Du côté du web et de l’informatique agricole n° 22 du 20 mai 2021

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 22 du 20 mai 2021

Ce message online


AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 22 - 2021
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 20 mai 2021



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Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke

Virus 1
Virus 3
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Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021 Vraie nouveauté !
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque
Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore
Tout sur le vaccin
Celles de mai 2021 Vraie nouveauté !


Conseil de lecture

Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?" est intéressant avec des regards très différents des uns des autres sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter (d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand basculement entre inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


C'était avant l'informatique...

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Suisse : Á nos agriculteurs - VolxRoX feat, Les TurboLadies - Parodie "à nos souvenirs"

L’initiative « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse » demande de bannir totalement l’usage des produits phytosanitaires et des produits désinfectants de synthèse dans l’agriculture et dans la transformation agroalimentaire. Une telle interdiction affaiblirait la recherche et marginaliserait l’agriculture Suisse
Voir vidéo extra !


Agriculteurs de Haute-Loire (Auvergne) – par Wazoo - Folk Festif d'Auvergne - Rock Rural - Pas de pays sans paysans
Voir autre vidéo extra !


5 millions de morts en Chine dues à la Covid-19 ? (source : Radio Taiwan International)

Le 15 mai, les données concernant la Chine indiquaient 100 249 malades et 1 695 morts selon la JHU - John Hopkins University.

L’enquête (dernier recensement général de la population) indique, par ailleurs, que le nombre de décès s’est élevé à 14 610 000 en 2020, alors qu’il n’était que de quelque 9 450 000 au sein de la population totale en 2019, représentant donc une augmentation brutale de près de 5 000 000 décès. Cette hausse inhabituelle pourrait être liée à la pandémie de Covid-19 et démentir ainsi les chiffres officiels fournis par le gouvernement chinois, selon lequel, jusqu’à aujourd’hui, et sur l’ensemble du territoire chinois, n’ont été comptabilisés que 4 636 décès liés à la maladie.
Voir Radio Taiwan International
Signalé par Paul JAMET
Mél ; paul.jamet(a)free.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Peasant Couple Going to Work (after Millet) by Vincent Van Gogh

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Votations du 13 juin en Suisse : Dans les bottes d'un paysan, par Boris Busslinger (Journal Le temps, de Lausanne)

Nous voterons bientôt sur deux objets directement liés à l’agriculture et aux pesticides. La plupart des paysans font la moue, beaucoup de citadins applaudissent, le fossé est profond. Que représente exactement l’exploitation d’un domaine ? Entre traite, nettoyage de porcherie et conduite de tracteur, j’ai testé pour vous.

Je suis l’urbain de la place bovine et ma face blanche a mauvaise mine. Il est cinq heures. La ferme s’éveille. Pour aller traire. Nous sommes fin avril, c’est le premier matin sans gel à Mettembert, une commune rurale du nord du Jura. Il fait nuit noire. A l’étable, 50 vaches laitières se lèvent lourdement sous de faibles néons. Et défèquent dans de grandes éclaboussures. Un mur de chair mugissante se dandine dans la pénombre. Prêt à entamer sa transhumance mécanique vers la salle qui déchargera ses pis.
.../...
Depuis que les votations agricoles de juin sont à l’agenda, le constat suivant revient encore et encore: les citadins ont perdu le contact avec la réalité paysanne. D’où l’idée de la vivre, ne serait-ce qu’un bref instant. Accueilli à bras ouverts – et une certaine circonspection au début – par la famille Chèvre, exploitante de la « Ferme des 3 C », à Mettembert, j’ai tenté une reconversion difficile : troquer la vie de gratte-clavier pour celle de fermier. Dureté de la tâche, technologisation de l’agriculture, polyvalence des acteurs de la branche, l’expérience fut une constante surprise. Et un rappel bienvenu : nul besoin de s’expatrier pour pénétrer un autre monde.
.../...
Conduite de plusieurs tracteurs, traite, installation d’une nouvelle clôture à l’aide de barres à mine, masses et autres pinces arracheuses de barbelés. Transfert d’animaux de la ferme à un pâturage voisin – parfois en les poussant à l’épaule même dans la bétaillère. Acheminement et mélange de la nourriture des bêtes selon leur poids et leur âge. Nettoyage constant des divers ateliers, surfaces, machines et outils nécessaires au travail journalier. Réparations permanentes des infrastructures, moissonneuses-batteuses, véhicules de tout type. Transport du lait à la fromagerie, semis, récoltes, traitements éventuels des champs. Le labeur ne connaît pas de fin. Sans compter la bureaucratie, dont l’obligatoire précision laisse pantois.
.../...
« C’est clair, c’est du job, témoignent les associés de la ferme. Mais nous disposons d’une situation enviable dans la branche. Comme nous sommes trois sur l’exploitation, ça nous permet de prendre un week-end sur trois de congé et deux semaines de vacances par année. » Parmi les agriculteurs, il est en effet courant de ne jamais prendre de pause. Jamais. Le système de « communauté » en vigueur dans ma ferme d’accueil a été lancé dans les années 1980 par « Le Joseph », père du Simon. Courant en France, il demeure rare en Suisse. Á Mettembert, « aucun associé ne reviendrait en arrière », souligne, en appréciant, Gaël Monnerat, « le Gaël », cousin du Simon et associé le plus récent.
.../...
Le jour où Simon, Gaël et Joseph contempleront un écran depuis une salle de contrôle n’est cependant pas encore arrivé. La vie fermière demeure rude. La météo définit les récoltes, le changement climatique gagne du terrain, on se lève (très) tôt. On se couche souvent tard. Et quels que soient la motivation, l’énergie disponible et les problèmes personnels, il faut laver la porcherie et traire. Deux fois par jour. Tous les jours. Toute l’année.
Voir letemps.ch

 

C’était affreux… de Francis Jammes (1868 – 1938) in De l’angelus de l’aube à l’angelus du soir (1898)

À Mademoiselle M. R.

C’était affreux ce pauvre petit veau qu’on traînait
tout à l’heure à l’abattoir et qui résistait,

et qui essayait de lécher la pluie
sur les murs gris de la petite ville triste.

Ô mon Dieu ! Il avait l’air si doux
et si bon, lui qui était l’ami des chemins en houx.

Ô mon Dieu ! Vous qui êtes si bon,
dites qu’il y aura pour nous tous un pardon

— et qu’un jour, dans le Ciel en or, il n’y aura
plus de jolis petits veaux qu’on tuera,

et, qu’au contraire, devenus meilleurs,
sur leurs petites cornes nous mettrons des fleurs.

Ô mon Dieu ! Faites que ce petit veau
ne souffre pas trop en sentant entrer le couteau…


Je suis sans doute un idiot sentimental.
Cependant, s’il fallait choisir un poème, un seul,
pour nous dire que la poésie est émotion,

S’il fallait choisir un poème, un seul,
pour nous dire que des mots les plus simples viennent les larmes les plus chaudes,

S’il fallait choisir un poème, un seul,
qui, nous faisant pleurer, nous dirait que notre cœur n’est pas tout à fait mort,

Ce serait un poème de Francis Jammes, et ce serait l’histoire de ce petit veau.

Elle rejoint, plus grande encore, de Prévert le cheval au pied cassé, celui de Paul Fort,
mort d’un éclair blanc, le crapaud et l’âne de Victor Hugo, tous martyrisés.


Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
 

Le veau, dessin préparatoire, par Jean-François Millet


 

Droit dans ses bottes à l'Agriculture, Denormandie froisse l'aile verte

En moins d'un an, Julien Denormandie est monté au front pour réintroduire les néonicotinoïdes sur les betteraves, défendre la viande à la cantine et saluer inlassablement les agriculteurs qui "nourrissent le peuple". Le ministre de l'Agriculture fait forte impression dans la profession. Moins parmi les écologistes.

Propulsé du Logement à l'Agriculture en juillet 2020, ce proche d'Emmanuel Macron a rapidement endossé le costume de défenseur des 450.000 exploitants agricoles français, manquant rarement une occasion de rappeler qu'il est ingénieur agronome de formation. "Sa marque de fabrique, c'est qu'il fait l'unanimité parmi ceux qui ne sont pas dans une vision décroissante de l'agriculture", décrit Dominique Chargé, président de la Coopération agricole. "Avec une sacrée volonté", le ministre remet selon lui du "rationnel" dans l'approche des questions agricoles auparavant "dictées par l'émotion collective citoyenne".

Dès l'été 2020, Julien Denormandie s'est engagé en faveur d'un retour encadré des néonicotinoïdes dans les champs de betteraves à sucre, pour contrer la jaunisse menaçant la production. Son "acte fondateur" de ministre, estime Arnaud Rousseau, premier vice-président de la FNSEA. Le céréalier francilien salue le "courage" de Julien Denormandie alors qu'il n'était "pas politiquement correct" de revenir sur une interdiction portée en 2016 par Barbara Pompili, désormais ministre de la Transition écologique.
Voir pleinchamp.com


Sur l’importance du respect des brevets (GW)

J’ai demandé à un bon spécialiste si les brevets restent une protection dans le cas de produits sophistiqués comme les vaccins à ARN, dont le processus de fabrication est extrêmement compliqué. En effet le brevet participe toujours au dévoilement de l’invention.

Ce spécialiste me répond que, y compris sur les produits complexes, les brevets sont indispensables pour éviter tout générique pour une période de 20 ans, mais surtout pour continuer à motiver les laboratoires à investir lourdement dans la recherche.
On dévoile l'invention, certes, mais la protection est efficace, sauf si, comme dans le cas des vaccins, des États pensent à ne plus appliquer le droit international des brevets.

