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et il y a plusieurs ajouts récents
Conseil de lecture
Le livre de l'Académie d'agriculture sur "Covid-19
et agriculture : Une opportunité pour la transition agricole
et alimentaire ?" est intéressant avec des
regards très différents des uns des autres
sur la crise dont nous ne sommes pas encore sortis. A noter
(d'où le leger parti pris...) que j'ai contribué
à deux chapitres :
- Agrofournitures / Productions végétales
dans la crise de la Covid-19
- Agriculture et numérique, grand bascukement entre
inelligence et résilience
Contact : Guy Waksman
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
Good old days (?????): Haavakuume (1889) by Akseli Gallen-Kallela
(Finland)
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Á ma chorale, qui est en panne, il se passe de drôle
de choses, après avoir consulté le docteur Jivago, d’après
Paul Jamet...
André (ténor) : Pour info, je me suis porté volontaire
pour le vaccin russe du COVID et j’ai été vacciné ce matin
à 7 h 30.
Jusqu’à présent, je n'observe aukune reaksion ou effet sekondariski.
I love Poutine. Je soupçonne que le vaccin contienne de
l'eau "philtrée".
Aux grands maux les grands remèdes : se protéger d'abord
en "slavant" régulièrement les mains et en portant
le masque de protection, puis expérimenter le re "made"
in Russia pour vaincre le "virusse".
Son amie (soprano) : Personnellement, j'essaierais
bien le vaccin américain, mais je me pose cette question
: " Est-ce que je me trump ? "
André (ténor) n’en reste pas là… Après le virus russe
où il parlait deux langues, et maintenant...
Après la monnaie unique, LA LANGUE UNIQUE
La Commission européenne a tranché :
Après la monnaie unique, l'Union européenne va se doter
d'une langue unique, à savoir... le français.
Trois langues étaient en compétition :
Le français (parlé par le plus grand nombre de pays de
l'Union)
L'allemand (parlé par le plus grand nombre d'habitants
de l'Union)
L'anglais (langue internationale par excellence)
L'anglais a vite été éliminé, pour deux raisons :
L'anglais aurait été le cheval de Troie économique des
États-Unis.
Les Britanniques ont vu leur influence limitée au profit
du couple franco-allemand en raison de leur légendaire réticence
à s'impliquer dans la construction européenne.
Le choix a fait l'objet d'un compromis, les Allemands ayant
obtenu que l'orthographe du Français, particulièrement délicate
à maîtriser, soit réformée.
Cela dans le cadre d'un plan de cinq ans, afin d'aboutir
à l'Eurofrançais
La première année :
Tous les accents seront supprimes et les sons actuellement
distribues entre "s ", "z", "c",
"k" et "q" seront repartis entre "z"
et "k", ze ki permettra de zupprimer beaukoup
de la konfuzion aktuelle.
La zekonde annee :
On remplazera le "ph " par "f ", ze
kiaura pour effet de rakourzir un mot komme "fotograf
" de kelke vingt pourzent.
La troisieme annee :
Des modifikations plus draztikes zeront pozibles, notamment
ne plus redoubler les lettres ki l'etaient: touz ont auzi
admis le prinzip de la zuprezion des "e" muets,
zourz eternel de konfuzion, en efet, tou kom d'autr letr
muet.
La katriem ane :
Les gens zeront devenus rezeptifs a des changements majeurs,
tel ke remplazer "g" zoi par "ch ",
zoi par "j", zoipar "k", zelon les ka,
ze ki zimplifira davantach l'ekritur de touz
Duran la zinkiem ane :
Le "b" zera remplaze par le "p" et le
"v" zera lui auzi apandone, au profi du "f".
Efidamen, on kagnera ainzi pluzieur touch zu le klafie.
Un foi ze plan de zink an achefe, l'ortokraf zera defenu
lochik, et les chen pouron ze komprendr et komunike. Le
ref de l'Unite kulturel de l'Europ zera defenu realite !
La rechion la mieu preparer en Europ est...l'Alzaz. 90%
de la populazion le pratik decha kouramen. Pour lesautr....bonchour
l'ankoiz !
Kro Pizou a fou touz !
A pluz !
On e pa dan la mert !!
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Le lombric par Jacques Roubaud (1932 – …)
Conseils à un jeune poète de douze ans.
Dans la nuit parfumée aux herbes de Provence,
Le lombric se réveille et bâille sous le sol,
Étirant ses anneaux au sein des mottes molles
Il les mâche, digère et fore avec conscience.
Il travaille, il laboure en vrai lombric de France
Comme, avant lui, ses père et grand-père ; son rôle,
Il le connaît. Il meurt. La terre prend l’obole
De son corps. Aérée, elle reprend confiance.
Le poète, vois-tu, est comme un ver de terre.
Il laboure les mots, qui sont comme un grand champ
Où les hommes récoltent les denrées langagières
;
Mais la terre s’épuise à l’effort incessant !
Sans le poète lombric et l’air qu’il lui apporte
Le monde étoufferait sous les paroles mortes.
Labour d'automne de Edward Henry Potthast, USA
(1857-1927)
Ah ! Le labour ce grand ennemi des vers de terre
Signalé par Maurice GUÉGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net |
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Jacques Roubaud est mathématicien et poète : ce qui explique
sa passion par les formes poétiques contraintes, et son adhésion
à l’ « Oulipo » (ouvroir de littérature potentielle)… On le
sent bien dans ce poème, où le lombric, métaphore du poète,
est surtout un gros travailleur. Que c’est difficile d’écrire
des vers ! Que ça demande de peine, de labeur, de labour !
Sentez-vous les molles mottes mâchées pleines de « m » emmiellées
dans les mâchoires ? Miam miam !
Signalé par Maurice GUEGEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
La manie anti-OGM a encore frappé : aujourd’hui, pour
l’interdiction des « vaccins-OGM », on a le droit de raconter
n'importe quoi sans l'ombre d'une preuve…
Pour nos amis écolos, membres du grand cluster des grognons,
faire peur est un vrai métier, même au risque de nous faire
rire. Satisfaire à leurs passions hypochondriaques reste
leur objectif essentiel…
Voir
du côté du cluster des grognons
Rappel… 14 mai 1796 : Édouard Jenner découvre la vaccination
Un
grand médecin qui aurait horrifié les adeptes du principe
de précaution
Comment fonctionne un vaccin à ARN ?
Le vaccin de Pfizer, qui serait efficace à 90 % pour prévenir
la Covid-19, est un vaccin à ARN, une technologie dont les
bases ont été posées il y a une vingtaine d'années seulement.
Comment fonctionne-t-il ? Quels sont ses avantages et ses
inconvénients ?
Sur les vaccins à base de mRNA de Pfizer & BioNTech
et Moderna, et de virus GM d'Astra-Zeneca…
Viewpoint: Politics and science in Europe: How the development
of COVID-19 vaccines highlights ideological inconsistency
and hypocrisy, by Graham Brookes, November 30, 2020
See
geneticliteracyproject.org/
ARN, la molécula que puede sacarnos de esta pandemia
Dos de las vacunas más eficaces contra la covid se basan
en un compuesto sin el que la vida en la Tierra no podría
existir. Su aprobación puede ser el comienzo de una nueva
era de tratamientos contra el cáncer, enfermedades raras
y vacunas universales.
Ver
elpais.com
Quelques bons mots (dont beaucoup du grand R. Devos)
> Quand on voit beaucoup de glands à la télé, faut-il
changer de chêne ?
> Si le ski alpin ... qui a le beurre et la confiture
?
