Du côté du web et de l’informatique agricole n° 10 du 11 mai 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 10 du 11 mai 2023

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AFIA


Association
Francophone
d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 10 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 11 mai 2023



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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture

Aujourd’hui 2000 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ».

À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.

Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif !

Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture


VE DAY – 8 May 1945 (VE: Victory in Europe)

 


Charles III, Happy, peaceful and prosperous reign over one of the oldest democracies in our ever-tumultuous world! Even if I do not really understand your role and I am pleased not to have a monarch “above” me… (GW)


Charles III Might Be King, But He’s Still The Dunce Of Wales To Me

King Charles III's longstanding opposition to genetic engineering is misguided and unconstructive. Genetic modification has long made products better, safer, and cheaper.
See acsh.org


Avant l’informatique / Before computers

08/05/2023
 


Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France

Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche)

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


 
Opinions et curiosités du web (1)


« Des économies budgétaires sont possibles là où la France dépense davantage que les autres pays de la zone euro, par Pierre Buigues, économiste, dans Le Monde du 5 mai 2023 (source INSEE ci-après)

Constatant que les dépenses publiques en matière de santé, d’éducation et de logement sont plus élevées que la moyenne européenne pour des résultats moins bons, l’économiste Pierre Buigues appelle, dans une tribune au « Monde », à en améliorer l’efficacité.
…/…
Cependant, dans quels domaines les dépenses publiques de la France se situent-elles aujourd’hui au-dessus de la moyenne de la zone euro ? Ce sont d’abord les retraites, dont la part dépasse celle de la zone euro de 2,1 points de PIB. La réforme des retraites, si elle permet effectivement de diminuer le poids des retraites dans le PIB, va donc dans le bon sens. Ce sont ensuite les dépenses publiques pour le logement, dont la part est supérieure d’au moins un point de PIB à la moyenne. Un écart d’autant plus préoccupant que, malgré ces dépenses élevées, le secteur du logement affronte une grave crise. Une révision en profondeur des mécanismes d’aide au logement permettrait d’en améliorer l’efficacité.

Les dépenses de santé (9,2 % du PIB) et d’éducation (5,2 %) pèsent aussi plus lourdement que dans la zone euro (respectivement 8,3 % et 4,7 %) et en Allemagne (8,6 % et 4,5 %).
…/…
Voir lemonde.fr


La France paie 2,1 % de son PIB de plus que la moyenne européenne pour les retraites

01 - 08/05/2023
Voir lemonde.fr
 


Les dépenses publiques en France (Pierre Buigues dans Le Monde du 5 mai 2023 (source INSEE ci-après)

En 2021, la France avait le niveau de dépenses publiques le plus élevé de la zone euro, 59,2 % du PIB, contre 52,4 % pour la zone euro et 51,5 % pour l’Allemagne. Depuis 2007, c’est-à-dire avant la crise financière de 2008 et celle due au Covid-19, les dépenses des administrations publiques ont moins augmenté en France (+ 6,6 points de PIB) que dans la zone euro (+ 6,8 points de PIB) et qu’en Allemagne (+ 8,1 points), ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Pierre Buigues est professeur d’économie à l’université de Toulouse et ancien conseiller économique à la Commission européenne.
Voir lemonde.fr


La dépense publique au plus haut par rapport aux autres pays de l’UE

02 - 08/05/2023
Voir lemonde.fr
 


Réforme des retraites: une résorption partielle du déficit après 2030

La réforme des retraites récemment adoptée en France reporte progressivement l'âge d'ouverture des droits de 62 à 64 ans, tout en accélérant l'allongement de la durée de cotisation. Si l'effet sur les dépenses publiques sera notamment limité par la hausse d’autres dépenses sociales, le principal impact positif de la réforme viendra de l'augmentation de l'emploi et du PIB dont l'effet sur les recettes publiques dépasse les seules cotisations d’assurance vieillesse. Pour autant, le déficit du système des retraites ne serait pas résorbé d'ici 2030 ni au-delà.
Voir rexecode.fr


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

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Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

01 - 08/05/2023
 


Valéry

Ce texte n’est pas une poésie de Paul Valéry, mais ça aurait pu ! Il est extrait de la partie de ses « Cahiers » où il s’intéresse à la biologie.

Il décrit majestueusement le délicat mouvement d’une méduse sur un écran de cinéma. Nous avons de la chance : nous pouvons, nous, les admirer dans les aquariums. Mais de là à trouver ces mots pour les décrire…

 



Méduses au cinéma, de Paul Valéry (1871 – 1945) in Cahiers - Bios


Formes belles de vie — (pour quel regard façonnées — ?), coupes qui se versent, s’offrent, se ploient dans le plein et dans le même de l’eau, suite de déformations gracieuses — continues avec ondulations, bordures d’ondes, et ouverture voluptueuses; il y a une sorte de voluptueuse gymnastique de la robe autour des parties intimes, rosaces, quadrilobes vivants cristallins frangés ; une provocation étrange dans ces actes cycliques, ces fuites, ces renversements, inversions, ces coquetteries d’organes — qui sont des ornements, un mélange de fugit ad salices (1) et de géométrie. Provocantes et abstraites.

Les symétries de ces êtres rayonnants, rayonnés, translucides, leurs mollesses vivantes lumineuses, formes de vie quasi liquide dans le liquide, si souples et pourtant si régulières.

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(1) Chez Virgile : « elle s’enfuit vers les saules », vers décrivant une jeune beauté effarouchée et coquette.

 


Contact : Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com



Méduse, appelée aussi la Gorgone,
personnage de la mythologie grecque
Gorgoneion d'époque archaïque.
Dessin d'une terre cuite trouvée sous le Parthénon en 1836

Ce n'est sans doute pas cette méduse qui a inspiré Valery !

 


The world has lost one-third of its forest, but an end of deforestation is possible, by Hannah Ritchie, February 09, 2021

Over the last 10,000 years the world has lost one-third of its forests. An area twice the size of the United States. Half occurred in the last century.



Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


Diminution des salaires réels à cause de l’inflation (quoiqu’en disent quelques-uns de mes amis, nous ne nous en sortons pas si mal !

>>> España es uno de los países desarrollados donde los salarios reales más caen por la inflación

El retroceso fue del 5,3% en 2022, el noveno más alto entre los 38 miembros de la OCDE, según el informe ‘Taxing Wages’.



Des inégalités moins grandes qu'on ne le croit, par Jean-Marc Vittori, 26 avr. 2023

De nouveaux travaux montrent le puissant rôle redistributif joué par les dépenses de santé, d'éducation et de service public local. Une large majorité des Français est bénéficiaire nette du système.
Voir Jean-Marc Vittori



Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick Bourgault

Une bonne partie des photos ont été prises dans les bourgs des campagnes...

Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien, un territoire, des cultures.

L’itinéraire photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux, toujours d’une infinie diversité et précieux pour la qualité de la vie.

Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent, qui les fréquentent.

L’humanité se reflète dans leurs miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à la hauteur du coude et du cœur.


Pour commander…



Hydrogène : Le « game changer » de la transition énergétique, par Hélène Sauvage, in Cultivar, 18/04/2023
.../...
L’hydrogène est une véritable alternative, à condition d’avoir des modèles de production et de diffusion qui n’émettent pas plus qu’ils ne consomment.
.../...
« Il y a 150 ans, la ferme produisait l’énergie nécessaire à faire avancer son tracteur, autrement dit le cheval. Aujourd’hui, on a un tracteur et on achète du carburant, donc les débats visant à taper sur ces terres qui servent à produire de l’énergie plutôt que de l’alimentaire sont, je trouve, bien inutiles alors même qu’il faut revoir complètement nos modes de vie. Il faut remettre les terres au service de l’énergie, bien au contraire. »

>>> De l’hydrogène à partir du chanvre

Qairos Energies produit de l’hydrogène à partir de résidus de chanvre. La cassure de sa structure moléculaire non complexifiée est peu énergivore.

La méthanisation, qui consiste à transformer de la matière organique en gaz à partir de la décomposition des matières, fait son bonhomme de chemin. Chez Qairos énergies, on propose de valoriser la biomasse par pyrogazéification.

« C’est un process qui transforme des matières solides en gaz par la chaleur. Nous récupérons du CO2 liquide, de l’hydrogène, du méthane, de la chaleur résiduelle et des éléments minéraux avec, en entrée, des matières organiques agricoles, en l’occurrence des résidus de chanvre ou de chènevotte et de l’électricité. Dans notre système, nous avons besoin de deux tiers de résidus de chanvre et d’un tiers d’électricité pour finalement avoir quatre tiers d’énergie sous forme de gaz et de chaleur », détaille Jean Foyer.

Et pourquoi le chanvre, me direz-vous ? Car d’un point de vue agronomique, le chanvre est une très bonne tête de rotation, c’est une espèce très rustique et très peu gourmande en intrants tels que la chimie ou l’eau par rapport à d’autres cultures de printemps.

Mais le chanvre présente aussi un autre atout pour l’industriel : « Le chanvre pousse en quelques semaines pour atteindre 3 à 4 mètres de hauteur. Pendant ce laps de temps, les composés ligneux de structure moléculaire complexe n’ont pas le temps de se former, c’est donc beaucoup moins énergivore de déconstruire les liaisons d’une molécule simple. De plus, ce sont des résidus relativement équilibrés en atomes de carbone et d’hydrogène. Il est bon de rappeler aussi que le chanvre capte 15 tonnes de CO2 par hectare par an. »

Ajoutons à cela que la culture n’est pas arrachée, donc sa racine pivotante, profonde et fasciculée, reste dans le sol.

Aujourd’hui, Qairos Energies, entreprise basée dans le département de la Sarthe, développe des unités industrielles : « Notre système est complémentaire à celui de la méthanisation, et la finalité est partagée : valoriser la biomasse pour produire de l’énergie captatrice de carbone », conclut Jean Foyer.
Voir cultivar.fr


Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture

L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ?

L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels.

