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Do not miss the Virus Jokes in English and French
Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture
où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir
academie-agriculture.fr
Avant l'informatique
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L'effet Greta Machin
Avoir
absolument ici sur facebook.com (humour facile mais très
drôle)
À propos des complotistes… que Primo Levi n’a pas eu le temps
de connaître !
Je crois dans la raison et dans la discussion comme instruments
suprêmes de progrès.
Il faut nous méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par
d’autres voies que par la raison, autrement dit des chefs charismatiques
: nous devons bien peser notre décision avant de déléguer à quelqu’un
d’autre le pouvoir de juger et de vouloir à notre place.
Puisqu’il est difficile de distinguer les vrais prophètes des faux,
méfions-nous de tous les prophètes ; il vaut mieux renoncer aux
vérités révélées, même si elles nous transportent par leur simplicité
et par leur éclat, même si nous les trouvons commodes parce qu’on
les a gratis. Il vaut mieux se contenter d’autres vérités plus modestes
et moins enthousiasmantes, de celles que l’on conquiert laborieusement,
progressivement et sans brûler les étapes, par l’étude, la discussion
et le raisonnement, et qui peuvent être vérifiées et démontrées.
Extraits de « Si c’est un homme » (appendice de 1976), récit
où Primo Levi témoigne de son enfermement au camp d’Auschwitz.
Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Jeune fille aux oies, 1881, par William-Adolphe Bouguereau
(1825-1905)
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Charles Guérin (1873 - 1907)…
… est l’héritier d’une grande famille d’industriels lorrains,
mais aux affaires il préfère la poésie. Il fréquente les salons
parisiens : Hérédia, Mallarmé… Il est l’ami de Francis Jammes.
Mais dans ce poème, il exprime son désir de simplicité (appréciez
les limpides images de campagne) et se déclare excédé par la vanité
des intellectuels à la mode : c’est leur préciosité qui est visée
dans les « stylets stellés de béryl et les simarres d’or barbare
».
De santé fragile, il meurt à 33 ans, comme son dieu : il aurait
pu devenir un poète inoubliable.
Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
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La voix du soir de Charles Guérin (1873 - 1907),
in Le sang des crépuscules (1895)
La voix du soir est sainte et forte,
Lourde de songes et de parfums,
Et son flot d'ombre me rapporte
La cendre des espoirs défunts.
J'ai dit à l'amour qu'il s'en aille,
Et son pas d'aube, je l'écoute
Qui dans la gaieté des sonnailles
S'étouffe au tournant de la route.
La douceur de ce soir témoigne
De la bonté calme des choses.
Je voudrais vivre ! qu'on éloigne
Le vin où macèrent des roses,
Qu'on éloigne les mots subtils,
Les rythmes triples en tiares,
Les stylets stellés de béryls
Et les simarres d'or barbares.
Je suis las des perversités,
Je voudrais que mon âme lasse
Redevienne enfant des cités
Où le lys règne sur les places,
Que mon âme d'ombre délaisse
Les jardins de ronces haineuses,
Et laisse l'orgueil pour l'humblesse
Et redevienne lumineuse.
Le ciel est tendu d'améthyste,
Et maints péchés sont déliés...
Je songe un livre de pitié
Pour les âmes simples et tristes.
Signalé
par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
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La Nuit étoilée, de Vincent van Gogh, 25 mai 1889, Museum
of Modern Art, New York

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Je croyais que le séquençage d'un génome humain était 100 000
fois moins cher qu'au début des années 2000, en fait c'est 1 million
de fois moins cher... et ce n'est pas fini !
>>> Human genome sequencing: The Fastest Learning Curve
in History? By Gale Pooley
In 2003, scientists sequenced a human genome for the first time.
It cost them about one billion dollars.
Today, it costs $1000 to sequence a human genome, and a group of
Chinese entrepreneurs at the BGI hope to get the price down to just
$100.
If they succeed, the cost of DNA sequencing may amount to the fastest
price decline in history.
Biden Sides with Farmers Over 'Right to Repair' Tractor Software
Battle
U.S. President Joe Biden wants the Federal Trade Commission to limit
the ability of farm equipment manufacturers to restrict tractor
owners from using independent repair shops or complete some repairs
on their own.
.../...
The source said Biden and USDA "believe farmers should have
the right to repair their own equipment how they like."
Jahmy
Hindman, chief technology officer at John Deere, told the Verge
in an interview last month that "98% of the repairs that customers
want to do on John Deere products today, they can do."He defended
the decision to restrict repairs related to software, saying if
owners modified diesel engine software it could impact emissions
or other changes that could impact safety."Do you really want
a tractor going down the road with software on it that has been
modified for steering or modified for braking in some way that might
have a consequence that nobody thought of?".
.../...
See
agweb.com
Attention : cet "executive order du President Biden peut changer
beaucoup de choses dans le secteur de ma machine agricole, mais
bien au-delà aussi.
Excess fertilizer use: Which countries cause environmental damage
by overapplying fertilizers?
Fertilizers have transformed the way the world produces food. They
have not only brought large benefits for food security, but they
also bring environmental benefits through higher yields (and therefore
less land use).
But, there can be a downside when we overapply fertilizers. No matter
whether they are natural fertilizers like manure or synthetic ones,
excess nutrients are washed off and pollute the natural environment.
Nitrogen and phosphorus are the two main fertilizers that farmers
add to their fields. In this article we present research showing
that nearly two-thirds of the nitrogen we use on our crops becomes
a pollutant, and more than half of the phosphorus we use does.
Comment la théorie de la relativité d’Einstein a changé nos vies,
par Gary Dagorn (je voulais comprendre pourquoi le GPS est le résultat
des intuitions géniales d’Einstein)
La relativité générale, la célèbre théorie d’Albert Einstein, a
100 ans cette semaine. L’occasion de revenir sur une équation qui
a changé le monde.
Voir
lemonde.fr
Nothing
is more responsible for the good old days than a bad memory:
Jeune fille allant à la source, 1885, par William-Adolphe
Bouguereau (1825-1905)
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Découvrez la JEMA, la Junior Entreprise de Montpellier SupAgro
>> La JEMA, ou comment les étudiants de SupAgro peuvent
vous aider à réaliser vos études !
>> Connaissez-vous la JEMA ?
La JEMA, Junior-Entreprise de Montpellier SupAgro, a vu le jour
en 2009. Cette association gérée par des étudiants fonctionne
comme un bureau d’étude et bénéficie du label Junior-Entreprise,
indicateur de qualité délivré chaque année suite à un audit annuel
par la CNJE (Commission Nationale des Junior-Entreprises). Son
objectif est de mettre en avant les connaissances et le dynamisme
des étudiants en formation à Montpellier SupAgro au profit d’entreprises
leur confiant des projets à réaliser.
La JEMA possède des domaines de compétences très larges : Agronomie,
Agriculture numérique, Agroalimentaire, Territoires et Environnement,
Viticulture… Cela fait plus de 10 ans que cette association accompagne
les professionnels dans le développement de leurs projets en réalisant
des études de marchés, de terrain, des études techniques, bibliographiques
et bien d’autres encore !
En réalisant une étude avec la JEMA, vous bénéficiez des compétences
de futurs ingénieurs tout en les aidant à financer leurs études
!
Vous avez un projet en tête qui nécessiterait la réalisation d’étude(s)
? La JEMA est là pour vous aider.
Voir jema-supagro.fr
Mél : jema(a)supagro.fr
Histoire du développement en France du véhicule électrique
1943, c'est l'année où Paris a vu rouler sa première voiture
électrique. Elle s'appelait "L'Œuf électrique" et a
été imaginée par Paul Arzens.
Voir
ademe.fr
Déjà en 1942, la voiture électrique circulait dans les rues
françaises… c’était l'œuf électrique de Paul Arzens.