Signalé par Michel GIL ANTOLI
Mél : michel(a)gilantoli.com
Good old days (?????): Rustic life (1887) by Akseli Gallen-Kallela
(Finland)
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Ici reposent les états généraux de l'alimentation, par
Les Tontons Farmers
Est-ce que les états généraux existent encore, ou sont-ils
en réanimation ? Qui n’a pas joué le jeu ? Quel est le bilan
de la loi Egalim ? En France, on est capable de se mettre
d’accord sur le sujet de l'alimentation autour d’une table,
mais la réalité du terrain est bien différente. Cette loi
répond à la demande des syndicats, mais aujourd’hui l’État
met les acteurs du monde agricole face à leurs responsabilités,
il demande à la production de s’unir et de se mettre d’accord.
Le problème aujourd’hui est que les GMS ne jouent pas le jeu,
tandis que certaines filières se sont organisées, arrivent
à définir des accords, et… elles se prennent des amendes à
hauteur de millions d’euros.
Voir
wikiagri.fr
Remarque (GW) : le pb est que le droit de la concurrence en
général, pas seulement français ou européen, est centré sur
la défense du consommateur, sans considérer les nécessités
et fragilités des producteurs.
«Agribashing : le tag de trop !». La tribune
d’Olivier Damaisin, député LREM Lot-et-Garonne
« L’agribashing a un rôle considérable dans le mal-être
de nos agriculteurs. Pour lutter contre, il nous faut impérativement
une stratégie collective »
.../...
Pour moi, c’est la comparaison de trop ! Non, ces pratiques
agricoles – même si elles ne conviennent pas à tout le monde
– n’ont rien à voir avec la doctrine raciste de l’Allemagne
des années 1930-1940. Non, le fait de produire de la viande
à destination de la consommation humaine n’a rien à voir avec
la Shoah et l’extermination de millions d’êtres humains. Il
est inadmissible que ces mouvements utilisent la peur et la
menace pour parvenir à leur objectif final : la fin de l’exploitation
animale. Avoir des convictions n’autorise pas tous les actes
!
Il y a quelques jours, la réaction positive et intelligente
de cette famille a été dévoilée, sous la forme d’une fresque
recouvrant les tags et portant ce message positif de résilience :
« Nourrir notre humanité ». Ce message illustre parfaitement
le rôle fondamental des agriculteurs. Je tiens à saluer ce
geste admirable, ainsi que l’artiste Héol, qui a réalisé cette
fresque et que je félicite également pour la qualité de son
travail. Une telle réaction de non-violence, d’appel à la
tolérance, était la meilleure conduite à tenir face à ces
individus.
Faire d’un acte caché, puisque réalisé de nuit, une œuvre
publique, faire d’une accusation unilatérale violente un prétexte
pour renouer le dialogue, voilà qui demandait du courage et
une ouverture d’esprit incroyables. C’est ce genre d’initiatives
qui est à soutenir, que l’on doit espérer voir se multiplier,
non les cas d’intrusions et d’agressions, en progression constante
depuis quelques années. En 2019, la gendarmerie ne recensait
pas moins de 15 000 attaques, soit deux actes de malveillance
par heure contre les agriculteurs.
.../...
Voir
lopinion.fr
Suite du questionnement sur les hymnes nationaux dans la
gazette du 26 novembre 2020
…je suis un défenseur acharné de la Marseillaise : le
premier qui en dit du mal, son sang impur abreuvera mes sillons
!
Contact : Maurice GUÉGUEN
Mél : maugueg(a)laposte.net
Good old days (?????): De la forêt, par Mykola Pymonenko,
1900, Ukraine
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Pour ta rubrique " insolite "... Elle n'existe
pas ? Il faut la créer... (mais si, cela fait partie des curiosités
du web ! – GW)
> Jeannine,
78 ans, patronne de bar : "Ici on a que des soulôts haut
de gamme"
> Au
Mans, "la mère Lapipe" tient un bistrot dans son salon
depuis 35 ans
(avec mon meilleur souvenir à Pierrick Bourgault, grand spécialiste
de la bistrologie, auteur d’un livre sur « La mère Lapipe -GW)
Contact : Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
On ferme Fessenheim et ensuite on dit qu'on est trop dépendant
du nucléaire (raisonnement rigolo, parce qu'en hiver la solution
est certainement le solaire...)
Mme Barbara Pompili n'exclut pas "des coupures" d'électricité
en cas de "grosses vagues de froid"...
Voir côté surréaliste
des écolos de gouvernement
"La face cachée des énergies vertes": bravo à Arte
mais peut mieux faire !
Bravo à Arte pour ce reportage "la face cachée des énergies
vertes" du 24 novembre 2020 à 20h50. C'est tout à l'honneur
de cette chaine, connue pour ses positions écolos souvent à
la limite d'une idéologie "verte" plutôt radicale
lorsqu'il s'agit d'énergie, que de dévoiler enfin tous les travers
et les pollutions de la voiture électrique, du solaire photovoltaïque
et de l'éolien, tous trois finalement bien moins "propres"
qu'ils n'y paraissent.
Or, si on veut éviter la décroissance de notre société parfois
"vendue" par Arte comme inéluctable, Il ne manque
à ce documentaire, par ailleurs remarquable, que la conclusion
logique et rassurante vers laquelle toute sa démonstration converge,
conclusion dont l'absence est ASSOURDISSANTE.
Voir la suite en quelques
mots
Contact : J-L SALANAVE
Mél : salanave(a)yahoo.fr
Good old days (?????): Dans les champs par Julien Dupré (FR)
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Le pin Douglas, catastrophe des forêts ???
Voir
« Où est le superfail ? » sur France Culture
Cette émission sur le pin Douglas présente un point très biaisé
sur les plantations de pins Douglas dans le Morvan ou dans
le Limousin… et prétend que ces plantations sont un échec,
les seuls critères retenus pour cette « évaluation » étant
la qualité esthétique et le niveau de biodiversité. Le pin
Douglas serait un Superfail (un échec total) vis-à-vis de
ces critères.
Le fait de répondre à une demande solvable, le fait de ne
pas importer du bois qu’on peut produire ici, bref le côté
économique, niveau micro comme niveau macro, tout ceci n’existe
pas pour France Culture et M. Erner.
Pourtant, si certains n'ont pas de souci pour être payés en
fin de mois (par exemple, le personnel de Radio France même
quand il n'y a pas d'émission pour cause de grève d'une catégorie
de personnel), les forestiers ont besoin de produire du bois
susceptible d'être vendu dans des délais raisonnables après
plantation.
Enfin, la vision de la biodiversité telle que vue par France
Culture, me parait complètement dépassée : il me semble qu’il
vaut évidemment mieux intensifier localement la production
de bois (ou de maïs, etc.) là où c'est possible pour sauvegarder
la biodiversité dans d'autres endroits moins favorisés.
Morvan : le pin Douglas, une valeur sûre de la filière
bois (2016)
Le pin Douglas est depuis longtemps le matériau très utilisé
pour la construction aux Etats-Unis. En France, depuis les
années 50, d'immenses étendues ont été plantées en pin Douglas.
Aujourd'hui la production et la demande sont en constante
augmentation.