Voir pressesdesmines.com


1350 associations “de soutien aux migrants” ont reçu 750 millions d’euros de subventions en 2021
Voir valeursactuelles.com

Un ami me signale cet article et s’étonne de cette situation. Je comprends bien son étonnement, mais il faut se rendre compte qu’en France, l’État, les collectivités territoriales, l’Administration en général, ont toujours préféré déléguer certaines tâches à :
- des entreprises (gestion de l’eau potable par exemple),et ceci n’a rien d’original,
- des associations (handicap, personnes âgées, immigrants),
simplement parce que cela lleur évite d’embaucher et de gérer des situations bien compliquées.

Je fais des dons à Amnesty International et à la Cimade chaque année, et un jour j’écris à Amnesty International que je trouvais leurs critiques acerbes vis-à-vis du Gouvernement (je ne me souviens plus lequel !) un peu exagérées au vu des sommes considérables que l’État verse chaque année à Amnesty International.

Amnesty International m’a répondu que ces sommes sont versées parce que l’association remplit des obligations qui sont celles de l’État. Ces sommes ne financent pas les actions militantes de l’Association contre la torture, contre les arrestations arbitraires, etc.

- la Cimade (une organisation d'origine protestante) a aidé mes grands-parents internés par la police de Vichy (trois de mes grands-parents ont été déportés et ne sont pas revenus).

- Mes parents ont beaucoup protesté contre la torture en Algérie dans l'esprit d'Amnesty, dans l'esprit de Paul Teitgen (ministre MRP), de Michel Rocard (alors jeune inspecteur des finances), de Jacques de la Bollardière (grand soldat et résistant), de d'Astier de la Vigerie (officier, gaulliste), ou d'Henry Alleg (communiste, torturé). La mort de Maurice Audin (communiste) sous la torture, ou les condamnations à mort des rebelles algériens sont restées dans quelques mémoires dont celles des militants d'Amnesty. C'est un combat respectable.

- Le nombre d'associations n'a aucun sens parce que beaucoup n'ont pas d'activité réelle. Elles devraient être radiées par les préfectures... qui ont d'autres choses à faire. La très grande majorité ne reçoit aucune subvention.


Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

02 - 08/05/2023
 


Obésité : allons-nous continuer à faire fausse route ?

Paris, le samedi 29 avril 2023 – Longtemps la France s’est (faussement) modestement félicitée d’être relativement épargnée par l’épidémie de surpoids et surtout d’obésité qui a déferlé sur le monde anglo-saxon et l’ensemble de l’Europe. Cependant, si la tendance avait été en partie freinée dans notre pays (en particulier en ce qui concerne les plus jeunes), les chiffres les plus récents confirment que l’inquiétant phénomène s’installe de plus en plus en France. « L’obésité affecte 8,5 millions de personnes, soit 17 % de la population française, contre seulement 8,5 % de la population en 1997. La prévalence de l’obésité a doublé en vingt-cinq ans. En juin 2021, pour la première fois, des chiffres sur l’obésité infantile ont été publiés : 18 % des enfants de 2 à 7 ans et 6 % de ceux de 8 à 17 ans sont en situation d’obésité. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que l’on constate l’apparition d’une obésité chez des enfants de moins de 5 ans, ce qui n’était pas observé il y a vingt ou trente ans » rappelait en mars 2022 dans une tribune publiée dans le Monde, le Collectif interassociatif pour la santé environnementale.
Voir Journal International de Médecine


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TERRE (La) : Elle est ronde, mais il y a des cons dans tous les coins.
Albert SIMONIN

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 27 avril 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1070 dated May 08, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


Idele.fr : participez à l'enquête sur les équipements en outils numériques en élevage !

Idele avec le projet Sm@rtElevage réalise au printemps 2023 une enquête en ligne sur le taux d'équipement des éleveurs Français en solutions numériques.
Voir idele.fr


L’étiquette numérique des produits phytos devient intelligente

Les étiquettes électroniques des produits phytosanitaires apporteront un gain de temps considérable pour les agriculteurs. Quand en plus les data réglementaires pourront s’agréger avec celles de la parcelle pour être exploitées par les agroéquipements, c’est la pulvérisation qui va acquérir plus de précision et de sécurité. Tel est l’objectif du projet Digital Label Compliance, porté par CropLife Europe.

L’ensemble des données réglementaires des produits phytopharmaceutiques figurant sur l’étiquette va être homogénéisé et rendu accessible depuis une base de données numérique commune. Nommé Digital Label Compliance, ce projet inédit d’envergure européenne est piloté par CropLife Europe. Il témoigne de l’ambition collective des sociétés de protection des cultures à faciliter le digital farming. L’architecture de la base de données et les outils associés sont construits en impliquant les parties prenantes : organisations agricoles, celles du machinisme, universitaires, éditeurs d’outil de gestion d’exploitation.
Voir phyteis.fr

Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

03 - 08/05/2023
 


AgDataHub augmente son capital

Entreprise fondée et cofinancée par la profession agricole depuis 2020, Agdatahub vient de réaliser sa deuxième levée de fonds. Les financements cumulés de la holding historique API-Agro, de deux acteurs leaders des filières agricoles et agroalimentaires (Avril et InVivo) et de deux acteurs technologiques (Capgemini et IN Groupe en tant que spécialiste de l’identité et de la protection des données sensibles) ainsi que l’investissement de la Banque des Territoires, associé historique d’Agdatahub pour son compte propre et nouvel entrant pour le compte de l’État dans le cadre de France 2030, va lui permettre de renforcer son rôle d’intermédiaire de données leader en France et en Europe. L’objectif est clair : amplifier la massification des usages des données agricoles dans un cadre souverain reposant sur la confiance.

Agdatahub, 4,8 millions d’euros levés pour une ambition partagée : interconnecter 380 000 exploitations agricoles avec leurs 85 000 partenaires en France.
.../...
Voir croissanceinvestissement.com


La liste des équipements « pour la troisième révolution agricole » aidés actualisée, Par Nathalie Marchand, 28 mars 2023

Depuis le lundi 6 mars 14h, des aides de France 2030 sont accessibles aux agriculteurs souhaitant acquérir parmi une liste de 23 agroéquipements prédéfinis par BpiFrance. L'annonce a été faite le 1er mars sur le salon de l'Agriculture. Nous vous donnons la liste des matériels aidés à laquelle un 24e équipement vient de s'ajouter.
Voir reussir.fr

Remarque (GW) : Avec un souci majeur…
Certains entreprises pensaient ne pas entrer dans les critères et n'ont donc pas déposé de candidatures. Finalement, elles le regrettent en voyant qu'elles auraient pu être sélectionnées.
Laurent de Buyer, directeur général d’AXEMA, syndicat français des industriels des agroéquipements
Voir lebetteravier.fr (14 mars 2023)


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

04 - 08/05/2023
 


xarvio FIELD MANAGER

Du semis à la récolte, la solution digitale xarvio™ FIELD MANAGER vous accompagne dans le suivi sanitaire de vos cultures de blés d'hiver, orge d'hiver et colza, ainsi que dans la planification de vos travaux agricoles.

Combinez vos connaissances avec toutes les données disponibles dans l'outil sur vos parcelles. xarvio FIELD MANAGER analyse la situation de vos parcelles et vous donne des recommandations claires pour mieux gérer votre exploitation.
Voir xarvio.com


Agriculture. Des couverts « bas carbone » suivis par satellite, par Guillaume Le Du, 26/01/2023

L’application « Carbo’N » de Be Api (Bioline by InVivo) calcule la biomasse des couverts végétaux hivernaux, le carbone stocké et l’azote restitué. Un outil pour réduire les gaz à effet de serre (CO2).

« On vise 100 % de couverture des sols l’hiver, pendant au moins 60 jours, avec des variétés « tardives » (lente à monter en floraison) qui seront détruites avant floraison pour mieux restituer l’azote dans le sol, indique Pierre-Vincent Protin, ingénieur et responsable du service agronomique d’Agrial. Le couvert bas carbone devrait contenir, idéalement, 30 à 50 % de légumineuses. »
.../...
Vor ouest-france.fr


Agro Tyre Pressure : Une application pour définir la bonne pression de vos pneus, par Willy Deschamps, 27/04/2023

Dans le domaine agricole, en raison de la diversité des véhicules, des usages et des équipements, il est nécessaire d’adapter la pression de gonflage des pneus régulièrement et de manière appropriée afin de préserver leur durée de vie ainsi que leurs performances.
Quelle solution ? Conscients des difficultés auxquelles sont confrontés les agriculteurs, les principaux manufacturiers de pneus ont uni leurs efforts pour proposer aux exploitants une solution commune : l’application Agro Tyre Pressure. Cette application pour Smartphone regroupe les bases de données de tous les manufacturiers (tableaux de pression, charge et vitesse).

Comment ça fonctionne ? Elle permet d’accéder facilement et rapidement aux bonnes pressions de gonflage. Il suffit de sélectionner la charge, la vitesse ainsi que la marque et la dimension du pneu. L’application est disponible en anglais, français, allemand et polonais pour les systèmes iOS et Android.
Voir grostracteurspassion.com


Sciences et Pseudo-Sciences n°343 (janvier 2023)

>>> Dossier Nucléaire civil
- Accidents et contaminations nucléaires, quelles conséquences ? Dossier coordonné par François-Marie Bréon
- Un historique de la gestion des déchets nucléaires par Alexis Quentin
- L’échelle INES des incidents et accidents nucléaires par Laurent Coudouneau
- Les contaminations radioactives au tritium par Paul Ferney
- Conséquences sanitaires de l’accident de Fukushima par Nicolas Automme

>>> Complément du dossier exclusivement en ligne

- Tchernobyl : aurait-on évité encore pire ? par François-Marie Bréon
- Tchernobyl 1986 : l’Union soviétique a-t-elle sacrifié la Biélorussie pour protéger Moscou ? par François-Marie Bréon
- La série Chernobyl est-elle fidèle à la réalité ? par Jean-Jacques Ingremeau




Votre météo Pleinchamp évolue : découvrez ses nouvelles fonctionnalités !

