Du côté du web et de l’informatique agricole n° 14 du 06 juillet 2023

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Allez consulter la formidable encyclopédie de l’Académie d’agriculture où règne une intéressante pluralité de points de vue !
Une ressource trop méconnue.
Voir academie-agriculture.fr


La chaine youtube.com de l’Académie d’Agriculture

Aujourd’hui 2000 abonnés à la chaîne, plus de 2900 vues de la séance « L’agriculture de conservation des sols » et plus de 3100 pour la première partie du colloque « Une seule santé : les microbes et l’antibiorésistance ».

À l'heure où "la sur-médiatisation l'emporte souvent sur la raison" et où "les tribuns autoproclamés experts empêchent les vrais experts souvent mauvais tribuns de s'exprimer", notre compagnie riche de plus de 250 années de SAVOIR RECONNU, se devait d'avoir sa chaîne YouTube pour ÉCLAIRER le plus grand nombre, et en particulier les jeunes, en diffusant par vidéo sa RÉFLEXION sur le progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de l'environnement ainsi que ses EXPLICATIONS sur les enjeux techniques, économiques, sociaux et environnementaux dans ces domaines.

Nous espérons que le nombre de vos visionnages de nos vidéos de diffusion d'un SAVOIR CRÉDIBLE attesteront que notre chaîne Académie d'Agriculture de France a atteint son objectif !

Voir la chaine youtube.com de l’Académie d’agriculture


Avant l’informatique / Before computers

03/07/2023

Déclin des oiseaux : bref décryptage d'une manipulation scientifico-médiatique, par André Heitz
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La thèse du déclin ou de la disparition a aussi été étayée par défaut, par l'absence de références textuelles ou graphiques aux espèces dites « généralistes ». Or celles-ci ont prospéré ! Pour la France, M. Philippe Stoop a calculé sur European Scientist, par exemple, que l'augmentation des effectifs et de la biomasse des seuls pigeons ramiers depuis 2001 est supérieure à la diminution de l'ensemble des espèces des milieux agricoles. [3] Il y a, en quelque sorte, « grand remplacement ».

Quant au rôle de l'agriculture, les auteurs ont utilisé un indicateur comptable et non agronomique, peu pertinent, présentant des évolutions très différentes dans le temps et d'un pays à l'autre, et peu représentatif du rôle (allégué) des engrais et des (tous les) pesticides. Des facteurs importants comme l'évolution des habitats, les ressources alimentaires, la météo, la concurrence entre espèces, la prédation ou les maladies n'ont pas été évoqués ou seulement incidemment.

Mises côte à côte comme l'a fait Libération, les cartes des déclins (allégués) de l'avifaune et de l'intensification (alléguée) agricole ne montrent pas le lien de « quasi-causalité » allégué. [4]

Il n'empêche que l'agriculture, dans toute sa complexité et pas seulement du point de vue de l'intensification, joue un rôle. C'est particulièrement le cas pour les espèces dites « des milieux agricoles », en déclin important (57 % entre 1980 et 2016 selon l'étude) – et concurrencées par les « généralistes ». Les agriculteurs peuvent et doivent contribuer à des évolutions de l'avifaune considérées comme favorables.
Voir seppi.over-blog.com

Opinions et curiosités du web (1)

Blague de la semaine

Le magasin restera fermé jusqu'à nouvelle horde !

Merci pour votre compréhension !

Signalée par Paul JAMET
Mél : paul.jamet(a)free.fr

Mon opinion (GW^) : Le jeu de mots est excellent, mais ne correspond pas du tout à la réalité telle que je la perçois :,

- les jeunes, manipulés par les réseaux sociaux, me paraissent vivre dans un monde virtuel où tout est possible, y compris la violence absurde qui pénalise nos proches.

- Ils ne sont pas les seuls : les gilets jaunes, puis les antivax, puis les anti-régime de retraite équilibré et pesant moins sur les jeunes générations, et aujourd'hui les jeunes qui prétendent qu'on vit très mal " dans les quartiers " qu'ils se sont acharnés à dégrader… souffrent tous de la même hallucination : il existerait quelque part un trésor caché détenu par de méchants riches qu'il suffirait de taxer pour résoudre tous les pbs.

La réalité est la France est parmi les grands pays et ceux de taille moyenne, un des plus riches et le moins inégal, où l'on vit le plus longtemps… Bien sûr nous avons des pbs mais c'est de notre responsabilité personnelle d'essayer de les résoudre. Question : parmi les adultes qui se disent " révoltés ", combien font l'effort d'aider nos jeunes par du soutien scolaire, l'organisation d'activités de sports ou d'activités culturelles, etc. ?

Le paradoxe sur la tolérance aux inégalités (ou paradoxe de Tocqueville)

Plus un peuple voit sa situation s’améliorer et son bien-être augmenter, plus son pouvoir d’achat et son accès aux biens considérés comme la norme sociale augmentent. Bref, plus il tend ainsi vers l’égalité des conditions donc approche de son but, plus il est sensible à la distance (devenant insupportable) qui le sépare encore du but.
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Grâce aux impôts et aux prestations sociales, la France est le pays qui en fait le plus pour réduire les inégalités.

Elle consacre près du tiers de son PIB à des dépenses sociales, bien plus que la moyenne de l’OCDE (20 %).

Après redistribution (impôts et prestations), l’écart initial de revenus (de 1 à 8) passe à un écadrt de 1 à 3. Le niveau de vie moyen des 20 % les plus modestes est augmenté de 71 %, celui des 20 % les plus aisés diminue de 20 %.

Et d’après l’Observatoire des inégalités, seuls 8 % de la population se situent au-dessus du seuil de richesse fixé à 3 500 euros mensuels (le double du niveau de vie médian).
Voir pourleco.com

L'entrée de Manouchian au Panthéon : une injustice réparée, vue par le PCF (et pas que !)
Voir vidéo captée au Sénat

Les raisins de Pierre-Joseph Redouté : Des aquarelles pour l'avenir de la vigne

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Enjamber l'espace et le temps, Exel Industries, 70 ans de recherche d'excellence pour faire différemment et mieux qu'avant, de Robert Ballu, Robert Laffont

Il y retrace les 70 ans de l'aventure qui a débuté par la création de Tecnoma par son père Vincent Ballu, puis la constitution du groupe EXEL Industries. Y figurent la contribution de sa famille et de ses collaborateurs pour amener ce groupe familial français au plus haut niveau international dans ses domaines de compétences : agriculture, pulvérisateurs pour la protection des cultures et machines de récolte de betteraves.

- Industrie : Équipements pour l'application de peinture poudre et liquide.

- Jardin : pulvérisateurs, pompe, arrosage, composteurs......

- Nautisme : construction de bateaux/voiliers prémium.

Tony Ballu, le père de Vincent Ballu, a été enseignant à l'INAPG et membre de l'Académie d'Agriculture de France.

Voir « L’incroyable épopée d’un constructeur champenois » (joli titre du Betteravier Français !)

03/07/2023

Jusque vers les années 1820, l'agriculture n'a pas tellement changé...

03/07/2023

Le stockage hydraulique, grand oublié de la transition énergétique ?

Acronyme de Station de Transfert d’Energie par Pompage, une STEP est une centrale hydro-électrique spécifique, capable de faire monter de l’eau d’un bassin inférieur vers un autre situé plus en altitude pour stocker son énergie potentielle. Exemples en France :

- Barrage de Grand'Maison, Isère, 1 800 MW,
- Centrale de Montézic, Aveyron, 910 MW,
- Centrale de Revin, Ardennes, 800 MW,
- Barrage de Bissorte, Savoie 748 MW,
- Le Cheylas, Isère, 480 MW,
- Centrale de La Coche, Savoie, 370 MW

Voir lemondedelenergie.com


La paysanne, 1875, par Johann Georg Meyer von Bremen

01 - 03/07/2023

Young girl knitting, not dated, 19th century, by Johann Georg Meyer von Bremen

02 - 03/07/2023

Dauguet

Figurez-vous qu’il fut un temps où les masculins s’intéressèrent aux poétesses, puis se lassèrent. Ce fut la Belle Époque…

Voici Marie Dauguet, vitaliste, trop vivante sans doute, avide d’air et de souffle, adulée, puis oubliée...

Du point des vue des lecteurs de la guyzette, elle écrivait bien loin de l’agronomie, quoique… voyez la première strophe !

En tous cas, voici une poésie qui vous montrera que la vitalité de nos compagnes est plus inventive, peut-être bien plus puissante, et sûrement plus torride que celle de nous autres, mâles...

	Ode à l’amant, de Marie Dauguet (1860 - 1942) Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau. Tu te dresses et tu es la force de la forêt ! Tes reins blessent mes mains nouées, Tu es rude comme un chêne. Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main, J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. Je me rassasie de ton odeur sauvage ; Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme le loup, Tu jaillis comme un hêtre Dont l'énergie gonfle l'écorce. ...Le nœud de tes épaules est dur sous les mains ; L'axe du monde est dans ta chair. ...Mais je louerai ton cri sauvage, Mais je louerai ton corps qui embaume, C'est un bois sauvage, aux rudes fleurs. Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair ; Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance. Je louerai tes poings et comment ils se dénouent Tout à coup, quand tu retombes Au creux d'une épaule, Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange. Éclate, et craque, et monte, et brise les cloisons, Éternel flux berceur dont la force circule Signalé par Maurice GUEGUEN Mél : maugueg2(a)gmail.com
		Le baiser, de Auguste Rodin, marbre, Paris, Musée Rodin

Biodiversité : Sommes-nous les intendants de Dieu sur terre ? De Arnaud Blaret, 18.06.2023

Cette question peut paraître incongrue en France qui est attachée aux notions de laïcité et dans lequel on évite de mélanger science et religion.

Ce n’est pas le cas partout, notamment aux États-Unis où, dans le domaine de l’écologie, la pensée religieuse exerce toujours une forte influence et pèse sur les politiques environnementales. Les mouvements créationnistes y sont très actifs et c’est d’ailleurs dans le monde anglo-saxon qu’est née l’éthique environnementale relative à la protection de l’environnement.
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Voir europeanscientist.com 03/07/2023

Une centaine d'aquarelles de cépages français réalisées par l'illustre Pierre-Joseph Redouté, ont été retrouvée à l'Académie d'agriculture. Elles témoignent de la naissance d'une science des vins. Au début du XIXe siècle, le minsitre de l'Intérieur Jean-Antoine Chaptal demande à Pierre-Joseph Redouté, connu pour ses peintures des roses du château de Malmaison, de représenter l'ensemble des cépages français réunis dans une collection au jardin du Luxembourg. Quatre-vingt trois aquarelles sur vélin de variétés de vignes nous sont parvenues. Elles sont publiées pour la première fois et accompagnée d'un texte explicatif de l'un des plus grands ampélographes français : Jean-Michel Boursiquot. Ces planches ont une valeur patrimoniale incomparable. Elles ont été réalisées par les plus fameux illustrateurs botaniques de l'époque, au premier rang desquels Pierre-Joseph Redouté et marque une date hautement symbolique dans l'histoire de la viticulture française : les prémices de l'ampélographie. À l'heure du regain d'intérêt pour les cépages autochtones et des nombreuses interrogations que posent le réchauffement climatique, les vélins témoignent de la diversité passée dans un pays où 95% de la production vinicole reposent aujourd'hui sur 40 variétés. Au-delà de la reproduction de ces planches, c'est l'histoire du vin et de la vigne qui nous est racontée, ou comment on s'est inquiété de la qualité du vin dès le XIXe siècle. L'ouvrage se conclut par un éclairage scientifique sur l'avenir de la vigne au XXIe siècle. Voir editionspaulsen.com

Épidémie d’obésité : impuissance du Nutriscore ? De Jean-Paul Jamet, 19.04.2023

Alors que l’inflation frappe le panier de la ménagère comme jamais, d’autres chiffres inquiètent : notamment l’épidémie d’obésité. D’après une enquête menée par l’INSERM, de plus en plus de Français sont obèses et/ou en surpoids. Pourtant ce n’est pas faute d’action de la part des autorités de santé publiques qui promeuvent le Nutriscore. Comment expliquer ce manque de résultats malgré des moyens mis en œuvre ? Ne faisons-nous pas fausse route en nous appuyant sur un concept dépassé de l’alimentation.
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Voir europeanscientist.com 03/07/2023

Retraites : l’argumentaire des opposants à la réforme mis à mal, par Marc Vignaud et l’Opinion vidéos

Dans son rapport annuel 2023, le Conseil d’orientation des retraites (COR) publie des simulations sur les conséquences de la réforme. Elles remettent en cause plusieurs arguments de ses détracteurs

Le rapport 2023 du Conseil d’orientation des retraites est un rapport très attendu puisqu’il arrive après la réforme des retraites du gouvernement. Et ce rapport est assez étonnant parce qu’il contredit plusieurs arguments qu’on a beaucoup entendus contre cette réforme.