Sans accord avec les sociétés concernées, cela est dangereux pour lesdits états, car les sociétés vont désinvestir dans la recherche, être moins motivés pour développer des transferts de technologie comme c'est le cas actuellement pour les nouveaux vaccins, avec tous les risques que cela peut comporter pour la production et l'approvisionnement dans les pays qui en ont le plus besoin.

Ma conclusion (GW) : En mettant l'accent sur les brevets, nous nous donnons l'air d'être généreux.
Mais le mieux, le plus rapide et le plus simple, serait, me semble-t-il, de demander aux sociétés concernées de produire en Europe, de négocier les prix, et d’imposer en Europe les bénéfices générés en Europe, en leur rappelant qu’elles ont souvent bénéficié d’aide massive des États-Unis, du Royaume-Uni ou de l’UE...
...e t qu'ensuite les USA, le RU et l’UE offre à prix très réduit ou gratuitement les vaccins aux pays les plus pauvres…

En 1899, 1900, 1901 et 1910, un groupe d'artistes, dont notamment Jean-Marc Côté, a réalisé une série de cartes et de dessins d'anticipation sur le thème de l'an 2000 (Bibliothèque Nationale de France).


Une école / At school
In 1899, 1900, 1901 and 1910, a group of artists, including notably Jean-Marc Côté, produced a series of anticipatory drawings on the theme of the year 2000 (BNF).

Photo d’une ancienne arracheuse betterave

J’adore votre gazette et je m’empresse toujours de la lire quand elle arrive dans la boîte, merci pour l’information que vous partagez.
J’ai une question personnelle à propos de la photo de matériel agricole ancien dans une des dernières gazettes.
Serait-il possible de m’envoyer la photo en meilleure qualité, ou uniquement l’arracheuse à betteraves, que je puisse mieux évaluer la conception au niveau des coutres ?
En effet, pour des récoltes d’expérimentations betteraves, j’ai adapté du matériel sur un motoculteur que j’ai copié sur une vieille arracheuse tirée par cheval, mais je suis très intéressé par des photos d’autres modèles.
Contact : Patrice KERCKOVE
Mél : patrice.kerckove(a)tereos.com

Ma réponse (GW) :
Une règle si vous utilisez Google Chrome :
- vous accédez au site de l’Afia en cliquant sur l’image qui vous intéresse.
- vous faites un clic droit pour copier l’adresse de l’image originale et vous y accédez. Elle peut ne pas être de très bonne qualité… mais de qualité suffisante pour une diffusion sur le web…
- et dans ce cas, toujours avec un clic droit, vous demandez à Google de rechercher une image analogue.


Agriculteurs de Bretagne

- 68 111 actifs, agriculteurs et salariés qui travaillent chaque jour pour nourrir l’équivalent d’1/3 des Français

- 1ère région agricole française pour l’élevage et pour plusieurs légumes

- Une ferme bretonne compte 51 hectares et fait travailler 2,5 personnes (fermes familiales qui, pour certaines, se transmettent depuis plusieurs générations !)

- Plus de 26 000 fermes en Bretagne

- 26% des chefs d’exploitations sont des femmes

Les agriculteurs font vivre la région avec les emplois créés. Un tiers des emplois des entreprises bretonne est lié à l’agriculture.
Voir agriculteurs-de-bretagne.fr


Apophtegmes de saison

Je m'acier ou je métal ?

Je n'ai jamais compris pourquoi le 31 mai est la journée sans tabac alors que le lendemain c'est le 1er joint.


La production de livres

See ourworldindata.org  

Libres expressions (jouons encore avec les mots !)

A 21 ans, Robert décida de changer de sexe. Pour prendre plus grand…
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr

Quel avenir pour l’agriculture et l’alimentation bio ? Par Gil Kressmann

L’agriculture dite « biologique » est née au début du siècle dernier. Plus qu’un modèle de production, elle prônait le retour à la nature.

Pendant longtemps, elle n’a intéressé qu’un nombre très restreint d’agriculteurs et de consommateurs. Il faut attendre 1980 pour que l’État inscrive officiellement l’agriculture biologique dans la loi d’orientation agricole. Puis la succession de crises sanitaires dans les années 1990 (vache folle, scandale des lasagnes au cheval, œufs contaminés…) opère un changement profond au sein de l’opinion publique vis-à-vis de l’alimentation. Les consommateurs n’ont plus peur de manquer, mais s’inquiètent dorénavant de ce qu’ils mangent. Les critiques d’une agriculture « productiviste » prennent de l’ampleur. Sont-elles pour autant justifiées ? En toute hypothèse, ces critiques ont sans doute su convertir un nombre croissant de consommateurs aux bienfaits avancés par les promoteurs de l’agriculture et de l’alimentation biologiques.

À présent, le bio est devenu un véritable marché de masse. Cette dynamique est en train de transformer en profondeur l’écosystème de ce secteur d’activité. L’environnement concurrentiel des filières bio est en grande mutation, avec l’émergence de nouveaux acteurs. Le monde agricole ne reste pas sans réagir et s’engage dans la transition écologique en prenant de multiples initiatives. Encouragée à s’industrialiser et à s’internationaliser au risque de mettre en péril ses fondamentaux, la filière  bio est néanmoins contrainte de se remettre en question.

Voir fondapol.org


Glyphosate, l’impossible débat. Intox, mensonges et billets verts. Par GRW - Gil Rivière-Wekstein

>> Une nouvelle édition révélant les véritables enjeux de cette affaire

Un an après la première édition du livre Glyphosate : l’impossible débat. Intox, mensonges et billets verts, une nouvelle version, incluant une mise à jour, dévoile les véritables enjeux de cette affaire. « Une nouvelle édition s’imposait en raison de l’évolution de la situation judiciaire outre-Atlantique et des toutes dernières conclusions des deux rapports de l’Inrae et de l’évaluation comparative menée par l’ANSES », note l’auteur de cette longue enquête, le journaliste spécialisé en agriculture Gil Rivière-Wekstein.

>> Les premiers bénéficiaires : les cabinets d’affaires américains

Dans la première édition, l’auteur avait souligné le rôle essentiel d’une petite dizaine de cabinets d’avocats américains à l’origine des multiples procédures en cours contre la société Bayer. Ce rôle capital a été confirmé en 2020, lorsque le géant de la chimie a annoncé avoir cédé au chantage de ces cabinets d’avocats en acceptant une transaction de plus de dix milliards de dollars. Cependant, comme le révèle l’auteur, si ces litiges devraient aboutir à un accord global, les particuliers plaignants ne devraient toucher qu’une partie infime des indemnisations que leur ont fait miroiter leurs « défenseurs », la majeure partie du pactole – à savoir plusieurs milliards de dollars – devant être empochée par ces mêmes cabinets… et sans que cela ait de conséquence sur l’homologation du glyphosate aux États-Unis.

>> Une interdiction qui met en péril l'agriculture française

Influencé de façon indirecte, mais bien réelle, par la machine de guerre médiatique mise en place par les cabinets d’affaires américains, le président Emmanuel Macron avait annoncé dès le 27 novembre 2017 la fin du glyphosate dans l’agriculture française. Une posture dans laquelle le président s’est lui-même enfermé, faisant fi de toutes les données agronomiques et scientifiques.

Or, en 2020, deux rapports de l’Inrae ainsi qu'une évaluation comparative menée par l’ANSES ont rendu leurs conclusions. Celles-ci confirment que « la sortie brutale du glyphosate n’est pas possible sans une mise en péril de l’agriculture française ».

Pour commander ou en librairie !


La France championne du monde de la pression fiscale

En 2017, la France a détrôné le Danemark en tant que pays ayant la plus forte pression fiscale au monde. Selon le rapport annuel de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), les recettes fiscales de l'Hexagone ont atteint, l'an passé, 46,2 % du produit intérieur brut (PIB). C'est deux dixièmes de point de plus qu'en 2016 où il n'était que de 46 %. En 1965, ce ratio était de 33,7 %.
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À sa décharge, le gouvernement français pourra toujours invoquer une tendance générale. Pour la huitième année consécutive, le poids de la fiscalité dans les pays riches de l'OCDE a progressé.
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Quels pays sont vraiment les plus riches ? Global Wealth Report 2019 publié par le Crédit Suisse, par Tristan Gaudiaut, 22 oct. 2019

Attention : La différence entre le patrimoine médian et le patrimoine moyen donne ainsi une idée des inégalités de répartition des richesses : plus cette différence est petite, plus un pays peut être considéré comme égalitaire en matière de répartition des richesses.


Chaine de production de Mercédès : effrayant et superbe
Voir vidéo spectaculaire


Agriculture : la souveraineté alimentaire de la France est-elle en danger ?

