l’égalitarisme par le bas qu’elle
prend pour de l’égalité et de la justice sociale. »
Il y a quelques vérités dont j'aimerais qu'elles soient entendues
par les fonctionnaires qui nous dirigent, aussi bien que par
:
- ceux qui veulent à tout prix garder un régime de retraite
aussi injuste pour les salariés du privé qu'obsolète en terme
de carrière pour les fonctionnaires (accepter d'être peu payés,
vous vous rattraperez à la retraite),
- les chercheurs dont les sujets de recherche ont été définis
il y a 40 ans, ou qui disent travailler pour le bien de l'humanité
en recommandant des solutions très peu réalistes (je répète
ceci parce c'est un mes dadas).
Mais au moment de faire le bilan, hors un salut à notre Commissaire
européen à l’Industrie Th. Breton, l'article ne présente aucun
de nos atouts, nous autres européens, et c'est dommage.
Le bucheron aime scier (YMCA)
David Hhayat, cancérologue : "Arrêtez de vous priver
!" (vidéo de février 2021, très intéressante, et centrée
sur l'alimentation à partir de la dixième minute)
Voir
LCI
David Khayat, cancérologue, présente son livre « Arrêtez
de vous priver ! »… Et concernant les nitrites ?
Il faut savoir que la proportion de nitrites que vous ingérez
qui provient de la charcuterie est seulement de 12 à 15 %.
Tout le reste vient de l’eau et des légumes. Lorsque les fabricants
de charcuterie communiquent sur du jambon « sans sel nitrité
ajouté », c’est qu’ils ont simplement cuit le jambon dans
un bouillon de légumes qui a apporté les nitrites. Pour revenir
sur le rapport de 2015 qui a dit que la charcuterie est cancérigène,
il prenait en compte la consommation de cinq charcuteries
seulement : le corned-beef, les lanières de bœuf séchées,
le bacon frit le matin – qu’on ne mange pour ainsi dire pas
en France – et deux charcuteries que nous avons en commun
avec les Américains, la saucisse et le jambon.
Quand vous comparez la composition du jambon cuit acheté dans
un supermarché américain et celle d’un jambon français, même
industriel, ça n’a rien à voir. En France on a de la saumure
et de la viande de porc alors que là-bas il y a plein de produits
chimiques, c’est une véritable armoire à pharmacie, pas du
jambon !
Là encore, dans l’ensemble des études prises en compte, il
n’y en a aucune qui parle de la charcuterie française.
En fait, cette idée que la charcuterie pourrait être cancérigène
part d’une étude d’un très grand chercheur qui s’appelle Denis
Corpet, qui a donné à des rats l’équivalent, pour un être
humain de 75 kg, de six kilos par jour d’une charcuterie expérimentale
nitritée pendant cent jours. À l’issue de quoi, il a trouvé
qu’il y avait une augmentation des polypes dans le colon des
rats.
Or, Denis Corpet a préfacé un livre il y a quelques temps
(2017) dans lequel il affirme que la consommation de charcuterie
dans une alimentation équilibrée n’est absolument pas dangereuse.
Ajoutons que les expériences récentes, depuis le rapport de
2015, montrent que prendre du calcium, des polyphénols, de
la vitamine E avec de la charcuterie élimine complètement
l’effet potentiellement cancérigène. Comme le dit le professeur
Corpet, si vous mangez un yaourt après votre charcuterie,
vous éliminez l’effet potentiellement cancérigène. Idem si
vous prenez un peu de vitamine D le matin.
Source : La boucherie Française - Mars 2021
Voir
L'info du vrai
Oiseaux du jardin
La LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle sont heureux
de vous accueillir sur le site de l'observatoire participatif
"Oiseaux des Jardins". Apprenez à reconnaître les
oiseaux et comptez-les régulièrement dans votre jardin, dans
un parc public ou même sur votre balcon ! En espérant vous
compter parmi ses fidèles contributeurs, l'équipe d'Oiseaux
des jardins vous souhaite une belle visite. En raison du succès
rencontré par le défi Confinés mais aux aguets et du nombre
important de sollicitations formulées par mail, nous ne sommes
malheureusement pas en capacité d'y apporter une réponse rapide.
Pour tout problème nous vous invitons à consulter le Guide
d'aide disponible dans la rubrique Participer ! Merci de votre
compréhension.
> Guide
des oiseaux du jardin en ligne
> Guide
des oiseaux du jardin en pdf
Voir oiseauxdesjardins.fr
Prix par megabyte de mémoire en US$ (rappel)
Les ouvriers communaux de Charleroi (humour belge sur les
belges par les belges)
Voir
les grands travaux
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
L’Unef d’aujourd’hui vue par Cambadélis : "On se croirait
dans la Chine maoïste des gardes rouges"
La crise n° 50… Croissance, climat, démocratie : entre
triangle d’incompatibilité et cercle vertueux
Pour le 50e numéro de cette chronique, essayons de nous échapper
de l’actualité immédiate et de prendre un peu de recul. La
crise que nous vivons s’inscrit dans un temps long, pluri-décennal.
Elle s’articule autour de trois dossiers principaux, en étroite
interaction : croissance / décroissance, vigilance / négligence
climatique, démocratie / autoritarisme. Combiner croissance,
contrôle climatique et démocratie serait la solution idéale.
Est-ce possible ? Ne sommes-nous pas face à un triangle d’incompatibilité
? À quelles conditions une telle combinaison serait-elle possible,
transformant un triangle d’incompatibilité en cercle vertueux
? Mais pour réussir un tel exploit, encore plus périlleux
que la quadrature du cercle, sans doute faut-il commencer
par conjuguer la science, la connaissance et l’observation
plutôt que la croyance, l’idéologie et l’illusion.
Voir
La crise 50
Contact : Henri REGNAULT
Mél : henri.regnault(a)univ-pau.fr
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Schlitteurs dans les Vosges, par Honoré-Louis
Umbricht (1860 - 1943), Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges
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La synthèse du rapport du Sénat sur le suicide des agriculteurs
Voir
senat.fr
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Ma perception (GW) : Je connais un peu le sujet. J'ai
même été consulté par M. Olivier Damaisin, député du Lot-et-Garonne,
pour son rapport sur le sujet. Non pas que je sois un spécialiste
mais je lui avais écrit pour lui signaler les deux documents
suivants, au cas où il n’en aurait pas connaissance :
> Les
suicides des agriculteurs. Pluralité des approches pour une
analyse configurationnelle du suicide, présentation de sa
thèse par Nicolas DEFFONTAINES
> Analyse
de cette thèse par Bertrand Hervieu (un texte remarquable
qui devrait servir de référence sur le sujet – GW)
Du coup, M. Olivier Damaisin m’a demandé comment je vois ce
pb. Ce que j’avais à dire n’est pas original :
- d’abord, je trouve scandaleux que les efforts de la
MSA et surtout des associations départementales d’aide aux
agriculteurs en difficulté ne soient jamais valorisés ni même
mentionnés. Tout l’effort de prévention du suicide devrait
passer par ces associations souvent animées par des exploitants
retraités dévoués.
- par ailleurs, j’ai observé comment au début de l’Internet
comment les agriculteurs bio souvent isolés établissaient
des relations avec leurs collègues dans d’autres régions.
Internet peut aider à faire face à l’isolement.
La
transition agroécologique – Tome
I - Tome
II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans
le monde ?
Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de
priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation
et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture
de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les
premières réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés
sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.
Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse
un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa
situation actuelle dans différentes parties du monde tandis
que le second volume s’attachera à définir les perspectives
et les changements à promouvoir pour réaliser une transition
agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le
développement de l’agroécologie dans d’autres continents,
les réflexions et les propositions rassemblées dans cet
ouvrage sont fondées sur la contribution des sciences
agronomiques, écologiques, économiques et sociales ainsi
que sur des analyses et témoignages issus du terrain.
Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux
agents de développement, aux professionnels comme aux
décideurs politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une
transition agroécologique mieux à même de faire face au
changement climatique, à l’érosion de la biodiversité,
ainsi qu’aux attentes des consommateurs pour une alimentation
saine et diversifiée.
Voir
pressesdesmines.com
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« Prétendre défendre les agriculteurs dans les discours,
tout en menant une politique qui les accule à la mort, est
criminel », Jean-François Bouchevreau, président de Solidarité
Paysans et Marc Crépon, philosophe
Voir
lemonde.fr
Ma remarque (GW) : Sur le sujet du « sur-suicide »
des agriculteurs, il vaut mieux lire l’analyse de la thèse
de Nicolas Deffontaines, par Bertrand Hervieu ou aller voir
les associations départementales d’aide aux agriculteurs
en difficulté qui font un travail remarquable. Il faut aussi
se souvenir que le sur-suicide des agriculteurs s’observent
aux USA, au RU, en Allemagne, partout où on cherche à le
mesurer… Ce n’est pas un phénomène local.