>>> Argument n°1 : le système ne serait pas en déficit

Alors effectivement, on a beaucoup entendu que cette réforme n’était pas très utile, puisque finalement le déficit des retraites était mineur.

Et ce qui est intéressant dans ce rapport en tout cas, c’est que même après la réforme des retraites du gouvernement, dans une hypothèse centrale de scénarios économiques, c’est-à-dire une croissance, pour faire simple, de 1 %, le déficit du système de retraite persiste sur toute la durée de la prévision du COR, c’est-à-dire jusqu’en 2070 ; à partir de 2024, n’y a pas une seule année ou il n’y aura pas un déficit des retraites. Et un déficit qui se creuse quand même pas mal jusqu'à 0,8 % du PIB en 2070.

C’est quand même très étonnant qu’il y ait toujours ce déficit malgré la réforme du gouvernement, ce qui prouve finalement que le déficit qui existait avant la réforme n'était pas si anecdotique que ça et qu’il fallait bien faire quelque chose pour les retraites.

Alors ça aurait pu être la réforme du gouvernement, évidemment, mais ça peut être évidemment d’autres mesures. On sait qu’en matière de retraites, il faut soit augmenter les cotisations, soit baisser les pensions, soit allonger la durée des carrières. Il n’y a pas beaucoup d’autres leviers disponibles.

>>> Argument n°2 : les femmes et les plus modestes seraient les grands perdants

Finalement, ce qu’on voit dans ce rapport du Conseil d’orientation des retraites, qui s’appuie sur des simulations des effets de la réforme, c’est que ce n’est pas totalement vrai.

Les pensions, sur toute la durée de la retraite des plus modestes, elles vont augmenter. Beaucoup augmenter, même, pour certains. Et ça, c’est lié au fait qu’il y a eu une vraie mesure de revalorisation des petites pensions, même si elle a été vendue à tort par le gouvernement comme une retraite garantie à 1 200 €, ce qui n’est pas du tout le cas. Mais cette revalorisation est réelle.

Pour ce qui concerne les femmes, effectivement, on a aussi beaucoup entendu qu’elles étaient perdantes. Mais on voit dans les simulations sur deux générations qui ont été réalisées – la génération de 1966 et la génération de 1984 –, qu’en fait, en termes de montant de pension touché sur toute la durée de la retraite, alors même que les carrières vont s’allonger, la durée de la retraite va se réduire, ces pensions vont moins diminuer pour les femmes, pour la génération de 1966, que celle des hommes.

Là, effectivement, les pensions vont diminuer puisqu’on raccourcit la durée de la retraite. Mais pour la génération de 1984, toutes les pensions vont augmenter. En fait, comme on fait travailler les gens plus longtemps, ils vont cumuler, par exemple, plus de points sur leurs retraites complémentaires Agirc-Arrco et donc, malgré le raccourcissement de leur durée à la retraite, sur toute la retraite, ils vont toucher des pensions plus élevées. Et c’est encore plus vrai pour les femmes, dont la pension va encore plus augmenter que celle des hommes.

>>> Argument n°3 : il n’y aurait pas de problème financier puisque les dépenses de retraite resteront stables
C’est un argument qui est souvent utilisé pour dire qu’une réforme des retraites n’est pas nécessaire.

C’est vrai que les dépenses de retraite, par rapport au produit intérieur brut (PIB), ne vont pas dériver.

Elles vont même plutôt baisser un petit peu dans les prochaines années. Et ça, c’est un vrai argument pour dire qu’il n’y a pas de danger sur le système de retraite et donc qu’une réforme n'était pas faite pour le sauver.

Ce qu’on oublie de dire souvent quand on parle de ça, c’est qu’en fait, cet effet de maîtrise des dépenses de retraite, elle vient de deux choses.

Elle vient d’abord du fait qu’il y a eu beaucoup de réformes auparavant. Donc il a fallu faire des réformes pour arriver à cette maîtrise.

Ensuite, parce qu’une de ces réformes prévoit une indexation des pensions de retraites sur l’inflation et non pas sur les salaires. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les retraites vont se dégrader petit à petit, lentement, par rapport aux revenus des actifs.

Elles ne vont pas baisser en valeur absolue, elles vont continuer à augmenter, mais moins vite que les salaires. Évidemment, sauf si l’inflation augmente de façon durable, plus vite que les salaires. Mais, normalement, les salaires augmentent plus vite que l’inflation, sinon tout le monde perd du pouvoir d’achat. C’est ce qui explique que les dépenses de retraite par rapport au PIB sont maîtrisées.

Est-ce que c’est réaliste d’avoir une telle baisse des pensions par rapport aux salaires des actifs dans les prochaines années ? Les chiffres sont quand même assez impressionnants. Le niveau de vie des retraités va beaucoup baisser – celui des retraités par rapport à celui des actifs. Est-ce que c’est réaliste ? Il faudra sans doute que des politiques corrigent ça à l’avenir et il va donc falloir encore prendre des mesures pour éviter que les pensions ne baissent. Et ça, ça fera remonter forcément les dépenses de retraite par rapport au PIB.
Voir lopinion.fr

Au bonheur des bistrots, photographies de Pierrick Bourgault Une bonne partie des photos ont été prises dans les bourgs des campagnes... Cafés et bistrots sont des bulles ouvertes sur le monde. Les visages et les lieux racontent leur quotidien, un territoire, des cultures. L’itinéraire photographique de Pierrick Bourgault se glisse dans des univers intimistes parfois insolites, souvent chaleureux, toujours d’une infinie diversité et précieux pour la qualité de la vie. Ces bistrots à vins, bars-concerts, cafés urbains ou ruraux ont une âme : celle des femmes et des hommes qui les ont fondés, qui y travaillent, qui les fréquentent. L’humanité se reflète dans leurs miroirs et sur le zinc de leurs comptoirs, à la hauteur du coude et du cœur. Pour commander…

Faut-il vraiment une nouvelle loi d'orientation agricole ? Par Jean-Marie SERONIE, membre de l'Académie d'agriculture

La lecture des 3 rapports des groupes de travail remis au ministre de l'Agriculture fait naître un très grand doute sur l'opportunité d'une nouvelle loi agricole.

Sur les 250 pages de rapport (sans les annexes !) je retiendrai un grand travail réalisé, un diagnostic et une appréciation des enjeux assez partagés semble-t-il mais une absence de vision commune sur l'avenir, un manque de consensus sur les objectifs. Trois points semblent au cœur des dissensus : l'importance de l'export, le rôle de l'élevage, l'utilisation de la chimie agricole.

Les 3 groupes proposent des orientations qui sont en général globales et peu précises, ressemblent parfois à des vœux pieux. On note :

- la volonté de ne pas trancher, on pourrait résumer plusieurs propositions par : il y a accord sur le fait de favoriser "le durable" mais désaccord sur le fait de réduire les soutiens au "non-durable".

- Quasiment aucune proposition ne relève de la loi sauf en matière de foncier. Or la situation politique de l'Assemblée nationale rend très aventureuse la prise en compte du foncier. Le risque d'hystérie est énorme. Sur la précédente mandature où En Marche était largement majoritaire, le ministre n'a jamais osé engager la loi foncière souvent évoquée.

- Deux chantiers transversaux sont évoqués dans l'ensembles des rapports : la nécessité de revoir l'accompagnement des agriculteurs (conseil, innovation, recherche et développement)... cela figure d'ailleurs en bonne place dans la contribution de l'Académie d'Agriculture faite au ministre de l'agriculture ainsi de l'importance de raisonner la gouvernance des questions agricoles au niveau territorial. Une réflexion devra être poursuivie sur ces deux axes structurants pour l'avenir.

Un pacte agricole, définissant une vision claire de l'avenir semble nécessaire, des plans d'actions sont à engager rapidement notamment dans l'enseignement où les propositions concrètes consensuelles sont nombreuses. Des chemins d'évolution forte, peut être radicale sont à construire sur l'accompagnement ou la gouvernance de l'agriculture.

Faut-il pour autant une loi d'orientation ... je ne le pense pas, un pacte, la soft law, la négociation entre parties prenantes sont sans doute des voies plus adaptées aujourd'hui.

>>> Autre interview sur l'actualité agricole. Le 23/06/2023, avec un large tour d'horizon des principaux dossiers "chauds" du moment :

- Le très intéressant rapport de la Cour de Comptes sur l'élevage bovin critique en réalité vivement l'action du ministère de l'Agriculture

- L'article sur la diminution de oiseaux qui a fait grand bruit montre en réalité les effets de l'amélioration des pratiques agricoles depuis 20 ans

- Comment accélère-t-on la décarbonation de l'agriculture ?

- Comment on change les pratiques agricoles ?

- Quels modèles économiques demain ?

 - Les agriculteurs sont-ils les dindons de la farce ?

- La suppression de la détaxation du GNR est logique, il faut la remplacer intelligemment

- Il ne s'agit de tout balayer, en agriculture on ne fait pas mal, mais il faut faire encore mieux.

Voir agroeconomie.com
Contact : JM SERONE
E-mail : seronie.jm(a)gmail.com

Enjeux biotechnologiques : des OGM à l’édition du génome, par Catherine Regnault-Roger, membre de l’Académie d’agriculture L’évolution des techniques de modification du génome par génie génétique s’est caractérisée par une rupture technologique majeure avec la découverte de CRISPR en 2012. On distingue désormais les biotechnologies de première génération mises au point au XXe siècle et les biotechnologies actuelles de deuxième génération, les NGT ou New Genomic Techniques, dont l’édition du génome. Comment considérer ces modifications génomiques par rapport à celles qui se produisent spontanément dans la nature ? Quelles sont les applications de ces techniques dans les domaines du végétal, de l’animal et de la santé humaine ? Quelles perspectives en termes de développement et d’indépendance pour les pays ? Quelle réglementation est en vigueur sur les différents continents ? L’ouvrage questionne ce que sont les OGM, les produits d’édition du génome et la place des transformations génomiques aujourd’hui et demain dans nos sociétés. L’auteur se propose, à partir de son expérience au Comité scientifique du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) pendant toute sa durée (2009-2021), de donner quelques repères géostratégiques et réglementaires sur les biotechnologies afin de mieux cerner les enjeux actuels. Voir pressesdesmines.com

Faucheurs volontaires : une rarissime condamnation à Rodez, par Emmanuelle Ducros  - 28 juin 2023

Les déprédations des Faucheurs volontaires, nombreuses ces dernières années, sont presque toujours impunies

Des sacs éventrés, des tonnes de semences inutilisables... C'était le bilan, le 10 novembre 2021, de ce que 80 Faucheurs volontaires d’OGM avaient appelé une « inspection citoyenne », menée dans un site RAGT de Colmont (Aveyron). Ils croyaient y débusquer des OGM, ils n’avaient détruit que des graines autorisées à la culture.