Votre météo Pleinchamp a opéré un grand changement afin de vous proposer un contenu plus complet, plus personnalisable et s’adaptant à tous vos écrans. En voici les nouvelles fonctionnalités.

Avec le nouveau Pleinchamp, nous avons souhaité vous fournir une météo plus fiable, plus lisible et plus complète. Désormais, la nouvelle météo Pleinchamp propose des prévisions à 15 jours, heure par heure. Les images radar, actualisées toutes les cinq minutes, présentent une plage de 6 heures (trois heures d'observations et trois heures de prévisions).

Vous êtes toujours plus nombreux à utiliser un smartphone ou une tablette : nous avons donc pris en compte ces nouvelles habitudes. Aussi, votre nouvelle météo s’adapte à tous les supports pour vous apporter la meilleure expérience possible.

Vous pouvez enregistrer jusqu’à 6 localités favorites, à l’adresse près, et les retrouver en un clic depuis la page d’accueil. Pour cela, indiquez une localité dans la barre de recherche, cliquez sur « Ajoutez au favoris » puis validez grâce au bouton « Ajouter une localité ». Au clic dans la barre de recherche, toutes vos localités favorites s’affichent.

Choisissez parmi les 27 mesures météorologiques celles qui vous intéressent et l’ordre dans lequel vous souhaitez les voir. Pour cela, rendez-vous dans « Mes préférences météo » et dans « Mes mesures météorologiques personnalisées ». Ici, vous pouvez supprimer les mesures dont vous ne voulez pas et choisir celles que vous voulez voir apparaître en premier.

Et pour voir plus loin, retrouvez les tendances à 28 jours de votre département. Cinq critères vous sont proposés : les températures moyennes, les températures minimales, les températures maximales, les précipitations et les précipitations cumulées.

Enfin, la nouvelle météo Pleinchamp vous permet de partager vos observations en temps réel avec la communauté : grâce au bouton « Partager votre observation », vous pouvez décrire l’état du ciel, la température, les précipitations ou le vent sur votre localité, et même ajouter une photo.
Voir pleinchamp.com


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

05 - 08/05/2023
 



Our Word in Data: technological Change

Almost every development that we cover on Our World in Data is underpinned by some form of technological change.

Medical innovations contributed to the decline of child mortality and the improvements in life expectancy. The long-term decline of global poverty was primarily driven by increased productivity from technological change. Access to energy, electricity, sanitation, and clean water have transformed the lives of billions.

Emerging technologies are often expensive and therefore initially limited to the richest in society. A key part of technological progress is making these life-changing, and often life-saving, innovations affordable for everyone.

In many ways, technology has transformed our lives for the better. But these developments are not always positive: many of humanity’s largest threats — such as climate change, nuclear weapons, and potentially also artificial intelligence — are the result of technological advances. To mitigate these risks, good governance can be as important as the technology itself.

On our updated page, you can find all our data, visualizations, and writing on many of the most fundamental technological changes that have shaped our world.
See ourworldindata.org




Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TOLÉRANCE (La) : Elle atteindra un tel niveau que les personnes intelligentes seront interdites de toute réflexion pour ne pas offenser les imbéciles.
Fédor Mikhaïlovitch DOSTOÏEVSKI

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatques et Réseaux


ChatGPT : 3 astuces GPT-4 pour votre SEO (Search Engine Optimization), par Bruno Poncet, JDN

GPT-4 n'en finit plus de livrer ses secrets. Découvrez quelques-uns d'entre eux pour optimiser votre SEO.
Voir journaldunet.com


StableLM : les choses à savoir sur ce concurrent de ChatGPT, par Clément Bohic, 20 avril 2023

Sous cette bannière, Stability AI entend proposer des modèles générateurs de texte et de code. Il vient d’en publier une première série, au stade expérimental (alpha). Elle se compose de quatre modèles : deux « de base »… et leurs déclinaisons affinées sur davantage de données.
Voir silicon.fr


Claude : la réponse de Google à ChatGPT

Dans la course aux IA génératives, Google a choisi Claude, la solution développée par la startup Anthropic. Comment fonctionne ce concurrent de ChatGPT ?

Soutenue par Google, la start-up Anthropic ouvre progressivement l’accès à son IA Claude, un concurrent supplémentaire pour ChatGPT.

Claude pour tous ? On n’en est pas encore là, mais il y a désormais une tarification publique calquée sur la même unité de facturation que celle de ChatGPT qui a pris pour base le millier de tokens. Un token équivaut à environ 4 caractères, en entrée comme en sortie.

Avec Claude, l’unité de facturation est le million de caractères. Le prix n’est pas le même pour les données qu’on fournit au modèle (prompt) et pour celles qu’il produit (output).
…/…
Voir itespresso.fr


Amazon Bedrock : la réponse d’AWS à ChatGPT, par Ariane Beky, 17 avril 2023

Dans la course aux IA génératives, AWS répond à ChatGPT avec Amazon Bedrock. Le service fournit un accès à des modèles pré-entraînés d’apprentissage automatique (Few-Shot Models ou FM) provenant de start-up , via des API.

Comment se distinguer de ChatGPT dans la course à l’IA ? Amazon Web Services (AWS) répond avec le lancement d’Amazon Bedrock.

Le service permet aux développeurs de créer et mettre à l’échelle des applications basées sur l’intelligence artificielle générative, a indiqué AWS dans un billet de blog.
.../...
Voir itespresso.fr


Enquête : derrière l’IA, les travailleurs précaires des pays du Sud, par Clément Le Ludec, Sociologie du numérique, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom, et Maxime Cornet, Doctorant en sociologie de l'IA, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom
Voir theconversation.com


Sous-financement des maladies affectant les femmes aux USA comme probablement en France ?

03 - 08/05/2023
 


Cybersécurité : l’hameçonnage est la première menace pour les PME

Les PME françaises ont été principalement victimes de cyberattaques par hameçonnage selon le rapport annuel 2022 de Cybermalveillance.gouv.fr. Les attaques par rançongiciel reculent un peu.

« Si 10% des PME françaises vont au tapis du fait d’une cyberattaque massive, nous avons alors un problème de sécurité nationale. On l’a vu depuis trois ans, avec les problèmes d’approvisionnement de nombreux sous-traitants, il faut sécuriser l’ensemble de la chaîne du tissu industriel, pas seulement les entreprises du CAC40 et les OIV, » recommande Jérôme Notin, directeur général du GIP Acyma, qui édite le site Cybermalveillance.gouv.fr.

L’analyse de sa fréquentation et du parcours des visiteurs permet de créer un baromètre d’usages dont l’évolution annuelle fournit de précieux renseignements.

Environ 3,2 millions de visiteurs du portail, soit 85% du trafic 2022, ont cherché une assistance en ligne, tandis que 15% ont consulté des informations de prévention face aux cyberattaques.
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Voir itespresso.fr


Datacenters et environnement : 5 chiffres de l’Alliance Green IT, par Clément Bohic, 19 avril 2023

Utilisation des équipements, récupération de la chaleur… Focus sur quelques données de l’Alliance Green IT à propos des datacenters.
Voir silicon.fr


Windows 10 : c'est fini pour les fonctionnalités... Restent les correctifs

Windows 10 ne bénéficiera plus de nouvelles fonctionnalités jusqu’à sa fin de vie en 2025. Seuls les correctifs mensuels lui seront appliqués.
Voir itespresso.fr


Mots de passe : la rotation est-elle encore une solution ? Par Clément Bohic, 3 mai 2023

Faut-il toujours imposer un renouvellement régulier des mots de passe ? Les voix dissonent dans l’écosystème cyber. À l’occasion de la Journée mondiale du mot de passe, ce 4 mai, Silicon.fr fait le point.
Voir silicon.fr


En Chine, un air moins pollué mais encore trop

04 - 08/05/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TROUS (Des) : On a depuis belle lurette trouvé le mystère des trous dans le fromage. Mais celui des trous du cul reste entier.
Trouvé sur "La Toile".

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agricultures


Il faut libérer l’innovation en agriculture... Pour réussir la transition agroécologique, Phyteis se mobilise

275 millions d’euros investis en France en 2022.
Voir phyteis.fr/


Comment l’agriculture a-t-elle réussi à nourrir le monde ? (1800-2023)

En 1800, la population mondiale avoisinait un milliard de personnes. En 2023, nous sommes huit milliards sur terre, et mieux nourris qu'il y a deux siècles.
Par quel prodige l'agriculture a-t-elle réussi ce résultat ?
Cette transformation s'est produite en trois phases bien distinctes, qui se sont même parfois chevauchées.
Voir academie-agriculture.fr


L’assistance alimentaire vue par les Etats-Unis : quand l’agriculture se fait ambassadrice, par Marine Raffray, économiste des Chambres d’agriculture France, 25 avril 2023

La guerre en Ukraine, les perturbations des échanges mondiaux et la flambée des prix agricoles, sont autant de révélateurs de la dimension géopolitique de l’alimentation. Si la place actuelle de la Russie dans les échanges agricoles mondiaux lui permet de créer des liens avec des nations importatrices, un autre pays a su manier le levier des exportations agricoles : les Etats-Unis, en construisant la politique d’assistance alimentaire internationale la plus puissante au monde.
Voir fondation-farm.org


Cristal Union : neutralité carbone à l’horizon 2050

Entre 2010 et 2020, Cristal Union a réduit ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 15 % par tonne de betterave et son énergie consommée de 8 % par tonne de betterave sur l’ensemble de ses sucreries.

