Du côté du web et de l’informatique agricole n° 12 du 08 juin 2023

Du côté du web et de l'informatique agricole n° 12 du 08 juin 2023

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AFIA


Association
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d'Informatique en Agriculture


Du côté du web et de l'informatique agricole 12 - 2023
(parution hebdomadaire depuis janvier 1998)

Châtenay-Malabry, 08 juin 2023



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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture

Aujourd’hui 2000 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ».

À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.

Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif !

Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture


Avant l’informatique / Before computers

05/06/2023
 


Le fonds documentaire de l’Académie d’agriculture de France

Enrichi de documents originaux récents...:
- 195 fiches " Question sur... "
- 106 fiches " Bois-Forêt "
- 57 fiches " Repères "
- 23 " Vidéos "
L'ensemble de ces 381 documents a été établi grâce aux contributions de 132 membres de la Compagnie et de 40 experts extérieurs.
Voir bibliotheque.academie-agriculture.fr (moteur de recherche)

Ces documents rassemblent de larges connaissances sur l’agriculture l’alimentation et l’environnement.
Voir academie-agriculture.fr (présentation du fond)
Contact : André FOUGEROUX
Mél : fougeroux.andre(a)outlook.com


 
Opinions et curiosités du web (1)


Bloomberg et Our World In Data

Dans cette gazette, vous trouverez beaucoup de graphiques publiés dans l'excellente newsletter de Bloomberg d'une part et par Our World In Data, une organisation issue de l'Université d'Oxford. Ces graphiques me fascinent ! (GW)


Autonomie énergétique et mobilité sur l'exploitation agricole (formidable séance de l'Académie d'agriculture du 24 mai 2023)

> Un demi-siècle de rendez-vous manqués avec l’autonomie énergétique de l’exploitation agricole (Historique des réalisations et récompenses marquantes aux différents palmarès de l’innovation), par René Autellet, membre de l’Académie d’agriculture

> Énergie et mobilité du futur (décarbonation des sources d’énergies), par Laurent Toutain, TotalEnergies, Directeur des Relations Parties Prenantes

> Pile à hydrogène, rétrokits pour véhicules thermiques, par David Pechereau, société DINTEC

> Robot viticole autonome à énergie décarbonée, par Camille Enderlen, Product Owner chez Exxact Robotics

> Tracteur T6.180 Bio méthane, par Nicolas Morel , Responsable Carburants alternatifs chez NEW HOLLAND

> Témoignage : Pourquoi investir dans un tracteur au méthane ? Par Philippe Ravillon , Concessionnaire New-Holland à Vert-Toulon (51), Président de la SITMA Grand Est

> Retour d’expérience », le point de vue d’un grand constructeur sur la mobilité agricole du futur, par Philippe Girard , Directeur Général JCB S.A.S. & JCB Sales Director JCB Africa North & Africa West

> Conclusion, par Daniel-Éric Marchand, membre de l’Académie d’agriculture

René Autellet, organisateur de la séance, dont la conclusion pourrait être : en consacrant 15 % des surfaces agricoles à la production d'énergie (méthanisation, huiles, éthanol, éolien, solaire et production d'hydrogène...), l'agriculture pourrait tendre vers l'autonomie, au moins en terme de mobilité.

Du temps des chevaux et des bœufs, 15 % des terres étaient mobilisées pour nourrir "la force de traction" d'alors.


Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

> Feuilleter ce beau livre
> Acheter le livre


Au marché de Quimper

01 - 05/06/2023
 


Retour d’un très intéressant voyage d’étude de Toulouse à Narbonne en passant par Salsigne

Membre de l’Académie d’agriculture de France, j’ai eu la chance d’aller à Salsigne la semaine dernière pour voir comment faire face la pollution invraisemblable à l’arsenic extrait de la mine en même temps que l’or… Un co-produit en quelque sorte. Nous avons eu des exposés fascinants sur ce sujet par A. Fougeroux et M. Delos.

Pour ma part, j'étais ému : mon grand-père a travaillé à cette mine d’or. Juifs d’origine allemande, lui et sa famille avaient été internés par la police française au camp de Rivesaltes puis, d'après ce que j'ai compris quand j'étais enfant, la mine d’or ayant besoin de main d’œuvre, David Goldstein, ma grand-mère et leurs deux enfants, Oscar et ma Maman Rita, ont été assignés à résidence à Salsigne à condition que David travaille à la mine.

Mon oncle est né en janvier 1943. Mon grand-père a été arrêté et déporté en janvier 1944.

L’histoire est racontée ici.

Il faut vraiment tout lire !

Un soldat allemand a sauvé ma grand-mère et mon oncle. En 1939, la famille a essayé une première fois de franchir la frontière entre l’Allemagne et la Belgique. Le passeur les a vendu à la police. Mais un policier allemand, ayant pitié d’eux, ne les a pas envoyés en prison. La seconde tentative a été la bonne…

Ce qu’un policier allemand en 1938 et un soldat allemand en 1944 ont pu faire… Il est triste que cela n'ait été le cas très souvent.

En France par contre, et très peu de français le savent, deux tiers des juifs ont été sauvés, alors même qu'ils étaient poursuivis par la police de Pétain, grâce à l’assistance active de français. Mais malheureusement ma famille, venue récemment de Pologne et d’Allemagne, parlait encore mal le français et n’avait pas de réseau amical. Trois de mes grands-parents ont donc été déportés. L’avantage de la France par rapport à la Hollande par exemple, est que c’est un grand pays où il y a eu moyen de se cacher dans des fermes isolées par exemple. Qu'importe, les français peuvent être fiers d'avoir sauver tant de vies humaines.


La mine de Salsigne en 1941

 



"Ma pomme" posant une question, pendant une séance de l'Académie d'agriculture (Photo : Ph. Kim Bonbled, merci Philippe)
NB : Les séances de l'Académie d'agriculture sont très souvent intéressantes !

05/06/2023
 



Marie Dauguet

Marie Dauguet est aujourd’hui complètement oubliée. Au tournant du XXe siècle, à une époque où la critique semblait découvrir les poètes féminins, elle fut comparée aux plus grandes… En particulier à Anna de Noailles, dont elle partage l’amour de la nature et un certain panthéisme.

On lui a reproché ses néologismes (ici : « vibrement »), ses mots de patois (ici : « buriot », qui est l’ancien nom du canard domestique). On s’offusquait aussi de la tournure érotique de sa poésie (ce qui n’est pas le cas ici)...

Plus que la nature, elle décrit la campagne où elle vit, en Ile-de-France. Elle est particulièrement sensible aux odeurs. Dans ce poème, nous sommes particulièrement bien servis : humez la « splendeur » de ce fumier, voyez le « brocard » (tissu de soie rehaussé de broderies d’or et d’argent) du purin, « lamé d’or », où se « vautre » le soleil…

Que voici une aurore aux parfums « corrompus, riches et triomphants » (Baudelaire) !

Si vous rajoutez le « cri strident » du coq et les « bois pourris », tout y est pour alimenter la hargne des aventureux résidents secondaires !


 


Aurore de Marie Dauguet (1860 - 1942) in Par l’amour (1904), de

Dans l’étable nuiteuse encore les bœufs s’ébrouent,
Étirent lourdement leurs membres engourdis
Réveillés tout à coup par un coq qui s’enroue
Et dont le cri strident semble un poignard brandi.

Trempé d’aube, dehors, le fumier resplendit
Contre un mur délabré qu’une lucarne troue,
Parmi les bois pourris, des socs, des vieilles roues,
Et lance vers le ciel des parfums attiédis.

Cernant une écurie ouverte au toit de mousse,
Qu’emplit un vibrement nuageux d’ombre rousse,
Du purin, noir brocard, s’étale lamé d’or,

Où fouillent du grouin activement les porcs.
Et dans la paille humide et qu’ils ont labourée
Le soleil largement vautre sa chair pourprée.

Signalé par Maurice GUEGUEN
Mél : maugueg2(a)gmail.com
 


Maison natale de JF Millet à Gruchy (Gréville - La Hague)

 


L’agriculture biologique sous perfusion : un scénario prévisible ? Par André Heitz, 31 mai 2023
.../...
Il faut être conscient de l’écart de rendement entre bio et « conventionnel : en moyenne décennale sur 2009-2018, ce sont 29,2 contre 71,6 quintaux/hectare en blé (ou près de 2,5 hectares en bio pour produire la même quantité de nourriture qu’un hectare en « conventionnel ») et 58,4 contre 92,9 quintaux/hectares en maïs (1,6 hectare).

En France, les rendements du bio sont un quasi-secret défense. La profession est plus transparente en Allemagne. Elle illustre l’importance des enjeux : des réductions de rendements, en gros du quart à la moitié selon les espèces.

L’inflation récente, surtout des prix alimentaires, démontre – s’il le fallait encore – que les réponses aux enquêtes à l’entrée d’un supermarché ne correspondent pas au contenu du chariot à la sortie ; des enquêtes souvent biaisées du reste. Et l’expérience récente nous incite à penser que les consommateurs ont compris qu’ils étaient menés en bateau, et ne s’en laissent plus conter.

Au discours fallacieux, voire mensonger, des bénéfices des produits de l’agriculture biologique pour la santé – fondés sur une intense création de peurs face aux résidus de pesticides – il faut opposer un discours rationnel. Ces résidus ne sont pas ubiquitaires dans les produits conventionnels et quand ils sont présents, c’est à des niveaux sans danger pour le consommateur. En revanche, le risque peut être bien plus grand avec les produits biologiques s’agissant des contaminations par des bactéries, des mycotoxines ou des adventices toxiques. En outre, la santé publique doit arbitrer entre ces peurs infondées et le risque réel que les populations défavorisées renoncent aux fruits et légumes s’ils devenaient hors de portée de leur budget.

L’idéologie de l’agriculture biologique est aussi un frein considérable aux progrès agronomiques et même nutritionnels (songez aux « OGM cachés », dont certains apportent un bénéfice nutritionnel avéré, et aux belles perspectives de développements grâce aux nouvelles techniques génomiques d’amélioration des plantes).