A Rodez, la justice s’intéressait depuis le 7 juin au cas de 28 de ces faucheurs. 27 autres avaient demandé à être jugés pour les mêmes motifs, habitude militante pour transformer le tribunal en tribune. La justice a rendu sa décision ce 28 juin : les 55 Faucheurs ont été relaxés des accusations de vol, mais tous ont été condamnés pour dégradations à des amendes de 200 euros sans sursis, auxquelles s’ajoutent 6 566 euros à verser au céréalier, plus 1 000 euros pour préjudice moral et 1 500 euros de frais d’avocats.

Un fait assez rare pour être souligné, puisque, sur les 35 razzias similaires ayant eu lieu en France en 10 ans, une seule condamnation, symbolique, avait jusqu’ici été infligée. La justice avait prononcé des non-lieux dans la plupart des cas et même, parfois, reconnu un « état de nécessité » justifiant les saccages.

Symbole. Ce n’est pas tant le montant des amendes qui a rendu les Faucheurs, habitués à l’impunité, furieux, que la reconnaissance de leur culpabilité. Laurent Guerreiro, président du directoire de RAGT, se montre prudent, mais salue l’avancée à un moment où les attaques contre le monde agricole se multiplient avec l'émergence des Soulèvements de la Terre : « Il peut y avoir appel de la part des Faucheurs, pour continuer à médiatiser les dégradations et à faire de la justice une foire. Toujours est-il qu’ils ont été condamnés, que les dégradations et la pénétration dans un lieu privé ont été sanctionnées. Les amendes individuelles s’appliquent aussi aux Faucheurs qui comparaissaient volontairement, par militance. C’est l’essentiel : l’illégalité de ces actions est reconnue. »
Voir lopinion.fr

Evidence Based Bonne Humeur… à la recherche de l’esprit critique, un excellent livre de Romain Meunier !!! >> Un ouvrage ludique et qui fait chauffer les neurones. À mettre entre toutes les mains ! Francois-Marie BRÉON, président de L'Association française pour l'information scientifique (Afis) >> L’esprit critique se défend de toutes les façons, même avec des petites boules bavardes et cartoonesques. Romain Meunier nous démontre avec son livre qu’on peut allier pertinence et impertinence. Gérald BRONNER, sociologue, membre de l'Académie des technologies Voir Livre d’or Voir la présentation du livre et le commander

Point de vue : Ne pas blâmer le bétail pour le changement climatique
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Au niveau mondial, la plus grande source de dioxyde de carbone est l'industrie des combustibles fossiles – pétrole, gaz naturel et charbon. Les ruminants seraient responsables de 16 % des émissions, mais comme je l'ai dit au début, ce méthane a été fabriqué à partir du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère et se décomposera à nouveau en dioxyde de carbone dans 10 à 12 ans. Le traitement des eaux usées et les déchets animaux contribuent chacun à hauteur de 5 %. Les termites en émettent 4 %. La culture du riz représente 12 %, car les méthanogènes se développent bien dans les sols gorgés d'eau, où les niveaux d'oxygène sont supprimés. Les décharges et la combustion de la biomasse représentent 14 %. Les zones humides et autres sources naturelles représentent 25 %.

On estime à 1,5 milliard le nombre de bovins dans le monde. Si on y ajoute les ruminants sauvages, le nombre total de ruminants s'élèverait à environ 2 milliards, tous rotant du méthane. Certaines personnes veulent éliminer un milliard de bovins et convertir les gens au végétalisme. Mais les humains rejettent aussi du méthane, et un régime végétalien en double la quantité. Et nous sommes 8 milliards. Peut-être qu'obtenir toutes nos protéines à partir de haricots et de pois serait un changement à somme nulle ? (Je plaisante.)

En octobre 2022, le Congressional Research Service a attribué 11 % des émissions de gaz à effet de serre des États-Unis à l'agriculture et à la sylviculture ; il crédite ces industries – qui absorbent de grandes quantités de carbone atmosphérique dans le sol et les tissus végétaux – de la compensation de 13 % des émissions totales de gaz à effet de serre des États-Unis, soit un résultat net positif de 2 % pour ces industries. Alors, s'il vous plaît, n'accusez pas les vaches !
Voir le blog d'André Heitz





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Rédacteur de cette gazette : Guy Waksman Membre de l'Académie d'Agriculture ; Médaille de vermeil de l'Académie d'Agriculture 2006 Ancien directeur d'ACTA Informatique ; Ancien président de l'AFIA ; Ancien président de EFITA, European Federation for Information and Communication Technology in Agriculture, Food Industry and the Environment (2013-2015) ; Ingénieur Agronome (Montpellier 70) ; Institut de Contrôle de Gestion (78-80) ; Mérite agricole (Officier) Mél : guy.waksman(a)laposte.net

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BELGE (Le) : Il se délecte d'être pris pour un con par un imbécile.
Philippe GELUCK

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

03 - 03/07/2023

Le retour à la maison / The Homecoming, not dated, by Johann Georg Meyer von Bremen

04 - 03/07/2023

La MSA est partenaire de plus de160 sites France Services en Île-de-France ! France Services, qu'est-ce que c'est ?

France Services permet en un seul lieu un accompagnement sur les démarches de 9 partenaires : Mutualité Sociale Agricole, Direction Générale des Finances Publiques, La Poste, Pôle emploi, Caisse d’Allocations Familiales, Caisse Primaire d’Assurance Maladie, Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, Ministères de l’Intérieur (Préfecture) et de la Justice.

Les agents des sites France Services peuvent vous aider à réaliser vos démarches de la vie quotidienne en lien avec ces services publics ainsi que dans l’utilisation des outils informatiques et numériques.

Vous pouvez vous y rendre pour accomplir des démarches MSA telles qu’accéder à votre espace privé MSA sur internet, être accompagné(e) pour réaliser une demande de prestation (retraite, santé, famille, RSA…), éditer une attestation, transmettre un document scanné à votre MSA…

Pour une demande plus complexe, un rendez-vous par téléphone ou internet peut être organisé dans un site France Services avec un agent MSA (demande à partir de votre espace privé).

Trouver un site France Services près de chez moi

Publication diffusée grâce au soutien de :

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BELLÂTRE (Le) : Il est beau, beau, beau… et con à la fois.
Didier RICHARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Informatiques et réseaux

Lettres d’information sur la cyber malveillance
Voir cybermalveillance.gouv.fr


"L'IA en open source contribuera à mettre un peu plus d'équité dans le marché de la publicité digitale", par Luciana Uchôa-Lefebvre, JDN

À quoi pourrait ressembler la publicité digitale dans 20 ans ? C'est la question que nous avons posée à Sylvia Tassan Toffola, à l'occasion des 20 ans du Syndicat des régies internet (SRI), qu'elle préside.
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Dans 20 ans, nous serons dans l'anytime, anywhere, anydevice. L'écran de télévision ne disparaîtra pas ni le poste de radio, mais ils seront connectés. Demain, notre véhicule sera un lounge, comme l'expliquait au dernier CES à Las Vegas Linda Jackson, CEO de Peugeot, à propos de son dernier concept de véhicule autonome, c'est-à-dire un espace de rassemblement et de consommation de contenus où conduire deviendra une option. Demain également, le poste de télévision ne sera plus un poste mais un hub de contenus permettant à toute personne de consommer les vidéos de manière ultra personnalisée.

L'IA notamment va accélérer l'accès au monde virtuel, elle apportera des bénéfices très nombreux, avec des gains de productivité colossaux, mais également le risque de nous habituer aux sirènes de la facilité et de la copie, mettant un frein à notre créativité. Le principal défi pour nous sera de réussir cette transition notamment avec une réglementation adaptée, beaucoup de vigilance et des efforts de formation et d'éducation. Point important : l'IA en open source contribuera à mettre un peu plus d'équité dans notre marché des contenus en ligne et de la publicité digitale. Ce qui fera la différence, ce sera l'expertise et la créativité.
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Voir journaldunet.com


Fibre : l’Arcep relève un fort ralentissement du raccordement

L’Arcep a publié les résultats de son suivi trimestriel du marché des services fixes à haut et très haut débit. Si les raccordements et les abonnements en fibre optique (FttH) continuent de progresser, les déploiements eux, ralentissent.

La fibre patine-t-elle ? « Au 31 mars 2023, 35,3 millions de locaux sont raccordables au FttH sur le territoire national soit un peu plus de 80% des locaux du territoire national. 37,6 millions de locaux sont couverts par des services à très haut débit sur réseaux filaires soit une croissance d’environ 3,6 millions sur l’année. », remarque l’autorité de régulation des communications. Le nombre d’abonnements au très haut débit progresse aussi et s’établit à 22,3 millions, soit 70% du nombre total d’abonnements internet. C’est 9% de plus qu’il y a un an.
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Voir linformaticien.com


Digital Workplace : comment baisser l’empreinte carbone

L’objectif RSE de réduction annuelle de 10% de la consommation d’énergie implique une gestion plus serrée du parc de machines. Si le PC domine largement, Macbook et Chromebook ont des atouts à faire valoir.

Le développement du travail hybride renforce l’espace de travail numérique comme point de liaison entre les collaborateurs. Dans ce contexte et avec la mise en place des politiques RSE, comment adapter son parc micro ?

L’adoption de nouveaux terminaux toujours plus puissants ne s’impose plus et l’objectif de réduction de la consommation d’énergie impose ses propres critères de durabilité et de sobriété numérique.

Dorénavant, les PC seront renouvelés moins souvent. Le Macbook Air, le Chromebook et le PC de seconde main exploité en terminal passif sous Windows deviennent des choix à considérer.
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Voir itespresso.fr


Bard vs ChatGPT : forces et faiblesses des IA génératives

Logique mathématique, agilité linguistique… Bard et ChatGPT disposent de nombreux atouts… mais aussi de criantes limites. Passage en revue des deux IA génératives.

Plutôt que de fournir un calcul, demander d’écrire du code qui pourra résoudre ledit calcul. Ce conseil figure dans le « guide de bonnes pratiques » d’OpenAI pour les modèles GPT.

Google vient d’apporter à Bard une fonctionnalité du même ordre… mais automatisée. Voilà le chatbot officiellement capable de « détecter les tâches computationnelles »… et de générer du code pour appuyer son raisonnement.

Le groupe américain mentionne trois prompts en réponse auxquels Bard va, affirme-t-il, générer du code – et le présenter en complément aux résultats :

- Quels sont les facteurs premiers de 15683615 ?
- Calcule le taux de croissance de mes économies.
- Inverse le mot « Lollipop » [« sucette »] pour moi.
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Voir itespresso.fr


Cloud de confiance : où en est NumSpot, par Clément Bohic, 22 juin 2023

Stack techno, équipes, partenariats et stratégie commerciale… Huit mois après son officialisation, où en est NumSpot, le consortium composé de Dassault Systèmes, Bouygues Telecom, la Banque des territoires et avec Docaposte comme chef de file ?
Voir silicon.fr


Le Parlement européen adopte sa version de l’IA Act

Le projet de loi durcit encore un peu plus les règles pour les systèmes d’IA et leurs fournisseurs.
Voir linformaticien.com


L'enfant endormi / The Sleeping Child, 19ème siècle, non daté, by Johann Georg Meyer von Bremen

05 - 19/06/2023

Petite fille disant ses prières au lit / Little Girl Saying Her Prayers in Bed, non dated, by Johann Georg Meyer von Bremen

06 - 03/07/2023

Voir afis.org

Agricultures

Les biochars présentent-ils un risque ?

