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Do not miss the Virus Jokes in English and French
C'était
avant l'informatique...
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Nos racines paysannes, Louis et Lucienne, Souvenirs d’agriculteurs
de Pierrick Bourgault, aux Éditions Ouest France
« Je m’étais dit que jamais je n’épouserai un paysan, c’est
raté. » Échange complice entre Lucienne Lebourdais, 93 ans,
et celui qui est devenu son mari en 1948, Louis, aujourd’hui
âgé de 97 ans. Leur rencontre remonte à juste après la Seconde
guerre mondiale. « C’était à l’occasion d’une kermesse organisée
par la Jeunesse agricole catholique », raconte-t-elle. Comme
souvent, à l’époque, en milieu rural.
Ces alliés de toujours vivent aujourd’hui dans une résidence
autonomie au Mans (Sarthe), un petit appartement « tout confort
» à leurs yeux mais pas plus luxueux qu’un HLM, normalement
chauffé et avec l’eau chaude au robinet… Loin des conditions
dans lesquelles leur vie de couple a démarré. Sans eau, ni électricité,
dans la ferme de 8 ha des parents de Louis, à Prévelles, un
village situé à 33 km au nord-est du Mans (Sarthe).
Leur histoire est retracée dans le dernier ouvrage du journaliste
et agronome Pierrick Bourgault intitulé « Nos racines paysannes
». Loin des clichés sur les paysans, ce récit est aussi l’histoire
d’un couple qui a vécu l’évolution incroyable, quasi-miraculeuse,
du travail de la terre.
Pour présenter ce beau témoignage, empreint de beaucoup d’émotions,
quelques phrases prises un peu hasard annoncent la couleur :
non, ce n’était pas mieux avant ! Ou comme on dit plus précisément
en anglais : « Nothing is more responsible for the good old
days than a bad memory » (seule une mauvaise mémoire nous permet
d’évoquer le bon vieux temps).
- Je me révolte contre ces écrivains nostalgiques d’un monde
paysan qu’ils n’ont pas connu.
- À force de parler du bon vieux temps, de prétendre que c’était
mieux hier, on oublie de préparer demain.
- Pour Lucienne, le rapport de notre XXIème siècle à la nature
est étrange.
- En réalité, on mangeait presque pareil toute l’année.
- On a réussi à résoudre la plupart des problèmes courants qui
ruinaient nos parents ? C’était passionnant.
- Mon père a été emmené par son cheval dans sa carriole et enterré
dans un cercueil fabriqué avec son chêne.
- Je crois dans le Dieu de mon enfance, mais pas comme on me
l’a enseigné.
- Le vélo a élargi notre territoire à une quinzaine de kilomètres
à la ronde.
- Ce qui nous a rendu heureux, même si on la méprise parfois
aujourd’hui, c’est la modernité.
- Lors du remembrement, on a été bien soulagés de boucher les
mares avec des souches (histoire de ne plus voir les enfants
s‘y noyer !).
Ce livre de l’excellent Pierrick Bourgault est étonnant : en
le lisant, reviennent à la mémoire les souvenirs de l’ouvrage
de référence sur le monde rural français qu’est « La fin des
terroirs, 1970-1914 », de l’américain Eugen Weber, édité chez
Fayard.
Nous pouvons très bien vivre aujourd’hui en ignorant comment
vivaient les paysans français il y a 150 à 100 ans (E. Weber)
ou comment les paysans français vivaient il y a 70 ans (P. Bourgault).
Mais ce serait renoncer à chercher à comprendre d’où nous venons
et probablement où nous allons. Ce n’est tout de même pas pour
rien que pour évoquer cette petite partie du monde à l’extrémité
occidentale de l’Eurasie, on parle de notre « vieille Europe
», si riche de sa misère oubliée, et de tous ces souvenirs souvent
durs, souvent cruels qui encombrent notre mémoire.
Voir
europeanscientist.com
Contact : Guy WAKSMAN, membre de l’Académie d’agriculture de
France
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
Témoignages suite à la publication de la note de lecture
ci-dessus publiée par European Scientist
>>> Témoignage 1
Les vies de mes 2 couples de grands-parents m'ont bien éclairé
sur les vies qui furent les leurs. Ils étaient tous les 4 nés
autour de 1900, et je les ai bien connus.
(GP paternels en Haute-Marne, GP maternels en Corrèze). Les
2 grands-pères ont fait la guerre de 1914-1918, dans la cavalerie,
ce qui leur a sans doute permis de rester en vie, de quitter
leurs régions d'origine (où il n'y avait pas de place pour eux
dans une ferme trop petite) et de "s'installer" en
région parisienne (où mes parents se sont connus). Et ils sont,
à leurs retraites, retournés vivre "vaillamment" dans
leurs régions d'origine.
J'ai connu en Corrèze tout particulièrement, à partir de 1950,
l'absence d'eau courante et les WC au fond du jardin ! Ils avaient
l'électricité depuis peu de temps...
Et tous les "vrais" agriculteurs que j'y ai connus,
de 1950 à 1964 (mon entrée à l'ENSA de Rennes, à cause d'eux
ou plutôt grâce à eux) étaient "logés" à la même enseigne
!
Mais ils vivaient heureux et ils votaient... Ce n'est effectivement
pas moi qui pourrais soutenir que "c'était mieux avant"
!
>>> Témoignage 2
J’ai été touché directement par vos citations ayant vécu mon
enfance dans un tout petit village et ayant été élevé au contact
de ma grand-mère qui avait connu 14-18.
J’entendais également ce genre de commentaire. Du coup je vais
me procurer cet ouvrage.
Nothing is more responsible for the good old days than a
bad memory: Pagini Romanesti, by Nicolae Grigorescu
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Nancy : le faux calendrier sexy des infirmières du CHU
Un calendrier original avec des infirmières du CHU de Nancy
qui montrent tout : vous en avez rêvé ? Internet l’a fait…
Mais c’est bidon.
Nos racines paysannes, Louis et Lucienne, souvenirs d'agriculteurs,
un récit de Pierrick Bourgault, éd. Ouest-France (Parution
le 4 juin 2021)
Après La Mère Lapipe dans son bistrot et Francis l'artisan
du bois, je poursuis mon travail sur des voix, des vies qui
témoignent des mutations de leur siècle et nous éclairent
sur la marche du monde. Nos racines paysannes, Louis et Lucienne,
souvenirs d'agriculteurs paraîtra chez Ouest-France le 4 juin
prochain.
Lucienne et Louis Lebourdais sont nés dans un village de la
Sarthe, à l’époque du cheval et des charrettes, il y a presque
un siècle. Les habitants vivaient de leurs minuscules élevages,
de leurs jardinages et fabriquaient presque tout ce dont ils
avaient besoin. Aujourd’hui, à 93 et 97 ans, Lucienne et Louis
témoignent d’un climat et de paysages disparus, de connaissances
et de nourritures oubliées, de modes de vie singuliers, d’un
monde loin de notre XXIe siècle. Ils racontent la mutation
rurale de l’après-guerre et nous guident dans les chemins
creux de leur enfance. Les écouter est un fabuleux voyage
dans le temps.
Fils d'artisan rural, j'éprouve une vive admiration pour tout
ce que les personnes de cette époque savaient préparer de
leurs mains, leur sens du recyclage, leur ingéniosité pour
économiser les ressources, leur connaissance attentive du
monde. Et j'adore écouter...
Louis et Lucienne racontent que "ce n'était vraiment
pas le bon vieux temps" et leur labeur quotidien.
Voir
les livres de Pierrick à la Fnac
Contact : Pierrick BOURGAULT
Mél : pierrick.bourgault(a)gmail.com
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Visite aux Culturales 2021 (près de Reims) de membres de
l’Académie d’agriculture
Depuis un an, les rendez-vous agricoles se déroulaient en
virtuel, la tenue des Culturales à Bétheny (51) a été l’occasion
de retrouver la convivialité et les échanges en présentiel.
Cet évènement a été l’occasion pour quelques membres de la
section 9 de visiter ce salon. Outre les discussions sur les
stands de nombreux fournisseurs de l’agriculture (machinisme,
fertilisation, semences, produits phytosanitaires et services).
Deux temps forts ont marqué cette visite. Tout d’abord, un
colloque sur la robotique agricole organisé par Robagri qui
s’interroge sur les orientations en grandes cultures. La priorité
de cette robotisation va clairement au désherbage. Mais certaines
initiatives cherchent d’autres applications notamment en développant
des robots d’acquisition de données en cultures.