Les mérites de l’agriculture biologique du point de vue environnemental sont aussi, pour le moins, contestés (c’est par exemple le débat entre le land sharing et le land sparing).

Les idéologues de l’agriculture biologique ont longtemps grenouillé pour l’introduction d’un système de notation environnemental. Quand ils ont vu l’agribalyse fondée sur l’analyse du cycle de vie, prélude à un écoscore, ils sont tombés de leur chaise. En bref, les bénéfices allégués de l’AB, calculés à l’hectare, ne se retrouvent plus au niveau de l’unité produite. Qualifiant l’écoscore de « déloyal à l’égard de la production biologique et déceptif pour les consommateurs », ils grenouillent maintenant pour un système qui, à notre sens, relève de la tromperie, le Planet Score.

L’agriculture biologique a cependant une place dans l’écosystème économique, mais pas celle que les idéologues de la filière, des gouvernements et des ONG veulent imposer. C’est aussi dans l’intérêt des producteurs de la filière biologique que de la remettre à sa vraie place : un marché de niche.

Il serait grand temps de faire un audit sérieux et complet.

Mais en suivant les préceptes de Frédéric Bastiat, en tenant compte de ce qu’on voit et de ce qu’on ne voit pas.

Voir contrepoints.org


Adolf and Vladimir

01 - 05/06/2023
 


Le premier trimestre 2023 désastreux du fret ferroviaire… Qui a tué le transport de marchandise par chemin de fer en France ? (GW)

Les grèves contre la réforme des retraites ont beaucoup affecté le transport de marchandises par train. Les acteurs du secteur, privés comme publics, mettent aussi en cause l’organisation de SNCF Réseau, qui privilégierait les circulations au profit des voyageurs.
Rappel (GW) : tous nos silos sont reliés au réseau de la Sncf, mais le transport par camion est plus fiable...
Voir lemonde.fr


Fret SNCF : face au risque d’amende de Bruxelles, le gouvernement propose de réduire la filiale, par Sophie Fay… Qui a tué le transport de marchandise par chemin de fer en France ? (GW)

La Commission européenne menace de sanctionner pour aide d’État la filiale marchandises de la SNCF. Le ministre Clément Beaune propose de la transformer pour la sauver. Mais elle devra abandonner 20 % de ses contrats et 30 % du trafic.

Voir lemonde.fr
05/06/2023
 


Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins.

Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues.

Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot.

Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie.

À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle.
Voir editionspaulsen.com


La pénibilité numérique : deux coupables identifiés, par Anne Rodier

Personne ne devrait gérer plus de 100 mails par jour, selon l’Observatoire de l’infobésité et de la collaboration numérique. Cette inflation pourrait conduire à une incapacité à réaliser le travail prescrit, rapporte la journaliste du « Monde » Anne Rodier dans sa chronique.
.../...
Pour continuer à surfer sur le numérique sans sombrer dans l’inefficacité ou les risques psychosociaux, l’OICN désigne les deux principales sources de bruit numérique : le « mail en copie » et le « répondre à tous », et recommande de clarifier avec ses équipes les modes de communication en fonction de la complexité des projets, du rythme des échanges (instantanés ou asynchrones) et de la teneur des propos : professionnels ou bavardages. Enfin, « au-delà de trois e-mails, décrochez le téléphone ».
Voir lemonde.fr



Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick Bourgault

Une bonne partie des photos ont été prises dans les bourgs des campagnes...

Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien, un territoire, des cultures.

L’itinéraire photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux, toujours d’une infinie diversité et précieux pour la qualité de la vie.

Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent, qui les fréquentent.

L’humanité se reflète dans leurs miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à la hauteur du coude et du cœur.


Pour commander…



De la déconstruction au wokisme. La science menacée. De notre ami Marcel KUNTZ

Ce livre introduit les notions clés et les auteurs d’importance, pour des lecteurs qui ont entendu parler de la « déconstruction » ou du wokisme, sans forcément cerner tout ce que cela implique. Le livre répondra à cette attente de précisions. Il explique le cheminement historique qui a mené de ce qui était dans les années 70 un courant d’intellectuels (postmodernisme, French Theory), qui restaient dans le monde des idées, à aujourd’hui un courant politique qui entend imposer à tous de nouvelles vertus : inclusion, justice, écologie, relecture de l’histoire, repentance…

Le livre séduira aussi des personnes qui n’ont pas vraiment prêté attention au terme de « woke » ou de « déconstruction », mais qui se découvrent étonnées à un moment, en lisant un article sur le déboulonnage de statues ou de diverses censures en milieu universitaire. D’où vient cette intolérance dans des milieux qui devraient être ouverts aux débats ? Le livre répond à ces interrogations, en situant ces évènements dans un phénomène plus large qui est expliqué et documenté.

D’autres livres ont montré la source aux États-Unis du phénomène (le « politiquement correct », qui trouve son origine dans la question raciale du pays). Le présent livre argumente qu’il existe également une origine européenne, dans l’histoire tragique du continent durant la première partie du XXe siècle. Ce dernier point impacte directement une aspiration au « zéro-risque » en Europe, ce que l’on ne retrouve pas aux États-Unis. C’est une des originalités du livre.

Comme le montre ce livre, il existe une vraie menace pour la science : la remise en cause de l’universalisme et le mérite, au profit d’une mise en avant d’appartenances communautaires. Le livre tire ici un vrai signal d’alerte, sans être manichéen.
Voir va-editions.fr


Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture

L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ?

L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels.

Voir pressesdesmines.com


Deux vidéo-clips étonnants d'Hervé This

- Pas d'acides gras dans les graisses

- Les phénols


Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!!

>> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains !
Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis)

>> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence.
Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies

Voir Livre d’or
Voir la présentation du livre et le commander


Allemagne, tes paysans te quittent en silence : Pourquoi cela continue-t-il toujours ainsi ?

 


Quand la mer "tabasse" en Bretagne ! Et quels courageux marins-pêcheurs d'affronter cette colère…

Détail technique qui peut vous intéresser si vous n'avez pas déjà vu ce clip : les vues extérieures sont prises par un cameraman-photographe spécialisé dans ce genre de vues. Il est dans un hélicoptère, attaché à la porte, piloté par un ami aussi dingue que lui, qui monte et descend en suivant le rythme des vagues. Il faut quand même oser ! Le résultat est impressionnant !
Il y a un phare breton, un chalutier du Guilvinec et un remorqueur de haute mer " Abeille ".
Voir piecejointe.com


Vieux breton du Morbihan
02 - 05/06/2023
 


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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman
Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006
Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier)
Mél : guy.waksman(a)laposte.net


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ARGENT (L') : Il ne fait pas le bonheur des cons voyeurs de fonds.
Paul JAMET

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Informatique et numérique agricole


Du côté des gazettes afia et efita

>>> Statistiques de l’édition du 25 mai 2023 de cette gazette afia

>>> Latest issue of the Efita Newsletter nb 1071 dated May 23, 2023

>>> Latest available statistics for the efita newsletter


Famille de Pont Labbé (Finistère)

03 - 05/06/2023
 


Shayofae, une solution trop méconnue : une sorte de Waze de l'agriculture, permettant aux agriculteurs de choisir et comparer leurs parcours techniques

- On voudrait que les agriculteurs signalent facilement leurs parcelles susceptibles d'accueillir des ruches.

- On voudrait permettre aux agriculteurs de signaler des symptômes de maladies ou à des insectes (Bulletin de santé du végétal).

- On voudrait permettre aux agriculteurs de suivre leurs interventions culturales et éventuellement faire connaître celles-ci à leurs voisins agriculteurs ou non... donc soit à titre purement informatif pour montrer qu’on traite le moins possible, soit avec un but plus opérationnel de comparaison avec ce que font les voisins.

- On voudrait que les agriculteurs dont le niveau de formation n'a jamais été aussi élevé, puissent partager leurs pratiques, les comparer et les discuter.

Il existe un outil qui permet ceci, c'est Shayofae développé par l'équipe d'Hervé Escriou. Dommage que ce projet n'ait pas encore reçu en France l'accueil qu'il mérite, selon moi.

Et je n'ai aucun intérêt personnel à soutenir ce projet, si ce n’est l’estime que je porte à Hervé Escriou.

Voir shayofae.com


L'agriculture de précision facile et connectée, avec MyEasyFram

MyEasyFarm accompagne l’agriculteur au quotidien, afin de prendre les bonnes décisions et d’être plus efficace pour optimiser compétitivité et rentabilité, tout en préservant l’environnement.

MyEasyFarm : MyEasyFarm accompagne l’agriculteur au quotidien, afin de prendre les bonnes décisions et d’être plus efficace pour optimiser compétitivité et rentabilité, tout en préservant l’environnement.

MyEasyCarbon : Première application compatible avec la méthode Label Bas Carbone Grandes Cultures.