La thèse de Nicolas Deffontaines, basée sur des entretiens,
rend compte de la dimension personnelle et humaine du problème
mieux que le font les statistiques.
Le sur-taux de suicide des agriculteurs, un fait ancien
et complexe (et pas spécialement français, j'aurais précisé
- GW)
Dans l’excellent bulletin de Agra, vous trouverez un beau
résumé de la thèse de Nicolas Deffontaines, et une figure
éloquente, sur les suicides paysans. D'un côté il y a des
explications simplistes et déshumanisantes, et de l'autre,
une approche à hauteur d'homme, celle de Nicola Deffontaines.
Excellent article qui permet de relativiser les propos de
ceux qui instrumentalisent le suicide paysan pour critiquer
le système actuel et pousser un projet politique dont on
ne sait pas très bien ce qu'il pourrait être.
Ne pas négliger que ce sur-taux de suicides est observé
également, aux USA, au RU, en Allemagne, et bien sûr en
Inde où il prend des proportions inimaginables.
Surmortalité par suicide des assurés affiliés au régime
agricole (source MSA)
Il existe une surmortalité par suicide des assurés affiliés
au régime agricole par rapport à l’ensemble des consommants
de 15 à 64 ans tous régimes confondus (+ 29 %). Cette surmortalité
est plus accentuée chez les salariés agricoles. Toutefois,
il est probable que la méthode d’appariement conduise à
sous évaluer le taux de suicide chez les non-salariés.
Quel que soit le régime, l’invalidité est un facteur de
risque de suicide. Elle multiplie par quatre le risque de
se suicider pour l’ensemble de la population. Cette tendance
est plus prononcée chez les assurés MSA en invalidité dont
le surrisque de se suicider est supérieur de 26 % à celui
de l’ensemble des bénéficiaires d’une pension d’invalidité.
Il en est de même pour les bénéficiaires de la Couverture
maladie universelle complémentaire (CMU-C), leur taux de
mortalité par suicide plus est élevé que celui de l’ensemble
de la population (+ 42 %) et parmi ceux-ci, les assurés
agricoles voient leur risque accru de 70 %. CCMSA – 2021
6/42
Dans la population âgée de plus de 64 ans, les assurés du
régime agricole ont un risque de suicide presque deux fois
supérieur à celui de l’ensemble des assurés (+ 95 %). Les
anciens exploitants sont encore plus touchés par ce phénomène
(+ 115 %) qui concerne toutes les classes d’âge de 65 ans
et plus. Chez les anciens salariés, le surrisque apparait
à partir de 75 ans. L’excès de risque de suicide concerne
très particulièrement les hommes, salariés ou non-salariés,
de plus de 80 ans.
Voir
statistiques.msa.fr
Pourquoi
les paysans vont sauver le monde
Par Sylvie Brunel, Buchet-Chastel, 2020, 256 pages, 19
euros.
Le propos du livre vu par Julien Damon (sociologue, chroniqueur
aux " Echos ")
Sylvie
Brunel propose un tour du monde de l'univers des paysans.
A rebours des images misérabilistes ou exaltées,
elle remet les pendules écologiques à l'heure,
quand près d'un milliard de personnes souffrent
encore de la faim.
Fine connaisseuse des réalités incarnées
et des chiffres (1.000 milliards d'oeufs consommés
chaque année), la géographe revient sur
des activités souvent ignorées et méprisées.
Selon ses termes, les agriculteurs sont aujourd'hui une
" chevalerie protectrice ".
Ces " manageurs de la photosynthèse "
vivent une troisième révolution agricole
qui doit concilier acquis agronomiques et soucis environnementaux.
L'auteur souligne la nécessité d'une agriculture
compétitive et nourricière, pour laquelle
ce qui est " bio " ne saurait être que
complémentaire.
Elle estime qu'en Afrique, où se trouvent 60 %
des terres cultivables du monde mais où seulement
10 % sont mises en valeur, l'agriculture doit devenir
une priorité. Plus généralement,
partout, il faut revaloriser les paysans.
Une
citation. " Moins les citadins sont au contact de
la nature, plus ils l'aiment. ".
Voir
lesechos.fr
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Five reasons why COVID herd immunity is probably impossible
Even with vaccination efforts in full force, the theoretical threshold
for vanquishing COVID-19 looks to be out of reach.
See
nature.com
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Ma remarque (GW) :
1. Cet article pose des questions plus qu'il ne donne de réponses.
C'est bien ainsi. Mais c'est loin de ce qu'annonce son titre.
2. À mon avis, la vaccination généralisée sera peut-être plus
rapide qu'on ne le pense. Ce qu'il y a de bien avec le capitalisme,
y compris le chinois, mais pas le russe, c'est que les sociétés
privées vont faire le maximum pour en produire le plus possible
le plus rapidement possible.
3. De la même façon, il semble que des progrès soient accomplis
côté solutions thérapeutiques. Les ex-malades une fois guéris
vont grossir le "troupeau".
>>> Traitements contre le Covid-19 : résultats prometteurs
des médicaments de Roche et Regeneron
Les données ont mis en évidence une réduction de 70 % des hospitalisations
ou décès chez des patients atteints du Covid-19 non hospitalisés.
Voir
lemonde.fr
>>> Dexamethasone hailed as lifesaver for up to a million
Covid patients worldwide
Results of Recovery drug trial also credited with successful treatment
of 22,000 people in the UK, says NHS England.
See
theguardian.com

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
SANTÉ (Bonne) : État précaire qui ne présage rien de bon.
Louis Hubert FARABEUF
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 25 mars 2021 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 978 dated March 29, 2021
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
(Ré)écoutez l'interview de Didier Robert, DG de SMAG sur Radio
Classique, portant sur #SmagTrace, le nouveau produit visant à informer
le consommateur des pratiques agricoles présentent dans son produit
Voir
twitter.com
La certification HVE avec Smag Trace
Vous êtes une coopérative, un négoce, un centre de gestion ? Vous
souhaitez accompagner vos exploitants dans leur démarche HVE ?
Voir
twitter
Voir smag.tech
Le paysan breton : automatiser un peu ou beaucoup
Les troupeaux s’agrandissent, les difficultés à recruter et à fidéliser
des actifs sur les exploitations s’accroissent. Ce sont des raisons
qui poussent certains chefs d’entreprises agricoles à automatiser,
à robotiser… Mais l’envie de se libérer de certaines tâches physiques,
pénibles ou astreignantes et de disposer de davantage de temps libre
sont d’autres motifs souvent évoqués par les agriculteurs qui témoignent
dans ce dossier.
Des équipes multidisciplinaires défient les conditions difficiles
propres au milieu agricole (terre, végétaux, humidité, ammoniac…)
pour mettre en place des outils toujours plus robustes, évolués
et autonomes. Ils intègrent aujourd’hui de l’intelligence artificielle,
des réseaux de neurones, rendant ces machines « apprenantes ».
Captivantes, ces solutions demandent toutefois des compétences nouvelles,
à l’utilisation également. Et, ce n’est pas si simple : « Il faut
apprendre à déléguer son travail à une machine », comme le souligne
un agriculteur. Ces technologies sont d’abord testées, mises à l’épreuve
de l’exploitation pour gagner leur place, leur légitimité. Cependant,
la présence humaine reste fondamentale sur les fermes. L’œil ou
plutôt l’ensemble des sens de l’agriculteur « multicapteur » reste
aujourd’hui encore le plus complet. Et sans doute pour longtemps.
Par ailleurs, la technologie a ses revers. Quand les solutions proposées
ne fonctionnent pas ou mal, elles peuvent devenir source de stress
et perturber l’équilibre de l’exploitation. La question du coût
est aussi à analyser avant tout investissement. Certains équipements
sont rapidement rentabilisés, notamment grâce au gain de temps,
mais d’autres mettent plus longtemps à s’amortir et engendrent des
frais de maintenance conséquents. Ces derniers aussi sont à appréhender
dès la phase de réflexion.