Alors que s'ouvre la semaine de l'agriculture, la brigade RTL a enquêté sur la souveraineté alimentaire française, une notion louée par le gouvernement pendant le premier confinement. Mais le secteur attend de nouvelles perspectives pour faire face aux défis qui se profilent.
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On ne peut donc plus parler d'indépendance alimentaire de la France. Et le pire c'est pour tout ce qui fait tourner l'agriculture, les engrais, les machines, les produits phytosanitaires, les aliments pour bétail, on importe beaucoup trop. Si les frontières se ferment, les agriculteurs tombent en panne.
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Voir rtl.fr
Signalé par G. POIDEVIN, membre de l’Académie d’agriculture
Mél : poideving(a)gmail.com

A quoi réagit André Fougeroux, membre de l’Académie d’agriculture
Excellent : sur la question de souveraineté en agrofournitures mais pas que… Virginie Garin aurait-elle lu notre chapitre du livre Covid19 et agriculture, produit par l’Académie d’agriculture ?
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


AFIS


Les biotechnologies agricoles: la culture scientifique en débat

Le rejet des OGM et des NBT, symptôme de notre défiance face à la science et au progrès.
Voir institutsapiens.fr


Raymond Devos : Dessus Dessous
Voir vidéo


Transdisciplinary participatory-action-research from questions to actionable knowledge for sustainable viticulture development

Jean Masson (1) Isabelle Soustre-Gacougnolle (1) Mireille Perrin (1) Carine Schmitt (1) Mélanie Henaux Caroline Jaugey Emma Teillet Marc Lollier (2) Jean-François Lallemand Frederic Schermesser P. Isner P. Schaeffer C. Koehler C. Rominger M. Boesch P. Rué Y. Miclo A. Bursin E. Dauer J. M. Hetsch M. Burgenath J. Bauer M. Breuzard V. Muré F. Cousin R. Lassablière

1 SVQV - Santé de la vigne et qualité du vin
2 LVBE - Laboratoire Vigne Biotechnologie et Environnement

Abstract: Viticulture negatively impacts the environment, biodiversity, and human health; however, despite the widely acknowledged challenges that this intensive agricultural activity poses to sustainable development, measures to reduce its invasiveness are constantly being deferred or rebuffed.
Constraints to change are linked to vine cultivation methods, the impacts of climate change on vine resilience and disease sensitivity, and socio-economic models, as well as growing criticisms from society. Research and training have thus far failed to provide solutions or mobilise stakeholders on a large scale. Such resistance to sustainable practices development calls into question the effectiveness of knowledge production systems and relations between scientists, winegrowers, and society: Have scientific disciplines overly isolated themselves from each other and from the wider society to the point of losing the capacity to incorporate alternative forms of knowledge and reasoning and achieve collaborative action?
Herein, we describe our findings from a participatory action research project that began in Westhalten, France, in 2013 and ultimately spread to Switzerland and Germany over the next 6 years. We show that participatory action research can mobilise long-term collaborations between winegrowers, NGOs, advisers, elected officials, members of civil society, and researchers, despite differing visions of viticulture and the environment.
The epistemological framework of this research promotes consensus-building by valuing complexity and dissensus in knowledge and reasoning such that all actors are involved in experimentation and the production of results.
From these findings, consensus statements were collectively elaborated in qualitative and quantitative registers. Once acknowledged by the scientific community, these consensus statements became shareable knowledge. We propose that this renewed interdisciplinarity associating the human and social sciences with agronomic and biological sciences in collaboration with stakeholders produces actionable knowledge that mobilises and engages winegrowers to conceive and implement sustainable viticulture on a transnational scale.
See hal.inrae.fr


Ma réaction... (GW)

Ce résumé est à la fois marrant (tout est dans tout et réciproquement) et triste pour ses auteurs qui se demanderont, à la fin de leur vie, avec comme un vide autour d’eux, ce qu’ils auront bien pu faire d’utile. Je me permets de reprendre ci-après la réflexion d’un ami…

À croire que toute action de recherche doit d’abord être conçue comme une guerre contre l’existant, existant dans lequel les contingences liées à la Nature elles-mêmes doivent s’effacer devant un projet de société fantasmé.

C’est un énoncé très clair de la méthode appliquée pour forger la vision écologiste (et non écologique) de l’agriculture :

- Asséner une affirmation tout en nuances : « La viticulture impacte négativement l’environnement, la biodiversité et la santé humaine ».

- Puis discuter des solutions à apporter à ce grave problème, en y associant l’éventail le plus large possible de compétences, pour mettre en minorité les scientifiques qui travaillent sur les faits objectifs pouvant contester l’affirmation initiale, et faire passer leur rappel à la réalité pour de la résistance au changement.

Et enfin souligner l'importance de la palabre à entretenir à ce sujet par des acteurs (bien) payés par les impôts de celles et ceux qui produisent quelque chose d’utile.


La transition agroécologique – Tome I - Tome II - Quelles perspectives en France et ailleurs dans le monde ?

Le déploiement en France de l’agroécologie est l’une de priorités de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014. Les membres de l’Académie d’Agriculture de France et de nombreux collègues s’appuyant sur les premières réflexions d’un groupe de travail se sont interrogés sur les conditions et les solutions pour réussir ce déploiement.

Cet ouvrage est articulé en deux tomes. Le premier dresse un état des lieux du concept de l’agroécologie et de sa situation actuelle dans différentes parties du monde tandis que le second volume s’attachera à définir les perspectives et les changements à promouvoir pour réaliser une transition agroécologique. Après un rapide tour d’horizon sur le développement de l’agroécologie dans d’autres continents, les réflexions et les propositions rassemblées dans cet ouvrage sont fondées sur la contribution des sciences agronomiques, écologiques, économiques et sociales ainsi que sur des analyses et témoignages issus du terrain.

Elles s’adressent aux enseignants, aux étudiants, aux agents de développement, aux professionnels comme aux décideurs politiques, soucieux de la mise en œuvre d’une transition agroécologique mieux à même de faire face au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité, ainsi qu’aux attentes des consommateurs pour une alimentation saine et diversifiée.

Voir pressesdesmines.com



Disparition des communes : ce que prépare le gouvernement (ce qu’en disait l'excellent Antoine Jeandey en 2015, mais en l’occurrence, Antoine faisait erreur… Voir § suivant)

Créé il y a un an, le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) vient de répondre à une demande gouvernementale de "rationalisation des intercommunalités" par un rapport qui doit servir de socle à un projet de loi. On y découvre entre les lignes une vocation franchement destructrice vis-à-vis des élus communaux.
Voir wikiagri.fr


L'intercommunalité, une constante des réformes territoriales (où l’on voit que les communes regroupées peuvent garder leur personnalité propre et garder des marges de manœuvre assez importantes)
.../...
La loi du 16 décembre 2010 crée les communes nouvelles. La loi Marcellin de 1971 relative aux fusions de communes n’ayant pas donné les résultats attendus, la loi de vise à favoriser la fusion de communes par l’instauration de communes nouvelles.

La commune nouvelle dispose de toutes les compétences de la commune et de la clause générale de compétence. La création d’une commune nouvelle peut concerner des communes contiguës ou résulter de la transformation d’un EPCI, elle requiert l’accord des conseils municipaux ou des populations concernées.

Les anciennes communes peuvent conserver une représentation institutionnelle dans la nouvelle commune en tant que communes déléguées dont le statut est assez proche de celui des mairies d’arrondissement de Paris, Lyon et Marseille.
.../...
Voir vie-publique.fr

L'agriculture bio et l’environnement, par Bernard Le Buanec

L’un des arguments le plus souvent mobilisé par les adeptes de l’agriculture biologique pour justifier leur recours aux aliments issus de ce mode de production est son impact sur l’environnement, censé être meilleur que celui de l’agriculture dite conventionnelle. Alors que le marché du bio est en forte expansion et en sachant qu’aucun des critères de la certification bio n’a trait directement à des caractéristiques environnementales, il convient de s’interroger sur le bien-fondé de cet argument, et ce afin que les citoyens puissent choisir en connaissance de cause.

Cette étude s’appuie sur la recherche scientifique afin d’analyser l’impact différencié des agricultures biologique et conventionnelle sur divers compartiments de l’environnement, à savoir : l’eau, l’air, la fertilité des sols, la biodiversité sauvage et l’utilisation de l’espace terrestre. Les principaux indicateurs utilisés seront les teneurs en différents éléments « polluants » de l’eau et de l’air, l’impact sur la production de gaz à effet de serre, la teneur des sols en matière organique et en éléments fertilisant minéraux, l’abondance de différentes espèces formant la biodiversité et, enfin,  les surfaces nécessaires pour une production agricole suffisante.

Voir fondapol.org

L’agropeople ressemble à un agriculteur, mais ce n’est pas un agriculteur ! (Par l'excellent Jean-Paul Pelras)

Depuis quelques mois dans nos campagnes et derrière le prisme des médias, essaime une nouvelle engeance : l’agropeople. Dans cet aréopage de néo-paysans nous trouvons Fanny Agostini qui fut, tour à tour, miss météo sur BFM TV, animatrice de Thalassa, chroniqueuse sur Europe 1, où elle évoque sa ferme pédagogique, présentatrice de l’émission Ushuaia TV. Mais aussi cofondatrice de Climate Bootcamp où celle qui est également conseillère municipale de La Bourboule a accueilli dans cette petite ville auvergnate Marion Cotillard, Nicolas Hulot, Léa Salamé, Gilles Boulleau ou encore l’agroécologiste Pierre Rabhi. Fanny Agostini qui explique à ses auditeurs comment il faut travailler la terre en condamnant au passage la dérogation aux néonicotinoïdes sur les betteraves et en créant avec son mari, ancien directeur de Good Planet, l’ONG Landestini imaginée pour “reconnecter l’humain à la terre et à la nature”. Autre personnalité soudainement intéressée par l’air de nos campagnes, le milliardaire Xavier Niel qui devrait inaugurer, en septembre prochain, son école d’agriculture gratuite et se lance, un hasard n’arrivant jamais seul, dans la fabrication de steaks végétaux. Citons également, entre autres amoureux de la terre, le journaliste Hugo Clément, qui milite pour le bien-être animal ; Audrey Pulvar, chargée de l’agriculture à Paris ; Stéphane Bern, qui présente La ferme préférée des Français ; Élise Lucet, qui s’occupe régulièrement de dénoncer les pratiques agricoles ; Guillaume Canet, qui a créé Cultivonsnous.tv ; ou encore Karine Le Marchand, marraine du Grand débat agricole et présentatrice de l’émission matrimoniale L’amour est dans le pré. Arrivent ensuite en bonne place et relayées au plan régional, les rubriques publiées dans les journaux ou diffusées sur les ondes, animées par des spécialistes autoproclamés de l’agronomie qui interviennent jusque dans les salles de classe pour dire tout le bien qu’ils pensent de l’écologie.