"Pour les villes, certainement que la traction électrique
doit son avantage à sa propreté, à son côté pratique, puisque
tous les instruments ménagers sont aujourd'hui électriques",
expliquait Paul Arzens. Pourtant, elle n'a pas eu le succès attendu
face à la voiture classique : "Une voiture, c'était viril,
c'était pour se déplacer, c'était pour plaire (…) une voiture
électrique, c'était silencieux, c'était tranquille."
Finalement, après la guerre, la traction électrique est abandonnée
sauf en Grande-Bretagne, où, en 1968, roulaient près de 55 000
de ces véhicules.
Voir
francetvinfo.fr
Taux d’incidence du Covid-19 : si quelqu’un doit être poursuivi
devant la Justice pour avoir mis en danger la vie de certains
d’entre nous, est-ce bien Madame Agnès Buzyn ?
Xavier Jaravel, lauréat du Prix du meilleur jeune économiste
: « Les entreprises qui automatisent augmentent leurs emplois
» (article publié en mai 2021)
Ce spécialiste de l’innovation et des inégalités observe qu’une
plus grande productivité génère des besoins en main-d’œuvre.
Voir
lemonde.fr
Singapour déploie des robots dans les rues pour lutter contre
les incivilités
Une agence du ministère de l'Intérieur singapourien a lancé une
expérimentation pour faire patrouiller un robot autonome afin
de repérer les infractions au code de bonne conduite de la ville.
Voir
usine-digitale.fr

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Afia
Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du
côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
VIEILLIR : S'il n'est pas permis de vivre très vieux, qu'on
nous laisse au moins naître plus tôt.
Pierre DAC
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour
les faire rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de lédition du 16 septembre 2021 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 1004 dated September 20, 2021
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
Job dating sur Innov-Agri : « Rencontrer un candidat sans voir
son CV, cela donne plus d’ouverture »
Le job dating organisé par l’Apecita et Job agri dans le cadre du
dernier salon Innov-Agri, du 7 au 9 septembre à Outarville (Loiret),
a permis à une centaine de candidats de rencontrer des recruteurs
pour un premier contact. Une formule bien accueillie, dans un contexte
où les entreprises agricoles peinent de plus en plus à recruter
des candidats diplômés.
Voir
agri-mutuel.com
Nouveauté tracteur IH : Optum AFS Connect : davantage de confort
et de connectivité
La dernière génération de l'Optum de Case IH a été dévoilé à Innov-agri
Restart. Principales innovations : la cabine, l'interface conducteur
et la connectivité, l'intérieur équipé de l'accoudoir Multicontroller,
les commandes configurables, le moniteur AFS Pro 1200, le tableau
de bord, le système de transfert de données instantané et les services
connectés liés à l'AFS Connect.
Voir
agri-mutuel.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Les prunes, 1896, par William-Adolphe Bouguereau (1825-1905)
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Arvalis lance "Fertiliser" pour mieux utiliser les
produits organiques
"Fertiliser avec des produits organiques ou biosourcés"
est le nom exact et complet du dernier né de la gamme d’outils gratuits
et en libre accès proposé par Arvalis-Institut du végétal. En quelques
clics, il permet d’évaluer la valeur N, P, K et Mg des effluents
d’élevage, des produits organiques recyclés et de toute autre matière
fertilisante d’origine résiduaire (Mafor). 98 produits organiques
sont déjà référencés dans l’outil. "En fonction du type de
culture, de la période et du mode d’apport prévus, l’outil indique
si l’épandage est conseillé, possible ou déconseillé d’un point
de vue agronomique", précise l’institut technique.
…/…
Voir
cultivar.fr
Autoguidage et RTK moins chers, c’est possible ! Par Pascal Bordeau
Un réseau RTK collaboratif gratuit, un logiciel d’autoguidage en
open source, un kit d’autoguidage bon marché à installer soi-même
: la chasse aux technologies chères est lancée.
Voir
entraid.com
Je monte une base RTK pour augmenter la précision de mon GPS
Gilles VK, agriculteur dans le Loiret, montre comment il monte une
base RTK, dans l'objectif d'augmenter la précision centimétrique
de ses GPS utilisés sur la ferme.
Voir
wikiagri.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: La soif, 1886, par William-Adolphe Bouguereau (1825-1905)
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MyEasyCarbon, une appli au service de la décarbonation
Après la gestion parcellaire, la gestion des matériels, la planification
des tâches, la modulation des intrants, la documentation automatisée
ou encore l’analyse des coûts de production, la plateforme MyEasyFarm
s’attaque à la problématique du carbone avec le module MyEasyCarbon.
Voir
pleinchamp.com
Soil Capital
Soil Capital annonce "le lancement de Simone, son outil de
simulation d’empreinte carbone, disponible gratuitement après la
création d’un compte mySoilCapital. Cette solution permet aux agriculteurs
de simuler leur impact environnemental et de mieux estimer les itinéraires
techniques à mettre en place pour émettre moins de carbone ou en
séquestrer davantage", avant d’envisager se lancer dans le
diagnostic de référence.
Voir
soilcapital.com
Science et Pseudo-Sciences n°337
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
VIEILLIR : Un jour de moins chaque soir.
Frédéric DARD, et/ou San Antonio
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Administrations : 1500 postes des services centraux de l'Intérieur
délocalisés d'ici 2025
Le gouvernement a lancé un appel à candidatures auprès des communes
"désireuses" d'accueillir ces services actuellement localisés
en Île-de-France ou dans les métropoles régionales.
Voir
acteurspublics.fr
Cegid : la tête dans le Cloud
Créé en 1983 à Lyon, le fameux éditeur de logiciels de gestion Cegid
est connu pour avoir été un précurseur du Cloud en France et pour
avoir toujours mis la data au cœur de son métier. Sylvain Moussé,
son Chief Innovation Officer et grand évangélisateur du SaaS, décrypte
toutes les tendances fortes de l’univers des données : Data storytelling,
data lake, Machine Learning ou encore IA. Et il partage de nombreux
exemples de la façon dont la data est en train de complètement redessiner
les contours de nos métiers : comptabilité, finance, gestion de
la paie, RH ou même retail !
Voir
Cegid
Télécom : SFR va croquer Coriolis
Altice France est prêt à lâcher 415 millions € pour Coriolis Télécom
qui opère 500 000 clients particuliers et 30 000 clients professionnels
via ses activités de MVNO et son réseau de fibre.
Voir
silicon.fr
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: October by Carl Larsson, 1882)
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Travail hybride : l’importance de l’audio
Une bonne qualité audio permet de meilleures interactions humaines.
La qualité audio de vos réunions est médiocre ? Le moment est venu
de changer !
Voir
lp.econocom.com
Comment les responsables cybersécurité font face au stress
Confrontés à l'augmentation de la fréquence des menaces, les RSSI
et directeurs de la cybersécurité plient, sans rompre, en France.
Voir
silicon.fr
Applications d'entreprise : un marché de 334 milliards $ en 2025
?
Applications CRM, SCM... SAP, Salesforce, Oracle, Intuit et Microsoft
sont, à ce jour, les cinq principaux fournisseurs mondiaux de ce
marché.
Voir
silicon.fr
Salaires IT : les experts en cybersécurité et data plébiscités
Le marché de l'emploi IT reste dynamique. Le rapport de force penche
en faveur de certains profils, experts des données et de la sécurité
cyber en tête.
Voir
silicon.fr
Big Data, une sécurité lacunaire ?
À l’heure de la digitalisation tous azimuts, les attaques et vols
de données font régulièrement les gros titres. Et si les enjeux
sont tout aussi réels que la prise de conscience est massive, y
compris du grand public, pour les entreprises, croiser les doigts
ne suffit pas. Si la donnée est partout, la sécurité doit l’être
tout autant.
Voir
silicon.fr
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
VIEUX (De) : En prendre un coup, ça ne veut pas obligatoirement dire
qu'on se fait taper dessus par un octogénaire.