A voir :
- Le robot racleur qui « avale » tous types de lisiers
- Le robot d’alimentation contribue à sécuriser la main-d’œuvre
- Le robot aspirateur de lisier fait gagner du temps au quotidien
- Confier la reproduction aux robots
- Une mélangeuse autonome du silo à l’auge
- L’alimentation automatisée décortiquée par les conseillers
- Les trois racleurs contribuent à l’objectif de gain de temps
- Des colliers connectés « à vie » en abonnement de services
- Les vaches suivies à la trace au pâturage
- Ménager sa santé
- Un paillage entièrement automatisé
- Peser les bovins sans contention, ni arrêt
- Capter, analyser et interpréter les données dans le poulailler
- Une ferme (de lycée) en phase avec l’agriculture d’aujourd’hui
- La caméra, un outil de pilotage en porc
- Menu à la carte pour les truies
- Le robot facilite le lavage du poulailler
- Le robot, une aide précieuse en dinde repro
- Les faucilles s’occupent des adventices
- La tonne pilotée au doigt et à l’œil
- Tout ce qui est semé est biné
- Quand la vision par ordinateur devient intelligente
- Le robot qui s’adapte aux outils
Voir
paysan-breton.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Charroi tiré par deux bœufs, par Honoré-Louis Umbricht,
Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges
4 |
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Application : le Crop View de Claas évolue
Le tractoriste Claas met à jour son application de suivi des cultures
en y intégrant la modulation des densités de semis. L’application
Crop View détermine rapidement les différences de végétation sur
les parcelles afin de créer les cartes de modulation en conséquence.
Cet outil permet aussi une visualisation de toutes les parcelles
qui s’affichent en vue aérienne sur le tableau de bord.
Je monte une base RTK pour augmenter la précision de mon GPS
(vidéo)
Gilles VK, agriculteur dans le Loiret, montre comment il monte
une base RTK, dans l'objectif d'augmenter la précision centimétrique...
Voir
wikiagri.fr
Champagne, l'art de l'assemblage entre les cuves (vidéo)
David Faivre, viticulteur en champagne, montre l'assemblage entre
les cuves, l'un des secrets pour obtenir de bonnes cuvées...
Voir
wikiagri.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Une flotte et une coupe de bois, par Nicolas de Mirbeck,
Mairie de Raon-l’Étape (Vosges)
5
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Marchés, le niveau des cours n'a presque pas influé sur le gain
des exploitants céréaliers (vidéo)
La hausse des cours des céréales a précipité les céréaliers, en
mal de trésorerie, à livrer leurs grains. A la fin du mois de décembre,
82 % de la récolte de blé ont été collectés. Fin septembre cependant,
ce taux de collecte atteignait déjà 60 %. Alors qu'ils auraient
pu gagner plus en attendant un peu...
Voir
wikiagri.fr
Protection des plantes : Be Api valide l’intérêt de la modulation
des fongicides, par Mathieu Lecourtier
Maintenant que la modulation intraparcellaire de la fertilisation
se démocratise – à son rythme certes, mais elle se déploie sur le
terrain tout comme celle des doses de semis – les acteurs du marché
de la modulation intraparcellaire s’attaquent aux autres intrants
: les produits de protection des plantes.
Voir
cultivar.fr
« Arrêtez
de vous priver ! », par David Hhayat, ancien chef
du service d’oncologie médicale de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière
à Paris, ancien Président de l’Institut national du
cancer
« Manger, boire, bien vivre, tout est enfin possible
! »
Dans son dernier livre « Arrêtez de vous priver
! », le professeur Khayat répond à son tour par
une injonction aux nombreux interdits qui pourrissent
le quotidien des Français. Des interdits (pas de viande,
pas d’alcool…) présents partout et qui amplifient le
sentiment de culpabilité.
Cet ouvrage se veut un véritable pied-de-nez aux gourous
de l’aseptisation. À la sinistrose ambiante le professeur
Khayat préfère une ode à la vie et livre quelques astuces
pour ne plus vivre dans l’angoisse permanente.
Arrêtez de vous priver !
Éditions Albin Michel - 224 pages
Voir
par exemple Fnac
Et concernant les nitrites ?
Il faut savoir
que la proportion de nitrites que vous ingérez
qui provient de la charcuterie est seulement de 12 à
15 %. Tout le reste vient de l'eau et des légumes.
Lorsque les fabricants de charcuterie communiquent sur
du jambon " sans sel nitrité ajouté
", c'est qu'ils ont simplement cuit le jambon dans
un bouillon de légumes qui a apporté les
nitrites. Pour revenir sur le rapport de 2015 qui a
dit que la charcuterie est cancérigène,
il prenait en compte la consommation de cinq charcuteries
seulement : le corned-beef, les lanières de buf
séchées, le bacon frit le matin - qu'on
ne mange pour ainsi dire pas en France - et deux charcuteries
que nous avons en commun avec les Américains,
la saucisse et le jambon.
Quand vous
comparez la composition du jambon cuit acheté
dans un supermarché américain et celle
d'un jambon français, même industriel,
ça n'a rien à voir. En France on a de
la saumure et de la viande de porc alors que là-bas
il y a plein de produits chimiques, c'est une véritable
armoire à pharmacie, pas du jambon ! Là
encore, dans l'ensemble des études prises en
compte, il n'y en a aucune qui parle de la charcuterie
française. En fait, cette idée que la
charcuterie pourrait être cancérigène
part d'une étude d'un très grand chercheur
qui s'appelle Denis Corpet, qui a donné à
des rats l'équivalent, pour un être humain
de 75 kg, de six kilos par jour d'une charcuterie expérimentale
nitritée pendant cent jours. À l'issue
de quoi, il a trouvé qu'il y avait une augmentation
des polypes dans le colon des rats. Or, Denis Corpet
a préfacé un livre il y a quelques temps
(2017) dans lequel il affirme que la consommation de
charcuterie dans une alimentation équilibrée
n'est absolument pas dangereuse. Ajoutons que les expériences
récentes, depuis le rapport de 2015, montrent
que prendre du calcium, des polyphénols, de la
vitamine E avec de la charcuterie élimine complètement
l'effet potentiellement cancérigène. Comme
le dit le professeur Corpet, si vous mangez un yaourt
après votre charcuterie, vous éliminez
l'effet potentiellement cancérigène. Idem
si vous prenez un peu de vitamine D le matin.
Source : La
boucherie Française - Mars 2021
Voir
L'info du vrai
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
SANTÉ (Bonne) : La plus lente des façons de mourir.
COLUCHE
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Attention aux chausse-trappes des assurances cyber
Alors que les attaques par ransomware se multiplient, les autorités
et acteurs du secteur cyber militent pour que les entreprises s’assurent
contre ce risque bien réel. Pour autant, une assurance est-elle
réellement utile en cas de coup dur ?
Voir
linformaticien.com
Tesla continue d'investir dans le Bitcoin
Voir
linformaticien.com
Twitter a joué un rôle dans l'attaque du Capitole. Pas Facebook.
Ni Google
A l’occasion d’une audience, les dirigeants de Google, Facebook
et Twitter ont été questionnés par les membres de la Chambre des
Représentants sur leur manque d’action pour lutter contre la désinformation.
Seul Jack Dorsey a admis que son réseau avait une responsabilité
dans le mouvement insurrectionnel du 6 janvier dernier.
Voir
linformaticien.com
Des Ouïghours ciblés par des hackers chinois sur Facebook
Le réseau social a révélé que des groupes de hackers chinois se
servaient de faux comptes Facebook pour espionner 500 Ouïghours.
La plupart des attaques avaient lieu sur d’autres sites infectés
par des malwares.
Voir
linformaticien.com
Quand le cloud prend le pas sur le datacenter d'entreprise
L'investissement des entreprises dans les services cloud d'infrastructure
a surpassé les dépenses orientées datacenters en 2020. Une tendance
de fond ?
Voir
silicon.fr
Bitcoin : PayPal va accepter les paiements en crypto aux US
Le géant américain compte permettre aux consommateurs américains
d'utiliser quatre cryptomonnaies comme moyen de paiement chez des
millions de marchands. Lire
Voir
journaldunet.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
SANTÉ (La) : Astuce permettant de retarder l'apparition de la maladie
le plus longtemps possible.
Dictionnaire politiquement très incorrect
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Arvalis - Institut du végétal a 60 ans
Depuis sa création à la fin des années 50 et son évolution jusqu’à
aujourd’hui, l’institut a su répondre aux exigences de chaque époque,
dans l’intérêt des agriculteurs et des filières agricoles françaises.
Découvrez son histoire, retracée brièvement en vidéo.
Voir
arvalis-infos.fr
Le secteur semencier s’engage pour des systèmes alimentaires
durables
Dans une déclaration commune publiée le 16 mars 2021, les acteurs
mondiaux de secteur privé des semences réitèrent "leur engagement
à promouvoir des systèmes alimentaires durables, abordables, sûrs
et nutritifs sans compromettre les économies, les sociétés et les
environnements des générations futures".
Voir
cultivar.fr
Lidl soutient deux projets de recherche pour la protection des
abeilles, par Sabrina Beaudoin
L’enseigne Lidl apporte sa contribution à la protection des abeilles
en soutenant deux projets de recherche en 2021. Au programme : implantation
de 720 hectares de couverts mellifères, et soutien aux producteurs
de luzerne préservant des bandes non fauchées pour les pollinisateurs.