Lire la suite…
Voir lagri.fr


Suicides agricoles : la délicate interprétation des fatalités ! (Par l'excellent Jean-Paul Pelras)

Dans une nouvelle tribune publiée récemment (comme il se doit dans Libération…) 46 associations, syndicats ou ONG réclament, entre autres doléances, un virage agroécologique concernant la future Politique agricole commune, avec une réorientation des soutiens. Et évoquent dans leur propos “le mal être paysan”. Ce mal être paysan, multifactoriel bien entendu, qui résulte également, depuis quelques années, d’une stigmatisation largement encouragée par la campagne de dénigrement que les écologistes instillent, de reportages calibrés en émissions à charge. Ce mal être paysan, référence à peine voilée aux nombreux suicides agricoles recensés sur l’ensemble du territoire, demeure un sujet délicat, très délicat même, qu’il faut aborder avec beaucoup de circonspection par respect pour ceux qui ont eu à affronter, au sein même de leurs familles, cette dramatique épreuve.
Qui n’a jamais croisé dans nos campagnes un veuf perdu dans ses silences, un célibataire que l’on croit, à tort, endurci, traversant dans la vacuité et la grisaille des dimanches après-midi une vie sans passion ni perspective, un couple de paysans déchiré par les dettes, ruiné par les aléas du marché, par le caprice des éléments, un exploitant exploité qui ne sait plus démêler l’écheveau des contraintes administratives et va chercher, le soir venu, ce qu’il croit être la solution au bout d’une corde accrochée à la plus haute poutre de la stabu ? Le célibat, la solitude, la maladie, une existence parfois rudimentaire, l’isolement, les difficultés financières sont autant de paramètres qui, souvent cumulés, contribuent au désarroi et précipitent les mouvements brusques du destin, quelque part entre “l’insaisissable et l’irrémédiable”.

Depuis quelques années, au-delà des cortèges funèbres où ceux du pays et ceux du métier, colère rentrée, yeux rougis, une casquette entre les doigts, se contentent de maudire le ciel, la banque, l’État, les créanciers, nous assistons à une médiatisation du suicide agricole. Émissions de téléréalité, films de cinéma, publications, sondages, statistiques, reportages… Avec le temps, je ne sais toujours pas ce qu’il faut réellement penser de cette “mobilisation artistique” en faveur d’une profession qui réclame, quoi qu’on en dise, davantage de considération que de compassion. Cette considération éprouvée par l’acharnement dont l’agriculture française est victime. Ce mal être paysan dénoncé par ceux qui, paradoxalement, écologistes obtus et inquisiteurs, en sont en partie responsables.
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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Celui qui apprend à prendre du bon, rajeunit tout autant.
Daniel Desbiens

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatique et numérique agricole

Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 6 mai 2021 de cette gazette afia

>>> Last issue of the Efita Newsletter nb 985 dated May 10, 2021

>>> Last available statistics for the efita newsletter


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Meules, derniers rayons du soleil, de Claude Monet

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Traitement de nuit pour protéger la vigne au mieux (grâce au numérique ! – GW)

Émilie et Benjamin, viticulteurs dans l'Hérault, expliquent leur choix d'appliquer un traitement protecteur de nuit sur leurs vignes.
Voir wikiagri.fr


Joskin : Un configurateur pour les bétaillères et les aérateurs de prairies

Après un site Web totalement remis à neuf et plus intuitif, la digitalisation de son showroom ou encore la visite virtuelle de ses différents sites de production, Joskin continue sur sa lancée et propose désormais un configurateur en ligne pour ses bétaillères et aérateurs de prairies.
Voir grostracteurspassion.com


Détecteurs de vêlages... Sondes ou détecteurs à placer sur la queue : à chacun son outil

Les détecteurs de vêlages visent à simplifier le travail de l'éleveur en l'alertant au bon moment. Qu'il s'agisse de sondes, de détecteurs à placer sur la queue ou de ceinture de vêlage, les outils d'aujourd'hui présentent une bonne sensibilité.
Voir agri-mutuel.com


La diminution de l'extrême pauvreté dans le monde (agrandir au besoin les graphiques grace à votre navigateur)
See ourworldindata.org

 

Élevage : Un œil extérieur sur mon projet robot

Pas toujours simple de bien comparer les propositions commerciales des installateurs de robot. Des spécialistes accompagnent les éleveurs pour appréhender toutes les nuances des devis et avoir toutes les clés pour choisir. « Il y a quelques années, les éleveurs partant en traite robotisée avaient généralement, au moment du projet, deux devis en main »…
Voir paysan-breton.fr


Le site Agdatahub se développe

Le site Agdatahub est en cours de refonte. Découvrez déjà les pages Consentements, Échanges et Services.
Voir agdatahub.eu


Évaluation du risque aphanomyces à la parcelle (Api-

L'API EvA de Terres Inovia permet de classer rapidement une parcelle de pois dans un niveau de risque (faible ou élevé) vis-à-vis de l'aphanomyces.
Voir api-agro.eu


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Meules, fin de l'été, de Claude Monet

3  

Fertilisation : coefficients B et BQ des variétés de blé

Arvalis - Institut du végétal a rénové la méthode de détermination du besoin unitaire d'azote des variétés de blé, afin de répondre aux enjeux de la qualité des blés.
Voir api-agro.eu


Bientôt des robots 100 % autonomes chez Claas ?

Claas prend participation au capital de la start-up néerlandaise AgXeed en vue de développer des solutions robotiques et les services associés. Objectif : pallier le manque de main d'œuvre en agriculture en faisant faire les tâches rébarbatives et/ou dangereuses à des machines 100 % autonomes. Le hollandais propose un robot baptisé AgBot qui pourrait être au catalogue de l'allemand dès le printemps 2022.
Voir agri-mutuel.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Les Meules, effet de gelée blanche de Claude Monet

4  

Piloter sa ferme : savoir prendre les bonnes décisions aux bons moments

Agriculteurs, la récolte vient marquer le résultat d’une année de travail, d’efforts, d’implication sur votre exploitation.
Vous pouvez bonifier ce travail en saisissant les opportunités détectées sur les marchés.
Ne laissez pas les émotions, les excès d’informations vous orienter dans de mauvaises décisions.

Vous avez pris l’habitude d’utiliser votre GPS dans votre tracteur car c’est plus facile et vous êtes plus efficace.
Vous utilisez des outils d’aide au pilotage de vos interventions techniques pour intervenir aux bons moments et à bon escient dans vos travaux.
Les outils Piloter sa ferme ont été développés par, avec et pour des agriculteurs afin de savoir prendre de bonnes décisions de commercialisation. C’est bon pour votre revenu.
Voir pilotersaferme.com


Devrions-nous manger bio ? par Léon Guéguen

S’appuyant sur les travaux de recherche et les faits ayant permis d’aboutir à un consensus scientifique international, cette étude déconstruit certains arguments sous-tendant la promotion de l’agriculture biologique.

En termes nutritionnels, il est admis que la valeur des aliments bio est relativement similaire à celle des aliments conventionnels et que les quelques différences relevées demeurent négligeables au sein du régime alimentaire global. Au niveau sanitaire, si des traces quantifiables de résidus de pesticides sont beaucoup plus souvent détectées dans les fruits, légumes et céréales conventionnels, mais sans conséquences sur la santé, les produits bio végétaux – non protégés – ou animaux – élevés en plein air – présentent plus de risques de présence de constituants naturels toxiques ou de contaminations chimiques ou microbiennes.

La traduction médiatique de récentes études épidémiologiques liant une plus faible incidence de cancers à une alimentation bio confond souvent association et relation causale. Ces résultats ne traduisent pas un effet bénéfique des seuls aliments bio mais de la meilleure hygiène de vie et du comportement alimentaire des « mangeurs bio ». L’argument « nutrition santé », le plus souvent avancé, ne devrait donc plus être revendiqué.

Enfin, il convient de souligner qu’une expansion de l’agriculture bio au-delà de 15% des surfaces cultivées n’est pas possible, notamment pour les grandes cultures, sans élevage de proximité pour fournir les engrais organiques indispensables. Une trop grande expansion, a fortiori le tout-bio, n’est pas non plus souhaitable pour pouvoir nourrir une population mondiale croissante : les rendements plus faibles nécessiteraient de plus grandes surfaces cultivées, non disponibles, et la hausse des prix associée rendrait les aliments plus difficilement accessibles au plus grand nombre.

Voir fondapol.org

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : C'est de l'argent... et surtout sur nos cheveux.
Henri ROCHEFORT

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Informatiques et réseaux

Bien vivre le digital selon orange.fr
Voir bienvivreledigital.orange.fr


Colonial Pipeline, nouvelle victime américaine de cyberattaque

Le plus grand oléoduc des États-Unis est la cible d’une cyberattaque ayant provoqué une interruption complète, puis partielle, de ses activités. Derrière l’attaque se cache DarkSide, un groupe de hackers…
Voir linformaticien.com


Un ransomware déclenche un état d'urgence aux USA

L'interruption des activités d'un opérateur de pipelines touché par un ransomware a entraîné des mesures exceptionnelles dans 18 États.
Voir silicon.fr


GAIA-X : les data spaces entre effervescence et pragmatisme

Moteurs de GAIA-X, les data spaces ont depuis peu leur comité au niveau européen. Quels autres leviers les propulsent et avec quels enjeux ?
Voir silicon.fr


Microsoft esquisse un cloud 100 % Union européenne

Microsoft se donne jusqu'à fin 2022 pour généraliser, sur ses principaux services cloud, la localisation et le traitement des données dans l'UE. Comment se présente la démarche ?
Voir silicon.fr


24 heures chrono : l'incendie d'OVH raconté minute par minute

Un déroulé́ qui pose plusieurs questions. Notamment, pourquoi des serveurs ont-ils continué de fonctionner alors que l'électricité́ était censée être coupée ?
Voir journaldunet.com


Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous...