MyEasyViti : Toute l’expertise Grandes Cultures de MyEasyFarm en matière d’agrégations et d’échanges de données pour accompagner les Viticulteurs dans leur transition agroécologique.
Voir myeasyfarm.com


Robots agricoles : nouveautés, réglementation et essais

Combien coûtera un robot ? Aura-t-il le droit de travailler seul ? Comment assurer un robot ? Découvrez les réponses et les dernières nouveautés en robotique agricole dans notre dossier spécial
Voir entraid.com


Cofarming : Tour des agriculteurs d'aujourd'hui
Á la rencontre des plus belles fermes de France


Étiquette ou QR Code, l’affichage de la composition des vins européens fait débat

Longtemps exemptés d'indiquer leur composition aux consommateurs, les vins européens vont avoir la possibilité de le faire par le biais d'un QR code plutôt que sur l'étiquette, une solution qui ne satisfait pas les associations écologistes du secteur.
Voir agri-mutuel.com


Fillette de Brandivy près de Grand-Champs

04 - 05/06/2023
 


Sciences et Pseudo-Sciences n°343 (janvier 2023)

>>> Dossier Nucléaire civil
- Accidents et contaminations nucléaires, quelles conséquences ? Dossier coordonné par François-Marie Bréon
- Un historique de la gestion des déchets nucléaires par Alexis Quentin
- L’échelle INES des incidents et accidents nucléaires par Laurent Coudouneau
- Les contaminations radioactives au tritium par Paul Ferney
- Conséquences sanitaires de l’accident de Fukushima par Nicolas Automme

>>> Complément du dossier exclusivement en ligne

- Tchernobyl : aurait-on évité encore pire ? par François-Marie Bréon
- Tchernobyl 1986 : l’Union soviétique a-t-elle sacrifié la Biélorussie pour protéger Moscou ? par François-Marie Bréon
- La série Chernobyl est-elle fidèle à la réalité ? par Jean-Jacques Ingremeau




Globally, 27% of children died before they were 15 years old in 1950. But that figure became 4.3% in 2020, which is a 6-fold decline in seventy years




Publication diffusée grâce au soutien de :
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Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ARRÊTER : On n'arrête pas le progrès dit-on. La bêtise non plus.
COLUCHE

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Du côté des écrivains et artistes paysans


Fusion de la carte Vitale et de la carte d’identité : les points d’attention de la CNIL concernant la protection des données

Sous réserve d’apporter certaines garanties, la CNIL a estimé que le scénario visant à intégrer le numéro de sécurité sociale (NIR) dans la carte d’identité électronique constitue, parmi les scénarios envisagés, la solution la moins intrusive et la moins risquée. C’est ce scénario qui a été retenu par le gouvernement dans ses annonces.
Voir cnil.fr


ChatGPT : 10 prompts pour améliorer ses ventes sur Amazon, par Charlène Lermite, JDN

Mise en valeur du contenu, recherche de mots-clés ou échanges avec les clients… L'IA conversationnelle d'Open AI peut s'avérer utile pour simplifier les tâches des vendeurs de la marketplace d'Amazon.

Vendre sur la marketplace d'Amazon peut s'avérer chronophage. Entre la mise en ligne de produits, la rédaction de leurs fiches, les échanges avec les clients ou encore le déblocage de compte, de nombreuses ressources vont être mobilisées. Que ce soit pour gagner du temps ou trouver de nouvelles idées, ChatGPT peut se révéler être un outil pratique pour accompagner le vendeur dans ses tâches du quotidien.

Pour communiquer avec l'IA conversationnelle d'Open AI, nous vous conseillons de soigner vos prompts, c'est-à-dire les commandes que vous saisissez dans l'espace de requête de ChatGPT. L'IA a besoin d'un contexte précis pour générer sa réponse. Définir un rôle, une identité ou une profession est important pour affiner le niveau de connaissance donné dans la réponse, vous pouvez aussi définir la cible et le canal sur lequel la réponse doit être diffusée. Il ne faut pas hésiter à faire des requêtes à la suite.

Découvrez 10 prompts à tester sur ChatGPT pour améliorer vos ventes sur Amazon.

#1 - Trouver des mots clés pertinents

#2 - Rédiger les listes des fiches produit

#3 - Mettre un contenu en valeur ou tester des versions

#4 - Créer du contenu pour une fiche Amazon A+

#5 - Répondre aux clients

#6 - Analyser les avis clients

#7 - Trouver de nouvelles idées de produits

#8- Rédiger des contrats simples

#9 - Du branding

#10 - Rédiger le plan auprès d'Amazon Seller Support pour débloquer son compte

#Bonus : ne pas oublier d'enlever "regenerate content".

Voir journaldunet.com


Protection de données : Meta écope de 1,2 milliard € d’amende, par Ariane Beky, 23 mai 2023

Le transfert « systématique » de données utilisateurs de Facebook basés dans l’UE vers les États-Unis est sanctionné en Irlande. Meta va faire appel.

Il y a cinq ans, le règlement général sur la protection des données (RGPD) entrait en application. Depuis, l’étau se resserre sur les Big Tech et d’autres contrevenants potentiels.
…/…
See silicon.fr


Apple restreint l’usage de ChatGPT pour ses équipes

Comme d’autres multinationales, Apple restreint l’usage interne de l’intelligence artificielle générative ChatGPT d’OpenAI, a relevé le Wall Street Journal.

Selon des sources et documents internes cités par le quotidien financier américain, Apple redoute que des informations sensibles soient divulguées. La firme de Cupertino (Californie) s’alarme surtout à l’idée que des données stratégiques viennent alimenter les modèles de langage dans lesquels des concurrents investissent. Après tout, Apple travaille au développement de ses propres technologies d’IA et n’entend pas se laisser distancer.
…/…
See silicon.fr


L'e-commerce BtoC sous les vents contraires

En période inflationniste, le comportement des e-acheteurs change : les ventes de services continuent de progresser alors que le chiffre d'affaires réalisé sur les ventes de produits, lui, stagne.
.../....



Sardinières

05 - 05/06/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ART (L') : Celui du gouvernement consiste à croire à une majorité énorme d'imbéciles.
Edmond et Jules DE GONCOURT

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Agricultures


Loi d'orientation agricole : Axema veut booster l’attractivité du secteur des agroéquipements

Le syndicat des agroéquipements a soumis un ensemble de pistes visant à répondre aux défis de l’attractivité de la filière et la transition agroécologique. L'organisation a particulièrement insisté sur l’importance de la valorisation de l’expertise du secteur et du rôle de l'Etat en matière de décarbonation.
Voir agri-mutuel.com


Inflation alimentaire : Bruno Le Maire met la pression aux industriels et félicite les distributeurs

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a demandé lundi aux industriels de l'agro-alimentaire d'accélérer les négociations pour faire baisser les prix, tout en félicitant les distributeurs d'avoir prolongé l'opération « trimestre anti-inflation » jusqu'à la fin de l'année.
Voir agri-mutuel.com


Cofarming Tour des agriculteurs d'aujourd'hui
Á la rencontre des plus belles fermes de France


Rappel… La récolte de maïs grain 2022 : baisse record de production
Voir cultivar.fr


Production des haies linéaires du Dispositif de Suivi des Bocages (DSB) sur la France métropolitaine



Sur l'exercice 2022-23, avec un résultat « record », le sucrier Tereos « respire à nouveau »

Le deuxième groupe sucrier mondial Tereos, qui s'apprête à fermer deux usines en France, a annoncé jeudi avoir tourné la page d'une « crise sans précédent » et réalisé l'an dernier un bénéfice opérationnel « record » dopé par les cours du sucre.
Voir agri-mutuel.com


Zéro artificialisation nette : un accord se dessine au parlement, selon Christophe Béchu

Le texte visant à faciliter la mise en œuvre du « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols pour lutter contre l'étalement urbain sera examiné le 21 juin à l'Assemblée nationale et un accord parlementaire se dessine, a déclaré jeudi le ministre de la transition écologique.

L’objectif ZAN – issu de la loi Climat de 2021 – ambitionne de réduire de moitié, d’ici à 2031, le rythme de consommation d’espaces naturels et agricoles par rapport à la décennie précédente, soit 125 000 hectares, puis de stopper toute « artificialisation nette » des terres à horizon 2050. Mais ses modalités d’application suscitent l’inquiétude des élus locaux qui dénoncent une « recentralisation rigide » et une « application arithmétique et indifférenciée ». Une proposition de loi visant à « corriger » le texte a été votée en première lecture mi-mars au Sénat mais le ministre de la transition écologique Christophe Béchu avait jugé que les dispositions adoptées ouvraient « trop largement la porte » à l’artificialisation. « Nous avons inscrit un texte sur le ZAN, le débat aura lieu le 21 juin à l’Assemblée nationale », a déclaré jeudi le ministre en marge des assises de l’Association des petites villes de France (APVF) qui se déroulent à Millau (Aveyron). « Il y a un chemin qui est en train de se dessiner pour faire en sorte qu’on ait idéalement avant la mi-juillet un dispositif complet applicable, loi et décret », a-t-il ajouté.
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Voir agri-mutuel.com


La « Météo des forêts » quotidienne, alerte sur le risque de départ d’incendie

Après un été 2022 dévastateur, une nouvelle « Météo des forêts » alertant la population sur le risque de départ d'incendies sera diffusée quotidiennement par Météo-France à partir de vendredi, afin de sensibiliser le public et prévenir des départs de feux.
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Voir agri-mutuel.com


Le coup de chaud vu par Pierre Zaka

01 - 05/06/2023
 


Crazy US Gun Law

02 - 23/05/2023
 


Homeopathy down / L'homéopathie en perte de vitesse en Espagne comme en France

02 - 05/06/2023
 


Drug Shortages in the US / Pénurie de médicaments aux USA (comme en Europe !)

03 - 05/06/2023
 


Abortion Prohibitions in the Middle Age USA / Interdiction moyenâgeuse de l’avortement aux USA

04 - 05/06/2023
 


Doctors’ penury / Pénurie de docteurs aux USA

05 - 05/06/2023
 


Cheap oil / Pétrole pas cher

06 - 05/06/2023
 


²Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ASCENSEUR (L') : Pourquoi y a toujours un con qui appuie comme un malade sur le bouton quand il est pressé ?
Serge CICCOTTI.

Contact : Georges LARROQUE
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Du côté des écrivains et artistes paysans


> Un article sur Jean-Paul Sozedde dans “La Montagne”

> Des nouvelles de Paulette Devillaine

> Intervention à l’École du Rouret (06) par Jacqueline Bellino

La petite ville du Rouret, près de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, qui compte 4100 habitants, organise chaque année une fête du livre. À cette occasion quelques auteurs sont invités à aller à la rencontre des élèves de l’école primaire.

C’est ainsi que j’ai répondu à l’invitation de 2 institutrices le 5 mai, pour présenter mon livre Paysannes sur la Côte d’Azur à une classe de CM1 puis de CM2.