Voir
campagnesetenvironnement.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory (?????): Une flotte et une coupe de bois, par Nicolas de
Mirbeck, Mairie de Raon-l’Étape
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Jungle lève 42 millions d’euros pour lancer trois fermes verticales
en France
La jeune pousse française Jungle a annoncé lundi avoir levé 42 millions
d'euros, par augmentation de capital et endettement, pour développer
trois fermes verticales en France et y produire herbes aromatiques,
salades, micro-pousses mais aussi fleurs pour la parfumerie.
Voir
agri-mutuel.com
Du côté
d'Auguste Derrière
Brain Test - Move Only One To Make A Square!
Êtes-vous
fort en maths ?
La Forêt et le Bois en France en 100 Questions
Voir academie-foret-bois.fr
The Only Dirty Thing
Premier accord sur les quotas en mer du Nord entre UE, Royaume-Uni
et Norvège
L'Union européenne, le Royaume-Uni et la Norvège ont conclu un accord,
le premier accord tripartite depuis le Brexit, sur des quotas de
pêche en mer du Nord, a annoncé le gouvernement norvégien.
Voir
agri-mutuel.com
Du côté de l’écologisme sectaire… La HVE, une certification qui
ne permettra pas la transition agroécologique (????? – GW)
La Haute valeur environnementale (HVE), qui prend de l’ampleur en
France, pourrait être utilisée pour bénéficier des écorégimes de
la future Pac. Néanmoins, cette certification est parfois considérée
comme un simple « greenwashing » plutôt que comme un réel outil
vers la transition agroécologique. C’est notamment l’avis de l’Institut
du développement durable et des relations internationales (Iddri),
qui préconise une refonte importante du cahier des charges HVE.
Voir
agri-mutuel.com
La lutte contre les épizooties : quels grands principes ?
- La lutte contre les épizooties nécessite le plus souvent la combinaison
de plusieurs méthodes sanitaires et médicales de manière séquentielle
(d'abord la vaccination, puis, quand la pression infectieuse est
plus limitée, des méthodes strictement sanitaires), ou concomitante.
- Quelles que soient les méthodes utilisées, les moyens humains
et financiers nécessaires à la lutte contre les épizooties sont
considérables. Pour cette raison notamment, il est illusoire de
vouloir lutter contre toutes les épizooties : seules celles conduisant
à des pertes économiques et/ou commerciales majeures ou celles ayant
de fortes implications sur la santé publique, doivent donc faire
l'objet de mesures de lutte collective.
- Enfin, la lutte contre une maladie épizootique vise le plus souvent
à son éradication, ce qui permet de supprimer les pertes directes
et de gagner des marchés commerciaux. Cependant, dans une population
indemne, les risques de réapparition et de diffusion sont augmentés
par rapport à ceux d'une population partiellement immune. Les mesures
de biosécurité deviennent alors, dans ce contexte de fragilité,
essentielles et nécessairement pérennes.
Voir
academie-agriculture.fr
Alltech lance une série autour de l'impact du Covid-19 sur l'agriculture,
par Claire Lamy Grandidier
Alltech, entreprise spécialisée dans l'industrie de la santé animale
produisant des additifs, des suppléments de prémélange, des aliments
pour animaux ainsi que des aliments complets, vient de créer la
série de discussions Façonner le futur des exploitations agricoles
et de la chaîne alimentaire. Disponible en ligne, cette série gratuite
de vidéos à la demande présente des experts du monde entier qui
partagent leur point de vue sur la façon dont le Covid-19 affecte
le présent et l’avenir du secteur agricole.
Voir
mon-cultivar-elevage.com
Agriculteurs en détresse
Le Sénat formule 63 propositions pour mieux prévenir le suicide.
Voir
mon-cultivar-elevage.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
SANTÉ (Bonne) : L'idéal serait qu'elle soit contagieuse.
Robert SABATIER
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Raconte-moi
ton chemin de lécole
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
SANTÉ (La) : C'est ce qui sert à ne pas mourir chaque fois qu'on
est gravement malade.
Georges PERROS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
« Changement climatique et alimentation
7 avril 2021 – 14h30 - Webinaire
La production alimentaire mondiale représente 25% à 30% des émissions
de gaz à effet de serre.
L’objectif de cette séance est de présenter des travaux récents
sur l’impact potentiel des changements de régime alimentaire sur
l’atténuation du dérèglement climatique.
« Comment faciliter le changement effectif des comportements
alimentaires dans le sens d’une plus grande durabilité ? »
est donc la question centrale.
Voir
academie-agriculture.fr
Objectif « Zéro Artificialisation nette » :
Quelle agriculture périurbaine ?
14 avril 2021 - - 14h30 - Webinaire
Lobjectif du Zéro Artificialisation Nette (ZAN) est
explicité dans le plan biodiversité de 2018. Lobjectif
est de protéger la biodiversité et la production
agricole face à létalement urbain. Un groupe
de travail construit en 2019 par le gouvernement sest attelé
au ZAN pour une prise en compte effective en 2030 et récemment
la convention citoyenne a proposé des actions sur ce sujet.
LÉtat doit prendre des dispositions réglementaires
mais le sujet fait débat pour tous les acteurs (collectivités,
agriculteurs, forestiers) et pour tous les types de territoires.
Alors que la plupart des écrits sur le ZAN se sont demandés
comment densifier la ville pour éviter tout étalement,
peu de travaux se sont posés des questions précises
sur lorganisation du territoire périurbain, quelle
découle de mesures politiques de gestion des franges urbaines
déclenchées par le ZAN ou quelle soit souhaitable
pour une métropolisation plus sereine. Et pratiquement
aucune proposition de lagriculture nexiste sur cette
organisation de territoire. La demande émerge essentiellement
de lurbain.
Nous proposons daborder un des aspects de cet objectif ZAN,
lorganisation agricole aux marges de la ville qui déjà
à elle seule soulève des débats jusque dans
les stratégies de production alimentaire et la façon
de faire la ville en concertation avec lagriculture périurbaine.
Bien avant lapparition du ZAN, plusieurs groupes de réflexion
(voir notamment le rapport CGEDD 2015) ont souligné quune
synergie dobjectifs et dusages du périurbain
impliquait à la fois (1) une stratégie déquilibre
et de multifonctionnalité, (2) une maitrise foncière
et (3) une démarche de projet. Cest cette logique
que nous nous proposons dappliquer pour examiner le rôle
que pourrait jouer le monde agricole aujourdhui dans un
objectif territorial et pour ouvrir un débat qui intéresse
lAAF au premier chef.
Voir
academie-agriculture.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Moines abattant un arbre, Moralia in Job de Grégoire le Grand,
Scriptorium de l'abbaye de Cîteaux, Bibliothèque Municipale de
Dijon
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Séminaire sur l’évaluation de l’empreinte carbone en agriculture
: quel apport des outils numériques ?
13 avril 2021 - 14h - Webinaire
– Accueil des participants et cadrage du séminaire / Chaire AgroTIC
et Chaire ELSA-PACT
– Rappel des enjeux et définitions : qu’est-ce que l’empreinte Carbone
en agriculture ? / Philippe Roux, Chaire ELSA-PACT
– La dynamique règlementaire et institutionnelle pour prendre en charge
l’impact carbone : labels, méthodes, cadre législatif / Claudine Foucherot,
I4CE
– Les méthodes et outils pour évaluer l’empreinte carbone des pratiques
agricoles : l’exemple des grandes cultures / Baptiste Soenen, Arvalis-Institut
du Végétal
– Présentations d’outils et retours d’expériences
– Collecter les données des pratiques agricoles : atouts et limites
des systèmes d’information agricole / Guillaume Vigneron, SMAG &
Edouard Lanckriet, Agrosolutions
– Rendre compte des pratiques réelles : la remontée automatique et
l’intégration des données issues des machines/ François Thierart,
MyEasyFarm
– Évaluer le stockage du carbone dans les sols : perspectives et limites
de l’imagerie satellitaire et de l’IA / William Clements, RizeAg
– Le point de vue d’un utilisateur : freins et leviers au déploiement
des outils sur le terrain / Sylvain Hypolite, Agro d’Oc
– Conclusion / Bruno Tisseyre, Chaire AgroTIC et Philippe Roux, Chaire
ELSA-PACT
Voir
agrotic.org
Du côté
d'Auguste Derrière
Data Science pour l’agriculture
17 - 21 mai 2021 - Webinaire
Formation à distance très interactive alternant classe virtuelle et
travaux pratiques personnels pour :
- acquérir les bases permettant de manipuler les principales méthodes
de data science pour des objectifs de prédiction
- appréhender la pratique réelle de ces méthodes au travers d'exemples
et de travaux pratiques avec le logiciel R
Pour les ingénieurs et chercheurs travaillant dans les domaines de
l’agriculture et de l’environnement.