Ensuite une rencontre avec Régis Hélias sur le pôle Arvalis
pour échanger sur l’approche « systèmes » en agronomie et
qui a, parmi ses missions, l’analyse prospective de l’évolution
de l’agriculture à l’horizon 2030-2050.
La richesse de ces deux temps forts de la journée a conduit
les confrères de la section à demander une présentation lors
de nos réunions de section à J-M Lebars sur la robotique en
agriculture et sur les problématiques liés à son déploiement
et bien sûr à R. Helias sur ses analyses des systèmes de production.
Une visite des Culturales résolument tournée vers l’avenir
!
Sur la photo, MM. H de gauche à droite, Hubert Defrancq,
René Autellet, André Fougeroux, Christian Rousseau, membres
de l’Académie d’agriculture, écoutent R. Hélias, présentant
un essai où les rangs de blé bio et luzerne alternent. La
machine au premier plan permet de couper le rang de luzerne
pour permettre au blé Bio de se développer.
Autres membres de l’Académie d’agriculture ayant participé
aux Culturales : MM. Alain Jeanroy, Michel Morel, Philippe
Gate et Guy Waksman.
Voir
academie-agriculture.fr
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Les Culturales 2021 - Quelles grandes orientations pour
l'avenir des grandes cultures ? - Philippe Gate, membre de
l’Académie d’Agriculture
Voir
interview de Philippe Gate
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Mon amante a les vertus de l’eau
de Victor Segalen (1878 - 1919) in Stèles (1912)
Mon amante a les vertus de l’eau : un sourire clair,
des gestes coulants, une voix pure et chantant goutte
à goutte.
Et quand parfois, — malgré moi — du feu passe dans mon
regard,
elle sait comment on l’attise en frémissant : eau jetée
sur les charbons rouges.
…
Mon eau vive, la voici répandue, toute, sur la terre
!
Elle glisse, elle me fuit ; — et j’ai soif, et je cours
après elle.
De mes mains je fais une coupe. De mes deux mains je
l’étanche avec ivresse,
je l’étreins, je la porte à mes lèvres :
Et j’avale une poignée de boue.
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La femme-eau coule et s’échappe, elle inonde le monde
;
si
l’amant-feu essaie de l’attraper, il ne saisit que de
la boue.
Moralité : aimer une femme, c’est la laisser libre,
sinon, on la transforme en boue.
Victor Segalen a écrit plusieurs poèmes d’amour, pour
son épouse surtout,
tous marqués par un immense respect de l’être aimé…
Et en plus, ça tombe bien dans l’actualité. Le Brestois
Victor Segalen, après
des années d’oubli, vient d’entrer dans la bibliothèque
de la Pléiade.
Il est désormais un classique de la littérature française.
Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maigueg(a)laposte.net
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Les amants bleus de Marc Chagall (1887 -1985)
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La gêne de Julien Bayou, l’écolo piégé par des années de
mensonges…
Le glyphosate ne présente aucun risque sanitaire. Le consensus
est établi. On va donc faire croire que l’ensemble des agences
sanitaires mondiales mentent, ou sont manipulées… Le complotisme
XXL à son apogée.
Voir
Géraldine Woessner
Glyphosate : les écolos veulent ramener l’agriculture au
XIXe siècle, par Armand Paquereau
La lutte incessante des écologistes et environnementalistes
pour obliger tous les agriculteurs français à se convertir à
l’agriculture biologique comme au XIXe siècle comporte des dangers
évidents.
Voir
contrepoints.org
Distractions pendant le confinement
The
Economist |
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Passeport sanitaire européen : attestation de vaccination,
comment l'obtenir, est-il obligatoire pour voyager ?
Le Parlement européen a définitivement approuvé le passeport
sanitaire "certificat Covid numérique de l'UE",
qui prouvera le statut de vacciné, testé ou guéri du Covid-19
pour les voyages dès le 1er juillet. Comment l'obtenir, à
partir de quel âge est-il obligatoire ? Infos et utilisation
du passeport sanitaire européen cet été 2021.
Voir
linternaute.com
With covid restrictions easing in many parts of the world,
you might be thinking about going on a trip...
See
humanprogress.org
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Presque tous les décès dus au coronavirus affectent des
non vaccinés (Der Spiegel, 25.06.2021)
99,9% de tous les patients hospitalisés Covid-19 dans les
hôpitaux américains n'étaient pas vaccinés.
L'autorité sanitaire veut utiliser les chiffres pour convaincre
la population des bienfaits des vaccins.
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Fast alle Corona-Todesfälle treffen Ungeimpfte
99,9 Prozent aller in US-Krankenhäusern stationär behandelten
Coronapatienten waren nach einer neuen Studie ungeimpft. Mit
den Zahlen will die Gesundheitsbehörde die Bevölkerung vom
Nutzen der Vakzinen überzeugen.
Sehen
spiegel.de
A Coronavirus Epidemic Hit 20,000 Years Ago
See
NYT
Non-vaccination et abstention : même combat ? (19 juin
2021)
… la dernière enquête du Cevipof qui montre une corrélation
claire entre le fait d’avoir une attitude positive à l’égard
du vaccin et l’intention d’aller voter ce dimanche. Ainsi,
53 % des personnes qui sont vaccinées contre la Covid ou en
voie de l’être pensent aller aux urnes le 27 juin, contre
27 % seulement de ceux qui ne devraient probablement pas se
faire vacciner.
Voir
jim.fr
Refuser la vaccination : une passion française, par Virginie
Tournay (Cevipof - février 2021)
Se faire vacciner contre le coronavirus est loin d’être une
attitude solidement acquise et unanimement partagée. La population
réfractaire à la vaccination se caractérise par une défiance
interpersonnelle et institutionnelle élevée. Son rapport au
politique est marqué par un affaiblissement de la démocratie
représentative et par une tentation populiste.
Cette attitude est associée à une perte du sentiment d’appartenance
à la communauté nationale sans pour autant révéler un attachement
à d’autres valeurs communautaires.
Aussi, il n’y a pas de contre-appartenance ou de contre-modèle
social justifiant le refus vaccinal mais plutôt des attitudes
individuelles qui se superposent sans rattachement à un quelconque
passé ou à un collectif partagé. On est ici plus proche d’une
nation vécue comme un cadavre exquis que du modèle d’une France-archipel
: analyse d’une passion française.
Voir
sciencespo.fr
Nothing
is more responsible for the good old days than a bad
memory: The Return from the Fair by Nicolae Grigorescu
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Libérons la recherche européenne, par Samuele Furfari et
Loïk Le Floch-Prigent
« Les chercheurs des laboratoires nationaux et des industries
savent bien mieux que les politiciens ou ‘comités d’experts’
qui choisissent quelles recherches ils doivent mener. » Voici
le message que développent Samuele Furfari et Loïk Le Floch-Prigent
en exclusivité dans cette tribune co-écrite pour europeanscientist.com
Une population mondiale en croissance exige légitimement une
bonne qualité de vie pour tous et un indispensable rattrapage
économique pour une grande partie de la population mondiale.
« Le monde de demain » devra soit adopter la décroissance
avec son cortège de précarités, de privations et de mauvaise
santé, soit innover toujours plus. La décroissance, prônée
par une minorité très bavarde, n’intéresse pas la vaste majorité
de la population mondiale. La recherche scientifique et l’innovation
technologique sont donc indispensables.
Voir
europeanscientist.com
Une agriculture biologique pour nourrir l’Europe en 2050…Une
histoire drôle contée par une équipe du Cnrs
Résumé de la thèse par euractiv.fr : L’agroécologie serait
compatible avec la souveraineté alimentaire, selon une étude
du CNRS publiée vendredi (18 juin).
- L’une des conditions : réduire la consommation globale de
viande en Europe.
- Associer la souveraineté alimentaire en France et Europe
à un mode de production agricole respectueux de l’environnement,
serait-ce possible ? Oui, répondent plusieurs chercheurs du
Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dans leur
étude.
- Trois conditions permettront de remodeler le système agroalimentaire
européen d’ici 2050, selon les chercheurs : un changement
du régime alimentaire vers moins de produits animaux, la transition
vers un modèle agroécologique, ainsi qu’un système d’élevage
circulaire.
Voir
cnrs.fr
Mon point de vue (GW) : encore un grand numéro de prestidigitation
dont les agriculteurs comme tous les autres acteurs économiques
sont absents…
Mais c'est vraiment marrant ! On fait de grandes simulations
et plouf on a LA solution ! Mais
- le régime alimentaire ne change pas sur un claquement de
doigts,
- renoncer à exporter des céréales en Égypte ou au Maghreb
ou encore en Afrique noire, c’est une nouvelle façon d’être
tiers-mondiste qui ne me convient pas vraiment. Il faut quand
même être sacrément gonflé et irresponsable pour envisager
un tel désengagement de l'alimentation des populations hors
Europe.