Avec l’accord des enseignantes, j’en ai profité surtout pour présenter l’AEAP en racontant aux enfants la longue histoire des écrivains et artistes paysans autour de quelques axes :

1. De tout temps l’homme en contact avec la nature l’a sublimée par l’art : gravures rupestres, sculptures, contes, chants, etc.

2. Jusqu’à la fin du XIXème s. le paysan était pourtant souvent considéré avec mépris, comme un être rustre, inculte, ignorant: « L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes ; ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d’eau et de racine : ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu’ils ont semé. » Jean de la Bruyère, Les Caractères (1688), De l’homme.

3. En 1881 et 82, les lois de Jules Ferry rendent l’école gratuite et obligatoire. Les enfants de paysans sont obligés d’apprendre à lire et à écrire, en plus de leur travail aux champs.

4. 20 ans plus tard, un fils de paysans, Emile Guillaumin, écrit la biographie de son voisin, vieux paysan ayant toujours travaillé la terre. Le livre, intitulé La Vie d’un simple remporte un franc succès et il est nominé au Prix Goncourt.

5. 40 ans plus tard, pendant la 2ème guerre mondiale, un fils de paysan, Jean Robinet, fait prisonnier et envoyé dans un camp de travail en Allemagne, nostalgique de son village, se met à écrire sur des cartons d’emballage. Le soir il lit ses textes à ses codétenus qui boivent ses paroles avec émotion. Au retour il présentera Roman des chevaux de labour au concours d’écriture Sully-Olivier de Serre et obtiendra le premier prix.

6. Jean Robinet, Emile Guillaumin et quelques autres écrivains paysans se rencontrent et décident de s’unir pour faire connaître leurs œuvres, boudées par le monde de l’édition habitué à promouvoir des intellectuels mais pas des manuels. Une première association se crée mais ne dure pas. Elle sera relancée en 1972 sous sa forme actuelle.

7. Parmi les diverses manifestations de l’AEAP j’insiste sur le concours d’écriture que nous avons initié au lycée agricole de St-Maximin la Sainte Baume, en lisant 3 ou 4 poèmes d’élèves.

L’intérêt de cet historique m’avait paru évident. Il s’agissait de montrer l’importance de l’école mais aussi de donner aux enfants confiance en eux-mêmes en leur montrant :

- Qu’il n’est pas nécessaire d’être un brillant élève pour savoir s’exprimer
- Que chacun a des choses à dire
- Que chaque vie, aussi simple soit elle, est un roman susceptible de provoquer l’intérêt dès qu’on partage ses émotions
- Qu’écrire n’est pas une corvée, ni une obligation, mais un plaisir
Puis j’ai dit quelques mots sur mon livre et sur le plaisir que j’avais pris à l’écrire.

Et j’ai répondu à leurs questions.

J’avoue que je ne m’attendais pas à un tel succès. Tous les bras se levaient en même temps. Plusieurs m’ont dit que cette histoire était passionnante et qu’ils allaient essayer d’écrire, eux aussi. Et leurs remerciements chaleureux furent très émouvants.

Faire sortir le paysan des clichés, donner une image positive de la ruralité, transmettre l’envie d’écrire, n’est-ce pas la vocation de notre association ?

Jacqueline BELLINO


Jeune dentelière
06 - 05/06/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ASTROLOGIE (L') : Comme le charlatanisme, elle est née quand le premier charlatan a rencontré le premier imbécile.
VOLTAIRE

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr



Agenda


À la recherche de nouvelles synergies entre cultures et élevage

14 juin 2023 – Paris et sur youtube.com

L’intensification de l’agriculture et la spécialisation des exploitations, des filières et des bassins de production, facilitées par un recours massif aux intrants de synthèse dans une ère d’énergie fossile bon marché, ont eu pour effet de maximiser la production agricole mais aussi de découpler les productions végétales et animales. Cela a conduit à une concentration excessive de productions animales dans certaines régions avec des difficultés pour gérer les effluents animaux (Grand-ouest par exemple) et inversement à un appauvrissement en matière organique des sols dédiés aux productions végétales dans d’autres régions (bassin parisien par exemple). Les enjeux autour de l’agriculture se posent aujourd’hui en de nouveaux termes (réduction des intrants de synthèse, des émissions de gaz à effet de serre et des phytosanitaires, amélioration de l’autonomie alimentaire des élevages, de l’autonomie en azote de l’agriculture, relocalisation de la production pour l’approvisionnement des villes, …). Le développement de systèmes agricoles qui permettent de reboucler durablement les cycles biogéochimiques et de maximiser les régulations biotiques constitue une voie prometteuse pour répondre à ces enjeux.

Les voies de progrès à explorer sont diverses : valorisation des effluents d’élevage par les plantes, diversification des rotations spécialisées pour assurer le bouclage des bilans fourragers et l’autonomie protéique des exploitations et, de façon plus globale, bouclage des cycles de l’azote et du phosphore avec, au final, des effets sur la fertilité des sols, l’usage des pesticides et engrais de synthèse, la gestion de la biodiversité et le stockage de C dans les sols ainsi que la réduction des émissions de GES. La mise en œuvre de ces pistes repose sur de nouveaux équilibres et nécessite de déverrouiller les systèmes de productions agricoles existants et de mieux connecter, à différentes échelles, les productions animales et végétales. La recherche de ces nouvelles synergies entre productions animales et végétales pour réduire les enjeux pollution et/ou pour remplir des services (régulation bioagresseurs, autonomie fourragère…) soulève des questions de partage d’un même espace et d’organisation des flux entre espaces producteurs et espaces demandeurs. Il en découle des innovations organisationnelles et socio-économiques à des échelles territoriales et spatiales variées.

Des initiatives visant à (re)-connecter cultures et élevage se développent. Il s’agit, par exemple, du pâturage ovin ou de volailles en plaines céréalières et en vergers, de l’association de céréaliers et d’éleveurs pour un raisonnement des assolements et le développement de marchés couplés, du compostage d’effluents d’élevage avec différents débouchés (grandes cultures, viticulture, maraîchage…), de l’utilisation d’animaux comme acteurs de prophylaxie et de biocontrôle dans des cultures spécialisées, etc. Les résultats de ces initiatives, qu’ils soient issus de la recherche, du développement ou d’innovations de terrain par les agriculteurs, sont actuellement dispersés, ce qui ne permet pas leur évaluation ni leur diffusion, ni la montée en généricité. Il est nécessaire d’apporter aux acteurs des territoires et des filières des éléments d’évaluation objectifs et solides d’une meilleure intégration de l’élevage avec les productions végétales dans les territoires et mais aussi de préciser comment cette intégration peut être un moteur de la transition agroécologique du territoire et un facteur majeur de la durabilité.
Voir academie-agriculture.fr


Du côté de ebbh.fr #135... en résumé : (2>1)

Voir ebbh.fr
05/06/2023
 


[#IHEDREAParis] est très heureuse d'annoncer qu'elle sera de nouveau aux côtés de son partenaire Agridemain, pour la 3ème édition des Journées Nationales de l'Agriculture, #JNAgri.

16-17-18 juin - PARIS

Des élèves de l'IHEDREA - L’école de l'agro management seront les guides du grand public lors de ce circuit en 6 étapes vélo des sites hautement symboliques de l'agriculture au plein cœur de la ville lumière.

👉 Accueil et point de départ : l'Académie d'Agriculture de France, 8 Rue de Bellechasse, Paris 7

👉 2ème étape : la statue d'Antoine Parmentier, précurseur au 18ème siècle de la chimie alimentaire et de l'agrobiologie, il est surtout connu pour son action de promotion en faveur de la consommation de la pomme de terre dans l'alimentation humaine, mais aussi pour ses travaux sur l'hygiène alimentaire, l'utilisation de nouveaux aliments durant les fréquentes périodes de famine et comme pharmacien militaire. Ce sera au 4 avenue de l'Observatoire, Paris 6.

👉 3ème étape : l'église Saint Eustache et les Halles au 146, rue Rambuteau, Paris 1. Du 17ème siècle jusqu’à la Révolution, l'église est fréquentée à la fois par l’humble peuple des Halles – marchands et artisans – et par la noblesse qui loge sur son territoire et possède des chapelles dans l’église. On raconte que "le marché des fruits et légumes qui se tenait la nuit, sous les étoiles, dépassait de loin une question de commerce. Il était un lieu de bonheur, et beaucoup de larmes allaient couler à l’idée qu’il ne serait plus... C’était le plaisir du travail en commun anobli par la fraîche beauté de ces produits de la campagne. Pour dire vrai, le marché des halles centrales était la dernière image du naturel dans la ville".

👉 4ème étape : le Jardin de Luxembourg, Paris 6, et sa collection fruitière de pommes et de poires dont l'origine remonte au 17ème siècle. La collection compte aujourd'hui un peu plus de 1000 arbres et rassemble 379 variétés de pommes et 247 variétés de poires. Le jardin fruitier a été officiellement reconnu en 1991 « verger conservatoire » par l'Association française pour la conservation des espèces végétales (A.F.C.E.V.)

👉 5ème étape : le parc Georges Brassens, Paris 15, où au 18ème siècle s'étendaient les vignobles de Périchot, relayés par des cultures maraîchères au siècle suivant. A partir de 1894, les cultures laissent place aux abattoirs, fermés en 1975 suite aux plaintes des habitants du quartier du bruit et de l'odeur...

👉 6ème étape : la statue de Pasteur, place de Breteuil, Paris 7. Illustre scientifique, Louis Pasteur a reçu notamment le prix Jecker de l'Académie des sciences pour ses recherches sur les fermentations. Parmi ces autres multiples recherches : son étude des altérations du vin et le processus de formation du vinaigre...

Gilles MARECHAL (Agridemain) et André FOUGEROUX (Académie d’agriculture)
Voir linkedin.com


First thematic workshop - India, the new El Dorado for farming robots?