Voir
acta.asso.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Du côté de vitisphere.com : 126 décembre 2020, par Alexandre Abellan
L’histoire se répète, mais bien malin celui qui peut en prédire la
fin. La crise sanitaire et ses impacts économiques restent d’actualité
un an après l’explosion de la pandémie de covid-19. Alors qu’une grande
partie du vignoble prend le soleil de ce printemps 2021, avec un couvre-feu
passant à l’heure d’été, d’autres parties de bassins viticoles voient
leurs craintes se matérialiser, avec un resserrement sanitaire renvoyant
à l’hiver 2020.
Pour tous, les perspectives de reprise de la vie d’avant s’éloignent,
avec la dissolution des espoirs de rapide réouverture de la restauration
ou de prochaine participation à des salons. D’où l’impression partagée que la crise sanitaire
ne s’est pas achevée avec l’année dernière et que nous sommes toujours
englués en 2020. Comme si nous n’étions pas le 26 mars 2021, mais
le 126 décembre 2020.
Masquée autant qu’aveuglée, la filière vin apprend à vivre avec ce
virus. En témoigne le montant record de demandes d’aides à l’investissement enregistrées
par FranceAgriMer. Avec 2 200 dossiers représentant une enveloppe
de 500 000 € (pour 216 millions € de subventions), la filière
vin aspire à la relance. La question du financement se pose, le plafond
de 180 millions € initialement prévu étant dépassé. Les représentants
du vignoble et du négoce demandent unanimement une adaptation budgétaire
au ministère de l’Agriculture pour absorber ce surplus.
Alors que la distillation de crise et l’aide au stockage de 2020 s’achèvent,
cette question des aides à la fonds va être cruciale en 2021. Les
280 millions € du Programme National d’Aides ne pourront pas cette
année financer le retrait des surplus avant les vendanges. La nécessité
d’une aide européenne massive et pérenne est relancée. Comme en 2020. Cette renégociation est loin d'être gagnée. L’histoire se
répète, et bien malin celui qui en connait déjà la fin.
Voir
vitisphere.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Train de planches dans les Vosges, passage d'un pertuis. Dans Théophile
Schuler, Les bûcherons et les schlitteurs des Vosges, 1878 -
flottage des planches
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Du côté de pleinchamp.com : Pac : broutage et grignotage sont...
... les deux mamelles du Plan stratégique national. Le ministère de
l’Agriculture est sorti de la stabulation avec un document se résumant
pour l’heure à un broutage des aides couplées animales au bénéfice
d’un grignotage de protéines végétales. Le régime est jugé indigeste
par les éleveurs comme par les céréaliers. Gare : le statu quo ne
figure pas au menu de la Commission européenne.
Rien sur le second pilier, qui représente grosso modo 25% du budget
de la Pac. Rien sur les éco-régimes qui pourraient, selon l’issue
des négociations en cours à Bruxelles, concentrer entre 20% et 40%
des aides du premier pilier. Rien de formel sur le plafonnement, le
paiement redistributif et ou encore la convergence, trois instruments
susceptibles de modifier à la marge le montant des paiements de base.
Juste une petite annonce sur les aides couplées, avec le projet de
redistribuer une partie des primes animales vers la production de
protéines végétales.
Le ministère aurait bien aimé ne pas fâcher les éleveurs, déjà pas
mal affamés, mais le règlement européen plafonne à 15% la part du
budget du 1er pilier allouée aux aides couplées. Ce levier est déjà
activé à son maximum par la France et on manque de protéines végétales,
y compris pour nourrir les troupeaux.
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’André Heitz
> La
farce de la Conférence sur l'avenir de l'Europe
> Le
Mexique mène une guerre contre les technologies sûres
> Aimez-vous
les technologies modernes ? Remerciez aussi le Moyen Âge
> Bio
et cancer : encore une étude « acrobatique » de l'équipe de NutriNet-Santé
et un communiqué de presse putaclic, faux dès le titre !
> CRISPR
offre un espoir pour le contrôle de la peste porcine africaine
> Raconter
une histoire : une nouvelle approche de la communication scientifique
> «
e = m6 Spécial agriculture » : vite, un Saint-Office, un tribunal
de l'Inquisition pour assurer l'exclusivité à la « science écologiste
»
> Selon
une étude, l'édition du génome est sur le point de garantir l'approvisionnement
alimentaire mondial
> Un
scientifique ghanéen se tourne vers l'édition génétique pour améliorer
la patate douce
> Définition
du bio : 50 nuances de vert
> Suicides
d'agriculteurs : empiler des cadavres pour se faire une tribune dans
le Monde
> Une
nouvelle tomate pourrait aider à lutter contre la maladie de Parkinson
Du côté du Cgaaer
> Déclinaison régionale du projet agro-écologique pour la France
> Production et commercialisation des « produits locaux »
> Le rôle des îles méditerranéennes en matière d’épidémiosurveillance
> Accompagnement du volet élevage du PACTE de la Nièvre
> Élaboration d'un plan national de prévention et de gestion des
conséquences des épisodes de canicule
Voir
agriculture.gouv.fr
Du côté du ministère de l’Agriculture
> France
Relance : 65 nouveaux projets alimentaires territoriaux sélectionnés
> Journées
Export Agro 2021 : le ministère s’engage avec ses partenaires
pour relancer l’export dans l’agroalimentaire
> Comité
de suivi des relations commerciales et remise du rapport de Serge
Papin sur la loi EGalim
Du côté de la Fnsea
> La
FNSEA et JA demandent un renforcement de la loi EGAlim
Les agriculteurs se mobilisent depuis plusieurs semaines sur tout
le territoire pour des prix rémunérateurs. Nous sommes encore loin
de renverser la dynamique observée depuis des années avec la baisse
de la valeur revenant à l’agriculteur : sur 100 € de dépenses alimentaires,
6 € seulement reviennent au producteur, selon le dernier rapport de
l’Observatoire de la formation des prix et des marges.
Les dernières négociations commerciales ont, une nouvelle fois, démontré
les difficultés de construire un prix en marche avant. Les hausses
de coût de production supportées par l’amont, notamment l’alimentation
animale, n’ont pas entrainé les revalorisations tarifaires attendues.
Il y a fort à craindre que cette tendance ne donne le ton durant les
négociations des produits à Marque de Distributeur.
Pourtant la loi EGAlim a bien permis de créer de la valeur grâce notamment
au relèvement du Seuil de Revente à Perte. Ce dispositif a donc fonctionné
et a permis sur certains volumes et certains secteurs des hausses
de prix aux producteurs. Mais le compte n’y est pas ! Beaucoup trop
de producteurs voient leurs prix collés au plancher malgré les engagements
pris par chacun dans le cadre des plans de filière, notamment pour
toujours mieux répondre aux attentes des consommateurs.
Nous avions prévenu : si les résultats ne sont pas à la hauteur des
attentes des agriculteurs sur les prix, il faut revoir la loi EGAlim,
non pas pour la défaire, mais pour la renforcer !
Tout d’abord, la loi doit être plus intransigeante sur la publication
des indicateurs de coût de production et leur prise en compte dans
les contrats, qui constituent la base de la négociation entre les
Organisations de Producteurs et leurs acheteurs. FNSEA et JA souhaitent
que la loi soit très claire sur la diffusion obligatoire de ces indicateurs
de coût de production. Leur prise en compte dans les contrats des
producteurs et de leurs OP doit être réellement effective, avec un
impact significatif sur le prix payé. De même, aucun accord entre
les industriels et les distributeurs ne doit pouvoir se situer en
deçà de ces indicateurs, quels que soient les accords de promotion
et de communication établis entre eux.
Pour y parvenir, il faut que les prix agricoles, soient transmis à
tous les maillons de l’aval dans l’esprit de la cascade instaurée
par les États Généraux de l’Alimentation. En effet, cette cascade
ne pourra se concrétiser sans la clarté et la transparence nécessaires.
Tout autant que la transparence, le calendrier des négociations revêt
un aspect fondamental. Comment le prix peut-il se construire du producteur
vers le distributeur lorsque les négociations de l’aval (industriels/distributeurs)
précèdent celles de l’amont (agriculteurs/industriels ? FNSEA et JA
demandent donc une obligation légale pour tenir les négociations de
l’amont avant celles de l’aval. Par ailleurs, la pluri-annualité des
contrats aval, adossée à des clauses de renégociation intermédiaire,
au déclenchement automatique selon le cours des matières premières
agricoles, doit devenir la norme, afin de sortir de la logique délétère
des négociations annuelles.
Il ne s’agit pas de réécrire la Loi EGAlim, mais de la renforcer afin
de stopper les dévoiements constatés. Pour y faire face, le dernier
volet indispensable réside dans la mise en place d’une suite dissuasive
à la médiation : pour cela, repartons des conclusions des EGA. Il
était question d’une commission arbitrale publique qui puisse trancher
les litiges, il convient donc d’ajouter cet élément essentiel au dispositif.