Après avoir achevé la transition énergétique de nos sites, nous allons encore plus loin. Le Groupe se donne les moyens d’être le leader de la décarbonation de la filière. L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 35 % d’ici 2030, soit une économie de 265000 tonnes de CO2.
Voir cristal-union.fr


Energie solaire encore couteuse aux USA

05 - 08/05/2023
 


Intercéréales s'engage dans la co-construction d'une feuille de route carbone, par Amélie Bachelet, 28 février 2023

« L’enjeu de la décarbonation est immense. La filière céréalière assure depuis des décennies à la France sa pleine souveraineté alimentaire. Elle doit désormais, sans dégrader la production, s’adapter à l’absolue nécessité de réduire son empreinte environnementale et répondre au défi de la lutte contre le changement climatique », explique Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales. La stratégie nationale bas carbone de la France vise en effet la neutralité carbone en 2050, et fixe au secteur agricole un objectif de réduction de ses émissions de 46 % à cette date.
Voir terre-net.fr


Baisse des surfaces de betterave sucrière plus forte en France (in « Le betteravier français »)

08/05/2023
 



Le prix du sucre atteint des records en Europe (22 mars 2023)

 



Clemenceau Chasseur : Les traques du tigre, de François-Xavier Allonneau (vu dans « Le betteravier français »)

Voir fnac.com
08/05/2023
 



Alerte sur la disparition des haies en France

Plusieurs milliers de kilomètres de haies disparaissent chaque année du territoire français, selon le rapport d’une instance du ministère de l’agriculture. En l'absence de programme de compensation à la hauteur, cette dynamique favorise l'érosion des sols et menace la biodiversité.
Voir agri-mutuel.com


Pourquoi le sujet du stockage de l’eau divise-t-il ?

Indispensable à l’agriculture, l’eau semble pourtant se raréfier. Les cultivateurs souhaitent la stocker en hiver pour irriguer leurs cultures l’été, quand les précipitations sont moins fréquentes. Mais certains y voient un accaparement et protestent.
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Voir agri-mutuel.com


Le sorgho ? Pas pour Antoine Thibault (27)

Si le sorgho est parfois présenté comme la plante miracle pour remplacer le maïs, l'implantation de la nouvelle culture n'est pas toujours avantageuse. Pour Agriskippy, le maïs reste plus sécurisant. Une réflexion à mener à l'échelle de chaque exploitation.
Voir agri-mutuel.com


Sous pression l’Anses interdit l’herbicide S-métolachlore mais réautorise un insecticide

L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a rendu deux décisions jeudi. Elle a d’abord annoncé l’interdiction de l’usage de l’herbicide S-métolachlore dont l’interdiction de vente débutera le 20 octobre 2023. Mais l’agence a aussi réautorisé l’utilisation de l’insecticide Phosphine suite aux demandes des agriculteurs et du gouvernement qui accusaient l’interdiction de nuire aux exportations de céréales françaises.
Voir latribune.fr


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

06 - 08/05/2023
 


Réchauffement climatique, agriculture mondiale et sécurité alimentaire : que dit le GIEC ? Référence AAF : 07.04.Q02

Cette fiche présente une synthèse des rapports du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) sur les interactions entre l'agriculture, les émissions de gaz à effet de serre (GES), le réchauffement climatique et la sécurité alimentaire dans le monde : nature et origines des émissions dues à l'agriculture, conséquences du réchauffement sur la sécurité alimentaire, atténuation des GES et résilience de l'agriculture.
Voir academie-agriculture.fr


2010-2020 : les fermes du réseau Dephy partagent leurs résultats, TNC, 03/05/2023
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>>> Résultats économiques
Sur le plan économique, les exploitations du réseau enregistrent une baisse générale de leurs charges (7 %) entre l’état initial et la moyenne 2018-2020, 6 % précisément pour les systèmes en grandes cultures et 8 % pour ceux en polyculture-élevage. « Cette diminution semble provenir de deux principaux postes : les produits phytosanitaires (logique dans un contexte de baisse des IFT) et la fertilisation. Globalement les systèmes étudiés diminuent leur fertilisation de 13 unités d’azote/ha », précisent les auteurs de l’étude.
Mais la marge semi-nette diminue également, de près de 10 % sur la période étudiée. La baisse est plus marquée pour les systèmes en grandes cultures (- 12 %) que pour ceux en polyculture-élevage (- 9 %). Cela s’explique « par une diminution des charges plus importante en polyculture-élevage, compensant partiellement la diminution des produits ».
.../...
Voir agri-mutuel.com


Le plus ancien remembrement parcellaire français : Rouvres-en-Plaine (Côte-d'Or), référence AAF : 13.04.Q02

- Ne pouvant payer un impôt à leurs seigneurs, les habitants de Rouvres s'engagèrent à donner une part de leur terre en échange, et le Conseil du roi approuva l'opération en 1701. Pour cela il fallait "mettre en pièces" le territoire, c'est-à-dire le remembrer.
- La commune de Rouvres est ainsi devenue le premier exemple de remembrement parcellaire moderne en France. L'agronome et homme politique François de Neufchâteau utilisa beaucoup le cas de Rouvres pour argumenter au sujet de ses différentes propositions agraires et agronomiques.
Voir academie-agriculture.fr


Division du communal (baldio) de Serra de Serpa, référence AAF : 13.04.Q03

- Le communal ou baldio de Serra Grande de Serpa, en Alentejo, a fait l'objet, en 1906, d'une division qui a dessiné l'une des plus grandes grilles d'arpentage connues en Europe.
- Destinée à faire partie d'un plan de réduction du "Portugal inculte", cette initiative a profondément transformé les milieux géographiques, affectant l'apiculture traditionnelle et provoquant des déséquilibres pédologiques, car les sols n'avaient pas les qualités que la propagande leur prêtait.
Voir academie-agriculture.fr


La colonisation agraire en Podlasie (Pologne) au XVIe siècle, référence AAF : 13.04.Q04

- La colonisation agraire des confins actuels de la Pologne et de la Biélorussie remonte principalement au XVIe siècle et s'est traduite par une impressionnante série de créations de villages neufs.
- Pour certains territoires, on a même aligné les villages et retenu un module répétitif de 700 hectares.
- Si ces formes ont laissé des vestiges visibles dans la cartographie actuelle en Pologne (lisibles sur le géoportail de ce pays), du côté de la Biélorussie, elles ont complètement été supprimées par les remembrements qui ont accompagné la collectivisation des terres à l'époque soviétique.
Voir academie-agriculture.fr


Les modelés agraires surélevés dans les terrasses et le delta de la Vistule (Pologne), référence AAF 13.04.Q05

On connaissait depuis longtemps les parcellaires coaxiaux médiévaux et modernes des Marschhufendörfer (villages de Hufen dans les marais), qui subdivisent régulièrement les terrasses et le delta de la Vistule. Mais une mission de 2018 a donné l'opportunité de découvrir d'innombrables modelés fossoyés et surélevés, qui avaient permis de lutter contre l'excès d'eau. À des époques – qu'il est envisageable de fixer à la fin du Moyen Âge, puis aux XVIe et XVIIe siècles –, les populations locales, aidées probablement d'immigrants hollandais et flamands, ont littéralement sorti la terre de l'eau en réalisant de spectaculaires aménagements de détail.
Voir academie-agriculture.fr


Le système irrigué de la Brentella et la construction du parcellaire de la Vénétie à l'époque moderne, référence AAF 13.04.Q06

- Dans un milieu original marqué par une haute plaine qu'il faut irriguer et de basses plaines qu'il faut drainer, la colonisation agraire de la plaine vénitienne à partir de la création du réseau de la Brentella au XIe siècle a exploité le potentiel représenté par les différentes centuriations romaines, vieilles de 1 500 ans.
- L'eau a été l'élément essentiel à la base de la construction des réseaux centuriés, agissant comme agent créateur de formes (morphogène) et fortement structurant. L'histoire des centurations s'en trouve profondément modifiée, et les formes visibles ne peuvent plus être rapportées telles quelles à l'époque romaine, comme on l'avait fait jusqu'ici, en parlant de survivance exceptionnelle.
Voir academie-agriculture.fr


La création de la cartographie parcellaire aux XVIIIe et XIXe siècles, référence AAF 13.04.Q07

- La genèse de la carte parcellaire s'avère, parmi d'autres indices, un témoin de la lenteur d'évolution des sociétés vers la modernité, ses positivités, ses à-plats, ses réductions nécessaires avant toute tentative de dessin.
- La carte parcellaire était difficile tant que dominaient des conceptions hétérogènes de l'espace et que la propriété y était inventoriée par seigneurie. Le mouvement de cartographie parcellaire exhaustive s'amorce au XVIIIe siècle et s'épanouit au XIXe.
Voir academie-agriculture.fr


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

TROUS (Des) : On a depuis belle lurette trouvé le mystère des trous dans le fromage. Mais celui des trous du cul reste entier.
Trouvé sur "La Toile".

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Du côté des écrivains et artistes paysans


> Congrès annuel à Rambouillet (5 - 8 septembre à la Bergerie nationale de Rambouillet)

> Un article sur Pierre Koffi Alanda dans La France agricole


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VACCIN (Un) : Durant ces temps difficiles, un vaccin efficace contre la connerie serait le bienvenu... Il y a même urgence à lancer les recherches !
Bernard GUYSO

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


Les filières d’élevage ouvrent leurs portes au grand public

Mercredi 10 mai débuteront les rencontres Made in Viande. L'occasion de faire découvrir l'engagement des acteurs des filières d'élevage au grand public.
Voir agri-mutuel.com


Autonomie énergétique et mobilité sur l’exploitation agricole

24 mai 2023 – PARIS (18 rue de Bellechasse) – 14h30 – 17h

Introduction : « Un demi-siècle de rendez-vous manqués avec l’autonomie énergétique de l’exploitation agricole » (Historique des réalisations et récompenses marquantes aux différents palmarès de l’innovation)
René AUTELLET (membre de l’Académie section IX)

Énergie et mobilité du futur (décarbonation des sources d’énergies)
Laurent TOUTAIN (TotalEnergies, Directeur des Relations Parties Prenantes)

Pile à hydrogène, rétrokits pour véhicules thermiques
Damien FETIS (société DINTEC)

Robot viticole autonome à énergie décarbonée
Sous réserve (Exxact Robotics)

Tracteur T6.180 Bio méthane
Nicolas MOREL (Responsable Carburants alternatifs chez NEW HOLLAND)

JCB : Mobilité et mix énergétique, moteur thermique fonctionnant à l’hydrogène
Philippe GIRARD (DG JCB)

Conclusion
Daniel-Éric MARCHAND (membre de l’Académie, section IX)

Voir academie-agriculture.fr


Mentalisme, Magie et esprit critique, par le mentaliste Pierre Onfroy et le magicien Stan Vitko, avec l'AFIS

25 mai 2023 - PARIS - Mairie du 5ème arrondissement
Un magicien peut-il vraiment connaitre vos pensées, anticiper vos choix, connaître vos secrets ?