- le modèle agroécologique oui, bien sûr, mais les auteurs
font la promotion du bio, gros consommateur de surfaces s'il
est généralisé, et donc tueur de biodiversité.
- système d'élevage circulaire : une très bonne idée, nécessitant
de réintroduire l'élevage par exemple dans le Bassin parisien...
Je vois déjà la tête de nos amis bobos à l'idée qu'on élève
des vaches et des cochons et des poules à deux pas de leur
maison de campagne ! De plus cela nécessite des investissements
gigantesques, en formation d'abord parce que, comme vous savez
tous, on ne s'improvise pas éleveur ni céréalier ou betteravier
d’ailleurs !
C’est donc un projet sur le long terme. Côté exportation de
lisiers et fumiers, on voit déjà les exportations des Pays-Bas
vers la Champagne française et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie
allemande.
Sur cette difficile question de l’économie circulaire, il
me semble que :
- l’objectif est louable,
- les solutions se situent probablement que partiellement
au niveau des exploitations elles-mêmes, sauf percées technologiques
toujours possibles, et plus surement en organisant, sur des
bases commerciales, des complémentarités entre exploitations
relativement proches.
- et, côté économie circulaire, sur l’utilisation de notre
urine…
Sur la récupération de l’azote des urines humaines comme
engrais agricole (un vieux rêve)…
… mais on y travaille parce que ce qui coute cher, c’est justement
le traitement des urines.
Voir
lesechos.fr
Le suicide d’un éleveur bio. Quand le travail perd de son
sens, par Nicolas Deffontaines
Contrairement aux suicides de salariés, le travail n’est pas
systématiquement pris en compte pour comprendre la propension
plus élevée des indépendants à se suicider. Nous montrons
dans cet article que les morts volontaires se rencontrent
avec une acuité particulière chez des agriculteurs fortement
engagés dans leur travail, ayant développé un rapport passionné
à leur métier. L’indépendance statutaire et l’autonomie dans
le travail jouent un rôle clé dans le maintien de l’investissement
dans le travail des agriculteurs. Lorsque cette indépendance
est menacée, ces derniers perdent le sens des investissements
consentis, enclenchant une « crise suicidaire », à l’issue
parfois tragique.
Voir la
Nouvelle Revue du Travail
Les acheteurs de crédits carbone ne sont pas hors-sol
Le Label bas-carbone (LBC) ouvre la voie à la rétribution
de démarches vertueuses en matière de décarbonation. Encore
faut-il assurer le pont entre l’offre et la demande. C’est
la vocation d’opérateurs de compensation carbone tels que
Carbonapp, récemment cofondée par Nicolas Ferriere.
.../...
Les entreprises ne veulent pas se contenter de gérer de la
paperasse, de faire office de guichet, de réaliser des virements
bancaires, sans savoir où et comment sont fléchés les crédits
carbone individuels et collectifs. Les acheteurs de crédits
carbone ne sont pas hors-sol. Ils veulent avoir un lien avec
les exploitations agricoles qu’ils soutiennent. Carbonapp
s’attachera à établir ce lien en employant différents moyens
de communication, dont la vidéo.
Voir
pleinchamp.com
Les charcutiers sortent l'artillerie lourde contre Yuka
La Fédération française des industriels charcutiers traiteurs
(FICT) a attaqué Yuka en justice pour « actes de dénigrement
». Et remporté le procès fin mai. L'application devrait faire
appel. Mais parallèlement, des entreprises ont lancé des actions
individuelles contre Yuka, multipliant ainsi les risques de
condamnations.
NB : Yuka modifie les comportements d'achat
Yuka revendique 23 millions d'utilisateurs de son appli dans
le monde, dont la moitié sont français. Six millions sont
des utilisateurs « réguliers ». Les fondateurs estiment que
95 % de ses « clients » arrêtent d'acheter des produits que
Yuka a stigmatisés et 93 % reposent les produits signalés
comme contenant des additifs jugés dangereux, comme les sels
nitrités.
Voir
lesechos.fr
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory: Laundrywoman in Brittany, by Nicolae Grigorescu
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Julien Denormandie dévoile son plan d’action climat pour
le monde agricole, par Magdalena Pistorius, EURACTIV France
Le ministre de l’Agriculture a présenté ce mercredi (23 juin)
son plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC)
qui doit aider à « construire durablement les transitions
» des secteurs agricole et alimentaire.
.../...
Autant d’objectifs ambitieux – mais qu’il faudra accompagner
financièrement, avertit Henri Bies-Péré. « Il ne suffit pas
de fixer des objectifs », déclare le deuxième vice-président
de la FNSEA (premier syndicat agricole en France), car « pour
les agriculteurs il s’agit de changements de pratiques sur
le terrain ».
Si la FNSEA a elle-même reconnu la nécessité de répondre au
changement climatique, tout comme l’opportunité de « faire
du défi climatique une opportunité pour l’agriculture » dans
son dernier rapport d’orientation, ces changements seraient
tout de même synonymes d’investissement et de prise de risque,
explique M. Bies-Péré. Ainsi, la FNSEA souhaiterait voir le
ministre proposer un plan d’investissement pour permettre
aux exploitants de suivre les trajectoires présentées dans
le plan d’action climat.
Voir
euractiv.fr
Q. à Ph. Buton : Votre livre raconte l’histoire des groupes
d’extrême gauche des années 1968. Quelles traces en reste-t-il
dans la politique française ?
R. : Il y a du recyclage, mais cela se fait de manière inconsciente.
Les gauchistes ont connu une double transformation : quand
ils le sont devenus, et quand ils arrêtent. Quand on cesse
de l’être, soit cela se fait de manière soft – on n’y croit
plus –, soit on se demande pourquoi a-t-on fait cela, pourquoi
nous sommes-nous mis en danger. Ceux qui ont connu cette double
transformation ont un regard apaisé sur la société. En revanche,
pour ceux qui ne se sont pas interrogés, c’est plus délicat.
Ils reprennent des éléments qui peuvent être dangereux, comme
un regard particulier sur la police, une certaine indulgence
vis-à-vis de la délinquance, voire du terrorisme.
Philippe BUTON, professeur d’histoire contemporaine à l’université
de Reims
Voir
lemonde.fr
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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une
opinion !)
VIEILLESSE (La) : Elle a envers nous tous les torts d'une
maîtresse qui nous a quittés.
Nicolas Charles DE NUGENT
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour
les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 24 juin 2021 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 992 dated June 28, 2021
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Last
available statistics for the efita newsletter
Concours Make It Agri 2 - Saison 3 : Philippe Gate a annoncé
le palmarès, le 17 juin 2021
Les trois projets lauréats divulgués par l'Académicien, Président
du jury concours, à l'issue des pitches des équipes finalistes,
sont les suivants :
1) Inform’élevage (équipe ECAM Lyon/UniLaSalle/CPE)
Inform'élevage est une solution numérique innovante au service des
éleveurs français. Sous la forme d'un logiciel conversationnel,
cet outil permet d'obtenir rapidement des informations fiables sur
les maladies qui touchent les cheptels. Après avoir posé des questions
simples à l'éleveur sur les symptômes de son animal, Inform'élevage
présente les maladies probables, un guide des bonnes pratiques et
les traitements correspondants.
2) Circul’Egg (équipe AgroParisTech)
Circul’Egg développe un procédé innovant permettant d’obtenir une
poudre de carbonate de calcium et une poudre de membrane coquillière
à partir de coquilles d’œufs. Ces produits seront utilisés en tant
que nouvelles matières premières pour l’alimentation des animaux,
la composition de compléments alimentaires et le secteur de la cosmétique
3) Tou’roule (équipe Bordeaux Science Agro)
Tou’roule est un outil connecté pour augmenter la sécurité des agriculteurs
à proximité des machines. Il est composé d’un boîtier placé sur
l’utilisateur (à sa portée immédiate) et de plusieurs récepteurs
pouvant stopper les machines appareillées si un danger est détecté
(de manière automatique ou manuelle).