La FNSEA et JA sont convaincus par la nécessité de tels ajustements
pour un bon fonctionnement de l’ensemble de la Loi. Les travaux de
la Commission d’enquête sur les pratiques de la grande distribution
de l’Assemblée nationale présidée par Thierry Benoit, ainsi que le
rapport de Serge Papin mettent des propositions sur la table, qu’il
convient aussi d’examiner. Nous saluons l’initiative de la PPL portée
par Grégory Besson-Moreau qui va dans ce sens et qui devrait être
débattue dans les prochaines semaines. Le Gouvernement et les parlementaires
doivent par conséquent se mobiliser sur le sujet, sans attendre les
négociations commerciales futures !
Association
nationale des éditeurs de logiciels agricoles
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> Concertation
de la PAC : des besoins de clarification et des lacunes
Réuni hier, le Bureau de la FNSEA a analysé les premières propositions
du Ministère de l’Agriculture pour l’élaboration du Plan Stratégique
National (PSN) de la future PAC. Ces pistes d’évolution ont été émises
dans le cadre de la consultation nationale en cours de réalisation
par la DGPE.
Tout d’abord, la FNSEA rappelle que la PAC doit être un outil économique
pour la production agricole, qui permet la création de valeur ajoutée
et qui accompagne la transition afin de servir la souveraineté alimentaire
nationale et européenne. Elle doit renforcer la résilience des exploitations
pour conserver des femmes et des hommes engagés dans l’agriculture
sur tous les territoires.
A la lumière de ces enjeux, les premières pistes d’évolution du ministère
de l’Agriculture nécessitent des clarifications et font apparaitre
des lacunes inquiétantes.
La première clarification concerne les aides couplées. La FNSEA souhaite
conserver des enveloppes significatives sans exclure de faire évoluer
les modalités d’activation et les montants afin de limiter les effets
de la convergence. Elle rappelle également que toute évolution des
soutiens directs doit être supportable pour les agriculteurs, en permettant
une adaptation aux changements. Or les modalités d’attribution proposées
pour les aides animales ciblées sur l’UGB bovine nous inquiètent fortement,
en particulier en termes d’impact sur l’élevage bovin allaitant et
engraissement. L’élevage est essentiel à l’économie des territoires,
au maintien des prairies et des cultures fourragères, et contribue
positivement à l’adaptation au changement climatique. C’est en ce
sens que la FNSEA défend le maintien du ciblage de l’ICHN sur l’élevage.
Sur les Eco-régimes, la FNSEA appelle également à clarifier les choses.
Le niveau d’exigence selon trois voies (pratiques sur les surfaces
agricoles, biodiversité, certification), tel que présenté, exclut
un trop grand nombre d’exploitations. La FNSEA défend un accès facilité
à tous les agriculteurs pour un niveau d’aide unique qui valorise
les efforts réalisés par les agriculteurs et leur engagement dans
la transition agroécologique. Il faudra ainsi réintégrer des pratiques
absentes de la proposition du ministère de l’Agriculture telles que
l’agriculture de précision, l’agriculture de conservation des sols,
la certification bas carbone, la valorisation des cultures intermédiaires…
Tous ces engagements doivent être valorisés au travers des Eco-Régimes.
Parmi les manques de cette concertation, la FNSEA regrette que la
consultation se limite au 1er pilier de la PAC. Il est pourtant indispensable
d’avoir une vue globale de l’ambition du Ministère, sur l’avenir de
l’ICHN, de l’investissement, des MAEC, des appuis à l’agriculture
biologique et tout particulièrement de la gestion des risques, pourtant
au cœur de l’adaptation au changement climatique. En tout état de
cause, la FNSEA rappelle avec force qu’elle est opposée à un transfert
supplémentaire du 1er vers le 2ème pilier au-delà des 7,53% en vigueur
actuellement.
Deuxième lacune, la FNSEA déplore l’absence de propositions pour les
Zones Intermédiaires malgré le constat partagé sur le besoin d’appui
dans ces territoires et les engagements pris.
Enfin, les propositions ne répondent pas au besoin de rééquilibrage
des effets de la convergence sur les exploitations céréalières. La
seule réponse se limite à l’augmentation de l’enveloppe d’aide aux
protéagineux. C’est véritablement insuffisant. D’autant plus que la
menace d’une convergence totale continue à planer, contrairement à
la proposition de la FNSEA consistant à faire l’équivalent de la moitié
du chemin de la convergence d’ici 2027.
La FNSEA attend maintenant du Ministre qu’il fasse évoluer les propositions
sur la table pour tenir compte de la diversité des territoires et
des productions françaises et présenter un PSN qui permette de favoriser
notre souveraineté alimentaire.
Du côté d'Auguste Derrière
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
SANTÉ (La) : C'est le silence des organes.
Paul VALÉRY
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Aux cieux…
Au paradis, deux femmes discutent.
- Pourquoi êtes-vous morte ?
- Hé bien, quand je suis rentrée chez moi, j'ai eu la certitude que
mon mari me trompait.
Donc j'ai couru jusqu'à notre salle de bain. Personne.
J'ai dévalé l'escalier pour aller dans notre chambre. Personne.
Ensuite, je suis arrivée, essoufflée, dans le salon. Personne.
Et en allant, haletante, jusqu'à la cave, j'ai eu une crise cardiaque.
Et l'autre lui répond :
- Si vous aviez ouvert votre congélateur dès le début, nous serions
vivantes toutes les deux.
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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Question du jour
Q. : Quelle est donc la différence entre un mannequin de mode,
un permanent politique et une ONG ?
R. Le mannequin de mode mange (pas trop !) pour garder la ligne, le
permanent politique (ou syndical) garde la ligne pour manger, et l’ONG
cherche une ligne qui permette de faire manger ses permanents en motivant
des donateurs.
Cette boutade, que je n’ai pas inventé mais à laquelle j’ai rajouté
les ONG, résume bien l’histoire et les pratiques de Greenpeace.
Henri REGNAULT
Voir La crise
n° 50
Pensée sur les attaques absurdes contre Mme Roselyne Bachelot,
remarquable ministre de la Culture
Cette femme se donne un mal de chien pour essayer de défendre la Culture.
Ce matin par exemple, sur France Musique, un sénateur a tapé sur la
politique de Roselyne Bachelot sans que personne en face n'indique
qu'il disait des contre-vérités et des bêtises… il y a une sorte de
facilité dans notre pays alimentée par une hargne pour attaquer des
gens qui sont en première ligne.
Frédéric MITTERRAND, ancien ministre de la Culture
Pensée du jour
La liberté académique ne consiste pas à pouvoir écrire et enseigner
n’importe quoi.
Anne-Marie Le Pourhiet, professeur de droit public à l’université
Rennes-I analyse les fondements juridiques d’une liberté qui implique
des droits mais aussi des obligations. Bénéficier de la liberté académique
exige, en contrepartie, de se plier à des impératifs de méthode et
de rigueur. Or certains chercheurs s’en dispensent, souligne l’auteur.
.../...
Il résulte clairement de tout ce corpus normatif que la liberté académique
est une liberté professionnelle, reconnue à une communauté de savants
au service d’une fin. Pas plus qu’aucune autre liberté elle ne saurait
être absolue. La liberté des universitaires ne consiste pas à pouvoir
écrire, publier et enseigner n’importe quoi, et leurs obligations
sont au moins aussi importantes que leurs droits.
Récuser la notion même d’objectivité, utiliser des postulats erronés,
ériger des contre-vérités en dogmes, escamoter la vérification, trouver
avant d’avoir commencé à chercher, se dispenser de cohérence logique
et de rationalité, s’exonérer de procédures de validation, tordre
les raisonnements, tricher dans le recensement des sources, soumettre
la recherche à des impératifs doctrinaires, falsifier les résultats,
faire taire sous menaces la critique et la contradiction… Tout cela
ne peut tenir lieu de science et prétendre à la protection de la liberté
académique.
C’est pourquoi le contrôle et l’évaluation de la qualité de la recherche
et de l’enseignement doivent d’abord être exercés en interne par le
Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement
supérieur et l’Inspection générale de l’éducation et de la recherche.
Mais l’enseignement supérieur ne saurait non plus se soustraire au
contrôle prévu par la Constitution, qui confie au Parlement la mission
d’évaluer les politiques publiques, sans exception, avec l’aide de
la Cour des comptes.
.../...
Voir
lefigaro.fr/
Ma remarque (GW) : Cette intéressante mise au point vise principalement,
à mon avis, certaines "sciences" humaines et islamogauchistes
(vous savez ce truc qui n'existe pas, mais dont on voit quand même
tous les jours la manifestation. Id. pour l'islamo-phobie !).