Philippe GELUCK
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
SPACE : Cinq innovations obtiennent la mention spéciale 3 étoiles
- Replace.me, l’appli dédiée au remplacement des agriculteurs par
Adventiel
- Opticool, le groupe frigorifique basse consommation pour tank
à lait par Serap industries
- Agilitrac, les bâtiments évolutifs dédiés aux élevages porcins
par Calipro
- AspiComfort, le collecteur de semence aviaire par IMV technologies
- Nid nanny, un nid à porcelets disposant d’un sol chauffant par
Vereijken
Voir
agri-mutuel.com
Sarthe : il devient paysan-boulanger et construit son four à
pain
Voir
actu.fr
Le paysan commerçant : Marché bio à Bréhat de François le Tron
L’étal de fruits et légumes proposé à la ferme de Kervilon fait
son effet auprès de chaque visiteur : fruits, légumes, coulis, soupes,
confitures ou pains sont proposés à la vente directe. Mais sa particularité
c’est son fonctionnement en libre-service avec un simple panneau
invitant les clients à se servir et à mettre « l’argent dans la
boîte » !
Voir
enezgreen.com
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory (?????): The Unwilling Sleigh Dog, by Johan Mari
Henri ten Kate (1831 – 1910, Dutch)
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Maïs : du côté des nouveaux Mayas !
En cette période de rentrée, les récoltes de maïs se préparent.
Et puisqu’il faut trouver des solutions durables face aux enjeux
du changement climatique, de la décarbonation, de la préservation
des ressources, tout en nourrissant une population mondiale croissante
et de plus en plus soucieuse de durabilité au fur et à mesure
que son revenu s’élève, cette lettre 34 décline à quel point les
épis dorés … et ceux qui savent les planter et les valoriser nous
épatent.
Voir
calameo.com
Assurance récolte : projet de loi en janvier 2022, application
en 2023
Solidarité, simplicité, accessibilité : tels sont les trois piliers
de la réforme du système assurantiel, annoncée par le président
de la République. Le soutien public passera de 300 millions à
600 millions d’euros par an. Il viendra en soutien et en complément
de l’assurance récolte, dont les modalités restent à définir.
Voir
pleinchamp.com
La coexistence entre cultures : L’expérience du maïs Bt en
Espagne.
La seule culture modifiée génétiquement cultivée en Europe est
le maïs MON810 (maïs Bt) lequel a été approuvé la première fois
en 1998. Des renouvellements périodiques ont eu lieu, après rapports
de l’EFSA, le dernier datant de 2020 (doi: 10.2903/j.efsa.2020.6245).
En Espagne ce maïs Bt représente environ 30% du maïs planté avec
des oscillations annuelles. Il est cultivé surtout dans la vallée
de l’Èbre et au Nord de la Catalogne, régions où la pyrale est
fréquente et les vents sont forts.
Quand le maïs a été autorisé, la question de la coexistence avec
d’autres formes d’agriculture s’est posée. Selon les règles proposées
par la Commission Européenne, cette question se pose de façon
différente selon qu’il s’agit d’une culture conventionnelle où
le seuil accepté est de 0,9% de maïs OGM ou d’une culture organique
(Bio) pour laquelle il n’existe pas de seuil (0%). Certains cas
très isolés de possibles pollinisations croisées en Espagne ont
été rapportée.
Des études ont été menées pour déterminer, dans les conditions
du champ, l’importance réelle de ces pollinisation (doi: 10.1007/s11248-011-9549-z)
montrent que leur gestion ne pose pas de problème.
En 2021, une proportion non connue d’OGM a été détectée dans des
semences conventionnelles vendues en Aragon ; elles ont été retirées
du marché. Ces différentes informations montrent que le principe
de coexistence définie en Europe, selon lequel les paysans ont
le droit de choisir les semences : conventionnelles, OGM ou organiques,
est réalisé en Espagne dans le cas du maïs Bt.
Pere PUIGDOMÈNECH. Professeur de Recherche émérite du CSIC (Consejo
Superior de Investigaciones Cientificas) au Centre for Research
in Agricultural Genomics, Barcelone, Espagne.
Signalé par Gil KRESSMANN, membre de l'Académie d'agriculture
Mél : gil.kressmann(a)wanadoo.fr
Du côté
d'Auguste Derrière
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Marketing, Protection des appellations : La chips qui fait craquer
l'AOC Margaux
Pour se protéger des margoulins, l'appellation margalaise défend
son appellation des usurpations. Exemple avec une marque de pommes
de terre frites "les chips de (...)
Voir
vitisphere.com
Comment Donald Trump a économisé des milliers de dollars de taxe
foncière grâce à des chèvres
Donald Trump déclare une partie de son club de golf de Bedminster
comme une ferme, et profite ainsi d’une aide à l’origine créée pour
aider les agriculteurs
Voir
20minutes.fr
Dans le Val-d’Oise, le chou de Pontoise veut faire son grand
retour
La ville veut valoriser son patrimoine maraîcher à travers deux
variétés emblématiques : le chou et la pomme. Si le premier est
toujours cultivé dans l’agglomération, la deuxième en revanche a
bien besoin d’être sauvée. Un concours culinaire les met à l’honneur.
Voir
leparisien.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
VIEUX (devenir) : Mieux vaut encore attendre le plus longtemps possible.
Georges DUCLAIR
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des écrivains et artistes paysans |
> Congrès
2021: un bon cru
> Quelques
photos du congrès 2021
> Rappel
: concours du livre engagé pour la planète
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
VIEUX (Être) : J'ai quatre-vingt-dix ans. Je cours toujours les
filles mais je ne me souviens plus pourquoi.
George BURNS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Démonstration de désherbage avec le robot FarmDroid (Stecomat)
- Annonce trop tardive !
23 septembre 2021 - site d’expérimentation de la FNAMS à Brain-sur-l’Authion
(49)
Matériel autonome capable de semer et de géolocaliser la position
des graines semées pour biner avec précision entre les rangs et
sur le rang, même à l’aveugle !
Voir stecomat.com
Nothing is more responsible for the good old days than
a bad memory (?????): Meditation by James (Jean-Baptiste)
Bertrand (1823 – 1887, French)
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La 11e édition des Entretiens agronomiques Olivier de Serres
: être agronome en contexte de transitions
5 webinaires pour mesurer les enjeux et engager les changements,
chaque vendredi de 13h à 14h à partir du 24 septembre 2021.
Voir
agreenium.fr
Les agrowebinaires du mardi de l'Acta et d'Agreenium
A partir du 28 septembre, chaque mardi, de 13h à 14h, alternance
des deux thématiques : changement climatique et santé globale.
Voir
Acta-Agreenium
Le changement climatique en viticulture : stratégie, expérimentation
et transfert
28 septembre 2021 – 13h-14h - Webinaire
Année après année, les rapports du GIEC confirment que les activités
humaines sont à l’origine des évolutions du climat telles que
nous pouvons déjà en voir les manifestations : augmentation
des températures, évènements climatiques extrêmes plus fréquents…
Ce webinaire propose d’aborder la thématique du changement climatique
spécifiquement pour une filière, la filière viticole. La vigne
est directement concernée par ces évolutions : avancement de
la phénologie et de la période de récolte, baisse de l’acidité
du raisin à la récolte, augmentation du degré alcoolique des
vins, modification des profils aromatiques et polyphénoliques,
évolution du rendement dans certaines régions.
Les intervenants aborderont les actions conduites par la filière
viticole face au changement climatique, autour de l’expérimentation
d’adaptation en viticulture, de la dynamique portée par une
région viticole, le Val de Loire, et du transfert en formation.