Seuls les seniors ont connu ce groupe... on parle des vieux séniors.
Mais nous ne devons pas cette chanson aux Compagnons de la chanson, mais à Jean-Pierre Ferland, un québécois.
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Meules, effet du soir, de Claude Monet

5  

"Thrasio réalise entre deux et quatre acquisitions de vendeurs Amazon chaque semaine"

Financé à hauteur de 1,85 milliard de dollars, l'américain Thrasio rachète à tour de bras des boutiques sur Amazon pour les développer en mutualisant leurs coûts. Son fondateur décrypte ce business model d'un nouveau genre.
Voir journaldunet.com


"L'Europe d'après" : numérique et souveraine !

Dans le cadre de la Conférence sur l'avenir de l'Europe lancée à l'occasion de la Fête de l'Europe le 9 mai, les citoyens européens sont invités à faire savoir ce qu'ils attendent de l'Europe de demain.
Voir journaldunet.com


Loi renseignement 2 : les boîtes noires et les bases de données choyées

Le projet de loi relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement, ou plus simplement “renseignement 2”, ne vient pas refondre les lois de 2015 et de 2017…

Le projet de loi relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement, ou plus simplement “renseignement 2”, ne vient pas refondre les lois de 2015 et de 2017, mais remet au goût du jour certains dispositifs qu’elles introduisaient. Au menu, durée de conservation des données interceptées, création de bases de données à des fins de R&D ou encore mise à jour des techniques d’interception. Mais la collecte des URLs, pourtant l’un des points centraux de la communication du ministère de l’Intérieur autour de ce texte, en a été évacué.
Voir linformaticien.com


WhatsApp : comment les nouvelles conditions d’utilisation impactent les entreprises

Les conditions d’utilisation renouvelées de la messagerie WhatsApp posent de nouvelles questions autant du côté de l’employeur que des employés.
Voir silicon.fr


Intelligence artificielle : un tiers des entreprises utilisent l'IA

Près d'un tiers des organisations utilisent une IA. 43% d'entre elles (30% en France) accélèrent les déploiements en réponse à la pandémie, selon un rapport d'IBM.
Voir silicon.fr


Authentification forte : un sursis de quatre semaines accordé

Les etablissements bancaires français peuvent appliquer l'authentification à double facteur de façon progressive depuis le 15 mai.
Voir journaldunet.com



Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : C'est le passé du présent qui sera futur à l'imparfait.
Trouvé sur "La Toile"

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agricultures

Gel, sécheresses, aléas climatiques - Pour Groupama, réformer l’assurance climatique des agriculteurs, c’est urgent !

Si le contexte climatique a remis à l’ordre du jour la refonte du système de gestion des risques en agriculture, le premier assureur du monde agricole appelle à des décisions politiques rapides. L'assureur souhaite se baser notamment sur le rapport du député Descrozaille qui propose un système uniforme entre les filières, une articulation claire entre dispositifs privés et intervention, ainsi que la mise en place d’un pool de réassurance, proposition portée par Groupama depuis plus d’un an.
Voir terre-net.fr


CO2 : climat et agriculture, de Pierre Pagesse

Dans les débats sur le réchauffement climatique, l’agriculture est souvent mise en cause pour sa contribution importante aux émissions de CO2. C’est oublier que la production d’hydrates de carbone contenus dans les récoltes est autant de CO2 soustrait à l’atmosphère pour le bien de tous, et que le bilan carbone de l’agriculture, entre les effets favorables et défavorables, est largement positif.
Voir europeanscientist.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory (?????): Stack of Wheat, by Claude Monet

6  

Nouvelles techniques génomiques (NGT) : ouverture de la Commission européenne. Un défi historique pour la présidence française de l’UE, par Catherine Regnault Roger

Cette ouverture balaie l’arrêt de la Cour européenne de justice du 25 juillet 2018, qui indiquait que tous les produits issus des nouvelles techniques de modification du génome postérieures à 2001, particulièrement celles appliquées en sélection variétale (aussi appelées NBT pour New Breeding Techniques), devaient être réglementés comme des OGM. Cette réglementation européenne, particulièrement lourde, a pratiquement empêché le développement de la culture des OGM dans l’UE.

Or dans un monde où quasiment tous les pays se sont ouverts aujourd’hui, à des degrés divers, aux nouvelles techniques génomiques (NGT), l’UE peut-elle faire bande à part et les ignorer ?

L’enjeu est géopolitique. Si l’accès aux innovations biotechnologiques leur était refusé en raison d’une réglementation obsolète rejetant l’avancée des connaissances scientifiques, les États membres de l’Union seraient-ils en mesure de préserver leur agro-indépendance afin d’être en capacité de nourrir la population européenne et de pourvoir à ses besoins en toute souveraineté ?
…/…
Voir europeanscientist.com


Du côté d'Auguste Derrière

1


 

Circuit court : Aucune valeur ajoutée pour le localisme, selon le CGAAER

Alors que les produits locaux séduisent de plus en plus de consommateurs, un rapport signé du CGAAER conclut qu’ils n’augmentent pas les revenus des producteurs et que ce mode de consommation ne constitue pas un levier d’amélioration de la durabilité environnementale des systèmes alimentaires
.../...
En fin de compte, le rapport estime que « le caractère local des approvisionnements alimentaires ne constitue pas un levier substantiel d’amélioration de la durabilité environnementale des systèmes alimentaires ». Autrement dit, la course au localisme, pourtant prôné par de très nombreux acteurs, ne serait finalement rien d’autre que l’exemple typique d’une fausse bonne idée…
Voir agriculture-environnement.fr


Produits phytopharmaceutiques, comment sont-ils réglementés ?

Les produits phytopharmaceutiques utilisés pour protéger les cultures doivent répondre à de nombreux impératifs : être et rester efficaces pour les usages envisagés et, en même temps, ne présenter aucun effet nocif sur la santé humaine ou animale, et aucun effet inacceptable sur l’environnement. L’Anses est impliquée à toutes les étapes de la vérification de ces impératifs, depuis l’évaluation des substances actives jusqu’à l’autorisation de mise en marché des produits, mais également dans la veille sur leurs impacts et sur l’apparition de résistances.
Voir inrae.fr




 

Tout sur la silphie

La Silphie, plante venue d'Amérique du Nord, très répandue à l'Est des Etats-Unis et au Canada est issue de la famille des Astéracées. Elle résiste bien à tous les aléas climatiques qu'il s'agisse d'épisodes de sécheresse, de fortes pluies (elle peut résister 2 mois et demi en étant immergée) et de gel jusqu'à -40°.

Il y a mieux : la Silphie présente de nombreux atouts notamment au niveau agro écologique (plus de produits phyto sanitaires, réduction de l'empreinte carbone et rendements économiques élevés...) et elle offre de nombreuses possibilités d'utilisation.
Voir silphie-france.fr


Silphie ABICA Perfo itinéraire technique
Voir silphie-france.fr


Sondage. Les Français aiment l’agriculture mais la connaissent mal

Oui, les Français aiment l’agriculture. Ils la trouvent moderne et la soutiennent. Mais elle reste une boîte noire quand on les interroge sur leurs connaissances souligne un sondage Crédit Agricole #agridemain réalisé par BVA.
Voir ouest-france.fr


 

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Comme rien n'est plus précieux que lui, il n'y a pas de plus grande générosité qu'à le perdre sans compter.
Marcel JOUHANDEAU

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans

> Programme du Congrès 2021 de l’AEAP7, 8, 9 et 10 septembre 2021 - Clisson (44)


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : De l'argent, sur les tempes.
Robert SABATIER

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agenda

Sur le thème de la solidarité et de l’entraide, le concours Graines d’agriculteurs est lancé

Dépôt des candidatures jusqu’au 31 mai 2021
Vous êtes un nouveau talent de l’agriculture, installé entre janvier 2014 et décembre 2019, participez vite au concours Graines d’agriculteurs qui révèle les nouvelles pépites de l’agriculture.

Ce concours a été créé en 2011, il s’agit du seul trophée qui permet au grand public de soutenir ses agriculteurs et projets préférés par un vote. Cette édition 2021 récompensera les candidats que le thème de la solidarité et de l’entraide. En effet, la crise sanitaire que nous traversons a renforcé la relation entre agriculteurs et consommateurs. Elle a permis de rappeler le rôle de l’agriculture comme ciment de la société.


Tracteur Tour 2021 : 5 agriyoutubers à votre rencontre dans l'ouest de la France

20 mai - CHATEAUROUX
Gaël Blard, agriculteur bio à Valence, Jean-Loup Chatard céréalier dans l’Allier, David Forge et Alexandre Richard, céréaliers dans la région Centre et Alex agriculteur Vienne céréalier dans le Poitou ont décidé d’organiser un Tracteur Tour, pour venir à votre rencontre.
Voir grostracteurspassion.com


Apport des images drones et Sentinel-2 pour le suivi de l’état sanitaire de la vigne

25 mai 2021 - Les agrowebinaires Acta - Agreenium du mardi de 13h à 14h

Dans un contexte actuel de développement d'une agriculture raisonnée, la filière vigne s'oriente progressivement vers une production intégrée, en particulier face aux enjeux environnementaux, sociaux et économiques toujours plus importants. La gestion de l’eau ou des intrants ainsi que la détection des maladies sont des questions particulièrement présentes au sein de la filière.

La télédétection semble être un outil parfaitement adapté pour répondre à ces questionnements. En effet, le stress hydrique ou l’apparition de maladie par exemple, provoquent une modification au sein des plantes qui se traduit, dans la plupart des cas, par une modification de leurs propriétés optiques. Il devient alors possible de cartographier automatiquement l’état sanitaire et physiologique de la vigne à partir d’images drone ou satellite.