Mais il n'est pas interdit de lire la tribune en pensant aux contempteurs
des OGM, des pesticides, du nucléaire, de la 5G, de la consommation
de charcuteries dont la conservation est assurée par les nitrites…
Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
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A first thought for today
Creativity -- like human life itself -- begins in darkness. We need
to acknowledge this. All too often, we think only in terms of light:
"And then the lightbulb went on and I got it!" It is true
that insights may come to us as flashes. It is true that some of these
flashes may be blinding. It is, however, also true that such bright
ideas are preceded by a gestation period that is interior, murky,
and completely necessary.
Julia CAMERON, artist, author, teacher, filmmaker, composer, and journalist
(1948 -)
A second thought for today
A word is not a crystal, transparent and unchanging; it is the skin
of living thought and changes from day to day as does the air around
us.
Oliver Wendell HOLMES, Jr., US Supreme Court Justice (1841-1935)
A third thought for today
For 50 million years our biggest problems were too few calories, too
little information. For about 50 years our biggest problem has been
too many calories, too much information. We have to adjust, and I
believe we will really fast. I also believe it will be wicked ugly
while we're adjusting.
Penn JILLETTE, magician, actor, musician, inventor, television presenter,
and author (1955 -)
A fourth thought for today
What I want to happen to religion in the future is this: I want it
to be like bowling. It's a hobby, something some people will enjoy,
that has some virtues to it, that will have its own institutions and
its traditions and its own television programming, and that families
will enjoy together. It's not something I want to ban or that should
affect hiring and firing decisions, or that interferes with public
policy. It will be perfectly harmless as long as we don't elect our
politicians on the basis of their bowling score, or go to war with
people who play nine-pin instead of ten-pin, or use folklore about
backspin to make decrees about how biology works.
PZ MYERS, author, biology professor (1957 -)
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Village, 1869, par Fedor Vasiliev (RU)
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
SANTÉ (La) : Dépend plus des précautions que des médecins.
Jacques-Bénigne BOSSUET
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Deux Unes antinomiques... La réalité ?
À moins de considérer que le Monde n’est en fait que l’Occident,
le nucléaire ne recule pas du tout, non.
C’est l’inverse... avec 50 réacteurs actuellement en construction.
Voir
Géraldine Woessner sur Twitter et dans le journal "l'Opinion"
Énergie nucléaire : la nouvelle donne internationale, par Marco
Baroni
La Finlande, ce pays qui veut plus d’énergie nucléaire
Afin de limiter ses émissions polluantes, la Finlande souhaite augmenter
la part du nucléaire dans sa production d’énergie. Même les écologistes
approuvent.
.../...
Ce consensus politique en faveur de l'atome est bien aidé par une
particularité locale : le modèle Mankala, du nom d'un ancien barrage
hydraulique. Selon ce système, ce sont les futurs consommateurs
des électrons nucléaires qui investissent dans la centrale. Le coût
du projet, souvent faramineux, est donc réduit pour les finances
publiques. « Les clients deviennent eux-mêmes actionnaires, c'est
très original », note Valérie Faudon, directrice générale de la
Société française d'énergie nucléaire. Imagine-t-on Renault ou Arcelor
Mittal investir dans un futur EPR ?
Un autre sujet conflictuel en France fait consensus en Finlande.
Il s'agit des déchets nucléaires. Pour l'heure, la filière française
entrepose et retraite les déchets les moins dangereux, et étudie
les conditions d'un enfouissement à Bure pour les plus radioactifs
d'entre eux. Les Finlandais ont d'ores et déjà choisi une voie claire
: en novembre, le gouvernement a autorisé la construction d'un centre
de stockage profond sur le site granitique d'Olkiluoto. Les déchets
les plus radioactifs y seront entreposés pour de longs siècles.
Les Verts finlandais ont approuvé cette décision. En France, les
Verts ont depuis longtemps tranché, eux aussi : le stockage sous
terre, c'est niet.
Lorsque l'EPR d'Olkiluoto, une technologie elle aussi vilipendée
par les écologistes hexagonaux, entrera en service, la Finlande
devrait pouvoir se passer du pétrole et du charbon (grâce, aussi,
aux petits réacteurs modulaires qui remplaceront le fuel pour le
chauffage urbain). Le pays devrait même devenir un exportateur net
d'électricité. Les Verts finlandais ont-ils aussi le sens du commerce
?
Voir
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Vaccin et antibiotique et littérature : 5 histoires d’émigration
1 >>> D’Israël-Abraham Bourla au PDG de Pfizer, Albert
Bourla
Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a allumé les bougies de Hanoukka
lors d’une cérémonie virtuelle organisée par l’ambassade d’Israël
à Washington, quelques jours seulement après que son entreprise
pharmaceutique ait reçu le feu vert final pour à travers les États-Unis
son vaccin contre le coronavirus.
Il y plus de 80 ans, en Grèce soixante mille Juifs vivaient paisiblement
à Thessalonique. C’était une communauté appréciée et dynamique.
La plupart de ces juifs travaillaient dans le port.
Au point que port de Thessalonique était même fermé le samedi jour
du shabbat où la religion interdit de travailler.
De grands rabbins émérites y vivaient également et étudiaient. Tout
le monde se côtoyait et s’appréciait.
Mais le 2 Septembre 1939 à la veille du déclenchement de la seconde
guerre mondiale C’est sur cette glorieuse communauté que la terreur
nazie va brutalement s’élever.
Le 6 Avril 1941, Hitler envahit la Grèce afin de sécuriser son front
sud avant de lancer la célèbre opération Barbarossa et sa grande
offensive contre la Russie.
Sur les 60 000 Juifs de Thessalonique, environ 50 000 vont être
exterminés au camp de concentration de Birkenau en un triste temps
record !
Le massacre des Juifs de Grèce fut bref mais intense. Très peu vont
avoir la chance de s’en sortir. Mais parmi les survivants, il y
avait une famille connue sous le nom de Bourla.
Et àprès la guerre, en 1961, un fils est né dans cette famille miraculée
des camps. Ses parents l’ont appelé Israël – Abraham. Il a grandi
et a étudié la médecine vétérinaire en Grèce. Étudiant brillant,
Abraham va décrocher son doctorat en biotechnologie de la reproduction
à l’école vétérinaire de l’université Aristote de Salonique.
À l’âge de 34 ans, il décide de partir s’installer aux États-Unis.
Il change son prénom Abraham en Albert et fait la connaissance d’une
femme juive nommée Myriam puis l’épouse.
Ensemble ils auront deux enfants.
Aux États-Unis, Albert a été intégré dans l’industrie médicale.
Il progresse très rapidement et rejoint une société pharmaceutique
où il devient “Head manager“.
De là, la route est courte pour que le petit Abraham (Albert) gravisse
les échelons et obtienne sa nomination au poste de PDG de cette
société en 2019.
Tout au long de l’année Albert décide de diriger tous les efforts
de l’entreprise pour tenter de trouver un vaccin contre un nouveau
virus qui vient de frapper le monde. Il déploie de grands efforts
financiers et technologiques pour atteindre son but.
Un an plus tard son travail paie : l’OMS (Organisation Mondiale
de la Santé) valide l’autorisation à son entreprise de produire
le vaccin tant attendu… Son vaccin sera distribué dans plusieurs
pays dont l’Allemagne, qui dénombre des milliers de morts à cause
de la pandémie.
Ironie du sort : ce vaccin qui va sauver la vie de millions de personnes
dans le monde -dont de nombreux Allemands- a été dirigé et poussé
par un petit Juif de Thessalonique fils de survivants de la Shoah
dont la plus grande partie de son peuple a été exterminé par l’Allemagne
nazie.
Et c’est pourquoi Israël est devenu le premier pays à recevoir le
vaccin. En mémoire de ses grands-parents et de ses parents qui ont
fait naître Israël-Abraham Bourla connu aujourd’hui sous le nom
d’Albert Bourla : PDG de Pfizer !
Voir
tribunejuive.info
2 >>> Une histoire proche de celle d’Alfred Bourla :
celle de Katalin Kariko, d’origine hongroise, la biochimiste
un temps méprisée, qui a mis au point la technique de l'ARN messager.
Voir
franceinter.fr
3 >>> Et encore : Le couple germano-turc en tête de
la course contre le Covid
Une start-up de Mayence, BioNTech, alliée au géant américain Pfizer,
va lancer le premier vaccin contre le covid. À l’origine de cette
success story, deux enfants d’immigrés turcs, Özlem Türeci et
Ugur Sahin.
Voir
lecho.be
4 >>> Autre histoire proche de celle d’Alfred Bourla :
celle de Selman Abraham Waksman (1888-1973), pédologue,
inventeur de la streptomycine, second antibiotique inventé peu après
la pénicilline, émigré de Russie vers les USA.