« Les Verts, la maladie infantile de l’écologie », une
chronique de M. Éric Le Boucher dans l'Opinion
« La transition sera très pénible pour les populations et
les pays les plus faibles. Pour être réussie, elle impose
donc une redistribution très puissante, des aides, que l’on
ne pourra pas financer sans croissance forte. Plus la croissance
sera forte, plus les personnes les plus pauvres conserveront
de quoi vivre et, en même temps, plus les moyens seront là
pour les soutenir. La croissance est la condition sine qua
non de la lutte contre le réchauffement climatique, à l’exact
opposé de ce que racontent les maboules. »
« On vient de se séparer du dingo Trump, il va falloir maintenant
dégager les écolos maboules. Effet miroir des extrêmes : même
loufoquerie, même refus de la science, même condamnation de
la mondialisation, même profit tiré de la peur, même attirance
pour la violence et même dédain de la démocratie. Un Eric
Piolle, maire de Grenoble, qui voit dans la 5G le moyen de
regarder du porno dans les ascenseurs, ou David Belliard,
adjoint à Paris qui veut établir les pousse-pousse à Paris,
ne sont-ils pas les frères en bêtise d’un Donald Trump qui
vante l’eau de Javel contre la Covid ? Un Redneck cromagnon
suprémaciste ressemble à s’y méprendre à l’homme de pierre
auquel veulent nous renvoyer les dirigeants d’EELV. ».
Merci pour cette lettre que je consulte régulièrement et
depuis longtemps…
Le Monde a fait paraitre un article sur « l’agriculture intensive
» en Bretagne, article qui a un objectif d'influencer le débat
des élections régionales. « De la politique de bas étage »
à mon sens. Mais ma réflexion n'est pas sur ce point.
Je me demande d'où vient cette génération spontanée d'hommes
et de femmes hostiles à l’agriculture bretonne (dont certains
sont enfants, frères, sœurs, parents à la retraite, de paysans
installés). Ils sont de plus en plus nombreux, dont ce journaliste,
signataire de l'article, attaché au stade Rennais le club
de foot, ne connaissant visiblement rien sur le sujet. Ils
détruisent les relations que le milieu agricole devrait avoir
avec la société en Bretagne.
L'article cite deux députés Bretons de la Macronie, l’un nous
explique comment élever les animaux, l'autre est agricultrice.
Un reportage de Public Sénat dans la ferme de cette dernière
ne m'a pas vraiment convaincu. Quant à l'intervention de Confédération
Paysanne dans cet article, je trouve la position de ce syndicat
un peu bancale, le premier agri-dénigreur de France ayant
été J. Bové.
L'article aura cependant un avantage : il met en évidence
l’hostilité vis-à-vis du monde agricole, hostilité que certains
ne veulent pas voir ni nommer.
C'est article comme par "hasard" est concomitant
avec la programmation sur France 3 du documentaire "Bretagne
: une terre sacrifiée " réalisé par Aude Rouaux et Marie
Garreau de Labarre. Documentaire qui a provoqué une réaction
quand même un peu offusquée du Président de la région. Dans
ce documentaire, il y a un écolo qui accuse les paysans bretons
d'acheter des Nitrates aux U.S., en fait il fait une salade
entre Soja Nitrate Nitrite et Matière Azotée… il brille par
sa bêtise.
Mon mot a un objectif : si un sociologue voir psychosociologue
lit votre lettre, j'aimerais lui suggérer une étude sur la
destruction des rapports humains à l'intérieur des familles
de paysans bretons par ce phénomène de l'agri-dénigrement
qui prend de l'ampleur et ce depuis plus de 30 ans.
Les écolos bretons sont très méprisants. Cette forme de mépris
est utilisée de manière totalement perverse par le réalisateur
du film « Au Nom de la terre ».
Le vin de messe était de qualité supérieure (à voir
absolument !)
Voir
Don Camillo chantant
Le dernier numéro de Sciences et Pseudo-sciences
Dans le genre complotiste, voici le roi...
See
washingtontimes.com
Libres expressions (jouons encore avec les mots !)
En vrai professionnel qu’il était, le critique gastronomique examina
la carte par le menu.
Création de Étienne VICARIOT
Mél : etienne.vicariot(a)orange.fr
Impacts sur les cancers colorectaux de l’apport d’additifs
nitrés (nitrates, nitrites, sel nitrité) dans les charcuteries,
rapport du groupe de travail de l'Académie d'agriculture
La sécurité sanitaire des produits de charcuterie renfermant
des additifs conservateurs « nitrés » fait débat.
A l’automne 2019, des projets d’amendements ont été déposés
pour taxer ces produits au prétexte que leur consommation
augmenterait le risque de cancer colorectal. Des associations,
dont la Ligue contre le cancer, ont réclamé leur interdiction.
Aussi, en 2020, un groupe de travail au sein de l’Académie
d’agriculture de France, a été chargé de collecter et d’analyser
les données actuelles disponibles. Il a tenu 10 réunions et
réalisé des auditions en vidéoconférence.
Il présente aujourd’hui son rapport qui souligne les effets
peu connus des nitrites sur la santé. « Ainsi, le monoxyde
d’azote (NO), formé lors du métabolisme des nitrites, intervient
favorablement dans la régulation de la circulation sanguine,
dans la lutte contre l’hypertension, les thromboses et l’athérosclérose,
et par conséquent dans les pathologies cardiovasculaires et
cérébrales ».
Face à cela, les académiciens n’ont trouvé dans les nombreuses
données aucune preuve sur les risques de cancer colorectal
induits par la présence de nitrites aux doses autorisées par
la réglementation.
C'est quoi
la sérendipité ? 80 découvertes dues au hasard qui ont bouleversé
le cours de l'histoire, par Danièle Bourcier
Voir
entre hasard et talent, la chance ?v
The Art in Science
Special Collections at the National Agricultural Library houses thousands
of treasures that are historical, one of a kind, and irreplaceable.
Covid-19 et agriculture : Une opportunité pour la transition
agricole et alimentaire ?
Bousculant nos connaissances scientifiques en matière
de virologie et d’épidémiologie, la pandémie de la Covid-19
a provoqué un confinement mondial qui a eu immédiatement
de graves conséquences socio-économiques. Paradoxalement,
elle semble être un catalyseur des grandes mutations en
cours dans les filières agricoles et alimentaires françaises
: agroécologie, territorialisation, numérique, circuits
courts, transition alimentaire. Elle invite à la réflexion
sur l’évolution de l’Union Européenne et de sa politique
agricole commune. Elle oblige à revoir les relations Nord-Sud
en matière de sécurité alimentaire mondiale.
Interpellée par ces événements, l’Académie d’agriculture
de France s’est mobilisée autour d’un groupe de réflexion
qui a travaillé durant le grand confinement par visioconférence
et alimenté un Forum académique numérique. Ce sont ces
contributions et des propositions concrètes pour une mutation
accélérée et positive du monde agricole, qui vous sont
communiquées dans cet ouvrage. Avec la crise de la Covid,
l’Académie d’agriculture de France s’est muée en une société
savante 4.0 !
L'Académie d'agriculture de France, s'est en effet posé
la question « Covid-19 et agriculture : Une opportunité
pour la transition agricole et alimentaire ? » et
s'est efforcé d'y répondre dans le nouvel ouvrage collectif,
qu'elle publie aux Presses des Mines, en cette rentrée
2020.
Pour ce faire, quelque soixante membres de l'Académie
d'agriculture de France ont mené "leurs propres réflexions",
au sein de chacune des 10 sections de la Compagnie.
Ils ont confronté et fait progresser leurs idées au sein
d'un forum numérique animé par Michel Dron, secrétaire
de la section "Productions végétales" et Philippe
Kim-Bonbled, directeur du développement et de la communication
de l’Académie.