La magie profite des failles de notre cerveau. Dans un spectacle d’illusionnisme, les biais cognitifs peuvent être utilisés pour tromper le public avec des « illusions visuelles ». Dans un numéro de Mentalisme, ce sont des « illusions mentales » (télépathie, clairvoyance ou prédiction de l’avenir), pour lesquelles tout est permis, du trucage à différentes techniques liées à la psychologie et au comportement humain.

Tous les magiciens sont, sans le savoir, des experts en biais cognitifs. Ce sont également des experts en psychologie, la psychologie de l'attention, de la perception et de la mémoire. Ils exploitent nos biais cognitifs pour nous divertir en nous trompant avec notre consentement.

Fausses corrélations, attention sélective et bien d’autres techniques encore seront mises en lumière lors de cette conférence surprenante et stimulante présentée par le mentaliste Pierre Onfroy et le magicien Stan Vitko.

Ils présenteront des démonstrations de lecture de pensée, de divination, de prédictions, et de manipulation de la matière comme la torsion de couverts en métal. Ces démonstrations seront utilisées pour mettre en lumière quelques biais cognitifs parmi les plus redoutables.
Voir AFIS


Journées nationales de l’agriculture

16-18 juin 2023
Voir journeesagriculture.fr


Digital Workplace et sobriété numérique

29 juin - PARIS
La Digital Workplace remplace l’intranet avec des ambitions plus larges encore. Depuis la crise sanitaire et l’essor du télétravail, elle accompagne les nouveaux salariés, leur fournit des accès directs aux outils nécessaires à leurs missions : communications unifiées, case management, services et fichiers partagés.

La Digital Workplace stimule la collaboration et la productivité des équipes en travail hybride. Soutenue par les équipes RH et IT, elle prône le self-service, l’autodépannage et l'intégration rapide de nouveaux services en ligne.
Voir silicon-events.fr


Du côté d'ebbh.fr : VAXX’DROP ! (épisode #111)

Voir ebbh.fr
08/05/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VACCINS (Des) : Il n'y a pas de vaccin contre la stupidité.
Albert EINSTEIN

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : maladive bouteille, par Alexandre Abellan, 21 avril 2023

Ô Bouteille,

Plein de doutes

Et prisonnier,

D’une oreille

J’écoute

Ton verrier

Qui diffère

Ma livraison mais prospère,

Alors qu’attend mon acheteur.

En brûlant toujours quand le coût du gaz

Qui justifiait tes prix fait une pause,

Pyrrhus, un instant seulement vainqueur,

Inspire mal tes tarifs de kamikaze.

Verre tant divers, sur toi est forclose

Non la suspicion mais la transparence.

Que le verre ne soit plus dans l’usufruit s’impose

Pour lever les doutes d’absence de concurrence.

Sonne la fin de ces maux je t’en prie,

Qui me doit épargner de t’entendre nier.

Ainsi cesse la livraison au goutte à goutte

De toi, soit blanche ou soit morte-feuille.
…/…
Voir vitisphere.com


Moins de fusions et acquisitions en bourse

06 - 08/05/2023
 


Le CAC 40 en forme (signe de confiance des investisseurs, dont les investisseurs étrangers, en l'économie du pays)

07 - 08/05/2023
 


De plus en plus de fongicides et de résistances aux fongicides (Source: Nature Newsletter)

08 - 08/05/2023
 


Du côté de pleinchamp.com : La douceur amère de l’envolée des prix du sucre, par Adèle Magnard

Malgré les prix du sucre élevés, les surfaces de betteraves continuent de diminuer en France et repassent sous leur niveau d’avant-quota. La campagne 2023 sera cruciale pour la filière.

Après des années de crises consécutives à la fin des quotas sucriers, marquées par des prix bas, des fermetures d’usines et une baisse de la production européenne, il est arrivé ce qui devait arriver en vertu de la loi de l’offre et de la demande : les prix du sucre ont fini par remonter. Et pas qu’un peu ! En Europe, les cours du sucre n’ont cessé de grimper en flèche depuis plusieurs mois et ont atteint un record en février 2023 à plus de 800€/t. Et sur le marché mondial, les prix sont au plus haut depuis 11 ans, en raison non seulement des perspectives de production mitigées en Europe et aux Etats-Unis, mais aussi de la baisse de production dans des pays majeurs comme l'Inde, la Thaïlande, la Chine.

Cette envolée des prix a permis aux groupes sucriers français de proposer des prix payés au betteraviers nettement plus élevés que les années précédentes. La tonne de betteraves sera ainsi achetée 45 euros par Cristal Union en 2023, contre un peu plus de 40 euros en 2022, et moins de 30 euros en 2021. Une façon pour les industriels d’inciter les agriculteurs à continuer de produire. Mais cela suffira-t-il à limiter la désaffection pour cette culture ?

Malgré les prix élevés annoncés, malgré une moindre concurrence des autres cultures de printemps, comme le colza, dont les cours ont nettement diminué par rapport à l’an passé, les surfaces betteravières françaises poursuivent leur baisse.

Pour cette saison 2023, les surfaces de betteraves industrielles passeraient pour la première fois depuis la fin des quotas sous le seuil des 400.000 hectares. La sole betteravière française a perdu plus de 100.000 hectares depuis 2017. L’interdiction des semences traitées aux néonicotinoïdes entraine craintes et incertitudes pour la filière. Un nouvel épisode de jaunisse comme en 2020, où les rendements avaient chuté de 25% en moyenne, découragerait de nouveau un certain nombre de planteurs pour les années à venir.
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté de pleinchamp.com : Notre assiette, notre santé, notre climat, par Raphaël Lecocq

[Edito] Le 1er juillet prochain sera instaurée la Stratégie nationale de l’alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC), ce qui n’est pas sans générer quelques crampes d’estomac au sein de la profession, friande de conservatisme. Notre salut repose pourtant en partie sur cet accord mets-santé-climat.

Ce qui, dans notre assiette, est bon pour notre santé l’est également pour notre environnement : c’est ce qu’affirmait en 2020 l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), sur la base d’une étude démontrant que la bonne application des recommandations nutritionnelles réduisait de 50% l’impact sur l’environnement, au prisme de trois critères (émissions de gaz à effet de serre, ressources utilisées, occupation des sols). Les chercheurs étaient arrivés à cette conclusion en comparant les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS) de 2017 avec celles de 2001. Ces dernières visaient, entre autres, à augmenter la consommation de fruits et légumes et à favoriser la consommation de produits laitiers pour le calcium. Celles de 2017, en accord avec la littérature scientifique actualisée, soulignaient la nécessité d’intégrer la dimension environnementale de l’alimentation. Le PNSS recommandait (et recommande toujours), de diminuer sa consommation de viande rouge et de charcuterie, de produits sucrés, un apport suffisant mais limité de produits laitiers, une limitation des apports d’alcool et d’augmenter sa consommation d’aliments d’origine végétale (fruits et légumes, légumineuses, produits céréaliers complets) et de favoriser les aliments issus de l’agriculture biologique. En termes d’impact sur la santé, l’application des recommandations nutritionnelles de 2017 s’avérait également plus performante que celles de 2001, en prévenant 10% supplémentaires de morts prématurées, principalement liées à des maladies cardiovasculaires.

>> Un impact notable, des marges de manœuvre
Nos choix alimentaires ne sont pas climatiquement anodins. Selon le Commissariat général au développement durable, l’alimentation représente 22% de l’empreinte carbone (contre 30% pour le transport et 23% pour le logement). L’empreinte se décompose en 54% de produits intérieurs et 46% de produits importés, en 51% de produits transformés, 26% de produits non transformés, 14% de restauration hors foyer et 9% de cuisson et gestion des déchets. Pas climatiquement anodins, nos choix alimentaires ne sont pas non plus nutritionnellement corrects. Selon Santé publique France, 40% des hommes et 25% des femmes outrepassent la recommandation du PNNS s’agissant de la consommation de viande (500g/semaine). Le ratio est de 70% et de 50% pour la charcuterie (150g/semaine). 60% des adultes n’incluent pas de produits céréaliers complets et peu raffinés dans leur alimentation. 85% ne satisfont pas la recommandation concernant les légumes secs et autant ne déclarent aucune consommation de fruits à coque non salés quand le PNNS recommande d’en consommer une petite poignée tous les jours.

>> 2023, année de bascule ?
Des marges de progrès sont donc à portée de fourchette. C’est plutôt heureux à l’heure où le changement climatique ne jeûne pas.
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté d’Auguste Derrière

01 - 08/05/2023
 


   


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

07 - 08/05/2023
 


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

08 - 08/05/2023
 


Du côté du CGAEER

> Moyens et gouvernance de la politique de santé environnement
> Retour d’expérience sur la gestion de l’eau lors de la sécheresse 2022
> Audit interne de l’exercice de la tutelle de Chambres d’agriculture France et des chambres d’agriculture
> La gestion quantitative de l’eau


Du côté d’André Heitz

> Des scientifiques désactivent un gène protecteur chez les moustiques

> Des progrès ont été accomplis dans la lutte contre le paludisme, mais l'Afrique continue d'enregistrer les taux d'infection et de mortalité les plus élevés

> Des progrès ont été accomplis dans la lutte contre le paludisme, mais l'Afrique continue d'enregistrer les taux d'infection et de mortalité les plus élevés

> La Journée de la Terre a été polluée par l'ignorance et le politiquement correct

> Une alternative aux pesticides : la musique ?!