Lors de cette session, Eve Laroche-Pinel (Doctorante CIFRE de TerraNIS et INRAE-Purpan) présentera les travaux menés lors de son doctorat sur le suivi du statut hydrique de la vigne à l’aide de données de télédétection. Jacques Rousseau (Responsable des services viticoles de l’ICV) évoquera les services déjà disponibles pour les acteurs de terrain et les développements possibles issus de ces travaux de recherche. Enfin, Harold Clenet (Enseignant-Chercheur à l’EI Purpan) parlera de la formation des futurs ingénieurs à ces technologies et comment certains travaux de recherche peuvent être utilisés comme support pratique.
Voir Acta-Agreenium


Les prairies et les herbivores au cœur de la durabilité agricole et alimentaire

26 mai 2021 – 14h30 - Webinaire
Au cours des dernières décennies, la prairie pérenne est revenue au centre des débats économiques, écologiques et sociétaux. Ses contributions à la qualité de l’eau, à la biodiversité et à la lutte contre le réchauffement climatique par le stockage du carbone font désormais largement consensus dans le monde scientifique et bien au-delà. Cependant force est de reconnaître que les politiques de soutien à l’agriculture ont été défavorables aux prairies pendant des décennies, tant en Europe que dans la plupart des autres pays, notamment pour les systèmes pastoraux. Aujourd’hui encore, malgré la reconnaissance de l’ampleur des services écosystémiques attribués aux prairies et aux parcours, la question de leur rémunération reste posée.

On ne peut pas parler de prairies sans parler des élevages d’herbivores qui les valorisent et des productions de lait et de viande associées. Depuis des millénaires ces élevages contribuent largement à la sécurité alimentaire locale et mondiale, en valorisant d’immenses surfaces non cultivables et de grandes quantités de coproduits. C’est aujourd’hui encore une source de revenu minimum et une épargne pour 500 millions de paysans pauvres. Mais c’est aussi un sujet de controverse qui s’est imposé dans le débat public en Europe, concernant la place du lait et de la viande dans l’alimentation humaine, les émissions de méthane, le bien-être animal, etc…

Face à des visions souvent sectorielles, cette nouvelle séance AAF sur les prairies et les herbivores a pour objectif d’examiner la très grande diversité des systèmes d’élevages d’herbivores, les contributions positives et les impacts négatifs, au niveau mondial, européen et français, par une approche systémique pour mieux cerner les enjeux et leur rôle pour une alimentation et une planète durables.
Voir academie-agriculture.fr


Passer du raccordable au raccordé le plus vite possible : 10èmes États Généraux des Réseaux d’Initiative Publique.

27 mai - Deauville
Avec plus de 5 millions de prises FTTH déployées en 2020 sur le territoire par les industriels, la France est en bonne voie pour atteindre l’objectif ambitieux du Plan France Très Haut Débit. La crise sanitaire que nous traversons a révélé le caractère essentiel de la connectivité pour des millions de personnes et l’enjeu est désormais notre capacité à faire face aux volumes. Avec le déploiement du télétravail, de la formation à distance, de la télémédecine, ou de la digitalisation de l’accès aux services publics, la demande est aussi forte que pressante.
Les États Généraux des RIP se donneront cette année pour mission de mutualiser les solutions pour résoudre les problèmes du raccordement à l'abonné : adressage, appuis communs, élagage, passage en façade, vandalisme...
Voir egrip.fr


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Fishermen's Wives Returning to the Village, by Andreas Achenbach

7  

Contribution de l’agriculture à la réduction des GES pour atteindre la neutralité carbone en 2050 en France

2 juin 2021 – 14h30 - Webinaire
D’après le CITEPA (2012) l’agriculture française contribue pour 17,8% des émissions de GES (20 % si on tient compte de la consommation énergétique mais sans compter le changement d'usage des terres), soit 105 Mt CO2e sur les 528 Mt CO2e pour l’ensemble de l’activité française. Dans ces 105 Mt CO2e, 50 % sont dus aux émissions de protoxyde d'azote (N2O), produit lors des réactions de nitrification et de dénitrification, et 40 % sont liés au méthane (CH4) produit lors de fermentations en conditions anaérobies donc à la production animale (fermentation entérique et gestion des déjections animales) et seulement 10 % est dû au CO2. Cette particularité de l’agriculture est due au fort pouvoir de réchauffement global du N2O (298 fois celui du CO2) et du CH4 (25 fois celui du CO2).
Compte tenu de l’importance de l’enjeu « réduction des GES pour atteindre la neutralité carbone en 2050 en France » tous secteurs confondus (soit une baisse attendue de 83 % des émissions de GES entre 2015 et 2050), il est clair que l’agriculture devra participer à ces efforts de réduction. Le Projet Stratégique Bas Carbone (version 2018) prévoit pour l’agriculture une baisse de 20% (par rapport à 2015) d’ici 2030 et de 46% d’ici 2050. L’académie d’agriculture a déjà fait plusieurs séances sur ce sujet (le cycle du carbone, la forêt…). Cette séance concerne deux secteurs de productions : les grandes cultures et l’élevage.
Le caractère diffus et la nature complexe des processus à l'origine de ces émissions font que l’estimation des émissions est assortie d’incertitudes fortes, et les possibilités d'atténuation restent incertaines. Cependant un rapport réalisé par l’INRA pour le compte de l’ADEME, du MAAF et du MEDDE en Juillet 2013 « Quelle contribution de l’agriculture française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre ? » propose 10 actions techniques permettant, sinon d’atteindre les objectifs ambitieux du gouvernement, du moins de réduire de manière significative les émissions de GES dues à l’agriculture, et permet ainsi de quantifier les effets attendus de ces 10 mesures phares, et les conditions de réussite de l’atteinte de leurs objectifs.
Plusieurs essais systèmes se sont, depuis une dizaine d’années, attachés à concevoir et évaluer expérimentalement les possibilités de réduction. Ils permettent ainsi de compléter les estimations théoriques réalisées dans l’étude de 2013.

1. CITEPA : Centre Interprofessionnel Technique de la pollution Atmosphérique
2. tCO2e Tonne d’équivalent CO2 : Unité permettant de comptabiliser et donc d’additionner les différents GES
Voir academie-agriculture.fr


Du côté d'Auguste Derrière

2  

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Drogue qui, à haute dose, tue.
Wiki pourri

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Joli mois de « mais », par Alexandre Abellan

Qu’il aura été éprouvant ce printemps dans le vignoble avec ces violentes gelées !

Mais désormais, les craintes viticoles peuvent se tourner vers d’autres aléas climatiques, car les saints de glace sont tout juste passés (aprés les saints Mamet, Pancrace et Servais s’amenuisent les risques de gel). Ce qu’ils auront été longs ces reconfinements et couvre-feux !

Mais les visiteurs locaux et les vacanciers profitent désormais d’un vent de liberté pour consommer des vins et visiter les vignobles (avec l’appui des ponts de mai). Qu’elles auront manqué les tables de restaurants pour valoriser les cuvées !

Mais ce qu’ils sont impatients les consommateurs de revenir pour un verre de vin frais en terrasse, puis une bouteille de rouge en salle (sans oublier les effervescents pour fêter les retrouvailles). Qu’ils restent contraints les rassemblements publics et privés !

Mais qu’elle est positive la perspective de tenue de salons (et de mariages).

Certes, il s’annonce court le temps des cerises, mais le temps des crises aussi ne peut être sans fin.
Voir vitisphere.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: La récolte des pommes de terres, de Jean-François Millet

8  

Du côté de pleinchamp.com : Importations : les clauses miroirs, un mirage ?

La crise du covid a propulsé la notion de souveraineté alimentaire sur le devant de la scène. Depuis le discours du 12 mars 2020 d’Emmanuel Macron concédant que « déléguer notre alimentation [...] à d'autres est une folie », il n’est pas un jour ou presque sans que la souveraineté alimentaire n’alimente les débats agricoles. Au travers de la souveraineté, c’est surtout la notion d’autonomie et d’indépendance face aux importations qui est plus largement abordée.

Deux principaux secteurs sont concernés en France par cette volonté de limiter le recours aux importations : les protéines végétales et les fruits et légumes. Deux secteurs pour lesquels la reconquête du marché intérieur se heurte à la concurrence internationale ainsi qu’aux difficultés de production, accrus par le dérèglement climatique. En 2020, les importations de colza en France ont ainsi augmenté de 23%, atteignant un niveau record de 1,5 million de tonnes. Or, les surfaces de colza sont à nouveau en recul cette année, passant sous le million d’hectares. Un chiffre qui pourrait encore baisser en raison du retournement tardif de parcelles dans certaines zones fragiles.

De son côté, le déficit structurel de la filière fruits et légumes s’est encore accru en 2020. Pour la sixième année consécutive, le déficit des fruits frais s’est creusé et les épisodes de gel survenus cette année ne seront malheureusement pas de nature à inverser la tendance.
.../...
Voir pleinchamp.com




Terre-net Web TV


Du côté de l'Institut de l'Élevage
Voir Idele-Première n° 701


Du côté d’André Heitz

> Quand M. Michel Cymes se fait prescripteur de « bio », ça décoiffe...

> Les cultures GM augmentent-elles l'utilisation des pesticides ?

> « Viande rouge et environnement : pour en finir avec les contre-vérités » : une étonnante tribune dans le Point

> Les nouveaux génomes du blé et de l'orge aideront-ils à nourrir le monde ?