29 June 2023 - Webinar



14th European Conference on Precision Agriculture (ECPA) : unleashing the potential of precision agriculture

July 2-6, 2023 - BOLOGNA (IT)
The 14th European Conference on Precision Agriculture will showcase the results of ongoing research and applications in precision agriculture. Organised under the auspices of the International Society of Precision Agriculture (ISPA), by the Department of Agricultural and Food Sciences of the University of Bologna, the ECPA sessions will present Precision Agriculture from the viewpoint of scientists, crop consultants, advisors, extension personnel, agronomists, producers, and other practitioners.
See ecpa2023.it


US Biostimulants Summit 2023

July 12-13, 2023 - RALEIGH, North Carolina
The conference will bring together leading executives and experts from across the entire value chain (producers of biostimulant and plant nutrient products, farmers and agriculture suppliers, technology providers, research institutes & government representatives) for two days of informative presentations, interactive discussion & excellent networking opportunities.
See wplgroup.com


Du côté d’Auguste Derrière

01 - 05/06/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ATTENDRE : Disons que si on attend la fin de la connerie sur la planète, ça peut tout de même prendre assez longtemps.
Jean-François MARMION

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr




Du côté des gazettes et des blogs agricoles


Du côté de vitisphere.com : Condamnés de la dernière pluie, par Alexandre Abellan, 02 juin 2023

Premier vigneron d’après l’Ancien Testament, Noé a eu la chance de se lancer dans la vigne après rien de moins qu’un déluge. Sans demander 40 jours et 40 nuits de pluie, les vignobles de l’Aude et des Pyrénées Orientales rêvent d’ondées bibliques. Vital, le besoin d’eau y étrangle nombre de parcelles, à l’arrêt le plus total, pour ne pas dire en état de mort cérébrale. Ne se traduisant plus seulement par l’avancement des dates de maturité/vendanges ou la multiplication des aléas (gel, grêle, inondation…), le changement climatique met en état de sécheresse extrême des vignes sur deux millésimes d’affilée.

Tabou clairement levé depuis l’été 2022 dans le vignoble, l’irrigation devient une véritable assurance vigne pour nombre de domaines. S’il y a des incertitudes sur l’ampleur du changement climatique dans les prochaines années (chaud, très chaud, aride…), il est certain que la ressource en eau va devenir toujours plus précieuse. Et imposer des arbitrages toujours plus serrés sur la priorité donnée à chaque usager et activité demandant accès à un volume donné sur une période de tensions. N’étant pas vivrière, la culture de raisins de cuve doit se préparer à trouver des ressources alternatives, de la Réutilisation des Eaux Usées Traitées (la REUT, demandant cependant des développements,  des connections et donc des investissements) aux ombrières photovoltaïques (avec de premiers résultats prometteurs à valider), en passant par les visions écosystémiques de l’agroécologie (demandant encore du recul) et l’évolution du matériel végétal (notamment les portes greffes), sans oublier l’adaptation des modes de conduite (l’homme a bien réussi à planter des vignes dans les terroirs volcaniques de Lanzarote…).
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Voir vitisphere.com


Du côté de pleinchamp.com : Décapitalisation bovine : panser l’avant-2030, penser l’après-2030, de Raphaël Lecocq

[Edito] Entre un rapport de la Cour de comptes sacrificiel et un ex-ministre de l’Agriculture promouvant les produits simili-carnés, les éleveurs bovins se demandent à quelle sauce ils vont être mangés par l’urgence climatique. Réponses dans le Pacte et la loi d’orientation agricole ?

A quoi bon subventionner à mort des élevages bovins non viables et contribuant massivement à l’empreinte carbone de la France, alors même que notre souveraineté alimentaire en viande n’est pas menacée ? C’est, en substance, le message délivré par la Cour des comptes dans un rapport publié le 22 mai. Intitulé : « Les soutiens publics aux éleveurs de bovins – période 2015 - 2022 », le rapport a évidemment déclenché une levée de bouclier dans la profession. « Selon la haute Administration, nos vaches ne disparaitraient pas assez vite des paysages français ? », s’est interrogée la FNB dans une lettre ouverte à la Première ministre. Et pour cause : la France a perdu près de 10% de ses effectifs de vaches au cours des six ans passés et devrait en abandonner encore 10% d’ici à 2030 selon les projections de l’Institut de l’élevage, avec, comme premier moteur, la démographie et la vague de départs à la retraite.

>>> Cour des comptes, FNB : une même attente de cap
10% de vaches en moins en 2030, c’est autant d’émissions de GES en moins, l’élevage bovin étant responsable de 11,8% des émissions nationales totales (2018). Encore un petit effort et l’objectif de décarbonation assigné à l’agriculture d’ici à 2030, réévalué cette semaine par la Première ministre (mais dans une moindre mesure que les autres secteurs) sera atteint.

Sauf que la Cour des comptes ne se satisfait pas de la sélection naturelle : elle attend du ministère de l’Agriculture une stratégie de réduction du cheptel cohérente avec les objectifs climatiques de la France et une aide à la reconversion des éleveurs les plus en difficulté. Son constat est sans appel : « Sans les subventions, plus de 90 % des éleveurs de bovins viande et près de 75 % des éleveurs d’ovins et bovins mixtes auraient un RCAI négatif en 2019. Ce constat témoigne de la fragilité́ du modèle économique de l’élevage allaitant et des limites de la politique de soutien qui, si elle a permis de maintenir l’activité́ de nombreuses exploitations et des emplois associés, reste impuissante à les rendre performantes ». L’art, ou le courage, de jeter un pavé dans la bouse. Et plus elle est fraiche... Mais les rapports de la Cour sont plus vite enterrés que l'encre et les bouses séchées...

De son côté, la FNB attend du gouvernement « un plan, un cap, une stratégie » pour l’après-2030, jetant pour sa part une bouse aux pieds du locataire de Bercy, ex-ministre de l’Agriculture, vantant dernièrement les vertus environnementales de produits simili-carnés, propos jugé indigeste donc.

>>> L’exemple du ministère de la Transition écologique
L’exemple à suivre pourrait venir d’un autre ministre, celui de la Transition écologique. Le 23 mai, Christophe Béchu nous a propulsés dans une France à +4°C en 2100, un scénario qualifié de « pessimiste » mais « réaliste », pour sortir du « déni » de l’Accord de Paris (+1,5 à +2°C) et mieux anticiper nos efforts d’adaptation, sans renoncer à nos efforts d’atténuation. Appliquée à la filière bovine, qui se contenterait d’une échéance à 2030, l’introspection offrirait vision et visibilité aux éleveurs, aux acteurs économiques et bien au-delà à toute la société, compte tenu des multiples imbrications socio-économiques inhérentes à l’alimentation.
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Voir pleinchamp.com


   


Du côté de pleinchamp.com : Fruits et légumes : le gouvernement à l’assaut de la souveraineté

[Edito] Inciter les consommateurs à manger plus de fruits et légumes est déjà un défi en soi… Faire en sorte que ces mêmes consommateurs achètent des fruits et légumes français en est un autre ! Alors que le déficit commercial de la France en fruits et légumes frais s’est largement creusé ces 15 dernières années, le gouvernement entend bien inverser la tendance en lançant un ambitieux plan de souveraineté.

« Manger cinq fruits et légumes par jour » : ce mantra est bien inscrit dans la tête des consommateurs, et pour cause : il a été préconisé par le Programme nutrition santé (PNNS) il y a déjà plus de 20 ans, en 2001. Mais dans la pratique, l’objectif est loin d’être atteint. Actuellement, seul un enfant sur dix et un adulte sur trois respectent cette recommandation nutritionnelle, selon une étude du Credoc datant de 2021. Dans le même temps, la production de fruits et légumes française diminue depuis 20 ans, entraînant une hausse de la dépendance aux importations.

La production française ne couvre ainsi que 60% de la consommation de fruits frais tempérés (hors agrumes et dattes). La dépendance de la France aux importations est moindre pour les légumes, puisque le taux de couverture par la production nationale était de 79% en 2019. Néanmoins ce chiffre est en baisse, car il était de 85% en 2005. De plus, comme pour les fruits, cette augmentation de la dépendance aux importations n’est pas liée à une hausse de la consommation, mais plutôt à une diminution structurelle de la production nationale.
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Voir pleinchamp.com


Du côté d’André Heitz

> Des scientifiques développent de meilleures pommes de terre, pour de meilleures chips

> Sainte-Soline : la fin d'une séquence et l'aube d'une nouvelle ère ?

> Protection du climat et prairies : voilà pourquoi les associations demandent de nouvelles réglementations écologiques (en Allemagne)

> Un vaccin contre le paludisme approuvé par le Ghana et le Nigeria va changer la donne pour l'Afrique, selon des experts


Du côté de l’Institut de l’élevage
Voir Idele-Première n° 792


Idele.fr : Décapitalisation de notre élevage bovin (source : Idele)
Voir vidéo


Du côté du CGAAER

> La représentativité des syndicats professionnels pour proposer les assesseurs des pôles sociaux des tribunaux judiciaires
> La haie levier de la planification écologique
> Audit de la gouvernance et du fonctionnement des plateformes d’épidémiosurveillance
> Évolution des modes de portage du foncier
Voir agriculture.gouv.fr


L'aveugle de Tregubc

07 - 05/06/2023
 


Du côté de la Fnsea

> Assises de la Prédation : un rendez-vous crucial pour sauvegarder l’élevage face aux prédateurs

Le plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage tire à sa fin, prévu pour expirer le 31 décembre 2023. Cependant, une nouvelle étape se prépare avec l’élaboration d’un plan d’actions pour la période 2024-2029. Dans cette perspective, le Conseil de l’Agriculture Française*, en charge du dossier prédateurs, appelle à une révision profonde des règles de gestion actuelles afin de protéger l’élevage contre les prédateurs. C’est dans ce contexte que les Assises de la Prédation tiennent le 1er et 2 juin 2023 à Chorges, dans les Hautes-Alpes.