Voir makeitagri.org
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Warming His Hands, by Henry Bacon
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Avec Stage-agricole.com, « plus facile de trouver des stages
et des stagiaires »
Combien de fois entend-on, d'un côté, les jeunes dire "je n'arrive
pas à avoir de stage" et de l'autre, les agriculteurs se plaindre
de ne pas trouver de stagiaire ? En mettant en relation les offres
des exploitants et les demandeurs, la plateforme Stage-agricole.com
facilite grandement la recherche. Témoignage de Stéphane, éleveur
bovin et de Zoé, Florine et Marthe, élèves.
Voir
agri-mutuel.com
ComparateurAgricole joue dans la cour des grands
Avec un million de tonnes de céréales échangées en cinq ans d'existence,
la start-up ComparateurAgricole est le leader du négoce de céréales
en ligne. Elle continue sa croissance et propose de nouveaux services.
Voir
terre-net.fr
Gestion des données : La collecte et la standardisation des données
au service de la performance agricole
Née en juin 2020, l'association Numagri a pour ambition de créer
les conditions propices à la standardisation des données agricoles
pour permettre aux producteurs d’améliorer leurs performances économiques,
environnementales et sociétales. Cette action s’inscrit dans la
stratégie sur les données développée par la Commission européenne,
à travers du Data Act.
L’association Numagri est constituée de sept organisations fondatrices,
la FNSEA, Jeunes Agriculteurs, les chambres d’agriculture, la Coopération
agricole, le Cniel, Terres Univia et la Fondation Avril. En 2021,
Intercéréales, Interfel et la Fédération du négoce agricole ont
rejoint l’association.
Voir
cultivar.fr
Le groupe CNH en position de racheter Raven Industries
L'agriculture de précision et l'autonomie sont des éléments essentiels
de notre stratégie pour aider nos clients agricoles à atteindre
le prochain niveau de productivité et à libérer le véritable potentiel
de leurs opérations. Raven est un pionnier de l'agriculture de précision
depuis des décennies, et leur expérience approfondie des produits,
leur expertise logicielle axée sur le client et leur sens aigu de
l'ingénierie offrent un élan significatif à nos capacités. Cette
acquisition souligne notre engagement à améliorer notre portefeuille
d'agriculture de précision et s'aligne sur notre stratégie de transformation
numérique. La combinaison des technologies de Raven et du solide
portefeuille de produits actuels et nouveaux de CNH Industrial fournira
à nos clients de nouvelles technologies connectées, leur permettant
d'être plus productifs et efficaces, a déclaré Scott Wine, PDG de
CNH Industrial.
Voir
grostracteurspassion.com
Americans are divided on the impact of immigrants, but not that
they have made the country (source: The Economist newsletter)
The
Economist |
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America’s two sides do largely agree on one thing however: that
America is a country of immigrants. When asked this week, 75% of
Trump voters and 87% of Biden voters agreed with this statement.
That demonstrates to me, for all the doublethink of Trump’s White
House tenure, that Republicans are at least willing to accept this
dimension of American history. Where they diverge is how they see
their country’s future.
James Fransham, Data correspondent, The Economist (UK)
Vous pouvez désormais louer votre robot Lely Discovery Collector
! Par Claire Lamy Grandidier
Depuis son lancement en 2016, le robot Lely Discovery Collector
a su convaincre les éleveurs par sa technologie d’aspiration du
lisier. Le constructeur vient de lancer sa plateforme dédiée aux
témoignages des éleveurs sur leur robot. Ainsi, chacun peut trouver
le récit d’un éleveur qui possède un troupeau semblable au sien.
Lely profite du lancement de cette plateforme de témoignages pour
lancer une offre de location service pour le Discovery Collector
à partir de 15 € par jour.
Voir
mon-cultivar-elevage.com
Un guidage par caméra pour biner au plus près du rang, par Alexis
Jamet
Aujourd’hui, le désherbage mécanique est réalisé dans des céréales,
des pois de conserve ou encore des épinards, tous semés à 15 cm
d’écartement. Ce changement d’itinéraire technique est dû, d’un
côté, à la diminution des matières actives disponibles sur le marché,
et de l’autre, à la limite d’autres outils de désherbage mécanique
dans certaines conditions. Par exemple, la herse étrille est souvent
inefficace sur des chardons ou des rumex.
Voir
paysan-breton.fr
Trelleborg : Lancement d’un showroom virtuel, par Willy Deschamps
C’est la volonté d’améliorer l’expérience client qui a conduit Trelleborg
à lancer son showroom virtuel. Les visiteurs peuvent désormais pénétrer
dans l’univers des pneumatiques du manufacturier pour découvrir
ses produits et solutions intelligentes de près, à tout moment et
de partout.
Voir
grostracteurspassion.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
VIE (La) : Elle serait bien plus agréable si on pouvait naître à
l'âge de quatre-vingt ans et aller progressivement vers ses dix-huit
ans.
Mark TWAIN
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Comparatif visioconférence : Teams et Zoom font la course
en tête
Boostées par la crise sanitaire, les solutions de visioconférence
dans le cloud multiplient les innovations. Tour d'horizon des couvertures
fonctionnelles de Cisco Webex, Google Meet et consorts.
Voir
journaldunet.com
Windows 11 s’ouvre aux applications Android via Amazon
La prochaine version de Windows sera ouverte aux applications Android.
Et ce grâce à la boutique applicative d’Amazon et à un nouveau Windows
Subsystem, cette fois-ci dédié à l’OS mobile de Google, tandis que
la technologie Intel Bridge fait le pont. Tout en fonctionnant avec
des machines AMD ou ARM, promet Microsoft.
Voir
linformaticien.com
L’IA, meilleur outil contre la haine et la désinformation ? Par
Théophile Larcher
Alors que la multiplication des contenus haineux et de fausses informations
inquiète, l’Intelligence artificielle est l’arme privilégiée par
les médias et Facebook pour la contenir. Les résultats sont flatteurs
même si les biais qu’elle peut introduire placent encore l’humain
au centre du jeu.
Voir
linformaticien.com
Digital Workplace : la fin du télétravail ou le début une nouvelle
ère ? Par Philippe Leroy
Silicon.fr vous invite à une série de webconférences pour vous projeter
dans la nouvelle ère du travail hybride dans laquelle la Digital
Workplace va tenir un rôle majeur.
Voir
silicon.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Riposo in Maremma, di Giovanni Fattori, 1870-1873
ca.
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Emploi IT : Sécurité et Cloud d'abord
Analyste sécurité et ingénieur cloud sont les profils les plus recherchés
par les directions des systèmes d'information en France, selon Robert
Half.
Voir
silicon.fr
Le Congrès américain s’attaque aux GAFAM
Le comité de la Chambre des Représentants chargé de la justice vient
de passer six projets de loi renforçant les pouvoirs des procureurs,
de la FTC et du DoJ en matière d’antitrust et s’attaquant aux positions
monopolistiques des géants du numérique. Et quand bien même les
textes semblent mal ficelés, c’est déjà une petite révolution en
soi.
Voir
linformaticien.com
AWS acquiert la messagerie chiffrée Wickr
Amazon Web Services met la main sur ce service de messagerie sécurisée
née en 2012, l’une des premières du secteur à proposer des messages
éphémères en sus du chiffrement de bout en bout. Aucun détail quant
à l’acquisition n’a été divulgué.
Voir
linformaticien.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
VIEILLESSE (La) : Je préfère être un vieux tableau qu'un jeune cadre.
Bernard DELVAILLE
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Rapport 2021 de l’Observatoire de la formation des prix et des
marges des produits alimentaires
Voir
franceagrimer.fr/
Antibiotiques : pitié pour nos microbiotes ! (Séance thématique
réunissant 7 académies le 16 juin 2021)
Cette séance a été organisée par l'Académie d’agriculture de France,
l'Académie nationale de Chirurgie, l'Académie nationale de Chirurgie
Dentaire, l'Académie nationale de médecine, l'Académie nationale
de Pharmacie, l'Académie Vétérinaire de France, l'Académie des Sciences.
Arlette Laval, membre de l’Académie d’agriculture, est intervenue
sur les conséquences sur le microbiote chez l'animal.
Voir
academie-agriculture.fr
Contribution de l’agriculture à la réduction des GES pour atteindre
la neutralité carbone en 2050 en France – Séance de l’Académie d’agriculture
du 2 juin 2021
L’agriculture française représente 17,8% des émissions de GES de
notre pays. Elles sont dues essentiellement aux émissions de protoxyde
d’azote liées aux grandes cultures, et à celles de méthane liées
à l’élevage. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, l’agriculture
devra participer à ces efforts de réduction.
Au cours de cette séance, 10 actions techniques issues d’un rapport
de l’INRA ont été présentées avec leur potentiel d’atténuation des
gaz à effet de serre (GES) et leurs conditions de réussite.