> Célébrations mondiales de la Saint-Isidore le Laboureur, le saint patron de l'agriculture

> Extraordinaire : l'association CLCV découvre qu'il y a des « pesticides » dans les colliers antiparasitaires pour animaux

> La Grande Muraille Verte promet une vie meilleure aux agriculteurs africains victimes de la crise climatique

> Le Parlement Européen et la protection des sols

> Vaccination contre la Covid et cybersquatting : de qui se moque-t-on au CRIIGEN ? (bis)

> Recension : « GM Crops and the Global Divide » (les cultures génétiquement modifiées et la fracture mondiale)

> Nouvelles techniques génomiques : la Commission européenne leur tresse une couronne... mortuaire

> Parier sur les drones pour une utilisation plus intelligente des pesticides dans les exploitations agricoles

> « Agriculture. Les betteraves bio arrivent dans les champs normands », un bel article d'Ouest-France




Du côté du ministère de l’Agriculture

> Le crédit d’impôt « sortie du glyphosate » pleinement opérationnel dès 2021

> Feuille de route éducation nationale et enseignement agricole : valoriser les métiers du vivant

> Semaine de l’Agriculture française : Cérémonie de remise des Prix 2021 du Concours Général Agricole (CGA)

> Influenza aviaire, état d’avancement de la feuille de route : les grands axes de progrès sont identifiés

> France Relance : soutenir les producteurs dans leurs rapports de force au sein des filières alimentaires

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Du côté de la Fnsea

> Réforme de la PAC : pour un accord, « dans les temps » FNSEA + CONFAGRICOLTURA + DBV

La veille du trilogue, les Présidents de la FNSEA, de la CONFAGRICOLTURA et du DBV, représentant non seulement les agriculteurs français, italiens et allemands, mais aussi en tant que Présidente du COPA (Comité des Organisations Professionnelles Agricoles), Vice-Président du COPA et ancien président du COPA, ont souligné leurs préoccupations concernant les discussions en cours sur la PAC (Politique Agricole Commune).

Les trois Présidents sont fermement convaincus que la PAC doit rester une politique économique, pour, comme prévu par les Traités européens, stabiliser et soutenir les revenus des agriculteurs, tout en s’adaptant aux défis environnementaux actuels.

Une mise en œuvre pragmatique de l’architecture verte et l’absence de charge administrative supplémentaire pour les agriculteurs sont les priorités des trois représentants des agriculteurs.

Les trois organisations soutiennent une PAC plus verte, gérable et attractive pour les agriculteurs, et également plus efficace. Dans le dispositif de l’architecture verte, les agriculteurs ont besoin d’une « ligne de base » (la conditionnalité) se concentrant sur les éléments essentiels des bonnes pratiques agricoles et environnementales, pour permettre des politiques plus ciblées dans le cadre des éco-régimes et du 2ème pilier de la PAC. FNSEA, CONFAGRICOLTURA et DBV soutiennent l’approche du Conseil basée sur une diversification pragmatique des cultures (« BCAE 8 »). De plus, les surfaces et éléments productifs favorables à la biodiversité ne devraient pas être exclus du champ de l’application des engagements de la conditionnalité (« BCAE 9 »). Concernant les nouveaux éco-régimes, ils doivent être accessibles à tous les agriculteurs pour une véritable contribution aux transitions écologique et environnementale.

Concernant la conditionnalité sociale, les trois présidents soulignent que les agriculteurs doivent déjà respecter de nombreuses règles nationales. Il y a un risque considérable de charge administrative supplémentaire pour les agriculteurs, sans que cela conduise à une amélioration significative de la situation des travailleurs puisqu’en France, Italie et Allemagne, il existe des règles et des contrôles stricts, dans les domaines des droits sociaux et du travail.

« Alors que notre secteur est attaqué, nous soulignons l’importance de la contribution de l’agriculture et des agriculteurs, à la protection de l’environnement. Sans exploitations compétitives et sans agriculture, nous pourrions juste consommer une nourriture « artificielle » ou importée de pays tiers ne respectant pas nos standards de production, non seulement en termes de qualité mais aussi du point de vue des normes sociales et environnementales » a déclaré M. Giansanti, Président de la CONFAGRICOLTURA

« Dans la future PAC, il nous faut réconcilier économie, protection de l’environnement et lutte contre le changement climatique. Les agriculteurs sont engagés pour relever ces défis. Les outils de la PAC peuvent les soutenir, pour une agriculture encore plus durable » a souligné Mme Lambert, Présidente de la FNSEA

« Il est essentiel que la nouvelle PAC permette aux agriculteurs de continuer à produire une nourriture saine et nutritive, tout en protégeant la biodiversité et le climat. Pour cela, la fonction de soutien aux revenus de la PAC reste essentielle pour tous les agriculteurs européens. De plus, nous avons besoin de nouveaux instruments orientés vers les marchés, pour « l’agriculture carbonée » et la conservation de la nature » a insisté M. Rukwied, Président du DBV.


Du côté d'Auguste Derrière

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : En général, il porte conseil, celui de ne rien faire.
Claude ROY

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Opinions et curiosités du web (2)

Tout savoir sur les variants

Une nouvelle sérieuse ! Le point de vue de l'Agence européenne du médicament sur le développement des nouveaux variants.

Savez-vous que le variant Travolta donne toujours de la fièvre, mais seulement le samedi soir ?

Alors que le variant Suisse reste neutre, quel que soit le test PCR, antigénique ou sérologique.

Pour le Bordelais, pas de souci on a les Médoc.

Le variant Normand est difficile à prévoir : "p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non".

Cependant que le variant Belge serait redoutable, ça finit généralement par une mise en bière.

Ne craignez plus le variant Chinois, il est cantonné.

Par contre, le variant SNCF arrivera plus tard que prévu.

Contrairement aux apparences, le variant du Bénin serait grave voire dangereux.

En ce qui concerne le variant Italien, vous en prenez pour Milan.

De son côté, le variant Écossais se tient à carreau.

Apparemment avec le variant Japonais, il y a du sushi à se faire.

On parle de l'émergence d'un variant Colombien, mais il semblerait que ce soit de la "poudre" aux yeux.

Vivement l'arrivée du variant Jamaïcain, ça va détendre l'atmosphère mondiale.

S'agissant du variant Moscovite, c'est un méchant ViRusse.

Pour sa part, le variant Corse s'attrape au bouleau et il est transmis par l'écorce.

Le premier symptôme du variant Breton, c'est quand on commence à entendre le loup, le renard et la belette chanter.

Le variant Français du Covid-19 existe, mais fort heureusement il est déjà en grève ! Cocorico !

Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr

TV Agri : actualités agricoles. Toute les actualités de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles

 

Pensée du jour sur la question "Pourquoi les pauvres votent-ils à droite ?"

Premièrement, dans le contexte d’une forte hausse du niveau scolaire, les enfants de ceux qui, par leur appartenance sociale, votaient à gauche, ont continué à le faire. En revanche, ceux qui ont été laissés en marge du système éducatif ont abandonné la gauche, car celle-ci a troqué la promesse d’une élévation de la situation sociale de tous pour une nouvelle forme de méritocratie, pendant idéologique de la promesse de droite d’une récompense de « l’effort » au travail : l’élévation par l’effort scolaire.

Deuxièmement se sont ajoutés, à partir des années 1980, les effets de la mondialisation. Alors que la gauche « éduquée » acceptait, au nom de valeurs d’ouverture, la perte de contrôle des États sur les flux marchands, ­financiers et humains, les ouvriers et les employés, subissant crises financières, chômage et délocalisations, ont perçu les frontières de l’État national ou le repli sur sa communauté (nationale, ethnique, religieuse, culturelle) comme un dernier rempart.

Cette lecture intersectionnelle du vote politique invite à croiser clivages socio-économiques et clivages identitaires pour mieux comprendre l’évolution de « l’offre politique » et ses perspectives. Alors que, dans les démocraties occidentales, la gauche sociale-démocrate a délaissé le thème de la redistribution au profit de l’émancipation des mino­rités, la droite nationaliste s’est engouffrée dans la demande de sécurité. Le vote populaire ne retrouvera le chemin de la gauche que si la redistribution et l’éducation redeviennent les horizons de l’émancipation.

Antoine REVERCHON
Voir lemonde.fr


Pensée sur le trio des héros de Mme Le Pen : Trump, Bolsonaro et Poutine (auquel pourrait se joindre Modi) qui a été lui aussi assez mauvais vis-à-vis de la pandémie

Donald Trump choyait Narendra Modi sur la scène internationale, comme il célébrait les mérites du Brésilien Jair Bolsonaro et entretenait un faible pour le Russe Vladimir Poutine. Il n’est pas indifférent de noter que ce quatuor de nationalistes figurera sans doute au palmarès des plus mauvais gestionnaires de la crise sanitaire.

À quoi on ajoutera une petite note plus « locale » : le trio Trump-Bolsonaro-Poutine trône au firmament des idoles politiques de Marine Le Pen. Dis-moi qui tu admires…

Alain FRACHON, éditorialiste du Monde
Voir lemonde.fr

Remarque : En fait, pour Modi, ce n’est pas certain puisque la pandémie n’en est qu’au début de la seconde vague en Inde.


Pensée sur le bicentenaire de la mort de Napoléon (du bon usage de l’histoire, selon l’éditorial du Monde du 6 mai 2021)

Napoléon Bonaparte est une « part de nous », a déclaré sans ambages le chef de l’État, avant d’en dresser un portrait tout en clair-obscur. Le « stratège » qui a su défendre la souveraineté nationale, le « bâtisseur et législateur » qui a notamment légué à la France le code civil, le code pénal, les départements, les préfets, le lycée, le Conseil d’État, la Légion d’honneur, a aussi commis des « fautes » : il a « trahi l’esprit des Lumières » en rétablissant l’esclavage, incarné l’« exercice arbitraire d’un pouvoir solitaire », infligé de lourdes pertes humaines à travers l’Europe.