Intervenants : Valérie LEMPEREUR, Institut Français de la Vigne
et du Vin, Marie GASNIER, Interprofession des vins du Val de
Loire, Taran LIMOUSIN et Bertrand CHATELET, Institut Français
de la Vigne et du Vin, Hervé HANNIN, Institut Agro/Montpellier.
Animation : Hélène GROSS, ingénieur responsable du pôle "impact
& innovation ouverte", Acta - les instituts techniques
agricoles.
S’inscrire
Du côté
d'Auguste Derrière
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Micro-plastiques et micro-organismes
29 septembre 2021 - PARIS
La production annuelle mondiale de matières plastiques qui n’a cessé
de croître, est passée de 2 millions de tonnes en 1950 à plus de 400
millions de tonnes aujourd’hui. Nous en connaissons les propriétés
fantastiques : légèreté, stabilité, résistance aux chocs et à la dégradation,
etc.
Mais un an après leur production, les 4/5 de ces matériaux sont devenus
des déchets qui véhiculent une large gamme de composés chimiques plus
ou moins toxiques. Dans un contexte de faible recyclage, une part
importante de ces déchets s’accumule dans les milieux continentaux
et marins. Ainsi en ordre de grandeur, plus de 10 millions de tonnes
rejoignent les océans chaque année.
Sous l’action de facteurs environnementaux, les plastiques se fragmentent.
Les micro-plastiques sont des particules dont la taille est inférieure
à 5 millimètres. Des nano-plastiques, fragments dont la taille est
inférieure à 1 micromètre, sont également libérés au cours du vieillissement
des plastiques. Ainsi, la pollution plastique devient partiellement
invisible au cours du temps et s’intègre aux composantes microscopiques
de notre environnement, ce qui suscite craintes et interrogations.
Cette séance permettra de faire le point sur la pollution par les
matières plastiques et ses conséquences ainsi que sur les initiatives
engagées pour améliorer la situation. Elle s’intéressera spécifiquement
à l’état des connaissances sur les interactions entre déchets plastiques
et communautés microbiennes (impacts écotoxicologiques, dégradation
microbienne, etc…), tant en domaine continental qu’en milieu marin,
ainsi qu’aux perspectives concernant le développement de matières
plastiques biosourcées et/ou biodégradables dont la production et/ou
l’élimination supposent l’intervention de micro-organismes.
Voir
academie-agriculture.fr
Les biotechnologies végétales entre science et sociétés : bilan
et perspectives
12 octobre 2021 - PARIS
Avec la participation de célèbre généticienne américaine Pamela Ronald,
professeur à l’Université de Davis (Californie), qui nous honorera
de sa présence et sera l’invitée d’honneur de ce 10 eme colloque de
l’AFBV pour tracer les perspectives d’avenir des biotechnologies végétales
dans le monde.
Voir
biotechnologies-vegetales.com
Contact : Gil KRESSMANN, membre de l'Académie d'agriculture
Mél : gil.kressmann(a)wanadoo.fr
Data Science pour l'Agriculture
6 - 10 décembre - À distance
Objectifs de la formation :
- Acquérir les bases permettant de manipuler les principales méthodes
de data science pour des objectifs de prédiction
- Appréhender la pratique réelle de ces méthodes au travers d'exemples
et de travaux pratiques avec le logiciel R
Voir
acta.asso.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
VIEUX (Être) : Je ne serai jamais vieux. Pour moi, être âgé c'est
avoir quinze ans de plus que moi.
Bernard BARUCH
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Réassurance récolte, par Alexandre Abellan (17 septembre 2021)
Dans la longue série des aléas du millésime 2021, voici venus les
épisodes cévenols. Habituelles en cette période de l’année, ces pluies
torrentielles semblent gagner en violence, alimentant la perception
d’un changement climatique accéléré.
Alors que le Gard et l’Hérault écopent depuis mardi (et craignent
de nouvelles pluies dès la semaine prochaine), la refonte de l’assurance
multirisque climatique tient de l’urgente priorité. Lancée au pas de charge par l’exécutif pour être mise en œuvre
dès 2023, cette réforme affiche des principes prometteurs (intervention
en cas de "coup dur" de l’État à partir d’une certaine perte
de récolte, création d’un guichet unique sans doute géré par les réseaux
d’assureurs…) et laisse d’importants détails en suspens (seuils de déclenchement, leviers d’incitation… sans oublier l’épineuse
question de la « moyenne olympique »).
Alors que le vignoble souhaite mettre le plus rapidement possible
le millésime 2021 derrière lui, la perspective d’une nouvelle assurance
récolte pour 2023 paraît d’autant plus lointaine que les cotisations
de contrats multirisques climatiques vont afficher d’importantes hausses
pour 2023. Annoncées entre 15 et 25 %, ces fortes augmentations répondent
mécaniquement aux importantes diminutions de la récolte en 2021. Ce
qui pose la question de la transition d’un modèle assurantiel à l’autre.
Sans devoir occulter la question de l’adaptation aux nouvelles contraintes
climatiques, avec un besoin d’investissement dans la prévention et
l’innovation contre ces aléas. 2021 n’est pas fini que l’on entend
déjà parler d’achats de matériels antigels dans le vignoble : l’assurance
est multimodale.
Voir
vitisphere.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Le bucheron de P. Richer (1849-1933)
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Du côté de pleinchamp.com : Pas de bien-être animal sans bien-être
de l’éleveur
La question du bien-être animal, qui était au cœur du salon de l’élevage
à Rennes cette semaine, est indissociable de celle des conditions
de travail et de vie des éleveurs. Le ministre de l’Agriculture a
beau affirmer que la facture sera à payer par la société, celle-ci
reste pétrie d’injonctions contradictoires.
« Une porcherie de treize étages ou une exploitation de vaches laitières
de plus de 10 000 vaches, ce genre d’élevage ne se trouve en aucun
cas en France, mais en Chine ou aux Etats-Unis. Il faut être à l’offensive
pour montrer que nos élevages sont des élevages de proximité, de territoire,
de qualité », a clamé le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie
au Space, le salon de l’élevage à Rennes, dont le thème cette année
était le bien-être animal, un sujet régulièrement abordé depuis plus
de 20 ans.
Les élevages français sont en effet loin d’être comparables à des
« fermes-usines ». A titre d’exemple, même si la taille des élevages
a augmenté au cours des dernières années, plus de la moitié des exploitations
laitières françaises sont constituées de troupeaux de moins de 70
vaches. Les troupeaux de plus de 100 vaches laitières représentent
15% des exploitations.
>> L'art de la communication
Etre à l’offensive pour communiquer, donc, mais comment ? « En matière
de communication, on manque à la fois de temps et d’argent, contrairement
à nos détracteurs, déplore Thomas Guegan, éleveur de porcs dans le
Morbihan. Mais chaque éleveur fait ce qu’il peut avec ce qu’il a pour
communiquer ». Ouvrir sa ferme, communiquer avec son voisinage… ces
actions de proximité sont efficaces et de nombreux agriculteurs et
agricultrices s’y emploient déjà. Le challenge est en revanche plus
ardu pour toucher un public lointain et urbain.
« Dans les médias nationaux, on a l’impression que les progrès réalisés
depuis 20 ans ne sont pas relayés, que l’agriculture n’évolue pas
», constate Dominique Gautier, éleveuse de porcs dans les Côtes-d’Armor.
L’an dernier, elle a accueilli sur sa ferme une équipe de France Télévision
venue faire un reportage sur l’histoire de l’agriculture bretonne.
« Sur quatre jours de tournage, ils n’ont gardé que quelques minutes
sur lesquelles ils ne parlent que de pollution et de départ de nos
animaux vers les abattoirs », témoigne-t-elle. Publiée sur les réseaux
sociaux, une vidéo dans laquelle elle raconte cette terrible déconvenue
a connu un immense succès et engendré de nombreux messages de soutien.
« Lorsque l’émotion transparait, ça fonctionne », affirme l’éleveuse.