Voir
academie-agriculture.fr
Pourquoi préférer les néonicotinoïdes aux coccinelles ? Par Sophie
Leroy
Les agriculteurs ont finalement pu utiliser des néonicotinoïdes
pour que les cultures de betteraves ne soient pas ravagées par les
pucerons verts, vecteur de jaunisses. Mais ils ont des prédateurs
naturels, relève un lecteur. Pourquoi ne pas en faire bon usage
?
Voir
lavoixdunord.fr
Protection du maïs contre la pyrale : Bioline et la coopérative
Oxyane accélèrent l'application des trichogrammes
Le nombre d'hectares de maïs protégés en biocontrôle augmente d'année
en année, avec aujourd'hui quasiment 150 000 ha sur tout le territoire
national. Avec l'arrivée du T-Protect Booster, Bioline France et
la coopérative Oxyane entendent « booster l'adoption des auxiliaires
sur grandes cultures grâce à la mécanisation ».
Voir
terre-net.fr
Face au changement climatique, trouver des pistes d’adaptation
Été chaud et sec, aléas climatiques plus fréquents… le changement
climatique impacte déjà les filières agricoles. L’association de
conseil en élevage Elvup accompagne ses adhérents dans les nécessaires
adaptations pour y faire face.
Voir
agri-mutuel.com
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory (?????): Maremma. Conduttori di mandrie, de Giovanni
Fattori, 1907
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Dijon : la Cité du vin et de la gastronomie ouvrira en avril
(AFP)
Le maire de Dijon, François Rebsamen (PS), a officialisé un report
de la date d'ouverture de la Cité internationale de la gastronomie
et du vin, désormais prévue début avril 2022, au lieu du 21 décembre
prochain. Ce nouveau report est principalement dû à la crise sanitaire.
Voir
agri-mutuel.com
Trop chère pour les céréaliers, l’assurance paramétrique reste
un outil de niche
Non subventionnée, l'assurance paramétrique ou indicielle convient
d'abord pour les cultures à forte valeur ajoutée, comme la vigne
ou des productions arboricoles. Si son coût est trop élevé pour
des producteurs de grandes cultures, ce système assurantiel permet
néanmoins à des organismes stockeurs de se prémunir des carences
d’apports consécutives aux évènements climatiques.
Voir
agri-mutuel.com
De Sangosse : Les adjuvants favorisent la réduction des IFT
Si un tiers seulement des surfaces traitées en grandes cultures
bénéficient aujourd’hui de l’ajout d’adjuvants extemporanés dans
les bouillies de pulvérisation – ce chiffre grimpe à 54 % pour
les bouillies herbicides –, De Sangosse, fabricant d’adjuvants,
imagine ces solutions conquérir 40 % des surfaces d’ici 2025.
Voir
cultivar.fr
Du côté
d'Auguste Derrière
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L’essentiel du soutien public à l’agriculture renforce l’insécurité
alimentaire
Alors que le soutien public à l’agriculture ne cesse d’augmenter
dans le monde, il ne permet pas d’améliorer durablement la sécurité
alimentaire, les moyens de subsistance et la durabilité, souligne
l’OCDE dans son rapport annuel sur les politiques agricoles. Pire,
trop peu de ces soutiens sont ciblés sur les systèmes d’innovation,
quand la moitié ne fait qu’engendrer des distorsions sur les marchés,
renforçant l’insécurité alimentaire, et au détriment de la durabilité.
Voir
agri-mutuel.com
Bovins : Quelles solutions face aux coups de chaud ?
Dès 22°C, les bovins peuvent se retrouver en situation de stress
thermique avec pour conséquences : baisse d’ingestion, chute de
production, risque d’acidose, problèmes de reproduction…
Alors, comment aider les vaches à faire face aux fortes chaleurs
?
Que peut-on mettre en place pour limiter la casse ?
Pour tout savoir sur le stress thermique et protéger votre troupeau
des coups de chaud
Voir
rencontres-webagri.fr
Les formations proposées par les Instituts techniques agricoles
Voir
acta.asso.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
VIEILLESSE (La) : À partir d'un certain âge on ne se répète plus,
on se cite.
Georges DUCLAIR
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
> Festival
du livre de Mouans-Sartoux
VIEILLARDS (Les) : Ils courent après leur jeunesse, et ils n'attrapent
qu'un chaud et froid.
Henri JEANSON
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Innov-Agri
7 - 9 septembre - Outarville - Loiret
Depuis 30 ans, Le Groupe France Agricole imagine un évènement
plein-champ dont le principal objectif est de rapprocher les exploitants
des fournisseurs de la filière dans des conditions réelles d'utilisation.
Une rencontre où les agriculteurs, éleveurs, entrepreneurs, ...
viennent se former, s'informer et découvrir de nouvelles techniques,
de nouveaux process en situation.
Avec cette édition baptisée « Re-Start », en écho à son implication
forte dans la Re-prise et dans la Re-lance des contacts comme
des affaires, les organisateurs prévoient une offre riche, en
termes de contenu : de nombreux exposants présenteront leurs dernières
innovations, des démonstrations variées, des chantiers de récolte
et le développement de ‘villages’, pour s’informer et se former.
En effet, pour éviter de grands rassemblements et répondre aux
attentes en termes de conseils personnalisés de la part des visiteurs,
les conférences traditionnellement abritées sous de vastes chapiteaux
se transformeront en points d’information et villages : Village
agroécologie, Village emploi-formation-installation et transmission,
Village irrigation, Village méthanisation, Village contrat de
solution …
Voir innovagri.com
Le Salon Tech&Bio se tiendra du 21 au 23 septembre 2021,
par Claire LAMY GRANDIDIER
Du 21 au 23 septembre 2021, à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme,
les chambres d’agriculture et leurs partenaires organisent la
huitième édition du Salon Tech&Bio.
Durant ces trois jours, les organisateurs attendent plus de 21
000 visiteurs qui pourront assister à 80 conférences, à une centaine
d’ateliers de démonstration et auront la possibilité de rencontrer
près de 375 exposants.
Voir
mon-cultivar-elevage.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Acquaiole livornesi, di Giovanni Fattori, 1865
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Les assises juridiques de l'alimentation et des filieres agroalimentaires
29 septembre 2021 - Paris
- Regards Croisés : Stratégie « Farm to Fork »,
quelle position adopter ?
- État des lieux : La loi EGalim a-t-elle
transformé l’essai ?
- Loi Egalim et contractualisation, quelles applications
pratiques ?
- Pour aller plus loin : Faut-il réviser/repenser la loi Egalim ?
- Comment mieux renforcer la compétitivité de l’industrie alimentaire
?
- Etat et analyse : Quelles tendances chez les consommateurs ?
- Information des consommateurs et sécurité alimentaire
- Traçabilité des produits
- Point réglementaire sur les nouveaux marchés en Europe
- FoodTech et réglementations
- Brevets et COV, comment s’articulent ces deux protections ?
- Focus : les organismes créés par les nouvelles techniques
de mutagénèse réglementés comme des OGM
- Les SIQO comme témoins de qualité
Voir
lexposia-events.com
Du côté
d'Auguste Derrière
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
VIEILLARDS (Les) : Ils ne deviennent pas plus sages mais plus prudent.
Ernest Hemingway
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Du côté de vitisphere.com : Changements climatiques et systémiques
Après un printemps gélif, voici un début d’été torrentiel. Accompagnée de grêlons et même de tornades, la météo de la
semaine écoulée illustre l’exposition du vignoble au dérèglement climatique.
Alors que résonnent de nouvelles alarmes provenant du Groupe d'Experts
Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC), le débat sur
les leviers d’atténuation de ces changements s’invite, parfois brusquement
et maladroitement, dans le vignoble. Exemple le 15 juin dernier, lors de l’étude par le Sénat des
amendements soutenus par la filière vitivinicole pour ne pas imposer
de consigne dans le projet de loi pour lutter contre le dérèglement
climatique.
« Si l'on ne stabilise pas le climat, c'est toute la filière viticole
qui disparaîtra. Je m'étonne que le monde viticole, qui a suscité
ces amendements identiques, ne se mobilise pas davantage pour une
loi Climat crédible, susceptible de créer une dynamique mondiale »
critique vertement le sénateur nantais Ronan Dantec (Europe Écologie
Les Verts), pour qui « le secteur viticole pourrait être la vitrine
de la lutte contre le changement climatique avec des bouteilles un
peu plus normées - quitte à faire une exception pour le champagne
» (le réemploi des bouteilles posant un problème de sécurité
du consommateur pour les vins effervescents).