Puis, ils ont entamé la rédaction de l'ouvrage, en un
temps record, qui comporte les trois parties suivantes
:
1. La pandémie et ses réalités agricoles,
2. Les vulnérabilités agricoles mises en évidence par
la pandémie,
3. L’après-pandémie agricole.
Pour illustrer les chapitres écrits par leurs consœurs
et confrères, des membres engagés au quotidien dans différents
secteurs d’activités font, par ailleurs, part de "la
manière dont ils ont vécu la pandémie, comment ils ont
dû s’y adapter et quelles leçons ils en tirent pour l’avenir".
Comment commander cet ouvrage…
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JM Jancovici : Climat, les leçons du choc Covid (toujours étonnant,
fascinant même !)
Voir Be Smart
À signaler dans les rapports qui peuvent intéresser vos lecteurs
la publication du bilan de la campagne 2019 des plans de surveillance
et des plans de contrôle (PSPC) pilotés par la DGAL
Voir
le rapport
Voir
une très bonne synthèse en accès public mise en ligne par le Point
Vétérinaire
Pour résumer :
- 17 plans de surveillance en 2019, pour un total de 68 549 prélèvements
pour recherche de substances interdites : résidus de médicaments
vétérinaires, produits phytosanitaires, promoteurs de croissance,
métaux lourds, radionucléides... À noter que pour 90 % des cas il
s'agit de prélèvements ciblés. Au total 515 se sont révélés non
conformes, soit 0,7 % du total,
- pas spécialement de remarques sur les résultats qui sont dans
la continuité des plans de surveillances précédents, mais confirmation
d'une situation particulière pour les traces métalliques dans les
foies et reins de chevaux qui vont conduire la DGAL à étendre retrait
et interdiction de commercialisation des abats équins quel que soit
l'âge (jusqu'à présent l'interdiction concernait uniquement les
chevaux de plus de deux ans).
Pour en savoir plus sur le PSPC on pourra se référer à un article
très didactique publié en décembre 2019 dans le Bulletin Épidémiologique
sur le bilan du PSPC 2015-2016
Voir
anses.fr
Un regret : la parution de la note de service de la DGAL n'a pas
été coordonnée avec une actualité sur la plateforme SCA.
Signalé par Michel DUPRES
Mél : mdu8872(a)gmail.com
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Si ce lien
ne fonctionne pas, merci de s'adresser à moi : guy.waksman(a)laposte.net
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Rédacteur
de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille
de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président
de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation
for Information and Communication Technology in Agriculture,
Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur
Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de
Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
IMPUISSANT (L') : Sexe aphone.
Dictionnaire politiquement très incorrect
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
|
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Informatique
et numérique agricole |
Du côté des gazettes afia et efita
>>> Statistiques
de l’édition du 26 novembre 2020 de cette gazette afia
>>>
Last
issue of the Efita Newsletter nb 961 dated November 30, 2020
>>>
Last
available statistics for the efita newsletter
LeMeilleurChezVous.com : Le site pour dénicher les artisans
et restaurateurs qui proposent une vente à emporter de qualité
Voir lemeilleurchezvous.com/fr
Imprimer en 3D pour remplacer les pièces usées, par Mathieu
Lecourtier
Nous avons rencontré Clément Lemaire, céréalier dans le département
de la Marne. Il s'est lancé dans la conception et l'impression
de cannelures pour son semoir. Résultats pour lui, économie (prix
de la cannelure estimé à 2 euros), et autonomie sur l'exploitation.
Première étape, trouver un modèle existant ou le concevoir soi-même.
Deuxième étape, imprimer et c'est gagné. Clément Lemaire nous
partage son expérience.
Voir
cultivar.fr
James Suckling : "Je pense que les dégustations de vin
en ligne peuvent remplacer celles en présentiel", par Alexandre
Abellan
Digitalisant ses masterclasses pour le Hong Kong Wine & Dine
Festival, le critique américain fait le point dans cet entretien
sur les avantages de tels échanges en ligne.
Voir
vitisphere.com
Mise en relation : Hubwine, nouvelle plateforme d’aide à la
commercialisation, par Colette Goinère
Vitisphere s’est associé à Wine 4 Trade, spécialisé dans l’export
de vins, pour créer Hubwine.com, une plateforme qui met en relation
producteurs et acheteurs en France et à l‘export.
Voir
vitisphere.com
Agritourisme : ce qu’il faut savoir avant de monter un projet
(peut-être dommage que la dimension « Internet » ne soit pas évoquée
– GW)
Quels sont les motivations, les atouts et contraintes à avoir
en tête, si on veut créer une activité d'agritourisme ? Les conseils
de Mickael Tremel, conseiller "circuits courts et agritourisme"
à la chambre d'agriculture de Bretagne.
Voir
agri-mutuel.com
Deux capteurs supplémentaires pour faciliter le suivi du matériel
chez Karnott
Karnott fait évoluer son dispositif de suivi du matériel grâce
à deux nouveaux capteurs. Le boîtier principal suffit pour tracer
l'activité du tracteur et de son outil, sur lequel le boîtier
outil suffit pour identifier chaque outil. Idem pour l'opérateur.
Il suffit d'attacher le capteur chauffeur au porte clé pour suivre
le travail quotidien.
Voir
agri-mutuel.com
CETA 35 : Une accélération de la transition numérique
Avec la crise sanitaire et le confinement, le CETA35 a réorganisé
son fonctionnement, par une accélération du recours aux activités
à distance.
Depuis 2 ans, plusieurs collectifs du CETA35 utilisent WhatsApp
pour échanger. Dans certains groupes, l’animateur peut poster
des contenus, des petites vidéos pour une interaction avec les
agriculteurs. Dans d’autres groupes, les agriculteurs adhérents
se posent des questions sur des points techniques ou échangent
astuces et bons plans. Avant le confinement, le CETA35 avait déjà
proposé des formations mixtes digitales. Les agriculteurs pouvaient
suivre des séquences, en se connectant quand ils le souhaitaient,
avant les séquences en présentiel. Pour ce faire, ils disposaient
de supports écrits et de vidéos, et pouvaient répondent à des
questionnaires en ligne.
Voir
webtrame.net
Good old days (?????): The Harvest by Friedrich Kallmorgen (DE)
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Il module la totalité des intrants sur blé, par Mathieu Lecourtier
Avant son installation en 2011, Michaël Godiet évolue dans l’univers
des hautes technologies. Ce n’est donc pas par hasard qu’après sa
reconversion il tend vers la modulation intraparcellaire de l’ensemble
des intrants sur ses parcelles.
Voir
cultivar.fr
En vidéo, sur la ferme Lansink (Allemagne) : 16 robots Lely pour
traire 900 vaches
Hugo de la chaine Youtube HLG nous emmène en Allemagne découvrir
plusieurs exploitations dont la ferme laitière la plus robotisée
du pays avec 16 robots de traite Lely pour traire 900 vaches laitières.
Guus, le chef d'exploitation de 26 ans, nous fait la visite.
Voir
web-agri.fr
FarmDroid, le robot qui désherbe plus vite qu’il ne sème
En totale autonomie énergétique, le robot assure sur 3 m de largeur
le semis de précision de colza ou de betteraves sucrières à raison
de 20 ha par jour, puis le désherbage avant même la levée grâce
une technologie GPS de haute précision. Le FarmDroid FD20 est distribué
par Stecomat.
Le robot sera visible en action à l’occasion du Forum international de la robotique agricole (Fira), qui
se tiendra en ligne du 8 au 10 décembre. Au cours de cette édition,
5ème du nom, les constructeurs présenteront en direct
des démonstrations de leurs solutions robotiques. La plateforme
spécialement élaborée pour ce format 100% digital donnera à voir
de nombreuses conférences, disponibles en direct puis à la demande.