Encore faut-il maîtriser les codes des réseaux sociaux, des lieux
qui peuvent vite virer au lynchage médiatique.
>> Le coût du bien-être
.../...
Voir
pleinchamp.com
Du côté de Idèle Première n° 174
Voir idele.fr
Du côté d’André Heitz
> La
chronique de M. Jean de Kervasdoué dans le Point : « Les petits cochons
nous mangeront »
> Point
de vue : le véritable poison, c'est l'ignorance chimiophob
> De
M. Gil Rivière-Wekstein sur Agriculture et Environnement : « OGM,
vaccins, même combat »... et mêmes acteurs
> Insectes
: l'avenir durable de l'alimentation humaine et animale ?
> L'aubergine
GM est une victoire documentée pour les agriculteurs pauvres en ressources
> Élections
en Allemagne : le supplice du choix – pour quel parti voter ?
> Peut-on
réduire l'utilisation des engrais sans sacrifier la production alimentaire
?
> Non,
le gouvernement états-unien ne paie pas les agriculteurs pour détruire
leurs récoltes
> Tribune
« Andrieu » dans Libération : c'est votre politique, Parti Socialiste
?
> 11
septembre : 20 ans après
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Influenza
aviaire : adapter la gestion du risque influenza aux pratiques de
chasse
> Journées
européennes du patrimoine au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
> Alimentation
locale et solidaire : 442 nouveaux projets sélectionnés dans le cadre
du plan France Relance
> #EntrepreneursDuVivant
: de nouveaux ambassadeurs pour une nouvelle étape de promotion des
métiers du Vivant
Du côté de la Fnsea
> PPL
EGAlim 2 : des avancées à saluer mais des points majeurs à améliorer
sur la transparence des relations commerciales
La Commission des affaires économiques du Sénat vient d’examiner le
texte de la Proposition de loi visant à protéger la rémunération des
agriculteurs, lequel sera examiné en séance publique la semaine prochaine.
Si la FNSEA et Jeunes Agriculteurs considèrent que le texte fait l’objet
d’avancées intéressantes, en particulier concernant les marques de
distributeurs, elles demandent que soit néanmoins prises en compte
des améliorations indispensables avec deux priorités absolues : plus
de transparence dans les négociations commerciales et plus de fermeté
sur les pratiques trompeuses liées à l’origine des denrées alimentaires.
La FNSEA et JA saluent la volonté du Sénat de consolider le dispositif
de contractualisation prévue par la Proposition de loi ainsi que la
clarification du recours aux instituts techniques pour fournir des
indicateurs de coût de production. De même FNSEA et JA saluent l’initiative
attendue d’encadrer fortement les contrats soumis à marques de distributeurs
(MDD), comme ils l’avaient réclamé depuis les Etats Généraux de l’Alimentation.
Pour consolider ces avancées, la FNSEA et JA demandent néanmoins au
Sénat de corriger certains reculs sur la proposition initiale pour
atteindre pleinement l’objectif de la loi : une meilleure rémunération
des agriculteurs.
Les syndicats appellent à revenir sur la philosophie de base du texte
qui vise à développer le maximum d’outil au service de la transparence
dans les négociations commerciales. Seul moyen de sortir du jeu de
dupe entre opérateurs et distributeurs, qui mine les rapports de force
au détriment de la production agricole. Aussi, FNSEA et JA militent
pour la réintégration, à l’article 2, de la mise en place d’une option
de transparence totale, matière agricole par matière agricole, afin
de permettre aux industriels d’aller chercher les hausses de prix
accordées aux agriculteurs auprès de leurs acheteurs.
Enfin, ils rappellent la nécessité absolue de rétablir le dispositif
d’encadrement de l’utilisation du drapeau français ou de tout autre
symbole représentatif de la France, supprimée en commission. Il s’agit
ici d’un outil de transparence sur l’origine des matières premières
agricoles obtenue par l’Assemblée nationale. Consommateurs comme agriculteurs
attendent une réponse législative forte pour que cessent les pratiques
commerciales trompeuses qui consistent à afficher un drapeau français
alors que le produit en question est fabriqué à partir de matières
premières agricoles importées. Le Sénat est fortement attendu sur
ce point.
La FNSEA et Jeunes Agriculteurs ne doutent pas que l’écoute des sénateurs
qui examineront le texte, en séance plénière mercredi 22 septembre,
puisse permettre l’introduction de ces différents éléments afin que
le rééquilibrage soit complet et permette une validation rapide de
la proposition de loi en Commission Mixte Paritaire. A la veille de
l’ouverture des négociations commerciales, rappelons l’enjeu : le
renouvellement des générations ne passera que par une meilleure rémunération
des agriculteurs.
Du côté d'Auguste Derrière
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> La
stratégie de développement du bio doit demeurer ambitieuse et pragmatique
Nos organisations saluent la réunion organisée par le ministre de
l’Agriculture sur le développement de l’agriculture biologique qui
a eu lieu jeudi 16 septembre et que nous appelions de nos vœux pour
défendre les intérêts des agriculteurs bio.
Alors que s’ouvre le Salon Tech&Bio, carrefour des innovations
et qui rassemble toutes les forces autour des techniques alternatives
et bio, nous partageons la stratégie proposée par le gouvernement
pour développer l’agriculture biologique en France et souhaitons rappeler
que pour atteindre ces objectifs ambitieux, plusieurs conditions doivent
être réunies :
Une écoute vigilante et réactive du marché. La conjoncture actuelle
de certains marchés (lait, œufs…) doit nous amener à interpréter la
demande réelle des consommateurs en matière de bio. Dans un objectif
de meilleure structuration du marché de la bio, l’offre doit répondre
à la réelle demande des consommateurs. C’est un élément primordial
pour assurer une rémunération décente pour les producteurs engagés.
Afficher des produits bio au prix du conventionnel est un message
à la fois erroné et contreproductif envoyé aux consommateurs, qui
ne permettra pas le développement de l’agriculture biologique qui
doit se poursuivre mais pas à n’importe quel prix et surtout pas au
détriment des prix payés aux agriculteurs. Il faut davantage objectiver
les analyses de marché et pallier le manque de données. En parallèle,
il convient de continuer à stimuler la demande par les Projets Alimentaires
Territoriaux (PAT), les filières territorialisées et la communication
ciblée auprès du grand public notamment dans les secteurs en crise
conjoncturelle.
Une application des EGAlim dans l’agriculture biologique. Il est nécessaire
que la contractualisation devienne la norme afin d’assurer un prix
construit sur des indicateurs de coûts de production ainsi qu’un maximum
de visibilité pour les producteurs et particulièrement pour les jeunes
installés. Il en va de la pérennité de leur projet.
Le développement d’une agriculture biologique performante techniquement
en investissant dans la R&D. Comme en conventionnel, les agriculteurs
engagés en bio font également face à des impasses techniques qu’il
faut contribuer à lever par l’expérimentation et la recherche appliquée.
Cela doit passer aussi par une accélération des solutions de biocontrôle,
la recherche variétale et l’expérimentation d’itinéraires alternatifs
solides présentés au salon Tech&Bio.
>> L’accompagnement aux changements de pratiques et aux alternatives
aux suppressions de molécules par une mesure de transition (MAEC forfaitaire).
Une mise en œuvre souple de la réglementation et adaptée aux contraintes
des agriculteurs. Les conditions d’application, notamment en matière
de sortie des animaux en dehors des conditions hivernales, doivent
être connectées aux réalités du terrain. Ne prenons pas le risque
d’emmener les éleveurs vers des déconversions importantes, ce qui
irait totalement à l’encontre des objectifs de développement du bio
fixés par la France et l’Union européenne.
Pour toutes ces raisons, nos organisations défendent une approche
économique de l’agriculture biologique, avec une juste rémunération
des agriculteurs, en cohérence totale avec le débat actuel autour
de la Loi EGAlim2.