Virulente, cette mise en cause sénatoriale répond aux inquiétudes
d’une partie du vignoble, inquiète pour son avenir (et prônant des
actions fortes et rapides), mais en agace une autre (soulignant que
90 % des bouteilles en verre sont recyclées et que des réductions
de poids se généralisent grâce aux verriers). Se sentant ciblée par
des mesures environnementales jugées punitives (des restrictions sur
le glyphosate à la mise en place de Zones de Non-Traitement), cette
frange du vignoble ne demande pas le statu quo, mais des actions progressives
et concertées, sans impact contre-productif sur sa compétitivité.
Habituée du débat parlementaire, la sénatrice bordelaise Nathalie Delattre (Les Républicains) rétorque ainsi en séance
que « les conséquences du réchauffement climatique, les viticulteurs
sont les premiers à les subir. Même le bio est en bouteille de verre
! Évitons les clichés. Votons cet amendement, pour rassurer les viticulteurs
et accompagner la filière dans son combat. Dans la lutte contre le
réchauffement climatique, il y a plus urgent que le verre. »
Adopté par la filière (AOP, IGP et conseil vin de FranceAgriMer),
le plan de filière bâtissant la politique climatique du vignoble
propose 40 priorités pour mettre en place des actions d’adaptation
et de mitigation (irrigation raisonnée, captation du carbone, outils
de résilience...). De quoi ne plus être victime mais acteur face au
changement climatique. Prochainement présentée au ministre de l’Agriculture,
cette stratégie arrive au moment idéal, alors que le Varenne agricole de l’eau et du changement climatique permet
d’imaginer de nouveaux leviers pour transformer des réflexions actuellement
inévitables en ambitions d’avenir.
Voir
vitisphere.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Mietitura del grano nelle montagne di San Marcello, di Odoardo Borrani,1861
Signalé par Luc MORELON
Mél : luc.morelon(a)gmail.com
8
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Du côté de pleinchamp.com : Des crédits carbone aux débits carbone,
par Raphaël Lecocq
La monétisation de crédits carbone, aussi hypothétique que relative,
ne contrebalancera pas les efforts induits par la réduction à marche
forcée des émissions, sous l’effet de la loi Climat, du 7ème Programme
d’actions nitrates (PAN) ou encore du Plan matériels d’épandage moins
émissifs.
Une loi Climat en cours d’examen au Sénat. Un Plan national d’adaptation
de l’agriculture au changement climatique transmis au Haut conseil
pour le climat. Une Cour des comptes européenne qui fustige la Pac,
qualifiée de « climaticide » et l’OCDE qui en remet une couche : la
semaine a été brulante sur le front agro-climatique. Et pendant ce
temps, la profession attend toujours que le ministère de la Transition
écologique tamponne la méthodologie Label bas carbone (LBC) pour les
grandes cultures. Cette dernière complètera les méthodes LBC accordées
à l’élevage bovin, à la plantation de haies et de vergers.
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté d’André Heitz
> Le
Kenya est en passe de commercialiser du maïs génétiquement modifié
d'ici 2022 pour augmenter les rendements et réduire l'utilisation
de pesticides
> Bœuf,
poulet et émissions de carbone
> Des
équipements de protection individuels intelligents capables de déterminer
la sensibilité à la chaleur des travailleurs agricoles
> Le
sophisme du « c'est interdit en Europe »
> L'empereur
- le CIRC – est nu
> Pour
la défense de l'agriculture : utiliser les faits et la science
> Théorie
de la fuite du laboratoire du virus de la Covid : une séquence génétique
« rare » ne signifie pas que le virus a été créé de toutes pièces
> Des
chercheurs préconisent d'alléger le fardeau réglementaire pour soutenir
la « nouvelle révolution » dans l'amélioration des plantes
> La
technologie : une condition nécessaire au maintien de la vie rurale
?
> Cinquante-neuf
laboratoires dans le monde manipulent les agents pathogènes les plus
mortels. Seul un quart d'entre eux obtient un score élevé en matière
de sécurité.
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Plan
Gel : présentation des dispositifs de soutien aux agriculteurs et
entreprises des secteurs agricoles et viticoles
> Varenne
agricole de l'eau : une première circulaire pour rénover les procédures
« sécheresse » des préfets
> Plan
Gel : présentation des dispositifs de soutien aux agriculteurs et
entreprises des secteurs agricoles et viticoles
> Réforme
de la PAC : Julien Denormandie se félicite de l'accord définitif obtenu
à Luxembourg
> Le
gouvernement lance la consultation publique sur le plan pollinisateurs
> Frais
et local.fr se lance dans la course au maillot jaune !
Du côté de la Fnsea
> Accidents
climatiques en série : le Varenne agricole devra apporter des réponses
fortes
A l’épisode dramatique de gel du mois d’avril succède une vague
d’orages souvent accompagnés de grêle engendrant des destructions
sur la quasi-totalité des régions. Vignes et arbres fruitiers touchés
par la grêle, parcelles ravinées, coulées de boue, cultures détruites…
les évènements violents, souvent localisés, touchent généralement
la totalité des récoltes des parcelles impactées.
Depuis deux ans, les phénomènes climatiques d’une intensité exceptionnelle
s’enchainent à un rythme jamais vu. Cette succession dramatique
de catastrophes n’épargne personne. Inondations, sécheresse, grêle
ou gel ; toutes les productions et toutes les régions sont malheureusement
touchées. Nous ne pouvons plus nous contenter de recenser les dommages
a posteriori !
Cette situation nous engage, agriculteurs, pouvoirs publics et acteurs
de l’assurance, à mieux prévenir et mieux réparer en vue de permettre
aux exploitations agricoles d’être plus résilientes et de redémarrer
plus facilement après de tels épisodes. Il est de notre responsabilité
collective de réformer en profondeur le modèle de gestion des risques
que nous connaissons aujourd’hui.
Mais soyons réalistes : les agriculteurs, qui travaillent à ciel
ouvert, ne pourront faire face seuls à ce défi du changement climatique.
Dans un objectif de pérennisation de la production sur le territoire
français, maillon-clé de notre souveraineté alimentaire, la solidarité
nationale doit pleinement jouer son rôle dans le cadre de ce schéma
global articulant l’assurance récolte et un fonds couvrant les risques
climatiques majeurs.
Parallèlement à cet engagement fort de l’Etat, la FNSEA prône la
responsabilisation de chaque agriculteur via notamment une meilleure
sensibilisation aux risques pour bâtir une politique équilibrée
et ambitieuse de gestion des risques offrant à tous les agriculteurs
un filet de sécurité adapté à leurs attentes et à la réalité économique.
Plus que jamais, le Varenne agricole de l’eau et du changement climatique,
que nous avons appelé de nos vœux, porte une obligation de résultat
avec des décisions politiques courageuses qui doivent intervenir
au plus vite.
> Proposition
de loi sur la rémunération des agriculteurs : les députés au rendez-vous
mais nous ne sommes pas au bout du chemin !
Fortement attendue par le monde agricole pour corriger la loi EGAlim,
la proposition de loi Besson-Moreau vient d’être examinée à l’Assemblée
nationale et le résultat est globalement positif. La FNSEA et Jeunes
Agriculteurs considèrent que le texte à la sortie de l’Assemblée
nationale répond aux principales attentes du monde agricole, en
attendant le passage au Sénat.
Après l’échec des dernières négociations commerciales qui se sont
conclues sur une déflation tarifaire, il était indispensable de
renforcer le dispositif législatif pour permettre ce rééquilibrage
du rapport de force nécessaire pour l’amont. La FNSEA et JA avaient
clairement affiché les priorités sur ce texte, depuis plusieurs
semaines : une prise en compte des indicateurs de coût de production
plus claire dans les contrats comme point de départ de la négociation,
une diffusion obligatoire de ces indicateurs et une sécurisation
du prix agricole jusqu’au maillon du consommateur.
Les députés ont entendu le message puisque des avancées sont notables
sur chacun de ces points. La voie est donc tracée pour un texte
précis qui vient encadrer les règles sur la contractualisation et
les relations commerciales dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire.
Bien évidemment, la FNSEA et JA sont lucides : il faudra que les
opérateurs se saisissent des outils et les respectent dans un esprit
de dialogue et de confiance renouvelés pour que la valeur revienne
dans les cours de ferme.