Fertilité des sols, pollution, impact sur la matière organique... Analyse d'une situation plus complexe qu'elle n'y parait. Par Vincent Chaplot, IRD, 27/06/2023
Les biochars sont annoncés comme une panacée environnementale, car ils permettraient de stocker durablement dans les sols du carbone atmosphérique tout en améliorant leur qualité et la production agricole.
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Voir cultivar.fr


Nestlé teste des aliments pour limiter les rejets de méthane des vaches laitières, par Alexandre Coronel, 27/06/2023

Le groupe Nestlé a inauguré le 3 mai un institut de sciences agricoles à Lausanne, en Suisse, dont les recherches porteront notamment sur la réduction des gaz à effet de serre de la filière laitière.
Voir mon-cultivar-elevage.com


Sécheresse « moins critique » dans le sud-est grâce à des pluies inespérées
Voir agri-mutuel.com


Le loup peut-il réguler les populations de sangliers ?
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Les populations européennes de sangliers posent d’épineux problèmes de gestion cynégétique (Massei et al., 2014). Mais le loup gris résoudrait-il l’explosion démographique ? La question mérite d’être posée. Cependant, sa réponse appelle plus d’incertitudes qu’elle n’apporte de solutions. Au risque de décevoir les opinions les plus convaincues d’un retour providentiel du loup.
Voir chasseseternelles.com


Enjeux environnementaux et attentes sociétales : comment s’adapter ? Par Terre-net Factory, 09 juin 2023
 
Changement climatique, réduction des émissions de gaz à effet de serre… l’agriculture est au cœur de défis qui, s’ils sont multiples et complexes, ne sont pas insolubles pour autant. Le 14 juin 2023, à l’occasion des Culturales, La Factory de Terre-net et ses partenaires vous proposent une table-ronde et un temps d’échange pour explorer et comprendre la façon dont l’agriculture s’adapte et apporte des réponses à ces enjeux.
Voir terre-net.fr


Posters vus aux Culturales 2023 organisées en Beauce par Arvalis

S’adapter au changement climatique, capter du carbone pour atténuer le changement climatique, faire des économies d’énergie, obtenir des rendements corrects malgré les aléas climatiques, sécuriser toujours mieux l’utilisation des produits phyto, allonger les rotations, faire face aux mauvaises herbes envahissantes comme aux maladies nouvelles sans parler des pigeons, corbeaux et pies… la visite des Culturales avait quelque chose de réjouissant. Le monde agricole se bouge face à de nouveaux défis. Il ne baisse pas les bras et cherche des solutions. La preuve ? Les beaux posters proposés par Arvalis…

> Téléchargez l'ensemble des posters présentés aux Culturales 2023

> Posters Sécurité Alimentaire

> Posters Changement Climatique

> Posters Santé des plantes

> Posters Nutrition des plantes

> Posters Pôle ACS

> Posters Pôle Bio

> Posters Pôle Méthanisation

Mme Delphine Bouttet, Ingénieure régionale Ile de France, responsable de la Digiferme de Boigneville, et des Culturales 2023, a présenté aux membres de l’Académie d’agriculture cette belle manifestation et ses enjeux, avec de nombreux problèmes nouveaux à résoudre. Par exemple :

- problème de levée du colza à la fin août à cause de la sécheresse,

- problème des dégâts causés par les oiseaux aux cultures de tournesol,

- problème de stockage du grain à la ferme, les silos étant difficiles à refroidir, du fait du coût de l’énergie, et difficiles à protéger du fait du manque de molécules insecticides,

- interrogations sur l’utilisation de solutions comme les terres de diatomées,

- nécessité de tester des variétés de blé de pays du sud (PT, MA), dans la recherche de variétés capables d’encaisser les aléas climatiques, de faire du rendement et de la teneur en protéine avec un apport minimum d’azote, à rester debout sous l’orage, à résister aux maladies, et permettant de produire du bon pain,

- faire face aux adventices, le ray-grass qu’on trouvait en blé bio avec une densité de 10 pieds / m2 il y a dix ans, s’observe avec une densité de 1000 pieds au m2, à tel point que, si possible, il vaut mieux récolter en février pour nourrir le méthaniseur,

- face aux adventices, la machine écimeuse de folle-avoine est utile,

- le mulchage,

- les mélanges de variétés de blé meunier,

- la recommandations de semer plusieurs variétés de blé sur l’exploitation,

- le semis de l’orge de printemps dès l’automne,

- la promotion du battage et tri à la ferme du blé fauché pour éviter le re-semis du ray-grass et de la folle avoine,

- les effets escomptés des biostimulants et des produits de biocontrôle (à confirmer !),

- la fertilisation P et K en Bio,

- l’utilisation des CIVE (culture intermédiaire à vocation énergétique),

- l’utilisation de formes moins volatiles d’azote.


Quelques stands des culturales 2023

> Eco Mulch avec le porte-outils Gaia

> Easyconnect
Easyconnect est un Système de Transfert Fermé (STF) qui facilite le remplissage du pulvérisateur tout en permettant de gagner en rapidité et en sécurité par rapport aux méthodes traditionnelles.

> Agronutrition : Biostimulants

> Aptimiz, traçabilité, suivi des temps de travaux et d’utilisation des matériels, stratégie

> SEMAS Sarl écimeuse frontale

> HORSCH, discussion avec Robert Dorsemagen : le contexte actuel et l’engouement pour les pulvérisateurs


Confier le désherbage des betteraves à un robot, un pari gagnant ?

La cuma d'Embreville (80) fait appel à un ouvrier quelque peu singulier pour désherber les 20 hectares de betteraves biologiques: le robot Farmdroïd FD20. Avis d'utilisateur.
Voir entraid.com


Une chargeuse compacte électrique chez JCB

Le constructeur britannique continue de développer sa gamme de machines électriques E-Tech avec la chargeuse compacte JCB 403E. Destinée aux exploitations agricoles et horticoles, elle promet une autonomie et une capacité adaptées.
Voir entraid.com


Ils testent l'évolution des systèmes de culture grandeur nature, par Irène Aubert, 22/06/2023

Est-il possible de diminuer les apports d’azote de 20% et l’IFT de 50% tout en améliorant le revenu des agriculteurs ? C’est la question à laquelle doit répondre le dispositif d’essai grandeur réelle de la coopérative Limagrain. Premières réponses dans six ans.
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Voir cultivar.fr


Bovins et émissions de GES : la Cour des Comptes devrait rester dans son pré carré, par Gilles Nassy - 21.06.2023

Dans un rapport récent la Cour des Comptes recommande de réduire la consommation et la production de viande. L’objectif serait de respecter les objectifs de réduction des émissions de GES que la France a conclu avec la commission européenne dans le cadre du plan de décarbonation européen.

Alors que la Cour des Comptes a pour mission de vérifier le bon usage des deniers publiques (et de ce côté il y a du pain sur la planche), voilà qu’elle souhaite rappeler publiquement qu’elle aussi veut participer au sauvetage de la planète. Elle épouse l’idéologie du moment portée par les innombrables associations, agences, média, ONG qui utilisent leur accès privilégié à l’espace public pour prendre parti dans un débat technique et culturel majeur de notre société.

Avec ses 0,9% des émissions mondiales de GES, l’état français armé de sa technocratie s’est lancé un défi digne de son rang : devenir l’exemple aux yeux du monde de la réduction des émissions de GES.

Alors qu’elle a depuis longtemps délocalisé ses usines et qu’elle a installé une énergie particulièrement propre, la France a signé des engagements de réduction de GES très ambitieux pour démontrer à ses collègues du G7 combien elle est exemplaire. Or contrairement aux autres pays, la France ayant déjà optimisé sa production d’énergie et délocalisé son industrie, les réductions supplémentaires d’émissions deviennent dès lors très couteuses et très contraignantes. Quand il ne reste plus que l’agriculture et les usines alimentaires comme industrie, c’est forcément sur elles que les efforts résiduels doivent se porter.
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Voir europeanscientist.com 03/07/2023

Agriculture : pourquoi la bio marque-t-elle le pas en France ? Par Stéphane Bellon, Inrae, 22 juin 2023
Voir theconversation.com

Ma remarque (GW) : quand c'est trop cher, on ne vend pas... Vouloir faire sortir la Bio de son marché de niche, au-delà de 15 % environ, n’est peut-être une bonne idée !?!


Molecular and physiological basis of high photosynthetic efficiency for enhancing crop yield potential - Wenbin Zhou, June 20, 2023

With the growing population in the worldwide, food security is still a global challenge. As the ultimate basis of yield, improving photosynthetic efficiency has been considered as one of the most promising strategies to enhance crop yield.
Understanding the physiological and molecular basis of high photosynthesis efficiency is critical to achieve high yield in major crops. By comparing the photosynthetic characterization of high-yield maize varieties from 1970s to 2000s, we revealed that the high photosynthesis is the physiological basis of high yield throughout the variety evolution. Photosynthetic capacity of maize leaves locate at low and middle layers are the key determinates of yield.
Moreover, we identified a key transcription factor OsDREB1C by screening the response of low-nitrogen and light status. OsDREB1C conferred substantial yield improvement up to 68.3% in rice, which was driven by enhance photosynthesis and nitrogen use efficiency. Importantly, OsDREB1C shortens the growth duration by promoting early flowering of rice up to 19 days.
We further dissected the molecular mechanism that OsDREB1C coordinately regulate photosynthesis, nitrogen utilization and flowering, by activating multiple downstream target genes involved in those pathways. The conserved function of OsDREB1C in wheat and Arabidopsis suggested OsDREB1C can be a powerful tool to boost crop yield with less nitrogen cost.
See inrae.fr


MéthaFrance, portail national de la méthanisation

>>> La méthanisation agricole

Devenir agriculteur-méthaniseur c’est se lancer dans une nouvelle activité créatrice de valeur pour son exploitation mais aussi pour son territoire et qui présente de nombreux atouts. Ainsi, la méthanisation constitue une solution de valorisation des déchets agricoles, notamment pour les effluents d’élevage tel que le fumier ou le lisier ou les résidus de cultures. La méthanisation permet également de réaliser un retour au sol de matières organiques grâce à l’épandage du digestat comme amendement naturel et contribue ainsi à une économie circulaire. La méthanisation constitue ainsi une voie de production d’énergie, une source de revenu complémentaire pour les agriculteurs et une voie de valorisation agronomique.