Il sera possible de visiter les stands des exposants, de consulter
leurs supports (photos et vidéos) et de discuter avec eux par tchat
ou en visio. La plateforme restera accessible du 8 décembre au 31
juillet 2021 (gratuitement pour les agriculteurs moyennant inscription
préalable).
Voir
pleinchamp.com
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
Incontinence (L') : Délit de fuite.
Serge MIRJEAN
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Télétravail : bon pour la productivité, moins pour la créativité,
selon plusieurs études
Les partenaires sociaux sont enfin parvenus à s'entendre sur le
télétravail, mis sous les projecteurs avec la crise du Covid-19.
Les conclusions démontrent que les conditions de travail sont meilleures
pour le travailleur, du coup plus productif, mais nuisent, en raison
du manque d'échanges, à la production de nouvelles idées.
Les partenaires sociaux sont parvenus jeudi 26 novembre après d'âpres
négociations à un accord sur le télétravail qui permettra, selon
eux, d'encadrer plus précisément cette organisation du travail qui
a explosé avec la pandémie. Plusieurs études ont été menées pour
mieux en cerner les avantages et les inconvénients. La dernière
en date a été menée par la très sérieuse direction générale du Trésor.
Elle conclut que si le télétravail est mené dans de bonnes conditions,
il a un impact positif sur la productivité.
Le Trésor, ainsi que le rapporte le site Actuel RH, parle d’un accroissement
situé entre 5 et 30%. Pourquoi ? D’abord parce que le télétravail
accroît la quantité de travail effectif. Le temps qui n’est pas
passé dans les transports est reporté sur le temps de travail. Le
télétravail augmenterait aussi la productivité horaire parce que
les conditions de travail seraient meilleures et que le travailleur
serait plus concentré. Enfin le Trésor parle aussi d’un investissement
plus important du travailleur qui compense ainsi son absence physique.
.../...
Voir
francetvinfo.fr
Analyse de données : six tendances qui vont façonner le futur
Les progrès rapides de la data science ouvrent de nouvelles possibilités
pour les entreprises. Elles peuvent approfondir leur connaissance
de leur marché, de leurs clients et de leur business et identifier
des opportunités nouvelles.
Voir
silicon.fr
Health Data Hub : le gouvernement se donne deux ans pour faire
sans Microsoft
La Cnil appelle le gouvernement à écarter Microsoft du Health Data
Hub sous deux ans. Olivier Véran affirme souscrire « pleinement
» à cette demande…
Voir
silicon.fr/
500 licornes dans le monde, par Bertrand Garé
Le club des licornes est de moins en moins fermé et regroupe maintenant
500 membres qui représentent une valorisation de 1,5 trillion de
dollars.
Voir
linformaticien.com
Facebook et les comptes "super propagateurs" de désinformation
aux Etats-Unis, par AFP
L'élection américaine est passée, la transition avec le nouveau
président timidement amorcée, mais sur Facebook le problème de la
désinformation reste entier, notamment à cause des "super propagateurs",
ces comptes qui disséminent à grande échelle des rumeurs infondées
sur des fraudes électorales organisées par les démocrates.
Voir
linformaticien.com
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Publication
diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
INCONTINENCE (L') : Privilège d'un certain âge ou d'un âge certain,
on commence avec et on finit avec.
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
L’agriculture du futur, vue par Mickael Horsch, pionnier du semis
direct et du sans labour en Europe
Quel sera le visage de l’agriculture du futur ? Quelle sera son
influence sur la protection du climat ? Qu’est-ce que la société
continuera à exiger des agriculteurs ? Michael Horsch se pose également
ces questions et tente d’apporter des réponses.
Voir
terra.horsch.com
Terres agricoles 5 milliard d'hectares, soit 10% de la surface
terrestre, dont il vaudrait mieux tirer les meilleurs rendements
pour sauver la biodiversité là où c’est vraiment utile…
Voir
terres cultivables
Une excellente séance de l’Académie d’agriculture, celle du 25/11/2020
: Les filières fruits et légumes françaises
En France, les filières fruits et légumes représentent près de 500
000 emplois directs. Cependant, la production globale de fruits
et légumes frais tend à s’éroder et ces filières affichent un déficit
commercial croissant. Cette séance a montré des situations très
variées selon les catégories (fruits, légumes) et selon les espèces.
Elle a permis d’analyser toutes les raisons de ce déclin de la balance
commerciale de la France par rapport aux autres pays producteurs
et exportateurs (coûts, réglementation…)
Aujourd’hui, le consommateur recherche des aliments « santé » et
qui répondent à ses attentes (produits locaux, plaisir sensoriel…).
Pour les professionnels, l’innovation variétale est un atout important
qui améliore un produit, permet de développer son identité, de le
valoriser et de conserver la valeur ajoutée.
Voir academie-agriculture.fr
Good old days (?????): Laundress by the Water's Edge Painting
by Daniel Ridway Knight
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Innovation en agriculture, réflexion sur le progrès
Depuis plus de 20 ans, l’innovation est invoquée dans le discours
institutionnel pour traiter d’avenir et de développement : L’innovation
répond aux attentes de la société. L’innovation soutient les acteurs
dans la compétition économique. L’innovation peut éloigner de nous
la catastrophe écologique. L'innovation est un outil de la recherche
cognitive... Pour tous, le temps presse. La société s’impatiente.
La pression est telle que le mot progrès qui présentait la démarche
patiente de l’humanité vers plus d’émancipation s’est effacé.
Les initiateurs de cette séance se sont interrogés sur cette situation.
Mais le champ de l’agriculture est si vaste qu'il n’est guère possible
de traiter ce sujet de façon exhaustive en peu de temps. Aussi pour
mettre en scène la réflexion, un choix a-t-il été fait.
Une approche concrète et factuelle présente d’abord les termes de
l’interrogation à partir d’exemples tirés des biotechnologies. La
génomique et ses développements technologiques sont les sources
d’innovations qui bouleversent la sélection explique Mme. Burstin.
Pour sa part Mme. Valdez explique comment des programmes de recherche
spécifiques sont élaborés et conduits pour répondre aux attentes
des pays d’Amérique centrale et latine
Vient ensuite une réflexion de M. Debru sur les aspects fondamentaux.
Pourquoi a-t-on donné une telle importance à l’innovation ? Pourquoi
accepter si facilement l’éloignement de l’idée de progrès ?
Il y aurait dans notre société un accord pour considérer que l’innovation
émerge d’une rencontre entre la science, la technique, les attentes
positives et négatives de la société... et la personnalité de l’innovateur(e).
Le principe d’utilité suffit-il alors à assurer l’avenir ? M. Le
Déault tirera sur cette question de l’innovation en agriculture
un message adressé à tous.
Voir
academie-agriculture.fr
Rapport annuel de l’ANSES-ANMV
L’exposition des animaux aux antibiotiques atteint son plus bas
niveau, par Danielle Bodiou
Voir
mon-cultivar-elevage.com
Du côté d’Auguste Derrière
Avoir le compas dans l'œil, ça fait mal.
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr
Good old days (?????): Garçon avec un corbeau - Akseli Gallen-Kallela
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Histoire de l’Académie d’agriculture avant et pendant la période
révolutionnaire
L’Académie d’agriculture de France est née dans le siècle des Lumières,
avec pour mission de participer au développement de l’agriculture.
Cependant, comme toute institution, elle est également le reflet
de son époque, ce qui peut être délicat dans les périodes révolutionnaires.