>>> Des échanges constructifs pour des propositions solides

Les Assises de la Prédation représentent un rendez-vous majeur pour les éleveurs des départements touchés par les prédateurs. L’objectif principal est d’échanger sur les propositions à présenter aux pouvoirs publics qui seront présents tout au long de l’événement. Cet échange direct entre les éleveurs et les décideurs permettra de faire entendre les préoccupations et les besoins du terrain, en vue d’une meilleure prise en compte des réalités de l’élevage dans les futures politiques de gestion des prédateurs.

Un rassemblement impliquant tous les acteurs concernés : Les Assises de la Prédation ne se limitent pas aux éleveurs, car les élus des territoires ruraux sont également étroitement associés à cet événement. Il est crucial d’impliquer l’ensemble des parties prenantes pour favoriser une compréhension mutuelle et travailler ensemble à des solutions viables. Les enjeux dépassent les frontières de l’élevage, car la prolifération des loups menace également les économies locales, qu’elles soient pastorales ou touristiques.

>>> Préserver les économies locales

La présence croissante des loups met en péril les économies locales, impactant tant les activités pastorales que le tourisme. Les dégâts causés aux troupeaux et le stress permanent engendré chez les éleveurs nuisent à leur activité et à leur bien-être. Les Assises de la Prédation offrent une opportunité de sensibiliser les pouvoirs publics et de trouver des solutions durables pour concilier la préservation de cette espèce protégée avec les intérêts des éleveurs et des territoires ruraux

Les Assises de la Prédation, organisées conjointement par les Jeunes Agriculteurs, la Fédération Nationale Ovine, les Chambres d’Agriculture de France, la Fédération Nationale Bovine et la Fédération Nationale du Cheval, s’annoncent comme un événement d’envergure pour la défense de l’élevage face aux prédateurs. Cette mobilisation collective témoigne de l’engagement fort de l’ensemble de la filière agricole dans la recherche de solutions durables. En mettant en commun leurs expertises et en unissant leurs voix, ces acteurs clés de l’agriculture aspirent à peser dans les décisions politiques pour garantir un équilibre entre la préservation des espèces protégées et la viabilité des exploitations. La FNSEA se réjouit de cette collaboration et reste déterminée à défendre les intérêts des éleveurs tout en préservant les écosystèmes ruraux et les économies locales. Ensemble, nous construisons l’avenir de notre agriculture.


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> Un véritable plan de sauvetage de l’élevage

Les Assises de la prédation organisées à Chorges dans les Hautes Alpes par FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC/Chambres d’agriculture France ont réuni les éleveurs venus des 53 départements prédatés par les loups.

Le constat est le même partout : la population lupine se porte bien. En revanche les éleveurs prédatés et leur famille sont dans un état de mal être profond. Toute vie sociale décente est devenue impossible.

Le plan loup 2018/2023 en voie d’achèvement est un échec grave pour le maintien des activités d’élevage, pour le bien-être des éleveurs et de leurs troupeaux, malgré toutes les mesures de protection mises en place.

Le renouvellement des générations en agriculture se fait de plus en plus difficilement dans les territoires de présence du loup au grand dam des élus locaux présents à ces Assises qui s’inquiètent du devenir économique de leurs communes.

Alors que les attaques se multiplient aujourd’hui sur les bovins, après les ovins, alors que la France entière sera bientôt concernée, et alors que le seuil de viabilité du loup fixé à 500 loups dans le plan précédent est largement atteint puisque le comptage relève un minimum de 1000 loups sur le territoire, les éleveurs demandent au Gouvernement d’avoir le courage de mettre en place un véritable plan de régulation du loup permettant l’octroi des tirs de défense simplifié des troupeaux et préalable aux attaques des loups.

Pour FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC, le plan national d’actions 2024/2029 doit s’envisager comme un véritable plan de sauvetage de l’élevage.

Les éleveurs regrettent profondément de n’avoir pas pu porter ce message directement à Bérangère Couillard, Secrétaire d’Etat à l’écologie, et à Fabienne Buccio, préfète coordinatrice, qui n’ont pas fait le déplacement malgré l’urgence de la situation. Cette absence est symptomatique d’un désengagement que les éleveurs constatent depuis des années sur le sujet des prédateurs. L’abandon systématique des producteurs au profit des loups reste aujourd’hui incompréhensible au regard de l’objectif de souveraineté alimentaire qui est fixé. Ils ont pu cependant exprimer leur exaspération et leurs demandes à Marc Fesneau, Ministre en charge de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, qui a participé aux travaux en visioconférence, et ont pu lui rappeler que la profession propose des solutions pour sauvegarder l’élevage : ce sont désormais aux Pouvoirs Publics de prendre leurs responsabilités et de donner les moyens aux éleveurs de se défendre efficacement.

FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC lancent un appel à tous les élus des territoires : maires, conseillers départementaux et régionaux, parlementaires nationaux et européens à les rejoindre pour défendre ensemble un plan national d’actions 2024/2029 empreint de bon sens où la voix des acteurs des territoires ruraux colonisés par les loups sera enfin entendue et prise en compte.


Du côté d’Auguste Derrère

02 - 05/06/2023
 


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AUTOMOBILISTE (L') : Après avoir clamé que tous les piétons sont des cons, il n'ose plus descendre de voiture.
Grégoire LACROIX

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


 
Opinions et curiosités du web (2)


Phrases cultes

J'ai postulé pour travailler dans un pressing, et ils m'ont dit de repasser demain. Je ne sais pas comme fer.

Le problème du Moyen Orient, c'est qu'ils ont mis la charia avant l'hébreux.

Un milliardaire change de Ferrari tous les jours, et un SDF change de porche tous les soirs.

J'ai l'intention de vivre éternellement, pour le moment, tout se passe comme prévu.

Je me demande si, à moyen terme, le changement climatique finira par avoir des conséquences irréversibles sur les pizzas des 4 saisons.

Quand un crocodile voit une femme, il Lacoste !!!

Dieu a créé l'homme 10 minutes avant la femme pour qu'il ait le temps d'en placer une !!!


Vieille femme de Carantec

08 - 05/06/2023
 



Pensée du jour

Chaque progrès de l’agriculture capitaliste est un progrès non seulement dans l’art d’exploiter le travailleur, mais encore dans l’art de dépouiller le sol ; chaque progrès dans l’art d’accroître sa fertilité pour un temps, un progrès dans la ruine de ses sources durables de fertilité.
Karl MARX

Mon opinion (GW) : Tout faux et heureusement, mon cher Karl...

Le capital ayant été écrit il y a plus de 120 ans, on se demande pour quelle raison les terres agricoles ne se sont pas depuis transformées en déserts. Il est vrai qu'entre-temps les engrais minéraux ont changé la donne… et qu'on peut faire confiance à l’inventivité des hommes quand ils sont et restent libres ! (GW)


Il faut sauver la notion de mérite ! Par Gérald Bronner, dans Le Point

La méritocratie est une fiction qui ne tient pas toutes ses promesses, mais c'est une fiction utile. Sa seule alternative ? Le fatalisme social.



Fin de partie pour Didier Raoult ? Par Quentin Haroche

Marseille, le mardi 30 mai 2023 – Plusieurs scientifiques de renom dénoncent à nouveau dans une tribune les méthodes employées par le Pr Didier Raoult durant la crise sanitaire pour tester son protocole qui seraient contraires au droit et à l’éthique.

Durant l’épidémie de Covid-19, le Pr Didier Raoult s’est rendu coupable « du plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour ». C’est en tout cas l’avis exprimé par plusieurs scientifiques de renom, dont le Pr Mathieu Molimard, membre de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique et le Pr Alain Fischer, président de l’Académie des sciences, dans une tribune publiée ce dimanche dans le journal Le Monde.

Si ces médecins prennent à nouveau la plume pour dénoncer les agissements de l’ancien directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU), c’est en raison d’une nouvelle publication scientifique du microbiologiste marseillais, en date du 4 avril dernier. Dans cette étude, qui n’a pas encore été revue par les pairs, le Pr Didier Raoult analyse l’efficacité de son fameux protocole, constitué d’une association d’hydroxychloroquine (HCQ) et d’azithromycine (AZ) sur plus de 30 000 patients atteints de la Covid-19 et pris en charge à l’IHU de Marseille entre mars 2020 et décembre 2021. Et malgré les nombreuses études scientifiques qui ont prouvé le contraire depuis trois ans, le Pr Raoult ne démord pas de la position qu’il tient depuis février 2020 : son traitement permet selon lui de réduire fortement la mortalité des patients atteints de la Covid-19.

Tout comme les premières études du fantasque scientifique marseillais datant de 2020, cette nouvelle étude comporte de nombreux biais méthodologiques que ses détracteurs n’ont pas manqué de souligner. Le principal problème est que le groupe des patients ayant reçu l’association HCQ et AZ est comparé avec des patients qui ne l’ont pas reçu…car ils présentaient des contre-indications cardiaques. Or, ce sont possiblement ces problèmes cardiaques qui expliquent la plus forte mortalité du groupe qui n’a pas suivi le protocole Raoult.

« Le biais le plus flagrant, c’est ce biais de contre-indication, aucune méthode statistique ne peut rendre ces groupes comparables » explique l’épidémiologiste Mahmoud Zureik de l’université de Versailles. « Le peu que j’en ai vu est toujours absurde » se contente de commenter l’épidémiologiste Dominique Costagliola, une des signataires de la tribune du Monde. A ces critiques, la réponse de Didier Raoult et de ses partisans est toujours la même : il serait inutile voir même immoral de créer un groupe placebo pour un traitement aussi efficace que le HCQ.