La méthanisation agricole répond à des enjeux économiques, environnementaux et sociaux :

Diversifier et pérenniser son activité en devenant producteur de gaz renouvelable, seul ou associé à d’autres agriculteurs.
- Bénéficier d’un revenu complémentaire stable au moins pendant 15 ans.
- Réaliser des économies avec le digestat : cet engrais organique et naturel permet de remplacer les engrais chimiques, coûteux, dont la fabrication est fortement consommatrice d’énergie. La substitution par le digestat est donc très bénéfique car il permet d’éviter d’acheter des engrais chimiques et de se diriger vers une agriculture plus durable.
- Produire son propre engrais organique et inodore, le digestat, et améliorer la valeur agronomique de ses terres.
- Valoriser les effluents d’élevage, les résidus de cultures et coproduits éventuels.
- Réduire les odeurs liées au stockage et à l’épandage des effluents d’élevage.
- Développer des cultures intermédiaires pour alimenter le méthaniseur et profiter des bénéfices agro écologiques associés.
- Participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre : les déchets organiques produisent naturellement du méthane en se dégradant ; la collecte et le traitement des déchets évitent ces émissions dans la nature.
- Tisser du lien avec son territoire en créant du lien avec d’autres acteurs locaux et en créant des emplois locaux non-délocalisables.
Voir methafrance.fr


Bilan du SIMA 2022

>>> Les visiteurs
- 153 000 entrées professionnelles
- plus de 120 pays
18% d’internationaux
>>> Les exposants
- 1000 entreprises
- 290 nouvelles entreprises
- 37 pays
Voir simaonline.com


Une fois l’autonomie nutritionnelle acquise, le principal intrant du système est la graine des couverts, par Emmanuelle Bordon, 21/06/2023

"Il y a une corrélation entre la qualité de la nutrition azotée du blé et sa nutrition avec d’autres éléments nutritifs, affirme Thierry Têtu, parce que c’est l’azote qui détermine l’ampleur de l’effet rhizosphérique." En d’autres termes, une autonomie en amène une autre et lorsqu’une plante est bien fournie en azote, elle va naturellement chercher les autres éléments. Il est alors possible de viser l’autonomie nutritionnelle. Pour ce faire, là encore, les couverts jouent un rôle fondamental parce qu’ils constituent une avance en éléments nutritifs pour la culture suivante.
Voir cultivar.fr


Les USA autorisent la commercialisation de viande de poulet cultivée en labo

Les Etats-Unis ouvrent la voie à l'arrivée de viande artificielle dans les assiettes, en autorisant mercredi pour la première fois la vente de viande de poulet cultivée en laboratoire par deux entreprises.
Voir agri-mutuel.com


Crime Survey for England and Wales (CSEW) from the Office for National Statistics for years ending December 1981 to December 2022

01 - 03/07/2023

Canada, the best, France good, UK bad

02 - 03/07/2023

Immigration good for the Canadian Economy and good for Canadians

03 - 03/07/2023

Canadian Stocks Up

04 - 03/07/2023

More mothers die in Republican States that limit Abortion Cares

05 - 03/07/2023

Booming Mexican Beer Industry

06 - 03/07/2023

The Rise of Marine Protected Areas

07 - 03/07/2023

Indian Stocks Are Outperforming

08 - 03/07/2023

Shadow Economy is rising in Russia

09 - 03/07/2023

High temperature of North Atlantic Waters

10 - 03/07/2023

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

ANIMAUX (Les) : Pour toute personne qui les utilise, l'ignorance est le plus caressant des réconforts.
Laurent BÈGUE

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

07 - 03/07/2023

08 - 03/07/2023

Agenda

EXEL Patrimoine, association fondée par Patrick Ballu, présente l'exposition « Des machines et des hommes : une histoire de l’industrie viticole » à Cognac

12 mai - 3 septembre 2023 – COGNAC
Le musée accueille 25 appareils d’un autre temps. Visibles dans tout le parcours de visite, ces machines exceptionnelles permettent un voyage extraordinaire dans le temps tout en faisant découvrir aux visiteurs l’évolution technique et technologique de ces machines bien utiles aux viticulteurs.
Voir exel-industries.com


Climate change, biodiversity and global sustainability of animal production

26 August - 1 September 2023 -- LYON (France)
Joint International Congress on Animal Science co-organised by the European Federation of Animal Science (EAAP), the World Association for Animal production (WAAP) and Interbull.
See eaap2023.org


Sima 2024

24 - 27 novembre 2024 - PARIS Villepinte
Voir simaonline.com


Du côté d'ebbh.fr... En résumé #136 : Pausé

Voir ebbh.fr 03/07/2023

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTE (Une) : Tout animal dont la bêtise n'atteint pas celle de l'homme.
Romain GUILLEAUME

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Du côté des gazettes et des blogs agricoles

Le bal des faux-culs secs, par Alexandre Abellan, le 23 juin 2023

Faut-il que notre époque soit à ce point portée sur la polémique et l’hygiénisme pour gloser pendant des jours sur la descente d’un trait d’une bouteille de bière par le président de la République ? Dans les vestiaires de l’équipe victorieuse de Toulouse en finale du top XIV ce samedi 17 juin, le cul-sec d’une Corona par Emmanuel Macron devant les caméras a d’abord suscité les commentaires mi-blagueurs mi-décontenancés : ce verre de l’amitié tenant plus des excès d'un étudiant survolté en première année d'école de commerce que de la mesure qui sied au premier représentant de la Nation. Puis sont venues des critiques sur un exemple néfaste donné à la jeunesse, avec une accusation récurrente de promotion du binge drinking (ou alcoolisation ponctuelle importante). Quelle tartufferie !

Si le président avait vidé une canette de Coca, l’aurait-on accusé d’inciter à l’obésité infantile ? Si cela avait été une bouteille d’eau, aurait-il fait l’apologie du plastique à usage unique ? Mais c’est d’alcool qu’était rempli la bouteille, permettant de stigmatiser coûte que coûte toutes les boissons en contenant (qu’est-ce que cela aurait été avec un verre de vin…). Les tenants d’une pensée infantilisante ne sont visiblement pas à chercher parmi les plus jeunes. Tout est résumé dans ces dénégations : « on ne va pas jouer les ligues de vertu » indique Libération, qui « ne prétendra d’ailleurs pas qu’à Libération, il n’y ait jamais eu de jeux alcoolisés débiles » (sa rédaction produisant une rubrique de bons vivants dont les sélections sont on ne peut plus recommandable : Tu Mitonnes), « mais voilà, à Libé, on est pas présidents et les images d’Emmanuel Macron ne sont pas privées » ajoute le quotidien, assénant que « le binge-drinking est une menace pour la santé ».

Du binge-drinking en vidant une bouteille de bière ? La Haute Autorité de Santé définit l'alcoolisation ponctuelle excessive comme la consommation de 60 grammes d’alcool pur en une seule occasion : soit 10 demis de bière (25 cl à 10°.alc), 10 coupes de champagne ou vin tranquille (10 cl à 12°.alc), 10 verres de whisky (3 cl à 40°.alc)… Avec une bouteille de bière Corona à 35,5 cl à 4,5°.alc, il semble qu’il y ait de la marge avant de pouvoir parler d’incitation à la biture expresse. On se trouve d'ailleurs dans la limite de consommation quotidienne préconisée par Santé Publique France (« maximum 2 verres par jour et pas tous les jours »). Certes, le geste du cul-sec n’est pas celui le plus finaud en société, mais que celui qui ne s’est pas laissé emporté par l’allégresse d’un moment convivial jette la première bière. De cette polémique teintée d'hygiénisme, on retiendra qu'il devient tabou de parler d’allégresse de l’ivresse, le puritanisme l’ayant emporté. De quoi faire rire les philosophes antiques, dont le banquet de Platon passerait aujourd’hui pour une buverie innommable*…

Ayant marqué les esprits vignerons en début d’année, la campagne sur "la bonne santé sans trinquer" témoigne d’une volonté de dénormalisation des boissons alcoolisées en général et du vin en particulier. Quelles seront les prochaines étapes : l’adoption d’étiquettes affirmant un risque sanitaire comme en Irlande ? Un prix minimum comme en Écosse ? Si l’addiction à l’alcool est un fléau, les plus puritains en la matière sont clairement anglo-saxons : mais les créateurs du binge-drinking sauront-ils ainsi le résoudre ? On aurait plutôt envie de parier sur les civilisations méditerranéennes, celles qui prônent le temps du bon vin avec la bonne chère. Ne manque plus qu’une épiphanie aux pères la morale qui prospèrent actuellement, pour se rappeler que vivre sans plaisir est un choix qui ne regarde qu’eux. On peut leur souhaiter une révélation pareille à celle filmée dans le Tatoué (de Denys de La Patellière, sorti en 1968), quand Louis de Funès s’exclame entre un calvados et un Beaujolais : « c'est vrai, mais vous avez raison, je ne savais pas vivre ! Mais c'est bon ! C'est dangereux, mais c'est bon ! Regardez-moi ça ! »

* : On n'ose évoquer le président Pompidou avec ses apéros du lundi soir au whisky (le cabinet d’Emmanuel Macron prendrait un verre tous les jeudis soirs rapporte Politico, dans une mouvance plus team building, start-up nation oblige).
Voir vitisphere.com


Du côté d’Auguste Derrière

01 - 03/07/2023

03/07/2023

03/07/2023

The Little Goat Herder by Johann Georg Meyer von Bremen (1813 – 1886, German)

09 - 19/06/2023

Peasant Girl Carrying Wood And Flowers by Johann Georg Meyer von Bremen (1813 – 1886, German)

10 - 03/07/2023

Du côté de l’Institut de l’élevage
Voir Idele-Première n° 796 − 21/06/2023


Du côté de la Fnsea

> MERCOSUR : Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA, interpelle le Président de la République

Monsieur le Président de la République, vous recevez le Président du Brésil Monsieur Luiz Inácio Lula da Silva, qui vient vous inciter à revoir la position de la France concernant l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. En l’état, cet accord permettrait l’importation de plusieurs centaines de milliers de tonnes de sucre, d’éthanol, de viandes bovines, de volaille ou encore de maïs issues de systèmes agricoles aux antipodes des normes exigées des agriculteurs européens. En l’état, il serait une source de distorsion de concurrence inacceptable engendrant de nouvelles pertes de production sur le territoire français.

La position de la France au sujet de cet accord est actée depuis 2019 : pas d’accord sans clauses miroirs ! Vous-même, Monsieur le Président, vous avez réaffirmé lors du Salon de l’Agriculture 2023 l’indispensable réciprocité des normes de production sanitaires et environnementales, au regard des impératifs de souveraineté alimentaire et de lutte contre la déforestation importée. Encore plus récemment, l’Assemblée Nationale s’est déclarée opposée à une ratification du texte en l’état, considérant tout ce qu’il peut comporter de néfaste pour l’agriculture française mais également pour les objectifs de lutte contre le changement climatique.

Monsieur le Président, la FNSEA a toujours porté une position d’ouverture, mais elle ne pourra accepter qu’une visite diplomatique vienne bousculer les engagements pris vis-à-vis des agricultrices et des agriculteurs français. Un changement d’avis est inconcevable, à l’heure où la France réfléchit à un Pacte et Loi d’orientation et d’avenir agricole, où la planification écologique doit guider l’ensemble des perspectives de production de notre pays. Restez ferme, Monsieur le Président, l’agriculture française est un atout économique et un pilier essentiel de la croissance verte, au cœur de la stratégie de souveraineté alimentaire qu’il vous appartient de défendre !

> Une estimation approximative de la population de loups : FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC et Chambres d’agriculture France claquent la porte du groupe national loup

Lors de la réunion du groupe national loup qui s’est tenue ce jour à Lyon, la préfète coordonnatrice du plan loup a annoncé une diminution de l’estimation de la population de loups pour 2023, alors que les attaques des troupeaux croissent depuis le début de l’année de 16% par rapport à la même période de 2022 et que les dégâts sur les troupeaux ont augmenté de plus de 20% en 2022. Les éleveurs qui souffrent chaque année davantage des effets de la prédation sur leur vie professionnelle et personnelle, vivent cette annonce comme une provocation de plus et un mépris de leur travail.

>> Un nombre de loups visiblement sous-estimé par une estimation approximative

906 loups sont annoncés à la sortie de l’hiver 2023, contre 921 en 2022. Cette estimation à la baisse repose sur un nombre d’indices fournis par l’Office français de la biodiversité très en retrait par rapport à l’année précédente : près de 1000 en moins. Alors que, sur le terrain, de plus en plus de canidés sont observés par les agricultrices et les agriculteurs dans un nombre grandissant de départements. Les citoyens postent désormais des vidéos de loups dans leurs jardins. Les loups, toujours plus audacieux, chassent désormais en périphérie de zone urbaine, comme l’été dernier dans l’agglomération de Grenoble.

Ceci démontre cruellement le désengagement de l’Etat à se doter des moyens d’effectuer un comptage réel de la population de loups. Cette carence de l’Etat qui bénéficie aux loups au détriment des éleveurs, de leur outil de travail et de leur vie est intolérable. Dans ces conditions, FNSEA/JA/FNO/FNB/FNC et Chambres d’agriculture France ont décidé de claquer la porte de la réunion du groupe national de ce jour.