Production de céréales : France comparée aux grands exportateurs
mondiaux en matière de surfaces
Opinion répandue...
« Notre territoire comporte trop de grandes exploitations agricoles
et l’avenir est sûrement à des fermes familiales de moindre importance.
»
Notre analyse
« Si la France compte 110 000 exploitations céréalières spécialisées
en grandes cultures ou en polyculture-élevage, ce sont majoritairement
des entreprises à capitaux familiaux.
Comparée à la taille des exploitations céréalières des principaux
pays exportateurs, la surface des fermes françaises est considérablement
plus faible. En 2010, seules 250 exploitations de plus de 1000 ha
étaient recensées.
Selon l’AGPB, l’avenir de nos exploitations passe certainement à la
fois :
- par un renforcement de l’offre qualitative (teneur en protéines
plus élevée, moindre humidité des grains...) et plus de dynamisme
à l’export pour celles qui sont proches des ports spécialisés (ex
: Rouen);
- par la création de filières de transformation nouvelles (diversification
pour chercher de la valeur ajoutée, labels, chimie du végétal...)
pour celles qui ne peuvent accéder économiquement à l’export.
Compte tenu des spécificités françaises dans un marché mondialisé,
se développer tout en répondant aux attentes de la société impliquera
des logiques multiples, faites de spécialisation ou de diversification
selon les territoires. »
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
VIEUX (Être) : Tu as tout le temps que tu veux pour faire tout ce
que tu ais devenu incapable de faire.
Philippe GELUCK.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web (2)
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Des répliques qui ne vieillissent pas trop…
1. « Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît. »
Les tontons flingueurs
2. « Les ordres sont les suivants : on courtise, on séduit, on enlève
et en cas d'urgence on épouse. »
Les barbouzes
3. « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de
60 kilos les écoutent. »
100 000 dollars au soleil
4. « La tête dure et la fesse molle, le contraire de ce que j'aime.
»
Comment réussir quand on est con et pleurnichard
5. « Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord, mais ça vole.
»
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages
6. « Mais pourquoi j'm'énerverais ? Monsieur joue les lointains !
D'ailleurs je peux très bien lui claquer la gueule sans m'énerver
! »
Le cave se rebiffe
7. « Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner.
»
Le Pacha
8. « La justice c'est comme la Sainte Vierge. Si on la voit pas de
temps en temps, le doute s'installe. »
Pile ou face
9. « Si la connerie n'est pas remboursée par les assurances sociales,
vous finirez sur la paille. »
Un singe en hiver
10. « Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche.
»
Un taxi pour Tobrouk
Nothing is more responsible for the good old days than a bad memory:
Le paysan de Aimé-Jules Dalou (1838-1902), sculpture déjà
signalée mais ici pour que vous alliez au musée national
de la porcelaine Adrien Dubouché à Limoges, admirer sa réplique
en grès émaillé, produite par la Manufacture nationale de Sèvres
9
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Pensée du jour en réponse à quelques absurdités énoncées par E.
Zemmour
« Je voudrais dire plusieurs choses à Éric Zemmour.
Je voudrais d’abord lui dire que je suis d’accord avec lui quand il
explique qu’il est dommage que des membres de la famille Sandler ne
soient pas enterrés en France. Je regrette en effet que les cendres
de ma grand-mère, Pauline Walter, se trouvent aujourd’hui en Pologne,
où elle a été déportée en mars 1943, alors qu’elle habitait au Havre.
Je pense qu’elle aurait préféré être enterrée auprès des siens, en
France, au cimetière de Wissembourg, dans le Bas-Rhin, où notre famille
est inhumée depuis le XVIIIe siècle…
En réponse à ses propos sur Pétain, dont il explique qu’il a sauvé
des juifs, j’aimerais aussi raconter à Éric Zemmour l’histoire de
ma sœur aînée, Léa, décédée il y a cinq ans, et qui était née à Mannheim,
en Allemagne, en 1933. En 1937, deux ans après l’adoption des lois
de Nuremberg par l’Allemagne nazie, mes parents ont abandonné leur
affaire de fonderie pour échapper aux persécutions antisémites et
s’installer en France, au Havre. Quand la guerre a éclaté, mes parents
et ma sœur habitaient là, en Normandie. Mon oncle, André Loeb, y est
resté : il disait qu’il ne craignait rien en zone occupée, il répétait
: “Je suis un ancien officier de l’armée française, j’ai fait la guerre
de 1914-1918, donc il ne m’arrivera rien.” Il a été déporté en même
temps que ma grand-mère Pauline, que ma tante Minna, et que mon cousin
Jeannot, qui avait 8 ans.
Mes parents, eux, ont choisi de fuir Le Havre et la zone occupée.
Ils ont rejoint la zone libre avec ma sœur, je n’étais pas encore
né, et ont ouvert à Limoges un restaurant “économique” et casher,
considéré comme d’utilité publique par Vichy. En cachette, il s’y
fabriquait en réalité de faux papiers pour ceux qui voulaient traverser
la ligne de démarcation. À Limoges, ma sœur aînée a participé, à 9
ou 10 ans, je ne sais plus, au concours national de rédaction française.
Elle a gagné. Léa Sandler est arrivée première, mais il n’était pas
question de lui remettre le prix : on ne pouvait pas consacrer une
petite juive allemande ! Elle a donc été déclassée. Le voilà, le fameux
patriotisme de Pétain… C’est la seconde chose que je voulais dire
à Éric Zemmour.
Plus tard, ma sœur Léa est devenue journaliste pour le quotidien Paris-presse
et le magazine Le Nouveau Candide. C’est elle qui m’a poussé après
l’attentat (je ne prononce jamais le nom de son auteur) : “Il faut
que tu communiques, il faut que tu acceptes les interviews”, et je
le fais en effet car c’est l’occasion de parler de mon enfant et de
mes petits-enfants. Ma sœur a tout vécu, tout traversé, mais elle
était restée profondément marquée par ce déclassement. Jusqu’à son
dernier jour, cette histoire la bouleversait. Jusqu’à sa mort en Israël,
elle me disait : “Quand est-ce qu’on nous laissera tranquilles ?”
Voilà les deux ou trois choses que je voulais dire à Éric Zemmour
», a conclu devant nous, avec le calme et la douceur d’un juste, Samuel
Sandler.
Samuel Sandler, ingénieur en aéronautique et président honoraire de
l’Association cultuelle israélite de Versailles, est le père de Jonathan
Sandler et le grand-père d’Arié et Gabriel, assassinés à bout portant
à Toulouse en 2012 par Mohamed Merah parce qu’ils étaient juifs.
Voir
lemonde.fr
Autre pensée du jour
La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important,
on désignerait une femme incompétente.
Françoise GIROUD
Pensée signalée par Maurice Guéguen, qui précise : « Je ne pense à
personne, la phrase de Françoise Giroud est amusante : elle y fait
preuve d’un bon esprit d’observation et de pénétration, c’est tout...
».
Mél : maugueg(a)laposte.net
Can we reduce fertilizer use without sacrificing food production?
Fertilizers can increase crop yields. This not only offers important
benefits for farmer incomes and food security, but also produces environmental
benefits by reducing our demands for farmland. Many countries would
benefit from using more fertilizer.
But when they’re overapplied, they can also become an environmental
pollutant. We might assume that there is nothing we can do: that to
achieve higher yields we need more inputs and therefore necessarily
cause more pollution.
In this article we explain that this is not necessarily the case:
Farmers in many countries can reduce fertilizer use without sacrificing
food production.
Countries generate vastly different amounts of pollution through their
agricultural practices. Some countries produce almost none, while
others produce hundreds of kilograms per hectare of cropland.