Ainsi, comme les académies, elle fut mise en danger par la Convention
le 8 août l793, avant de renaître. Avec érudition, Christian Férault
nous en présente le récit sous forme de 4 articles :
- De
1784 à 1788 : des années difficiles pour la Société d’agriculture
(article paru le 9 juillet 2020),
- Le
règlement de 1788 (article paru le 5 août 2020),
- Les
nombreuses activités de la Société royale d’agriculture (article
paru le 9 septembre 2020),
- La
Société d’agriculture de France dans la tourmente révolutionnaire
(article paru le 12 octobre 2020),
Par Christian FÉRAULT, membre de l’Académie d’agriculture de France
J'ai grandi avec 1 chaîne de TV (seulement !)
Signalé par Luc BECKER
Mél : luc.becker(a)awanadoo.fr
Dijon : trois militants anti-OGM mis en examen pour destruction
de colza, par Le Figaro avec AFP
Voir
lefigaro.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
JEUNE : Un mot de vieux.
Nicole VÉDRÈS
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
Les savoirs empiriques appliqués à la transition agricole
9 décembre 2020
Au cours des temps, les agriculteurs ont élaboré de nombreuses pratiques
adaptées à des conditions contraignantes et dans des systèmes économes.
Face au changement climatique et à l’augmentation du coût économique
et environnemental des intrants, l’étude des savoirs empiriques, dans
la diversité de systèmes d’agriculture à travers le monde, peut enrichir
la recherche vers une transition agricole.
Voir
académie-agriculture.fr
Controverses autour de la prairie
16 décembre 2020
Après la seconde guerre mondiale, la priorité pour l’agriculture était
de produire plus. La prairie permanente était considérée comme le
frein principal à la « révolution fourragère ». Il fallait développer
les prairies temporaires de courte durée, monovariétales et récoltées
au bon stade, selon le modèle céréalier.
André Voisin, éleveur laitier normand, membre de l’Académie d’agriculture
de France, contesta cette orientation. Auteur de nombreux ouvrages
traduits en au moins 14 langues, il est resté longtemps ignoré en
France.
L’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA) propose
l’analyse de cette controverse, à la lumière des acquis scientifiques
d’aujourd’hui.
Voir
academie-agriculture.fr
Good old days (?????): The harvest (De oogst) by Gerrit Willem van
Blaaderen, NL (1873-1935)
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
JEUNES (Les) : C'est toujours si pressé d'aller faire l'amour, que
ça se dépêche de saisir tout ce qu'on leur donne pour s'amuser.
Louis-Ferdinand CÉLINE
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Du
côté des gazettes et des blogs agricoles |
Du côté de vitisphere.com : Soutenir la recherche, par Marion Ivaldi
On ne vous avait jamais autant vu réagir ! L’article relatant du travail
de chercheurs italiens pour bloquer la germination du mildiou vous a beaucoup intéressé,
notamment sur les réseaux sociaux. Parce qu’il est porteur d’espoir
pour la protection sanitaire du vignoble. La recherche entre-ouvre
une porte qui semblait encore loin.
C’est dans ces moments que l’on se rappelle combien la science est
cruciale et essentielle. C’est vrai aussi avec le vaccin contre la
Covid qui sera
bientôt disponible. De quoi porter l’espoir pour nos entreprises vitivinicoles
dont certaines souffrent beaucoup. La recherche doit être soutenue.
Elle ne l’est souvent pas assez. Parce que parfois trop perçue lente
à fournir ses résultats, parce que parfois critiquée pour ses orientations,
parce que parfois ses résultats se perdent dans le maquis de la réglementation.
La semaine prochaine s’ouvre le Vinitech en version digitale. Une version moins conviviale
que nous avions l’habitude de vivre mais un moment tout de même dédié
à l’innovation. Un moment où l’on pourra écouter les chercheurs nous
faire part de leurs avancées. Et notamment s’informer sur l’empreinte
carbone, sujet qui sera certainement au cœur des stratégies de nos
entreprises dans la prochaines années, au moment où vient d’être créé
un délit d’écocide.
Voir vitisphere.com
Du côté de pleinchamp.com : Biogaz : la torchère brûle
Le gouvernement va fermer les vannes de gaz fossile, émetteur, épuisable
et importé, destiné à chauffer les logements neufs individuels et
collectifs. Mais le biogaz, neutre, renouvelable et produit dans les
territoires, est toujours plus bridé.
Voir pleinchamp.com
Du côté d’André HEITZ
> Thanksgiving
: soyons reconnaissants pour la résilience dans la vie et l'agriculture
> «
Les Verts, la maladie infantile de l’écologie », une chronique de
M. Éric Le Boucher dans l'Opinion
> Du
côté de M. Jean-Paul Pelras
> La
« stratégie » européenne « de la ferme à la table » vue par l'USDA
: un article de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion
> Biodiversité
: combien d'espèces en péril ? Une formidable analyse de M. Jean-Claude
Bregliano
> L'élevage
du vison : gesticulations, activisme, mythes et réalité
> Moins
d'un an pour développer un vaccin contre la Covid – voici pourquoi
vous ne devez pas vous inquiéter
> Opinion
: Les agriculteurs africains empêchés d'utiliser des bananiers GM
sauveurs de vies par des activistes européens
> Sylvester
Oikeh : Améliorer les conditions de vie grâce à des cultures saines
Du côté du ministère de l’Agriculture
> Lancement
de la stratégie nationale en faveur du développement des protéines
végétales
> L’enveloppe
du POSEI préservée grâce à l’action vigoureuse des autorités françaises
(programme d’option spécifique à l’éloignement et à l’insularité)
> Alerte
sanitaire : retrait et rappel de saucisses sèches et de rosettes tranchées
contaminées par des salmonelles
> Surveillance
du SARS-COV-2 dans les élevages de visons : un élevage contaminé
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Association
nationale des éditeurs de logiciels agricoles
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Du côté de la Fnsea
> Protection
des cultures : stop aux distorsions de concurrence !
Nous saluons la volonté affichée par le Gouvernement de porter au
niveau européen les décisions en matière d’autorisation de produits
phytopharmaceutiques. Il est temps de mesurer que la France ne peut
agir seule dans un monde ouvert.
Mais nous devons aussi rappeler la réalité en France.
La France continue à interdire des produits phytosanitaires de protection
des plantes encore autorisés au niveau européen et durcit toujours
plus le cadre de leurs utilisations, en surtransposant les règles
européennes.
Cela conduit concrètement, d’une part, à l’abandon de certaines cultures
en France et à une perte de compétitivité de notre agriculture et,
d’autre part, à une hausse constante des importations, notamment en
fruits (+67% en 10 ans) et légumes (+54% en 10 ans) qui ne répondent
pas aux standards de production qui sont imposés aux producteurs français.
Et La France n’apporte pas encore toutes les réponses aux agriculteurs
pour faire face aux impasses économiques et techniques. Cette situation
n’est plus tenable, elle n’est pas durable. Pour conserver une diversité
de cultures dans nos champs et de produits alimentaires français dans
nos assiettes, il ne doit plus y avoir d’interdictions sans solutions.
Maintenir notre souveraineté alimentaire implique, en urgence, la
définition et le suivi avec les professionnels agricoles d’un programme
de recherche d’ampleur, portant à la fois sur l’agronomie, la génétique,
les matériels, les solutions de biocontrôles et chimiques et la gestion
des données, pour identifier des solutions alternatives efficaces
et viables.
Le plan d’accompagnement des exploitations agricoles dans la transition
agroécologique, annoncé ce soir par le ministre de l’Agriculture,
devra être à la hauteur de l’enjeu car les mutations ont un coût que
les agriculteurs français ne peuvent supporter seuls.