>> La profession demande un plan de sauvegarde de l’élevage

Ils demandent aux pouvoirs publics de se ressaisir d’urgence du dossier et de préparer un plan national d’actions pour la sauvegarde de l’élevage pour 2024/2029 qui devra aboutir à la mise en place d’un seul tir de défense – sans plafond de destruction car la viabilité de la population lupine est a minima deux fois dépassée – et qui dotera les éleveurs et les chasseurs d’armes équipées de lunettes à visée nocturne.

Il y a urgence à inverser les tendances. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La population de loups a cru de 114% entre 2018 et 2022, alors que sur la même période le nombre d’exploitations ovines a diminué de 19% (source : GEB Institut de l’élevage, 2018-2021).

Les tensions dans les territoires ruraux touchés par la prédation s’accroissent d’année en année : la représentation parlementaire doit se saisir de cette question ! La ruralité est en grave danger.

Du côté de Jojo (juste un jeu avec les mots, pas une opinion !)

BÊTE (Être) : Cela présente cet avantage que soi-même on ne s'en aperçoit pas (pour les cons, c'est pareil – NDJ).
Tristan BERNARD

Contact : Georges LARROQUE
Mél : larroque.georges(a)orange.fr

Opinions et curiosités du web (2)

L'essence même du Français... d'après les québécois !?!

Que fait un Français lorsqu’une autorité supérieure nuit à ses droits civiques de citoyen ? La grève.

Que fait un Français lorsqu’il est mécontent ? La grève.

Que fait un Français lorsqu’il se réveille le matin ? La grève.

Que fait un Français ? La grève.


Questions (GW) : Dans les manifestations contre le report de l’âge de départ à la retraite à 64, avez-vous vu beaucoup de gens travaillant dans le privé ?


Pensée du jour, plus mélanchoniste que Mélanchon, vraiment extraordinaire… c’est comme ceci qu’on sort de la démocratie !

Il y a des choses qui sont illégales et peut-être légitimes.
Marine TONDELIER, Secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts


Du côté d’Auguste Derrère

02 - 03/07/2023

03 - 03/07/2023

11 - 03/07/2023

12 - 03/07/2023

13 - 03/07/2023

14 - 03/07/2023

Likelihood of dying from breast cancer down

15 - 03/07/2023

16 - 03/07/2023

17 - 03/07/2023

18 - 03/07/2023

19 - 03/07/2023

20- 03/07/2023

A first thought for today

No one has ever become poor by giving.
Anne FRANK, Holocaust diarist (1929-1945)


A second thought for today

There is always something to do. There are hungry people to feed, naked people to clothe, sick people to comfort and make well. And while I don't expect you to save the world, I do think it's not asking too much for you to love those with whom you sleep, share the happiness of those whom you call friend, engage those among you who are visionary, and remove from your life those who offer you depression, despair, and disrespect.

Nikki GIOVANNI, poet and professor (1943-).


A third thought for today

Words ought to be a little wild, for they are the assault of thoughts on the unthinking.
John Maynard KEYNES, economist (1883-1946)


A fourth thought for today

An idea is salvation by imagination.
Frank Lloyd WRIGHT, architect (1867-1959)

Dangerous roads

21- 03/07/2023

Air pollution deaths by region, 1990 to 2019

22 - 03/07/2023

Oil spilled by tankers per decade

23 - 03/07/2023

24 - 03/07/2023

In-Field Early Detection of Crop Health

Croptix is a precision agriculture platform for in-field early detection of crop disease and nutrition. We help farmers spot problems and detect nutritional deficiencies before they are visible. With our technology – faster and less expensive than legacy testing – farmers can make informed decisions that save money and improve yield.

Problem: Laboratory crop health tests are slow, expensive, and inconsistent

Farmers have better things to do than pluck leaves from their crops, stick them in a bag, mail them to a faraway lab -- and then wait weeks for the results.

Discover the root cause using real-time data. Croptix is a precision agriculture platform that gives farmers accurate nutrient information and early disease detection. Traditional lab methods are slow and costly, often leading to missed opportunities for optimal crop management. Croptix provides farmers with real-time granular plant nutrition information and early disease detection, enabling growers to make informed decisions when they count.
See croptix.ag


Helping Every Grower Own Full-Field Aerial Application

>>> Better crop protection, accessible to all
Aerial application done right is better for crops, better for the environment, and better for growers' bottom lines. We're helping farmers own the ability to apply from the air with the only automated, electric, aerial crop protection systems designed specifically for large-scale agriculture.

>>> Safe
Aviation-grade features keep our vehicles operating safely over the farm fields they protect. Operators stay securely on the ground, their exposure to chemicals reduced thanks to precision application.

>>> Sustainable
Our systems guard the earth we share. They minimize chemical use (limiting waste, drift and resistance) while reducing reliance on fossil fuels.

>>> Insightful
Our technology captures comprehensive application data, making it fully actionable. These transparent insights (secured on US servers) enable growers to make continuous refinements and improvements.

>>> Purpose built
From the ground up, we designed our system for the unique world and needs of commercial agriculture. Everything from our batteries to our spray booms were developed to target chemical use precisely–from the tank to the leaf.

>>> Profitable
Our vehicles deliver superior, reliable crop protection at a cost-competitive number of acres per hour–and require only minimal training to operate. We guard the farmer’s bottom line, too.
See guardian.ag


Current conservation policies risk accelerating biodiversity loss , by Ian Bateman & Andrew Balmford, in Nature (land sparing more efficient than land share from many points of view)

Current conservation policies risk accelerating biodiversity loss
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Over the past five years or so, there has also been more research aimed at designing tools that allow policymakers and other stakeholders to understand the wider consequences of a change in land use. As an example, one of us (I.B.) is involved in a project to examine the full effects of the UK government’s decision, in 2020, to fund substantial increases in national woodland cover to remove greenhouse gases18. The Natural Environment Valuation Online tool (www.leep.exeter.ac.uk/nevo), which will be used in this project, combines information from multiple disciplines to show decision makers how such a change in the way land is used will help to satisfy England and Wales’s net-zero-emissions commitments, benefit biodiversity, improve access to recreation and so on. The tool also shows the impact of changes in land use on domestic food production, which can then be linked to changes in land use and biodiversity globally.

The goal of research on system-wide impacts should not be to obtain ever more detailed sources of information about all the possible effects of a proposed policy change. Rather, analyses should be extended to the point at which the costs of collecting and analysing more data begin to exceed the benefits of more-informed decision-making. Such interdisciplinary studies and approaches that focus on the needs of decision makers must become the norm.

The stakes are too high for policymakers to continue to ignore the promise of land sparing when so much research demonstrates that it is a much more effective approach than many of the strategies being deployed. This issue has become even more urgent since last December, with the adoption of the Convention on Biological Diversity’s goal of protecting 30% of the planet’s land and oceans by 2030. Exactly how this 30% will be put aside (as large contiguous natural habitats or as a multitude of fragments), and how the world’s growing demand for food and other goods will be met from the unprotected remainder of Earth’s surface, will in large part determine the biodiversity consequences of this ambitious commitment.

Yet the story about land sparing carries an even broader message: unless researchers and policymakers assess the overall, global effects of interventions aimed at addressing biodiversity loss, climate change and environmental degradation, poor decisions that are unsupported by the data will at best under-deliver, and at worst exacerbate these existential threats.
See nature.com


Climate Change Challenge Crusades Must Not Risk Food Security, by V. Ravichandran, May 4, 2023

The “Farm to Fork” strategy is an important part of the EU Green Deal. As a farmer, I endorse the view that we should do everything at our command to reduce greenhouse gas emissions in all spheres of our life to the best of our ability.

Farmers, due to the adverse impact of climate change, find ourselves in a tricky Catch 22 situation. Unlike other sectors of society, we the farmers have the most important obligation to feed the world. We must produce enough food to feed all and it must be nutritious.

Concerns about climate change fuels much of the EU’s ambitions in this plan. However, a lack of understanding of modern agriculture often places the blame on farmers for the problem of greenhouse gases rather than a solution. In fact, we tend to think and care about the climate more than most people.
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See globalfarmernetwork.org


We should stop to cut the trees

25 - 03/07/2023

Cereals allocated to, animal feed and energy, World

26 - 03/07/2023

Cereals allocated to, animal feed and energy, Low-income countries

27 - 03/07/2023

Cereals allocations in different countries

28- 03/07/2023

Les biotechnologies végétales pour relever les défis de l'urgence écologique, par Gil Kressmann (membre de l’Académie d’agriculture)

29 - 03/07/2023

Zoox begins testing robotaxis on public roads in Las Vegas, by Rebecca Bellan, June 28, 2023

Amazon subsidiary Zoox has begun testing its purpose-built, electric, autonomous robotaxis on public streets in Las Vegas, the company announced Tuesday. Zoox says this marks the first time that an autonomous vehicle built without pedals or a steering wheel has operated on public roads in Nevada.

Zoox is starting small with a one-mile loop around the neighborhood where its Las Vegas facilities are located in the southwest region of the city, with plans to expand in the coming months. The initial route will test Zoox’s robotaxi on several unprotected turns and multi-way stops, as well as its ability to navigate roads with cyclists, pedestrians and other cars, according to a blog post.
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See techcrunch.com


Google DeepMind CEO Says Company's AI Will Surpass ChatGPT, By Jennifer Torres, JUNE 29, 2023
See cmswire.com


Generative AI: into the climate labyrinth we go, by Will Wells
See linkedin.com


Google’s “RoboCat” will power new general purpose robots

The new AI can learn multiple tasks on multiple robotic arms.
See freethink.com


The 6 biggest threats to farming on a global scale; By Agdaily Contributors, May 12, 2023

If we could peer into ag’s crystal ball, what would it portend? Multiple challenges beckon, potentially fueling the perfect storm. In these dangerous times of food insecurity, the biblical Four Horsemen of the Apocalypse have assumed new titles. They’re the four “C’s” of climate, crisis, conflict, and cost.

Yet Murphy’s Law guarantees that anything that can go wrong, will go wrong — and at the worst possible time. Additional horsemen — consumption and cities — further vex us under a cloud of anxious uncertainty.

Fortunately, this is tempered by good news: three “C” modifiers — the Anti-Horsemen — that offer reasons for optimism.
See agdaily.com


Can CRISPR Cut Methane Emissions From Cow Guts? TED Audacious Project Funds $70-Million UC Collaboration for Health, Climate, by Clémentine Sicard April 17, 2023
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ethane emitted in cow burps comes from gas-producing microbes in the gut. Engineering these microbes to produce less methane would help limit emissions before they are burped out.

“We’re trying to come up with a solution to reduce methane that is easily accessible and inexpensive, without restrictions or limitations, and that can be made available not only to California but globally,” said Hess.

Hess and Kebreab’s vision is to one day deliver oral treatments to calves to intervene in their microbial systems at an early stage and reduce methane emissions for the rest of their lifetimes. While this is hypothetical for now, early studies offer hope it could eventually become a global practice.

“Engineering microbes directly where they live, without the need to isolate them, has not been done yet because there is no tool to do it. Now, with UC Berkeley, we will be developing those tools,” said Kebreab.