Pensée sur le Commerce USA-UE : Les tensions transatlantiques "plus
vastes" que la question des sous-marins, déclare Thierry Breton
(Commissaire européen à l'Industrie), par Andrea Shalal
Les tensions dans les relations transatlantiques s'accumulent depuis
des années et ne peuvent être réduites uniquement à la frustration
consécutive à l'annulation brutale par l'Australie d'un contrat de
sous-marins de 40 milliards de dollars avec la France, a déclaré mardi
le commissaire européen à l'Industrie.
S'exprimant devant des journalistes à Washington, Thierry Breton a
souligné que de nombreux responsables politiques ou citoyens européens
partageaient le "sentiment grandissant" que quelque chose
est "cassé dans nos relations transatlantiques" après une
série de surprises de la part de l'administration du président américain
Joe Biden au cours des derniers mois.
"Malheureusement ce sentiment s'accroît. Il n'est pas juste de
penser que cela est dû simplement à ce qui s'est passé la semaine
dernière. C'est plus vaste que cela", a-t-il dit, rappelant la
mise sur écoute du téléphone de la chancelière allemande Angela Merkel
et les multiples critiques de l'ancien président américain Donald
Trump à l'encontre de l'Europe pendant quatre ans.
.../...
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a
déclaré lundi que la France avait été traitée de manière "inacceptable".
Soulignant l'importance de rebâtir la confiance dans les relations
transatlantiques, Thierry Breton a indiqué qu'il allait comme prévu
s'entretenir avec des représentants américains durant sa visite aux
Etats-Unis. Il doit notamment rencontrer la secrétaire au Commerce,
Gina Raimondo.
Il a par ailleurs déclaré qu'il ne faudrait pas tirer trop d'enseignements
d'un possible report de la réunion de Pittsburgh, ajoutant que celle-ci
ne devait pas aboutir sur des avancées majeures.
A ses yeux, les frustrations européennes ont été alimentées par l'incapacité
de Washington à communiquer sur le retrait des troupes américaines
d'Afghanistan, le maintien des restrictions sur les voyages à destination
des Etats-Unis instaurées par Donald Trump, et l'accord sécuritaire
avec l'Australie et la Grande-Bretagne.
Thierry Breton a aussi dit avoir été informé seulement une demi-heure
avant sa réunion avec Jeff Zients, en charge à la Maison blanche de
la lutte contre la crise sanitaire du coronavirus, de la décision
de l'administration Biden de lever les restrictions de voyage pour
les personnes vaccinées contre le COVID-19.
TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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A first thought for today
It is often forgotten that (dictionaries) are artificial repositories,
put together well after the languages they define. The roots of language
are irrational and of a magical nature.
Jorge Luis BORGES, writer (1899-1986)
A second thought for today
The old poets little knew what comfort they could be to a man.
Sarah Orne Jewett, poet and novelist (1849-1909)
A third one about abortion
Though it was not always referred to by this name, abortion, as a
human practice, dates back at least as far as ancient Greece and Rome.
When the Founders were drafting the Constitution, it was legal to
terminate pregnancies before “quickening,” or the moment when a woman
could feel a life moving inside her body.
But even as abortion became a crime in some U.S. states beginning
in the 1820s, abortions did not stop. What history shows us is that
abortion bans do not eliminate abortions, and criminalizing abortion
makes the procedure less safe.
…/…
Annie GALVIN; NYT Newsletter, September 21, 2021
Une curiosité seulement ? (GW) : La piste clofoctol. Interview
du Pr Xavier Nassif
Lille, le lundi 13 septembre 2021 - Fin septembre 2020, à l’heure
où les vaccins contre la Covid-19 étaient encore dans les limbes,
la presse (dont le JIM) faisait ses choux gras de la découverte d’un
mystérieux « médicament miracle » à l’Institut Pasteur de Lille (IPL).
Quelques semaines plus tard, l’IPL levait le voile et révélait le
nom de cette molécule : le clofoctol, anciennement commercialisé sous
le nom d’Octoféne. Un an plus tard, lenteur administrative oblige,
l’IPL parvenait enfin à recruter son premier patient dans le cadre
d’une étude clinique de phase 3. L’occasion pour le JIM de faire le
point sur cet essai thérapeutique très attendu d’un médicament peu
onéreux et qui pourrait sans doute être rapidement disponible si cet
essai était positif avec le Pr Xavier Nassif, patron de l’IPL.
Voir
jim.fr
Covid-19: l’Institut Pasteur de Lille recherche des patients pour
son essai clinique
La molécule, le clofoctol, doit être administrée aux patients sous
forme de suppositoire, à raison de deux par jour pendant cinq jours.
Voir
lavoixdunord.fr
Charlie répond au Criigen, par Antonio Fischetti, le 8 septembre
2021
Un professeur de l'université de Bordeaux et membre du Criigen, le
comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique,
nous accuse de « colporter des ragots » dans nos positions favorables
au vaccin et au pass sanitaire. Nous démontrons ici, de façon rigoureuse,
comment cette personne déforme et interprète de façon totalement erronée
les données scientifiques.
Le texte accusateur s’intitule « Lettre à Charlie à propos de sa fascination
vaccinale et de ses propositions réductionnistes vis à vis des opposants
au sésame sanitaire ».
Si nous avons tardé à répondre (la lettre est datée du 29 juillet),
ce n’est pas que nous manquions d’arguments – oh que non ! –
mais s’il fallait répondre à tous les mécontents, on y passerait absolument
tout notre temps. Cependant, comme un certain nombre de lecteurs s’étonnent
de notre silence, eh bien, va pour la réponse.
Cette lettre (pas moins de 16 pages !) est signée d’un certain
Jean-Paul Bourdineaud, professeur à l’université de Bordeaux. Ce sympathisant
affiché du Pr Raoult, nous accuse de ne pas réaliser d’enquêtes, de
nous « contenter de colporter les ragots et médisances », d’avoir
« perdu notre « esprit critique » », et d’être « sous l’influence
de l’opinion dominante ». Rien que ça.
.../...
Voir
charliehebdo.fr/
La Science face à la conscience... animale. Évolution et amélioration
du bien-être animal, par Michel Baussier
Éditions Book-e-Book, 2021, 90 pages, 9,90 €
La question de la sensibilité et de la conscience chez les animaux
a historiquement davantage été traitée par les philosophes, les
hommes de lettres, voire les théologiens, que par les scientifiques.
Ce n’est que récemment que les animaux sont devenus objets d’études
scientifiques, permettant de mieux comprendre la physiologie et
les pathologies humaines. Ils sont aujourd’hui sujets d’étude pour
eux-mêmes, leur comportement, leur sensibilité et leur degré de
conscience...
C’est dans cette histoire des idées, des sciences, et des réflexions
morales contemporaines sur le comportement des humains et leur responsabilité
vis-à-vis des autres espèces animales que l'auteur vous invite.
Michel Baussier est docteur vétérinaire.
Après avoir été assistant de l’École nationale de médecine vétérinaire
de Sidi Thabet (Tunisie), il exerce comme vétérinaire généraliste
en milieu rural. Ancien président du Conseil national de l’ordre
des vétérinaires, Michel Baussier est désormais retraité.
Michel Baussier est membre de l’association OABA (Œuvre d’assistance
aux bêtes d’abattoirs) et de la LFDA (La Fondation droit animal,
éthique et sciences).
Voir
book-e-book.com
Calculateur d'empreinte carbone
Voir footprintcalculator.henkel.com
World Wildlife Fund report misses the point while bashing farmers,
by By Amanda Zaluckyj, The Farmer’s Daughter USA
My mentor at work often tells me that “everything runs downhill.”
She’s usually referencing old files with stale claims, non-billable
work, and unpleasant assignments. And she’s usually joking. The
buck is supposed to stop at the top, right?
But I increasingly feel like this mantra is actually true when it
comes to agriculture. Farmers are always at fault. And if we could
only get them to stop thinking solely about profits, maybe we could
solve the world’s biggest problems.