En dressant ainsi la colonne des plus et des moins, Emmanuel Macron a distillé trois messages : l’histoire « se juge en face et en bloc » (réponse apaisante à la droite), les auteurs de ses épisodes les moins glorieux ne peuvent être effacés au motif « qu’ils ne correspondraient pas à l’idée qu’on se fait du présent » (condamnation de la cancel culture très en vogue outre-Atlantique, mais pas seulement) ; le récit national ne saurait être figé, dans la mesure où il est soumis à une perpétuelle évaluation (vision progressiste affirmée).

La mise au point n’était pas inutile au moment où la lutte contre les discriminations et la défense du droit des minorités poussent certains à commettre de singuliers anachronismes pour tenter d’obtenir une réécriture radicale de l’histoire, au nom du préjudice subi et des souffrances endurées. Cette position victimaire entretient la confusion entre passé et présent. Elle revient à nier ce que l’histoire, dans sa réalité crue, apporte de décisif dans la non-reproduction des « fautes » du passé.
Voir lemonde.fr


Ma remarque (GW) : Je n’ai jamais été surpris de ce que les Espagnols n’aiment pas trop Napoléon. C’est compréhensible. En Europe, les pays où Napoléon a bonne presse, c’est rare, et en Autriche par exemple il a été détesté ! Comme les Espagnols ont été détestés par les Belges et les Hollandais, les Autrichiens par les Italiens, les Turcs par les Grecs…

Ageekculture : un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information

 

A first thought for today

A change in perspective is worth 80 IQ points.
Alan KAY, computer scientist (1940 - )


A second  thought for today

You can't be suspicious of a tree, or accuse a bird or a squirrel of subversion or challenge the ideology of a violet.
Hal BORLAND, author and journalist (1900-1978)


A third thought for today

The softer you sing, the louder you're heard.
DONOVAN, musician (1946 -)


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Westfälische Landschaft von Andreas Achenbach (1815-1910)

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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TEMPS (Le) : Il est le médecin de tous les maux inévitables.
MÉNANDRE

Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Les vaccins génétiques et le risque de recombinaison virale (AFIS), risque évoquée par les adversaires des OGM

Le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) a publié le 26 décembre 2020 une communication intitulée « Covid-19 : Les technologies vaccinales à la loupe » [1]. Elle comporte un document et une vidéo du Dr Christian Vélot, accompagnés d’un court billet du Dr Jacques Testart. Cette communication débouche sur une mise en garde vis-à-vis des nouveaux vaccins délivrant du matériel génétique viral (ADN ou ARN). En ce mois de janvier 2021, cette mise en garde concerne donc les vaccins contre la Covid-19 de Pfizer-BioNTech et Moderna délivrant de l’ARN messager et celui d’AstraZeneca délivrant de l’ADN.
.../...
Finalement, la communication du Criigen n’apporte aucun argument convaincant permettant d’objectiver un risque de « recombinaison virale défavorable » qui serait supérieur avec les nouveaux vaccins contre la Covid-19 délivrant du matériel génétique viral qu’avec des vaccins « classiques » à virus vivants atténués. Ce risque hypothétique constitue pourtant l’argument principal de cette communication pour suggérer de retarder la campagne de vaccination, ce qui aurait des conséquences délétères certaines.
Voir afis.org/

Réseau Numérique et Agriculture ACTA

 

La vaccination, mes potes, et le Criigen, par Yann Kindo (le beau blog : la faucille et le labo… On n’a pas besoin d’être d’accord sur tout pour apprécier)

…/…
La vaccination est le fruit du progrès scientifique, qui permet de contenir voire de faire disparaître de la circulation de graves maladies qui autrefois faisaient des ravages. Comme les OGM, la vaccination est un symbole de la maîtrise croissante par l’humanité de son environnement, pour intervenir sur lui de manière préventive. Mais la maîtrise par l’humanité de son environnement et des mécanismes qui régissent l’ensemble du vivant est aujourd’hui souvent présentée comme un danger au lieu d’être vue comme une chance. C'est en ce sens que nous vivons une époque "réactionnaire".

La vaccination est aussi le fruit du progrès social, celui qui offre la santé à tous par une politique collective de prévention. En ce sens, sur un plan éthique, la vaccination est un truc profondément communiste, car elle incarne l’effort de tous pour le bien de chacun. Au lieu de dire « que chacun se démerde avec ses problèmes », on fait le truc tous ensemble et chacun s’en portera mieux au final.

Or, des aspirations et idées réactionnaires se sont développées non seulement chez les conservateurs façon Payton, mais aussi dans des milieux qui se pensent – et peuvent être - par ailleurs éclairés et solidaires, mais dont les positions sur la vaccination contredisent leurs propres valeurs – affichées ou réelles -. J’ai des amis qui sont antivaccination, alors que ce sont des gens adorables et profondément humains, pour qui l’éthique du partage est primordiale. L’origine de leur dérive est clairement à pointer du côté des trucs écolos antiscience, la vaccination venant être désormais attaquée comme l’ont été avant elle le nucléaire ou les OGM, et l’antivaccination venant accompagner les croyances sur les bénéfices de l’homéopathie, de l’acupuncture, de l’eau de Lourdes ou de je ne sais quelle autre charlatanerie.
.../...
Et voilà qu’aujourd’hui, sur ce terrain de la complicité avec les antivaxx, le Criigen refait parler de lui.

Le Criigen, sur la question des OGM, c’est le principal groupe militant à vocation scientifique en France. Il s’est surtout fait connaître du grand public en 2013 à travers son opération de com pilotée par Gilles-Eric Séralini, leur fameuse étude bidon sur les rats nourris aux OGMs. En 2018, un papier du site « Les Intoxicateurs » faisait déjà le point sur eux sous le titre Le Criigen : anti-vaccin mais pro-homéo !

Dans la direction de cette association, on trouve, aux côtés donc de deux homéopathes (sic), l’écologue Pierre-Henri Gouyon, qui s’est distingué pendant la pandémie, en signant en septembre dernier une tribune rassuriste aux côtés du duo Toubiana/ Toussaint et de raoultiens comme Laurent Muchielli. Ils exhortaient les gouvernants à arrêter de faire peur aux gens avec cette petite épidémie de rien du tout, qui ne nécessitait vraiment pas tout ce barouf. Ces génies visionnaires, qui prétendaient au passage que « l'efficacité du confinement n'est pas démontrée scientifiquement. » expliquaient aussi que « Nous ne sommes pas en guerre mais confrontés à une épidémie qui a causé 30 décès le 9 septembre, contre 1438 le 14 avril. La situation n'est donc plus du tout la même qu'il y a 5 mois. ». Depuis, il y a eu la 2e et la 3e vague, et des dizaines de milliers de morts supplémentaires sont venus encombrer les morgues de l’Hexagone.


21 start-ups françaises qui pourraient bientôt valoir 1 milliard d’euros

Pour la deuxième année consécutive, VivaTech a élaboré, en partenariat avec la banque d’affaires GP Bullhound et avec la contribution de cinq fonds d’investissement internationaux, un classement des scale-up européennes les plus prometteuses. Sur les seize nations représentées, figure la France qui comptabilise 21 start-up, conservant ainsi sa deuxième place du classement global derrière le Royaume-Uni.
Voir maddyness.com


Du côté d'EBBH : Un effet indésirable

   

Pass sanitaire : le « oui, mais » du conseil scientifique, l’Europe veut s’ouvrir aux vaccinés

En donnant une indication du faible risque de contagiosité de personnes à l’entrée d’un festival ou d’un parc de loisirs, le pass sanitaire « peut permettre à la population une forme de retour à la normale en minimisant les risques de contamination », écrit le conseil scientifique. Toutefois, les risques ne sont considérés comme limités qu’en présence de certaines conditions : port du masque, maintien des gestes barrières et ventilation importante dans les lieux clos, même si la distanciation physique peut-être un peu moins stricte à l’extérieur – « où il est désormais admis que le risque de contamination est très faible », précisent les membres du Conseil.
Voir JIM


Faites confiance aux vaccins dont celui d’Astra-Zeneca ! La vaccination a marché au Royaume-Uni… comme à Los Angeles

Los Angeles reports no Covid deaths for two days in a row in major pandemic milestone (4 May 2021)

Just months after ICU capacities were at zero in Los Angeles, the county has made a turnaround – but officials advise that vaccination pace is slowing.
See theguardian.com


Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory: Old Woman from Grez, by Ivar Nyberg

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China’s Greenhouse Gas Emissions Exceeded the Developed World for the First Time in 2019

Each year Rhodium Group provides the most up-to-date global and country-level greenhouse gas (GHG) emissions estimates through the ClimateDeck (a partnership with Breakthrough Energy). In addition to our preliminary US and China GHG estimates for 2020, Rhodium provides annual estimates of economy-wide emissions—including all six Kyoto gases—for over 190 countries from 1990-2019. Using our newly updated global emissions data through 2019, we estimate that in 2019, for the first time since national greenhouse gas emissions have been measured, China’s annual emissions exceeded those of all developed countries combined. China’s emissions were less than a quarter of developed country emissions in 1990, but over the past three decades have more than tripled, reaching over 14 gigatons of CO2-equivalent in 2019.

See rhg.com

Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
 

China’s emissions exceeded emissions from developed countries

See rhg.com

Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
 

Cumulative CO2 emissions from fossil fuel combustion and cement production, 1750-2019

See rhg.com

Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
 

Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France



The other rabbi joke

A rabbi is harboring a secret — she has always wanted to try pork.

One night she drives across town to the furthest restaurant from her shul and orders an entire suckling pig.

Just as the waiter sets down the full roast pig with an apple in its mouth, she sees a group of her congregants has walked in and is watching her, mouths open.

The rabbi widens her eyes, “So nu, what kind of place is this?” she says. “You order an apple and look how it’s served!”

   

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