Enfin, le Gouvernement devra mettre en cohérence ses paroles et ses
actes, en suspendant toutes les décisions en cours en France qui aggraveraient
encore les distorsions de concurrence avec les autres producteurs
européens.
Le marché européen est un marché unique qui implique d’avoir des règles
uniques et harmonisées entre tous les Etats membres.
Respectons-les pour garantir l’alimentation attendue par tous les
citoyens européens, et assurons pour des règles du jeu équitables
pour tous les agriculteurs européens.
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
JEUNES (Les) : C'est tous des bons-à-rien. Et ça devient pire avec
l'âge.
Philippe GELUCK
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Opinions
et curiosités du web
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Quelle vie !
Récemment, j'avais rendez-vous à la banque avec une nouvelle conseillère
(ça change tout l'temps)
Celle-ci me reçoit pour faire le point sur mes comptes. L'entretien
se déroule parfaitement ; tout est parfait ...
Lorsque je me lève pour partir elle me tend un sachet avec le logo
de la banque... un tout petit sachet qu'elle a sorti de son tiroir
où il y en a plein...
Elle me le donne avec un sourire qui, à mes yeux, respirait la malice...
J'ouvre le sachet et qu'elle ne fut pas ma surprise de trouver deux
mini pseudos préservatifs bleus pour schtroumpfs.
Je lui dis d'un air surpris : primo, on s'connait pas et deuxio c'est
pas pour dire mais là c'est pas du tout la bonne taille !
Il ne faut quand même pas se moquer de moi aussi facilement !
Et là... elle me regarde l'air abasourdi en me disant :
- Mais qu'est-ce que vous croyez... C'est pour mettre au bout de vos
doigts quand vous allez au distributeur.
C'est une protection anti-covid... M'enfin...
Jusqu'au bout ce putain d'virus me fera passer pour un con !
D'abord le masque, puis la buée sur les verres de mes lunettes et
maintenant les protège-doigts !
Quelle vie !
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TV
Agri : actualités agricoles. Toute les actualités
de l'agriculture en vidéo. Informations agricoles
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Pensée sur « La gauche et l’islamisme : retour sur un péché d’orgueil
», par Jean Birnbaum
Croyant en une force internationaliste capable de briser la domination
de l’Occident, certains militants de gauche étaient persuadés que,
tôt ou tard, la religion serait abandonnée au profit de l’émancipation.
…/…
Bientôt, cependant, apparut une différence de taille : partout où
il a pris ses aises, l’islamisme a écrasé la gauche… Il suffit de
penser à l’Iran. Ou à la « décennie noire » en Algérie (1991-2002),
quand des intellectuels, des syndicalistes, des féministes étaient
égorgés quotidiennement. « L’intégrisme islamique, en règle générale,
a crû sur le cadavre en décomposition du mouvement progressiste »,
constate le marxiste libanais Gilbert Achcar.
Même à terre, cependant, ce cadavre bouge encore. Mieux, il continue
à se croire universellement désirable. Si « islamo-gauchisme » est
une étiquette hasardeuse, trop souvent utilisée pour dire n’importe
quoi et disqualifier n’importe qui, il n’en désigne donc pas moins
quelque chose de solide. Mais, plutôt qu’une complaisance cynique,
il nomme un péché d’orgueil, reposant lui-même sur une croyance obsolète
: parce que la gauche est seule à pouvoir canaliser les espérances,
toute lutte qui se réclame de Dieu finira par être aimantée par l’idéal
de l’émancipation sociale.
Bien plus encore que les calculs clientélistes qui permettent à telle
ou telle mairie de se cramponner au pouvoir, c’est cette prétention
qui éclaire les épisodes au cours desquels la gauche a cru pouvoir
côtoyer l’islamisme sans se brûler : la gauche antiraciste s’est retrouvée
en compagnie d’intégristes musulmans au sommet de Durban, en Afrique
du Sud, en 2001 ; la gauche altermondialiste a invité Tariq Ramadan
au Forum social européen de Paris, en 2003 ; la gauche propalestinienne
a laissé proliférer plus d’un slogan haineux dans les défilés auxquels
participait le prédicateur Abdelhakim Sefrioui… Entre autres.
Or, autant il est faux d’affirmer que la masse des militants et des
intellectuels de gauche ont consciemment « misé » sur l’islamisme
comme force politique, autant on peut considérer qu’ils ont longtemps
manifesté, à son égard, une forme d’indulgence. Là encore, toutefois,
cette indulgence relève d’abord d’un complexe de supériorité.
De même que Lénine définissait le « gauchisme » comme la maladie infantile
du communisme, on peut affirmer que l’« islamo-gauchisme » constitue
la maladie sénile du tiers-mondisme. Celle d’une gauche occidentalo-centrée,
qui n’imagine pas que l’oppression puisse venir d’ailleurs. Celle
d’une gauche anti-impérialiste qui voit en tout islamiste un damné
de la terre, même quand il est bardé de diplômes ou millionnaire.
Celle d’une gauche qui plaçait naguère sa fierté dans son aura mondiale,
et qui a été surclassée par un mouvement qu’elle a longtemps regardé
de si haut : l’internationale islamiste.
Voir
lemonde.fr
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)
JEUNES (Les) : Ils sont toujours prêts à donner à leurs aînés le bénéfice
de leur inexpérience.
Oscar WILDE
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
A first thought for today
I believe at our best America is a beacon for the globe. And we
lead not by the example of our power, but by the power of our example.
Joe BIDEN, president-elect of the United States (1942-)
A second thought for today
One cannot hire a hand; the whole man always comes with it.
Peter DRUCKER, management consultant, professor, and writer (1909-2005)
A third thought for today
A thought for today It's
surprising how much memory is built around things unnoticed at the
time.
Barbara KINGSOLVER, novelist, essayist, and poet (b. 1955)
A fourth thought for today
When the last tree is cut, the last fish is caught, and the last
river is polluted; when to breathe the air is sickening, you will
realize, too late, that wealth is not in bank accounts and that
you can't eat money.
Alanis OBOMSAWIN, filmmaker (b. 1932)
Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion
!)
JEUNE-FILLE (La) : Bien élevée, c'est le seul animal qui rougisse
en voyant une banane.
François CAVANNA
Extrait du dictionnaire de Jojo. Torturer les mots pour les faire
rire
Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr
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Ageekculture
: un blog sur l'agriculture et les technologies de l'information
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Il faut impérativement cesser de trouver des excuses au complotisme.
Rudy REICHSTADT, directeur du site Conspiracy Watch
Q. : Une thèse assez en vogue au sein de la gauche radicale présente
le complotisme comme le premier stade, positif, de la contestation
de la parole des « dominants »…
R. : C’est une grave erreur d’analyse. Le complotisme n’est pas le
signe d’un éveil à la pensée critique mais sa négation. Loin d’être
une étape nécessaire dans le chemin vers l’émancipation, il facilite
le confusionnisme idéologique et condamne ceux qui adhèrent à cette
vision du monde à une funeste alternative : soit une montée aux extrêmes,
soit une stérilité politique. Car, si vous êtes persuadé que tout
est joué d’avance par des forces occultes qui « tirent les ficelles
», rien ne sert de vous mobiliser, d’aller voter ou d’essayer de lutter
concrètement contre les injustices.
En outre, cette thèse fait peu de cas du goût ancien et de l’engouement
actuel de l’extrême droite pour les thèmes conspirationnistes. Elle
semble aussi ignorer l’instrumentalisation éhontée de la théorie du
complot par les « dominants », tels ces démagogues populistes qui
s’en servent à la fois pour stigmatiser leurs opposants et pour se
présenter en ennemis du « système » – en faisant soigneusement oublier,
pour reprendre les mots de l’essayiste britannique Carl Miller [auteur
de The Power of Unreason (non traduit), enquête sur les théories du
complot, l’extrémisme et la lutte contre le terrorisme], que le «
système », c’est eux !