> 26 avril : c'est la fête du bretzel aux USA

> Cher éditeur, pourquoi uniquement du bio ?

> Charles III a beau être roi, il reste pour moi le cancre de Galles

> La science dans le prétoire : l'épisode séquence glyphosate de l'EPA, par Barbara Pfeffer Billauer

> La science des ONG : dans la tête d'un éco-guerrier sectaire, par David Zaruk (Risk-monger)

> Le document de stratégie des anti-OGM (anti-NBT) allemands qui a fuité

> Une étude de l'Association Allemande de Protection de la Nature (NABU) surprend : « bon protecteur de la nature, mauvais agriculteur », vraiment ?

> Nouvelle étude : l'agriculture a-t-elle besoin de plus de conseillers en gestion ?


Du côté de l'Institut de l'élevage
Voir Idele-Première n° 788 − 27/04/2023


Du côté de la Fnsea

> Confirmation de l’interdiction du S-Métolachlore par l’ANSES : impasses techniques et distorsions de concurrence confirmées pour l’agriculture française !

Le jeudi 21 avril, l’Anses a confirmé le retrait de 13 autorisations concernant des herbicides à base de S-métolachlore, herbicide utilisé notamment dans les filières maïs –particulièrement pour la production de semences et de maïs doux–, de haricots ou de canne à sucre.

Cette décision crée des impasses techniques réelles, prive les agriculteurs d’un outil de production essentiel, et met en péril la capacité de l’agriculture française à produire une alimentation sûre, saine et de qualité, au cœur de l’ambition de souveraineté alimentaire de notre pays.

Cette interdiction franco-française, en anticipation de décisions européennes, crée inévitablement des distorsions de concurrence avec les autres pays européens qui sont, eux, toujours autorisés à utiliser cette molécule, sans restriction de temps.

Enfin, c’est une nouvelle porte ouverte pour l’importation de productions agricoles qui ne respectent pas les normes imposées aux agriculteurs français, en totale contradiction avec les objectifs de santé publique qui ont motivé cette décision.

Pour la FNSEA, il est urgent de mettre en oeuvre les engagements pris par la Première ministre lors du Salon de l’Agriculture 2023, annonçant la volonté d’un « changement de méthode » dans l’approche de la gestion des produits phytosanitaires, pour mettre fin aux interdictions sans solutions et aux surtranspositions réglementaires impactant la compétitivité de l’agriculture française.

Cette annonce négative, qui intervient en parallèle de celle, très positive, du maintien de l’utilisation de la phosphine pour l’exportation de céréales, défendu par la profession agricole et le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, génère un grand flou quant aux conditions d’accès des agriculteurs français aux moyens de production. A quatre jours près, si la décision de l’Anses concernant la phosphine n’avait pas été corrigée, les exportations de céréales françaises auraient été bloquées pour de nombreuses destinations.

La FNSEA attend de la puissance publique qu’elle réaffirme sa volonté de porter une vision stratégique dans les décisions impactant notre souveraineté alimentaire.

> La FNSEA obtient le report au 31 mai de la date limite de déclaration PAC

Face aux difficultés majeures rencontrées par les agriculteurs pour effectuer leur déclaration PAC, le Ministre vient d’annoncer que la date limite de déclaration, initialement fixée au 15 mai, était décalée au 31 mai 2023.

C’est un soulagement pour tous les agriculteurs qui ne peuvent obtenir de rendez-vous auprès de leurs conseillers ou achever leur déclaration du fait de difficultés techniques liées à la plateforme de déclaration. La FNSEA, qui avait porté cette demande lors de la rencontre d’Arnaud Rousseau, et d’Hervé Lapie, avec le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire mercredi 26 avril, se félicite de cette annonce.

Malgré les annonces rassurantes faites par l’Administration, la plateforme de déclaration Telepac, n’est toujours pas opérationnelle : en plus des nombreuses anomalies techniques, la déclaration des éléments favorables à la biodiversité est irréalisable, les calculs pour l’écorégime sont faux, l’édition des formulaires a été fortement retardée et les libellés portent à confusion… Toutes ces anomalies et perturbations dégradent la qualité des déclarations PAC et allongent le temps de déclaration.

La nouvelle PAC, tardivement décidée par l’Union européenne, a été validée par la Commission européenne avec retard et finalement mise en œuvre avec difficulté. Elle demeure par ailleurs particulièrement complexe et difficile à appréhender par les agriculteurs. Dans ce contexte, il était indispensable de laisser un temps d’appropriation suffisant à tous les acteurs, que ce soit les agriculteurs, les organismes de conseil ou l’Administration décentralisée.

La FNSEA invite tous les agriculteurs qui le peuvent à finaliser leur déclaration pour le 15 mai et précise que ce report ne concerne que les aides liées à la surface, la date butoir pour les aides animales restant fixée au 15 mai. Elle insiste auprès des Pouvoirs Publics pour que ce décalage se fasse impérativement sans préjudice des échéances de versement des aides à la date du 15 octobre.


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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

VIE (Dans la) : Ce qui est grave, ce n'est pas tellement d'être con, c'est de le rester.
Albert SIMONIN

Contact : Georges LARROQUE
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Opinions et curiosités du web (2)


Poutine consulte une voyante

« Dis-moi ce qui va m’arriver dans un avenir proche... »

La voyante répond :

« Je vous vois dans une limousine au milieu de la foule, les gens sont heureux, s’embrassent et sautent de joie. »

Poutine : « Et moi, est-ce que je salue cette foule en liesse ? »

La voyante : « Non, le cercueil est fermé. »

Contact : Paul JAMET
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Citations de Michel GALABRU

- C'est toujours celui qui ronfle qui s'endort le premier.

- J'ai enfin trouvé une femme qui ne me demande pas de la fermer. Elle est dentiste.

- Ce faire incinérer, c'est choisir un coin fumeur.

- Il faut toujours voter pour le candidat qui fait le moins de promesses. À l'arrivée on est moins déçu.

- Il ne buvait, il ne fumait pas, il ne mangeait pas et il est mort très jeune. Ça lui apprendra !

- Le médecin m'a conseillé le jogging. Il m'a dit que je gagnerai dix années de vie. C'est vrai, je me sens plus vieux de dix ans.

- Mettre ou se faire mettre. That is the question.

- Il n'y a pas homme plus courageux au monde que celui qui réussit à s'arrêter après la première cacahuète.

- La plus belle surprise qu'on puisse faire à sa femme pour son anniversaire, c'est de s'en souvenir.

- Pour se souvenir à vie de la date anniversaire de sa femme, il suffit de l'oublier une fois.

- Beaucoup d'amis meurent, je n'ai pas le courage d'aller à leur enterrement. D'ailleurs je suis sûr qu'ils ne viendront pas au mien.

- C'est curieux cette habitude pour les hommes de rentrer le ventre quand ils se pèsent. A moins que ce ne soit pour voir la balance.

- Une vie c'est 70, 80 sapins de noël. Remarquez que quelquefois il suffit d'un platane.


Du côté d’Auguste Derrière

02 - 08/05/2023
 


La centrale solaire d’Al Kharsaah, symbole de la transformation de TotalEnergies

La Compagnie a inauguré, en octobre 2022, la centrale d’Al Kharsaah, son plus grand projet solaire, consacrant le travail des équipes de TotalEnergies au Qatar. Un symbole pour la Compagnie qui démontre la force de son modèle multi-énergies et sa capacité à accompagner l’un de ses partenaires historiques dans la transition énergétique. Le point avec Vincent Stoquart, directeur Renewables de TotalEnergies.
Voir journal-des-actionnaires.totalenergies.com


Du côté des phytos (1) : Une nouvelle classe de peptides pour remplacer les produits chimiques en agriculture

Dans cette étude, les scientifiques ont identifié chez les plantes une nouvelle classe de petites protéines, des peptides appelés peptides complémentaires (cPEP) qui peuvent être conçus pour augmenter spécifiquement l’abondance de la protéine ciblée. Ainsi, en ciblant des protéines connues pour être impliquées dans différents processus, le traitement de plantes par des peptides peut conduire à améliorer le développement des plantes, augmenter leur résistance à des champignons pathogènes ou encore améliorer leur résistance à la chaleur. Sans modifier le génome comme dans le cadre des OGM et du CRISPR, les peptides identifiés permettent, par simple arrosage ou pulvérisation des plantes, de moduler de façon transitoire le développement des plantes ou leur résistance à des stress, biotiques et abiotiques.

Au-delà de la recherche fondamentale, pour laquelle les cPEPs devraient faciliter l’étude du rôle des gènes, le principal intérêt des cPEPs réside dans leur utilisation en agronomie : quelques arrosages ou pulvérisations de peptides sur des plantes d’intérêt agronomique permettent par exemple d’améliorer la résistance de la tomate à un champignon pathogène, voire d’améliorer la croissance du soja en l’absence d’engrais ou sa résistance à la chaleur. Enfin, les cPEPs peuvent constituer une alternative crédible au glyphosate et autres herbicides en réduisant la croissance d’espèces de mauvaises herbes très problématiques comme l’amaranthe.

Cette technologie a été brevetée et licenciée à Micropep Technologies, qui est une spin off du CNRS, co-fondée par Jean-Philippe Combier, dont l’objectif est d’identifier et de commercialiser des peptides pour l’agronomie.
Voir insb.cnrs.fr


Du côté des phytos (2) : Lutte contre les insectes... M2i Life Sciences : des phéromones à la place des insecticides
Voir m2i-lifesciences.com


Du côté des phytos (3) : Lutte contre les maladies, enjeu de la résistance variétale pour limiter les bioagresseurs
Voir geves.fr


Du côté des phytos (4) : Lutte contre les mauvaises herbes... Radulanine A : la découverte d’un herbicide naturel, par Bastien Nay, directeur de recherche CNRS au sein du Laboratoire de synthèse organique (LSO)

La propriété herbicide de cette molécule a été brevetée, et l’industrie s’y intéresse. Pour que le brevet soit exploité, il faudra comprendre la façon dont, au fil du temps, la molécule va évoluer dans l’environnement, et si elle peut agir sur le corps humain. Ces questions, centrales dans l’industrie, conditionnent notamment l’homologation. L’impact d’une molécule dépend aussi de la manière dont elle est utilisée, qui doit rester raisonnable pour limiter son impact sur l’environnement. La toxicité d’une substance est presque toujours affaire de concentration.
Voir polytechnique-insights.com


Stockage d’électricité par batterie : soutenir la croissance des énergies renouvelables en contribuant à la stabilité des réseaux.