Mais ce n’est pas sur la question de la méthodologie que les critiques visant Didier Raoult se concentrent cette fois, mais plutôt sur celle du droit et de l’éthique. Selon les auteurs de la tribune, ce que le Pr Raoult présente comme une étude observationnelle est en réalité un essai clinique non déclaré. Ils en veulent pour preuve le nombre de patients inclus et le fait que l’ HCQ était utilisée hors autorisation de mise sur le marché (AMM).
.../...
Voir Journal International de Médecine


Du côté d’Auguste Derrère

03 - 05/06/2023
 


Fouiller dans l’estomac des araignées pour savoir si elles mangent les insectes ravageurs de cultures
Voir theconversation.com
Signalé par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr


J'ai parcouru 1 000 km en voiture électrique pendant les vacances pour que vous n'ayez pas à le faire
Voir numerama.com


Histoires d’eau

> Sécheresse : Berlusconi, Albert II... Un maire français (Châteauneuf-Grasse dans les Alpes-Maritimes) impuissant face à des consommateurs d'eau aux noms trop importants

> Sécheresse : à Châteauneuf-Grasse, le maire s'insurge contre les gros consommateurs d'eau


Vendre son électricité photovoltaïque aux voisins (accès limité)

L’arrêté tarifaire d’octobre 2021 permet à des producteurs d’énergie photovoltaïque de revendre l’électricité à des voisins à un tarif et sur une durée qu’ils vont négocier librement.
Voir paysan-breton.fr


Comment couler une dalle béton de 200 m2 seul ?

Dans cette vidéo Cyrille coule la dalle béton de mon hangar. Il coule cette dalle de 200 m2 seul. Le résultat est super.
Voir Gilles vk agriculteur du Loiret


Le semencier Limagrain retire sa filiale Vilmorin de la Bourse pour cultiver la discrétion, par Patrice Moyon, 08/05/2023

Le groupe coopératif a décidé de sortir de la cote sa filiale Vilmorin, quatrième semencier mondial. Une façon aussi de ne plus rendre publiques les informations les plus stratégiques.
.../...
En 2018, la Cour de justice européenne avait considéré que ces NBT étaient des OGM (organismes génétiquement modifiés). Au mois de février, elle est revenue sur cette décision.  « On accélère simplement ce qui se fait déjà dans la nature. Sur un hectare de blé, il y a chaque année 20 000 mutations naturelles. Aujourd’hui, il faut dix ans pour développer une nouvelle variété. On pourrait gagner trois ans et répondre à des attentes environnementales. Nous ne créons pas de variétés résistantes aux pesticides et cette technologie n’introduit pas de gène extérieur », estime Sébastien Vidal., Président de Limagrain.

Voir ouest-france.fr

Remarque d'un ami spécialiste : Il est possible que l'ordre de grandeur du nombre de mutations/ha soit sous-estimé. Le taux de mutation par génération est de 1 pour 140 millions de paires de bases chez les plantes ou les animaux. Génome de blé 17 milliards de pdb, donc 120 mutations entre un grain et sa plante mère. Semis à 2 millions de pieds/ha, donc 240 millions de mutations dans un champs de 1 ha.


Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

AVENIR (L') : Il appartient à ceux qui se lèvent tôt, c'est une connerie. Prenez les éboueurs...
Jean YANNE

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr


Wanted: Japanese Stocks / Actions de sociétés japonaises recherchées

07 - 05/06/2023
 


Fashionable AI / La ruée vers l’or de l’Intelligence artificielle

08 - 05/06/2023
 


Wanted: cooling / La mode de la climatisation

09 - 05/06/2023
 


No taste for luxury goods / Les dépenses pour des produits de luxe en baisse

10 - 05/06/2023
 


Expensive Singapore private flats / L’inflation de l’immobilier à Singapour

11 - 05/06/2023
 


European soils

European Soil Data Centre Newsletter No.153 (May 2023) -

European Soil Data Centre Newsletter No.152 (April 2023)

European Soil Data Centre Newsletter No.153 (March 2023)

European Soil Data Centre Newsletter No.150 (February 2023)

European Soil Data Centre Newsletter No.149 (January 2023)


Cover Crops across Europe

Despite the growing importance given to cover crops as a sustainable agricultural practice (9-13 Million ha in the EU), the availability of spatial data for them is scarce.
The best information available are regionally aggregated survey data, which, although indicative, hinder the development of spatially accurate studies.
In a collaborative research study of JRC with INRAE, Paris-Saclay University and LSCE from France, we developed a disaggregation model to derive cover crops at high resolution. The model combined satellite data (Sentinel-1) with aggregated survey data to generate a high-resolution map of cover crops for Europe and the United Kingdom for the reference year of 2016. The map was validated with parcel-level data in France, where overall good results were found, with regional variations. This dataset includes the median, standard deviation, 5th and 95th percentiles of the predicted cover crop fraction.
Data available:
See esdac.jrc.ec.europa.eu


Fuel Positive: Making green ammonia for fertiliser and fuel on-farm

Canadian technology will enable crop farmers to manufacture their own green ammonia for fertiliser from air and water, with renewable energy where possible.
See fuelpositive.com


How Renewable Energy and Crops Can Coincide, by Jane Marsh, Editor-in-Chief Environment.co

Wind and solar farms are sometimes dedicated solely to producing renewable energy. However, farmers can also integrate renewable energy with traditional planting operations to maximize the use of space and even improve crop growth. Here’s how farmers are combining the practices.
See globalagtechinitiative.com


Une laitière
09 - 05/06/2023
 


Scientists develop better potatoes, for the sake of chips

You can’t have just one. Potato chips are America’s classic snack: crunchy, salty, greasy, and tasting of potato or flavored with things like sour cream, vinegar, BBQ, maple bacon, or Cajun dill. And today, on March 14, chip lovers across the country can celebrate them on National Potato Chip Day.

It shouldn’t be a surprise that Americans eat more potato chips than any other nation; more than four pounds a person a year, according to Potatoes USA. About 22 percent of the U.S. potato crop — nearly 7,500 million pounds annually — is made into chips. Consumers spend more than $7 billion dollars buying potato chips at retailers. And USDA’s Agricultural Research Service helps ensure that the country always has the perfect potato for frying into chips.

ARS’ potato breeding program has already produced some major winners in the potato chip category. One is Atlantic, a variety ARS developed and released in 1976, that remains the number two chipping variety in the United States.
.../...
See agdaily.com


An Ashamed Greenpeace, by David Zaruk, April 23, 2023

This week, Greenpeace won a case in the Philippine Supreme Court to suspend the sale and production of the recently authorised golden rice and a modified eggplant. But rather than the usual celebrations where the NGO gloats to their donors and followers about another great victory, for four days the Greenpeace websites and social media accounts have not mentioned this news at all. This was a more curious point than any legal victory in a corrupted judicial system.

After decades of fighting the commercialisation of golden rice (a grain supplemented with beta carotene), Greenpeace was seen to be unsympathetic to the malnourished in developing countries at risk from Vitamin A Deficiency (VAD), an affliction that kills millions and causes up to 500,000 children to go blind annually (source: Johns Hopkins). They also campaigned against the authorisation of an eggplant (Bt brinjal) that removed the necessity for smallholders to regularly apply pesticides to keep the brinjal fruit borer under control. This technology led to better work conditions for farmers and a more abundantly available vegetable staple in poor regions of the developing world. Both of these life-saving, empowering innovations went against Greenpeace’s anti-technology orthodoxy and for more than two decades they have been relentlessly trying to block their developments.

Greenpeace is fully aware of how socially unjust these campaigns have been, how it portrays the organisation as a cosmopolitan elite Western alliance trying to impose their affluent values on the poorest and most vulnerable in developing countries and how factually baseless their anti-biotech fear campaign has been. Years of constant criticism at the highest levels (including a letter signed by 110 Nobel laureates likening their golden rice campaign to crimes against humanity) has made it clear to Greenpeace that their actions against golden rice and Bt brinjal were destructive and unwelcome.

This hollow victory in the Philippine Supreme Court could only then be seen as a stain on Greenpeace’s social justice credentials and helps explain why they were rightly too embarrassed to publicly acknowledge their dreadful actions against humanity’s most fragile and precarious populations. So they stayed silent and pretended such a move to interfere with man’s fight against poverty and malnutrition was not of their doing.

If Greenpeace was so ashamed of winning in the Philippine Supreme Court, then why did they pursue this case in the first place?
.../...
See risk-monger.com


Départ pour la promenade

10 - 05/06/2023
 



Gazette de vitisphere.com,
portail vitivinicole

 


Earnings up after a fall / Revenus en hausse après une forte baisse

12 - 05/06/2023
 


Broken down rail freight in France / Fret ferroviaire en panne en France (source : lemonde.fr)

13 - 05/06/2023
 
   


Real estate market on the ceiling / Marché de l'immobilier au plafond

14 - 05/06/2023
 


Doctors don't stay doctors / Les docteurs ne restent pas docteurs

15 - 05/06/2023
 


CO2 and methane emissions / Émissions de CO2 et de méthane

16 - 05/06/2023
 
16 - 05/06/2023
 


Those leaving from New York State / Ceux qui partent de l'état de New-York

17 - 05/06/2023
 


New York State revenue down / Les revenus de l'État de New-York en baisse

18 - 05/06/2023
 


No more inflation in USA / USA : plus d'inflation !