L’idée que le complotisme serait un simple détour sans conséquence
et que sa mise en accusation ferait partie de la panoplie des « dominants
» pour maintenir leur pouvoir me paraît donc erronée. On la trouve
en effet chez certains auteurs de la gauche antilibérale et de la
droite souverainiste, mais il faut aussi souligner que, dans une frange
de l’extrême gauche libertaire, on a développé de longue date une
défiance salutaire à l’égard du conspirationnisme en y voyant non
seulement une perte de temps, mais aussi les effets d’une contamination
idéologique par l’extrême droite.
…/…
En sapant la confiance, en ruinant toute possibilité d’un « monde
commun » partagé, d’une réalité factuelle autour de laquelle peut
s’organiser la confrontation d’opinions contradictoires, le complotisme
transforme le débat démocratique en dialogue de sourds. En ce sens,
il constitue un péril permanent pour le système démocratique.
Reconquête de la biodiversité : de quelle nature parle-t-on ? Par
Christian Lévêque, hydrobiologiste, directeur de recherche émérite
à l’IRD et membre de l’Académie d’agriculture
La loi pour la « reconquête de la biodiversité, de la nature et des
paysages » promulguée en 2016 entend répondre aux enjeux de la biodiversité.
Cependant, elle en reste à un discours déclamatoire en ne précisant
pas les moyens concrets qui permettront de parvenir aux résultats
souhaités.
Ainsi, paradoxalement, c’est une nature façonnée par l’Homme qui constitue
notre cadre de vie et que nous souhaitons préserver : nos bocages,
nos alpages, nos plantations forestières, nos grandes zones humides,
etc. Ne faudrait-il pas plutôt aborder les questions écologiques à
la lumière des réalités et de la science ? Et se poser une fois pour
toutes la question : quelles natures voulons-nous ? C’est-à-dire admettre
que dans un monde dynamique, le futur de notre environnement ne peut
se résumer à une vision nostalgique du passé. Ce futur est à coconstruire
en permanence en privilégiant une démarche adaptative et en se fixant
des objectifs négociés qui prennent en compte à la fois les enjeux
naturalistes et sociaux de la gestion de la biodiversité.
Voir
afis.org
Good old days (?????): La Fille et le Coq par Akseli Gallen-Kallela,
1886
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Bidens Atomplan: Strahlendes Comeback (Le Président élu
des USA pour de mini-réacteurs nucléaires...)
Amerikas nächster Präsident Joe Biden setzt im Kampf gegen den Klimawandel
auch auf Atomkraft. Eine neue Generation von Mini-Kraftwerken soll
mobil und vor allem sicher sein. Aber manche Probleme bleiben.
Sehen
speigel.de
Le point de vue d’un spécialiste sur les petits réacteurs nucléaires
évoqués ci-dessus
Je pense le plus grand bien de ces petits réacteurs. Mais ce qu'on
ne dit pas, c'est que le kWh de ces petits réacteurs sera bien plus
cher que celui de Fessenheim (sacrifié sur l'autel électoral de Hollande
dans son accord avec les verts en 2012) et de nos 56 autres réacteurs.
Bien sûr, si on ne regarde pas le coût, ces petits réacteurs présentent
des avantages :
- notre propulsion navale militaire les utilise depuis 40 ans car
ils sont compacts (et que le coût n'est pas un problème),
- certaines villes de Sibérie ou du nord du Canada, ou d'Afrique situées
loin des réseaux électriques sont prêtes à en acheter,
- etc.
Mais ce n'est pas un nouveau nucléaire. Juste une nouvelle mode...
qui permet d'esquiver la question du nucléaire actuel qui est déjà
suffisamment performant pour assurer la solution totale au changement
climatique et qui a déjà (à la différence du solaire et de l'éolien)
résolu avec succès TOUS ses problèmes de gestion des déchets futurs.
Mais oui, la R&D sur les réacteurs du futur est indispensable
(et bien moins chère que les 150 milliards d'argent public déjà consacrés
aux renouvelables pour un effet désastreux sur le climat - car le
solaire émet 10 fois plus de CO2 que le nucléaire, respectivement
56gCO2/kWh contre 4gCO2/kWh nucléaire en France, 6 en Suède et 12g
en moyenne mondiale ... imbattable !).
Contact : J-L SALANAVE
Mél : salanave(a)yahoo.fr
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What would happen in a world without vaccines?
The world before vaccines is a world we can’t afford to forget
Measles is now resurgent in the United States and many other countries.
Historical amnesia is partly to blame.
See
nationalgeographic.com
Is this the beginning of an mRNA vaccine revolution? By Adam
Finn, professor of paediatrics at the Bristol Children’s Vaccine
Centre, University of Bristol
Whether or not mRNA now becomes the preferred way to make novel
vaccines, it is clear that a global disaster on the scale of the
pandemic spurs innovation at a much faster rate. This is not just
the consequence of all the resources and funding made available
to those with solutions that might usually be regarded with more
scepticism; it is also driven by the remarkable things that humans
can achieve when thrust together by circumstances and given a common
purpose. While we like to lionise individual heroes and leaders,
scientific advances like mRNA vaccines are always the product of
the collaborative efforts of many people with diverse skills and
backgrounds. Bringing vaccines to the clinic also requires large
numbers of brave and altruistic volunteers to take part in clinical
trials.
Stepping back, one fact stands out. At the beginning of November,
we still did not know whether or not any vaccine would be able to
help us overcome this terrible disease. As the month draws to its
close, we’re certain that they can. However mRNA vaccines go down
in the history books, that in itself is something to marvel at.
Human ingenuity, invention and sheer hard work mean we are finally
on the road out of this disaster.
See
theguardian.com
Du côté d'EBBH
Surprising birthplace of modern data analysis celebrates 100 years
Today's statistical methods and computerised data analysis can be
traced back to an unlikely band of pioneers
See
Rothamsted Ag R&D station
Artificial lighting is ‘extremely disruptive’ to the natural
world, by Siobhán Dunphy
Artificial night-time lighting has widespread impacts on the natural
world, according to a new paper published on 3 November in the journal
Nature Ecology & Evolution (1). In particular, night-time lighting
disrupts the hormone levels and waking and sleeping patterns of
many species. Artificial lighting should therefore be treated as
another pollutant and only used where and when it is needed, the
authors say.
See
europeanscientist.com
Good old days (?????): Lost, 1886 by Akseli Gallen-Kallela
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Is inequality inevitable?
The COVID-19 pandemic has been difficult for everyone, but it’s
been a lot harder for some. Here in the United States, we’ve seen
how huge gaps in income, access to healthcare, and quality of education
are being exacerbated by these extraordinary times.
Educación en la era del ‘sexting’ y ‘ciberbullying’
Ver
aprendemosjuntos.elpais.com
Revue
de l'Académie
d'Agriculture de
France
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First short joke
My friend said he knew a man with a wooden leg named Smith.
So I asked him "What was the name of his other leg?"
Second short joke
A man goes to the doctor and says, "Doctor, wherever I touch,
it hurts."
The doctor asks, "What do you mean?"
The man says, "When I touch my shoulder, it really hurts. If
I touch my knee - OUCH! When I touch my forehead, it really, really
hurts."
The doctor says, "I know what's wrong with you - you've broken
your finger!"
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d’informatique agricole (Afia)
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