Le stockage d’énergie par batterie est un élément clé du système électrique futur, compte tenu du développement important des énergies renouvelables, intermittentes par nature, et des besoins de stabilisation des réseaux. TotalEnergies a pris la mesure de l’enjeu et développe des solutions dans le domaine, notamment avec le concours de sa filiale Saft.
Voir journal-des-actionnaires.totalenergies.com


Décourager l’utilisation des phytos ou encourager le sans-labour ?

Sous la pression des écolos et du fait de la quasi-totale indifférence de l’Inrae vis-à-vis du sans labour, l’Administration française s’attaque maladroitement aux phytos et néglige, me semble-t-il, le combat autrement efficace et plus facile à mener qui est celui du sans labour et plus généralement de l’agriculture de conservation des sols susceptible de freiner le changement climatique par la capture du carbone dans le sol.

>>> Conseil stratégique phyto : « 696 € pour s’entendre dire de décaler les semis de blé de 3 semaines »

Jean-Luc Arnould a réalisé son Conseil stratégique phytosanitaire (CSP) en mars, ce qui lui permettra de renouveler son Certiphyto en 2024, avant un second CSP d’ici deux à trois ans.

A Villouxel (Vosges), Jean-Luc Arnould a réalisé son CSP pour continuer d’avoir le droit « d’arroser » ses 40 hectares de terres arables. Pas sûr qu’il récupère la mise de 696 euros en blé sonnant et trébuchant. Et rebelote dans deux à trois ans. S’il n’a pas lâché l’affaire.

Deux petites heures d’entretien, un rapide tour de plaine, un rapport d’une trentaine de pages, fort d’un diagnostic d’exploitation, d’un plan d’action, de tableaux de variétés, de tableaux d’IFT, d'un Certificat d’économie de produits phytosanitaires (CEPP) pour éviter un insecticide sur méligèthes du colza ou encore d'une fiche du Contrat de solution dédiée à la tolérance variétale des orges d’hiver. Et une facture de 696 euros TTC. « Tout ça pour s’entendre dire de décaler les semis de blé de quinze jours à trois semaines pour gérer les vulpins. Mais je suis dans les clous ». Exploitant 102 hectares de SAU dont 62 hectares d’herbe, Jean-Luc Arnould vient de réaliser son Conseil stratégique phytosanitaire (CSP) auprès de la Chambre d’agriculture des Vosges .
.../...
Voir pleinchamp.com


Du côté d’Auguste Derrière

03 - 08/05/2023
 


A first thought for today

Oh, the comfort -- the inexpressible comfort of feeling safe with a person -- having neither to weigh thoughts nor measure words, but pouring them all right out, just as they are, chaff and grain together, certain that a faithful hand will take and sift them, keep what is worth keeping, and with the breath of kindness blow the rest away.
Dinah Maria Mulock CRAIK, poet and novelist (1826-1887)


A second thought for today

So act that your principle of action might safely be made a law for the whole world.
Emmanuel KANT, philosopher (1724-1804)


A third thought for today

Understanding a person does not mean condoning; it only means that one does not accuse him as if one were God or a judge placed above him.
Erich FROMM (2013), in “Man for Himself: An Inquiry Into the Psychology of Ethics”, p.243, Open Road Media


A fourth thought for today

History is all explained by geography.
Robert Penn WARREN, novelist and poet (1905-1989)


It’s A Pretzel Party, by Chuck Dinerstein, April 26, 2023

There is nothing better than a crisp, crunchy, dare I add, slightly burnt pretzel – whole or in pieces. Add a bit of mustard, and we are set for the day. It is National Pretzel Day, time for a few pretzel factoids.
See acsh.org


Another warning about the AI apocalypse? I don’t buy it, by Ivana Bartoletti, The Guardian, May 3, 2023

Yes, there are sobering risks, but also potential for huge advances. We need to agree some global rules of the game.

AI tools like ChatGPT are everywhere. It is the combination of computational power and availability of data that has led to a surge in AI technology, but the reason models such as ChatGPT and Bard have made such a spectacular splash is that they have hit our own homes, with around 100 million people currently using them.

This has led to a very fraught public debate. It is predicted that a quarter of all jobs will be affected one way or another by AI and some companies are holding back on recruitment to see which jobs can be automated. Fears about AI can move markets, as we saw yesterday when Pearson shares tumbled over concerns that AI would disrupt its business. And, looming above the day-to-day debate are the sometimes apocalyptic warnings about the long-term dangers of AI technologies – often from loud and arguably authoritative voices belonging to executives and researchers who developed these technologies.
…/…
There is both excitement and fear about this technology. Apocalyptic scenarios of AI similar to those depicted in the Terminator films should not blind us to a more realistic and pragmatic vision that sees the good of AI and addresses the real risks. Rules of the game are necessary, and global agreements are vital if we want to move from somewhat mindless development of AI to responsible and democratised adoption of this new power.
See theguardian.com


Exclusive: OpenAI Used Kenyan Workers on Less Than $2 Per Hour to Make ChatGPT Less Toxic, by BY Billy Perrigo, January 18, 2023

ChatGPT was hailed as one of 2022’s most impressive technological innovations upon its release last November. The powerful artificial intelligence (AI) chatbot can generate text on almost any topic or theme, from a Shakespearean sonnet reimagined in the style of Megan Thee Stallion, to complex mathematical theorems described in language a 5 year old can understand. Within a week, it had more than a million users.

ChatGPT’s creator, OpenAI, is now reportedly in talks with investors to raise funds at a $29 billion valuation, including a potential $10 billion investment by Microsoft. That would make OpenAI, which was founded in San Francisco in 2015 with the aim of building superintelligent machines, one of the world’s most valuable AI companies.

But the success story is not one of Silicon Valley genius alone. In its quest to make ChatGPT less toxic, OpenAI used outsourced Kenyan laborers earning less than $2 per hour, a TIME investigation has found.
.../...
But the need for humans to label data for AI systems remains, at least for now. “They’re impressive, but ChatGPT and other generative models are not magic – they rely on massive supply chains of human labor and scraped data, much of which is unattributed and used without consent,” Andrew Strait, an AI ethicist, recently wrote on Twitter. “These are serious, foundational problems that I do not see OpenAI addressing.”
See time.com


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

09 - 08/05/2023
 


Agvolution

Germany-based startup Agvolution has developed an AI system that draws on data from solar-powered sensors monitoring the microclimate around crops.

The devices measure temperature, humidity, radiation and soil moisture in the field, while algorithms use these insights to make precise recommendations about plant health and exactly how much water and fertilizer to use.

This can both boost yields and reduce wasted resources. The company says this can increase ecological and economic efficiency by up to 40%.
See en.agvolution.com


Address the growing urgency of fungal disease in crops, by Eva Stukenbrock & Sarah Gurr

More political and public awareness of the plight of the world’s crops when it comes to fungal disease is crucial to stave off a major threat to global food security.

From leaf rust in wheat to sheath blight in rice, most of the word’s worst crop diseases are caused by fungi. Fungi are resilient, adaptable survivors. And they have been helped along by modern monoculture farming methods and the overuse of antifungals. Rising temperatures and a growing population pile on further challenges. It is no longer enough to focus on clearing diseased crops, breeding plants for narrow resistance or spraying fungicides, argue evolutionary biologist Eva Stukenbrock and plant pathologist Sarah Gurr. “Much more awareness of the plight of the world’s crops as a result of fungal disease is needed, as is more government and private- sector investment in crop fungal research.”
See nature.com


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : vieille bretonne fumant la pipe

10 - 08/05/2023
 


Pivot Bio announces 2023 N-OVATOR program, an annual nitrogen credit program

Berkeley, Cal, - Pivot Bio, agriculture's leading nitrogen innovator, announces the results of its 2022 pilot and the 2023 expansion of N-OVATOR, the company's new program for validating on-farm synthetic fertilizer replacement. The Pivot Bio N-OVATOR program is designed to unite growers, who are reducing their on-farm emissions by using Pivot Bio's microbial nitrogen, with the corporations striving to decrease their Scope 3 emissions to reach net-zero.

In a 2022 N-OVATOR pilot, a subset of Pivot Bio's customers documented the unprecedented replacement of synthetic fertilizer with a new nitrogen source, Pivot Bio PROVEN® 40. On average, growers replaced 36 pounds of synthetic fertilizer per acre and maintained yield. Pilot participants signed affidavits verifying synthetic nitrogen was replaced on 725,000 acres, resulting in the avoidance of more than 80,000 MT of carbon dioxide equivalent (CO2e)1. This is roughly equivalent to the annual electricity use for 15,500 homes. In total, N-OVATOR participants replaced nearly 12,000 tons of synthetic fertilizer, the largest reduction of its kind ever recorded.