La partie est loin d’être finie, l’examen au Sénat devra être dans
la continuité du travail des députés, en conservant les éléments
principaux du texte, tout en l’améliorant encore de sorte à garantir
que les règles posées soient bien respectées. De même, il faut tout
faire pour que la proposition de loi soit applicable dès les prochaines
négociations commerciales : notre exigence est totale en la matière,
ce sera l’un de nos messages forts à destination des sénateurs.
L’objectif de rentabilité économique des exploitations est indissociable
de la capacité des agriculteurs à réussir le virage de la transition
écologique. Il est aussi indissociable de l’objectif de souveraineté
alimentaire : les EGA ont remis la notion de coût de production
au coeur de la construction du prix, cette proposition de loi doit
la consacrer, pour qu’en lien avec le marché, les agriculteurs puissent
vivre dignement.
> Les
agriculteurs aiment le tour, 14e édition !
Une opération de la FNSEA en partenariat avec ASO.
Chaque année, le Tour de France procure des sensations incroyables
à tous les amoureux du sport. Il offre également une occasion unique
de (re)découvrir la diversité des paysages qui composent la France.
Des paysages qui ne seraient pas aussi beaux sans le concours de
l’agriculture et des agriculteurs.
Depuis 14 ans, la FNSEA s’attache à le rappeler en organisant, en
partenariat avec ASO (Amaury Sport Organisation), société organisatrice
du Tour, un concours intitulé « Les agriculteurs aiment le Tour
». Les agriculteurs qui se trouvent sur le long des routes empruntées
par la Grande boucle, sont invités à rivaliser d’imagination pour
réaliser sur leur champ une grande fresque qui sera retransmise
à la télévision. Une belle façon de promouvoir leur travail , les
terroirs et les paysages.
Du côté d'Auguste Derrière
3
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
VIEILLE-FILLE (Une) : C'est une femme qui n'a pas réussi à se marier
; par contre, un vieux garçon c'est un homme qui a réussi à ne pas
se marier.
Trouvé sur "La Toile".
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Mamie (déjà racontée, mais toujours amusante !)
Mamie fête ses 98 ans. Sa famille a réservé tout un restaurant et
la fête bat son plein lorsque l'un de ses petits-enfants, Hervé (50
ans) lui demande :
- Grand-mère, excuse-moi d'aborder le sujet, mais au vu de ton grand
âge, il serait peut-être temps de formuler des souhaits quant à tes
obsèques.
Les discussions s'arrêtent et tout le monde est suspendu aux lèvres
de Lucile :
- Je veux être incinérée...
Ouf ! mamy a bien pris la question et y a répondu avec intelligence,
puis ajoute :
- Je souhaite aussi que mes cendres soient dispersées sur le parking
du Leclerc.
Émoi général !!!
- Mais mamie pourquoi le parking de l'hypermarché, tu ne souhaites
pas qu'on conserve tes cendres au funérarium ?
- Non ! Je préfère le parking du Leclerc car au moins je suis sûre
que vous viendrez me voir deux fois par semaine.
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
|
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Pensée du jour : « En matière de démographie, la politique ne peut
pas tout »
.../...
En France, champion européen du taux de fécondité, les naissances
sont également en recul, pour la sixième année consécutive, à 740
000. La situation en Chine est encore plus alarmante avec seulement
12 millions de bébés, soit un tiers de moins qu’en 2016. Quant au
Japon, voilà bien longtemps que le pays est entré dans son hiver démographique,
pour reprendre l’expression du démographe Gérard-François Dumont.
En 2021, le déficit de naissances par rapport aux décès devrait faire
perdre au pays 750 000 habitants.
.../...
En 1979, lorsque la politique de l’enfant unique a été décrétée, le
pays était essentiellement rural. Aujourd’hui 64 % des Chinois habitent
en ville. La plupart n’ont pas les moyens de se payer un appartement
susceptible d’accueillir une famille nombreuse. L’éducation constitue
un autre obstacle. Une famille chinoise consacre en moyenne 125 000
euros pour la scolarité de son enfant avant l’université. Multiplier
cette somme par deux, voire trois, est impossible. Enfin, la population
en âge de procréer aujourd’hui est essentiellement constituée de la
première génération d’enfants uniques. Celle-ci n’a qu’une envie :
reproduire un modèle où la priorité consiste à choyer son seul rejeton,
consommer, voyager, sans s’encombrer d’une progéniture qui pèsera
sur son pouvoir d’achat.
.../...
Stéphane LAUER, éditorialiste au « Monde ».
Voir
lemonde.fr
Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
|
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Pensée du jour sur le syndicalisme
Le syndicalisme doit se renouveler profondément pour sortir de la
spirale du déclin.
…/…
Pour retrouver une présence effective sur le terrain, deux conditions
sont nécessaires au syndicalisme : un changement dans les modes d’organisation,
le retour à une relation plus construite et civilisée entre les syndicats.
La syndicalisation par professions ou par industrie, qui domine dans
l‘organisation générale des syndicats, a perdu de sa pertinence au
regard de l’évolution des communautés de travail : celles-ci transcendent
aujourd’hui les frontières professionnelles traditionnelles. Sur un
même lieu de travail, les intervenants relèvent d’entreprises, de
conventions collectives et de statuts différents et une refonte profonde
des modes d’organisation s’impose, du syndicat de base jusqu’aux structures
internes des centrales. La dimension interprofessionnelle doit désormais
prévaloir sur les structures professionnelles qui dominent encore.
La division syndicale devient insupportable. Tout syndicaliste passe
son temps à expliquer à ses collègues qu’il faut s’unir pour être
plus forts. Malgré les divergences et les différences, une action
ne réussit que lorsqu’on se rassemble. Or, le syndicalisme français
se complaît dans une opposition qui se veut irréductible, mortifère
pour toutes ses composantes. La recherche, difficile, d’un minimum
d’unité autour de « communs syndicaux » a laissé la place à la caricature
réciproque qui devient complice d’un même résultat : l’affaiblissement
de tous. Pourtant, aucune stratégie n’a trouvé la clé de la réussite.
Les syndicats savent passer des compromis, sauf entre eux.
…/…
Patrick Brody, syndicaliste CGT et coanimateur du blog « Syndicollectif
» ; Jean-Claude Mamet, coanimateur du blog « Syndicollectif », Jean-Marie
Pernot, politiste, chercheur à l’Institut de recherches économiques
et sociales (IRES)
Voir
lemonde.fr
Corn yields in the US
In the chart
we have plotted average corn (maize) yields in the United States from
1866-2014, based on data from the United States Department of Agriculture
(USDA) and UN FAO. As we see, average corn yields in the United States
remained relatively flat throughout the 1800s until the 1930s. In
the period since 1940, yields have increased more than five-fold.What
caused this significant drive in yield improvements?
There are a number of factors which are likely to have contributed
to sustained yield gains: fertilizer application, irrigation, increased
soil tillage, and improved farming practices. However, a key driver
in the initial rise in yield is considered to be the adoption of improved
corn varieties from plant breeding developments.
The initial period of yield gains in the late 1930s-early 1940s coincides
with the transition period of farmers from open-pollinated varieties
to hybrids. This process of cross-breeding between open-pollinated
varieties, combined with improved breed selection practices is thought
to define the key turning point in US corn yields.
Pensée sur la Francafrique
Aujourd’hui, la Françafrique est objectivement périmée. Onéreuse,
inefficace et encombrante du point de vue moral, elle ne peut plus
se maintenir par la seule violence. Elle est devenue un facteur d’affaiblissement
de la France elle-même. À présent, la véritable question n’est plus
de savoir s’il faut ou non sortir de la Françafrique mais de comprendre
par quoi la remplacer. C’est le défi historique auquel font face Emmanuel
Macron et l’avant-garde africaine. Dans ce contexte, la politique
mémorielle ne peut être utilisée comme un instrument du soft power.
Ce dont nous avons besoin, c’est d’une nouvelle éthique de la mémoire.
Il s’agit d’identifier ce que l’on ne tient plus à répéter, et de
s’entendre sur les valeurs à partir desquelles l’on espère reconstruire
ensemble un monde commun et vivant.
Achille MBEMBE, philosophe camerounais, enseignant en histoire et
politique à l’université Witwatersrand de Johannesburg
Voir
lemonde.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
VIEILLESSE (La) : Attache plus de rides en l'esprit qu'au visage.
MONTAIGNE.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
La bergère de Odoardo Borrani (1834–1905)
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A first thought for today
Live and let live, be and let be,
Hear and let hear, see and let see,
Sing and let sing, dance and let dance.
Live and let live and remember this line:
"Your bus'ness is your bus'ness and my bus'ness is mine."