The World Wildlife Fund’s 2021 Plowprint Report demonstrates the
point. According to their data, an additional 2.6 million acres
of intact grasslands were converted for cultivation in 2019. WWF
says farmers plowed that ground to grow wheat, corn, and soybeans.
WWF’s news release disparages “destructive” agricultural practices.
It suggests creating legislation that would protect grasslands the
same way we currently protect wetlands, reduce the availability
of crop insurance for grasslands, and put pressure on corporations
to protect grasslands through their supply chains.
But land use is a complicated topic, and it’s hard to make such
sweeping generalizations. Are farmers cultivating wide swaths of
grasslands just because they’re greedy and have no regard for the
environment? Not likely. So while I’m not saying WWF’s numbers are
wrong, I’m saying there may be more to the story.
According to American Farmland Trust, the U.S. loses 2,000 acres
of farmland to development every single day. If you need some perspective,
my family farms just over 2,000 acres. That’s how much we’re losing.
Every. Single. Day.
So to really analyze WWF’s claims — and consider whether their proposed
solutions will work — we need to get a better sense of what’s actually
happening. Was this land previously cultivated and then taken out
of rotation for conservation purposes? Maybe the farmers plowing
up new grasslands had to because they lost other land to urban development.
Imagine if those farmers had no other choice; cultivate grasslands
or go bankrupt. The point is, we don’t really know. So making broad,
generalized statements doesn’t actually help.
Yet our society seems to always blame farmers and tap agriculture
to change. Take climate change. We’re told climate change is an
existential threat. We know greenhouse-gas emissions come mostly
— 54 percent — from transportation and electricity. So why is all
the focus on changing agriculture, which produces only 10 percent?
According to the popular narrative, we’re supposed to farm differently,
give up meat and dairy, and focus on sequestering carbon.
The answer to me seems really obvious: because it’s easy. Unlike
most modern-day industries, farming seems super simple. You just
take a seed, bury it in dirt, add some water, and before long you
have a crop. Contrast that with the intricacies of building a smartphone
app, designing a nuclear power plant, or taking people into outer
space. That stuff is hard in comparison.
It’s also an easy way for ordinary folks to participate. If we’re
told that regenerative agriculture is going to save the world, we
can simply choose food with that label. All of sudden we’re transformed
from a drag on the environment to an environmental justice warrior!
So easy conclusions, devastating statistics, and passive action
are the way to go.
By the way, if you’re wondering, WWF also weighs in on other agriculture
issues that have a strange relationship to this latest report. It
doesn’t support or endorse the use of GMO, even though the adoption
of GMOs reduces carbon emissions. And it encourages people to switch
to a vegan diet to reduce each person’s carbon footprint (even though
that swap would make minimal difference). Again, it’s funny how
WWF says it cares about the environment and climate change, but
it’s position on modern agriculture seems to suggest the complete
opposite.
Farmers are willing and able to meet the challenges of this age.
In fact, the entire industry has become incredibly more efficient,
effective, and environmentally friendly over the last half century
or so. But farmers shouldn’t have to bear the burden of saving the
world, while also being blamed for its problems.
See
agdaily.com
The bullshit asimmetry (sic) : the amount of energy needed to
refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce
it.
Tweet de Alberto Brandolini, le 11 janvier 2013
Physicists Just Made a Major Breakthrough in Fusion Reactor Development
And it could create plasma twice as hot as the sun.
See
interestingengineering.com
Get Ready for the Nuclear Fusion Revolution
It’s been hyped for decades. But scientific progress — and commercial
competition — may soon produce a truly groundbreaking clean-energy
technology.
Unlike the cup of Arthurian legend, however, this one is subject
to some worldly constraints.
One is technological. It’s no exaggeration to say that building
a workable fusion reactor is one of the most complex challenges
ever undertaken. Immense technical problems still need solving.
Yet federal funding for domestic fusion research has declined by
40% in real terms over the past four decades. An influx in last
year’s spending bill should help, but a longer-term commitment is
needed to overcome science and engineering hurdles, build a skilled
workforce, and lure more talented researchers to U.S. labs.
Money presents a second challenge. Realistically, no company is
going to build a fusion reactor without huge new investments. As
two recent reports from advisory bodies have suggested, Congress
could help by aiming to produce a pilot plant within two decades.
With safeguards in place, public-private partnerships with fusion
companies could help accelerate this process, control costs and
mitigate risks. NASA’s successful collaboration with SpaceX — which
hugely reduced the cost of spaceflight in less than a decade — offers
a useful model.
See
bloomberg.com
Nothing is more responsible for the good old days than a bad
memory: Ploughing at Montenaken by Léon Engelen (BE)
10 |
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Antonio Muñoz Molina: “Hay que tener mucho cuidado con lamentar
la pérdida de virtudes que existieron en el pasado”
Se publica ‘Volver a dónde’, libro con el que el escritor
desmenuza la realidad pandémica de nuestro tiempo y la suya propia,
hecha de recuerdos de un niño de familia campesina
.../...
P. El tiempo es uno de los protagonistas del libro.
R. Porque da perspectiva. Y es una lección de humildad. Esto es
una cosa que es temporal. Cuando lees esas idioteces de los tipos
de Amazon o Google que quieren vivir 150 años. Muérete cuando
toque, hombre. Qué pasa, ¿que no puedes ser como los demás? Tienes
que ir al espacio, tienes que vivir 500 años... Deja sitio a otros,
acepta tu mortalidad. Hay que irse.
Ver
elpais.com
Las bacterias resisten a los antibióticos, pero los virus y
las vacunas podrían ayudar
Los científicos están recurriendo a los depredadores naturales
de las bacterias para tratar las infecciones, en un problema que
se ha convertido en unos de los grandes desafíos de la medicina
moderna
Ver
elpais.com
Una empresa española diseña una rompedora vacuna para la pandemia
que viene
Vaxdyn supera las fases preclínicas de su formulación contra las
bacterias resistentes a los antibióticos y espera empezar los
ensayos con humanos en dos años.
…/…
Vaxdyn ha conseguido desarrollar y patentar en este tiempo una
tecnología que ha sido eficaz ante un desafío mucho más complejo
que el que generan los virus. Según aclara Infante, “las vacunas
contra bacterias son más complicadas de hacer que contra virus
porque las primeras son organismos muchos más complejos, capaces
de adaptarse mejor al ambiente y evadir la inmunidad”. Y añade:
“Además, el objetivo es más ambicioso: crear una vacuna, un solo
producto, que sea capaz de neutralizar no solo una bacteria sino
varias, a todas las variantes circulantes por el mundo de cada
especie. Eso no es sencillo. Hay vacunas en el mercado contra
el neumococo, por ejemplo, pero contra las más preocupantes, las
que han desarrollado resistencia contra todos los antibióticos
conocidos no había ninguna”.
La patente de Vaxdyn crea inmunidad contra las proteínas de la
membrana externa de la bacteria. Esta innovación es clave, según
explica Infante: “Si se logra crear inmunidad contra esas proteínas
va a ser muy difícil que las bacterias escapen porque esas proteínas
no pueden cambiar mucho, ya que, si lo hacen, pierden su funcionalidad.
Nuestra tecnología permite eso. Otras vacunas actúan contra los
azúcares, los polisacáridos, de la envoltura las bacterias. Pero
las bacterias han aprendido a modificarlo y, gracias a eso, escapan
de la inmunidad”.
Ver
elpais.com
Vidéo
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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Famous sentences
1. People are making end of the world jokes like there's no tomorrow.
2. Whatever you do, always give 100%--unless you're donating blood.
3. What do you call a sleepwalking nun? A roamin’ Catholic.
4. What did Snow White say when she came out of the photo booth? Someday
my prints will come.
5. A girl said she recognized me from her vegetarian club, but I’d
never met herbivore.
6. Dad, are we pyromaniacs? Yes, we arson.
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