Pivot Bio's microbes were used on more than 3 million acres of U.S. cropland in 2022 - 300% year-over-year growth for the second year in a row. If all 2022 Pivot Bio customers were part of the N-OVATOR program and confirmed similar replacements, we would see an annual avoidance of over 400,000 MT of CO2e or the equivalent of a 25-mile-long train full of coal.
…/..
See agrimarketing.com


FREE N100, a registered atmospheric nitrogen fixer (in France)

With the regulatory, economic, agronomic and climatic pressures, a need has arisen for a nitrogen source that not only meets the farmer's problems but also allows him to create added value.
FREE N100®, a soil probiotic, fixes atmospheric nitrogen and offers a third way of nitrogen nutrition to the plant.
Voir gaiago.eu


Producing nitrogen fertilizer without carbon emissions, December 20, 2022

Most large-scale agricultural operations are possible only if the soil is fertilized with nitrogen, phosphorus, and potassium. While phosphorus and potassium can be mined as salts, nitrogen fertilizer has to be produced laboriously from nitrogen in the air and hydrogen. And, the production of hydrogen is highly energy-intensive, currently requiring large quantities of natural gas or — as in China — coal. In addition to its carbon footprint, nitrogen fertilizer production is vulnerable to price shocks in the fossil fuels markets.

Paolo Gabrielli, the senior scientist at the Laboratory of Reliability and Risk Engineering at ETH Zurich, has collaborated with Lorenzo Rosa, principal investigator at Carnegie Institution for Science at Stanford, to investigate various carbon-neutral production methods for nitrogen fertilizer.

In a study published in the journal Environmental Research Letters, the two researchers conclude that a transition in nitrogen production is possible and that such a transition may also increase food security.
See agdaily.com


Genetic Engineering Critic Vandana Shiva's Anti-Modernity Crusade Threatens The World's Poor, by Henry I. Miller, MS, MD and Drew L. Kershen, February 16, 2023

Her dishonest advocacy does incalculable damage to the most vulnerable.
See acsh.org


Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


How Floating Farms Are Helping Bangladesh Adapt to Climate Change, by Peter Yeung, April 27, 2023

The traditional practice of growing vegetables, fruits and spices on rafts is now a tool for farmers contending with extreme weather, floods and sea level rise.
.../...
Back in Barisal, the age-old cultivation of floating gardens is still bearing fruit. Mohammad Mohasin, who is teaching his three children how to farm, says that the gardens bring in up to 70,000 taka ($658) a month during the peak harvest season.
“It’s more profitable than other farms,” says Mohasin, as he gathers half a dozen thigh-sized green squashes from his buoyant field. “And cultivating them comes very naturally to us here in Bangladesh. It’s genetic.”


Besoins de lithium en hausse

09 - 08/05/2023
 


Investigation: There is no sixth mass extinction going on, by Anders Bolling, 25 Apr 2023

"We are entering a sixth mass extinction," says Paul Ehrlich in an interview with Warp News. He is not alone in believing this. But our investigation shows that is wrong. However, there is no shortage of problems with species extinction. But, by and large, we have now learned to manage them.
See warpnews.org


Agricultural land is growing slower than many think

Land used for agriculture has not by any means grown at the same pace as more food and more people. Since 1970, the Earth's population has increased by 122 percent, but during that time, the cultivated area has only become 8 percent larger. Food is being produced more and more efficiently.

"Yes, that number is very interesting. Not many people know about this."



Croissance de l'éducation en ligne

10 - 08/05/2023
 


Poland has changed beyond recognition – and so has its place in Europe’s pecking order, by Anna Gromada, 25 Apr 2023

When the iron curtain was swept away on that miraculous night of 9 November 1989, it exposed some of the deepest differences between geographical neighbours the world has ever recorded. The 13:1 GDP per capita gap between Poland and soon-to-be united Germany was twice that between the US and Mexico.
.../...
Like my sense of entitlement, my country has changed beyond recognition. Poland has experienced uninterrupted growth over three decades, the longest in European history. Its GDP has increased tenfold nominally, sixfold when corrected for the cost of living. It has a record low unemployment rate of 3%, lower infant mortality than Canada, higher female life expectancy than the US and less violent crime than the UK . And now you don’t get lost on Polish highways either.
.../...
Globally and locally, economic cooperation based on a centre-periphery division of labour is being challenged. When your assembly line grows in power, it starts coming up with its own Lego sets. China-US rivalry may soon be echoed in regional (and friendlier) miniatures, such as a Polish-German divide. As eastern Europe grows in power, it is questioning its role in the pecking order. The region has learned the hard way that if you are not at the negotiating table, you are on the menu.
See theguardian.com


Diminution de la quantité de pétrole et gaz extraite par heure de travail

11 - 08/05/2023
 



Why did renewables become so cheap so fast?

For the world to transition to low-carbon electricity, energy from these sources needs to be cheaper than electricity from fossil fuels.

Fossil fuels dominate the global power supply because, until very recently, electricity from fossil fuels was far cheaper than from renewables. This has changed dramatically in the last decade. In most places in the world today, power from new renewables is cheaper than power from new fossil fuels.

The fundamental driver of this change is that renewable energy technologies follow learning curves, which means that with each doubling of their cumulative installed capacity, their price declines by the same fraction. The price of electricity from fossil fuel sources, on the other hand, does not follow a learning curve, meaning renewables will continue getting cheaper relative to fossil fuels.

This is an argument for large investments into scaling up renewable technologies now. Increasing installed capacity has the extremely important positive consequence that it drives down the price and thereby makes renewable energy sources more attractive, earlier.

Falling energy prices also mean that the real income of people rises. Investments to scale up energy production with cheap electric power from renewable sources are therefore not only an opportunity to reduce emissions, but also to achieve more economic growth — particularly for the poorest places in the world.



Dam fine work: record number of barrier removals helps restore rivers across Europe, by Graeme Green (Good news for ever more water floodings - GW)

More than 300 barriers were taken down last year, boosting the health of waterways and the wildlife they support, say experts.
See theguardian.com


Carbon dioxide removal: the tech that is polarising climate science, by Fiona Harvey, 25 Apr 2023

For some, CDR is crucial to staying below 1.5C. Others say it should not even be on the table. Why is it so controversial?

For some scientists, they are the inevitable next stage of staving off the existential threat of climate chaos. For others, they should not even be talked about.

Carbon dioxide removal (CDR) technologies, which provide a means of sucking carbon out of the atmosphere, are one of the hottest areas of climate research, but also the most controversial.
.../...
John Kerry, the US special presidential envoy for climate, talked of his concerns. “Some scientists suggest that it’s possible there could be an overshoot [of global temperatures, beyond the limit of 1.5C above pre-industrial levels that governments are targeting] and you could clawback, so to speak; you have technologies and other things that allow you to come back.

“The danger with that, which alarms me the most and motivates me the most, is that according to the science, and the best scientists in the world, we may be at or past several tipping points that they have been warning us about for some time,” he said. “That’s the danger, the irreversibility.”

The former UK government chief scientific adviser Sir David King strenuously disagrees. He believes CDR of many kinds will be needed, along with the means to “repair” the climate, such as by refreezing the ice caps, because the world is almost certain to overshoot the global target limit of 1.5C above pre-industrial levels.
.../..
King acknowledges that some scientists have concerns about CDR, but he believes it is needed because of the failure to act before now. “[Those who object] are taking the exact position I took in 2015, when I was leading global negotiations for the UK,” he said. “But there is no time for messing about now.”

King, who is working with Cambridge University’s department of engineering to try to find ways of refreezing the Arctic, points out that the IPCC report found only a narrow opportunity for the world to limit heating to 1.5C, that relies on massive reductions in greenhouse gases in the next few years, which is unlikely to happen.

“The IPCC does not go nearly far enough on CDR,” he said. “I believe it is more than likely we will hit 1.5C by the end of the decade. It’s false thinking, that the IPCC is saying we can manage [to stay below that level] with reducing emissions. The carbon we have put up [in the atmosphere] will have to be removed. It may cost a fortune, but we have to recognise that the alternative is to lose our civilisation.”

See theguardian.com


Revealed: modern humans needed three tries – and 12,000 years – to colonise Europe, by Robin McKie, Sun 7 May 2023

Homo sapiens forced out Neanderthals between 54,000 and 42,000 years ago, according to controversial new research.
See theguardian.com


Souvenir d’un passé pas si lointain en Bretagne : Brodeuses

11 - 08/05/2023
 


The Simon Abundance Index (SAI)

The SAI is measured in time prices. To calculate a commodity’s time price, the nominal price of a commodity is divided by the average global nominal income per hour worked. Over the last 42 years, the average of the nominal prices of the Basic 50 commodities rose by 150 percent, while the average global nominal income per hour worked rose by 439.2 percent. That means that the time price of the Basic 50 commodities fell by a geometric average of 65.5 percent.

The personal resource abundance multiplier is calculated by dividing the average of the time prices of the Basic 50 commodities in 1980 by the average of the time prices of the Basic 50 commodities in 2022. The multiplier tells us how much more of a resource a person can get for the same hours of work between two points in time. Given that the average of the time prices of the Basic 50 commodities fell by 65.5 percent, the same number of hours of work that bought one unit in the basket of the Basic 50 commodities in 1980 bought 2.9 units in the same basket in 2022.

That means that personal resource abundance of the average inhabitant of the planet rose by 190 percent between 1980 and 2022. The compound annual growth rate in personal resource abundance amounted to 2.7 percent, implying that personal resource abundance doubled every 26 years.

See humanprogress.org


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




Dumbest kid?

A young boy enters a barber shop and the barber whispers to his customer, "This is the dumbest kid in the world. Watch while I prove it to you."

The barber puts a dollar bill in one hand and two quarters in the other, then calls the boy over and asks, "Which do you want, son?" The boy takes the quarters and leaves.

"What did I tell you?" said the barber. "That kid never learns!"

Later, when the customer leaves, he sees the same young boy coming out of the ice cream parlor.

"Hey, son! May I ask you a question? Why did you take the quarters instead of the dollar bill?"

The boy licked his cone and replied:

"Because the day I take the dollar the game is over!"


   


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Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia


Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke
Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Blague d'octobre 2021
Suite des blagues d'octobre 2021
Blagues de décembre 2021

Seconde vague 2022 de blagues
Celles d'août 2022 <<<<<<<<<<<<<<<<<
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque

Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore

Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021
Celles d'août

Celles de septembre
Le dico de Paul J.
Blagues de novembre 2021

Premières blagues de 2022
Celles de juillet 2022


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