A noter que Selman Waksman n’a été très correct avec son étudiant,
Albert Schatz, qui a isolé en quelques semaines la streptomycine
à partir d’une souche de Streptomyces griseus, le champignon trouvé
par Waksman trente ans plus tôt. Pour compenser (?), les bénéfices
tirés du médicament ont été versé à une fondation.
Voir
letemps.ch
NB : Waksman est un nom très commun… Ma famille n’a aucun lien
avec cet immense savant.
5 >>> Une histoire proche de celle d’Albert Bourla, Albert
Cohen issu d’une famille juive grecque de Corfou, et qui a donné
un prix Nobel de littérature à la France.
Voir
franceculture.fr
Mutagenèse : la CJUE aurait-elle des idées arrêtées sur le concept
de Nature ? De Jean-Paul Oury - Article paru en août 2018
.../...
Dans une publication datée de 2016, Agnès Ricroch, Klaus Ammann
et Marcel Kuntz avaient bien anticipé la situation et en appelaient
à modifier la législation de l’UE pour l’adapter à l’édition (ou
réécriture) des génomes, sachant que celle-ci était devenue totalement
obsolète : « La réglementation européenne en matière de biotechnologie
est basée sur le procédé technique d’amélioration génétique d’un
organisme (variété végétale par exemple), plutôt que sur les propriétés
de l’organisme lui-même (le phénotype). De plus, une seule technique
est concernée : la transgénèse.
Notre publication montre que cette réglementation déconnectée des
réalités a joué un rôle majeur dans le blocage des « OGM » (organismes
génétiquement modifiés), alors que tel n’était pas son but initial,
et qu’elle est aujourd’hui obsolète. »
Les auteurs affirment alors que les nouvelles biotechnologies vont
subir le même sort. « L’Union européenne (UE) s’est politiquement
enfoncée dans son principe de précaution mal interprété et est incapable
d’aborder positivement la question des nouvelles biotechnologies
(édition ou réécriture du génome) et le génie génétique en général.
»
Ce qui devrait avoir pour effet de bloquer totalement le développement
des nouvelles biotechnologies. En conclusion, ils en appellent plutôt
à la mise en place d’une évaluation des risques réels : « une méthode
opérationnelle simple, qui se concentre sur le phénotype d’une nouvelle
variété au lieu de la méthode utilisée pour la générer. (…) Ce système
devra évaluer les risques réels et non pas surévaluer les risques
perçus des variétés qui sont tombées dans le cadre réglementaire
des « OGM ».
.../...
Voir
europeanscientist.com
Du côté d'EBBH
La France fait-elle partie des plus gros consommateurs de médicaments
dans le monde ?
Voir
liberation.fr
Bilan économique 2020 des entreprises du médicament
Voir
leem.org
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Le bucheron de JJ Millet
10
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What Can Biden’s Plan Do for Poverty? Look to Bangladesh. By
Nicholas Kristof
As that nation turns 50, its surprising success offers lessons
about investing in the most marginalized.
.../...
The World Bank calls Bangladesh “an inspiring story of reducing
poverty” — with 25 million Bangladeshis lifted from poverty over
15 years. The share of children stunted by malnutrition has fallen
by about half in Bangladesh since 1991 and is now lower than in
India.
You skeptical readers are shaking your heads and muttering: Overpopulation
will undo the progress. In fact, Bangladeshi women now average
only two children each (down from seven).
In short, Bangladesh invested in its most underutilized assets
— its poor, with a focus on the most marginalized and least productive,
because that’s where the highest returns would be. And the same
could be true in America. We’re not going to squeeze much more
productivity out of our billionaires, but we as a country will
benefit hugely if we can help the one in seven American children
who don’t even graduate from high school.
That’s what Biden’s attack on child poverty may be able to do,
and why its central element, a refundable child tax credit, should
be made permanent. Bangladesh reminds us that investing in marginalized
children isn’t just about compassion, but about helping a nation
soar.
See
NTY
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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How to Reach People Who Are Wrong, by Nicholas Kristof (NYT)
In the post-Trump era, research suggests the best ways to win people
over.
The Trump years were a time of high passion, of moral certainty, of
drawing lines in the sand, of despair at the ethical and intellectual
vacuity of political foes. But now it’s time to recalibrate.
From my liberal point of view, Democrats were largely vindicated.
From the Muslim ban to the separation of families at the border, from
the mishandling of the pandemic to the Capitol insurrection, Democrats’
warnings aged well. Yet one of the perils in life is being proven
right.
The risk is excessive admiration for one’s own brilliance, preening
at one’s own righteousness, and inordinate scorn for the jerks on
the other side. It was the Republicans’ hubris after the 1991 gulf
war — won in 100 hours — that led the G.O.P. to march obliviously
into the catastrophic Iraq war a dozen years later.
Adam Grant, an organizational psychologist at Wharton, has a smart
new book out advising us to “Think Again,” in the words of his title.
He explores in part what goes wrong when smart people are too righteous,
and he offers a paean to intellectual humility.
Research finds that the best people at making predictions (did you
know that there are prediction tournaments?) aren’t those who are
smartest but rather those who weigh evidence dispassionately and are
willing to change their minds.
Likewise, math whizzes excel at interpreting data — but only so long
as the topic is banal, like skin rashes. A study found that when the
topic was a hot one they cared about, like gun policy, they blundered.
Passion swamped expertise.
There are a number of biases in play, including the “I’m not biased”
bias. That’s when we believe we’re more objective than others, and
it particularly traps intelligent people.
“These biases don’t just prevent us from applying our intelligence,”
Grant writes. “They can actually contort our intelligence into a weapon
against the truth. We find reasons to preach our faith more deeply,
prosecute our case more passionately, and ride the tidal wave of our
political party.”
There’s reason to think that American men may be particularly vulnerable
to this intellectual arrogance. In one study, teenagers around the
world were asked to rate their mastery of 16 areas of math, including
three that don’t exist: “declarative fractions,” “proper numbers”
and “subjunctive scaling.” Those who boasted of their skill in nonexistent
fields were disproportionately male, affluent and North American.
I wonder if we liberals, having helped to preserve American democracy
over the last four years, are getting cocky and self-righteous — and
the boast in the first half of this sentence might be an example of
that.
Both left and right often see the world, indignantly, through a tidy
moral prism, but the world is messier than that.
After #MeToo, progressives embraced the slogan “believe women” but
struggled when a woman accused Joe Biden of sexual harassment. Some
liberals embraced the slogan “defund the police” and hurt the election
prospects of Democratic candidates who actually favored alternative
social spending. Moving further to the left, utopians in Seattle last
year set up a six-block “no-cop zone” that would be free of police
violence, but the subsequent shootings there of six people in 10 days
confirmed the value of the police. A much-read New York Times article
last week chronicled how Smith College rushed to apologize and suspend
a white janitor whom a Black student accused of racism; an investigation
found no basis for the accusation.
The world is complicated, and we should all be cautious about shoehorning
facts into our ideological constructs.
That’s one reason for intellectual humility: The search for truth
is bumpy and complicated. My favorite philosopher, Sir Isaiah Berlin,
emphasized that we’re fated to live in a world with competing and
incommensurate values; that’s not terrain suitable for grandstanding.
Another reason to recalibrate is that if Democrats want to get things
done, they need to win over undecided voters in swing states. And
there’s evidence that preaching from the moral high ground alienates
those voters. President Biden seems to understand all this better
than some others in his party: He gets that every time Democrats brandish
their wokeness and wag fingers or call people bigots, they manufacture
more Republicans.
“Humility is often a more effective persuasive tool,” Grant told me.
Research suggests that what wins people over is listening, asking
questions and appealing to their values, not your own. Grant cites
evidence for “complexifying” issues so they become less binary and
more nuanced, enabling someone on the other side to acknowledge areas
of ambivalence.
Researchers find that it is easier for people to reach agreement on
difficult issues if they have been prepped to see the world as complicated
and full of grays. It’s a painstaking, frustrating process of building
trust, keeping people from becoming defensive, and slowly ushering
them to a new place.
All this is tough to do after four traumatic and polarizing years,
especially when fundamental moral issues are at stake. But it’s precisely
because the stakes are immense that we should try to learn from the
science of persuasion and emphasize impact over performance.
See
NYT
Penguins
A man was driving down the road when a policeman stopped him. The
officer looked in the back of the man’s truck and said, “Why are
these penguins in your truck?”
The man replied, “These are my penguins. They belong to me.”
“You need to take them to the zoo,” the policeman said.
The next day, the officer saw the same guy driving down the road.
He pulled him over again. He saw the penguins were still in the
truck, but they were wearing sunglasses this time. “I thought I
told you to take these penguins to the zoo!” the officer said.
“I did,” the man replied. “And today I’m taking them to the beach."
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