19 - 05/06/2023
 


Camping cars down / Moins de véhicules de loisir

20 - 05/06/2023
 


Intel vs Nvidia

21 - 05/06/2023
 


El declive de la homeopatía, la ‘medicina’ que no cura (El Païs)

La venta de estos fármacos, cuyo único requisito para ser comercializados es que no hagan daño al paciente, ha caído un 25% desde que empezó la pandemia.
.../...
En sus más de dos siglos de historia, no es la primera vez que la homeopatía retrocede. Pero según Frías, no se puede descartar que en un tiempo surja algo que la vuelva a poner de moda. “Mira el ejemplo de los chemtrails [las estelas de condensación de los aviones que algunos conspiracionistas creen que son una forma de envenenar a la población desde el aire]. Parecía que ya nadie se acordaba de ellas y han vuelto”, dice. Frías cita al astrofísico y divulgador Javier Armentia, que asegura que las creencias son como un patito de goma, que por mucho que se hundan, siempre vuelven a resurgir.
“Sobre todo, si detrás hay dinero”, apostilla.
Ver elpais.com


How a single gene turns scales into feathers

Manipulating a single gene pathway turns chickens’ scaly feet into feathery ones. The gene encodes the sonic hedgehog protein, a signalling molecule that is involved in embryonic development. “Our results indicate that an evolutionary leap — from scales to feathers — does not require large changes in genome composition or expression,” says evolutionary biologist Michel Milinkovitch.
See cosmosmagazine.com/


UK Inflation vs EU Inflation

22 - 05/06/2023
 


Decline in the number of suckler cows / Baisse du nombre de vaches allaitantes

23 - 05/06/2023
 


Teens and social Media / Les adolescents et les réseaux sociaux

24 - 05/06/2023
 


As Drought Hits Farms, Investors Lay Claim to Colorado Water, by Jennifer Oldham, August 10, 2022

The debate over how to treat water—as a public resource or an investment tool—is escalating as climate change accelerates the water crisis in the West.
See civileats.com


Personalized RNA neoantigen vaccines stimulate T cells in pancreatic cancer
See nature.com


Fish on dry land hint at why we blink

Mudskippers (Oxudercinae) are comfortable in water and on land, and they are the only fish that blink. Their similarities to the first animals that emerged from the primordial seas mean that they can shed light on how some form of blinking arose in nearly all four-limbed vertebrates.

Researchers found that mudskippers blink for the same reasons that humans do — to clean and protect the eyes. “Having the opportunity to study how and why this behaviour first evolved provides an amazing opportunity to learn more about the way humans came to be as they are,” says evolutionary neuromechanics researcher and study co-author Brett Aiello.
See bbc.co.uk


AI or not AI? (Source : Courrier International)

25 - 05/06/2023
 


LVMH down / LVMH à la baisse

26 - 05/06/2023
 


Reassessment of Brexit by our English friends / Réévaluation du Brexit par nos amis anglais

27 - 05/06/2023
 


Brexit is THE problème / Le Brexit est LEUR problème

28 - 05/06/2023
 


Nvidia: A beautifull success / Le succès de Nvidia

29 - 05/06/2023
 


Why landing on the Moon is so hard

On Tuesday, the lunar lander belonging to Japanese company ispace became the latest in a long line of Moon missions that didn’t quite make it. It seems to have crashed on the lunar surface. Engineers need to anticipate all the many things that can go wrong in an environment that has low gravity, an almost non-existent atmosphere and plenty of dust. “Tests, tests and more tests are needed to prove out the landing system in as many scenarios as possible,” says space-robotics scientist Stephen Indyk. “And even then, nothing is guaranteed.”
See nature.com


Royal turtles on verge of comeback: Official, by Samban Chandara, 17 May 2023

Ministry of Environment spokesman Neth Pheaktra called on fishermen to help conserve the endangered royal turtle (batagur affinis). The species, also known as the Southern river terrapin, are on the verge of extinction in Cambodia, but a successful breeding programme is offering some hope.

Pheaktra led a May 15 media tour of an artificial sandbank at the Koh Kong Reptile Conservation Centre. During the visit, he expressed his admiration for the partner organisations that had joined the ministry in its efforts to conserve the royal turtle population.

He noted that the species was once thought to be extinct in Cambodia, but were rediscovered in 2000.
.../...
See phnompenhpost.com


Globally, 27% of children died before they were 15 years old in 1950. But that figure became 4.3% in 2020, which is a 6-fold decline in seventy years



Was England reduced to living mainly on herrings and potatoes after Indian Independence? No. A lesson for colonialists and imperialists like Putin..

In fact, not only did the UK continue to get  rich after the end of empire, the growth rate of GDP increased.



Wealthy, capitalistic, constitutional countries have virtually eliminated air pollution problems. These same places also have had falling carbon dioxide emissions for decades… by Wei Zhang, Princeton University



If you live on more than $30 a day, you are part of the richest 15% of the world...



Research and development underpin nearly all of the transformative changes we see on Our World in Data.

Cures for diseases, vaccines, and techniques to prevent infection have helped us survive beyond childhood and live much longer lives. Understanding hygiene, water, and sanitation has saved countless lives from preventable diseases.

Electricity, artificial light, transport, and other energy technologies have transformed our lives. Agricultural research has broken deadlocks in crop yields and allowed us to produce enough food for eight billion people.

Even beyond the long list of technological advances, research into effective political and economic systems, human rights, and social sciences have reshaped societies worldwide.

More research is needed to address our largest problems — old and new. We will need innovations in clean energy to tackle climate change, in agriculture to feed a growing population, and in medical research to tackle existing diseases and prevent new ones. Research is vital to address emerging risks such as artificial intelligence and nuclear weapons.

On our page you can find all of our data, visualizations, and writing on research, development, and innovation.



How are mental illnesses defined? How do researchers study the prevalence of mental illnesses?

Global data on mental health is essential to understand and support people with mental illness. This data can help us understand the scale and patterns of these illnesses, and how to reduce them.

In two new articles, we dig into global data on mental health and where it comes from.

First, we look at how mental illnesses are defined and diagnosed.

For example, about 1-in-6 people in the US say they’ve had a depressed mood for several days in the past two weeks. But having one or a few symptoms does not necessarily mean that someone can be diagnosed with depression. Instead, health professionals look at the combination, duration, and effect of symptoms that people report.

Next, we look at how researchers study the prevalence of mental illnesses. How do they collect this data, and how reliable is it?

We look into two broad sources of this data — diagnoses and surveys — and explain the strengths and limitations of each. We also explain how researchers use this data to make global estimates of the prevalence of mental illnesses, including for countries where data has not been collected.



Artificial intelligence is transforming our world — it is on all of us to make sure that it goes well

Why should you care about the development of artificial intelligence?

Think about what the alternative would look like. If you and the wider public do not get informed and engaged, then we leave it to a few entrepreneurs and engineers to decide how this technology will transform our world.

That is the status quo. This small number of people at a few tech firms directly working on artificial intelligence (AI) do understand how extraordinarily powerful this technology is becoming. If the rest of society does not become engaged, then it will be this small elite who decides how this technology will change our lives.

To help change this status quo, we address three questions in this article: Why is it hard to take the prospect of a world transformed by AI seriously? How can we imagine such a world? And what is at stake as this technology becomes more powerful?



A first thought for today

I don't know why we are here, but I'm pretty sure that it is not in order to enjoy ourselves.
Ludwig WITTGENSTEIN, philosopher (1889-1951)


A second thought for today
NB : Un polymathe est une personne aux connaissances variées et approfondies, en particulier des connaissances en art et en science.

I had a terrible vision: I saw an encyclopedia walk up to a polymath and open him up.
Karl KRAUS, writer (1874-1936)


A third thought for today

If you have knowledge, let others light their candles in it.
Margaret FULLER, author (1810-1850)


A fourth thought for today

I feel fairly certain that my hatred harms me more than the people whom I hate.
Max FRISCH, architect, playwright, and novelist (1911-1991)


Vidéo de l'Académie
d'Agriculture de
France




A old farmer joke (old joke)

A farmer stopped by the local mechanic’s shop to have his truck fixed. They thought it might have something to do with the transmission, so they couldn’t repair it while he waited. He told the mechanics that he didn’t live far and would just walk home.

On the way home he stopped at the hardware store and bought a bucket and a gallon of paint. He then stopped by the feed store and picked up a couple of chickens and a goose. However, struggling outside the store he now had a problem ― how to carry his purchases home.

While he was scratching his head he was approached by a little old lady who told him she was lost. She asked "Can you tell me how to get to 1603 Mockingbird Lane?” The farmer replied "Well, as a matter of fact, my farm is very close to that house. I would walk you there but I can’t carry this lot."

The old lady suggested "Why don’t you do this? Put the can of paint in the bucket. Carry the bucket in one hand, put a chicken under each arm and carry the goose in your other hand."

"Why, thank you very much, that works just fine!" he said, and proceeded to walk the old girl home.

On the way he said "Let’s take my usual short cut and go down this alley. We’ll be there in no time."

The little old lady looked him over cautiously then said, "I am a lonely widow without a husband to defend me... How do I know that when we get in the alley you won’t have your way with me?”

The farmer said with some irritation "Holy smokes, lady! I’m carrying a bucket, a gallon of paint, two chickens, and a goose. How in the world could I do that?"

The old lady replied: "Set the goose down, cover him with the bucket, put the paint can on top of the bucket, and I’ll hold the chickens."



   


Cette gazette est disponible sur le site de l’Association francophone d’informatique agricole (Afia)


Les archives de cette gazette sont disponibles sur le site de l'Afia


Do not miss the Virus Jokes in English and French

Blagues de janvier – février 2021
Coronavirus 1 
Coronavirus 3
Ant joke
Virus 1
Virus 3
Virus 5 
Histoires drôles de l'oncle Paul (Jamet)
Dernières histoires de Michel Gil-Antoli
Et encore... 
Et celles de mars-avril 2021
Special "Biblical studies"
Celles de juillet 2021 en français et en anglais, dont 17 sur le virus en bas de page)
Blague d'octobre 2021
Suite des blagues d'octobre 2021
Blagues de décembre 2021

Seconde vague 2022 de blagues
Celles d'août 2022 <<<<<<<<<<<<<<<<<
Coronavirus 2
Coronavirus 4
Virus et autres sujets
Virus 2
Virus 4
Virus 6
Histoires drôles de Georges Larroque

Les dernières histoires de Jean Pinon
Et encore

Tout sur le vaccin
Celles de mail 2021
Celles de juin 2021
Celles d'août

Celles de septembre
Le dico de Paul J.
Blagues de novembre 2021

Premières blagues de 2022
Celles de juillet 2022


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