Hess and Kebreab’s labs are pairing up their complementary expertise: Hess will test the microbial tools and biocontainment strategies developed at the IGI in a lab setting, then he will deliver findings and results to Kebreab to apply to the animals out in the field.
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See ucdavis.edu


Finland’s wolf population continues to rise, By Pekka Vanttinen

Finland’s wolf population has increased by 10% every year since 2017, with the latest estimates suggesting 310 wolves living in the country, according to a report by the Natural Resources Institute Finland (Luke) published on Wednesday.
https://www.euractiv.com/wp-content/uploads/sites/2/2023/06/shutterstock_169244873-800x450.jpg
See euractiv.com
https://www.euractiv.com/section/politics/news/finlands-wolf-population-continues-to-rise/


China’s rising ‘rich world’ health problems

In China, the shift from traditional cuisine to an increasingly Western diet, with more processed foods and meat, is fast becoming a public-health concern. “China is beginning to look like the United States and United Kingdom, where we’re starting to get adolescents with [type 2] diabetes,” says nutrition researcher Barry Popkin. The government is making moves to promote healthy eating following a period in which it focused primarily on food security. “We have a saying in China: you get enough to eat; then you eat better,” says Jikun Huang, director of the Center for Chinese Agricultural Policy. “It’s step by step.”
See nature.com


How psychedelics reset the brain

Psychedelic drugs are promising treatments for many mental-health conditions, but researchers don’t fully understand why they have such powerful therapeutic effects.

Now, a study in mice suggests that psychedelics all work in the same way: they reset the brain to a youthful state in which it can easily absorb new information and form crucial connections between neurons. Researchers gave a range of psychedelics to mice, including ketamine, psilocybin, MDMA, LSD and ibogaine. The drugs seemed to reopen a ‘critical period’ in which mice can learn to associate socializing with positive feelings. “It gives hope that [critical periods] are not irreversible and a very careful cellular understanding of psychedelic drugs might hold the key to reopening brain plasticity,” says neurologist Takao Hensch.
See nature.com


Gene hacking gives proteins new powers

Researchers can overcome nature’s limitations by tweaking the cellular apparatus that builds proteins from a genetic blueprint. Most life on Earth runs on just 20 amino acids — the building blocks of proteins — that are specified in the genetic code.
By tinkering with the way words in the genetic code are translated into proteins, researchers can insert hundreds of unnatural amino acids to give proteins new abilities. This could, for example, make protein-based drugs more potent or turn living cells into factories for plastic polymers.
See nature.com


Nations wrestle with how to share virus data

The ‘pandemic treaty’ — a global agreement that nations are hammering out about how to respond to the next massive outbreak — needs guidelines for fair data sharing, researchers say. During the COVID-19 pandemic, countries whose viral-genome sequences enabled vaccine development were sometimes slow to receive those vaccines, if they got them at all.
This situation could one day lead disease-affected countries to withhold crucial data. One solution offered by a group of African nations is to create a global fund where 1% of sales from vaccines and diagnostic equipment would be shared with low- and middle-income nations. Pharmaceutical firms have also offered to allocate a portion of their vaccines to these nations in return for sharing data. The committee drafting the treaty has less than one year to come to a consensus.
See nature.com


Moral decline is an illusion

>>> Si vous êtes très pessimiste sur l'état actuel de nos sociétés, vous êtes d'une normalité quasi affligeante... comme le montre cet article de Nature !

There’s no evidence that people are not as kind, respectful and trustworthy as they used to be. Decades’ worth of survey results show that people in 60 countries have perceived a general moral decline for at least the past 70 years.

But individuals’ evaluation of their contemporaries’ morality has remained largely unchanged. Biased memory could be a factor in maintaining the illusion: negative memories tend to fade faster than positive ones, which might help to explain why people believe that past morality was relatively high.
…/…
The fact that US residents of all types perceived declining morality surprised psychologist Liane Young, head of the Morality Lab at Boston College in Massachusetts, who was not involved with the study. “That pessimism about human nature is pretty common when people are making judgements about those who are not on their side, on their team. What’s interesting is that this bias seems to be more pervasive and doesn’t seem to be rooted in intergroup bias.”

So why do people think there is this decay? The authors speculate that it has to do with factors such as biased memory; negative memories tend to fade faster than positive ones.

Mastroianni says that the illusion of moral decline might have important societal and even political consequences. For example, a 2015 survey2 cited in his paper found that 76% of people in the United States agreed that “‘addressing the moral breakdown of the country’ should be a high priority for their government” — a view that could affect voting choices.

“The challenge”, Wheeler points out, “will be in getting people to accept that they hold this illusion, which is so prominent and widely held.”

See nature.com


AI creates faster data-sorting algorithms

An artificial intelligence (AI) developed by Google DeepMind created algorithms that can sort data up to three times as fast as can human-generated versions. “We were a bit shocked,” said DeepMind computer scientist Daniel Mankowitz. “We didn’t believe it at first.” The technology is based on AlphaZero, an AI for playing board games including chess and Go. But, instead of applying its combination of deliberation and intuition to choose the next move, it chooses instructions to add to a procedure.
See nature.com


5 major regional agricultural belts in the U.S., by Brian Boyce Published: April 13, 2023

- The corn belt
- The wheat belt
- The cotton belt
- The rust belt
- The sun belt
See agdaily.com


A Bee’s Tale, by Chuck Dinerstein, MD, MBA, May 3, 2023

Bumble bees are prolific pollinators, vital in creating the crops we eat. A new study shows how co-evolution between the bees and the plants can reduce the deaths of bumble bees.
See acsh.org


Technology Supports Sustainable Agriculture in the Desert – Global Farmer Network
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This is what drew me to the UAE—and the construction of the world’s largest indoor vertical farm.
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See globalfarmernetwork.org/


Crop One, Emirate open ‘world’s largest vertical farm’ in Dubai, by Christine Hall, July 19, 2022
See techcrunch.com


Uber Rival Bolt Bets on AI Robots With Starship Delivery Deal

- Robots will handle Bolt Food orders in multiple cities
- Partnership will launch in firms’ home country of Estonia
See Bloomberg


Grain-flinging robot goes into granaries so farmers don't have to, by Ben Coxworth, June 26, 2023

While farmers have to perform a number of difficult tasks, tending to the grain stored inside grain bins (aka granaries) is particularly arduous – not to mention dangerous. That's where the Grain Weevil grain bin management robot is designed to come in.
See newatlas.com


Nestlé to walk away from ‘carbon neutral’ claims, by Dean Best

The world’s largest food maker says it wants to instead invest in cutting its greenhouse-gas emissions.
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“We are moving away from investing in carbon offsets for our brands to invest in programs and practices that help reduce GHG emissions in our own supply-chain and operations, where it makes the most difference to reach our net zero ambition,” a Nestlé spokesperson said. “Our net zero roadmap does not rely on offsets. We focus on GHG emissions reductions and removals within our value chain to reach our net zero ambition.”
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See just-food.com


A history of regenerative farming, The Savills Blog

Regenerative farming is not a new concept and, whilst the term itself was coined in the 1980s, some of the practices go back thousands of years.
See savills.co.uk



Farmers on frontline as Dutch divided by war on nitrogen pollution, by Senay Boztas in Barneveld, 25 Jun 2023

Government’s buyout scheme is meeting fierce resistance from farmers in Netherlands.

Veal farmer Wim Brouwer sits on his terrace, an “emergency” red flag flying outside and his laptop open on a page revealing he is one of the Netherlands’ peak polluters, due to the nitrogen excreted each year by his 1,360 calves.

His business sits in one of the most intensively farmed parts of Europe’s most intensively farmed country, a huge exporter with more than 110 million livestock, including cattle, chickens and pigs.

Nitrogen compound emissions are a big matter in this small, packed country, becoming the dominant political issue over the course of a four-year crisis. Among other impacts, the crisis has hampered crucial housebuilding, because builders need nitrogen permits from a limited supply to cover construction emissions. The crisis has polarised social opinion, spurring the rise of a new rural populist movement and mobilising environmentalists who are desperately concerned about the state of wild habitats.
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De Vries advocates building a sustainable farming sector, adding that while ammonia may have more local impact than NO2, nobody is talking about driving less or banning cars.
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See theguardian.com


Irish government looks to cull 200,000 cattle over climate concerns

First, Dutch farmers were threatened with compulsory farmland purchases to meet European Union emissions targets, and now, it’s Ireland’s turn.

According to reports, Irish government officials are discussing plans to cull about 200,000 cows because they believe it will help them meet climate targets. Like the Dutch’s situation, the scheme will include financial reimbursement for farmers who voluntarily give up their livestock.
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“We’re the one industry with a significant roadmap, and, to be quite honest with you, our herd isn’t any larger than it was 25 to 30 years ago,” said Pat McCormack, president of the Irish Creamery Milk Suppliers Association, to Fox. ”Can the same be said for the transport industry, can the same be said for the aviation industry?”

The interesting piece to all of this is that, as McCormack noted, the Irish cattle herd hasn’t grown that much over the last 25 to 30 years. Meanwhile, the country’s dairy farmers have been focusing on multispecies grazing, methane-reducing diets, selecting for the most efficient cattle, and other strategies to improve soil health and decrease emissions in their herds, according to The Irish Times.
See agdaily.com


Irish farmers revolt over plan for cattle cull to meet green target, By Jessica Abrahams, 3 June 2023

Officials in Ireland are proposing to cut the national dairy herd by 10 per cent – meaning a cull of 65,000 cows a year for three years.
See telegraph.co.uk


Agrifood Brief: What does a kilo of oranges cost?

While food affordability tops the list of concerns of European citizens, some politicians – like Spain’s right-wing prime ministerial candidate – seem to not look at prices that much (or even set foot in a food market).
See euractiv.com


Brexit to blame for rising inflation, says former Bank of England governor, by Kevin Rawlinson, 17 Jun 2023

Mark Carney says Bank’s negative predictions about consequences of leaving EU ‘proven to be the case’.

Brexit is to blame for the soaring inflation driving the cost of living crisis in the UK, a former governor of the Bank of England has said.

Mark Carney, who pro-Brexit figures said should have been fired for warning about the economic dangers of leaving the EU prior to the vote, said he took no pleasure in being proven right because the resultant hardship had been placed on the backs of millions of ordinary people.

“We laid out in advance of Brexit that this will be a negative supply shock for a period of time and the consequence of that will be a weaker pound, higher inflation and weaker growth,” Carney said.

Jonathan Haskel, a member of the Bank of England’s monetary policy committee, said private sector investment ‘stopped in its tracks’.

“And the central bank will need to lean against that. Now that’s exactly what’s happened. It’s happened in coincidence with other factors, but it is a unique aspect of the economic adjustment that’s going on here,” he told the Daily Telegraph.

“There’s no joy in saying, well, ‘we told you so’ because people are having to live with that reality.”

About a month before the referendum in 2016, the Bank of England – under Carney’s leadership – warned Britain could slide into recession if it voted to leave.
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See theguardian.com


How the world can quit coal for good

Global strategies to quit coal must be tailored to regional realities, argue climate and energy-policy researchers Jan Steckel and Michael Jakob. They analysed 15 countries that are home to most of the world’s current coal power-plant capacity and where most new plants are planned to be built. They found that nations fell into four categories: those that are already rapidly phasing out coal; established coal users; phase-in countries that do not yet rely on coal but are actively building coal plants; and export-oriented regions. Each group needs specific policy priorities that would spur change in the most effective ways, say the authors.
See nature.com


Svenja Flasspöhler, filósofa. “Decir ‘no’ es un signo de autonomía. Pero puede ser más fuerte decir ‘te deseo”, de Carmen Pérez-Lanzac, 26 Jun 2023

La pensadora alemana le ha sacado peros al MeToo y a la izquierda ‘woke’. Dice que si las mujeres dan con su poder sexual, el miedo hacia ellas se volverá deseo.