Cole PORTER, composer and songwriter (1893-1964)
A second thought for today
There is always something to do. There are hungry people to feed,
naked people to clothe, sick people to comfort and make well. And
while I don't expect you to save the world, I do think it's not asking
too much for you to love those with whom you sleep, share the happiness
of those whom you call friend, engage those among you who are visionary,
and remove from your life those who offer you depression, despair,
and disrespect.
Nikki GIOVANNI, poet and professor (1943 - )
A third thought for today
The problem with being sure that God is on your side is that you can't
change your mind, because God sure isn't going to change His.
Roger EBERT, film-critic (1942-2013)
Christian Ferault nous fait revivre les grandes heures de la
Société d'agriculture de Paris : De sa création en 1761 à 1815
Voir
academie-agriculture.fr
L'OPA de l'écologisme
sur la nature nous conduit à la décroissance, par Jean-Paul OURY,
un article publié dans Le Temps (quotidien suisse édité à Lausanne)
Votations écolos en Suisse, Convention climat en France, Green Deal
à Bruxelles ou à Washington, l’écologisme se répand partout. L’humanité
sera bientôt totalement soumise à la férule de cette idéologie politique
qui prétend nous soumettre « aux règles de la nature ».
Ce mouvement qui veut en finir avec la société de consommation revendique
un accès direct à la nature ainsi que le pouvoir d’en déduire des
normes ; mais peut-on lui faire confiance, et si oui sur quels principes
?
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Du côté d'EBBH : Le GlyphoBingo !
Our politics of nostalgia is a sure sign of present-day decay,
by Nick Cohen
Both the left and right are obsessed by a lost golden age. A confident
Britain would look to the future.
.../...
Confident countries are not nostalgic. A self-assured Britain would
acknowledge it had a duty to face up to the legacy of slavery and
colonialism as modern Germany acknowledged that it had to confront
its histories of Nazism and communism. It would take it as read
that the present is superior to the past and that, for all our faults,
we have progressed enough to admit our mistakes. That a substantial
proportion of the British do not believe in progress reveals a neurotic
state of perpetual regret that aches to hear the bugle sound the
order to retreat.
The older you are, the more likely you are to be captured by expurgated
memories of the past. The right has built its power by appealing
to elderly voters’ outrage at modernity far more successfully than
the left has managed to do. When the 2019 British Election Study
is published in the autumn, it will report that 61% of over-65s
in England and Wales voted Conservative.
A little more than irritation at the distortion of the historical
record that a greying electorate brings with it is in order. A conservative
core vote that has triple-locked state pensions and defined-benefit
private pensions did not care overmuch about the destruction of
jobs that Brexit would bring because pensioners’ working lives were
over and their income guaranteed. Nor do they appear concerned now
about the Johnson administration abandoning children after Covid
wrecked their education. Their children left education years ago.
The ultimate destination of the politics of nostalgia is a state
like Vladimir Putin’s Russia, where remorse at the loss of Soviet
imperial power and paranoia about western conspiracies sustains
a hyper-aggressive and lavishly corrupt dictatorship.
The British variant is less dangerous but no less ignorant. It lies
to itself rather than to the whole world. It destroys its own country
rather than other people’s countries. But, as in Russia so in the
UK: nostalgia for a glorious past offers only a failing future.
See
theguardian.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Au fourneau de Odoardo Borrani (1834–1905)
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Just when we need them most, farmers face an unsure future.
Let’s heed their voices, by Bella Bathurst
We caricature them as yokels or grasping grain barons. But as
we shape a post-EU future, do we really know those who work our
land?
.../...
Listening to these people talking about their fears and dreams,
something else became apparent. Over some farms, the four ghosts
wait: the ancestors, the lawyer, the estate agent and the bank.
And beyond that, every one of them talked about The Farm as a
character in its own right, a personality larger and more dominating
than any single individual. They thought of their farms as living
things with their own nervous system of needs and desire.
Each person there wore their farm on their bodies, their mended
bones, the movements they repeated every day. In some cases, that
farm was despotic, a millwheel grinding the lives from each generation.
In others, it was benign, a god of warmth and rewards. But in
every single case, the farm itself had an energy that lay beyond
the reach of practical facts.
At the Harper Adams agricultural university in Shropshire, there’s
a different sort of energy. The students are equally split between
male and female and only one of those I spoke to was going to
inherit. All were also at pains to point out that agriculture
and farming are not synonyms: a seed geneticist or a hydrographer
can still be working within agriculture even if they never go
near a tractor.
Many who did want to farm had faced resistance from friends and
family (“They don’t see it,” said one student. “It’s, ‘Why would
you want to be a farmer?’ A little bit jokey, a little bit puzzled,
but just, ‘Why?’”) and all were keenly aware of the downside (appalling
mental and physical health record, low status, public suspicion).
Besides, what was viable about an industry where the entry fee
(the cost of land) was well over £1m but the income was often
less than £10,000 a year?
However, the undertone beneath everything they said was one of
impatience. Impatience at a dying system, impatience to get on
and change, impatience to innovate. And their reason is exactly
the same as it’s become for Jeremy Clarkson: because, if you’re
a farmer, at the end of every day you get to feel that you’ve
actually done something that makes a difference.
See
theguardian.com
Our world in data: How have crop yields changed since 1960?
Our
data on agricultural yields across crop types and by country are
much more extensive from 1960 onwards. The UN Food and Agricultural
Organization (FAO) publish yield estimates across a range of crop
commodities by country over this period. The FAO report yield
values as the national average for any given year; this is calculated
by diving total crop output (in kilograms or tonnes) by the area
of land used to grow a given crop (in hectares).
There are likely to be certain regional and seasonal differences
in yield within a given country, however, reported average yields
still provide a useful indication of changes in productivity over
time and geographical region.
España (1): El Gobierno aprueba los indultos parciales y condicionados
a los presos del ‘procés’ “para abrir un nuevo tiempo de diálogo”
Un Consejo de Ministros de más de tres horas aprueba “por utilidad
pública” la medida de gracia para los líderes independentistas
que aún siguen con condenas vigentes de prisión.
Ver
elpais.com
España (2): Dos años para curar las heridas de una década
El diálogo entre el Gobierno y la Generalitat para encontrar una
salida al conflicto político en Cataluña protagonizará lo que
queda de legislatura.
Ver
elpais.com
España (3): El Gobierno suprime 85 ‘embalses zombis’ de los
nuevos planes hidrológicos
Transición Ecológica descarta incrementar el agua para el regadío
y reduce al mínimo los proyectos de construcción de presas.
.../...
Estrela admite el bajo ritmo de ejecución de las diferentes planificaciones.
Según el último informe oficial de seguimiento de los 25 planes
de cuenca de todo el país —aquí se incluyen los que son de competencia
estatal y los que son autonómicos—, en diciembre de 2019 solo
se había ejecutado el 19,8% de las inversiones previstas para
el periodo comprendido entre 2015 y 2021. En esas cuentas se incluyen
las inversiones estatales y las autonómicas. El director general
del Agua asegura que el nivel de ejecución en el caso solo de
la Administración general del Estado a finales de 2019 rondaba
el 35%.
Los planes de cuenca que ha sacado a información pública ahora
el ministerio prevén una inversión total de 21.000 millones de
euros para los próximos seis años, de los que 8.000 los deberá
ejecutar la Administración central. La partida de mayor cuantía
es la que se corresponde con los objetivos ambientales, en la
que se incluye la depuración de aguas urbanas, que asciende hasta
los 10.546 millones de euros (lo que supone el 50% de toda la
inversión prevista). Al abastecimiento y al regadío le corresponden
5.141 millones, es decir, casi el 25% de todo lo comprometido.
Ver
elpais.com
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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Chiste 5
- Soy Rosa.
- Ah, perdóname, es que soy daltónico.
Chiste 6
- Oye, ¿cuál es tu plato favorito y por qué?
- Pues el hondo, porque cabe más comida…
Chiste 7
¿Qué pasa si tiras un pato al agua?.
Nada.
Chiste 8
- Ayer llamé a la policía porque unos ladrones robaron en mi casa
y se llevaron hasta los vasos.
- ¿Y los detuvo?
- Sí, sí, los de tubo también.
Chiste 9
¿Cómo te llamas?
- Lancelot.
- Pues atrápalot…
Chiste 10
- Papá, ¿qué está más lejos, Córdoba o la Luna?.
- Pero vamos a ver, ¿tú ves desde aquí Córdoba?
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d’informatique agricole (Afia)
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