Svenja Flasspöhler, filósofa, siente inclinación por la controversia. Dedicó su tesis a estudiar la obra con tintes pornográficos del Marqués de Sade, donde afirmaba que, dado que Dios no existe, la única fuerza a la que los humanos podíamos aferrarnos era a la de nuestra propia estimulación sexual. Ella quiso analizar los vínculos entre esta idea y el sujeto moderno. En 2019 publicó La potencia femenina (Taurus), en el que criticaba algunas posturas del movimiento ­MeToo y abogaba por una feminidad activa, rechazando la mirada de la mujer como víctima. Y en marzo editó Sensible (Herder), en el que habla sobre la progresiva sensibilización social e individual y el límite de lo tolerable. La entrevista tiene lugar en un café de Berlín. Es una mujer potente y cercana de mirada turbadora. Teme ser malinterpretada. Las críticas, cuando las considera injustas, le hieren.

PREGUNTA. Usted dice que el sujeto moderno espera protección del Estado, de los demás, pero que a la vez no espera nada de sí mismo.

RESPUESTA. Veo una tendencia entre algunos a acusar y a pedir protección al Estado, pero ellos mismos no hacen autocrítica. Muchas mujeres no se paran a analizar que históricamente siempre se ha exigido que las mujeres seamos consentidoras, y que a resultas de esto algunas no muestran su deseo sexual o, en algunos casos, no saben negarse. En el MeToo falta este tipo de autorreflexión. Debemos meditar para empoderarnos a nosotras mismas y a nuestro género.

P. Escribe que la resiliencia es hermana de la sensibilidad.

R. Primero tengo que explicar lo que entiendo por resiliencia. Para mí, es una fuerza sensible y flexible que percibe lo que ocurre dentro y fuera, pero que tampoco se doblega ante la presión externa. Una mujer resiliente no se comportará pasiva y complaciente en el bar de un hotel si un hombre muestra interés sexual en ella. Tampoco rechazará las insinuaciones por principio ni obedecerá al antiquísimo cliché de la mujer burguesa que tiene que decir que no, ya propagado por Rousseau. Ella tiene una relación con su propio deseo.

P. O ser quien manifieste interés en el hombre, dado el caso.

R. Por supuesto. Esa es una de las cosas que me resultan más problemáticas del MeToo. No se abre la puerta a la posibilidad de que sea la propia mujer quien desee al hombre. Se concibe al hombre como el perpetrador, las mujeres son las víctimas. Y ya. Es como si la mujer siempre tuviera que decir que no. Decir ‘no’ es un signo de autonomía. Pero puede ser más fuerte decir ‘te deseo’. Para mí el MeToo no es una fuerza emancipadora, sino un peldaño en esa dirección.

P. Insiste en la responsabilidad que tenemos sobre nuestras vidas.

R. Cuando entiendes quién eres y cómo llegaste ahí, crece tu autonomía. Hay gente que culpa a las estructuras de la sociedad, pero olvidan nuestro poder individual. Yo viví en una familia compleja, mi madre nos abandonó por vivir con otro hombre. No fue fácil. Necesité psicoanalisis, fue mi forma de liberarme, de encontrar mi individualidad.

P. Usted llegó a desear que su madre sufriera por haberla abandonado. ¿Cómo logró perdonarla? Escribió un libro sobre ello: Verzeihen: Vom Umgang mit Schuld (Perdón: lidiar con la culpa, sin traducir al español).

R. Mi madre se divorció tres veces, tuvo amantes, tenía mucho deseo sexual, fue mucho más libre que muchas otras mujeres, pero no era responsable. Cuando vi que mis sentimientos hacia ella empezaban a cambiar y me vi un poco más cercana a ella, lo que me pregunté fue: ¿puedo llegar a entenderla?

P. Para poder ayudar a alguien, ¿hay que entender lo que siente?

R. La izquierda woke afirma que solo si un asunto te concierne puedes hablar sobre él. Sin embargo, los psicoanalistas no están concernidos por lo que afecta a sus pacientes y están mejor situados para ayudarlos. Es importante oír a la gente concernida, pero se necesita la perspectiva de la gente a la que el asunto no le afecta. Ojo: no me refiero a los perpetradores.

P. Al empatizar, a veces adoptamos tanto la perspectiva del otro que usted cree perdemos la perspectiva.

R. Nietzsche afirmó que cuando alguien es demasiado empático se pierde a sí mismo. El filósofo alemán Max Scheler dijo que cuando hablamos de empatía nos referimos a una especie de contagio emocional y que eso no es empatía, sino que estaríamos conmoviéndonos con los sentimientos del otro de una forma casi refleja. Y así, lo que consideramos empatía a veces puede convertirse en una agresiva agitación de masas.

P. Dice que deberíamos convertir en gozo el miedo de los hombres hacia la mujer.

R. Si analizamos el discurso de Freud, el miedo del hombre a la castración está ligado a la idea de que las mujeres carecen de pene. De esta forma, impotente y sin deseo, la mujer era —según Freud— una amenaza andante que había que quitar de en medio. Pero podemos elaborar un concepto distinto de qué es una mujer, uno en el que la mujer sea ella misma deseante y posea potencia. Entonces será posible que los hombres pierdan ese temor y reconozcan a ese alter ego femenino. De esta forma cambiaríamos miedo por deseo y gozo.

P. La cultura de la cancelación ha llegado a Europa. ¿Cómo deberíamos gestionar este tema?

R. Las instituciones están demasiado pendientes de las redes y del ambiente en la sociedad. Si ven que se puede avecinar una crisis reputacional, directamente cancelan la conferencia o lo que se tercie. Deberían superar ese miedo y ser resilientes. Si tienes miedo, solo te oprimes más y más.

P. ¿En qué momento diría que estamos como sociedad?

R. En uno de lucha. Se oyen muchas voces que reclaman derechos, su parte del pastel. En La democracia en América, Alexis de Tocqueville dijo que cuanto más igualitarias sean las sociedades, más sensibles se volverán hacia los privilegios existentes. Los conflictos que vemos hoy en día en todos lados son una señal de progreso; son necesarios.
Ver elpais.com


Millions of people in Canada and the United States are suffering through abysmal air quality this summer due to wildfires

However, this unfortunate event should be understood as a window to the past, not the future.

Ever since we mastered fire, humanity has suffered from air pollution. Now, thanks to growing global prosperity, much of the world is moving towards cleaner air.
See humanprogress.org

Increasing agricultural productivity across Sub-Saharan Africa is one of the most important problems this century, by Hannah Ritchie

Agricultural productivity across Sub-Saharan Africa needs to improve to reduce hunger, poverty, and the destruction of biodiversity.
See ourworldindata.org


Oil Spills by tankers
See ourworldindata.org


Viewpoint: The difference between the science cited by academic researchers and activists? Peer reviewed, consensus evidence, by Stuart Smyth, June 13, 2023
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This ‘secret ENGO report’ confirms that food prices are more important to people than food propaganda. Activist organizations are only capable of communicating false information if they are able to scare the public into donating to support their causes. Clearly, ENGO budgets are diminishing, given their radical strike terminology. Without funding, these voices of false information will disappear.

Scientific evidence and knowledge is accumulated over time. In the 30 years since GM crops were first produced, vast amounts of knowledge has been created, all confirming safety and benefits. ENGOs are privately admitting their false information has been constantly refuted by this evidence. If you support science, innovation and factual knowledge, I encourage you to support science-based organizations. If you have donated to an ENGO in the past and are frustrated by their continuing disregard of evidence, then please consider donating to organizations that do respect science and evidence. The public deserve access to factual knowledge and constant ENGO rejection of facts and evidence reveals their lack of ethical standards that are not deserving of your generous donations.
See geneticliteracyproject.org


Mental Health

Mental health is an essential part of people’s lives and society. Poor mental health affects our well-being, our ability to work, and our relationships with friends, family, and community.

Mental health conditions are not uncommon. Hundreds of millions suffer from them yearly, and many more do over their lifetimes. It’s estimated that 1 in 3 women and 1 in 5 men will experience major depression in their lives. Other conditions, such as schizophrenia and bipolar disorder, are less common but still have a large impact.

Mental illnesses are often treatable, and the impact they have can be reduced. Despite this, treatment is usually lacking or poor quality, and many people feel uncomfortable sharing their symptoms with healthcare professionals or people they know. This also makes it difficult to estimate the actual prevalence of mental illnesses.

To support them, it’s essential to have good data to understand these conditions — how, when, and why they occur, how many people are affected by them, and how they can be treated effectively and safely.

On our overhauled page, we show data on the prevalence of mental illnesses and their burden, and people’s attitudes toward mental health.

01 - See ourworldindata.org

Illicit Drug Use

Illicit drugs are drugs that have been prohibited under international drug control treaties.

International statistics typically focus on four different groups of illicit drugs: opioids, cocaine, amphetamines, and cannabis.

Excess consumption or dependency on illicit drugs can impact overall health, mental well-being, and in many cases, the well-being of others. Not all illicit drugs have similar impacts on health and well-being: some cause much less harm than others.

On our overhauled page, you can find key insights as well as all of our visualizations on illicit drug use. This provides a global overview of illicit drug use, dependency disorders, and some of their impacts.

02 - See ourworldindata.org

LGBT+ Rights

LGBT+ rights are human rights that all lesbian, gay, bisexual, transgender and other people outside traditional sexuality and gender categories have. But in practice, these rights are often not protected to the same extent as the rights of straight and cisgender people.

Among others, LGBT+ rights include:
- Physical integrity rights, such as not being executed for their sexuality or gender and not being subjected to conversion therapies.
- Social rights, such as changing their legal gender, being sexually intimate, marrying, and adopting children with people of the same sex.
- Economic rights, such as not being discriminated against at work.
- Political rights, such as being able to advocate for themselves and their communities publicly.
- The protection of these rights allows LGBT+ people to live the lives they want and to thrive in them.

On our new page, you can find data and visualizations on how the protection of LGBT+ rights has changed over time, and how it differs across countries.

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Hunger and Undernourishment

Having enough to eat is one of the fundamental human needs. Hunger — or, more formally, undernourishment — is defined as eating less than the energy required to maintain an active and healthy life.

The share of undernourished people is the leading indicator for food security and nutrition used by the Food and Agriculture Organization of the United Nations.

The fight against hunger focuses on a sufficient energy intake — enough calories per person per day. But it is not the only factor that matters for a healthy diet. Sufficient protein, fats, and micronutrients are also essential, and we cover this in our topic page on micronutrient deficiencies.

Undernourishment in mothers and children is a leading risk factor for death and other poor health outcomes. The UN has set a global target as part of the Sustainable Development Goals to “end hunger by 2030.“ While the world has progressed in past decades, we are far from reaching this target.

On our redesigned page, you can find our data, visualizations, and writing on hunger and undernourishment. We look at how many people are undernourished, where they are, and other indicators used to track food security.

04 - See ourworldindata.org

Climate change and flying: what share of global CO2 emissions come from aviation?

Flying is a highly controversial topic in climate debates. There are a few reasons for this.

The first is the disconnect between its role in our personal vs. collective carbon emissions. Air travel dominates a frequent traveler’s individual contribution to climate change. Yet overall, aviation accounts for just 2.5% of global carbon dioxide (CO2) emissions.

Second, countries have few incentives to reduce their aviation emissions. While domestic flights are counted in a country’s emission accounts, international flights are not, and don’t actually count toward the emissions of any country. In addition, other impacts — such as the increased warming effects of gasses at altitude — are not included in the Paris Agreement.

In this article, we expand on these points, and take a look at the key numbers on the role that aviation plays in global emissions and climate change.

05 - See ourworldindata.org

Hunting

Two hunters are out in the woods when one of them collapses.

He’s not breathing and his eyes are glazed.

The other guy whips out his cell phone and calls 911.

“I think my friend is dead!” he yells. “What can I do?”

The operator says, “Calm down. First, let’s make sure he’s dead.”

There’s a silence, then a shot.

Back on the phone, the guy says, “OK, now what?”